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nº 164 du 15 au 29 septembre 2011
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Fatima Houda-Pépin :
«le Maroc est bien parti pour une révolution tranquille»
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Takfarinas et délices du répertoire musical Amazighe
«On chante pour la tête, pour le cœur, pour faire vibrer le corps et surtout pour notre âme» Page 26
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nยบ 164 du 15 au 29 septembre 2011
Sommaire
Comment peut-on être persan ?
Coopération
Premier round de négociation en octobre à Ottawa
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«le Maroc est bien parti pour une révolution tranquille» Le déséquilibre des forces s’installe à Ottawa
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Quatre partis, un seul chef élu
Personnes handicapées
Indésirables aux États-Unis ?
Éditorial
Fatima Houda-Pépin :
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1126 Maghrébins se retrouvent
Tout cela c’est passé, il faut le dire, longtemps avant le 11 septembre 2001, longtemps avant que Richard Martineau ne devienne chroniqueur au Journal de Montréal et du haut de sa science supposée ne se mette à semer les anathèmes, longtemps avant la Commission Taylor & Bouchard qui a plus embrumé la pensée québécoise qu’il ne l’aura édifiée. Le Québec avait encore des philosophes qui osaient penser ou repenser la société et des chefs politiques capables de saisir ces pensées pour les mettre en œuvre et faire avancer le pays.
Décès de Abderahman
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Belmahjoub
L’Adieu au Prince
Editeur : Abdelghani Dades.
Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA
Directeur Général Rachid Najahi.
Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal
Rédaction : Jalal Bouzrara, Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane Bnou-Nouçair, Jamila Bourmaki, Zahira EL Wahid Megherbi Publicité : Amine Benjelloun, Rachid Najahi. Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi.
Migrations et société Grande surprise, partagée vraisemblablement avec beaucoup de mes semblables : l’individu ici ne vaut que par le groupe auquel il appartient et le communautarisme, regardé ailleurs comme une notion péjorative, est une force. Ainsi, toute personne qui n’aurait pas une culture forte comme référent sera-t-il souvent regardé comme «venant de nulle part» et par conséquent présentant peu d’aptitudes à une véritable intégration; tant il est vrai que l’on ne peut s’intégrer qu’en s’acquittant d’une sorte de ticket d’entrée en amenant quelque chose en partage. Pour le reste, il ne manqua jamais qu’à mes doutes et remises en question, il ne se trouva quelqu’un, plus anciennement arrivé – de plusieurs générations antérieures souvent – pour éclairer ma lanterne et m’éviter toute dérive dans mon projet migratoire.
Célébration de Aïd Al Fitr
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Lors de mes premiers pas au Québec, tout imbu de ma culture d’origine, des valeurs acquises au Maroc et en France, il fallu, pour me faire aux réalités qui étaient désormais les miennes quotidiennement, surmonter quelques chocs, celui de la langue par exemple (puisque ma francophonie n’était pas, comme on me l’avait laissé entendre, un avantage), celui de mes diplômes (qui quoique supérieurs ne semblaient pas peser autant que «l’expérience québécoise»). Il fut ensuite nécessaire d’apprendre à décrypter un certain nombre de codes sociaux plus ou moins bizarres de mon point de vue. Puis vint le moment d’affronter le quotidien.
Depuis, hélas! La belle Province semble avoir cessé d’être le «pluss meilleur pays au monde»; sa presse est devenu une machine à lyncher; le courage de ses dirigeants et de ses élites – les héritiers indignes de ceux qui
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ont fait la Révolution tranquille et, en quatre décennies, forcé les portes du G9 en partant de presque rien - a fondu sous l’effet du réchauffement de la planète; sa société est devenue frileuse. Mais une chose demeure : la force du groupe, fut-il ethnoculturel. Et ses apports. Appartenances assumées Dans notre cas, venant de cinq pays différents mais devenus maghrébin pour trouver une masse démographique suffisante pour nous rendre visible; constituant depuis que le Québec assumant la responsabilité de son immigration a décidé en 1994 que le Maghreb serait bassin privilégié d’immigration francophone - l’essentiel des apports démographiques avec près de 10 000 nouveaux arrivants par année; il nous manquait quelque chose : l’organisation et la solidarité qui nous permettraient de sortir du statut de «communauté émergente» pour devenir partie prenante dans la vie de ce qui est maintenant notre pays, mais qui ne nous fera jamais oublier nos valeurs originelles. Depuis une quarantaine d’années, des efforts récurrents étaient consentis par nombre de gens de bonne volonté qui ont, devant la lourdeur de la tâche, renoncé un à un à leurs visions, espoirs et ambitions collectives. Mais aujourd’hui il semble bien que le projet soit mûr. On n’en voudra pour preuve que la récente initiative d’une structure, dénommée Congrès des Marocains du Canada, dont la section Grand Montréal, vient de réussir coup sur coup, à réunir un grand nombre d’acteurs associatifs, économiques et politique canadiens d’origine marocaine, toutes confessions confondues, autour de deux projets hautement symboliques : célébrer l’appartenance au Québec en fêtant la Saint Jean Baptiste, puis célébrer la fidélité aux valeurs d’origine en fêtant une date déterminante de l’histoire du Maroc. Ces événements, constituant en fait l’acte de naissance de la structure, ne sont au surplus que le prélude à un plan d’action stratégique qui fait l’unanimité, mais dont les déclinaisons en actions collectives et collectivement menées et soutenues, ne maqueront pas de faire de nous tous de vrais québécois, de vrais canadiens et, en même temps, de vrais marocains.
Abdelghani Dades
Coopération
Projet d’accord se libre-échange canado-marocain
Premier round de négociation en octobre à Ottawa Les avantages de libre-échange avec le Maroc ont été au centre des discussions entre le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, et son homologue canadien Gerry Ritz, à l'occasion de la 36è session du Groupe de Cairns, tenue du 7 au 9 septembre à Saskatoon, indique-t-on auprès du ministère canadien de l'Agriculture. En marge de la réunion du Groupe de Cairns, les deux ministres ont discuté, en particulier, "des avantages que le prochain accord de libre-échange offrira aux agriculteurs de nos deux pays", indique un communiqué du ministère canadien de l'Agriculture rendu public à l'issue de cette réunion ministérielle internationale sur l'agriculture à laquelle le Maroc participait en qualité d’invité spécial. "Les ministres ont confirmé que le premier cycle des négociations aura lieu à Ottawa la semaine du 11 octobre", selon le document. «Porte d’entrée» "Un accord de libre-échange avec le Maroc serait le premier (du genre) à être signé par le Canada avec un pays africain", affirme le ministre, soulignant que le Maroc pourrait être la "porte d'entrée" vers une nouvelle présence commerciale canadienne dans la région de la Méditerranée et en Afrique du Nord, a déclaré pour sa part le ministre canadien du Commerce international Ed Fast. Selon lui, l'accord placerait également les entreprises canadiennes dans une position plus favorable par rapport à leurs concurrents sur ce marché, et particulièrement "dans des secteurs clés tels que l'agriculture, la fabrication et les industries de services". En janvier dernier, le Premier ministre canadien
Stephen Harper a conduit une importante délégation de son pays lors d'une visite au Maroc pour le lancement officiel des négociations canado-marocaines sur un accord de libreéchange, rappelle-t-on. Plaidoyer pour des «avantages comparatifs» Intervenant lors de la 36è session du Groupe de Cairns tenue à Saskatoon (Saskatchewan, centre du Canada), M. Akhannouch a plaidé pour des avantages comparatifs permettant aux pays à vocation agricole de se positionner sur les marchés internationaux. Le ministre a insisté sur la position du Maroc qui favorise l'intégration du pays dans son environnement international afin d'appuyer la dynamique des réformes lancées au niveau du Royaume. Pour le ministre, il est "impératif que les négociations multilatérales en matière agricole prennent en considération les efforts consentis par les pays en développement tel que le Maroc pour le développement de leur agriculture et de leur monde rural". M. Akhannouch et la délégation de hauts responsables du ministère l'accompagnant ont participé aux sessions relatives aux négociations sur l'agriculture à l'OMC, le commerce et la sécurité alimentaire, rappelle-t-on. Le Groupe de Cairns La 36ème réunion ministérielle du Groupe de Cairns, coprésidée par le Canada et l'Australie, a connu la participation de plus de 150 personnes représentant plus de 25 pays, y compris des membres du GC et d'autres partenaires commerciaux importants.
le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, et son homologue canadien Gerry Ritz Les membres du groupe ont discuté pour la première fois de la façon dont l'innovation et le commerce régis par des règles fondées sur des données scientifiques solides peuvent aider à ouvrir les marchés et à réaliser les objectifs mondiaux de sécurité alimentaire. Le Groupe de Cairns, une coalition de 19 pays exportateurs de produits agricoles (Afrique du Sud, Argentine, Australie, Bolivie, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Costa Rica, Guatemala, Indonésie, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Paraguay, Pérou, Philippines, Thaïlande et Uruguay), a été créé en août 1986 à Cairns, en Australie, en vue de favoriser un système de commerce agricole plus ouvert.
