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Un peu d'oxygène pour les Québécois…
Québec : 2,3 milliards en baisses d’impôt
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100ème Comité exécutif de Montréal
La parité genre est là… …mais pas les minorités visibles!
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Montréal
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Première réunion du nouveau conseil municipal de Montréal
Tour de chauffe… La toute première réunion du nouveau conseil municipal de Montréal de l'ère PlanteDorais, qui s'est tenue lundi 27 novembre 2017 à l'hôtel de ville, aura été l'une des plus courtes jamais vécues depuis longtemps. La première séance présidée par Cathy Wong a duré environ deux heures.
Édito
Editeur : Abdelghani Dades. Directeur Général Rachid Najahi. Rédaction : Abdelghani Dades, Wahid Megherbi, Narjisse El-Bakkali, Zahira Ellahgui, Mona Doutabaa, Said Chayane, Reda Benkoula Publicité : Pub Smart Conception et Réalisation Graphique : Atlas Média
Une femme s’est d’abord installée sur la chaise du président du conseil pour la première fois de l’histoire de Montréal. Cathy Wong, conseillère élue sous la bannière de Équipe Coderre, a ainsi parlé d’« un nouveau chapitre de l'histoire de Montréal ». « C’est un message fort qui est envoyé à l’ensemble de la population et je pense qu’il y a beaucoup de municipalités à travers le Québec et à travers le pays qui nous regardent avec beaucoup de fierté et qui nous disent : "Oui, vous allez dans la bonne direction" », a déclaré le nouvelle mairesse, Valérie Plante, en souhaitant un « excellent mandat » à Mme Wong.
officielle] qui font partie de ce conseil, et je suis fier de dire qu’elles ont été élues avec notre formation politique », soit Équipe Denis Coderre pour Montréal. M. Perez a cependant mentionné qu’il reste « du chemin à faire », notamment au chapitre de la diversité culturelle. Il estime que, malgré la nomination de Cathy Wong comme présidente du conseil municipal, des élus issus des minorités n'ont pas assez de responsabilités. Il est d'avis aussi que certains arrondissements ne sont pas assez représentés au sein de l'exécutif.
Par ailleurs, le conseiller municipal de la circonscription de DesmarchaisCrawford, Sterling Downey, a été nommé vice-président du conseil. Le chef de l’opposition, Lionel Perez, a souligné que « pour la première fois, on a une mairesse à la Ville de Montréal, pour la première fois, le conseil est présidé par une femme, pour la première fois, une majorité de femmes ont été élues à la Ville de Montréal, pour la première fois, on a une élue asiatique (Cathy Wong) ainsi qu’une élue autochtone [Marie-Josée Parent, leader de l’opposition
« Les réponses ne sont pas au rendez-vous. Il faut que les personnes qui les ont élus puissent se revoir à l’intérieur du pouvoir et ce n’est pas le cas. Donc, c’est préoccupant qu’ils reviennent à la charge. La seule réponse qu’ils disent, c’est qu’on a certaines places, on va voir ce que l’on peut faire. Il faut agir, il ne faut pas retarder cette prise de décision », a-t-il lancé.
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Valérie Plante a de plus annoncé que chaque séance du conseil municipal allait désormais débuter par un rappel que la ville de Montréal est située en territoire autochtone non cédé. « Un geste hautement symbolique qui rappelle l'importance et la place des nations autochtones », a-t-elle dit. Elle a aussi profité d'une question de la leader de l'opposition, Marie-Josée Parent, pour réparer un oubli fait lors de la présentation de son comité exécutif en mentionnant que Rosannie Filato y serait responsable des dossiers relatifs à la condition féminine, en plus de ceux concernant le développement social et communautaire, l'itinérance, la jeunesse, les sports et les loisirs. Valérie Plante a par ailleurs laissé entendre, avant le début de la séance, que Philippe Schnobb demeurerait président de la Société de transport de Montréal (STM).
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M. Schnobb avait pourtant été nommé à ce poste par l'ancien maire Denis Coderre. Les deux hommes avaient fait campagne ensemble lors des élections municipales de 2013. « Je l’avais dit : je ne suis pas le type de leader qui arrive et qui fait rouler des têtes », a souligné Mme Plante en mêlée de presse. « Bien sûr, Projet Montréal a des orientations très différentes de l’administration précédente, surtout en matière de transport, mais jusqu’à maintenant, les conversations que j’ai avec M. Schnobb vont dans la bonne voie. » Mme Plante a aussi annoncé que Craig Sauvé, conseiller de Projet Montréal élu dans le Sud-Ouest, était nommé viceprésident de la STM, en remplacement d'Elsie Lefebvre, qui n'a pas été réélue dans Villeray aux dernières élections.
Abdelghani Dades
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100ème Comité exécutif de Montréal
La parité genre est là…
…mais pas les minorités visibles!
La mairesse nouvellement assermentée de Montréal, Valérie Plante, a dévoilé tôt lundi 20 novembre 2017 son comité exécutif qui sera composé à la fois d'élus d'expérience et de nouveaux venus en politique. Le nouveau comité exécutif, que Mme Plante avait promis « paritaire », sera composé de 13 membres dont 7 hommes et 6 femmes. On ne compte cependant aucun représentant des minorités visibles.
ens et de l’approvisionnement, il s'occupera des relations entre les arrondissements et la Ville centre concernant des services comme le déneigement. Valérie Plante a promis d’améliorer les services publics et en a fait l’une de ses cinq priorités lors de son assermentation.
Tel qu'annoncé en campagne électorale, le comité exécutif sera présidé par le maire de l'arrondissement du SudOuest, Benoit Dorais.
La diversité absente D'autres élus de l’opposition ont rapporté avoir été sollicités pour faire partie du comité exécutif à condition de « quitter le parti », une condition sine qua non de Projet Montréal, selon eux, qu'ils ont refusée.
Un seul élu de l'opposition en fera partie : le maire de l'arrondissement de Verdun, Jean-François Parenteau. Jean-François Parenteau a dû quitter l'Équipe Denis Coderre pour Montréal. Selon les media, il s'agissait d'une exigence du parti de la mairesse, ce que dément Projet Montréal.
« C'était un prix trop cher à payer, s'est indigné le nouveau chef de l'opposition officielle, Lionel Perez. Il y avait des gens de mon caucus qui étaient mal à l'aise avec ça, qui venaient d'être élus sous cette même bannière et ils ne se sentaient pas à l'aise avec cette condition. »
« Nous avons été ouverts et nous le serons », a plaidé Benoit Dorais dans une allocution suivant la présentation du nouveau comité exécutif et des conseillers associés. « Ce qu'on veut, c'est livrer notre engagement, qui était celui d'ouvrir les portes justement à des membres de l'opposition, et ce, même si nous avons la majorité absolue au conseil municipal. »
Ainsi, le comité ne comptera qu'un seul élu de l'opposition. Les autres membres sont tous des maires d'arrondissement expérimentés, comme Luc Ferrandez (Plateau-MontRoyal) et François William Croteau (Rosemont–La Petite Patrie), ou des conseillers élus sous la bannière de Projet Montréal. Ces élus sont issus de 10 des 19 arrondissements de la ville, surtout des quartiers centraux.
M. Parenteau a néanmoins admis qu'on lui avait demandé de ne plus siéger avec l'opposition officielle. Le maire de Verdun siégera dorénavant comme indépendant. En tant que responsable des services aux citoy-
Autre bémol : l'absence de diversité au comité exécutif, une lacune que Valérie Plante a expliquée par la faible représentation des minorités visibles au conseil municipal.
« On se rappelle qu'il y a 30 % de la population montréalaise qui est issue des diversités, et malheureusement, ce n'est pas le cas au conseil municipal encore cette année », a-t-elle constaté. Plante fait confiance à Ferrandez Dans un « serment » publié sur son compte Facebook, Luc Ferrandez se réjouit notamment d'avoir obtenu la responsabilité des grands parcs. « Je tenterai de faire éclore le sens et la beauté de notre ville à travers ses espaces de retrait poétique, écrit-il. Je ne m’endormirai jamais sans rêver d’agrandir notre accès aux berges tant sur la rivière que sur le fleuve. J’étudierai le mont Royal, sous tous ses angles et sous toutes les lumières pour comprendre ce qu’il choisit de cacher à la ville ou quand il choisit de nous la faire découvrir à ses pieds. » Interrogé sur ses priorités,
L’Équipe Valérie Plante Voici les responsabilités de chacun des membres : - Valérie Plante (mairesse) : relations internationales, centre-ville, mont Royal - Benoit Dorais (président) : finances, capital humain, communications corporatives, affaires juridiques, évaluations foncières - Magda Popeanu (vice-présidente) : habitation, gestion et planification immobilière, diversité montréalaise - Sylvain Ouellet (vice-président) : eau et infrastructures de l’eau, infrastructures, Commission des services électriques - Éric Alan Caldwell : urbanisme, transport, Office de consultation publique de Montréal - Christine Gosselin : patrimoine, culture, design
M. Ferrandez a aussi évoqué le développement de Pierrefonds-Ouest et le parc Lafontaine, pour lequel un plan directeur sera publié sous peu. Comme sa chef l'avait fait en campagne électorale, le maire d'arrondissement a promis de ne pas « plateauïser » la ville. « Premièrement, le Plateau, c'est un quartier unique. Et avec trois stations de métro, 65 % des gens ne possèdent pas de voiture, on ne peut pas appliquer les recettes du Plateau à Pierrefonds, parce que demain matin, on crée un problème énorme. Et on ne peut pas appliquer les solutions d'Anjou et de Saint-Léonard au Plateau, parce que demain matin, je ne suis plus élu si je fais ça », a-t-il expliqué. M. Ferrandez a toutefois promis d'être « radical » dans sa gestion des grands parcs. « Parce qu'il faut être radical pour ramener la nature en ville. Il faut être
- Luc Ferrandez : environnement, grands parcs, développement durable, espaces verts, grands projets - Nathalie Goulet : sécurité publique - Robert Beaudry : développement économique et commercial, relations gouvernementales - Rosannie Filato : responsable des dossiers condition féminine , développement social et communautaire, itinérance, jeunesse, sports et loisirs - François William Croteau : ville intelligente, technologies de l’information, innovation - Laurence Lavigne Lalonde : transparence, démocratie, gouvernance, vie citoyenne, Espace pour la vie - Jean-François Parenteau : services aux citoyens,
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obsédé. Il faut être déterminé pour défendre chaque pied carré possible de verdissement », a-t-il indiqué. « Je vais être particulièrement fatigant ». Les élus se mettent au travail La première réunion du comité exécutif était prévue mercredi 22 novembre, dès 8 h 30. Quant au conseil municipal, il s’est réuni pour la première fois le lundi 27 novembre (voir page précédente). Projet Montréal est pour la première fois de son histoire majoritaire au conseil municipal, avec 34 des 65 sièges, contre 24 pour l'Équipe Coderre. Six élus issus de trois autres petits partis et un indépendant (Jean-François Parenteau) complètent le portrait. Ce conseil – le 100e de l'histoire de Montréal – n'est toutefois pas majoritairement féminin : 30 femmes y siègent, contre 35 hommes.
approvisionnement La mairesse a également nommé cinq « conseillers associés », qui seront chargés d'épauler les membres du comité exécutif dans leurs fonctions : - Sophie Mauzerolle : conseillère associée à la mairesse - Alex Norris : conseiller associé à la sécurité publique - Marianne Giguère : conseillère associée au développement durable et aux transports actifs - Craig Sauvé : conseiller associé à la mobilité et aux services aux citoyens - Suzie Miron : conseillère associée aux infrastructures
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Lionel Perez, chef de l'opposition officielle Denis Coderre ayant quitté la politique municipale, c'est Lionel Perez qui occupera la fonction de chef de l'opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal. Par contre, on ne sait pas encore combien de temps sa formation politique continuera de porter le nom d'« Équipe Denis Coderre pour Montréal ». Dans tous les cas, Lionel Perez sera à la tête d'une formation minoritaire, avec 25 des 65 sièges au conseil municipal. Il a été choisi jeudi 9 novembre 2017 à l'issue d'une réunion des élus de l'Équipe Coderre au siège du parti, boulevard Crémazie. « On est une opposition forte. Nous avons été élus sous la même bannière. Nous allons respecter nos engagements électoraux auprès de nos électeurs et on va s'assurer d'avoir une cohésion, a-t-il promis. Cette cohésion, c'est une transition d'un parti au pouvoir à un parti d'opposition. La dynamique, elle est évidem-
ment différente. » « On va s'assurer qu'on a une structure en place pour pouvoir aider tous les élus. On va avoir des porte-parole sur des enjeux très particuliers », a indiqué M. Perez, ajoutant que son parti n'hésiterait pas à souligner les bons coups de l'administration Plante lorsque l'occasion se présentera. Les Montréalais nous regardent [...] Ils s'attendent à ce qu'on réponde présent et c'est ce qu'on va faire.Lionel Perez, nouveau chef de l'opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal Lionel Perez a été nommé chef par intérim de sa formation politique. Il s'est aussi engagé à ne pas briguer la succession de Denis Coderre. Chantal Rouleau s'était aussi portée candidate à la direction du parti par intérim. Conseiller de ville sortant du district de Darlington, M. Perez a été réélu dimanche
avec 42 % des voix et 607 bulletins d'avance sur son plus proche rival, le candidat de Projet Montréal Graham Carpenter, qui a récolté 32 % du vote. Il sera le seul élu de l'Équipe Coderre au conseil d'arrondissement de Côte-des-Neiges–NotreDame-de-Grâce. Les autres sièges seront tous occupés par des élus de Projet
Montréal, sauf celui de Snowdon, remporté par Marvin Rotrand, de Coalition Montréal. Mardi, le conseiller avait publié sur Facebook un bilan de campagne virulent, dans lequel il critiquait sévèrement sa propre formation politique.
Lionel Perez était responsable des infrastructures, de la Commission des services électriques, de la gouvernance et de la démocratie ainsi que des relations gouvernementales dans le dernier comité exécutif. Il le demeurera jusqu'au 16 novembre, date à laquelle seront assermentés les nouveaux élus.
