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nº 328 du 31 mai au 13 juin 2018

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16ème anniversaire du Groupe Atlas Media Et 15ème Iftar du dialogue

Une nouvelle célébration de la diversité du dialogue et de la citoyenneté

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Élections provinciales 2018

Premières passes d’armes…

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Vivre ensemble Editeur : Abdelghani Dades. Directeur Général Rachid Najahi. Rédaction : Abdelghani Dades, Wahid Megherbi, Narjisse El-Bakkali, Zahira Ellahgui, Mona Doutabaa, Said Chayane, Reda Benkoula Publicité : Pub Smart Conception et Réalisation Graphique : Atlas Média Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA Inc Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com

Tél.: (514) 962-8527 (514) 994-9582 Courriel: admin@atlasmedias.com Site web: www.atlasmedias.com https://www.facebook.com/ AtlasMedia1

Depuis 2002

15ème Iftar du dialogue du Groupe Atlas Media

Célébrer la diversité et le dialogue Par Réda Benkoula*

Près de 400 invités étaient présents le 18 mai dernier pour partager le 15e Iftar du dialogue qui organisé chaque année par le groupe Atlas Media a l’occasion du mois de Ramadan. Le temps d’une soirée, les élus des trois paliers gouvernementaux ont marqué leur présence lors de ce rendez-vous annuel qui était présidé par Marie Montpetit, Députée de Crémazie et Ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la Langue française. Selon Madame Montpetit qui assistait pour la quatrième année à l’évènement, le Iftar lui a permis d’en apprendre beaucoup sur le Ramadan, le partage, la sérénité, la paix, la cohésion et le vivre ensemble : « C’est un privilège pour moi d’avoir grandi d’un point de vue personnel…le message que l’on doit retenir c’est que l’on célèbre la diversité et les moments que l’on partage ensemble. C’est le début d’une soirée parce que l’on s’apprécie et l’on se retrouve dans nos différences et surtout dans nos ressemblances… le mois de Ramadan est une occasion pour célébrer cette différence et cette ressemblance ». Alors que les années précédentes l’Iftar se déroulait à Montréal, le choix a été de porter l’évènement à Laval et ainsi d’associer tout le

Grand Montréal à ce rendez-vous qui réunissait les personnalités politiques suivantes: - M. Abdelghani CHERIAF, Consul Général de l'Algérie - M. Abdelhaq SARI, Conseiller de ville Montréal Nord - M. Abdolah Kaya, Chargé d'Affaires a.i. Ambassade du Maroc au Canada - Mme Alexandra Mendes, Députée fédérale pour BrossardSaint-Lambert - Mme Anie Samson, Invitée d'honneur, mairesse de VilleraySaint-Michel-Parc-Extention - M Aref Salem Conseiller de ville Saint-Laurent - M Angelo Iacono, Député féderal pour Alfred-Pellan - Mme. Aglaia Revelakis, Conseillère municipale du district de Chomedey - Brigadier- général Luis de Sousa, Forces armées canadiennes - Mme Chantal Rossi, Conseillère

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de ville Montréal Nord - Mme Christine Black, Mairesse de Montréal-Nord - M. David De Cotis, Maire Suppléant de Laval - M. Denis Coderre, Invité d'honneur, 44e maire de Montréal. - M Emmanuel Dubourg, Député fédéral pour Bourassa - Mme Emmanuela Lambropoulos, Députée fédérale pour Saint-Laurent - Mme Eva Nassif, Députée fédérale pour Vimy - M. Frantz Benjamin, Conseiller de Ville Saint-Michel - M. Guy Ouellette, Député provicial de Chomedey - Mme Habiba Zemmouri, Consule Générale du Royaume du Maroc à Montréal - M. Jean Habel Habel, Député provicial Sainte-Rose - M. Jean-Marc Poirier, Conseiller de Montréal-Nord - Mme Marie Montpetit, Ministre

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de la Culture et des Communications, Ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française - M. Mario Beaulieu, Député féderal pour La Pointe-de-l'Île - Mme Mary Deros, Conseillère de ville Parc-Extention - M. Mohammed Brihmi, Juge de paie à Toronto - Mme Renée-Chantal Belinga, Conseillère Montréal-Nord - Mme Rita de Santis, Députée provinciale de Bourassa-Sauvé - M. Saúl Polo, Député provincial de Laval-des-Rapides - M.Younes Boukala, Conseiller de l'arrondissement Lachine . Le tout nouveau Conseiller de Ville de Marie-Clarac à Montréal-Nord Abdelhaq Sari en a profité d’ailleurs pour livrer un message pour l’occasion : « Aujourd'hui on est très content d'être ensemble ici

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Vivre ensemble

15ème Iftar du dialogue du Groupe Atlas Media

Célébrer la diversité et le dialogue Suite de la page 3

à l’occasion de ce mois sacré de Ramadan. C’est un mois de partage et de dialogue entre plusieurs diversités communautaires. Nous sommes ici Château Royal à Laval pour fêter le 16e anniversaire du Groupe Atlas Media. On est fier de ce groupe. On lui souhaite une longue vie, de la réussite et qu’il soit comme aujourd'hui toujours inclusif ». Ceux qui œuvrent au devenir commun… L’Iftar du dialogue célébrait donc la 16e année du Groupe, dont une partie des recettes de la soirée ont été versés au profit de l’organisme de bienfaisance Human Concern international, qui œuvre depuis 40 ans pour concrétiser différents projets dans 44 pays. Pour son Directeur régional à Montréal, M. Mustapha Alaoui, l’organisme a récolté plus de 150 millions de dollars et contribue à des projets de charité à travers le monde et s’investit activement pour participer à l’organisation de la fête du Trône du Maroc à Montréal. Cette soirée citoyenne telle que le rappelait M. Abdelghani Dades Éditeur du journal Atlas, était aussi l’occasion de rendre hommage à des femmes et des hommes qui œuvrent pour le bien-être commun dans la société. Parmi les personnes honorées, M. Mohamed Ghaya Kadmiri dit (Cortez) dont la carrière au sein de la ville de Montréal et son engagement communautaire n’est plus à démontrer. Mme Kadidja Erbib fondatrice de l’Association AIME Québec qui reflète le vivre ensemble, était aussi honorée : « Je remercie Rachid Najahi et Abdelghani Dades de m’avoir invité. Je me sens très privilégiée étant québécoise d’origine marocaine d’être là

et d’être honorée par le Groupe Atlas Media ». Le journaliste Ahmed Malki était aussi honoré lors de la soirée pour l’œuvre qu’il a accompli durant toute sa vie professionnelle. Avec 25 ans de carrière et une retraite bien méritée, ce professionnel des médias a parcouru le monde avant de venir au Canada pour s’y installer. Il a travaillé d’abord à Vancouver, puis en Saskatchewan avant de s’établir à Montréal, il confiait partager cet hommage avec toute la communauté marocaine qui est établi au Québec : « La communauté m’impressionne de plus en plus par son organisation et par cet esprit de solidarité. Là on peut parler d’une communauté qui commence à faire parler d’elle par ses actions et j’espère que cela va continuer ». À travers le souper du Iftar, le groupe Atlas media a aussi voulu rendre hommage à deux icones du vivre ensemble, à savoir M. Denis Coderre ancien Maire de Montréal et Mme Anie Samson dont le long parcours politique au niveau municipal l’a conduit à être élue Mairesse de Villeray–Saint-Michel–ParcExtension, poste qu’elle a occupé de 2005 à 2017. Mme Samson qui est aussi connue pour son engagement au sein de la communauté maghrébine a marqué sa présence encore une fois en assistant à l’Iftar du Groupe Atlas Media : « C’est toujours un succès mais c’est aussi toujours un plaisir à chaque année de se rencontrer pour partager le début du Iftar avec de bons amis…Partager un repas avec tout le monde et avec toute cette mixité c’est vraiment important et j’en profite pour souhaiter à tous Ramadan Moubarak Karim ». À l’aube des élections provinciales, l’Iftar du dialogue livre donc un message fort pour célébrer la diversité et le vivre ensemble. *In journal L’Initiative

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Vivre ensemble

16ème anniversaire du Groupe Atlas Média

Les lauréats de l’édition 2018 Conformément à une tradition désormais bien établie, Atlas media rend hommage à des personnalités québécoises et canadienne, de diverses origines et appartenances, ayant en commun de s’être distinguées par leur engagement social et politique ou par leurs contributions

culturelles ou économiques, au développement et au rayonnement de la société d’accueil, à l’intégration de la communauté des originaires du Maghreb ou au développement des relations bilatérales canado-maghrébines.

Denis Coderre A-t-on besoin de rappeler le brillant parcours – au demeurant loin d’être achevé - de Denis Coderre? Oui, pour les besoin de la chronique. Oui pour les plus jeunes d’entre nous. Pour ceux qui ne savent peut-être pas que celui qui fut le 44ème maire de Montréal de 2013 à 2017 a aussi représenté le comté de Bourassa au Parlement fédéral de 1997 à 2013 et qu’à Ottawa il ne fut pas seulement un brillant député mais aussi Secrétaire d'état au sport amateur (1999-2002), ministre de la citoyen-

neté et de l’immigration (2002), Président du conseil privé de la reine, interlocuteur fédéral pour les métis et les indiens non inscrits, ministre responsable de la francophonie, ministre responsable du bureau du canada sur le règlement des questions des pensionnats autochtones (2003). Mais ce que cette chronologie ne dit pas, c’est cet engagement jamais failli qui a fait de lui une icône du vivre ensemble, raison pour laquelle il est distingué aujourd’hui.

Anie Samson Venue proposer ses services de conseillère en communication au candidat maire Pierre Bourque, la jeune Anie Samson sortira de cette rencontre candidate à la fonction de Conseillère municipale du district OctaveCrémazie. Elle remportera d’ailleurs son élection et siégera de 1994 à 2001 avec au passage une promotion en 1996 : Conseillère associée au bureau du maire, responsable de l’implantation du programme Éco-quartier et de la mobilisation des citoyens. De 2001 - 2005 elle sera Conseillère municipale du district de Jarry – Arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension; puis de 2007 – 2012 elle occupera la fonction de Leader de l’Opposition officielle à l’Hôtel de Ville. De 2005 à 2017, pendant trois mandats con-

sécutifs, elle sera Mairesse de l’Arrondissement de Villeray-Saint-MichelParc-Extension, fonction à laquelle sera jointe (de 2013 à 2017) celle de vice-présidente du comité exécutif et responsable de la sécurité publique et des services aux citoyens. Mais là aussi, ce brillant parcours ne dit pas tout. En particulier ce que Anie Samson a fait pour rapprocher l’administration des administrés et pour humaniser la fonction municipale, pour amener aussi les 183 communautés culturelles qui constituent la mosaïque humaine de l’ Arrondissement de Villeray–SaintMichel–Parc-Extension à participer à la vie collective, à s’approprier la chose commune et à exercer tous ses droits à une citoyenneté agissante et épanouissante. En reconnaissance de quoi, elle est distinguée cette année.