De l’or, de l’uranium et des diamants
dans le viseur d’une société minière canadienne opérant au Maroc Metalex Ventures, groupe canadien d’exploitation et de développement de minerais qui possède un permis d’exploitation d’environ 17.100 km² au sud du Maroc, vient de lancer des explorations géophysiques au Sahara, indique un communiqué publié mardi sur le site de l’entreprise. Le groupe qui a déjà entrepris des prospections, affirme que les différentes études effectuées démontrent que cette région dispose d’un important potentiel en or, uranium et gisements de diamants en plus de quelque 5,7 milliards de tonnes de fer.
Des occurrences de nickel, de cuivre, de cobalt, de zinc, et de plomb ont également été relevées par Metalex, selon le même communiqué. L’entreprise canadienne spécialisée dans les métaux précieux, avait conclu en 2005 une joint-venture avec l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), pour le développement et l’extraction au Maroc, de minerais précieux, en vertu de laquelle elle détient 60% du projet, le reste étant détenu par l’ONHYM.
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Source : Maghreb Arabe Presse
À la Une
Fatima Houda-Pépin : «le Maroc est bien parti pour une révolution tranquille» La première vice-présidente de l'Assemblée nationale du Québec, Mme Fatima Houda-Pépin, a salué les efforts du Maroc pour consolider la démocratie et l'état de droit. La députée québécoise d'origine marocaine qui effectuait une visite de courtoisie à l'Agence Maghreb Arabe Presse au cours de laquelle elle a eu un entretien avec le Directeur général, M. Khalil Hachimi Idrissi, s'est félicité de "l'initiative extraordinaire" de SM le Roi Mohammed VI de procéder à des réformes institutionnelles de nature à renforcer la pratique démocratique dans le pays. Mme Houda-Pépin a affirmé dans un entretien à la MAP, que "le Maroc a donné la réponse la plus intelligente et la plus porteuse d'espoir" aux jeunes générations dans le contexte arabe actuel, soulignant la nécessité pour le Royaume de "saisir la chance qui lui est donnée aujourd'hui" en mettant en œuvre les mesures prévues par la nouvelle constitution. "La dynamique de changement est enclenchée et j'ai bon espoir que le Maroc va aller de l'avant vers une plus grande ouverture, une plus grande tolérance", a-t-elle dit, estimant nécessaire d'investir dans l'éducation à la citoyenneté pour préparer les futures générations à la gestion de la chose publique. Et Mme Houda-Pépin d'ajouter que "le Maroc est bien parti pour une révolution tranquille". La 1ère vice-présidente de l'Assemblée nationale
québécoise a, par ailleurs, exprimé la volonté de son institution de développer une coopération mutuellement avantageuse avec le parlement marocain. Échanges et coopération parlementaires "L'Assemblée nationale québécoise est prête à accompagner son homologue marocaine dans le cadre d'un programme d'échange et de coopération interparlementaire ", a-t-elle affirmé. Elle a rappelé à cet égard la signature, le 29 août dernier à Rabat, avec la Chambre des représentants d'un accord entre les deux institutions qui permettra, selon elle, de jeter les bases d'une coopération et d'un échange fructueux entre les députés marocains et leurs homologues québécois autour de questions d'intérêt commun. Source : Maghreb Arabe Presse
Dix sept ans sur le métier… 17 ans à l’Assemblée Nationale et cinq élections successives gagnées toujours haut la main; tels sont les faits et chiffres-clé de la carrière politique de Fatima HoudaPépin, première personnalité d’origine maghrébine à avoir accédé à cette institution où elle occupe la prestigieuse fonction de Première Vice présidente. Chargée de cours aux universités de Montréal et du Québec (1990-1994), elle a par la suite occupé des fonctions de consultante et experte-conseil en éducation interculturelle, en immigration et en affaires internationales
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auprès des gouvernements fédéral et du Québec. Sa première élection date du 15 septembre 1994; une date qui honore toute la communauté à laquelle elle appartient et dont l’anniversaire sera célébré, dans son comté de Lapinière comme il se doit, ce jeudi 15 septembre 2011, en présence de ses amis et électeurs, de toutes origines culturelles qu’au fil des années elle a su comprendre et servir. Toutes nos félicitations et nos vœux d’une suite de carrière tout aussi longue et prestigieuse.
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Locales Pour son centenaire en 2015
Intégration des nouveaux arrivants
Montréal-Nord veut se revitaliser
Montréal réclame plus d’argent
Un « Bureau de projet » pour les investisseurs À l’usage des investisseur, Gilles Deguire annonce «courant septembre», le lancement de ce qu’il appelle le « Bureau de projet » de Montréal-Nord, dont la mission consister à coordonner tous les développements envisagés dans l’industriel, le commercial, le résidentiel.
M. Gilles Deguire
Maintenant sorti de la zone de turbulence qui l’a agité trois années durant suite notamment à l’affaire Villanueva, Montréal-Nord, à quelques années de la commémoration de son centenaire qui sera célébré en 2015, se lance dans un ambitieux programme de revitalisation urbaine initié et piloté par le maire Gilles Deguire qui veut ainsi «redonner du prestige à l’arrondissement et de la fierté aux Nord-Montréalais ». Dans cette voie, le maire privilégie un leadership collectif, associant, autour d’une table tripartite la mairie et les partenaires économiques de première ligne de l’arrondissement, en l’occurrence, le CLD Montréal-Nord et la Chambre de commerce et d’industrie de Montréal-Nord. Ce groupe de travail se réunit sur une base régulière pour discuter de l’orientation à donner aux projets « dans le cadre d’une stratégie de revitalisation urbaine importante 2010/2015/2020 » dont l’objectif ultime vise « à apporter une nouvelle dimension à MontréalNord que ce soit au plan économique, industriel, ou architectural et environnemental», a déclaré Gilles Deguire dans une entrevue accordée à l’Agence de presse Médiamosaïque. Modernisation infrastructurelle Selon le maire, « cette modernisation passera par la transformation de nos parcs, l’arrivée des deux gares du train de l’Est dans 12 à 24 mois, le service rapide par bus sur Pie IX , le nouveau carrefour urbain du viaduc Pie IX/ Henri-Bourassa (40 millions de dollars), le pont PIieIX (60 millions de dollars), le Complexe sportif et communautaire du Parc Pilon (40 millions de dollars), l’érection d’un nouveau secteur résidentiel, la transformation qui se fera par l’ajout de partenaires du milieu des affaires ». M. Deguire déclare que toutes ces annonces ont préalablement reçu l’aval ou la contribution du maire de la métropole, Gérald Tremblay et celui du gouvernement du Québec via le ministère du Transport, de la Société d’habitation de Montréal. « La synergie entre toutes ces entités est totale », a-t-il assuré. Le parc commercial de son arrondissement étant vétuste, le maire entend agir là aussi en mettant des terrains adéquats à la disposition des entrepreneurs désireux de faire fructifier leurs capitaux sur place.