L’Équipe Lionel Perez Et plus tôt dans la journée, M. Perez avait dévoilé les responsabilités attribuées aux différents élus d'Équipe Denis Coderre pour Montréal.
communauté anglophone
Voici les membres du cabinet fantôme de l'opposition officielle et leurs responsabilités :
Alan DeSousa : Finances, évaluation foncière, transport collectif et électrification des transports
Lionel Perez : Chef de l'opposition officielle, porteparole statut de métropole, gouvernance et relations internationales Marie-Josée Parent : Leader, porte-parole statut de la femme et égalité entre les genres, culture et réconciliation autochtone Francesco Miele : Leader adjoint, président du caucus, porte-parole urbanisme et grands parcs Karine Boivin-Roy : Habitation, gestion et planification immobilière et stratégie centre-ville Dimitrios (Jim) Beis : Sports et loisirs et relations avec la
Christine Black : Développement social et communautaire et économie sociale
Chantal Rouleau : Eau, environnement, développement durable et changements climatiques Hadrien Parizeau : Transport actif et mobilité et relations gouvernementales Patricia Lattanzio : Infrastructures de la voirie et de l'eau, Commission des services électriques et affaires juridiques Frantz Benjamin : Démocratie, participation citoyenne, OCPM et éthique Mary Deros : Diversité montréalaise et relations avec les communautés d'origines diverses
Richard Guay : Services aux citoyens, ressources humaines et relations syndicales Effie Giannou : Ville intelligente et innovation, transparence et communications corporatives Benoit Langevin : Itinérance et jeunesse Louise Leroux : Relations
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avec le milieu scolaire
universelle
Abdelhaq Sari : Sécurité publique, grands projets et technologies de l'information
Aref Salem : Développement économique et commercial
Pierre L'Heureux : Grands chantiers (pont Champlain et Turcot) Suzanne Décarie : Politique de l'enfant, aînés et accessibilité
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Chantal Rossi : Patrimoine, design et Espace pour la vie Dominic Perri : Approvisionnement et matériel roulant
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Cathy Wong, Présidente du conseil municipal La mairesse Valérie Plante a décidé de confier à la conseillère Cathy Wong la présidence du conseil municipal de Montréal, une nomination hautement symbolique pour un poste à forte valeur symbolique. La jeune élue de 30 ans devient non seulement la première femme à occuper le siège central à l'hôtel de ville, mais aussi la première personne membre d'un parti de l'opposition à hériter de ces fonctions. Valérie Plante et Cathy Wong se connaissent de longue date, la cheffe de Projet Montréal ayant tenté de recruter Mme Wong pour qu'elle se présente sous sa bannière aux dernières élections. Celle-ci avait toutefois refusé, préférant se rallier à Denis Coderre. Puis, après sa victoire, la nouvelle mairesse avait de nouveau tenté de recruter la conseillère pour qu'elle fasse partie de son comité exécutif. Les discussions avaient toutefois achoppé. La troisième fois a toutefois été la bonne. Valérie Plante est récemment revenue à la charge en proposant cette fois à Cathy Wong d'assumer la présidence du conseil municipal. La «gardienne des valeurs démocratiques» À l'instar du président de l'Assemblée nationale, la personne qui l'occupe a un
rôle de « gardienne des valeurs démocratiques » à l'hôtel de ville.
Elle doit notamment veiller à encourager la participation citoyenne, point sur lequel la nouvelle mairesse a fréquemment insisté. Le mandat de Mme Wong s'annonce d'autant plus particulier que l'hôtel de ville doit subir une réfection majeure, ce qui forcera les élus à déménager d'ici peu. En tant que présidente du conseil, Cathy Wong sera également responsable de divers organismes montréalais, dont le Conseil des Montréalaises, qu'elle présidait avant de se lancer en politique. Cette nomination a une valeur hautement symbolique puisque la jeune élue devient la première femme à occuper ce poste. Une autre conseillère a déjà présidé une séance du conseil municipal auparavant, Jessie Kathleen Fisher, toute première femme élue
conseillère municipale à Montréal, mais elle avait alors simplement remplacé au pied levé le maire qui avait dû s'absenter lors d'une rencontre, en juin 1947. Membre de l'opposition Autre aspect symbolique, Cathy Wong est la première
Les Présidents du conseil depuis 1986 De 1986 à 1994 : André Berthelet De 1994 à 2001 : Luc Larivée De 2001 à 2009 : Marcel Parent De 2009 à 2011 : Claude Dauphin De 2011 à 2013 : Harout Chitilian De 2013 à 2017 : Frantz Benjamin
personne membre de l'opposition à présider le conseil. Ses prédécesseurs étaient systématiquement issus du parti au pouvoir. En nommant un membre de l'opposition, Projet Montréal tente ainsi de faire preuve d'ouverture, d'autant que l'administration Plante a essuyé plusieurs critiques pour le peu de place faite aux membres de l'opposition au sein de son comité exécutif. Si Cathy Wong n'aura pas à quitter l'opposition officielle, en tant qu'« arbitre » du conseil municipal, elle devra néanmoins se retirer du caucus de la formation dirigée par intérim par Lionel Perez pour éviter de donner l'impression de manquer de neutralité dans
Politique provinciale
Mohamed Barhoume élu président de la Commission des Communautés Culturelles Parti Libéral du Québec Mohamed Barhoume, connu comme président de l’Association Racines, vient d’être élu président de la Commission des Communautés Culturelles du Parti Libéral du Québec. M. Barhoume a fait campagne en développant les idées et projets suivants :
- Le Québec connaît plusieurs débats sociaux en lien avec l'immigration et la diversité culturelle. Même si la perception et la réalité sont
différentes d'une région à l'autre, l’enjeu de l’immigration interpelle tous les Québécois de toutes origines.
- Le plan de développement des régions peut atteindre pleinement ses objectifs en intégrant les compétences et la main-d’œuvre qualifiée issue des communautés culturelles. - Si l’employabilité est un facteur majeur pour
l’intégration, elle est aussi la clef de réussite pour un bon engagement citoyen.
Communautés Culturelles puisse jouer pleinement son rôle» avait-il également fait valoir.
- Le Québec est riche par sa diversité culturelle. C’est à chacun de nous de valoriser le vivre - ensemble responsable et de rappeler que la diversité culturelle est une force pour le Québec. «Comme président, je vais mettre mon expérience et mon savoir-faire pour que la Commission des
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«Sachez que j'ai hâte d'entamer cette exaltante aventure et je fais appel à la solidarité et à la richesse culturelle du Québec et de ses régions afin de poursuivre son rayonnement à travers sa diversité et sa pluri-culturalité» a déclaré M. Barhoume peu après son élection.
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les débats. Enfin, l'arrivée de Cathy Wong à la présidence viendra également casser l'image trop uniforme du conseil municipal. L'administration Plante a également été critiquée au dévoilement de son comité exécutif pour son manque de diversité culturelle. Cathy Wong viendra ainsi remplacer Frantz Benjamin, qui a occupé ce poste depuis quatre ans, sous l'administration Coderre. Bien que celui-ci ait su présider le conseil municipal en évitant toute crise majeure, Valérie Plante a préféré le remplacer pour marquer une rupture avec la précédente administration.
Conjoncture
Mise à jour économique fédérale
La fin des déficits n’est pas pour demain
Le gouvernement profite toutefois d’une économie en meilleure santé pour aider les familles L’économie va mieux, beaucoup mieux. Alors, Ottawa en profite pour améliorer son solde budgétaire et verser quelques cadeaux aux familles et aux gagne-petit au passage. Le ministre des Finances, Bill Morneau, a ainsi confirmé dans sa mise à jour économique que les revenus du gouvernement ont tellement augmenté et ses dépenses, tellement diminué que le déficit anticipé pour l’année en cours sera de 8,6 milliards de dollars inférieur à ce qui avait été projeté dans le dernier budget. Le retour à l’équilibre budgétaire n’est toutefois toujours pas sur l’écran radar libéral. «Les revenus budgétaires prévus au budget de 2017 sont plus élevés sur la période de projection en raison de l’augmentation anticipée des revenus d’imposition des entreprises et des particuliers, ainsi que des droits et des taxes d’accise, peut-on lire dans le document rendu public mardi. Cette amélioration illustre l’amélioration générale de l’avenir économique». Dans son discours livré à la Chambre des communes, Bill Morneau a fait preuve de triomphalisme : «Non seulement notre plan fonctionne-t-il, mais il fonctionne encore mieux que prévu». Un déficit moindre que prévu Dans son dernier budget, Ottawa prévoyait que le déficit serait de 28,5 milliards en 2017-2018 et de 27,4 milliards l’année suivante. Il sera plutôt de 19,9 milliards et de 18,6 milliards respectivement. La promesse électorale libérale de limiter les déficits annuels à environ 10 milliards et
de rétablir l’équilibre budgétaire à temps pour l’élection de 2019 n’est cependant pas encore respectée : la mise à jour économique livrée mardi prévoit de l’encre rouge au moins jusqu’en 2022-2023, bien que pour toutes les années d’ici là les déficits prévus sont eux aussi moindres que ceux anticipés dans le dernier budget. Des cadeaux fiscaux Cette amélioration notable de la situation économique permet à Ottawa de faire une dépense imprévue et d’en devancer une autre. Ainsi, Ottawa bonifiera à compter de 2019 la prestation fiscale pour le revenu de travail, un montant destiné aux salariés gagnant peu pour les encourager à rester sur le marché du travail. À l’heure actuelle, ce montant peut atteindre 1043 $ par année pour une personne seule si ses revenus de travail ne dépassent pas 11 838 $. Ottawa n’a pas encore indiqué comment les paramètres du programme seront modifiés : ces détails seront contenus dans le prochain budget (signe que ce changement a été décidé à la dernière minute). Mais le gouvernement promet que la bonification représentera des dépenses supplémentaires pour le Trésor fédéral de 500 millions par année. Il s’agira d’une nette augmentation puisque le programme a coûté 1,1 milliard en 2016. Autre cadeau contenu dans cette mise à jour économique : l’allocation canadienne pour les enfants (ACE) sera indexée au taux d’inflation à compter de 2018, soit deux ans plus tôt que prévu. L’indexation se fera à deux niveaux : les montants versés aux parents
seront augmentés, tout comme les seuils de revenus familiaux à partir desquels l’ACE est amputée. Cette indexation coûtera 1,1 milliard à Ottawa en 20192020. Le programme dans son ensemble coûte déjà environ 23 milliards. Le ministère des Finances calcule que, pour un couple avec deux enfants gagnant 70 000 $ par année, la prestation versée augmentera d’environ 381 $ par année, passant de 6790 $ à 7171 $. Un geste pour les PME Par ailleurs, les libéraux avaient déjà annoncé il y a quelques jours qu’ils réduiraient graduellement le taux d’imposition des petites entreprises de 10,5 % à 9 %. Au chapitre de l’assuranceemploi, Ottawa se réjouit du fait que moins de travailleurs y ont eu recours. Aussi le gouvernement fédéral prédit-il que l’entité indépendante fixant les taux de cotisation fera passer ce dernier de 1,68 $ à 1,65 $ par tranche de 100 $ de revenus. Cette diminution retranchera 200 millions des coffres d’Ottawa.
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Au final, pour l’année 2018-2019, la situation économique embellie se traduit par un apport supplémentaire au trésor public de 10,4 milliards, dont 1,6 milliard sont réinvestis. En 2019-2020, première année complète où les nouvelles dépenses s’appliqueront, l’apport supplémentaire est de 9,7 milliards, dont 3,7 milliards sont réinvestis. Aux journalistes qui lui ont inlassablement demandé pourquoi il ne proposait pas de calendrier de retour à l’équilibre budgétaire, M. Morneau a fait valoir que ce qui comptait était le ratio de la dette/produit intérieur brut (PIB). Or, a clamé le ministre, ce ratio est de 30,5 % cette année, alors que le budget 2016 prédisait qu’il serait de 30,9 % en 20202021. Une pluie de critiques L’opposition est restée de glace devant cet optimisme libéral. Autant au Nouveau Parti démocratique qu’au Bloc québécois, on y voit un exercice de diversion pour faire oublier les déboires récents de M. Morneau quant à sa situation financière personnelle
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et à sa controversée réforme de la fiscalité des entreprises. « C’est une très mauvaise nouvelle que le déficit soit deux fois plus élevé que ce qui avait été promis, a lancé le chef conservateur Andrew Scheer. Il n’y a qu’un libéral pour demander aux Canadiens de le remercier d’avoir un déficit seulement le double de ce qui était prévu. » Selon lui, l’indexation de l’ACE ne fait que corriger une erreur qui n’aurait pas dû être commise au départ et ne mérite donc pas de félicitations. Le néodémocrate Alexandre Boulerice déplore que cette mise à jour économique n’ait pas pris la forme d’un minibudget, comme ce fut parfois l’occasion dans le passé. « Sur un paquet d’enjeux, que ce soit un programme national de garderies qui n’existe pas, l’assurance-médicaments, l’aide aux aînés, les transferts en santé, l’assuranceemploi, les paradis fiscaux ou la Banque d’infrastructures, il n’y a rien de nouveau. »
Conjoncture
Québec : 2,3 milliards en baisses d’impôt Un peu d'oxygène pour les Québécois… Avec sa mise à jour économique présentée le mardi 21 novembre 2017, Québec dit remettre 2,3 milliards de dollars dans les poches des contribuables. Un travailleur de la classe moyenne recevra au moins 278 $ en baisse d'impôt dès cette année. Plus encore, une famille avec deux enfants scolarisés, où chacun des conjoints gagne un salaire annuel de 44 000 $, bénéficiera d’une réduction de 756 $ en 2017. Comment cela est-il possible? D’abord, par une réduction du taux d’imposition de 16 % à 15 % du premier palier d’imposition, équivalant à 278 $ sur un revenu de 43 000 $. Ensuite, Québec donne un chèque de 100 $ par enfant pour les fournitures scolaires. Au budget en mars, le gouvernement libéral annonçait aussi l’abolition complète de la taxe santé et l’augmentation du seuil du revenu non imposable. Il en arrive ainsi à une réduction permanente du fardeau fiscal de 2,3 milliards de dollars par année depuis son arrivée au pouvoir. Cette somme équivaut à 50 % des surplus accumulés dans sa réserve de 4,6 milliards de dollars, et ce, après les versements faits au Fonds des générations. Le ministre des
Finances, Carlos Leitao, estime ainsi avoir rempli une promesse faite en campagne électorale et se défend de faire des cadeaux aux Québécois après une période de vaches maigres en début de mandat. « Je ne me prends pas pour le père Noël, insiste-t-il. Ce qui serait électoraliste, ce qui serait farfelu, ce serait de promettre des choses sans en avoir les moyens. » Il attribue ces bonnes nouvelles, à une année des élections générales, à la bonne gestion des finances publiques de son gouvernement et à la vigueur de l’économie. Priorité à la lutte contre la pauvreté, à l’éducation et à la santé Québec présentera bientôt son troisième plan d’action pour réduire la pauvreté, mais la mise à jour donne un aperçu des mesures qui seront annoncées. Le revenu des personnes en situation de pauvreté sera bonifié, mais il visera surtout à encourager l’intégration au marché du travail. Environ 2,6 milliards de dollars seront graduellement investis sur six ans. En éducation, le gouvernement ajoute 337 millions de dollars sur six ans, dont une partie est destinée à embaucher 500 professionnels pour soutenir les élèves du primaire dès septembre 2018. Le milieu de la santé bénéficie
également de 105 millions de dollars de plus par année afin d’améliorer les services aux personnes en situation de vulnérabilité et de prévenir les dépendances au cannabis. L’opposition à l’unisson Au Parti québécois (PQ), à la Coalition avenir Québec (CAQ) et chez Québec solidaire (QS), on souligne la saveur électoraliste de l’annonce de mardi. « Les Québécois ne sont pas dupes, ils n’ont pas une poignée dans le dos, a commenté François Bonnardel, porte-parole de la CAQ en matière de finances. On leur redonne aujourd’hui le[s] 1000 $ en baisse d’impôt qu’on a pris dans leurs poches au cours des dernières années. Les libéraux ont
été des taxeurs en série au cours des cinq dernières années. » Au PQ, Nicolas Marceau, lui aussi porte-parole en matière de finances, avance que Philippe Couillard prend les Québécois pour des « idiots ». « On assiste aujourd’hui au lancement de la campagne électorale libérale, une campagne financée par l’argent des Québécois et non l’argent du parti, a dit M. Marceau. Les investissements qui sont annoncés aujourd’hui dans nos services publics ne sont pas à la hauteur des dégâts causés par l’austérité des dernières années. Le gouvernement a choisi d’utiliser la marge
de manœuvre qu’il s’est constituée par la souffrance des Québécois pour réduire l’impôt des particuliers. » Pour Gabriel NadeauDubois, porte-parole de Québec solidaire, la somme de 278 $ en baisse d’impôt des particuliers est une bien faible récompense pour trois ans de coupes dans les services à la population. « Est-ce que 11 $ par chèque de paye, ça vaut des écoles en ruine? Depuis leur élection, les libéraux ont pris de l’argent dans les écoles et les CHSLD, poursuit le député. Aujourd’hui, ils annoncent qu’ils en réinvestissent la moitié et que l’autre moitié s’en va en baisse d’impôt. C’est de l’incompétence. »
La mise à jour en bref Réduction du fardeau fiscal des particuliers : près de 2,3 milliards de dollars par année dès 2017 Une réduction du taux d’imposition de 16 % à 15 % sur les premiers dollars de revenu gagné pour plus de 4,2 millions de contribuables : un taux historiquement bas.