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Vivre ensemble

16ème anniversaire du Groupe Atlas Média

Les lauréats de l’édition 2018 Conformément à une tradition désormais bien établie, Atlas media rend hommage à des personnalités québécoises et canadienne, de diverses origines et appartenances, ayant en commun de s’être distinguées par leur engagement social et politique ou par leurs contributions

culturelles ou économiques, au développement et au rayonnement de la société d’accueil, à l’intégration de la communauté des originaires du Maghreb ou au développement des relations bilatérales canado-maghrébines.

Khadija Erbib

Arrivée au Québec en 1998, Khadija Erbib a travaillé d'arrachepied pour susciter la participation des personnes issues de l'immigration et favoriser leur intégration à la société Québécoise. 15 années à la Commission Scolaire de Montréal en tant que coordonnatrice des formatrices et formateurs. Elle se spécialise dans les relations interculturelles et accompagne les intervenants et enseignants à la CSDM. Elle a souvent été sollicitée pour animer des ateliers dans plusieurs colloques et congrès de 2005 à 2016 : Montréal, Québec, Rimouski, Longueuil. Femme de cœur, généreuse et pleine d'amour pour le Québec, son pays d'adoption, Khadija a

créé AIME Québec en 2013. Une association qui reflète ses valeurs d'intégration, de partage, de mixité culturelle. AIME Québec met de l'avant la culture québécoise par la promotion des activités favorisant le rapprochement interculturel et le vivre-ensemble dans une société plurielle. Quelques réalisations d'AIME Québec : Brunch interculturel, pique-nique, cérémonies de thé, printemps méditerranéen, sorties culturelles, etc. Elle s'implique activement dans 2 causes qui lui tiennent à cœur : IRIS Immigration comme VicePrésidente et la Fondation Samy Elmaghribi en tant que membre du comité directeur.

Ahmed Malki

Dans une vie antérieure, il a été professeur d'art dramatique et de diction journaliste-animateur à la télévision marocaine RTM. Ce qui lui valut d’être sélectionné en 1985 par le Cercle Richelieu à Paris pour figurer dans le dictionnaire biographique de la francophonie.

qu’il donnera sa pleine mesure. Journaliste à Radio-Canada du 1er janvier 1990 à 2015, reporter, chef de pupitre et réviseur, il obtient en 1995 Prix Gémeaux du multiculturalisme avec le reportage "Jasmine, parfum de 2 cultures" dans le cadre de l'émission Second Regard.

Il se rendra ensuite en Arabie Saoudite, ou il sera chargé de monter et diriger le téléjournal en langue française (30 minutes) de la deuxième chaîne de télévision saoudienne. Il prendra alors le risque de mettre en ondes la première femme présentatrice à la tv saoudienne, ce qui était une révolution à l'époque.

Auteur de plusieurs reportages sur la communauté musulmane et juive d'origine marocaine, on lui doit notamment "L'imam, le prêtre et le rabin", encore utilisé comme vidéo de référence dans des collèges et universités du Québec

Mais c’est au Canada, où il s’est installé en 1988,

Aujourd'hui à la retraite mais converti dans l'immobiler, il se veut – et est effectivement avant tout, un humble citoyen du Québec.

Mohamed Ghaya Kadmiri «Cortez» Sa vie, un roman, commence dans une ville mythique – Casablanca – et dans une famille – les Kadmiri – dont certains membres sont partis à la conquête du nouveau monde dès les premières décennies du 18ème siècle. Lui, il attendra 1963 pour traverser l’Atlantique.

Tout juste promu Officier des Douanes au Maroc, connu pour ses talents de footballeur (qui lui vaudront son surnom de «Cortez», en référence à un émule portugais de Just Fontaine et Larbi Benbarek auquel il ressemblait beaucoup), il abandonne la perspective d’une double carrière plus que prometteuse pour s’installer à Montréal. Il s’intégrera rapidement et tant et si bien que seulement quatre ans plus tard, il sera l’homme

providentiel de la délégation officielle marocaine et des responsables du pavillon marocain à Expo 67.

Il est vrai qu’entretemps il avait commencé une carrière - qui sera longue et brillante – de col blanc à la Ville de Montréal et que son entregent lui ouvrait bien des portes… Et tout cela sans jamais renoncer à ses engagements communautaires qui le verront être de tous les coups, sur tous les fronts associatifs (marocains et maghrébins) à partir de 1968 et jusqu’en 1993. Mais ne croyez surtout pas qu’il est à la retraite depuis. Et d’ailleurs, pourquoi se retirerait-il?, il n’a après tout que 55 ans …de vie montréalaise.

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Vivre ensemble

Les Lys de la diversité de Mediamosaïque

La 6ème édition marque le passage à la dimension internationale

Ce lundi 28 mai 2018 avait lieux la 6ème édition du Gala Lys de la diversité, organisé par notre confrère Mediamosaïque pour récompenser celles et ceux qui, chaque jour, œuvrent à réaliser une vie meilleure dans notre société composite et diverse. Outre les Lys de la diversité et l’hommage rendu à 20 personnalités qui se sont distinguées au canada par leurs actions pour le vivre ensemble, mediamosaique a ajouté une nouvelle corde à son arc cette année : les Lys internationaux. Cette innovation a eu pour cadre le Théâtre St-James ou les premiers récipiendaires internationaux, originaires de France et d’Algérie ont été honorés. Les premiers lauréats internationaux Le premier des deux est le Cheikh Bentounes, président d’honneur de l’ONG AISA Internationale accréditée par le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), Leader porteur et initiateur de la «Journée Internationale du Vivre Ensemble en Paix (JIVEP)», adoptée, par consensus, le 8 décembre 2017, par l’Assemblée Générale des Nations Unies, à New York, reconnu pour son inlassable lutte pour la Paix dans le monde. Il a été décoré par l’Élysée, du titre de Chevalier de l’Ordre National du

Mérite, en France. Le second est Me Emmanuel Moulin, membre du bureau exécutif de l’Alliance of Business Lawyers (ABL) et dont le cabinet parisien est membre actif du Pacte mondial des Nations Unies, depuis 2012. Il est le co-fondateur du réseau international ABL, qui regroupe plus de 50 Cabinets d’avocats dans le monde et dont il est le Président et un défenseur de la Responsabilité Sociétale des Entreprises et du Développement Durable, de par le monde. Têtes d’affiches locales et dignitaires

M Donald Jean, PDG Médiamosaique

Sous les yeux de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Mme Christine St-Pierre, les neuf Lauréats des Lys nationaux ont été révélés par le Jury dans les catégories: Médias, Arts et Culture, Affaires, Politique, Engagement social ou communautaire, Relève, Grand Prix Bâtisseur et Grand Prix Hommage. Conçu pour faire briller la diversité, créer du challenge dans les communautés et favoriser le vivre-ensemble, l’événement a également rendu hommage aux Lauréats du Top 20 de la Diversité révélés lors du MosaïCocktail le 23 avril dernier.

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Nouveaux arrivants et Premières Nations

Une rencontre pour briser les préjugés L'intégration des nouveaux arrivants passe aussi par la connaissance des nations autochtones. C'est ce principe que met en pratique l'École Saint-Henri de Montréal qui amène des enfants de toutes origines pour rencontrer les premiers habitants de ce pays.

Pour plusieurs nouveaux arrivants établis à Montréal, les occasions d’aller à la rencontre des peuples autochtones du pays se font rares. Nombre d’entre eux ne sont même jamais sortis de la métropole. Le but de ces voyages dans des communautés autochtones au Québec est de briser les préjugés. « Lorsque vous ne connaissez pas certaines choses, vous commencez à raconter des histoires. C’est alors que vous commencez à développer du racisme, » affirme Lysanne Sévigny, de l'école Wiinibekuu à Waskagnish.

Les étudiants qui prennent part au voyage deviennent des agents de changement. Ces mêmes jeunes n’hésitent pas à remettre en question d’autres élèves qui très souvent en raison de leur méconnaissance véhiculent des préjugés sur les Autochtones. « La meilleure façon de briser les préjugés est de rencontrer et d’apprendre à connaître d’autres gens, » explique Véronique Ledoux qui a aidé à organiser un voyage similaire l’an passé dans la communauté Innue de Pessamit, sur la rive nord du Saint-Laurent. Apprendre en territoire autochtone Lors de leur voyage dans les communautés autochtones, les élèves immigrants apprennent en quoi consistaient les pensionnats autochtones, mais aussi les

traditions et les coutumes locales.

Ils apprennent entre autres comment préparer des mets traditionnels ou expérimenter la tente de sudation. Ils peuvent même profiter d’un spectacle d’aurores boréales en compagnie d’adolescents de la communauté qu’ils visitent lorsque le temps le permet. Lorsqu’ils étaient à Waskaganish, dans la Baie James au Québec, ils ont eu un cours de base sur les syllabiques cries avec Lucie Trapper, une enseignante à l’école Wiinibekuu. Aloysius Chan est fier des nouvelles compétences acquises en syllabiques cries lors de son séjour dans la communauté crie de Waskaganish. Le jeune homme de 16 ans, qui a immigré de la Malaysie à Montréal il y a à peine un an

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et demi, porte maintenant un macaron avec son nom en cri dans les couloirs de son école secondaire de SaintHenri à Montréal. « Cela m’a permis de me familiariser avec une réalité différente, car nous avons eu l’occasion d’apprendre leur mode de vie qui est très différent de Montréal. »

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En 2018, l’École SaintHenri a eu 18 classes d’accueil et elle prévoit en avoir d’autres l’an prochain. Les classes d’accueil sont dédiées uniquement aux nouveaux arrivants. Les étudiants y reçoivent des cours de langues intensifs dans des classes plus petites afin d’être intégrés rapidement à une classe régulière.