C’est un « concept inédit », une sorte de « guichet unique », par le biais duquel « les citoyens, les organismes, les gens d’affaires et les promoteurs auront accès à des informations complètes et à jour sur les projets de développement qui transformeront le visage de l’arrondissement au cours des prochaines années », peut-on lire sur ce point dans une brochure publiées par l’arrondissement. « Montréal-Nord aura 100 ans en 2015, nous voulons être fiers de notre arrondissement, nous prenons les moyens nécessaires pour cela et, d’ici 2020, la modernisation sautera aux yeux de tous les observateurs. Je vous prédis que ce sera un lieu de prédilection qui va faire la fierté de nos citoyens et que tout le monde va vouloir y habiter », déclare le maire. Adhésion des Nord-Montréalais Estimant que les Nord-Montréalais «ont tourné la page des incidents malheureux de 2008», le maire croit que « la population est derrière nous et il y a une volonté politique et une volonté citoyenne de redorer l’image de MontréalNord. Il y a un sentiment d’appartenance très fort à une collectivité, à un milieu de vie de qualité. » Il soutient également que les jeunes de l’arrondissement «qui ont été consultés lors d’un Forum jeunesse » ayant réuni plus de 300 participants issus de différentes origines à l’automne 2010 et au printemps 2011, ont complètement adhéré à cette volonté de changement » qu’il affirme avoir prônée depuis son élection. Une place pour la diversité Gilles Deguire souhaite vivement par ailleurs que les communautés d’origines diverses qui peuplent l’arrondissement soient au cœur de la modernisation. « Montréal-Nord bénéficie d’une diversité multiculturelle extraordinaire. Nous avons ici une richesse incroyable; c’est un bel échantillon cosmopolite de gens qui vivent dans l’inclusion la plus parfaite et qui adhère sans ambages à un multiculturalisme ouvert et cela nous fait toujours grand plaisir de souligner l’apport des communautés d’origines diverses sur notre territoire ». Pour le maire cela représente un réel pouvoir économique, une richesse et des trésors de créativité dont l’implication directe dans les chantiers de grande envergure qui vont transformer notre arrondissement est plus que souhaitée.» Source : Agence Médiamosaïque
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Mme Mary Deros et M. Michel Bissonnet, respectivement responsables des communautés d’origines diverses et des relations gouvernementales au comité exécutif de la Ville de Montréal, accompagnés de M. Aref Salem, conseiller associé aux communautés d’origines diverses, ont déposé le 25 août à la Commission des relations avec les citoyens, la position de l’Administration municipale sur la consultation que mène actuellement le gouvernement québécois sur la planification de l’immigration au Québec pour la période 2012-2015. « La Ville de Montréal, grâce à ses services de proximité, représente un partenaire majeur du gouvernement du Québec en matière d’accueil et d’intégration des nouveaux arrivants. Plus de 70 % des personnes immigrantes au Québec font le choix de s’installer dans la métropole. Les enjeux démographiques, sociaux et économiques liés à la question de l’immigration interpellent notre Administration au plus haut point et nécessitent un redressement financier significatif », déclare Mme Deros à ce sujet. 10% des transferts fédéraux réclamés à Québec La Ville de Montréal demande notamment qu’un montant correspondant à 10 % des transferts fédéraux liés à l’accord CanadaQuébec soit équitablement consenti aux grandes villes du Québec et partagé au prorata des immigrantes et immigrants reçus. En 2011, le gouvernement du Québec recevra 258 M$ du gouvernement fédéral pour intégrer en français les immigrants. En contrepartie, Montréal reçoit cette année quelque 3 M$, incluant un montant de base de 1,5 M$. Montréal souhaite obtenir sa juste part de manière à maintenir et à améliorer l’accueil et l’intégration des nouveaux arrivants qui constituent le principal moteur de la croissance démographique de la
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Mme Mary Deros
métropole. « Pour la Ville de Montréal, il n’est pas uniquement question de les accueillir mais il s’agit de leur fournir les outils dont ils ont besoin pour prendre réellement leur place au sein de notre société. Le gouvernement doit donc consentir les ressources nécessaires à l’intégration des immigrants. À défaut de quoi, il devrait réduire significativement le nombre de nouveaux arrivants accueillis annuellement jusqu’à ce que l’intégration des immigrants déjà sur place ait été mieux assurée », de poursuivre M. Bissonnet Enjeux majeurs Il est impératif d’accentuer la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, notamment en contrant l’insuffisance de grands logements familiaux à prix abordable sur le territoire montréalais. Puisque l’immigration s’avère un facteur clé de la croissance économique de Montréal, il devient essentiel que le gouvernement du Québec déploie également les efforts nécessaires pour réduire les freins à l’emploi. La disponibilité et la qualité du capital humain deviennent des enjeux majeurs pour la métropole. Il est aussi primordial que le gouvernement renforce les mesures visant à répondre aux besoins spécifiques des femmes immigrantes qui éprouvent davantage de difficultés à trouver un emploi que les hommes. Le mémoire de la Ville de Montréal est disponible à l’adresse suivante : www.ville.montreal. qc.ca/devsocial.
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Québec
Suite à la démission de Nathalie Normandeau
«Remaniement technique» Suite au retrait de la scène politique de Nathalie Normandeau, le premier ministre jean Charest a procédé à un remaniement du gouvernement qui a affecté cinq portefeuilles. Il s’agit d’une démarche que l’on peut qualifier de «technique». Outre la nomination de Mme Line Beauchamp à la fonction de Vice premier ministre, l’élément principal du changement opéré est le départ de Sam Hamad du ministère des Transports. Le premier ministre a pris soin de préciser qu'il ne s'agissait pas là d'un désaveu à l'égard de la gestion de M. Hamad. Ce dernier avait récemment essuyé de vives critiques dans plusieurs dossiers concernant la région de Montréal. M. Charest a insisté pour dire qu'à ses yeux, M. Hamad avait fait un «travail impeccable» aux Transports et qu'il n'avait rien à lui reprocher, ajoutant que dans un gouvernement de type britannique, la responsabilité est collective.
Marguerite-D'Youville aussi sur la Rive-Sud, de 2003 à 2007. «C'est une région qu'il connaît très bien», a souligné M. Charest en soutenant que M. Moreau gérerait le «rattrapage» en matière de transports. Quant à M. Hamad, il obtiendrait ce qu'il a toujours réclamé, soit le portefeuille du Développement économique. Ingénieur, M. Hamad a notamment été, dans le passé, président de la Chambre de commerce de Québec. Étant donné l'accent qu'il dit vouloir mettre sur «l'économie», le premier ministre a soutenu que M. Hamad était «au bon endroit».
Le cas Sam Hamad Le premier ministre a du reste mis en relief que celui qui le remplace, Pierre Moreau, provient de la région de Montréal, plus précisément de la RiveSud, de Châteauguay. M. Moreau a aussi représenté la circonscription de
Le remaniement ramène un des doyens de l'Assemblée nationale, Yvon Vallières, au cabinet. Élu pour la première fois en 1973 dans Richmond (et battu depuis seulement en 1976), il était redevenu simple député après avoir été contraint de quitter son poste de prési-
Promotion pour Clément Gignac Aux Ressources naturelles et au Plan Nord, c'est Clément Gignac qui remplace Nathalie Normandeau. M. Gignac aura par conséquent à gérer le délicat dossier des mines et des gaz de schiste, lesquels avaient donné du fil à retordre à sa prédécesseure.
dent de l'Assemblée nationale. Il remplacera Pierre Moreau aux Affaires intergouvernementales canadiennes et à la Francophonie canadienne. M. Vallières pilotera de plus la réforme des institutions démocratiques, ce qui comprend la délicate refonte de la carte électorale, toujours dans l'impasse. M. Charest a loué la «sagesse» de M. Vallières en notant qu'elle lui avait manqué en certaines occasions au Conseil des ministres. Pour remplacer Mme Normandeau comme ministre responsable des régions du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, le premier ministre a choisi le ministre gérant le plus gros budget, Yves Bolduc, ministre de la Santé. En point de presse, M. Charest a invoqué le fait que M. Bolduc - originaire d'Alma et qui est député de Jean-Talon dans la haute-ville de Québec - «adore le terrain» et a beaucoup d'énergie. En attendant l'élection partielle qui doit avoir lieu dans Bonaventure pour remplacer Mme Normandeau, et pour ne pas augmenter le nombre des ministres, Jean Charest cherchait à nommer un ministre responsable de la Gaspésie qui fasse déjà partie du cabinet. Line Beauchamp, Numéro 2 La ministre de l'Éducation Line
Jean Charest : prêt pour un quatrième mandat ? Le chef du Parti libéral du Québec Jean Charest affirme qu'il sera à la tête de son parti lors des prochaines élections générales, mais refuse de spéculer sur la date du scrutin.
mondial très changeant », alors que les États-Unis sont « en panne de création d'emploi depuis la crise » et que l'Europe est aux prises avec d'importants problèmes de dettes nationales.