050 $. De plus, chaque année, un montant de 100 $ par enfant sera versé aux familles pour l’achat de fournitures scolaires, et ce, dès l’année scolaire 2017*. *Le versement pour l’année scolaire 2017 sera effectué en janvier 2018 par Retraite Québec au même moment que le versement pour le soutien aux enfants.
Ainsi, dès 2017, les contribuables bénéficieront d’une réduction du fardeau fiscal, ce qui représente : 1 000 $ pour un couple ayant deux revenus de travail égaux de 44 050 $; 500 $ pour une personne seule ayant un revenu de travail de 44
Plan de lutte contre la pauvreté : des investissements additionnels de 2,6 milliards de dollars Ces investissements permettront de : bonifier les prestations d’aide financière de dernier recours et du
programme Objectif emploi; favoriser l’incitation au travail; faciliter l’inclusion sociale des personnes en situation de faible revenu. Investissements additionnels pour améliorer les services : près de 1,1 milliard de dollars sur six ans Santé – 630 millions de dollars afin, notamment : d’améliorer les services auprès des aînés en établissement; d’offrir une amélioration des services en santé mentale pour les clientèles vulnérables; de prévenir les dépendances, par exemple au cannabis. Éducation et enfance – 337 mil-
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lions de dollars pour la stratégie visant les enfants de 0 à 8 ans, additionnels aux 3,4 milliards de dollars annoncés en mars 2017 pour le Plan pour la réussite : dès la petite enfance et tout au long de la vie, soit : 125 millions de dollars pour appuyer la qualité éducative dans les services de garde et favoriser l’égalité des chances pour tous les jeunes enfants; 212 millions de dollars pour recruter 500 spécialistes dans les écoles, dont des orthophonistes et des orthopédagogues. Enseignement supérieur – 107 millions de dollars additionnels pour :
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améliorer le soutien aux étudiants ainsi que leur réussite et leur intégration. Appui à l’économie des régions : plus de 660 millions de dollars sur six ans 367 millions de dollars pour déployer des infrastructures numériques performantes et accessibles dans toutes les régions du Québec : plus de 90 % des Québécois auront accès à Internet très haute vitesse. 300 millions de dollars pour appuyer le développement économique de toutes les régions.
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Immobilier
Chute du nombre de logements disponibles dans le Grand Montréal
Pénurie en vue?
Il est devenu plus difficile de se trouver un logement dans le Grand Montréal. Dans son rapport annuel déposé cette semaine, la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) indique que le taux d'inoccupation se situait en octobre à 2,8 %, une baisse de plus d'un point de pourcentage par rapport à 2016. Une diminution aussi marquée n'avait pas été vue depuis le début des années 2000. La baisse du taux d'inoccupation s'observe non seulement sur l'île de Montréal, mais aussi sur la Rive-Sud, à Laval, dans la couronne nord et même dans la région de VaudreuilSoulanges. Et elle survient alors que 4300 logements
ont été construits cette année, ce qui est beaucoup plus que d'habitude.
Selon la chef analyste à la SCHL, Geneviève Lapointe, cela s'explique par l'embellie économique que connaît la région, qui retient et attire des immigrants. « Notamment, une hausse du bilan international, une hausse du nombre d'immigrants venus s'installer dans la région, mais aussi une hausse des résidents non permanents – les étudiants étrangers et les travailleurs temporaires – et possiblement aussi l'arrivée d'un nombre important de réfugiés » ont contribué à cette situation, a indiqué Mme Lapointe. Pour le Front d'action popu-
laire en réaménagement urbain (FRAPRU), ces données envoient un signal d’alarme aux élus. Il note que le taux d'inoccupation de Montréal, à 2,8 %, est en deçà du « seuil d'équilibre » de 3 %. Loyer moyen en hausse «On s'inquiète d'un retour à une pénurie sévère de logements locatifs. Et on croit que ça devrait nous inciter à rapidement emboîter le pas pour développer davantage de logements sociaux, comme s'y est engagée l'administration de Valérie Plante» déclare Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU Le prix moyen d'un logement a augmenté de 2,2 %, pour s'établir à 766 $ par
mois. À l’échelle du Québec aussi, le taux d'inoccupation a diminué de façon importante, passant de 4,4 % à 3,4 % entre octobre 2016 et octobre 2017. Mais c’est toujours à Montréal que l’on retrouve le taux le plus faible, une constante historique.
Vancouver (0,9 %), en Colombie-Britannique, ainsi qu'à Kingston (0,7 %) et Toronto (1 %) en Ontario. Les loyers mensuels moyens les plus élevés, pour un appartement de deux chambres, ont été enregistrés à Vancouver (1552 $), Toronto (1404 $) et Calgary (1247 $).
Ailleurs au pays, les plus bas taux d'inoccupation ont été enregistrés à Kelowna (0,2 %), Abbotsford-Mission (0,2 %), Victoria (0,6 %) et
Le taux d'inoccupation le plus élevé, à 9,6 %, a été constaté à Saskatoon, en Saskatchewan.
Le Projet Code postal de Revenu Canada Ou comment votre maison peut vous coûter cher… Pour la première fois de son histoire, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a décidé de cibler non pas des contribuables ou des comportements, mais des emplacements géographiques comme critère de déclenchement d’une enquête. Et ces emplacements géographiques seront ceux où se dressent les maisons les plus cossues du pays. Pour son « Projet Code postal », l’ARC a ainsi choisi un « quartier fortuné » dans chacune des cinq régions du pays : la côte ouest, les Prairies, l’Ontario, le Québec et les provinces atlantiques. Les enquêteurs fiscaux vérifieront la valeur de chacune des maisons de ces quartiers et la compareront aux revenus déclarés par ses propriétaires.
Le Projet Code postal Une maison évaluée à trois millions de dollars détenue par une personne ayant déclaré des revenus annuels de 50 000 $ allumera un voyant rouge, explique-t-on en coulisses. « Le Projet Code postal démontre que l’ARC utilise diverses sources de renseignement pour identifier les contribuables qui pourraient tenter de cacher des revenus et des avoirs afin d’éviter de payer les impôts dus », écrit la note de renseignement fournie par l’Agence. Cette note précise par ailleurs que l’Agence mène déjà des audits « de mode de vie », c’est-à-dire « lorsque le mode de vie d’un indi-
vidu ou ses avoirs ne sont pas représentatifs de ses revenus déclarés ». Contrer l’évasion fiscale L’ARC refuse de divulguer l’emplacement exact de ses vérifications géographiques. Tout au plus sait-on que, pour les choisir, elle a utilisé des informations internes, des informations provenant de tiers ainsi que des données publiques qui « constituent des indicateurs de richesse ». Seule l’enquête dans l’enclave ontarienne a débuté. Elle vise 1150 contribuables. Jusqu’à ce jour, l’ARC a envoyé une lettre à 33 d’entre eux pour leur demander « un supplément de renseignements », explique le porte-parole de l’Agence, Patrick Samson.
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L’enquête dans les quatre autres quartiers devrait débuter sous peu ou après le Nouvel An.
Revenu, Diane Lebouthillier, qui s’est bien défendue de lancer ainsi une « chasse aux riches ».
« Ça fait partie des moyens qu’on utilise pour contrer l’évasion fiscale », a expliqué la ministre du
« Pas du tout. Notre politique est très claire : chacun doit payer sa juste part. »
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Emploi
Les impacts et périls d'une pénurie de main-d'œuvre… «Socialement, c'est un signal qu'il y a quelque chose qui cloche»
La campagne électorale municipale étant maintenant chose du passé, mais les défis qu'auront les nouveaux élus du Bas-Saint-Laurent au cours de leur mandat seront nombreux. L'un d'entre eux sera, sans l'ombre d'un doute, la pénurie de main-d'oeuvre qui touche la région.
En 2008, un peu plus de 104 000 personnes composaient la population active, c'est-àdire la main-d'oeuvre disponible sur le territoire. Huit ans plus tard, en 2016, 94 600 personnes représentaient la population active, alors que la population totale est demeurée pratiquement la même, à 169 200. Cela représente une baisse de 9500 personnes ou de 9,1% de la population active apte à occuper les postes offerts. Quant au taux d'activité, il a légèrement diminué à l'échelle provinciale durant cette période, passant de 65,6% à 64,6%. En revanche, il est passé de 61,5% à 55,9% au BasSaint-Laurent entre 2008 et
2016. Cela a eu des effets économiques importants, certes, mais aussi des contrecoups sociaux significatifs, selon l'économiste indépendant Ianik Marcil. Pour une meilleure compréhension de la situation quelques définitions s’imposent. Ainsi, la population active comprend les personnes de 15 ans et plus qui ont un emploi ou qui désirent en avoir un. Le taux d'activité est la proportion de ce nombre sur la population totale (15 ans et+). Cette donnée mesure le pourcentage des personnes sur le marché de l'emploi par rapport à la population totale. «Économiquement, ça ralentit la croissance des entreprises qui ont des carnets de commandes qu'elles pourraient perdre, par exemple. Socialement, c'est un signal qu'il y a quelque chose qui cloche» affirme Ianik Marcil, économiste indépendant. Toujours selon l'économiste, le problème actuel laisse présager que la situation sociodémographique est peu
reluisante et qu'elle pourrait faire l'objet de tout un cassetête pour les élus et pour les entreprises dans les années à venir.
Qu'est-ce qui explique la baisse? Ianik Marcil affirme qu'un ensemble de facteurs expliquent la pénurie de maind'oeuvre. Le vieillissement de la population et l'exode rural en font partie. Toutefois, il montre particulièrement du doigt les difficultés qu'ont les municipalités en région de convaincre les travailleurs à venir s'y installer. L'ensemble des villes du monde s'arrachent les bons travailleurs. Si une municipalité n'offre pas un milieu de vie inspirant et qui laisse présager de bonnes perspectives d'avenir, elle va en arracher pour attirer de la main-d'oeuvre.Ianik Marcil, économiste indépendant. Questionné sur les raisons qui poussent les gouvernements successifs à promettre des centaines de milliers d'emplois à chaque campagne électorale alors qu'il y a un manque de main-
d'oeuvre évident, l'économiste répond rapidement. Ça fonctionne politiquement. C'est vendeur, car personne n'est contre la création d'emplois. Mais on se trompe de cible. Il faut surtout parler de ceux et celles qui sont actuellement présents sur le marché du travail. La force vive économique, pendant ce temps, continue de partir vers les grands centres. Ianik Marcil, économiste indépendant L'immigration, une des solutions, mais... Si les nouveaux arrivants peuvent pallier les postes à pourvoir, l'économiste rappelle que les natifs et les immigrants s'intéressent à un endroit pour les mêmes raisons, c'est-à-dire les perspectives d'avenir et le tissu social qui constituera ladite région. «Une région ne se repeuplera pas par magie avec des nouveaux arrivants. À long terme, oui, ça fait partie des solutions. Mais pour rendre les régions attractives aux
yeux des immigrants, il faut investir dans ces régions-là» affirme-t-il. Selon Ianik Marcil donc, l'immigration peut faire partie des solutions à long terme. Toutefois, il ne faut pas se fier qu'à cette force de travail supplémentaire. Quelle est la solution? Ianik Marcil affirme qu'il n'y a aucune solution miracle à la disposition des prochains élus. Selon lui, à court terme, il peut y avoir des incitatifs directs (financiers), aux employés. Cependant, à long terme, des concertations régionales seront nécessaires pour trouver des solutions. L'économiste rappelle que les instances régionales comme les CRE avaient notamment pour mission de trouver des solutions à ce genre de problème avant de disparaître sous l'actuel gouvernement provincial. *Source: Statistique Canada
L'Ontario va recruter plus d'immigrés marocains et algériens La province canadienne de l'Ontario lancera en 2018 une stratégie visant à recruter davantage d'immigrés francophones, notamment du Maroc. Les détails.
La province de l’Ontario au Canada va mettre en place une nouvelle stratégie pour attirer davantage d’immigrés marocains. Selon des médias locaux, la ministre des Affaires civiques et de l’immigration, Laura Albanese, a déclaré que la prov-
ince mettra sur pied une Destination Ontario au Maroc et en Algérie l’an prochain, une sorte de plan pour rendre l’Ontario plus attractif. Cette province se fixe comme objectif d’avoir 5% de sa population constituée d’immigrés, contre un objectif de 4,4% pour tout le Canada. Mais ce taux ne peut être atteint qu’à travers la mise en place d’un plan dédié, en collaboration avec l’Administration centrale du pays. L’idée est aussi de mieux les cibler.