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Politique provinciale

Premières passes d’armes entre la CAQ et le PQ La Coalition avenir Québec (CAQ), du moins à en croire les sondages, a le vent en poupe. Le parti de François Legault en est luimême tellement convaincu qu’il n’entend lésiner sur aucun moyen pour convaincre les Québécois de lui donner le mandat de « faire mieux » au lendemain du scrutin du 1er octobre 2018. « Libérez-vous ! Rejoignez l’équipe du changement », a lancé en anglais le chef caquiste François Legault, en pleine possession de ses moyens devant les 800 militants réunis en conseil national au cours de son dernier caucus en date. Au même moment, à Drummondville, les militants du Parti québécois (PQ) rassemblés pour adopter leur plateforme électorale ont dit garder un moral solide. En dépit de l’enlisement de leur formation politique au troisième rang des intentions de vote (22 %), derrière la CAQ (35 %) et le PLQ (26 %), ils se sont dits persuadés que leurs appuis gonfleront grâce à une solide performance de leur chef, JeanFrançois Lisée, lors des moments forts de la campagne électorale, à commencer par les débats des chefs. En leurs 80 000 membres dispersés aux quatre coins du Québec, ils ont assuré voir un avantage sur leurs adversaires caquistes. M. Lisée s’est moqué de

l’autobus de campagne de la CAQ, « en trompe-l’oeil » selon lui, puisque seulement la moitié de sa surface était peinte aux couleurs de l’« équipe du changement 2018 ». « Même leur autobus de campagne n’est pas crédible. Ils font exprès ou quoi ? », a-t-il demandé aux 500 militants péquistes réunis dans le Centre-duQuébec. Le chef péquiste ne craint pas de voir la mini-caravane préélectorale du PQ, souffrir des comparaisons avec le bus de la CAQ. Après ces plaisanteries, il a appelé les électeurs à bien peser les risques associés à une éventuelle victoire du parti de François Legault. « À mesure qu’on entend ses propositions, on se rend compte que ce serait très risqué de l’avoir comme premier ministre », a-t-il déclaré. M. Lisée a promis que le PQ « va solidifier, construire, ériger, dépasser, sortir du cadre […] face à ceux qui veulent affaiblir, amoindrir, privatiser, normaliser, rentrer dans le moule, “canadienniser” ».

Pas de vacances pour Legault Le parti de François Legault a fait peu de cas des attaques du PQ, préférant s’affairer à « expliquer le changement que la CAQ propose », non sans lancer quelques pointes aux troupes de Philippe Couillard. « Les gens ont perdu confiance, avec raison, suite à des promesses non tenues par les politici-

ens », a déclaré le chef caquiste, en montrant du doigt les engagements brisés des libéraux sur l’augmentation des taxes scolaires, des tarifs d’électricité et des frais de garde. « Je vais travailler très fort à convaincre les Québécois que c’est possible de faire mieux et de faire plus », a-t-il martelé. Cet été, pas de vacances pour le chef caquiste, qui a aussi suggéré à ses candidats de prendre « le moins de congés possible », puisqu’il n’y « a absolument rien d’acquis » d’ici le scrutin. En tête des enjeux à combattre : le cynisme, auquel la CAQ promet de répondre en réformant le mode de scrutin et en soumettant les juges administratifs et les personnes nommées par le Conseil des ministres à un passage en commission parlementaire. « Les Québécois sont ben écoeurés du copinage, des magouilles », a lancé M. Legault aux militants,

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depuis la scène où il livrait un discours sans notes et sans lutrin, entouré de son équipe de candidats. « S’il y a quelqu’un ici, dans la salle, qui pense qu’il va avoir un laissez-passer pour un job ou un contrat parce qu’il est caquiste, il se trompe. Avec la CAQ, les nominations partisanes et les petits amis, c’est terminé », a-t-il promis. Bien en évidence en tant que thèmes à promouvoir : l’intégrité, le changement et la volonté de « faire mieux » pour tous les Québécois. « Le changement est là, dans cette équipe de femmes et d’hommes qui ont un profond désir de faire plus et de faire mieux. Pour vous ! », a d’ailleurs lancé le chef pour conclure son allocution. La CAQ, qui se révèle jusqu’ici moins performante aux yeux des femmes dans les sondages, a pour l’instant présenté 42 candidatures, dont 22 sont féminines. Mais la formation politique

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n’a pas que les femmes dans sa mire. Elle cherche ouvertement à courtiser le vote des anglophones, « tenus pour acquis » par les libéraux, à son avis. « Je veux être clair, je continuerai de l’être et j’utiliserai tous les moyens nécessaires [all means necessary] pour m’assurer que les anglophones comprennent notre position : nous souhaitons que le Québec demeure dans le Canada, tout simplement », a déclaré le chef de la CAQ. « La campagne de peur menée par M. Couillard est une insulte à l’intelligence des Québécois. Il n’y a pas d’“agenda caché” », a-t-il aussi dit au sujet du chef libéral, qui a remis en question les convictions fédéralistes de François Legault, autrefois péquiste. Aux anglophones, il ne promet néanmoins « pas plus ni moins » que ce que propose le Parti libéral. « Ce que je peux leur offrir, c’est quelque chose de mieux en économie, en éducation et en santé », a-t-il affirmé. Suite à la page 12


Politique provinciale

Premières passes d’armes entre la CAQ et le PQ Suite de la page 11

Ne rien tenir pour acquis Comme son adversaire caquiste, Jean-François Lisée a assuré ne rien tenir pour acquis. À ceux qui donnent le PQ pour mort, il a suggéré de jeter un coup d’oeil du côté de la campagne électorale ontarienne, où le Nouveau Parti démocratique (NPD) s’est hissé du troisième au premier rang, dans un contexte où les électeurs « voulaient se débarrasser des libéraux

». « Ils se sont mis à écouter les arguments des uns et des autres. Et, ils se sont dit : “Bien, finalement, les conservateurs, ce n’est pas un si bon choix que ça. Le NPD a une meilleure équipe, est plus crédible, donc on se tourne vers ça.” On pense que c’est ce qui va se passer au Québec », a prédit M. Lisée. Il n’a pas manqué une occasion de tourner en ridicule les propositions de la CAQ en matière d’immigration, d’énergie ou de petite enfance,

notamment. « Ça n’a pas de bon sens, ce n’est pas crédible », a-t-il martelé lors du discours de clôture du conseil national du PQ.

La vice-chef, Véronique Hivon, est rentrée dans la région de Lanaudière à bord du minibus, rapportant des exemplaires de la nouvelle plateforme électorale du PQ, coiffée du titre Pour un État fort au service des gens. Celle-ci a été adoptée sans grands débats par les délégués des associations locales et régionales du PQ dimanche.

Samedi, la députée de Joliette a mené une charge à fond de train contre la CAQ — la cible politique du week-end — avec une fougue qui a surpris plus d’un militant péquiste, et même Jean-François Lisée. Elle a invité la population québécoise à ne pas courir après les « mirages de la CAQ ». L’équipe de François Legault suscite des « attentes irréalistes » à coups de « promesses sorties d’un chapeau », selon elle. « Au Parti québécois, on sait pourquoi on fait de la politique (…). Pour changer la vie des gens.

Pour le mieux », a-t-elle déclaré avec aplomb devant quelques centaines de militants du PQ. « Pour ça, ça prend un État fort au service des gens », a-t-elle ajouté. Elle a accusé au passage la CAQ ? qu’elle a rebaptisé la « coalition affaiblissement Québec » ? de « faire croire que le changement serait de remplacer des gens qui ont coupé massivement dans les services aux citoyens par des gens qui veulent couper encore plus dans les services aux citoyens ».

«Force bleue» contre «Mirage» Les Québécois vont se rendre compte que la Coalition avenir Québec (CAQ) est un « mirage » et que les convictions de son chef François Legault ne sont pas sincères, ont répété le chef péquiste Jean-François Lisée et ses troupes samedi, à l'ouverture de leur conseil national à Drummondville. Le Parti québécois stagne dans les sondages à 20 %, loin derrière la CAQ, mais les péquistes estiment qu'ils vont rebondir dans les prochains mois et pendant la campagne électorale de cet automne. En point de presse, M. Lisée a donné pour exemple la remontée spectaculaire du NPD dans la campagne électorale actuelle en Ontario. « En Ontario, les gens voulaient se débarrasser des libéraux, ils ont pensé pendant longtemps que les conservateurs étaient le meilleur outil de changement. Pendant la

campagne, ils se sont mis à écouter les arguments et finalement ce n'était pas un aussi bon choix, le NPD a une meilleure équipe, est plus crédible. C'est ce qui va se passer au Québec, parce que nos propositions tiennent la route, pas celles de la CAQ. » Il a laissé entendre que les changements de cap de son adversaire François Legault démontrent que c'est un opportuniste qui ferait tout pour être premier ministre. Il revenait ainsi sur une entrevue récente du chef de la CAQ, un ancien souverainiste, qui a hésité quand on lui a demandé pourquoi il aimait le Canada. «Je jette un doute sur la sincérité. Il a décidé que pour être premier ministre, il valait mieux ne pas être souverainiste. Ce que je mets en cause, c'est la profondeur de ses convictions. Il n'a pas de convictions profondes là-dessus» a

estimé Jean-François Lisée. Le candidat vedette du PQ dans Pointe-aux-Trembles, Jean-Martin Aussant, a été plus cinglant. Selon lui, M. Legault est encore souverainiste. « Demandez-lui, la dernière fois que j'ai jasé avec lui, il n'était pas fédéraliste plus qu'il ne le faut », a-t-il lancé en mêlée de presse. Un militant influent de la gauche du parti, Marc Laviolette, le représentant de l'exécutif de Beauharnois, a surenchéri en rappelant le passé du chef caquiste, comme ancien ministre péquiste qui voulait que le Québec accède rapidement à l'indépendance. « C'est tout simplement de l'opportunisme, il [M. Legault] veut être chef de quelque chose et être premier ministre, il est prêt à dire n'importe quoi, a-t-il dénoncé. C'est un gros mirage, François

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Legault, quand il était au PQ, c'était le plus pressé de tout le monde. » Afin de remporter « des luttes serrées », le Parti québécois a annoncé samedi la mise en place d'une « Force bleue », qui sera dotée de nouveaux moyens technologiques. Le parti estime avoir la meilleure « machine de guerre » pour remporter le scrutin, afin d'identifier notamment les électeurs qui pourraient être amenés à voter pour le PQ. Aucun détail n'a cependant été révélé aux journalistes. Mise en garde Dans un long discours pour fouetter les militants, la vice-chef Véronique Hivon a laissé tomber les gants. Elle qui a souvent eu une image non partisane, a attaqué à son tour la CAQ, qualifiée de « Coalition affaiblissement Québec ».

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Elle a mis en garde les Québécois contre « l'imposture » et la « supercherie » qui consistent à remplacer un parti qui a fait des compressions par un autre qui va en faire davantage. Mme Hivon a également douté de la sincérité des nouveaux candidats caquistes, dont plusieurs sont issus des rangs libéraux, tandis que les libéraux comptent parmi leurs ministres d'anciens caquistes. « Quelle imposture de prétendre que le changement serait de voter pour un parti qui échange constamment des joueurs avec l'autre parti qui est au pouvoir depuis 15 ans : "je t'en envoie trois, retourne-moi en deux, je vais t'en renvoyer un, j'aimerais que tu m'envoies celui-là" », a-t-elle ironisé.