Au terme du caucus libéral à SaintAlexis-des-Monts en vue de la prochaine rentrée parlementaire le 20 septembre, le premier ministre n'a pas fermé la porte à des élections générales en 2012, affirmant simplement qu'« il n'y aura pas d'élections générales en 2011 ».
Jean Charest a rappelé que tout ce qui se passe aux États-Unis a nécessairement des répercussions sur le Québec puisque « 70 % de nos exportations vont aux États-Unis ».
D'ici là, le premier ministre a soutenu que son gouvernement se concentrera sur l'économie, « surtout dans un contexte
Dans ce contexte, M. Charest a rappelé l'importance de miser sur le développement des relations économiques avec les marchés asiatiques, notamment le Japon et la Chine, où il a dirigé une mission économique à la fin août afin de faire la promotion du Plan
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Nord. Le premier ministre a d'ailleurs profité de la conférence de presse de vendredi pour souligner que depuis l'annonce du Plan nord au printemps dernier, des investissements de 5 milliards de dollars ont été confirmés. Interrogé sur la position du Québec quant aux intentions du gouvernement Harper de réintroduire des mesures plus sévères en matière de criminalité, M. Charest a souligné que les autorités québécoises travaillent en étroite collaboration avec les autorités fédérales, mais aussi avec celles des États américains voisins du Québec. M. Charest a dit ne pas avoir été informé - et ne pas s'attendre à être informé - de ces
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Mme Line Beauchamp, vice premier ministre Beauchamp prend du galon en accédant au poste de vice-première ministre, soit le numéro 2 du gouvernement. Le premier ministre a souligné que Mme Beauchamp a une «belle expérience» et est «beaucoup appréciée de ses collègues». Pour une nouvelle fois, Jean Charest a catégoriquement nié tout scénario d'élections automnales et a refusé de s'avancer sur la date de l'élection complémentaire dans Bonaventure, en soutenant qu'il la déclencherait au moment qu'il jugera «approprié». Source : Presse canadienne
intentions Au plan législatif, le premier ministre a indiqué que la prochaine M Jean Charest session sera marquée par le projet de loi sur les mines, la création de la Société du plan nord, un projet de loi sur les cités et villes, et un autre sur le resserrement des règles des maisons pour personnes âgées. Source : Radio-Canada
Canada
Quatre partis, un seul chef élu
Le déséquilibre des forces s’installe à Ottawa Sur la colline parlementaire, personne ne se rappelle une telle situation: quand la Chambre des communes reprendra ses travaux le 19 septembre, les trois partis d'opposition assis en face du gouvernement conservateur seront dirigés par des chefs intérimaires. Pour Stephen Harper, le scénario pourrait difficilement être plus favorable: majoritaire au Sénat, majoritaire au Parlement, et faisant face à trois partis affaiblis. Pleins pouvoirs. Peu de contraintes. Le décès subit de Jack Layton a profondément ému le Canada cette semaine. Des bouteilles d'Orange Crush (le «flirt» orange) aux bouquets de fleurs déposés devant le parlement, des 12 000 personnes qui ont défilé devant son cercueil à Ottawa aux centaines d'autres qui ont laissé des messages à la craie devant l'hôtel de ville de Toronto, la vague de sympathie déclenchée par la mort du chef du NPD a surpris par son ampleur et sa profondeur. Pour la première fois de l'histoire canadienne, des funérailles d'État ont été offertes aujourd'hui à quelqu'un qui n'a pas été premier ministre ou gouverneur général, ou qui n'était pas membre du cabinet lors de son décès. Jack Layton entrait dans la catégorie - jamais utilisée, selon Patrimoine canadien - des «éminents Canadiens» méritant ces célébrations solennelles, hautement protocolaires et somptueuses. Harper «le premier ministre le plus puissant que le Canada ait jamais eu» Mais si le cérémonial mis en place à Ottawa et à Toronto a souligné les qualités de l'homme et du politicien, il a aussi mis en relief la profondeur du trou que la disparition de M. Layton laisse au sein du NPD et, par la force des choses, au sein de la vie politique canadienne.
semaine, l'historien Michael Behiels (Université d'Ottawa) remarquait lui aussi que «Stephen Harper n'a virtuellement plus d'opposition devant lui», d'autant que la force du NPD était, selon lui, d'abord celle de son chef. «Le succès de l'élection du 2 mai est beaucoup dû à la personnalité de M. Layton», indiquait-il. Le NPD en est conscient, et Jack Layton entendait bien utiliser sa popularité comme un outil de pression sur le gouvernement. Cerise sur le gâteau Pour d'autres, toutefois, l'incertitude qui règne dans les trois partis d'opposition - encore que le cas du Bloc québécois soit moins crucial que pour le PLC et le NPD, le parti n'étant plus reconnu officiellement - ne change rien de bien substantiel à un tableau déjà clair: Stephen Harper est majoritaire et fera ce qu'il veut durant les quatre prochaines années, peu importe qui dirige quoi, soulignent ainsi Jean-Herman Guay et Nelson Wiseman, politologues aux universités de Sherbrooke et de Toronto. «C'est la cerise sur le gâteau pour M. Harper, mais ça ne changera pas grand-chose, pense M. Guay. Le gouvernement est majoritaire, il ne craint plus d'être renversé, les projets de loi vont passer sans une tonne de négociation... Les conservateurs avaient déjà les coudées franches: qu'il n'y ait pas de chefs en face ne fait qu'ajouter un élément au tableau. Oui, l'opposition est plus faible. Mais le résultat est le même.»
Ajouté à ceux de Michael Ignatieff et de Gilles Duceppe, son départ imprévu laisse donc Stephen Harper seul chef à bord du Parlement, exception faite d'Elizabeth May, unique élue des verts. Pour l'auteur et chroniqueur Dan Gardner (Ottawa Citizen), les circonstances font ainsi de M. Harper «le premier ministre le plus puissant que le Canada ait jamais eu».
Depuis Toronto, Nelson Wiseman tient sensiblement le même discours. «Il est certainement préférable d'avoir des chefs bien en selle, dit-il. Mais Stephen Harper était déjà dans une position très forte avant le décès de M. Layton. Il peut faire ce qu'il veut depuis le 2 mai. Dans notre système, il a une "free ride" jusqu'en octobre 2015. C'est la réalité.» En tournée dans le Grand Nord canadien, Stephen Harper a tempéré le jeu et affirmé jeudi que l'absence de chefs établis pour lui faire contrepoids et le statut majoritaire des conservateurs ne voudront pas dire que l'opposition sera réduite au silence à Ottawa. «Les partis d'opposition ont beaucoup de sièges au Parlement. On ne peut ignorer cette situation», a-t-il dit.