«Il est important de souligner que les communautés et les collectivités francophones veulent se faire connaître à l’échelle internationale et que l’on veut accueillir plus d’immigrants», a déclaré Léonie Tchatat, présidente de l’organisme La Passerelle intégration et développement économique, citée par des médias locaux. La politique migratoire du Canada découle principalement de la baisse du poids démographique dans le pays, ce
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qui l’incite à recruter des immigrés depuis l’étranger, et partic-
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ulièrement depuis les pays francophones comme le Maroc.
Emploi
En recherche de travail?
Gare aux offres trop alléchantes!...
Audrey Girard sentait l’inquiétude poindre lorsqu’elle a postulé à un poste de vendeuse automobile. Elle cherchait un bon emploi depuis plusieurs semaines, sans succès. Certains postes de conseiller en vente automobile reviennent souvent sur les sites web d’emplois. Les employeurs exigent peu d’expérience, un diplôme d’études secondaires et promettent un salaire jusqu’à 75 000 $ en plus d’avantages sociaux.
Une de ces annonces suscite l’intérêt d’Audrey sur le site d’Emploi-Québec. Celle de Summum Auto Formation, une école mandatée par des concessionnaires automobiles. Après un entretien téléphonique, Audrey est convoquée pour une entrevue. Une surprise l’attend. Pour avoir l’emploi, il faut suivre une formation de plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de dollars. D’autres cas Deux autres chercheurs d’emplois ont offert le même témoignage. « Je voulais vraiment améliorer ma situation financière », raconte Mélissa Mathieu. « On me proposait vraiment des salaires de 45 000 $ et plus comme conseillère de vente et comme directrice financière, 100 000 $ et plus. Qui va refuser de travailler à ce salaire-là? » Tout comme Mélissa Mathieu, George Zogheib était également actif sur les sites d’offres d’emploi dans l'espoir de travailler dès que possible. Dans leur cas, l’entrevue a eu lieu dans les locaux d’un concessionnaire automobile. Cela ne pouvait que renforcer leur conviction qu’ils se présentaient à une entrevue d’embauche. « Une madame est venue me chercher. [...] Je lui dis : "Est-ce que vous êtes la directrice des ventes?" Elle me dit : "Non, en fait, nous, on est une école". Je dis : "Vous êtes une école! Ça veut dire [...] c’est quoi, vous n’êtes pas Ford?" Elle me dit : "Non, non, nous, on est l’école Summum". Je dis : "OK, mais pourtant ce n’est pas Summum qui
m’a appelé!" Elle m’a dit : "Non, mais nous, on fait affaire avec Ford Fortier" », raconte George Zogheib.
Endettés Les trois chercheurs d’emploi se sont fait dire qu’ils avaient le potentiel pour devenir de bons conseillers en vente automobile. Convaincue, Audrey a accepté de payer 800 $ pour suivre une formation. Mélissa et George eux, se sont endettés, respectivement, de 5500 $ et de 4500 $. C’était le prix à payer pour avoir un bon emploi par la suite. Puis, je dis : "OK, j'ai une question pour vous. Est-ce que c'est obligatoire de prendre le cours?" Elle m'a dit : "Si vous voulez être vendeur automobile, oui, c'est obligatoire" déclare George Zogheib, ex-chercheur d’emploi. Après leur formation, Audrey, Mélissa et George ont tenté leur chance auprès de plusieurs concessionnaires à de nombreuses reprises. Certains y ont travaillé pour une courte période. Puis, ils ont abandonné. Ils travaillent aujourd’hui dans un autre domaine. Ils reconnaissent maintenant que leur manque d’expérience a joué contre eux. Audrey affirme s’être rendu compte qu’elle n’avait pas les aptitudes pour être conseillère en vente automobile. Le président de Summum, Michel Beaulieu, nous a répondu par écrit que la majorité de ses élèves trouvent un emploi dans le domaine automobile, un secteur où la demande est forte. Il affirme que sa formation n’est absolument pas obligatoire et que ces trois personnes ont signé de leur plein gré. Questionné sur sa méthode de recrutement, M. Beaulieu rétorque avec une certaine ironie que si un candidat « découvre sur place avec surprise et stupéfaction que c’était une offre de formation plutôt qu’un emploi, qu’est-ce qui l’aurait empêché de quitter sur-le-champ si cette option n’était pas inté Michel Beaulieu souligne que de nombreux concessi-
onnaires lui ont donné le mandat de trouver des candidats idéaux. Mais selon une conseillère en orientation, attirer des candidats de cette façon peut mener certains d’entre eux à prendre la mauvaise voie. « Quand ça fait un certain temps qu'on ne travaille pas, qu'on a le sentiment qu'on n’arrive pas à trouver notre place, c'est sûr que c'est le territoire des mauvaises décisions », explique Monique St-Amand, conseillère au Club de recherche d'emploi Montréal Centre-Ville. Les candidats qui cherchent depuis longtemps « ont envie d'entendre ce discours-là », ce qui les rend vulnérables aux offres. Des emplois qui n’en sont pas L’Office de la protection du consommateur (OPC) a reçu 10 plaintes et 6 mises en demeure à propos de Summum. L’OPC lui a fait parvenir un avis d’infraction au printemps dernier. « C'est un genre d'avertissement avant d'autres étapes plus sévères », nous a dit le porte-parole de l’OPC, Charles Tanguay. « On lui a rappelé [...] les dispositions de la loi relatives au fait de prétexter un motif pour solliciter une vente, ce qui est interdit, mais également de passer sous silence un fait important. Donc, il s'agit essentiellement de pratiques susceptibles d'induire le consommateur en erreur et qui sont évidemment interdites. On lui a rappelé tout ça. » Michel Beaulieu reconnaît d’ailleurs qu’il a changé ses pratiques. « Depuis 2017, tous les candidats qui ne répondent pas aux critères relatifs à l’expérience sont avisés
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dès la première minute du premier contact téléphonique [...] c’est transparent, empathique et fort apprécié de tous! », nous écrit-il. Plusieurs autres écoles Selon nos recherches, d’autres écoles se sont servies de la même méthode pour attirer des candidats dans leurs locaux. L’OPC a reçu des plaintes contre Pro-Spec Vente et Zone Expert Service. Pro-Spec Vente n’a pas voulu commenter. Le président de Zone Expert Service, Jocelyn David, a affirmé en entrevue qu’il ignorait que des plaintes avaient été déposées contre son école. Les deux écoles maintiennent que leurs offres correspondent à de vrais emplois, dans la mesure où le candidat a assez d’expérience. Sinon, on lui offre d’acheter de la formation. En entrevue, le président de Zone Expert Service a déclaré à ce sujet : « Lorsqu’on parle au téléphone avec cette personnelà, on va lui poser quelques questions [...] : "Est-ce que vous avez de l’expérience? Est-ce que vous avez déjà travaillé, par exemple, dans un milieu de l’automobile?" Si la personne, déjà, répond non, nous, on est en mesure de lui dire : "Est-ce que vous avez déjà eu l’occasion de suivre, par exemple, une formation? [...] À partir du moment où la personne, on la rencontre, c’est cartes sur table, on la rencontre dans un concessionnaire automobile, [...] qui est un employeur, et on explique à la personne bien clairement dès le début de l’entrevue : "Voici qui nous sommes et voici qui est le concessionnaire et voici qu’est-ce qu’on peut faire pour vous" », explique
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Jocelyn David, président de Zone Expert Service. Une autre école privée, le Centre de formation automobile du Québec, a été reconnue coupable cet été d’avoir passé sous silence un fait important se rapportant à des contrats en 2009. Une administratrice a été condamnée à payer une amende de 8410 $. L’école a mentionné que cette administratrice n’est plus à son emploi depuis 2009. Emploi-Québec agit Leurrer des chercheurs d’emploi contrevient aussi aux conditions du service Placement en ligne (PEL) d’Emploi-Québec. Le ministère du Travail (qui chapeaute Emploi-Québec) rappelle qu’une offre « ne doit pas impliquer de frais et qu’une annonce doit représenter une réelle occasion d’emploi. » Les offres ne doivent pas impliquer que la personne doive engager des frais ou investir de l’argent en vue de la production d’un bien offert par l’employeur ou de la prestation d’un service qu’il fournit.Vincent Breton, Direction des communications au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale Le ministère assure qu’Emploi-Québec a supprimé « toutes les offres se rapportant à des activités de formation ». « Si ces compagnies veulent à nouveau afficher des offres, elles devront démontrer que non seulement le texte de l’annonce respecte les règles, mais également que leurs pratiques les respectent », nous a écrit Vincent Breton. Source : Radio Canada
Démographie
Canada, portrait de famille
Niveaux d’éducation et emploi sous la loupe de Statistique Canada En mai 2016, 17,2 millions de personnes occupaient un emploi au Canada, selon les données du recensement 2016 dévoilées mercredi29 novembre 2017 par Statistique Canada. Ce portait de l’emploi et du « nouveau visage de la scolarité » au pays confirme que les Canadiens s’instruisent plus longtemps dans le but de décrocher un emploi qui leur ouvre davantage de portes. Leurs habitudes de travail ont aussi évolué au rythme des changements économiques et sociaux, comme le vieillissement de la population. « Il y a eu une diminution prononcée dans le secteur de l’emploi manufacturier. On s’en va dans une économie de services », résume la directrice à la division de la statistique du travail, Josée Bégin, confirmant la tendance amorcée il y a 50 ans déjà. Les Canadiens plus instruits que jamais Les Canadiens prennent goût aux études, misant plus que jamais sur le postsecondaire. Près des deux tiers d’entre eux avaient plus qu’un
diplôme secondaire en poche en 2016. Et plus de la moitié des 25 à 64 ans avaient même terminé des études collégiales ou universitaires. La majorité des diplômés universitaires résident dans les provinces les plus populeuses du pays, soit l’Ontario, la ColombieBritannique, l’Alberta et le Québec, tandis que les provinces de l’Atlantique accueillent davantage de diplômés collégiaux. À l’international, le Canada se classe même au premier rang des pays de l’OCDE en ce qui a trait à la proportion de ses diplômés collégiaux et universitaires, selon Statistique Canada. Les immigrants plus instruits que le reste des Canadiens Quatre immigrants sur 10 âgés de 25 à 64 ans détenaient en 2016 une formation universitaire, alors que moins du quart des Canadiens nés au pays avait un niveau de scolarité similaire. L’écart est d’autant plus grand à la maîtrise et au doctorat. Par ailleurs, environ le tiers des réfugiés qui ont obtenu leur rési-
En pourcentages : Effectifs dans les 10 principaux secteurs d'emploi
1 Soins de santé et assistance sociale 11,5 % 2 Commerce de détail 11,3 % 3 Fabrication 8,6 % 4 Construction 7,3 % 5 Services d'enseignement 7,2 % 6 Services professionnels, scientifiques et techniques 7,2 % 7 Hébergement et services de restauration 6,9 % 8 Administrations publiques 6,0 % 9 Transport et entreposage 4,7 % 10 Autres services (sauf les administrations publiques) 4,4 %
dence permanente ont mis à niveau leur scolarité en s’installant au Canada. C’est la première fois que le recensement propose des données sur cette catégorie d’immigrants. Les femmes surclassent les hommes Depuis 2011, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à décrocher un diplôme d’études postsecondaires. Elles optent aussi plus souvent pour la formation universitaire. D’ailleurs, pour la première fois en 2016, plus de femmes que d’hommes âgés de 25 à 34 ans sont titulaires d’un doctorat acquis. Il s’agissait de la seule catégorie d’études universitaires où les hommes étaient encore majoritaires cinq ans plus tôt.
pour des domaines tels que la santé, l’enseignement et les communications, notamment. La croissance de l’emploi a d’ailleurs été plus forte dans le secteur des services, qui employait en 2016 plus de 13,7 millions de travailleurs. Le commerce de détail demeure aussi largement représenté. «Il y a une transformation du marché du travail. Mais la majorité des emplois sont encore dans le secteur des services et demandent un niveau de qualifications plutôt limité» estime Philippe Hurteau, de l’Institut de recherche et d'informations socio-économiques.
Les hommes sont pour leur part plus nombreux à s’intéresser aux programmes de formation des apprentis.
D’importants écarts sont aussi observés dans les catégories professionnelles chez les hommes et chez les femmes. Ils étaient, par exemple, trois fois plus nombreux dans le secteur de la haute technologie, et elles étaient quatre fois plus nombreuses dans le secteur de la santé.
Des études à l’emploi La majorité des diplômés canadiens de 25 à 64 ans ont opté
Diplômés et surqualifiés En général, le taux d’emploi augmente à mesure que s’accroît le
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niveau de scolarité. Mais encore faut-il que les Canadiens puissent se placer dans leur domaine une fois leurs études terminées. Environ 30 % des gens sur le marché du travail sont surqualifiés par rapport à l’emploi qu’ils occupent, selon Philippe Hurteau. Être surqualifié indique qu’un bachelier, par exemple, exerce une profession qui ne nécessite habituellement que des études secondaires. « On dit aux gens d'aller chercher des diplômes universitaires, de premier, de deuxième et même de troisième cycle pour être à la fine pointe des connaissances et du savoir, pour être compétitifs sur le marché du travail », poursuit le chercheur. «Mais concrètement, en sortant de l’université, les gens sont très souvent obligés d’accepter des emplois qui ne sont pas en lien avec leur parcours ou qui n’utilisent pas l’ensemble des savoirs acquis». Les jeunes diplômés dans les secteurs de la santé, de l’éducation,
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Démographie
Canada, portrait de famille
Niveaux d’éducation et emploi sous la loupe de Statistique Canada Suite de la page 14
du génie, de l’informatique et de l’information sont plus susceptibles d’occuper un emploi dans leur domaine. Au contraire, ceux qui détiennent un diplôme en sciences humaines et sociales ou en arts risquent davantage de se réorienter. « Ce qu’on voit, c’est qu’en sciences humaines et en arts, ils ont étudié dans des domaines plus génériques, ce qui fait en sorte qu’ils pourront travailler dans des domaines connexes, pas nécessairement liés à leur domaine d’études principal », indique Josée Bégin, de Statistique Canada. Mais le constat, selon Philippe Hurteau, c’est que « les emplois qui demandent des maîtrises et au-delà sont très rares sur le marché du travail. Il est loin d’être évident qu’on va vivre dans une économie qui va demander des bacheliers et des maîtres, du moins pas autant qu’on en produit et qui sort de nos écoles. » Les femmes en mode rattrapage Depuis 25 ans, la représentation des femmes sur le marché du travail est en hausse. « Ce qui est encore plus observable ceci étant dit, c’est l’écart qui existe [entre les hommes et les femmes] à l’intérieur du marché du travail, ajoute Philippe Hurteau. Oui, les femmes participent plus qu’avant, mais on voit qu’à participation égale, elles n’ont pas les mêmes débouchés d’emploi que leurs collègues masculins. » Les hommes ont encore tendance à gagner plus que les femmes pour un domaine d’études et un niveau de scolarité comparables. En 2015, ces dernières gagnaient moins que les hommes dans l’ensemble des niveaux de scolarité, selon Statistique Canada, qui explique que les « divergences quant aux domaines d’études ne sont qu’un des facteurs qui contribuent à cet écart ». À diplôme égal, les femmes ont même des retards de rémunération qui oscillent entre 11 % et 20 % par rapport aux hommes, note
Philippe Hurteau. Par exemple, en 2015, les femmes gagnaient 82,1 % des salaires de leurs homologues masculins pour des emplois liés aux sciences, aux mathématiques et au génie, selon les données du recensement. Le taux d’emploi s’effrite au pays Le taux d’emploi diminue depuis 2006, principalement en raison d’une présence moins forte des hommes et des jeunes de 15 à 24 ans sur le marché du travail. Il est passé de 62,6 % à 60,2 % en 10 ans. Les taux d’emploi ont en contrepartie augmenté chez les femmes et les immigrants, ainsi que chez les personnes âgées de plus de 65 ans.