Politique provinciale

Immigration et diversité

On change la musique; mais pas les paroles… Peu de sujets auront causé un aussi rapide changement de propos que l'immigration au cours des derniers mois. Qu’on y pense : il y a quatre ans, une promesse de créer un quart de million d’emplois dans un mandat de gouvernement avait été décriée, voire ridiculisée. Aujourd’hui, le Québec vit pratiquement dans une situation de plein emploi et on ne parle plus que des pénuries de main-d’œuvre. Ça rend pas mal plus difficile le discours de tous ceux qui voudraient baisser les seuils d’immigration. D'autant que tous les milieux économiques – les syndicats comme les associations patronales – parlent au moins de les maintenir, sinon de les augmenter. C’est sans doute ce qui explique pourquoi autant la Coalition avenir Québec (CAQ) que le Parti québécois (PQ) ont cru bon de présenter à nouveau leur programme sur l’immigration cette semaine, en adoucissant les aspérités. Mais aussi en maintenant l’essentiel de ce qu’ils avaient promis il y a deux ou trois ans, quoique dans des circonstances bien différentes. Les quatre propositions principales de la CAQ étaient simples : réduire les niveaux d’immigration de 50 000 à 40 000, instaurer des tests obligatoires de français et de valeurs québécoises avant de donner le certificat de sélection et s’assurer que les immigrants sont bien en recherche d’emploi.

On renforçait évidemment les préjugés les plus communs : les immigrants sont trop nombreux, ils menacent le français et les valeurs québécoises et ils vivent aux crochets de la société. Ne manquaient que les « voleurs de jobs »... Depuis, on a adouci les angles – on laissera l’odieux au gouvernement fédéral de déporter les récalcitrants, par exemple –, mais on a conservé les quatre éléments essentiels. De tout cela, on retiendra que, pour la CAQ, aucun immigrant n’aura son certificat de sélection définitif avant d’avoir passé tous les tests, trois ans après son arrivée. En attendant, il aura une sorte de permis temporaire, un peu comme celui des cueilleurs de fruits. Imaginez l’effet d’attraction sur un chercheur en intelligence artificielle ou en cardiologie que les universités du monde entier s’arrachent et qui se verra offrir un visa en bonne et due forme et, souvent, un pont d’or, pour aller ailleurs. Dire que M. Legault voulait que le Québec soit dans la course pour attirer les meilleurs cerveaux... Au PQ, on a au moins compris qu’il fallait changer les perceptions. Fini le temps de la campagne au leadership, il y a deux ans, quand JeanFrançois Lisée avait déclaré que l’immigration n’avait « qu’un effet marginal sur l’économie » et que « le chiffre de 50 000 [était] artificiel, inventé par les

libéraux et appuyé par les gens d’affaires qui souhaitent du cheap labor ».

main-d’œuvre spécialisée – de proposer des seuils d’immigration.

« Les soudeurs de Buenos Aires »

Mais M. Lisée indique déjà que le nombre retenu devrait être sous les 50 000, « le chiffre de l’échec ». Quand on lui demande combien, il cite des chiffres dans les 30 000... même en deçà de la cible de la CAQ. Et on conserve l’obligation de n’accueillir que des immigrants qui parlent déjà le français. Parce que le soudeur à qui on offre un emploi à Val-d’Or devra déjà parler français...

Aujourd’hui, le PQ se propose comme entremetteur entre « les soudeurs de Buenos Aires et ceux qui veulent les embaucher à Vald’Or ». Ce qui implique un vaste système de microgestion dans lequel le gouvernement québécois mettrait en contact employeurs et employés potentiels dans le monde entier. Pour n’avoir qu’un « effet marginal sur l’économie », voilà un investissement considérable. Au PQ comme à la CAQ, on n’a donc fait que changer le ton, tout en gardant l’essentiel de la chanson. M. Lisée demandera à un groupe d’experts mené par le Bureau du vérificateur général – qui, en passant, connaît sa propre pénurie de

Comme si le Québec n’avait pas déjà essayé de recruter dans toute la francophonie et qu’il n’y avait pas eu de remarquables exemples d’intégration d’immigrants qui parlaient d’autres langues, comme les LatinoAméricains et les Chiliens, en particulier. Mais surtout – et cela vaut pour la CAQ et le PQ –, il est étrange de dire que c’est

le nombre élevé d’immigrants qui ne restent pas au Québec – jusqu’à 40 % ces dernières années – qui justifie de baisser le nombre de nouveaux arrivants. Comme si le seul fait d’en accueillir moins allait, d’un coup de baguette magique, faire disparaître toutes les raisons qui font qu’un grand nombre d’entre eux quittent le Québec si rapidement. Au lieu de s’interroger sur la manière d’arrimer nos besoins aux meilleures pratiques en matière d’immigration, certains préfèrent que la priorité du Québec soit de diminuer le nombre de ceux qui veulent y entrer légalement et en suivant les procédures. On risque donc de se retrouver à la traîne, autant dans le recrutement des meilleurs immigrants que dans notre capacité de pourvoir les emplois disponibles.

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Politique provinciale

Immigration et diversité Les vues et projets du Parti québécois Un gouvernement péquiste se donnerait comme objectif dans un premier mandat d'attirer un immigrant sur quatre dans les régions. S'il forme la majorité aux élections du 1er octobre, le Parti québécois (PQ) entend ainsi renverser la tendance actuelle qui veut que 90 % des néo-Québécois s'installent dans la région métropolitaine. Selon les informations obtenues par les media, un éventuel gouvernement Lisée accorderait ainsi davantage de points dans la grille de sélection des travailleurs qualifiés à une offre d'emploi validée en région, pour les inciter à faire ce choix. Objectif : que 25 % des nouveaux arrivants s'installent ainsi en région à terme, au bout de quatre ans de mandat. « C'est une cible réaliste », a affirmé la députée de Marie-Victorin, Catherine Fournier, qui prendra part à une conférence de presse avec son collègue Sylvain Gaudreault et son chef Jean-François Lisée, pour faire l'annonce de ces nouvelles propositions en matière d'immigration. Revoir les grilles de sélection Dans la grille actuelle, 8 points sont accordés à un candidat à l'immigration économique qui a une offre validée à Montréal et 10 quand l'offre est en région, sur un total de 99 points quand il immigre seul.

« C'est un peu aberrant qu'il y ait une si faible différence, ce n'est pas très attrayant », a fait remarquer Mme Fournier. Le PQ ferait passer le « boni région » de la grille de sélection de 10 à 16 points, soit le double de celui de Montréal, pour que le candidat voie bien la différence et que cela l'incite à faire une demande en région, a expliqué Mme Fournier. En outre, le PQ effectuerait une autre modification dans la grille de sélection : même si le candidat n'a pas l'offre d'emploi préalable en région, il pourrait aussi obtenir des points supplémentaires s'il manifeste son intention de s'y installer. Le nombre de points qui serait attribué dans ce cas n'est pas encore déterminé, mais il le sera ultérieurement. « On montrerait ainsi notre intérêt à ce qu'ils s'installent en région », a-telle commenté. Dans le contexte de la pénurie de main-d'oeuvre et du déclin démographique, c'est le signal qu'il faut envoyer, a laissé entendre Mme Fournier. De surcroît, « l'immigration en région a fait ses preuves » en matière d'intégration et de francisation, quand on donne aux régions les ressources pour y arriver, a-telle conclu.

Le programme « Un emploi en sol québécois »

Le PQ élargirait également le programme actuel « Un emploi en sol québécois », piloté par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ). Ce programme populaire a permis d'offrir 2500 emplois en région à de nouveaux arrivants installés à Montréal. Ils étaient jumelés à certaines régions par des chambres de commerce, qui nolisaient notamment des autocars pour leur faire visiter les lieux et rencontrer des employeurs. Ce programme couvre un certain nombre de régions, mais les péquistes veulent l'étendre dans l'est, soit le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie, la Côte-Nord, des régions qui ne sont pas admises actuellement. Ils veulent également rendre ce programme permanent. Le programme a été financé à raison de trois millions de dollars pour trois ans dans le budget Leitao de mars 2018. Le PQ entend également présenter mardi un « texte majeur », sa « réflexion la plus complète jamais proposée en matière d'immigration et d'intégration », a-t-on dit dans les instances du parti, mais il n'a pas été possible d'en connaître la teneur. « Les gens seront ainsi en mesure de comparer les

propositions rigoureuses, sensées et réalistes du PQ au programme d'amateur de la Coalition avenir Québec », a affirmé une porte-parole du parti. L'immigration est un thème récurrent qui se dessine dans cette année électorale, notamment en raison de l'afflux de demandeurs d'asile qui traversent de façon irrégulière la frontière du Québec en provenance des États-Unis. La semaine dernière, dans un discours à Québec, le premier ministre Philippe Couillard avait affirmé que dans la réforme de l'immigration pilotée par le ministre David Heurtel, le Québec accorderait davantage de points aux candidats à l'immigration qui manifestent l'intérêt de s'installer en région. De son côté, la Coalition avenir Québec (CAQ) a dévoilé récemment un document d'orientation sur l'immigration.

Les immigrants dits « économiques » seraient soumis à trois exigences, liées à des évaluations : d'abord une maîtrise suffisante du français, sinon le cours de francisation serait obligatoire; deuxièmement, la connaissance des valeurs québécoises telles qu'énoncées par la Charte des droits et libertés de la personne; troisièmement, la recherche active d'un emploi, à moins d'en avoir déjà un. Les nouveaux arrivants seraient en probation pendant trois ans pour démontrer à l'État qu'ils respectent ces trois exigences. En cas d'échec aux évaluations, ils obtiendraient une prolongation d'une année. En cas d'échec, un gouvernement caquiste transmettrait un avis au fédéral pour l'informer de la présence d'une personne sans statut et le laisserait décider des mesures à prendre.

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Politique provinciale

Marwah Rizky, candidate officielle du PLQ dans Saint-Laurent

«Mon engagement social : assurer une justice sociale, économique et fiscale pour tous» Je suis née et j’ai grandi à Montréal. Passionnée de fiscalité, j’ai complété un doctorat en droit fiscal à l’Université de Floride ainsi qu’une maîtrise en fiscalité internationale de la même université. Je détiens un baccalauréat en droit civil, une maîtrise en administration des affaires (LL.B./MBA) de l’Université de Sherbrooke, en plus d’être membre du Barreau du Québec et de New York. Je suis aussi membre de l’Association de planification fiscale et financière, de la Fondation canadienne de fiscalité ainsi que de l’Association fiscale internationale. Je travaille actuellement comme professeure à l’Université de Sherbrooke et je suis la codirectrice des

programmes d’études de 2e cycle en fiscalité (campus de Longueuil). Mon parcours professionnel fait également état de diverses expériences au sein d’entreprises locales et multinationales, de cabinets d’avocats, de grandes banques canadiennes ainsi que dans le domaine de l’éducation. J’ai également publié divers ouvrages en plus de commenter plusieurs enjeux fiscaux d’actualité pour différents médias canadiens. Ardente défenseure des emplois et des entreprises du Canada, j’ai fait des enjeux relatifs à l’équité fiscale mon cheval de bataille.