Interrogé par le Toronto Star cette
«Ultimement, le gouvernement aura la
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capacité de faire passer ses projets de loi. Mais il demeure que l'opposition dispose de plusieurs outils pour retarder le passage des mesures gouvernementales», a ajouté M. Harper — ce que les débats prolongés autour du projet de loi spéciale pour forcer un retour au travail à Postes Canada ont mis en lumière. «Le NPD a montré à ce moment à quoi sert une opposition devant un gouvernement majoritaire, estime Nelson Wiseman: à forcer le gouvernement à s'expliquer et à débattre, à attirer l'attention du public sur un enjeu précis.» Stephen Harper affirme donc qu'il se montrera magnanime dans les prochaines années. Des compromis seront toujours nécessaires au Parlement, a-t-il dit jeudi, et il promet «de [s]'adapter et d'écouter les Canadiens lorsque nécessaire». À voir à l'usage. Post-Layton Dans sa lettre-testament dévoilée moins de six heures après sa mort, Jack Layton exprime le souhait que le NPD se trouve rapidement un nouveau chef. Il faut que ce dernier «ait amplement le temps de reconsolider l'équipe, de renouveler le parti et le programme, et qu'il puisse aller de l'avant et se préparer pour la prochaine élection», écrivait M. Layton. Étant donné que la prochaine élection se tiendra en octobre 2015, JeanHerman Guay pense qu'il n'y a «rien qui presse» pour déclencher une course à la direction. Mais il comprend l'intention de M. Layton: «Probablement qu'il avait en tête le danger d'évolution des tensions entre les factions du caucus. Les nouveaux et les anciens, les Québécois et les autres, les idéologues et les pragmatiques... Un chef fort et bien installé permet de calmer le jeu. Nycole Turmel risque de trouver la tâche difficile», pense-t-il. Chose certaine, le NPD a tout avantage à bien profiter de la vitrine médiatique qu'offrira la course au leadership, dit M. Guay. «C'est l'occasion de faire connaître non pas seulement le futur chef, mais aussi l'équipe qui l'entourera. Une course à la direction où l'on discute sérieusement, ça veut dire qu'on fait percoler le programme du parti dans la population. Ça veut
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M Stephen Harper
dire aussi qu'on solidifie le "membership" et l'organisation dans les circonscriptions.» Observateur attentif du NPD depuis des décennies, Nelson Wiseman est curieux de voir comment se déroulera cette première course sous le nouveau NPD. «La notion de leadership a toujours été différente au NPD, expliquet-il. Chez les libéraux et les conservateurs, un chef qui perdait avait une tache à son dossier. Au NPD, gagner quelques sièges de plus que la dernière fois était perçu comme une grosse victoire. Personne ne leur demandait de vraiment gagner. Mais les élections du 2 mai ont changé ça.» Tout comme Jack Layton a changé la façon de diriger le NPD, ajoute M. Wiseman. «Ç'a toujours été un parti d'activistes, de militants. La philosophie politique a toujours été plus importante que le leader. Mais M. Layton a changé ça. Il incarnait le parti [c'était «l'image de marque», disait le directeur du NPD, Brad Lavigne], le succès passait par lui.» Tous en sont conscients au NPD. Ainsi Nycole Turmel l'a-t-elle dit clairement: on ne remplacera pas Jack Layton. Il faudra toutefois lui trouver un successeur capable de garder le parti unifié, de consolider les appuis inespérés obtenus le 2 mai... et d'offrir une réplique soutenue au premier ministre Harper. Source : Presse canadienne
Économie & finances
Création de richesse et prospérité
Un modeste ``C`` pour le Québec selon le Conseil du patronat Le Conseil du patronat du Québec a publiait en 2010 son premier «Bulletin de la prospérité du Québec» un outil qui vise à évaluer le positionnement économique du Québec et ses progrès dans sa quête de prospérité et de création de la richesse et qui mettait en évidence les principales forces et les principales faiblesses du Québec. Principale conclusion de cette première édition: Malgré la bonne performance récente de la province, qui est mieux passé à travers la récession que plusieurs autres États et qui a créé davantage d'emplois qu'elle n'en a perdu au cours de cette période, la performance économique du Québec comparée avec celle d'autres provinces canadiennes ou d'autres États à travers le monde laissait à désirer. Que ce soit en fonction des variables majeures que représentent la richesse collective et la productivité ou, encore, en fonction d'autres variables, le Québec continuait de traîner la patte. Plusieurs analystes ont décortiqué ce phénomène en long et en large, phénomène qui se reflète d'ailleurs dans le PIB par habitant comparé à celui de trois autres provinces canadiennes, au PIB par habitant du Canada ainsi qu'à celui des ÉtatsUnis et des autres pays de l'OCDE. «Le déclin démographique qui s’amorce posera par ailleurs de nouveaux défis et exigera des réformes en profondeur si le Québec souhaite maintenir son niveau de vie, de même que les programmes sociaux chers à ses citoyens. Dans ce contexte de vieillissement démographique et de finances publiques serrées, la création
de la richesse est une priorité absolue pour le Québec, et la seule stratégie qui s’offre à lui pour offrir à sa population la prospérité durable à laquelle elle aspire.» concluait la première édition. Les nouveautés de l'édition 2011 La seconde édition présentée le 30 août dernier, a été enrichie et élargie à la suite de nombreux commentaires qu'a suscités la première édition. Un indicateur sur le coût moyen d'exploitation des entreprises (pour lequel le Québec obtient d'ailleurs la note « A ») a été ajouté pour évaluer l'environnement d'affaires. Un tableau synthèse comparant la performance du Québec avec celles de l'Ontario, de l'Alberta et de la ColombieBritannique a été intégré également afin de permettre une meilleure vue d'ensemble. À cette fin, une vingtaine d'indicateurs ont été choisis et regroupés en cinq « déterminants de la prospérité » qui correspondent aux priorités d'intervention du Conseil du patronat, soit la disponibilité et la qualité de la main-d’œuvre, le coût de la maind’œuvre, la réglementation, les finances publiques, et l'environnement d'affaires. L'appréciation est basée sur les données empiriques de l'étude pour chaque indicateur et chaque déterminant, ainsi qu'une note pour la moyenne d'ensemble. Une note modeste… L'édition 2011 du Bulletin révèle que, en dépit de quelques améliorations
notables, notamment au plan de l'âge moyen des infrastructures publiques, le Québec a connu certains reculs par rapport à l'an dernier, entre autres en ce qui concerne le taux d'obtention du grade universitaire de premier cycle, le salaire minimum en proportion du salaire moyen des employés, le taux effectif marginal d'imposition sur l'investissement et les dépenses en recherche et développement. C'est pourquoi le Conseil du patronat accorde encore cette année une note globale de « C » au Québec, basée sur une appréciation pour chacun des déterminants de la prospérité : Disponibilité et qualité de la maind’œuvre : C Coût de la main-d’œuvre : C Réglementation : D Finances publiques : C Environnement d'affaires : C Des résultats sans équivoque « Les résultats de ce deuxième Bulletin de la prospérité du Québec sont sans équivoque : que nous soyons employeurs, travailleurs, élus, fonctionnaires, entrepreneurs, journalistes, étudiants, immigrants, scientifiques ou artistes, nous devons collectivement être audacieux et retrousser nos manches afin de poser des actions concrètes, au quotidien, dans nos milieux respectifs qui permettront au Québec de créer de la richesse et de générer une prospérité durable dont bénéficiera l'ensemble de la société », a déclaré le
président du Conseil du patronat du Québec, M. Yves-Thomas Dorval. Appel à une «mobilisation en faveur du Québec» «Les comparaisons effectuées dans la présente étude montrent l’importance d’une mobilisation en faveur d’une plus grande prospérité du Québec. À cet effet, le Conseil du patronat du Québec est déjà à pied d’œuvre afin de lancer au cours des prochains mois une audacieuse Campagne pour la prospérité, qui visera à inviter l’ensemble de la population, et notamment le milieu des affaires, à s’investir afin de créer un environnement qui favorisera davantage la création de la richesse, et générera une prospérité durable et bénéfique pour toute la société.» conclut l’édition 2011. Texte intégral du Bulletin disponible sur le site Web du Conseil du patronat du Québec
Peut-on parler d'argent au Québec … et comment faire pour en gagner ? S'il y a bien un sujet tabou au Québec c’est l’argent ! Selon l’expert québécois en motivation, M. Patrick Leroux CSP : « Sans généraliser, je crois que bien des québécois ont une attitude plutôt négative face à l’argent et surtout envers ceux qui en font beaucoup. Nous employons d’ailleurs souvent l’expression « né pour un petit pain » pour exposer cette réalité peu flatteuse de notre relation avec l’argent.» Toujours selon M. Leroux : « Il y a des
statistiques qui ne mentent pas à propos notre éducation financière qui est affreusement déficiente. Si vous prenez 100 personnes et que vous les suivez jusqu’à l’âge de leur retraite vous constaterez que 1 personne sera riche, 4 seront indépendantes financièrement, 5 devront continuer à travailler par obligation et non par plaisir, 36 seront mortes et 54 personnes seront complètement fauchées et dépendantes de l'aide du gouvernement ou de la charité
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de leur famille. Cela représente 5% de réussite et 95% d’échec!» Dans cette optique, Patrick Leroux CSP présentera aux quatre coins du Québec dans les prochaines semaines sa toute nouvelle conférence intitulée « M’enrichir ce n’est pas du hasard : 5 stratégies pour acquérir l’indépendance financière. » « Je ne suis pas un conseiller financier et je ne proposerais pas dans cette conférence des produits financiers. L’idée ici est de transmettre
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aux gens la façon dont les gens riches pensent et agissent avec l’argent. Cette conférence a pour but de changer les croyances et les habitudes des gens par rapport à l’argent afin de les amener vers l’indépendance financière. » de conclure M. Leroux. Les dates des représentations et tous les détails sont disponibles sur son site Internet au www.patrickleroux.com ou au 1-800-391-8981.