Toujours au travail après 65 ans Les personnes âgées sont plus scolarisées que celles des générations précédentes. Elles sont aussi plus nombreuses que jamais à travailler, même une fois passé l’âge traditionnel de la retraite. Un Canadien sur cinq âgé de 65 ans et plus a déclaré avoir travaillé en 2015, soit deux fois plus qu’il y a 20 ans. Près de 6 % des personnes âgées travaillaient même toujours à temps plein. Bien que, par le passé, les aînés quittaient le marché du travail à l’âge de la retraite, le renversement observé il y a 20 ans a permis d’atteindre le niveau record d’activité de 2016. La forte présence des personnes âgées sur le marché du travail est liée à plusieurs facteurs, selon Statistique Canada. Mais l’agence fédérale ajoute qu’elles le font soit par choix, soit par nécessité. Il y a beaucoup de gens qui demeurent longtemps en emploi parce qu’ils n’ont pas eu accès à des conditions de retraite qui leur permettaient de prendre leur retraite à l’âge qu’ils le désiraient remarque-t-on cependant. Aussi, les 65 ans et plus ont aujourd’hui une meilleure santé, ce
qui leur permet de rester actifs plus longtemps sur le marché du travail. Leur scolarité, puisqu’un plus grand nombre d’entre eux détiennent aujourd’hui un diplôme universitaire, offre en outre aux aînés de bons salaires dans des secteurs d’emploi qui nécessitent moins de travail manuel. Il y a des emplois qui, il y a 15 ou 20 ans, se libéraient pour les plus jeunes plus rapidement et qui, aujourd’hui, demeurent occupés, ce qui peut ralentir un certain roulement entre le passage d’une génération à l’autre ». Mais il s’agit somme toute d’un équilibre, selon Statistique Canada. « Les aînés qui continuent à travailler compensent pour les jeunes gradués qui prennent plus de temps à entrer sur le marché du travail », explique la directrice à la division de la statistique du travail, Josée Bégin. Loin d’être une mauvaise nouvelle, cette réalité illustre en fait la transformation de la société canadienne et son impact sur le marché du travail. Vers une transformation majeure du marché du travail Les études postsecondaires sont essentielles à la prospérité future du pays, selon les observations de Statistique Canada. « Pendant de nombreuses années, on a insisté sur la scolarité universitaire, qui, c’est vrai, offre de meilleurs salaires », rap-
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pelle le professeur titulaire en gestion des ressources humaines à l’Université du Québec à Montréal Denis Morin. Il souligne cependant qu’une pénurie de main-d’œuvre frappe maintenant les secteurs techniques, et même celui du commerce au détail. ««C’est beau la formation universitaire. Il faut la valoriser, mais il y a peut-être une révision majeure à faire pour mieux s’adapter à la réalité du marché du travail» affirme-t-il. Ottawa a, par exemple, investi massivement pour l'éducation dans des domaines tels que les métiers, la science, la technologie, le génie et les mathématiques, ce qui donne aujourd’hui des résultats concrets.
Ces investissements vont se poursuivre, selon Denis Morin. « Avec l’intelligence artificielle, de nombreux emplois vont disparaître dans les 10 prochaines années. […] Il faudra ajuster nos programmes de formation, même à l’université, pour valoriser encore davantage la formation technique basée sur les sciences et la technologie. » Ce tournant sur le marché du travail se fera, selon lui, au cours des 20 prochaines années.
Les 5 professions préférées Chez les hommes 1 Conducteurs de camions de transport 2 Vendeurs - commerce de détail 3 Directeurs - commerce de détail et de gros 4 Concierges et surintendants d'immeubles 5 Aides de soutien des métiers et manœuvres en construction
Chez les femmes
1 Vendeuses - commerce de détail 2 Infirmières autorisées et infirmières psychiatriques autorisées 3 Caissières 4 Enseignantes aux niveaux primaire et préscolaire 5 Adjointes administratives
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Démographie
Plus d’un Canadien sur cinq est né à l’étranger Les questions d'immigration ont fait les manchettes au cours des derniers mois. Les données du recensement 2016, publiées aujourd'hui, offrent un portrait de l'évolution réelle de la population immigrante canadienne, qui représente dorénavant 21,9 % de la population totale, soit plus d'un Canadien sur cinq.
Cette proportion s’approche de celle de 22,3 % enregistrée lors du recensement de 1921, soit le niveau le plus élevé depuis la Confédération. Lors du plus récent recensement en 2011, les immigrants constituaient 20,6 % de la population canadienne. « Cette hausse s’explique par le nombre important d’immigrants admis chaque année au Canada, par une hausse progressive du nombre de décès et par des niveaux de fécondité relativement très bas au Canada », précise le rapport de Statistique Canada. Au total, le recensement de 2016 a dénombré 7 540 830 personnes nées à l’étranger. En 2011, 6 775 765 immigrants avaient été recensés. «Dans la plupart des autres pays en développement, les taux d'immigration sont beaucoup plus faibles. Le seul pays qui ressemble au Canada en matière d'immigrants, c'est l'Australie» affirme Rachad Antonius, professeur en sociologie à l'UQAM et membre du Centre de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté Il rappelle que cela s’explique notamment par le fait que le Canada et l’Australie sont deux pays récemment colonisés. « Ce sont des pays qui ont des territoires énormes qui ne sont pas encore urbanisés et habités partout, et donc qui cherchent à augmenter leur poids démographique relatif », précise le professeur Rachad Antonius. M. Antonius indique que pour les pays d’Europe, par exemple, l’immigration revêt une tout autre importance. « Pour eux, l'immigration n'a jamais été une sorte de choix politique. Les pays européens ne disent pas : ''Nous sommes un pays d'immigration''. Ils disent : ''Nous sommes un pays établi et nous acceptons des immigrants pour des questions de droits de l'homme ou par besoin de travailleurs.'' » À titre de comparaison, la proportion d’immigrants du Canada est la plus élevée parmi celles des pays du G8. Statistique Canada projette que la proportion de la population cana-
dienne née à l’étranger pourrait atteindre de 24,5 % à 30 % en 2036.
Un flot de nouveaux immigrants stable Bien que la proportion d’immigrants au Canada soit importante, il semble que la politique d’accueil des immigrants du pays demeure stable en ce qui a trait au nombre de nouveaux arrivants accueillis chaque année. Entre 2011 et 2016, le Canada a accueilli 1 212 075 nouveaux immigrants, comparativement à 1 162 915 entre 2006 et 2011, une différence de moins de 50 000 personnes. En ce qui concerne les réfugiés, ils représentaient 10 % des étrangers ayant immigré au Canada entre 2011 et 2016. La part des réfugiés accueillis entre le 1er janvier et le 10 mai 2016 était toutefois plus élevée, soit 24,1 %. Tel qu’on pouvait s’y attendre, cette augmentation a été causée par « les nombreux réfugiés syriens reçus durant cette période ». Le recensement 2016 apporte aussi une nouvelle notion, celle d’« immigrants économiques », c’est-àdire « les immigrants sélectionnés pour leur capacité à répondre aux besoins en matière de maind’œuvre, à gérer ou mettre sur pied une entreprise ». Plus simplement, ce nouveau barème permet d’avoir une meilleure idée de la contribution des nouveaux arrivants. Quelque 60 % des immigrants admis au Canada entre 2011 et 2016 l’ont été en vertu de ce volet économique. Toujours attirés par les grands centres Toronto, Vancouver et Montréal demeurent les lieux de résidence de plus de la moitié des immigrants arrivés au Canada entre 2011 et 2016. Plus précisément, 61,4 % du nombre total d’immigrants y résident. Statistique Canada souligne que les immigrants choisissent souvent de s’établir dans une région où habite déjà une communauté issue de leur pays d’origine. «Quand on arrive dans un pays où on ne connaît personne, il est normal de vouloir s’installer près de gens qui parlent notre langue ou qui ont les mêmes origines que nous. De plus, les services sociaux sont toujours plus accessibles en ville» constate Rachad Antonius. Ce dernier fait aussi valoir que les cinq premières années après l’immigration sont les plus difficiles pour les nouveaux arrivants.
Ces derniers décident parfois de déménager, selon le succès de leur intégration dans leur premier lieu d’accueil. « Il y a un immigrant sur quatre qui change de province ou qui repart », rapporte M. Antonius. Les données de la dernière Enquête sur les ménages canadiens démontrent tout de même que de plus en plus d’immigrants s’établissent dans les provinces des Prairies et de l’Atlantique. Par exemple, le pourcentage de nouveaux immigrants résidant en Alberta est passé de 6,9 % en 2001 à 17,1 % en 2016 et ce pourcentage est passé de 1,8 % à 5,2 % au Manitoba pour la même période. Des Philippins, des Indiens et des Chinois Les Asiatiques continuent de chérir le Canada comme terre d’accueil. Leur continent demeure la source d'une nouvelle immigration au pays. En 2016, 61,8 % des nouveaux immigrants étaient nés en Asie. En 2016, 7 des 10 principaux pays de naissance des immigrants récents étaient des pays asiatiques, soit les Philippines, l’Inde, la Chine, l’Iran, le Pakistan, la Syrie et la Corée du Sud. Les Africains sont pour la première fois plus nombreux que les Européens à avoir immigré au Canada durant la période la plus récente de recensement. En tout, 13,4 % des immigrants arrivés entre 2011 et 2016 provenaient de l’Afrique. Par comparaison, ce pourcentage se chiffrait à 3,2 % en 1971. Le Nigeria, l’Algérie, l’Égypte, le Maroc et le Cameroun étaient les cinq pays de naissance des immigrants les plus récents.
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Une plus grande proportion d’immigrants francophones Lors du recensement de 2016, 78,5 % des immigrants nés à l’étranger ont déclaré avoir une langue autre que le français ou l’anglais comme langue maternelle. De 2001 à 2010, cette proportion était la même, mais Statistique Canada fait remarquer que la composition linguistique de l’immigration s’est modifiée de manière notable au cours du dernier siècle. Le pourcentage des immigrants ayant le français ou l’anglais comme langue maternelle s'établissait à 71,2 % en 1921. D’un autre côté, les défenseurs de la langue française seront probablement intéressés d’apprendre que la proportion des nouveaux immigrants francophones augmente au Canada ainsi qu’au Québec. Au Canada, cette proportion a fluctué de 4,8 % (de 2001 à 2010) à 5,9 % (de 2011 à 2016). Pour le Québec, le pourcentage est passé de 22,9 % à 26,6 % pour la même période. Dans le reste du pays, on observe une légère hausse, soit de 1,3 % à 1,4 %. La proportion d’immigrants ayant le français comme langue maternelle était de 23,2 % pour ceux arrivés au Québec entre 2006 et 2010. «Au Québec, l’augmentation de la proportion des immigrants qui parlent français dans les dernières années s’explique par l’augmentation du nombre d’immigrants de la France et d’Haïti, notamment» estime JeanPierre Corbeil, directeur adjoint à la division de la statistique sociale et autochtone Il reste que bien qu’une proportion importante de la population totale
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d’immigrants n’a ni le français ni l’anglais comme langue maternelle, « la vaste majorité (93,2 %) d’entre eux pouvaient soutenir une conversation en anglais ou en français », spécifie Statistique Canada. Au Québec, 50,3 % des immigrants affirment pouvoir soutenir une conversation dans les deux langues officielles du pays, et 80,5 % en français. « La proportion élevée d’immigrants qui connaissent au moins une langue officielle est en grande partie attribuable au fait qu’il s’agit d’un des critères de sélection des immigrants économiques », rappelle le rapport de l’institut gouvernemental. Portrait de générations Cette portion du recensement est également l’occasion de présenter une image de la diversité plus générale du Canada grâce à des données sur les origines ethniques et culturelles des Canadiens. On apprend notamment que 69 % des Canadiens d'origines asiatiques sont de première génération comparativement à 15 % pour ceux d'origine européenne. Plus de minorités visibles Des 7,7 millions de minorités visibles recensées en 2016, 30 % sont nées au Canda. La hausse du nombre d’immigrants provenant de pays non européens, de même que du nombre de leurs enfants et petits-enfants nés au Canda, ont contribué à la croissance de la population des minorités visibles au Canada. Les Sud-Asiatiques, les Chinois et les Noirs forment les trois principaux groupes de minorités visibles, chacun dépassant une population dépassant un million de personnes.
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Société
Prévention des accidents
Québec s'apprête à réformer (et à durcir) le code de la route
La pose des pneus d’hiver pourrait être avancée au 15 novembre dès l’année 2018
Dans le souci d'améliorer la sécurité sur les routes, Québec a l'intention d'avancer au 15 novembre la date limite pour l'installation des pneus d'hiver, en raison notamment des conditions hivernales hâtives observées dans plusieurs régions. Les propriétaires de véhicules sont pour l'instant tenus par la loi de le faire avant le 15 décembre, à défaut de quoi ils s'exposent à une amende allant de 200 $ à 300 $ plus les frais. Il s'agit d'une des nombreuses mesures envisagées par le gouvernement libéral dans son projet de loi visant à réformer le Code de la sécurité routière qui devrait être déposé la semaine prochaine.
Le gouvernement compte également s'attaquer aux comportements dangereux de certains conducteurs, notamment en triplant les amendes imposées à ceux qui lisent ou envoient des messages texte sur leur cellulaire pendant qu’ils conduisent. Ainsi, les conducteurs pris en défaut devraient débourser au moins 300 $ pour une première offense et plus de 600 $ lors d’une récidive. Les jeunes conducteurs dans la mire de Québec Le gouvernement entend aussi resserrer les conditions imposées aux apprentis conducteurs et aux détenteurs de permis probatoires,
qui sont majoritairement des jeunes.