Très engagée dans ma collectivité, j’ai mis sur pied une clinique d’impôts visant, entre autres, à enseigner aux gens à produire eux-mêmes leur déclaration de revenus

et à profiter au maximum des crédits d’impôt disponibles. Je ne manque jamais une occasion de tenir des conférences auprès des jeunes afin de les inciter à poursuivre leurs rêves et leurs ambitions. Ma grande implication et la qualité de mes interventions ont récemment été soulignées. En effet, en juin 2017, j’ai été la lauréate de la catégorie « Leadership au féminin », du gala annuel des Grands Prix de la Relève d’Affaires du RJJCQ présentés par Banque Nationale. En septembre dernier lors de la cérémonie de l’ouverture des tribunaux du Jeune barreau de SaintFrançois, le prix d’ « Avocate de la relève » 2017 m’a été décerné. Ces prix témoignent de mon apport à

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la société lorsqu’il est question d’évasion fiscale, d’équité fiscale et de moderniser les lois fiscales à l’ère numérique. J’ai été appelée à prendre part aux nombreux débats

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entourant la fiscalité et l’économie. Mon engagement social s’inscrit dans une volonté d’assurer une justice sociale, économique et fiscale pour tous. Marwah Rizky


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Pour en finir avec le 19ème siècle de la fiscalité

Philippe Couillard s'engage à transférer un point de la TVQ aux municipalités Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, s'est engagé jeudi 17 mai 2018 à transférer un point de la taxe de vente du Québec (TVQ) aux municipalités.

Son engagement dépend bien sûr de la réélection des libéraux à l'automne prochain. Ses trois adversaires politiques se sont empressés de lui faire écho quelques heures plus tard. M. Couillard a fait cette promesse aux élus municipaux réunis à Gatineau pour les assises de l'Union des municipalités du Québec (UMQ). La veille, l'UMQ avait dénonçé sa dépendance à l'impôt foncier. Selon les municipalités, c'est un système du 19ème siècle qui les mène à une impasse fiscale. Le premier ministre Couillard est venu leur dire, jeudi matin, qu'il est d'accord avec leur diagnostic. « Je considère que la fiscalité municipale a besoin d'un électrochoc. On va lui en donner un », a-t-il déclaré dans un discours qui lui a valu une ovation. Et il offre donc ce transfert d'un point de la taxe de vente pour augmenter les revenus municipaux à long terme. Ce transfert viendrait en remplacer un autre, les 1,3 milliard de dollars que Québec distribue annuellement aux municipalités. M. Couillard prévoit que les revenus de la TVQ iront toujours en augmentant, ce qui assurerait les municipalités d'une augmentation

continue des sommes transférées. Il a parlé d'un « échéancier assez rapide », évoquant « le début du prochain mandat du gouvernement » et se disant prêt à « prendre ce virage historique» pour « diminuer la dépendance à l'impôt foncier». Philippe Couillard ne s'est pas arrêté là. « Il serait temps qu'on assure le plein paiement des taxes foncières de nos immeubles », a-t-il lancé, provoquant encore une fois les applaudissements de la salle. Québec ne paie qu'une portion de la taxe foncière sur les immeubles où logent hôpitaux et bureaux de gouvernement. Les municipalités estiment cette portion trop mince. M. Couillard a promis de renégocier ce pacte fiscal. Une promesse bien accueillie « J'étais content d'entendre le premier ministre reconnaître que ça n'a plus de sens que le gouvernement ne paie pas ses taxes foncières. (...) Faudra rapidement s'entendre là-dessus », a dit le président de l'UMQ, Alexandre Cusson, debout aux côtés du premier ministre Couillard, à l'occasion d'un point de presse qui a suivi le discours. « Pour plusieurs de mes collègues, c'est une ouverture qui était quasi inespérée », a ajouté M. Cusson à propos du transfert du point de la TVQ. Le président du caucus des

grandes villes de l'UMQ et maire de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin, a en effet qualifié la promesse de M. Couillard d'engagement « historique ». «Ce qui est important, c'est qu'on change la dynamique. Ce n'est plus juste un transfert. C'est vraiment qu'on se met dans une situation où la croissance économique, donc la croissance de l'assiette fiscale, va profiter aux villes» a-t-il dit.

Il estime que ces revenus de la TVQ représenteraient à terme 50 millions de dollars pour Gatineau, de l'argent auquel aucune condition ne serait imposée, a-t-il précisé. Les autres partis suivent… Les adversaires du premier ministre Couillard lui ont rapidement emboîté le pas. Lors d'un débat devant les délégués de l'UMQ, le chef péquiste, Jean-François Lisée, son adversaire caquiste, François Legault, et le co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, ont promis à leur tour de partager 1 point de pourcentage de la TVQ avec les municipalités. « On a le droit d'être plusieurs à être pour une bonne idée », a souligné M. Lisée durant son discours. Il a promis d'inclure cette proposition dans le premier pacte fiscal qui serait conclu avec les municipalités après la prochaine élection québécoise, si son parti formait le gouvernement.

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« C'est une autre façon de donner la même somme, mais sachant que l'année 2, l'année 3, l'année 4, cette somme-là va augmenter avec l'activité économique », a-t-il expliqué. François Legault a signalé qu'il était d'accord avec cette idée. « Il n'y a pas de coût pour le gouvernement du Québec, a-t-il fait remarquer. Tout ce qu'on fait, c'est qu'on remplace des transferts par un point de TVQ. » Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de Québec solidaire, s'est lui aussi dit favorable, mais il propose du même souffle de revoir de fond en comble le financement des municipalités pour réduire la dépendance de celles-ci à la taxe foncière et leur trouver d'autres sources de revenus. « Ce n'est pas normal en 2018 que les municipalités dépendent autant d'une taxe qui encourage l'étalement urbain », a-t-il affirmé. « Oui, un point de TVQ absolument, mais il faut aller plus loin, a-t-il pour-

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suivi. Notamment, il faut parler des redevances sur les ressources naturelles. Notre système de redevances au Québec, il est archaïque, il ne fonctionne pas, il faut le réformer et, dans cette réforme-là, il faut inclure une portion des redevances pour les régions du Québec. » Ni le premier ministre ni ses adversaires n'ont promis de mettre un plancher pour cette somme. Selon M. Couillard, les revenus de la TVQ ont peu de risque de diminuer, à moins d'une récession majeure. Une analyse partagée par M. Lisée. M. Couillard estime également que d'ici peu, le commerce en ligne sera lui aussi taxé, augmentant encore davantage les revenus de la TVQ. Selon lui, les gouvernements n'auront pas le choix de taxer les achats d'objets en ligne, bien qu'Ottawa résiste toujours à imposer une taxe sur Netflix.


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Votre argent

«Pas de déclaration de revenus unique» décrète Justin Trudeau Ce n’est pas demain la veille que les contribuables rempliront une seule déclaration de revenus à acheminer à Revenu Québec. Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a indiqué lundi qu’il n’avait aucune intention de négocier avec le prochain gouvernement québécois ce qui serait à ses yeux une importante abdication de responsabilités fédérales. Sans compter qu’il estime que la province n’a pas besoin de ce pouvoir supplémentaire pour s’épanouir. Les circulaires de la semaine « Ce n’est pas la priorité de notre gouvernement, a lancé M. Trudeau. Nous reconnaissons qu’il y a beaucoup de provinces qui ont un rapport d’impôt unifié, mais c’est le gouvernement fédéral qui l’administre. Pour l’instant, ce n’est pas quelque chose que nous sommes en train de regarder. » À Québec, tous les partis politiques réclament désormais la déclaration de revenus unique, même le Parti libéral qui s’y était longtemps opposé. Un beau consensus qui n’impressionne pas Justin Trudeau. « Il y a eu une unanimité à l’Assemblée nationale ? Mon Dieu ! Ça, ça n’arrive jamais ! », a-t-il raillé. Une moquerie que le chef péquiste, Jean-François Lisée, a dénoncée dans un gazouillis utilisant le mot-clic #LeMéprisNauraQuunTemps. Au fédéral, le Bloc québécois, le NPD et maintenant le Parti conservateur appuient aussi l’idée. Il y a deux semaines, la ministre fédérale du Revenu, Diane Lebouthillier, avait fait valoir que la déclaration unique com-

promettrait les quelque 5300 emplois que compte l’Agence du revenu du Canada (ARC) au Québec, principalement à Shawinigan (1360) et Jonquière (1000). M. Trudeau ajoute un autre élément à l’argumentaire. « Laisser une partie de la responsabilité du fédéral à une province n’est pas une décision à prendre à la légère. Le Québec a déjà beaucoup de contrôle sur la langue, sur l’immigration, sur la culture et je trouve que ce n’est pas une étape nécessaire à ce point-ci. Je trouve que les Québécois réussissent à l’intérieur du Canada en jouant avec les mêmes règles que le reste du pays et je ne trouve pas que c’est un enjeu qui touche particulièrement à l’élément particulier et distinct de la culture et de la langue française au Québec. » Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, s’est montré résigné face à la fermeture d’Ottawa. « Pourquoi on fait ça ? Pour simplifier la vie des gens. […] Mais c’est au fédéral de décider s’il veut être notre interlocuteur ou pas. S’il ne veut pas être notre interlocuteur là-dessus, c’est sa décision », a-t-il déclaré, tout en promettant de « continuer à proposer aux Québécois cette idée de simplifier leur vie sans perdre notre autonomie fiscale ».

Dans le reste du pays, les contribuables ne remplissent qu’une déclaration de revenus, traitée par l’ARC. Mais cela ne se traduit pas nécessairement par moins de « paperasse » à remplir. Avec les années, les provinces ont développé une fiscalité distincte de celle d’Ottawa qui commande des calculs séparés.

Le ministre des Finances, Carlos Leitão, a toujours l’intention d’envoyer sous peu une lettre à son homologue fédéral lui demandant d’« entamer des discussions sur les scénarios possibles ».

Par exemple, lorsqu’ils font leur déclaration de revenus fédérale, les Ontariens doivent aussi remplir une annexe intitulée « Impôt de l’Ontario ». Ce document compte quatre pages, exactement comme la déclaration de revenus québécoise.

Ailleurs au Canada

Le contribuable ontarien doit y

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inscrire à nouveau ses cotisations au Régime de pension du Canada et à l’assurance-emploi, déclarer ses frais médicaux et ses dons, calculer sa contribution santé. Le formulaire s’accompagne de grilles de calcul (aidants naturels, dividendes, etc.) et d’une page pour les crédits d’impôt (transport en commun pour les aînés, éducation coopérative, etc.). Au Québec aussi, il existe des différences entre le régime fiscal provincial et celui d’Ottawa qui nécessiteraient d’être arrimées ou qui commanderaient des calculs distincts. Les paliers d’imposition sont différents et les crédits (pour les frais médicaux, les intérêts sur les prêts

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étudiants, les cotisations syndicales, les dons ou encore les pompiers volontaires) ne sont pas déductibles dans les mêmes proportions. L’évaluation des économies qui découleraient d’une déclaration unique a varié beaucoup au fil des ans, allant de 100 millions (Coalition avenir Québec en 2014) à 600 millions (Bloc québécois en 2015, chiffre repris récemment par M. Lisée). À Ottawa, tant le Parti conservateur que le NPD promettent que le changement se ferait sans perte d’emplois. Le NPD assure que les employés fédéraux seraient réaffectés à la lutte contre l’évasion fiscale.