Compétences & emploi
Reconnaissance des acquis et compétences
Quelques progrès en 2010… Le gouvernement du Canada a accru le rôle essentiel qu’il joue en aidant les travailleurs qualifiés formés à l’étranger à réussir au Canada. Récemment publié, le rapport annuel du Bureau d’orientation relatif aux titres de compétences étrangers (BORTCE), souligne les importantes réalisations de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), de Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) et de Santé Canada, qui ont travaillé en partenariat avec les provinces et les territoires ainsi qu’avec d’autres intervenants clés pour aider les travailleurs formés à l’étranger à suivre les processus de reconnaissance des titres de compétences obtenus à l’étranger. Bénéfices partagés « Nous voulons que les nouveaux arrivants puissent mettre leurs compétences à profit le plus rapidement possible au Canada et qu’ils travaillent à leur plein potentiel », soutient Jason Kenney, ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme. « C’est avantageux tant pour eux que pour l’économie canadienne. » Le Cadre pancanadien d’évaluation et de reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l’étranger a atteint l’objectif visé pour 2010; les travailleurs étrangers qualifiés exerçant l’une des huit professions ciblées savent dorénavant dans l’année suivant leur demande si leurs compétences sont reconnues ou, dans le cas contraire, quels sont les cours qu’ils doivent suivre pour pouvoir exercer leur métier. Le Cadre est un projet du gouvernement du Canada géré par RHDCC et réalisé en partenariat avec les provinces et les territoires. « Les travailleurs formés à l’étranger sont une ressource précieuse pour l’économie et le marché du travail canadiens. C’est la raison pour laquelle le Plan d’action économique du Canada a investi 50 millions de dollars pour collaborer avec ses partenaires afin de faciliter la reconnaissance des titres de
compétences étrangers », précise Diane Finley, ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences. « Notre gouvernement aide les nouveaux arrivants à trouver un emploi intéressant qui contribue à la prospérité du Canada. » En 2010, le gouvernement du Canada, appuyé par l’Association des collèges communautaires du Canada, a bonifié le Projet canadien d’intégration des immigrants (PCII) afin qu’il s’applique non seulement aux travailleurs qualifiés (fédéral), mais aussi aux candidats des provinces, de même qu’à leur conjoint et à leurs personnes à charge en âge de travailler. Les séances d’orientation de deux jours sur la culture canadienne, le marché du travail et les processus de reconnaissance des titres de compétences étrangers qui sont offertes à l’étranger préparent les immigrants qualifiés à s’intégrer plus rapidement au marché du travail du Canada et à la société canadienne. Ce programme a été couronné de succès. En septembre 2010, près de 13 000 demandeurs s’étaient inscrits aux services du PCII, et plus de 9 100 personnes avaient terminé la formation de deux jours. Soixante-dix pour cent des nouveaux arrivants qui ont suivi la formation du PCII ont déclaré avoir trouvé un emploi malgré le ralentissement économique. Points forts Parmi les progrès importants réalisés l’an passé, notons : - Soixante-cinq personnes, soit deux fois plus qu’en 2009, ont participé au Programme de stage fédéral pour les nouveaux arrivants et ont pu acquérir une expérience de travail déterminante au sein de onze ministères au Canada. En Colombie-Britannique, le projet d’intégration des
médecins (Physician Integration Project), financé en partie par l’Initiative relative aux professionnels de la santé formés à l’étranger de Santé Canada, a été revu pour mieux appuyer les professionnels de la santé formés à l’étranger qui se joignent à la population active de la Colombie-Britannique. - Le site Web Travailler au Canada (www.travailleraucanada.gc.ca) a été bonifié afin de fournir de l’information sur les permis et les attestations officielles nécessaires pour exercer diverses professions, puisque les demandeurs peuvent entreprendre ces démarches alors qu’ils sont encore à l’étranger. Le Bureau d’orientation relatif aux titres de compétences étrangers (BORTCE) offre des services d’information et d’orientation au Canada et à l’étranger aux travailleurs formés à l’étranger et collabore avec des partenaires fédéraux et d’autres intervenants pour améliorer les processus de reconnaissance des titres de compétences étrangers. Rapport d’étape 2010 relatif aux titres de compétences étrangers : www.competences.gc.ca.
Population active canadienne
Tendances 2031 Statistique Canada vient de publier l’étude « La population active canadienne : tendances projetées à l'horizon 2031 ». Vous y trouverez quelques projections de la population active immigrante et issue des minorités visibles. En voici quelques points saillants : - Environ un actif sur trois serait né à l'étranger
- D'ici à 2031, environ une personne de la population active sur trois pourrait être née à l'étranger. De 1991 à 2006, le pourcentage d'actifs nés à l'étranger a augmenté, passant de 18,5 % à 21,2 %. Si les niveaux d'immigration récents devaient se maintenir, on projette que cette proportion pourrait atteindre près de 33 % en 2031, d'après la plupart des scénarios.
Depuis plus de 20 ans, l'immigration canadienne provient principalement de pays asiatiques. Par conséquent, de 1996 à 2006, la proportion d'actifs appartenant à un groupe de minorités visibles a augmenté, passant de 10 % à 15 %. Selon la plupart des scénarios, cette proportion pourrait plus que doubler et atteindre 32 % d'ici à 2031.
%.
sont les secteurs transport et services publics, fabrication de biens durables, administration publique, construction et services qui s'annoncent les plus actifs pour le quatrième trimestre de 2011.
Même s'il n'y avait pas d'immigration de 2010 à 2031, la proportion d'actifs appartenant à un groupe de minorités visibles pourrait atteindre environ 23 % en 2031. Document intégral : http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/110817/dq110817b-fra.htm
Emploi : Les entreprises veulent recruter plus au pays Les perspectives d'emploi s'annoncent très bonnes au pays au cours du quatrième trimestre de l'année. Les résultats de l'enquête de Manpower sur les perspectives d'emploi indiquent que c'est au Québec que les résultats sont les plus favorables. Et pour un troisième trimestre consécutif, c'est l'industrie minière qui est la plus active en matière d'emploi. La perspective québécoise se situe à 17
1900 entreprises consultées L'enquête de Manpower qui a été menée auprès de plus de 1900 employeurs au pays révèle que 20 % d'entre eux comptent embaucher du personnel au cours des trois prochains mois, tandis que 8 % estiment devoir réduire leurs effectifs. En plus de l'industrie minière, ce
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Les secteurs vedettes Les secteurs finances, assurance et immobilier, fabrication de biens non durables et commerce de gros et de détail devraient aussi créer des emplois.
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L'enquête de Manpower sur les perspectives d'emploi est menée trimestriellement dans le but de mesurer les intentions des employeurs d'augmenter ou de diminuer leurs effectifs au cours du trimestre suivant. Il s'agit de la plus vaste enquête prospective au monde en matière d'emploi. Source : Radio-Canada.ca
Automobile
Honda rappelle 962 000 voitures à travers le monde pour réparer des glaces latérales et des systèmes informatiques Honda rappelle 962 000 voitures de par le monde pour réparer des glaces latérales et des systèmes informatiques. Le rappel vise d'abord 936 000 voitures de trois modèles: la sous-compacte Fit, la CR-V multisegments et la Fit Aria, en Amérique du Nord, en Asie, en Europe et en Afrique, a précisé l le constructeur automobile. La Fit est appelée Jazz dans certains marchés outre-mer, alors que la Fit Aria est aussi connue sous le nom de City. Honda a affirmé que ce premier rappel a été lancé après des défectuosités de l'interrupteur de la glace latérale côté conducteur, qui risquait de fondre et de prendre feu. L'entreprise va aussi rappeler 26 000 voitures compactes hybrides CR-Z globalement, en raison de problèmes de programmation de l'unité de contrôle du moteur. Les défectuosités n'ont causé aucune blessure, a soutenu Honda. Les dix plus gros rappels de l’histoire - 10 - En 2004 : Entre 1999 et 2004, quelques 134 propriétaires de camions GM se sont rapidement aperçus que la solidité du hayon arrière de la boîte de leur camion n'était pas adéquate. Les câbles de soutien corrodaient trop rapidement.GM a alors rappelé quelques 3,6 millions de Chevrolet Silverado, GMC Sierra, Cadillac Escalade et Chevrolet Avalanche afin de réparer ces câbles défectueux. - 9 - En1971 : Un essuie-glace est une pièce plutôt anodine sur une voiture, mais elle peut s'avérer vitale lorsqu'il pleut ou neige à l'extérieur. Certains propriétaires de Beetle l'ont appris à la dure lorsque ces essuie-glaces se détachaient carrément de la voiture.