Les conducteurs de 19 ans et moins qui ont un permis probatoire pourraient ne plus avoir le droit de conduire entre minuit et 5 h du matin, car la majorité des décès dans cette catégorie de conducteurs surviennent durant cette période. Le nombre de passagers permis dans les véhicules conduits par les détenteurs de permis probatoire pourrait aussi être limité à trois. Imposition d'un éthylomètre dès la deuxième offense Québec envisage également d’obliger, dès la deuxième offense, les conducteurs arrêtés en état
d’ébriété à souffler dans un éthylomètre pour pouvoir démarrer leur voiture. Actuellement, cette mesure n’est imposée aux récidivistes qu’à par-
tir de la troisième offense. Plus encore, les récidivistes de l’alcool au volant pourraient devoir souffler dans cet appareil toute leur vie pour avoir le droit de démarrer leur voiture.
Vos pneus d’hiver
33 ensembles ont été évalués pour vous… L’Association Protégez-vous a évalué 33 ensembles de pneus d’hiver de diverses marques incluant Michelin, BFGoodrich, Nokian, Bridgestone, Toyo, Yokohama et Firestone. Voyez lesquels mordent dans la neige et collent à la glace!
de pneus recommandés et un comparateur de produits. Avant de les acheter, vérifiez aussi comment choisir vos pneus selon votre profil de conduite et comment magasiner sur le Web. Vérifiez également s'il économique de changer les jantes.
Pour choisir les meilleurs pneus d'hiver, publie une liste
Pour cette évaluation, Protégezvous s’est associée à son homo-
logue américain, Consumer Reports, pour procéder à des essais sur route.
«Nous avons soumis à des conditions extrêmes 33 ensembles de pneus d’hiver. Nous avons notamment vérifié leur facilité à mordre dans la neige, leur capacité à s’immobiliser sur des surfaces sèches, mouillées et enneigées, de même que leur
adhérence sur la route lors de manœuvres d’évitement et dans des courbes, etc. (À noter: dans un tout autre article, nous avons aussi évalué 5 pneus d'hiver destinés aux véhicules haute performance.) Pour nous assurer d’obtenir les données les plus justes, nous avons effectué les tests cinq fois. Nos essais nous ont per-
mis de dénicher des pneus efficaces pour tous les types de véhicules et pour toutes les habitudes de conduite. Après avoir choisi vos pneus d'hiver, consultez aussi nos conseils pour bien entreposer vos pneus d'été» précise l’organisme. Pour prendre connaissance des résultats de ce travail : protegez-vous.ca
Assurances
Avez-vous payé trop cher?
Examinez de près votre facture d’assurance avant de la payer Deux rapports scandaleux montrent que les conducteurs canadiens assurés ont beaucoup trop payé. C’est l’astuce que votre assurance automobile espère que vous ne découvriez pas.
Une étude de l’Association des consommateurs du Canada indique que les conducteurs payant le taux annuel moyen pourraient économiser 567,07 $ par année, seulement en trouvant le bon assureur. En août, 12 184 conducteurs canadiens ont utilisé le simple processus qui suit pour obtenir des rabais extrêmes dans leurs assurances. Si vous avez plus de 21 ans, vous faites partie d’au moins l’une des
4 catégories d’âge qui vous donnent droit à un rabais extrêmement élevé. Les rabais varient énormément selon les assureurs. Les entreprises possèdent un calculateur de risque qui présume que les conducteurs deviennent plus prudents avec l’âge. Le plus surprenant, c’est que des personnes âgées de 34 et 35 ans paieront des primes totalement différentes avec un assureur, mais ces dernières seront presque égales chez un autre assureur. Les catégories d’âge exactes varient d’un assureur à l’autre parce qu’ils utilisent des ensembles de données différents pour conduire leurs analyses.
Les catégories d’âge les plus pop-
ulaires sont les suivantes : si vous avez plus de 25 ans, vous recevez le plus grand rabais. De plus, si vous êtes âgé de plus de 35 ou 55 ans, vous recevez un rabais supplémentaire. Les personnes de plus de 55 ans bénéficient souvent d’économies additionnelles parce qu’elles reçoivent un rabais de retraite ou de « conduite récréative ».
vous démontrez à l’assureur que vous êtes habile à éviter les accidents et que vous êtes prudent lorsque vous conduisez.
Bien sûr, l’âge de l’assuré ne constitue pas toute l’histoire.
Les groupes de défense des consommateurs ont averti à plusieurs reprises que la plupart des principaux assureurs augmentent injustement les primes des clients loyaux afin de maximiser leurs profits — les assureurs appellent cette technique « l’optimisation des prix ». En pratique, ceci signifie
Quelques assureurs donnent un rabais si le conducteur n’a reçu aucune contravention depuis les 3 dernières années. Aussi, si vous n’avez pas eu d’accident de voiture depuis les 6 dernières années,
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De plus, si vous possédez un code postal admissible ou si vous vivez dans un quartier avec peu de vols, vous pouvez économiser encore davantage. Votre agent vous a-t-il informé de ces rabais?
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que votre assureur parcourt vos données de magasinage afin de déterminer si vous préférez ou non certaines entreprises. Grâce à ces résultats, ils vous font ensuite la cotisation de la prime la plus élevée possible en fonction du coût qu’ils vous estiment prêts à payer. Selon les lois locales, les assureurs peuvent changer leurs primes tous les 3 mois. Le moyen de contre-attaquer est simple : afin de faire les plus grandes économies, comparez les primes réduites d’un vaste réseau d’assureurs (qui ont le droit de pratiquer dans votre localité).
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Célébrations
Célébration du 62ème anniversaire de l’Indépendance du Maroc et du 42ème anniversaire de la Marche verte
Toronto, an VII L’Association marocaine de Toronto a célébré dimanche 19 novembre 2017, dans une ambiance de fierté et de patriotisme, le 62ème anniversaire de la fête de l’Indépendance et le 42ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte, deux événements majeurs dans l’histoire contemporaine de notre Royaume, en présence de centaines de membres de la diaspora marocaine et de personnalités et dignitaires canadiens et étrangers. Solidarité et fierté Cette journée de célébration organisée par l'Association Marocaine de Toronto (AMDT) en partenariat avec les Associations et Organismes marocains à Toronto se veut, pour notre communauté, une occasion de commémorer avec toute indépendance, solidairement et avec fierté, l’histoire, les traditions et l’attachement à notre patrie mère, le Maroc. La cérémonie de cette 7ème édition de la levée du drapeau marocain sur l'esplanade de l’Hôtel de ville- North York
Civic Centre de la « Ville Reine », s’est déroulée en présence du Ministre plénipotentiaire à l'ambassade du Royaume du Maroc à Ottawa, M. Lhoucine Rahmouni ; du MinistreAdjoint de l'Immigration et de la Citoyenneté et Membre du Parlement provincial, Dr. Shafiq Qaadr, Membre du Parlement Canadian, Dr. Michael Levitt, Conseiller municipal de Toronto, Hon. Jim Karygiannis, de Madame Gila Martow, Membre du Parlement Provincial; du Conseiller municipal de Toronto, M. James Pasternak; du Surintendant M. Robert Johnson, représentant de la police de Toronto; du Consul Honoraire du Royaume du Maroc, Mr. Ralph Lean; de Mr Mohammed BrihmI, Juge de Paix; du Doyen de l’université Glendon York, M. Donald Ipiciel et les Présidents des Associations, des entreprises partenaires et les Institutions gouvernementales et non gouver-
nementales. En marge de cette célébration, plusieurs personnalités et membres de la diaspora marocaine ont tenu à souligner, sur un ton unanime, leur fierté et leur attachement au Royaume dans un cadre
convivial d'échange et de partage entre l'ensemble des Marocains du Canada, d'une part, et entre les Marocains et les Canadiens d'autre part. Nous tenons à remercier la communauté Marocaine du Grand Toronto pour leur effort et leur engage-
ment au succès de cet évènement, aussi nous tenons à remercier nos partenaires, nos sponsors et la ville de Toronto pour leur soutien. Communiqué de l'AMDT
500 personnes à la fête à Montréal Franc succès de la fête organisée samedi 18 février 2017 par le Centre culturel Dar Al Maghrib pour commémorer le 61ème anniversaire de l’indépendance du Maroc, et le 42ème anniversaire de la glorieuse Marche verte. L’évènement a été marqué comme annoncé par une riche programmation. Après un spectacle pour enfants animé par le magicien Giakomo et la troupe théâtrale Bennani, la soirée s’est poursuivie par la projection d’un film documentaire retraçant l’histoire de ces deux évènements qui ont marqué le Maroc. L’évènement s’est poursuivi par une soirée musicale avec les artistes Said Elouazani, Habiba Zahid, Abdel kadiri et Fraja Montréal, qui ont tous
offert de belles performances. La soirée a été aussi marquée par une tombola avec à la clé un billet aller/retour pour le Maroc offert par la Compagnie Royal Air Maroc. C’est une jeune marocaine qui a remporté le gros lot. La rencontre a réuni une assistance fort nombreuse. Plus de 500 personnes étaient présentes dont 100 enfants. La salle de réception dont la capacité est de 240 personnes était vraiment archicomble. Les festivités qui ont démarré à 15 h se sont poursuivies jusqu’à 21 h 30. L’ambiance était empreinte de joie et de beaucoup d’émotions exprimant le fort attachement de
l’assistance à la mère patrie. Des liens qui se perpétuent et se transmettent aux enfants de la communauté grâce aux valeurs que leurs parents leurs incul-
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quent. Pour le Centre culturel Dar Al Maghrib, c’est une mission et un plaisir de contribuer à la
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préservation de l’identité culturelle de la communauté marocaine et de participer à l’enseignement de l’amour de la nation à la nouvelle génération.
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Administration
Opération «Consulat mobile» à Moncton
Le Consulat général du Royaume du Maroc à Montréal a organisé, samedi à Moncton, dans la province duNouveau Brunswick, un « Consulat mobile » destiné à mieux servir les membres de la communauté marocaine établie dans cette province canadienne et les régions avoisinantes, et à leur faciliter l’accomplissement des différentes démarches administratives.
ulière à leurs affaires et à leurs doléances, et à renforcer davantage leurs liens avec leur pays d’origine, a-t-on indiqué auprès du Consulat général.
Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une démarche de proximité et de rapprochement de l’administration des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger, conformément aux Hautes directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI visant à mieux servir les expatriés marocains, à accorder une attention partic-
Elle avait notamment pour finalité de leur éviter les désagréments du déplacement jusqu’à Montréal et de leur permettre l’accès aux prestations consulaires dans les meilleures conditions, grâce aux membres du personnel du Consulat général qui ont été mobilisés à cette occasion.
Elle visait aussi à répondre aux différentes sollicitations, sans cesse croissantes, formulées par les ressortissants marocains établis dans les différentes provinces canadiennes. Le «Consulat mobile» avait pour objectif d’assurer aux membres de la communauté marocaine de bénéficier, près de chez eux, d’un large éventail de prestations consulaires et d’accomplir les diverses formalités administratives liées notamment à l’immatriculation aux registres du Consulat général, à la
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demande ou délivrance de certificats administratifs, de la carte nationale d’identité électronique (CNIE) et du passeport biométrique, à la certification conforme (légalisation), ou à l’inscription des naissances sur les registres de l’état civil. Il a permis également de
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fournir aux ressortissants marocains les conseils et les informations nécessaires et répondre à leurs questions sur les démarches administratives, notamment en matière juridique et sociale. Source: Voix d'ailleurs
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Cultures
Génération Taragalte
Un bilan positif pour le projet interculturel entre le Canada et le Maroc
Le mois d'octobre aura été grandement occupé pour Marchande d'idées interculturelles et la réalisation de son projet de 13 jours au Maroc dans le cadre interculturel Canada - Maroc. Ce projet visait à jumeler un groupe traditionnel de tambour autochtone, RedTail Spirit Singers à un jeune groupe de musique nomade du Sahara, Génération Taragalte, lors d'une résidence musicale de 5 jours et d'une présentation dans le cadre du Festival Taragalte under the stars.
Ce séjour a été rendu possible grâce au soutien de l'Ambassade du Canada au Maroc. Marchande d'idées interculturelles à cet effet à remercier Laura Sky, Skyworks Foundation et Faouzi Metouilli, président de l'Association marocaine de Toronto, tous deux conseillers sur le projet entre le Canada et le Maroc.
De nombreux contacts ont été créés lors de notre séjour et ceux-ci seront développés davantage lors de notre participation à Visa for Music à Rabat
qui se déroule du 22 au 25 novembre. Visa for Music est la foire incontournable des professionnels de la musique de l'Afrique et du Moyen-Orient.