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Cyberattaque contre deux banques Les informations personnelles et financières de 90 000 canadiens possiblement volées… Deux des plus grandes banques canadiennes préviennent que des «fraudeurs» pourraient avoir eu accès aux informations personnelles et financières de jusqu'à 90 000 clients. La Banque de Montréal a indiqué en début de semaine que des fraudeurs avaient communiqué avec l'institution en prétendant détenir les renseignements personnels de moins de 50 000 clients, sans préciser de genre de données il s'agissait. La banque croit que la cyberattaque a été commise à l'extérieur du Canada. «Nous menons une enquête approfondie», a affirmé le porte-parole Paul Gammal dans une déclaration transmise lundi par courriel. «Nous avons pris connaissance d'affirmations non vérifiées selon lesquelles les données personnelles et financières de clients auraient pu être consultées par un fraudeur et une menace a été formulée pour le rendre public», a-t-il expliqué. La banque n'a pas précisé si l'agresseur avait demandé de l'argent. Plus tôt lundi, Simplii Financial, les services bancaires directs de la Banque CIBC, a prévenu que des «fraudeurs» pouvaient avoir eu accès électroniquement à certains renseignements personnels et de comptes d'environ 40 000 clients de la banque virtuelle. Simplii Financial a pris connaissance du problème potentiel dimanche et a mis en place des mesures de sécurité supplémentaires, telles que le contrôle renforcé des fraudes en ligne, a-t-elle indiqué lundi, en précisant qu'elle travaillait

avec les autorités compétentes. M. Gammal a précisé que les deux incidents semblaient être reliés. La Banque Royale, la Banque Scotia et la Banque TD ont déclaré que rien ne leur laissait croire qu'elles avaient été touchées par le problème. La Banque de Montréal et la CIBC ont toutes deux déclaré qu'elles communiqueraient avec les clients et ont recommandé à ceux-ci de surveiller leurs comptes et de contacter leur institution financière pour toute activité suspecte. «Nous enquêtons pour déterminer la validité des revendications et le type de renseignements auxquels (les fraudeurs) auraient pu avoir accès», a déclaré le porteparole de la CIBC, Tom Wallis, dans une déclaration transmise par courriel. Le ministre des Finances, Bill Morneau, s'est entretenu avec les dirigeants des institutions concernées, selon la porte-parole du ministère, Jocelyn Sweet. «Nous surveillons de près la situation avec le Bureau du surintendant des institutions financières», a-t-elle déclaré dans un communiqué envoyé par courriel. «La situation est étudiée par les institutions, en collaboration avec les forces de l'ordre.» Le Commissariat à la protection de la vie privée a indiqué lundi que les deux banques l'avaient avisé du dossier. «Nous travaillons avec les organisations pour mieux comprendre ce qui s'est passé et ce qu'elles font pour atténuer la situation», a

déclaré la porte-parole Valerie Lawton dans un courriel.

août un accord avec la société mère de PC, Loblaw, pour se séparer.

«À ce stade, nous sommes en contact avec les entreprises, mais nous n'avons pas ouvert d'enquête formelle.»

Les vols de données potentiels signalés lundi par Simplii et la Banque de Montréal sont les plus récents incidents de cybersécurité impliquant des Canadiens.

Simplii a indiqué que les clients victimes de fraude en raison du problème recevraient 100 pour cent de l'argent perdu du compte bancaire affecté. La banque virtuelle a ajouté qu'«actuellement, rien n'indique que les clients utilisant les services bancaires de CIBC auraient été touchés». La CIBC a lancé Simplii en novembre, en absorbant les comptes de quelque deux millions de titulaires de comptes financiers «Le Choix du Président» (PC Financial). La CIBC fournissait déjà les services bancaires de base à PC Financial depuis près de 20 ans, mais elle a conclu en

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L'automne dernier, le service de surveillance de crédit Equifax a informé le public que des pirates avaient eu accès aux données personnelles de 145,5 millions de clients américains et de 19 000 Canadiens. En janvier, Bell Canada a averti certains de ses clients que leurs renseignements personnels, tels que leur nom et leurs adresses de courriel, avaient été consultés illégalement lors d'une violation de données. En novembre, la société de covoiturage Uber a déclaré que les pirates avaient volé des noms, des adresses électroniques et des numéros de téléphone mobile à des mil-

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lions d'utilisateurs. Uber a précisé en décembre que 815 000 Canadiens avaient peut-être été touchés dans le cadre de la violation de données à l'échelle mondiale. Les nouvelles règles fédérales en matière de violation de données, qui exigeraient notamment la déclaration obligatoire des incidents, doivent entrer en vigueur le 1er novembre. Les règlements exigent que les organisations déterminent si une violation de données présente un risque pour toute personne dont l'information est en cause, puis qu'elles avisent le commissaire fédéral à la vie privée et les personnes touchées «aussitôt que possible». Précédemment, les entreprises qui étaient piratées pouvaient alerter le public au moment qu'elles jugeaient opportun.


Environnement

Après les sacs en plastique

Montréal interdirait les bouteilles d’eau à usage unique Les petites bouteilles d'eau en plastique seront-elles prochainement interdites à Montréal? L'administration de Valérie Plante est prête à répondre positivement à une demande de l'opposition à l'Hôtel de Ville. Une « politique plus globale » pour diminuer la consommation de plastique devrait néanmoins voir le jour. « On veut que Montréal montre l’exemple », assure le conseiller municipal de Saint-Laurent, Francesco Miele. Membre d’Ensemble Montréal, le parti de l’opposition, il souhaite que la métropole interdise l’achat et la distribution des bouteilles d’eau à usage unique d’un demilitre dans le cadre des activités menées par la Ville, y compris les services de loisirs. Un tel projet sera présenté à l’ensemble des élus de la Ville de Montréal au cours de la prochaine séance du conseil municipal, le 28 mai. L’interdiction de ces contenants dans les distributrices des bâtiments municipaux de la métropole pourrait également être étudiée, avance Francesco Miele. L’opposition souligne que ces bouteilles sont « une nuisance environnementale » et qu’on en trouve plus de 700 millions par an dans les lieux d’enfouissement au Québec. «On a une excellente eau potable à Montréal. Si on a une réunion, on n’a pas besoin de servir de

l’eau embouteillée» ajoute-t-il.

Vers une interdiction des pailles en plastique D’ores et déjà, le cabinet de Valérie Plante se dit prêt à aller encore plus loin. Alors qu’Ensemble Montréal propose également la mise en place d’une « stratégie de réduction du plastique » d’ici six mois, l’administration municipale assure être en train d’« étudier cette idée », explique Youssef Amane, porteparole du comité exécutif. À l’instar des villes de Londres et récemment de Vancouver, qui ont notamment décidé de bannir les pailles de plastique, Montréal pourrait suivre cet exemple. Selon les informations obtenues par Radio-Canada, la Ville, qui « appuie » l'objectif de diminuer la présence du plastique sur le territoire de la métropole, souhaite adopter une plus large politique et des mesures conséquentes qui permettraient de réduire son empreinte écologique. Ce thème pourrait même être abordé prochainement avec l’industrie du plastique, les commerçants et les citoyens, a-t-on mentionné à Radio-Canada. Dans un message laissé samedi soir sur les réseaux sociaux, Benoit Dorais, le président du comité exécutif, clamait par ailleurs être « bien d'accord » pour « réduire [...] la surutilisation du plastique ».

Ce dernier, maire du Sud-Ouest, a également fait savoir que les bouteilles d'eau sont interdites dans les locaux de la mairie de son arrondissement « depuis des lustres ». Le centre de tri en difficulté «Interdire les pailles, je pense que ce serait souhaitable, il faut y penser », soutient aussi Francesco Miele, citant en outre les couvercles placés sur les gobelets de café. Ceux-ci, reprendil, « ne peuvent être recyclés à l’intérieur de nos installations ». Dans la motion qu'Ensemble Montréal s'apprête à déposer, le parti fait notamment référence aux difficultés rencontrées par le centre de tri de la métropole, « qui vit actuellement une crise en ce qui concerne la revente de ses matériaux recyclés ». L'agglomération de Montréal a d'ailleurs dû venir en aide à ce complexe situé dans le quartier Saint-Michel, en versant près de 30 millions de dollars à son gestionnaire afin d'assurer son exploitation jusqu'à la fin de l'année 2019. « C’est la raison pour laquelle on veut travailler en collaboration avec les producteurs du plastique et ceux qui oeuvrent dans le recyclage, afin de pouvoir se doter d’une politique qui nous mènera vers une diminution marquée de plastiques à usage unique et de contenants qui se retrouvent plus souvent qu’autrement dans les

eaux, mais aussi à l’enfouissement », martèle l’élu d’Ensemble Montréal. Selon l’opposition, les actions menées par la métropole pourraient même « avoir un effet d’entraînement et influencer positivement l’ensemble des villes québécoises ».

Aucune suite n’avait cependant été donnée par l'ancienne administration. « Lorsqu'on est en année électorale, ce n'était pas tant un moment de passer une réglementation, mais plutôt d'entamer une réflexion », justifie Francesco Miele, ancien leader d'Équipe Coderre.

« Essentiel », disait Denis Coderre

Les boissons sucrées bientôt interdites

Montréal n'en est pas à son premier combat contre le plastique. Depuis le 1er janvier 2018, la Ville a banni les sacs d’une épaisseur de moins de 50 microns.

En décembre, le conseil municipal de Montréal avait déjà pris la décision d'éliminer, progressivement, les boissons sucrées des bâtiments municipaux.

Cette décision avait été prise par l’ancien maire Denis Coderre. Ce dernier, en février 2016, avait également affirmé vouloir « rapidement » interdire la vente de bouteilles d’eau en plastique.

Une motion déposée par l’opposition avait fini par rassembler une majorité des élus de l’Hôtel de Ville, afin d’interdire une telle vente dans les arénas, les piscines ou encore les bibliothèques gérées par la Ville.

« Ça va être essentiel, ça va être important », avait-il dit, en prenant de court l’industrie des boissons, qui a par la suite contesté vivement cette prise de position.

Dans les faits, Montréal demandera aux fournisseurs de ne plus proposer ce type de boissons dans les distributrices dans les prochains contrats qu’ils signeront avec la Ville.