Ce design pauvre de la part de Volkswagen au niveau des essuie-glaces a nécessité le rappel de 3,7 millions Beetle produites entre 1949 et 1969. - 8 - En 1995 : Honda a été frappé par des problèmes de ceintures de sécurité. Les mécanismes d'attache prématurément craqués se détachaient ou même restaient enclenchés après un accident. Honda a du rappeler 3,7 millions de véhicules. Les modèles concernés étaient : Civic, Accord, Prelude, Acura Legend, Acura Integra et Acura NSX. - 7 - En 2009 : À cause d'un design de tapis, Toyota a du procéder à son plus gros rappel de véhicules de son histoire. Le tapis faisait en sorte que la pédale d'accélérateur restait enfoncée. Les véhicules affectés sont : Camry 2007-1010, Avalon 2005-2010, Prius 2004-2009, Tacoma 2005-2010, Tundra 20072010, Lexus ES350 2007-2010, Lexus IS250 et IS350 2006-2010. - 6 - En 1972 : Les harnais de ceintures de sécurité des modèles Ford, Mercury et Lincoln des annéesmodèle 1970 et 1971 avaient la fâcheuse tendance de se détacher du châssis. 4 millions de modèles variés Ford étaient concernés par ce rappel monstre. - 5 - En 1981 : La suspension d'un véhicule est aussi importante que n'importe quelle autre pièce. Des boulons de suspensions de plusieurs véhicules GM ont du être remplacés aux frais de GM. Les modèles affectés étaient : Buick Century, Buick Regal, Chevrolet El Camino, Chevrolet Malibu, Chevrolet MonteCarlo, Chevrolet Caballero, Oldsmobile Cutlass, Pontiac Grand Prix et Pontiac Lemans. - 4 - En 1971 : Un moteur doit être fixé au châssis à l'aide de supports. Sauf que, lorsque ces derniers fail-
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lent à la tâche, il s'en résulte des expériences plutôt dangereuses.GM a donc dû remplacer ces supports sur les modèles Chevrolet suivants : Belair, Brookwood, Camaro, Caprice, Chevy II, Séries G, Impala, Kingswood, Nova, Séries P, Séries C et Townsmen. - 3 - En 1996 : Après plusieurs plaintes de la part des consommateurs, Ford s'est aperçu que les systèmes d'allumage de plusieurs modèles étaient défectueux. 7,9 millions de voitures étaient affectés. - 2 - En 1996 : Les modèles Escort, Mustang, Tempo, Thunderbird, Cougar, Crown Victoria, Grand Marquis, Town Car, Aerostar, Bronco et les séries F des années 1988-1993 furent visés par cette vaste campagne de rappel. -1- En 2008-2009 : Les modèles Escort, Mustang, Tempo, Thunderbird, Cougar, Crown Victoria, Grand Marquis, Town Car, Aerostar, Bronco et les séries F des années 1988-1993 furent visés par cette vaste campagne de rappel.Ford a même dû rappeler 4,5 millions véhicules supplémentaires au mois d'octobre 2009 à cause du même problème.
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Immigration
Québec : «Pas de quotas»
Une ligne téléphonique et une adresse courriel
décide Kathleen Weil
pour dénoncer les citoyennetés frauduleuses ministre de l’Immigration, de la Citoyenneté et du Multiculturalisme, Jason Kenney, a indiqué que la lutte contre ceux qui déjouent le système est une priorité pour le gouvernement.
M Jason Kenney
Le gouvernement fédéral travaille à mettre en place une ligne téléphonique et une adresse courriel pour permettre au public de dénoncer les individus soupçonnés d’avoir obtenu leur citoyenneté canadienne de façon frauduleuse, ou d’avoir aidé d’autres personnes à l’obtenir. Une fois reçus les renseignements du public, les responsables de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) mèneraient leur enquête pour en déterminer la véracité de ces informations. Les détails de cette nouvelle initiative seront dévoilés jeudi 8 septembre. Candice Malcolm, un porte-parole du
«Le ministre Kenney a été clair, la citoyenneté canadienne n’est pas à vendre. Notre gouvernement appliquera les lois canadiennes afin de sévir envers les individus qui ont obtenu frauduleusement leur citoyenneté canadienne», a précisé M. Malcolm.
Ce nouveau service téléphonique est la dernière initiative du gouvernement conservateur dans sa lutte contre l’immigration illégale. En juillet dernier, le ministre Kenney avait entrepris de révoquer la citoyenneté de 1800 personnes à la suite d’enquêtes qui montraient qu’elles n’avaient jamais vraiment résidé au Canada. Le ministre avait alors déclaré que ces révocations «enverraient un message très clair à tous les consultants véreux en immigration». Source : Agence QMI
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Le gouvernement québécois a finalement décidé d’annuler sa décision de fixer des quotas d’entrée pour les immigrés maghrébins. La ministre en charge de l’Immigration explique ce revirement par l’impopularité de cette mesure qui avait provoqué une levée de boucliers des associations de migrants maghrébins, mais également dans les milieux économiques et sociaux québécois. « Je ne suis pas à l'aise avec le fait que les gens ne sont pas à l'aise avec cette orientation-là ». C’est par cette confession que Kathleen Weil, la ministre québécoise de l’Immigration et des Communautés culturelles a justifié sa volte-face sur l’idée d’appliquer une politique de quotas pour les immigrés africains en provenance du Maghreb. « C'est perçu négativement, comme peutêtre discriminatoire (et comme si) on ciblait l’Afrique et les Maghrébins » a-t-elle constaté. L'idée même de revoir l'équilibre entre les régions du monde sur les entrées d’immigrants au Québec n'était donc « pas le bon message à envoyer », selon la ministre, qui s'est dit soucieuse d'obtenir l'adhésion de la population.
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Mme Kathleen Weil
En avril dernier, le gouvernement québécois, dans le cadre de sa politique migratoire (2012-2015), avait annoncé son intention de plafonner à 30% maximum, les entrées d’immigrants en provenance de certaines régions du monde, notamment de l’Afrique (36,8% du total des immigrants admis). Une mesure qui allait baisser le nombre de Maghrébins accueillis au Québec. En 2010, quelques 5 654 Marocains y ont été accueillis, ce qui en fait largement la première communauté de nouveaux migrants, suivis des Algériens, avec 4 442 admis, sur le total des 53 985 entrées d’immigrants enregistrées l’année dernière.
Voyages
Personnes handicapées
Indésirables aux États-Unis ? Plus d'une douzaine de Canadiens se sont vu refuser l'accès au territoire américain depuis un an, après que des informations sur leur dossier médical eurent été consultées par le département de la Sécurité intérieure des États-Unis, rapporte CBC. Lois Kamenitz, par exemple, a contacté le Bureau de l'intervention en faveur des patients des établissements psychiatriques l'automne dernier, après que les douaniers lui eurent interdit de prendre son vol en direction de Los Angeles en raison d'une tentative de suicide survenue quatre ans plus tôt.
information qui se trouve dans la base de données du Centre d'information de la police canadienne (CIPC) est accessible aux autorités américaines. La base de données, qui contient 9,6 millions de dossiers, selon la GRC, contient tout ce qui peut alerter les autorités sur une potentielle menace à
Les policiers canadiens rédigent un rapport chaque fois qu'ils appréhendent une personne ou répondent à un appel du 911, et une partie de cette information est ensuite acheminée au CIPC, affirme Stanley Stylianos. Il ajoute que cela inclut parfois des incidents non violents de santé mentale dans lesquels la police est impliquée.
Denis St-Pierre précise toutefois que l'agent qui souhaite utiliser la base de données du CIPC doit d'abord contacter le poste de police où le dossier a été enregistré avant de faire quoi que ce soit.
La femme de 65 ans a été interceptée après avoir présenté son passeport à l'aéroport international de Pearson de Toronto. Un agent l'a alors informée qu'il savait que la police lui avait porté assistance chez elle en 2006. « J'étais vraiment perturbée et je ne comprenais pas ce que ça signifiait. Puis j'ai réalisé qu'il faisait référence à un appel fait par mon conjoint au 911 lorsque j'ai essayé de me suicider », a-t-elle expliqué au réseau anglais de Radio-Canada.