On vous donne rendez-vous à notre retour avec des nouvelles pour 2018. Contact: cormoran@sympatico.
ca Facebook : https://www.facebook.com/merchantofideas/ Site Web : https://marchandedidees.ca/
Les mille et une soirées littéraires de l’Association Culturelle Passerelle
Atelier d'écriture avec l'auteur et éditeur Jean Barbe C’est sous le thème de «La construction du personnage» et avec la bénédiction de Cervantèset de son propos "La plume est l'interprète de l'âme, ce que l'une pense, l'autre l'exprime", qu’aura lieu la prochaine activité entrant dans le
cadre des mille et une soirées littéraires de l’Association Culturelle Passerelle.
dra le vendredi 8 décembre 2017 à 18h, à la Maison des écrivains, sise au 3492 avenue Laval, Montréal
En l’occurrence un atelier d’écriture dirigé par l'auteur et éditeur Jean Barbe, qui se tien-
Jean Barbe est un écrivain et journaliste culturel. Il est le directeur de l'éditorial aux édi-
tions Lémeac.Il est l’auteur, entre autres, de Chroniques de l'air du temps, Autour de Dédé Fortin, Le Travail de l'huître , Comment devenir un ange, Comment devenir un monstre qui fut récipiendaire du Prix des libraires, du Prix Philippe-
Roussillon, du Prix littéraire France-Québec, et du Prix lituanien du livre francophone. Inscription: e.passerelle@gmail. com
Avis de demande de dissolution Avis est par les présente donné, l’association des jeunes algériens du Québec aillant son siège social Au 6542 Michel-bouvier, Montréal demande aux registraire des entreprises du Quebec la permission de se dissoudre. Signé à Montréal le 29/11/17 27
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Sports
Soccer - Mondial 2018 Si vous voulez aller supporter le Maroc ou la Tunisie
Guide pratique pour supporter Le coup d’envoi de la 21e édition du Mondial sera donné le 14 juin prochain au stade Loujniki de Moscou. Pour la première fois depuis 20 ans, le Maroc prendra part à cette grand-messe du football. Voici ce qu'il faut savoir avant de prendre la route pour la Russie. Comment rallier la Russie? À l’heure actuelle, le seul vol direct existant entre le Maroc et la Russie (CasablancaMoscou) est assuré par la RAM. Il faudra compter entre 4.000 et 6.000 dirhams pour le billet aller/retour en classe économique. Faudra-t-il un visa pour aller en Russie durant le Mondial ? Les détenteurs d’un ticket pour un match de la Coupe du monde n’auront pas besoin d’un visa pour accéder au territoire russe du 4 juin au 25 juillet. Ces derniers devront toutefois avoir un Fan ID (ou passeport de supporter) avant de fouler le sol russe. Pour l’obtenir, il suffira de remplir le formulaire sur le site dédié. À noter que le Fan ID permet d’accéder gratuitement aux transports communs des villes
russes. Dans quelles villes se disputera la compétition ? 12 stades répartis dans 11 villes russes accueilleront les matchs du Mondial 2018. À l’exception des stades Loujniki de Moscou et du stade d’Ekaterinbourg, l’ensemble des stades sont neufs ou ont été construits. Quatre rencontres du 1er tour seront disputées à Kaliningrad, enclave russe située au bord de la mer baltique et limitrophe de la Pologne et de la Lituanie. Comment acheter des tickets pour le Mondial 2018 ? Les tickets seront mis en vente sur la plateforme dédiée de la FIFA. Une première phase de vente de tickets pour la Coupe du monde a été lancée entre le 14 septembre et le 12 octobre. Les supporters s’étant inscrits durant cette phase ont été sélectionnés au hasard. Une deuxième phase de vente de tickets sera lancée le 16 novembre. Les tickets seront attribués aux supporters sur le principe du "premier arrivé,
premier servi". Elle durera jusqu’au 28 novembre. Une troisième phase de vente aura lieu après le tirage au sort de la compétition. Elle débutera le 5 décembre et se terminera le 31 janvier 2018. Une quatrième phase, sur le même principe, se déroulera du 13 mars au 3 avril. Une phase de vente de
Tirage au sort
"dernière minute" aura lieu du 18 avril au 15 juillet. Les tickets seront alors attribués sur la base du " premier arrivé, premier servi ". Combien coûteront les tickets pour la Coupe du monde ? Il faudra dépenser près de 1.000 dirhams au minimum pour assister à un match du 1er tour. Ce prix correspond aux sièges de catégorie 3, les
moins bien situés. Pour les sièges de catégorie 2, les prix ont été fixés à 1.500 dirhams. Pour ceux de la catégorie 1, il faudra dépenser près de 1.990 dirhams. Le ticket de catégorie 3 pour la finale coûtera, lui, près de 4.300 dirhams.. Quand aura lieu le tirage au sort ? Le tirage au sort aura lieu le 1er décembre prochain dans l’enceinte du Kremlin.
Ce que coûte une élimination
Le Maroc dans le pot 4, la Tunisie dans le pot 3
L’Italie perd 10 milliards d’euros
Les éliminatoires ont rendu leur verdict en Afrique ce week-end. Les derniers tickets pour la Russie ont été adjugés par le Maroc, le Sénégal et la Tunisie. Reste encore les matchs retours des barrages pour déterminer les 32 qualifiés pour la Coupe du monde 2018 dont le tirage au sort aura lieu à Moscou le 1er décembre prochain.
bre. BeIN Sports proposera également la retransmission du tirage au sort, dès 15h30.
28 pays ont déjà composté leur ticket pour le mondial 2018 et il ne reste plus que quatre places à attribuer après les matchs du week-end. En Europe, la Croatie et la Suisse sont sortis vainqueurs des premiers barrages. Les quatre derniers passeports pour la Coupe du monde de football seront attribués à l'issue des matchs retours suivants : Italie - Suède, Irlande - Danemark, Australie - Honduras et Pérou - Nouvelle-Zélande.
Pot 1 : Russie (pays hôte), Allemagne, Brésil, Portugal, Argentine, Belgique, Pologne, France.
Les lecteurs qui souhaiteront suivre la cérémonie des tirages au sort auront la possibilité de le faire puisque la diffusion sera assurée en clair sur la chaîne TMC à partir de 15h45, le vendredi 1er décem-
L'Islande et le Costa Rica seront placées dans le chapeau 2 ou 3, la Serbie, le Nigeria et le Japon dans le chapeau 3 ou 4
Pour le tirage au sort, les 32 pays qualifiés seront répartis en quatre chapeaux de huit équipes, la hiérarchie sera établie en fonction du classement FIFA du mois d'octobre.
Pot 2 : Espagne, Angleterre, Colombie, Mexique, Uruguay. Croatie Pot 3 : Tunisie, Égypte, Iran. Sénégal Pot 4 : Panama, Corée d Sud, Arabie Saoudite. Maroc
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Pas de Russie pour l'Italie. Après son match nul contre la Suède (0-0) à Milan, le couperet est tombé pour la Squadra Azzurra : pour la première fois depuis 1958, le pays ne participera pas à la phase finale d'une Coupe du monde de football. Mais, au-delà de la dimension sportive, l'échec de l'équipe nationale va avoir des répercussions sur l'économie de tout le pays. Un impact qui pourrait se chiffrer à au moins 10 milliards d'euros, selon les calculs des Échos . Les premières répercussions directes concernent la Fédération italienne de football (FIF), qui ne recevra pas les 9,5 millions d'euros que la Fifa accorde à chaque participant. Mais la FIF va aussi perdre des droits publicitaires, qui représentent 43 millions d'euros sur les 174 de son bilan en 2016. La contribution de la RAI, l'audiovisuel public italien, de 26 millions d'euros par an devrait aussi baisser. Pour Les Échos, la non-qualification devrait faire baisser les audiences télévisées de deux tiers. La Nazionale va, elle, perdre aussi du côté de ses sponsors. Puma verse 19 millions d'euros dont un tiers dépend des résultats de l'équipe en Coupe du
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monde et à l'Euro. Les autres partenariats commerciaux de l'équipe, 24 millions d'euros, pourraient aussi être touchés. L'État italien va devoir se passer d'une partie de la manne financière des paris liés à la compétition, 268 millions d'euros au total pour le Mondial 2014 au Brésil, dont 10 pour l'État selon le quotidien. « Carte de visite » Mais Les Échos pointe aussi les pertes indirectes entraînées par cette élimination. « Le football est chez nous une carte de visite, au même titre que la mode ou la nourriture. Ne pas participer au Mondial signifie de lourdes retombées en termes d'image qui ont des conséquences sur les résultats de nos entreprises, de nos exportations et sur le climat de confiance », explique au quotidien Mariano Bella, directeur du bureau des études de Confcommercio. Les supporteurs consomment moins et les exportations sont aussi touchées. À la différence de ce qui avait été observé lors des deux dernières victoires italiennes en Coupe du monde, en 1982 et 2006, il n'y aura pas d'« effet mondial » pour l'Italie en 2018.
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Sports
Football - Meilleur Joueur Africain 2017
Karim El Ahmadi parmi les 11 finalistes Après avoir révélé une liste de 30 nominés au début du mois, la Confédération Africaine de Football (CAF) a dévoilé ce lundi une nouvelle liste de finalistes pour titre de Joueur Africain de l’année 2017.
Dans la liste initiale, figuraient les noms des Lions de l'Atlas, Karim El Ahmadi et Khalid Boutaib. Malheureusement, dans sa liste finales des 11 meilleurs joueurs retenus pour ce trophée individuel, la CAF n'a retenu que le Capitaine de Feyenoord, Karim El Ahmadi toujours nominé au début du mois de novembre pour cette distinction annuelle logiquement promise à l’égyptien Mohamed Salah. La liste des onze finalistes
1.Bertrand Traore (Burkina Faso & Lyon) 2.Denis Onyango (Ouganda & Mamelodi Sundowns) 3.Karim El Ahmadi (Maroc & Feyenoord) 4.Keita Balde (Sénégal & Monaco) 5.Mohamed Salah (Egypte & Liverpool) 6.Naby Keita (Guinée & RB Leipzig) 7.Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon & Borussia Dortmund) 8.Sadio Mane (Sénégal & Liverpool) 9.Victor Moses (Nigeria & Chelsea) 10.Vincent Aboubakar (Cameroun & Porto) 11.Yacine Brahimi (Algérie & Porto)
L’arbitrage vidéo sera expérimenté lors du CHAN-Maroc 2018 La commission des arbitres de la Confédération africaine de football (CAF) a, au cours de la réunion du lundi 27 novembre 2017, marqué son accord afin que l’arbitrage vidéo soit utilisé lors de la phase finale du 5ème Championnat d’Afrique des nations, prévu du 13 janvier au 4 février 2018 au Maroc, dans les villes de Casablanca, Marrakech, Tanger et Agadir.
Cette grande première est prévue pour commencer à partir du stade des quarts de finale, indique le site cafonline.com. Les arbitres africains présélectionnés pour la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018, et qui ont déjà reçu la formation nécessaire à cet effet seront mis à contribution pour officier comme arbitre assistant vidéo.
Parmi les chantiers dont l’urgence
est signalée, il y a l’obligation qui doit être faite à toutes les associations membres d’avoir des départements d’arbitrage fonctionnels. Les membres de la Commission, qui sont tous des anciens arbitres internationaux, aujourd’hui instructeurs chevronnés, se sont vus assigner des zones spécifiques pour assurer l’implémentation des décisions prises par la Commission et le monitoring permanent des
arbitres inscrits sur les listes CAF. A cet effet, le département d’arbitrage de la CAF sera doté très bientôt d’une unité vidéo et une révision du barème de notation de la performance des arbitres a été adoptée. Un plan d’action sur quatre (4) ans (20172021) a également été discuté et adopté. Il sera soumis au Comité exécutif, tout comme les conclusions d’un groupe de travail
devant plancher sur une révision des indemnités et du mode de paiement des arbitres désignés dans les compétitions de la CAF. La Commission a également validé le principe d’une journée portes ouvertes, à l’attention des médias, lors des compétitions majeures de la CAF (CAN, CHAN, CAN féminine) pour une immersion dans l’univers des arbitres à ces occasions.
Tae kwon do
Khalil Ibrahim Es Sabbar, médaillé d’or à l’OPEN TORONTO 2017 L’École des Champions Olympiques Inc. a participé avec sa délégation à l’OPEN TORONTO 2017 qui a eu lieu du 18 au 19 novembre 2017 à Variety Village, Toronto, Ontario, Canada.
Une équipe de cinq jeunes a défié ses adversaires pour monter au podium et décroché des médailles cet évènement a attiré plus que 1100 participants les deux jours. Représenté par plus de 100 équipes sur le continent nord-américain, et des équipes internationales
de l'Inde et du Népal. Nos athlètes de l’école des champions ont démontré beaucoup de potentiel et détermination pour atteindre les objectifs fixés par la direction technique du club. Les résultats enregistrés :
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Catégorie combat récréatif 1- Khalil Ibrahim Es Sabbar Médaille d’Or Après trois combats gagnés, aucune défaite. 2- Nizar Es Sabbar Classé top 5 3- Rania Hidda Médaille de bronze
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Catégorie combat Élite 4- Ahmed Zerrouk Classé top 5 5- Ilyasse Zerrouk Classé top 5 Catégorie poomsee Rania Hidda Médaille de Bronze Khalil Ibrahim Es Sabbar Médaille de bronze www.ecotaekwondo.com
Temps des fêtes
Petit brin de soleil en hiver
La clémentine marocaine cartonne sur le marché canadien
Par Malika Alami*
Bonne nouvelle pour les exportateurs. La clémentine marocaine connait un véritable engouement depuis son arrivée sur le marché canadien, il y a près de quatre semaines. La commercialisation du produit se maintient à 5,99 dollars le colis de 2,3 kg. La délégation marocaine, composée de représentants de l’Etablissement autonome de contrôle et de coordination (EACCE) et de l’Association des producteurs d’agrumes du Maroc (Aspam), qui a fait le déplacement la semaine dernière pour une visite des surfaces de distribution, l’a constaté de visu. Dans tous les supermarchés, le produit est exposé à l’entrée et les importateurs se disent satisfaits de la qualité du fruit en ce début de campagne. Les Canadiens en raffolent et les acteurs de la filière de distribution le savent bien. L’origine Maroc est la plus consommée dans sa catégorie sur le marché. Mais avec l’approche des fêtes de fin d’année, les grandes enseignes ne tarderont pas à se livrer à une guerre des prix pour attirer encore plus de consommateurs. Eu égard au grand intérêt porté par tous à la clémentine marocaine, les commerçants font de l’origine Maroc un produit d’appel. Cette approche marketing nuit cependant à la rentabilité de l’activité de l’exportateur, comme à celle du producteur et mine la profession. Mais pas seulement, puisqu’elle impacte également toute la chaîne d’importation et de distribution, souligne un importateur.
De l’avis d’un exportateur, les retombées de cette situation sont notamment la chute du retour net producteur. Il est estimé à 0,50 dollar canadien le kg exporté actuellement, alors qu’il était de 0,75 dollar canadien le kg exporté, il y a 4 ou 5 ans. «Eu égard à la valeur actuelle du dollar canadien, déprécié de 8 DHS à 7,30 DHS, le producteur ne devrait recevoir cette année que 0,40 dollar canadien le kg exporté», précise le professionnel. Mais difficile de freiner la guerre des prix à laquelle se livrent chaque année les grosses enseignes canadiennes, qui occupent plus de 85% du commerce de détail. Dans un environnement concurrentiel et compétitif, le marché canadien est de plus une place qui se sature très vite. C’est de fait un marché grand en superficie mais petit en nombre de consommateurs qu’il faut encore partager avec le reste du monde, dans un contexte de concurrence féroce. De plus, les autres pays producteurs tels que les USA et l’Espagne tendent à offrir de nouvelles variétés précoces.
Ce qui perturbe aussi la commercialisation de l’origine Maroc à chaque campagne d’exportation c’est aussi l’atomisation de l’offre sur le marché. «Il n’y a pas de barrières à l’entrée du produit, n’importe qui peut s’improviser importateur», déplore un représentant d’une grosse entreprise du marché canadien. Cette situation a tendance à tirer vers le bas la commercialisation du produit Maroc. Sur le marché de détail canadien, il n’est pas rare de voir les prix de l’origine Ibérique bien plus
élevés que ceux du produit Maroc alors que de l’avis de consommateurs, l’origine marocaine est de meilleure qualité gustative et bien plus prisée par les ménages canadiens. Ainsi, si la tendance est à la hausse au niveau de la demande avec des volumes d’agrumes exportés en évolution vers ce marché, au niveau de recettes, il est important de réfléchir comment mieux faire. Face aux surfaces de distribu-
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tion mastodontes qui occupent le marché (Métro, Loblaws, Sobeys, Costco, Walmart), il est plus que grand temps pour aller de l’avant, de revoir la stratégie commerciale. Peut-être que la solution serait la mise en place d’une plate-forme de commercialisation sur le marché canadien à travers laquelle les exportateurs accorderaient leurs violons et parleraient d’une même voix face à leurs acheteurs. Il y a en tout cas encore des parts de marché à prendre.