Pitbulls: le projet de loi menacé ? L'adoption du projet de loi 128, qui vise à mieux encadrer la possession des chiens dangereux, paraît fort compromise, à moins de trois semaines de la fin des travaux parlementaires.

en avril 2017 à la suite d'un engagement ferme pris par le gouvernement, n'a pas encore débuté, ce qui rend son adoption avant l'échéance électorale bien hypothétique.

L'étude du projet de loi, déposé

Malgré cela, le premier ministre

Philippe Couillard et le ministre responsable du dossier, Martin Coiteux, ont dit mardi qu'ils ne jetaient pas l'éponge, considérant qu'il était toujours techniquement possible de procéder avant le 15 juin.

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À défaut de pouvoir faire adopter le projet de loi tel quel, faute de temps, Québec pourrait tenter d'aller de l'avant avec une version édulcorée, amputée de ses éléments les plus controversés. En point de presse conjoint,

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MM. Couillard et Coiteux ont nié que ce projet de loi controversé avait été mis sur la touche, pour éviter de faire des vagues à l'approche des élections.


Solidarité

Du 1er au 7 juin 2018

La Semaine québécoise des personnes handicapées En octobre 1992, alors que se terminait la Décennie des Nations Unies pour les personnes handicapées (1983-1992), l’Assemblée générale des Nations Unies a désigné le 3 décembre en tant que Journée internationale des personnes handicapées.

L’Office des personnes handicapées du Québec décida d’aller plus loin en consacrant une semaine entière à la sensibilisation de la population québécoise à la participation sociale des personnes handicapées. La première Semaine québécoise des personnes handicapées s’est ainsi tenue du 2 au 8 décembre 1996. Cette première expérience s’est avérée positive! En réponse aux demandes des associations de personnes handicapées et des différents comités organisateurs régionaux de reporter la Semaine à un autre mois, afin de ne pas porter ombrage à la Journée internationale des personnes handicapées et d’étendre la sensibilisation à leur égard à une autre période de l’année, la Semaine se tient, depuis 2000, du 1er au 7 juin. Forte de son succès, attribuable à l’implication des milieux associatif, patronal, syndical de même qu’à celle des ministères et organ-

ismes gouvernementaux, la Semaine, qui en est cette année à sa

22e édition, se tiendra à nouveau du 1er au 7 juin prochain sous le thème Ensemble, bâtissons une société plus inclusive! La Semaine québécoise des personnes handicapées vise à sensibiliser la population québécoise à la participation sociale des personnes handicapées et à inciter les citoyennes et citoyens, peu importe leur rôle dans la société, à poser un geste concret pour réduire un obstacle à cette participation sociale. Il s’agit de la 22e édition de la Semaine québécoise des personnes àhandicapées. L’édition 2018 permet de souligner également le 40e anniversaire de l’adoption de la première loi visant à favoriser la participation sociale des personnes handicapées. L’Office, qui a été institué à la suite de cette première loi, fête également son 40e anniversaire cette année. Objectif de la Semaine L’objectif de la Semaine est de sensibiliser la population à la participation sociale des personnes handicapées et d’inciter les citoyennes et les citoyens, quel que soit le rôle qu’ils exercent dans la

société, à poser un geste pour réduire un obstacle à la participation sociale des personnes handicapées de leur entourage, et ainsi, bâtir une société plus inclusive. La Semaine sur le Web La Semaine québécoise des personnes handicapées se déroule également en ligne. Une section Web est mise en ligne chaque année par l’Office, et celle-ci est de retour pour l’édition 2018! En plus de la liste d’idées de gestes

simples à poser, on y retrouve de nombreux outils téléchargeables à utiliser pour tout un chacun pour promouvoir la Semaine. Elle est mise à jour régulièrement jusqu’en juin avec du nouveau contenu interactif tel qu’un jeuquestionnaire et une vidéo. De plus, depuis le début du mois de mai, la page Facebook de la Semaine est à nouveau ouverte. De nombreuses publications en lien avec la Semaine et la participation sociale y seront diffusées

jusqu’au 7 juin. Toutes les vidéos diffusées dans le cadre de la Semaine ainsi que leur version sous-titrée avec médaillon LSQ sont déposées sur la chaîne YouTube de l’Office. Informations : Site Web : www.ophq.gouv.qc.ca/ sqph Page Facebook : Semaine québécoise des personnes handicapées Chaîne Youtube : Office des personnes handicapées du Québec

Des gestes simples pour améliorer la vie de tous… L’Office propose cette année encore une campagne de sensibilisation invitant les Québécois et les Québécoises à passer à l’action afin d’accroître la participation sociale des personnes handicapées. Sur les feuillets et dans la section Web de la Semaine québécoise des personnes handicapées, on trouve de nombreuses idées de gestes

simples que tout un chacun peut poser pour réduire un obstacle à la participation sociale des personnes handicapées de son entourage.

Voici quelques exemples : Vous êtes propriétaire d’un commerce? Évitez de placer des présentoirs

Quelques statistiques Selon les dernières statistiques disponibles :

· Au Québec, 9,6 % de la population de 15 ans et plus a une incapacité, ce qui représente quelque 620 000 personnes. Cette proportion risque d’ailleurs d’augmenter avec le vieillissement de la population. En effet, le taux d’incapacité augmente avec l’âge. Il passe de 3,4 % chez les 15 à 34 ans à 32,9 % chez les 75 ans et plus. · Plus de 260 000 personnes de 15 ans et plus utilisent

des aménagements spéciaux de leur logement, ce qui représente 4,1 % de l’ensemble de la population de 15 ans et plus du Québec. · Environ les trois quarts de la population québécoise de 15 ans et plus avec incapacité ont besoin d’aide pour réaliser au moins une activité de la vie quotidienne, ce qui représente environ 454 500 personnes. · Près de quatre personnes sur dix recevant de l’aide pour leurs activités de la vie quotidienne en reçoivent chaque jour; de

de produits dans les allées. Ceux-ci constituent des obstacles pour plusieurs personnes handicapées. Assurez-vous de garder les allées libres en tout temps. - Vous travaillez dans un service de garde? Planifiez des activités inclusives permettant à tous les enfants de jouer ensemble et des activités

de sensibilisation. Cela peut se faire par la lecture ou la mise en scène d’histoires pour parler de la différence avec les jeunes enf ants. Vous allez à l'école?

plus, pour un peu plus de la moitié, cette aide provient principalement d’un membre de la famille avec qui elles résident. · L’utilisation d’aides techniques (par ex. : prothèse auditive, canne blanche, fauteuil roulant, prothèse ou membre artificiel, etc.) est fréquente chez les personnes de 15 ans et plus avec incapacité : 468 660 personnes en utilisent, ce qui correspond à un peu plus des trois quarts de cette population. · Les personnes avec incapacité sont moins scolarisées que les personnes sans incapaci-

té : elles sont, en proportion, plus nombreuses à ne pas avoir de diplôme d’études secondaires (35 % contre 20 %), et moins nombreuses à détenir un diplôme d’études collégiales (11 % contre 17 %) ou un diplôme universitaire (14 % contre 24 %). · En 2012, parmi les personnes de 15 à 64 ans avec incapacité qui ont fréquenté un établissement scolaire au cours des cinq dernières années : 28 % ont été victimes d’intimidation à cause de leur état et 30 % ont l’impression d’avoir été mises à

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Avertis une personne adulte de l’école si tu vois un geste d’intimidation envers un élève

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handicapé ou une élève handicapée. - Vous êtes automobiliste? Proposez-vous pour accompagner une personne handicapée de votre entourage qui peut éprouver des difficultés à se déplacer seule.

l’écart ou évitées pour cette raison. · Les personnes de 15 à 64 ans avec incapacité participent moins au marché du travail que celles sans incapacité : 39 % (ou 135 800 personnes) occupent un emploi (contre 72 % pour les personnes sans incapacité); 6 % (ou 20 830 personnes) sont au chômage (contre 7 % pour les personnes sans incapacité); 55 % (ou 191 430 personnes) sont inactives sur le marché du travail (contre 21 % pour les personnes sans incapacité).


Cultures

Jean-Louis Roy à la tête de BAnQ C’est finalement  Jean-Louis Roy - auteur, historien, diplomate et ancien directeur du Devoir - qui dirigera Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) pour les prochaines années. Le gouvernement Couillard a confirmé mercredi sa nomination comme p.d.g. de l’institution. « J’ai été surprise de prime abord, mais il a tout le profil nécessaire, absolument », s’est réjouie Lise Bissonnette, qui a elle-même dirigé BAnQ… et qui avait été nommée rédactrice en chef du Devoir par Jean-Louis Roy, en 1982. Âgé de 77 ans, M. Roy arrive à BAnQ (où son fonds d’archives personnelles se trouve déjà) armé d’une solide feuille de route : directeur du Centre d’études canadiennes-françaises de l’Université McGill pendant dix ans, puis du Devoir entre 1981 et 1986, il est devenu diplomate par la suite. Délégué général du Québec à Paris de 1986 à 1990 ; secrétaire général de l’Agence intergouvernementale de la francophonie (qui est devenu OIF) pendant huit ans ; président du Centre international des droits de la personne, de Droits et Démocratie et du groupe de réflexion Partenariat international, sans compter la direction de l’Observatoire mondial des droits de l’homme : M. Roy est demeuré très actif à toute époque. À cela s’ajoute un corpus de quelques dizaines de livres — essais, récit, roman, poésie —, dont plusieurs consacrés à l’Afrique et à la francophonie, les deux sujets auxquels on associe le plus spontanément son nom. Un rôle central M. Roy dit avoir accepté cette nouvelle responsabilité notam-

ment parce qu’elle concerne une des questions qui l’interpellent le plus : celle de la place de la culture dans les sociétés actuelles. Dans plusieurs pays émergents, dit-il, « il y a un immense investissement qui se fait en culture, alors qu’en Occident, on a beaucoup coupé ». Dans ce contexte, le rôle de BAnQ lui apparaît d’autant plus fondamental. « J’ai une conception très précise de l’importance de la culture, dit-il. BAnQ est au cœur des choses. La Grande Bibliothèque représente autant notre passé que notre avenir. Pour moi, ce n’est pas un lieu ou des collections : c’est le fait que des millions de personnes entrent dans cette bibliothèque, physiquement ou numériquement. Ce n’est pas rien. C’est une institution que les citoyens se sont appropriée de façon remarquable. » M. Roy attend d’entrer en fonction — le 4 juin — avant d’énoncer les priorités de son mandat. « Je veux prendre contact avec les équipes en place », dit-il. Long processus Jean-Louis Roy succède à Christiane Barbe, qui a démissionné en avril 2017. Depuis, c’est Geneviève Pichet qui assumait les fonctions de manière intérimaire. La ministre de la Culture, Marie Montpetit, estime que « BAnQ aura à sa tête un homme de passion et de convictions. La vaste expérience de M. Roy, tant au Québec qu’à l’international, sera assurément un atout de taille », pense-t-elle. Si le processus de sélection fut aussi long, c’est notamment parce qu’une première candidature recommandée par le conseil d’administration — Manon Gauthier, ancienne responsable de la culture au comité exécutif de la Ville de Montréal — a été

écartée par Québec au début de l’année. Mme Gauthier ne répondait pas à un des critères obligatoires pour accéder aux emplois supérieurs du gouvernement. « Mais il y a aussi que plusieurs personnes approchées ont dit non, vu l’ampleur de la tâche, indiquait mercredi une source. Les chasseurs de têtes ne connaissaient pas nécessairement le milieu, ça a été compliqué. » Lise Bissonnette se dit soulagée du choix fait au bout du compte, notamment parce que le gouvernement n’a pas succombé à l’idée de nommer un pur gestionnaire. « Quand vous dirigez une grande institution, avant d’être un gestionnaire au sens administratif, vous devez avoir une vision des choses, une grande culture. BAnQ couvre tout : ça prenait quelqu’un qui a la culture nécessaire pour envisager tout cela et pouvoir maintenir un niveau de direction qui est intellectuellement assez élevé. » Les capacités de gestion sont importantes, dit-elle. « Il faut s’y intéresser… mais il faut surtout savoir bien s’entourer. »

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L’adhésion Ayant travaillé de près avec Jean-Louis Roy, Lise Bissonnette estime qu’il a toutes les qualités requises pour la fonction. « Je valorise beaucoup les gens qui ont une profondeur culturelle et historique, et c’est son cas. C’est quelqu’un d’une habileté supérieure, d’une grande élégance dans ses relations interpersonnelles. C’est très important dans ce milieu, qui est très tourné vers le service public. Jean-Louis Roy est quelqu’un qui suscite facilement l’adhésion et la complicité. » Louise Beaudoin, qui a porté le projet de la Grande Bibliothèque quand elle était ministre de la Culture, se montre également enthousiaste. « Ça prenait quelqu’un qui a à la fois l’expérience, la notoriété et la visibilité pour redonner à BAnQ son lustre d’antan. Il y a eu des problèmes financiers, l’absence d’un p.-d.g. Il est temps de redonner son “oumf” à une institution qui est fondamentale. Et je crois qu’il peut faire cela. » Autre réaction positive à l’Association pour l’avancement des sciences et des techniques de la documentation (ASTED). «

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Jean-Louis Roy est un intellectuel réputé et un ami des bibliothèques et des archives, indique par courriel le président, Réjean Savard. Nous ne pouvons que nous féliciter de sa nomination. » Il ajoute que M. Roy « a cependant beaucoup de pain sur la planche. BAnQ a souffert de ne pas avoir de p.-d.g. depuis plus d’un an. On espère que l’institution pourra retrouver sa place de leader dans notre milieu professionnel, et dans le milieu culturel en général. » Le président régional du syndicat qui représente les employés de BAnQ, Jean-François Sylvestre (SFPQ), a lui aussi salué l’arrivée de M. Roy. « Il a vraiment un grand bagage culturel et historique qui répond à la mission de BAnQ », a-t-il soutenu. M. Sylvestre a dit souhaiter que l’arrivée de M. Roy permette d’assainir des relations de travail qu’il juge difficiles « depuis fort longtemps ».


Actes

L’Association AIME Québec célèbre la Fête nationale du Québec 2018

Hommage aux bâtisseurs de toutes origines. Dans le cadre des festivités de la Fête nationale du Québec, l'association AIME Québec organise un cocktail dînatoire interculturel avec spectacle le 21 juin 2018 à la salle de concert du Collège Letendre à Laval

d’autres personnalités publiques, des représentants de la Fête nationale du Québec, des représentants des différentes communautés culturelles de Laval et du grand Montréal, des gens d'affaires et du monde du spectacle.

Histoire de héros

Une très belle occasion de célébrer ensemble la culture québécoise et partager des mets québécois d'inspirations diverses en rendant hommage à nos bâtisseurs.

Sous le thème «histoire de héros», qui met en lumière les grands bâtisseurs de notre société québécoise, un hommage particulier sera rendu à Gilles Vigneault qui a offert au Québec son hymne national «gens du pays» et animé la scène musicale et poétique par son génie créateur. Jessica Vigneault a accepté d'interpréter ce soir les chansons qui transporteront le public dans l'univers de son père et que nous entonnerons ensemble. Cet événement s’inscrit dans le droit fil de la mission d’AimeQuébec, il met l’emphase sur le rapprochement interculturel et la promotion du « Vivre-ensemble » en français. Il réunira des élus et

Au programme

* Exposition de photos et biographies de bâtisseurs du Québec de toutes origines * Réseautage * Bouchées d'inspirations étrangères avec des produits du Québec * Un spectacle coloré et chaleureux interprété par Jessica Vigneault et l'étoile brésilienne de Montréal, Paulo Ramos, accompagnés des percussionnistes Daniel Bellegarde et Fabrice Laurent. * Encan silencieux

L’Association Interculturelle Montréalais du Québec

1. Mission

Favoriser le rapprochement et le vivre-ensemble des Québécois de diverses origines par l’organisation d’événements sociaux, culturels et d'activités de réseautage 2. Objectifs * Mettre en relation des natifs, des nouveaux arrivants et des

personnes et groupes établis au Québec * Développer le réseau social des nouveaux arrivants afin de faciliter leur intégration * Œuvrer pour une société accueillante et inclusive * Promouvoir les relations interculturelles entre les différentes communautés du Grand Montréal

3. Réalisations * Lancement officiel de l'association AIME Québec : Rythmes du monde - 2013 * Brunch de bienvenue 2014 * Pique-nique interculturel 2015 * Infusion culturelle 1ère édition à Montréal 2015 * Le Printemps Méditerranéen à Laval : présidé par le maire de Laval - 2016 * Brunch interculturel 2017

* Infusion culturelle 2ème édition à Laval : présence du maire de Laval - 2017 * Sorties culturelles pour une meilleure intégration au Québec (cinémas, spectacles.. 2013 à ce jour au besoin) * 5 à 7 de réseautage regroupant les différents acteurs du milieu montréalais et lavallois

Colloque social annuel de l'association Racines

La construction de l’identité des jeunes issus de l’immigration Après le grand succès de l’année dernière, le colloque social 2018 traitera la question de l’identité des jeunes d’origines maghrébines au Québec. Il S’agit d’un enjeu d'actualité, d'ordre psychologique, social, et culturel. Le colloque est une occasion de réfléchir sur le lien entre la construction identitaire et les conditions sociales, économiques, politiques et religieuses.

9h00 à 9h25 : période protocolaire / Présentation de Racines 9h30 à 10h30: Témoignages / Paroles aux jeunes 10h30 à 10h40 : Pause 10h45 à 12h30 : Panel : les trajectoires identitaires

Qui sommes-nous ?

Le colloque aura lieu le Jeudi 13 septembre 2018 à la nouvelle résidence McGill (3625 Av du Parc. Montréal. H2X 3P8). Le programme

Racines est un OBNL qui a pour objet de favoriser le développement socioculturel de ses familles maghrébines pour qu’ils s’épanouissent dans la société québécoise. Elle compte de nombreux partenaires dont le Gouvernement du Québec, le Centre Sherpa, le CIUSSS Centre – sud, le COFAQ, le CPRMV, Repère …

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Le volet social / Dr Rachad Antonius Le volet religieux / Dre Solange Lefebvre Le volet ethnoculturel / Kamal Benkiran Le volet politique / Dr Mohamed Ourya 12h00 à 13h20 : Diner 13h30 à 15h00 : Ateliers A1 : Projets novateurs / Pluri-elles & D-Click & le sport au service de l’intervention A2: L’intervention et contexte interculturel / Habib Elhaj & Marie Claire Rufagari A3 : Identités multiples / Dre Cecile Rousseau & Dre Anousheh Machouf

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15h10 à 15h30 : retour au plénière 15h30 : Clôture Inscriptions : https://www.colloquesocial. com/inscription/


Sports

Les Lions de l’Atlas sont fins prêts…

Hervé Renard dévoile la liste des 23 qui iront en Russie Le sélectionneur national Hervé Renard a rendu publique, jeudi 17 mai la liste des 26 Lions de l’Atlas, dont 3 réservistes, qui prendront part à la Coupe du monde 2018 de football en Russie, prévue du 14 juin au 15 juillet. Publiée par la Fédération royale marocaine de football (FRMF), cette liste est marquée notamment par la présence des joueurs de Botola Maroc Télécom D1 de football, Ahmad Reda Tagnaouti (IRT), Badr Benoun (RCA) et Ayoub El Kaâbi (RSB), ainsi que par le retour de Mehdi Carcela, sociétaire du Standard de Liège en Belgique. A rappeler que l’équipe du Maroc évoluera dans le groupe B, aux côtés du Portugal, champion d’Europe en titre, de l’Espagne et de l’Iran, qu’elle affrontera en premier match de la poule le 15 juin à Saint-Pétersbourg. Les nationaux joueront leur deuxième match face aux coéquipiers de Cristiano Ronaldo (20 juin à Moscou), alors que la troisième et dernière rencontre du groupe les opposera à La Roja (25 juin à Kaliningrad).

Romain Saiss (Wolverhampton, Angleterre), Manuel Da Costa (Basaksehir, Turquie), Badr Benoun (RCA, Botola D1), Nabil Dirar (Fenerbahçe, Turquie), Achraf Hakimi (Real Madrid, Espagne) Hamza Mendyl (LOSC, France) Milieux M’barek Boussoufa (Al Jazira, EAU), Karim El Ahmadi (Feyenoord, Pays-Bas), Youssef Ait Bennasser (Caen, France), Sofyan Amrabat (Feyenoord, Pays-Bas), Younès Belhanda (Galatasaray, Turquie), Fayçal Fajr (Getafe, Espagne) Amine Harit (Schalke 04, Allemagne).

Attaquants Khalid Boutaïb (Malatyaspor, Turquie), Aziz Bouhaddouz (Saint Pauli, Allemagne), Ayoub El Kaâbi (RSB, Botola

D1), Nordin Amrabat (Leganés, Espagne), Mehdi Carcela (Standard de Liège, Belgique) Hakim Ziyech (Ajax Amsterdam, Pays-Bas).

Voici par ailleurs la liste complète: Gardiens de but Mounir El Kajoui (Numancia, Espagne), Yassine Bounou (Girona, Espagne), Ahmad Reda Tagnaouti (IRT, Botola D1). Défenseurs Mehdi Benatia (Juvetnus, Italie),

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Réservistes Youssef En-Nesyri (Malaga, Espagne), Mazraoui Noussair (Ajax Amsterdam) Oualid El Hajjam (Amiens, France).


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