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A noter que lors de la campagne 2016-2017, le volume expédié vers ce marché a atteint 70.300 tonnes. Dans ses données, Statistique Canada communique des volumes importés du Maroc de 58.594 tonnes lors de la campagne 2014-2015 et 59.290 tonnes en 2015-2016, d’une valeur respectivement de 90,48 millions de dollars américains et 92,85 millions de dollars américains. *Aujourd'hui.ma
Panorama
Climat : 15.000 scientifiques lancent un cri d’alarme sur l'état de la planète Issus de 184 pays, ces scientifiques estiment qu'à défaut d'un changement radical, "nous mettons en péril notre avenir" Le premier appel avait eu lieu en 1992. Signé par 1.700 scientifiques, il alertait ainsi : "Si nous voulons éviter de grandes misères humaines, il est indispensable d’opérer un changement profond dans notre gestion de la Terre et de la vie qu’elle recèle." 25 ans plus tard, "les grandes misères humaines" menacent toujours et 15.000 scientifiques, parmi lesquels des biologistes, physiciens, chimistes ou spécialistes du climat et des océans, ont décidé de lancer un "deuxième avertissement". Dans la revue "Biosciences", relayée en français par "le Monde", ils appellent les décideurs et les responsables politiques à tout mettre en œuvre pour "freiner la destruction de l’environnement" : "Pour éviter une misère généralisée et une perte catastrophique de biodiversité, l’humanité doit adopter une alternative plus durable écologiquement que la pratique qui est la sienne aujourd’hui." Depuis 1992, que s’est-il passé ? Le constat des scientifiques est accablant : "Non seulement l'humanité a échoué à accomplir des progrès suffisants pour résoudre ces défis environnementaux annoncés, mais il est très inquiétant de constater que la plupart d'entre eux se sont considérablement aggravés." Pour preuve : les données mises à jour depuis 1992 montrent une "augmentation du volume de gaz à effets de serre dégagés par le brûlage
de combustibles fossiles, la déforestation et la production agricole – notamment les émissions dégagées par l’élevage des ruminants de boucherie.". Et ce n’est pas tout, observent les signataires :
"Nous avons en outre déclenché un phénomène d’extinction de masse, le sixième en 540 millions d’années environ, au terme duquel de nombreuses formes de vie pourraient disparaître totalement, ou en tout cas se trouver au bord de l’extinction d’ici à la fin du siècle." Selon les scientifiques, en échouant ainsi à limiter à réduire les émissions de GES, mais aussi à contrôler la croissance démographique, à réévaluer notre modèle économique "fondé sur la croissance", "à encourager le recours aux énergies renouvelables ou encore à protéger les habitats naturels", "nous mettons en péril notre avenir". Un impératif moral Pour sortir de l’impasse, les signataires formulent un certain nombre de recommandations. D’abord, ils appellent la société civile à exercer "une pression" sur nos dirigeants : "Les responsables politiques étant sensibles aux pressions, les scientifiques, les personnalités médiatiques et les citoyens ordinaires doivent exiger de leurs gouvernements qu'ils prennent des mesures immédiates." "Grâce à un raz-de-marée d’initiatives organisées à la
base, il est possible de vaincre n’importe quelle opposition, aussi acharnée soit-elle, et d’obliger les dirigeants politiques à agir." Ensuite, ils appellent à "réexaminer nos comportements individuels". Comment ? "En limitant notre propre reproduction" par exemple, ou "en diminuant drastiquement notre consommation par tête de combustibles fossiles, de viande et d'autres ressources". Pour les signataires : "Il s'agit là d'un impératif moral vis-à-vis des générations actuelles et futures des êtres humains et des autres formes de vie." Le changement est possible Tout n'est pas perdu, insistent les scientifiques : "Nous som-
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mes capables d'opérer des changements positifs quand nous agissons avec détermination", assurent-ils. En témoignent les résultats positifs déjà obtenus pour limiter la destruction de la couche d’ozone, lutter contre l’extrême pauvreté et la famine, ou contenir le rythme de la déforestation. Et de lister des "mesures efficaces et diversifiées que l’humanité pourrait prendre" : préserver la diversité des habitats et des espèces, restaurer les forêts, "ré-ensauvager les régions abritant des superprédateurs" ; réduire le gaspillage alimentaire et privilégier une alimentation d'origine végétale ; contrôler davantage le taux de fécondité et "déterminer à
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long terme une taille de population humaine soutenable" ; diminuer la part des combustibles fossiles dans notre consommation énergétique et développer des technologies vertes... Et nos 15.000 scientifiques de conclure : "Il sera bientôt trop tard pour dévier de notre trajectoire vouée à l’échec, car le temps presse. Nous devons prendre conscience, aussi bien dans nos vies quotidiennes que dans nos institutions gouvernementales, que la Terre, avec toute la vie qu’elle recèle, est notre seul foyer." Si nous n'en prenons pas soin, pas sûr qu'un nouvel appel soit encore utile dans... 25 ans.
Panorama
Sept batailles que l'humanité a déjà perdues face au réchauffement climatique
La 23e conférence des parties sur le climat, la COP 23, s’est tenue à Bonn (Allemagne), du 6 au 21 novembre 2017. Pendant deux semaines, elle devait s’efforcer d’engager 196 pays dans une lutte concrète contre les émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. Pour empêcher une hausse des températures globales supérieure à 2°C par rapport au début de l'ère industrielle, il va falloir revoir de fond en comble nos façons de nous chauffer, de nous éclairer ou encore de nous déplacer. Le chantier est énorme, mais les dangers qui nous menacent le sont davantage. Famine, déplacements de populations, crises économiques, extinctions massives d'espèces, déstabilisations géopolitiques, guerres... Si rien n'est fait, l'avenir promet d'être sombre pour l'espèce humaine. Quant au présent, il n'est pas plus réjouissant alors que nous payons déjà le prix de décennies de procrastinations. Voici la preuve par 7 qu'il est temps de paniquer.
1- Il faudrait déjà que les émissions de CO2 soient en baisse On le sait depuis longtemps, les concentrations de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère sont responsables du réchauffement climatique. Or, ce taux n'a fait qu'augmenter depuis le XIXe siècle : d'environ 275 ppm (partie par million) avant la révolution industrielle, il est passé à 340 ppm en 1980 avant d'atteindre son record en 2016 avec 403 ppm. Pour le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), si l'on souhaite contenir la hausse des températures moyennes du globe à moins de 2°C d'ici à 2100, il faut impérativement empêcher la concentration de CO2 d'excéder 450 ppm. Mais d'autres estiment que la limite doit être fixée bien plus bas, à 350 ppm. Problème : nous ne sommes même pas encore parvenus à stabiliser ce taux alors qu'il est urgent d'inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre. Selon un article publié en juin dans la revue Nature (en anglais), il faut absolument inverser cette tendance dès 2020, sans quoi il sera trop tard. Oui, c'est dans trois ans. TROIS ANS !
2-
Les canicules
extrêmes sont passées du stade de menace à réalité
La température moyenne du globe a augmenté d'environ 1°C depuis la révolution industrielle. Vous trouvez cela insignifiant ? Détrompez-vous. C'est énorme. Cette moyenne globale cache des situations différentes d'une région à l'autre et parfois terrifiantes. Par exemple, en novembre 2016, le pôle Nord a connu un pic de chaleur, avec une température supérieure de 20°C par rapport aux normales saisonnières (-5°C au lieu de -25°C). L'été suivant, une canicule a fait griller 11 pays du sud et de l'est de l'Europe – torride, elle a été baptisée "Lucifer" – avec des températures excédant les 40°C. Or, selon un rapport de l'ONG scientifique Climate Central, le dérèglement climatique a rendu dix fois plus probable la survenue d'un été aussi chaud dans les années qui viennent. D'ici à 2050, "Lucifer" sera donc la norme en Italie, en Croatie ou encore en Grèce. Si rien n'est fait, évidemment.
3- Dans l'océan Arctique, la banquise est de moins en moins grande
L'Arctique constitue la zone la plus sensible au réchauffement climatique. D'ailleurs, sous l'effet des températures de plus en plus élevées, la surface de la banquise se réduit chaque été jusqu'à ne
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représenter que 5 millions de km2 (contre 7 millions en 1980). Or, si c'est devenu la routine, une telle fonte n'avait jamais été
observée avant 2007. Un record de seulement 3,39 millions de km2 de glace a même été atteint en 2012, rappelle CarbonBrief (en anglais). Le problème, c'est
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que lorsqu'il y a moins de glace pour renvoyer les rayons du soleil, la température de l'océan grimpe plus vite et la glace fond
davantage encore. Pour de nombreux scientifiques, le point de non-retour est déjà
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Panorama
Sept batailles que l'humanité a déjà perdues face au réchauffement climatique
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atteint. Si les températures globales augmentent de plus de 2°C, la banquise n'aurait plus que 60% de chances de survie en été. L'hiver n'est pas plus rassurant. En mars 2017, la superficie de la glace hivernale dans l'océan Arctique n'avait jamais été si basse depuis le début des observations satellite en 1979, et ce pour la troisième année consécutive. L'ambiance y est si chaude qu'en novembre 2016, à l'heure où la glace devait se constituer, elle s'est brièvement mise à fondre.
4- En Antarctique, il pleut au lieu de neiger
"Quand j'allais en Antarctique dans les années 1990, il ne pleuvait jamais. Aujourd'hui, il pleut régulièrement, au lieu de neiger." Le directeur de l'Institut antarctique argentin (IAA), cité par l'AFP, n'est pas le seul à s'inquiéter de cet aléa climatique dans la zone la plus froide de la planète. Selon une étude parue en juin dans Nature, si l’augmentation de la température globale des océans fait déjà fondre les glaces de la région plus rapidement, le courant El Niño participe également à l'accélération de ce phénomène. D’après les chercheurs, une masse de glace d’une superficie de près de 770 000 km2, soit plus grande que la France, est en train de fondre à l'heure où vous lisez ces lignes. La pluie vient encore aggraver la situation alors que la calotte polaire fond déjà par-dessous (à cause de la température de plus en plus élevée de l'océan). Si cette calotte vient à se détacher, la fonte irréversible de ces glaces de l'ouest de l'Atlantique pourrait faire grimper le niveau de la mer de plus de 3 mètres, en quelques siècles.
est déjà bien engagé. Fin octobre, la mairie de Boston, sur la côte est des Etats-Unis, a annoncé la construction d'infrastructures sensées protéger les quartiers mena-
Miami fait de même, tandis que New York se prépare à connaître environ tous les 5 ans des inondations semblables à celles générées par l'ouragan Sandy, à partir de
Car une étude publiée en juin dans le journal Nature Climate Change notait que le niveau des océans augmentait chaque année
6- Les coraux du monde entier sont en train de mourir
5- La montée des eaux s'accélère
Un conseil : n'achetez pas de villa en bord de mer à Miami, aux Etats-Unis. A la fin octobre, trois études internationales publiées dans Environmental Research Letters et Nature ont estimé que la fonte des glaces provoquerait une élévation de 2 mètres du niveau des océans d'ici à 2100 (contre environ 1 mètre, selon les prévisions du Giec). Les résultats des travaux diffèrent sur l'ampleur de cette hausse à venir, mais tous tendent à confirmer que l'accélération de ce phénomène
en 1993 et 1,7 au début du 20e siècle – notamment à cause de la fonte de la calotte polaire du Groenland. Et si les émissions de gaz à effet de serre se poursuivent à ce rythme, les prévisions les plus alarmistes évoquent une hausse du niveau de la mer de 30 cm par décennie (contre 30 cm par siècle actuellement). Or, une montée d'un mètre met déjà en danger 4,2 millions de personnes uniquement aux Etats-Unis, rapporte le New York Times (en anglais). Ailleurs, des mégalopoles comme Lagos, Shangaï ou Bombay seraient également sous l'eau.
cés par la montée des eaux.
2030-2045 (contre tous les 500 ans auparavant).
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de plus en plus vite : de 3,3 mm en 2014, contre 2,2 mm observés
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Ces 30 dernières années, environ la moitié des coraux ont disparu, blanchis puis tués par l'effet conjugué de la pollution et du réchauffement de la température des océans. Et pas seulement sur la très célèbre Grande barrière de corail australienne. Les chercheurs de l'expédition Tara ont constaté un blanchissement massif des coraux sur l’ensemble du Pacifique : en Polynésie, il
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atteint 30 à 50% près de certaines îles Tuamotu. Près de 70% de la couverture corallienne a été affectée par ce phénomène dans les îles Pitcairn et 90% dans les îles Samoa... Là-bas, de nombreuses colonies coralliennes sont déjà mortes, tout comme en Micronésie, aux îles Tuvalu et Kiribati, rapporte The Conversation. "Nous sommes désormais en présence d’un réchauffement global de l’océan auquel s’ajoutent des périodes estivales très chaudes, de moins en moins espacées d’année en année", s'est inquiété le directeur scientifique de la mission, Serge Planes. Même si le réchauffement s'arrêtait subitement, les spécialistes estiment que nous aurons perdu 90% des coraux de la planète d'ici à 2050. Sachant qu'une espèce marine sur quatre vit dans ces coraux (oui, y compris
Nemo), cette perte est une catastrophe écologique autant qu'économique.
7- Les catastrophes naturelles sont de plus en plus destructrices
Les climatologues avaient prédit que les phénomènes extrêmes seraient de plus en plus dévastateurs. L'année 2017 leur a donné raison. Si les canicules sont fréquentes en Inde, les fortes chaleurs ont frappé dès le mois d'avril, avec des températures excédant parfois les 40°C. Simultanément, la Somalie a vécu la pire sécheresse de son histoire. En août, la mousson a été particulièrement violente au Népal, au Bangladesh et en Inde, provoquant des inondations pendant plusieurs semaines. Quid des ouragans qui ont balayé l'Atlantique en août, septembre et octobre ? S'ils ne sont pas le fruit du réchauffement climatique, plusieurs études s'accordent à dire que ce dernier influence toutefois
leurs déplacements, voire leur intensité. Or des phénomènes plus intenses entraînent plus de
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dégâts et menacent la vie de milliards de personnes à travers le monde, exposées aux éléments
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mais aussi à des famines ou à des destructions.
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