Lois Kamenitz déplore quant à elle que le gouvernement canadien ne considère pas l'impact que cela peut avoir sur la vie des gens. « La police s'est peut-être rendue chez moi, mais ce n'était pas pour des raisons criminelles. C'était pour une urgence médicale ». Le Bureau de l'intervention en faveur des patients des établissements psychiatriques milite quant à lui pour que ce genre de dossier ne soit ni inclus dans la base de données du CIPC ni partagé avec les autorités américaines.
L'agent des douanes lui a précisé ne pas avoir son dossier médical en main, mais seulement une note provenant des autorités policières de Toronto. Une douzaine de plaintes
« Une fois que l'information est rendue dans le système américain, tu ne peux plus la contrôler», déplore Stanley Stylianos.
Le gérant du Bureau de l'intervention en faveur des patients des établissements psychiatriques, Stanley Stylianos, indique avoir reçu une douzaine de plaintes similaires à celle de Mme Kamenitz. Jusqu'à maintenant, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) n'a pas fourni de réponse claire relativement au fait que des incidents non violents comme celui de Mme Kamenitz aient une incidence au-delà la frontière canadienne. Selon un câble diplomatique dévoilé cette année par WikiLeaks, toute
Kamenitz a fait une surdose de médicaments. L'inspecteur de la GRC Denis St-Pierre précise que la base de données du CIPC ne concerne pas seulement les casiers judiciaires, mais contient aussi des rapports de personnes disparues, des plaintes relativement à des vols de propriété ou des informations sur le dossier médical de certaines personnes, notamment dans les cas de tentative de suicide.
la sécurité publique. Toute cette information peut être consultée par le département de la Sécurité nationale des États-Unis.
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Cette procédure pourrait expliquer pourquoi les autorités américaines détenaient des informations concernant l'appel du 911 auquel ont répondu les policiers en 2006, lorsque Lois
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La plus récente série de notes diplomatiques rendues publiques par WikiLeaks démontre l'inquiétude des États-Unis pour la sécurité à la frontière canadienne. Des membres du personnel du département d'État américain s'attardent notamment sur le trafic d'êtres humains et de stupéfiants. Le trafic à l'aéroport international Pearson de Toronto fait l'objet d'une attention particulière. Source : Radio-Canada.ca
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Actes
6ème édition de l'Opération Sou Noir
Solidarité : grâce à vous
Sara Benslimane va mieux
de l'association Pour un Maroc Meilleur
L'Opération Sou Noir (O.S.N) de l'association Pour un Maroc Meilleur (P.M.M) pour cette année est officiellement lancée ! Cette activité, qui en est à sa sixième édition, consiste à récolter dans la région de Montréal, Laval et Rive sud vos bols, sacs ou jarres de sous noirs que vous avez soigneusement amassés tout au long de l'année. Comment en faire bon usage? Elles pourraient par exemple permettre de faire œuvre de charité en aidant à scolariser des enfants démunis !
Sara Benslimane
L'état de santé de Sara Benslimane s'améliore grandement. Son médecin traitant lui a donné congé d’hôpital et elle poursuit ses soins à domicile désormais. Mais elle a toujours besoin de votre soutien moral. Pour lui parler et l’encourager, par téléphone, appeler au (514) 691-6030. Un accident de la circulation est probablement l’événement le plus déstabilisant auquel un individu peut avoir à faire face. En effet, il est totalement imprévu, traumatisant, pénible, et souvent hors du contrôle de l’individu qui le subit. L’accident de la circulation peut être aussi bénin qu’un simple pare-choc plié ou il peut être grave que d’être la cause de la mort d’un être cher et même plusieurs membres de la même famille. Personne n’est à l’abri d’un accident. La vie est pleine d’aléas de cette nature que nul ne peut éviter. Ce message, parmi d’autres, a été adressé et répété à Mlle Sara Benslimane, jeune femme d’origine marocaine, heurtée de plein fouet par une automobile. La jeune femme a été conduite à l’hôpital Santa Cabrini dans un état grave, inconsciente, elle a ensuite été opérée, fracture de la jambe gauche.
Seule à Montréal où elle poursuit ses études, durant toute cette phase elle avait besoin de soutien. Un appel en ce sens a été lancé à la communauté via le journal Atlas.Mtl et Facebook édition du 1 septembre. La réaction de nos compatriotes a été remarquable : les responsables de l’hôpital nous signalé que le record du nombres de visites enregistré pour une seule patiente a été établi en l’espace de 3 jours (plus de 400 visites!) .
L’expérience des éditions antérieure de l'Opération Sou Noir de l'association Pour un Maroc Meilleur s’est révélée être un franc succès dans la mesure où la communauté a compris qu’en accumulant les petites contributions individuelles ici et là, l’association se retrouvait en bout de ligne avec des sommes non-négligeables, et qui font toute la différence dans sa lutte contre l’analphabétisme des plus nécessiteux. Sachant qu'un cartable tout garnis coûte environ 20$, et partant du principe que vos sous noirs ne valent quasiment rien considérées séparément; PMM propose de faire un simple geste, symbolique, de
Les réflexes de solidarité agissante de la communauté marocaine sont bien vivants et ont été ainsi à nouveau démontré; cela fait chaud au cœur. Sara a été soutenue comme il se doit en attendant que ses parents puissent obtenir le visa nécessaire pour venir se tenir aux côtés de leur enfant et parachever notre acte de foi communautaire et sociale. «La foi, c’est avoir confiance dans la force qui gouverne l’univers. Avoir la foi, ce n’est pas être aveugle, c’est être visionnaire. La foi, c’est croire que l’univers est de notre côté, et que l’univers sait ce qu’il fait.» Ahmed Mendili Fondation Tarik Assalama
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Jeunes bâtisseurs
Les projets du jeune Walid Halty
Walid Halty, un adolescent américain d’origine marocaine, devrait lancer la construction d’une école à Guelmim à travers son association Equipping the unequipped, à partir de décembre 2012.
L’initiative qui entre dans le cadre d’un programme d’aide aux plus démunis baptisée “Brick by Brick”, devrait voir le jour dès que le jeune marocain rassemble la somme nécessaire pour bâtir cette infrastructure. Walid Halty, qui rêve de devenir médecin pour aider ses compatriotes, a égale-
ment réussi à rassembler des équipements médicaux à destination de “l’Association Amal pour les handicapés” de Casablanca. Le maroco-américain qui réside à Revere, au Massachussetts, a été distingué cette année par le “Very Best In Youth” de Nestlé, qui récompense chaque année des jeunes ayant fait preuve de leadership et mené des initiatives qui ont eu un impact positif sur le monde. Source : Atlasmedia.com
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solidarité collective, et de mettre tous ces sous à contribution pour scolariser des dizaines, voire des centaines d'enfants cette année ! Pour recueillir vos dons, les membres de PMM se déplaceront jusque chez les donateurs qui peuvent être contactés aux numéros suivants : Partout ailleurs : Fadwa au (514) 714-1028 Informations complémentaires: http:// www.PourunMarocMeilleur.com
Solidarité
Famine en Afrique
Que faisons-nous ? L'aide canadienne pour combattre la famine en Somalie s'organise et se précise: le gouvernement fédéral remettra la moitié d'une enveloppe de 50 millions au Programme alimentaire mondial, alors que se poursuit toujours la campagne «un dollar pour un dollar», qui double les dons de la population. La Coalition humanitaire, qui regroupe Oxfam Canada, Oxfam-Québec, Care Canada, Plan Canada et Aide à l'enfance Canada, a jusqu'ici recueilli des dons totalisant 6,5 millions. La Croix-Rouge canadienne a quant à elle amassé près de 7,5 millions pour répondre à la crise.
«On l'a vu dans d'autres endroits où on avait donné des millions de dollars, et on ne savait jamais où [cet argent] était passé et pourquoi on ne voyait pas de résultats tangibles», a-t-elle admis, avant de garantir que les choses se passeraient différemment cette fois. «Les organismes présentent les factures de ce qu'ils ont acheté, et le gouvernement sait que cet argent-là a servi
M. Giguère a expliqué qu'au lendemain du tremblement de terre en Haïti, 21 500 Canadiens avaient délié les cordons de leur bourse, fournissant une aide de 4,1 millions à la Coalition et ses membres. Les dons visant à soutenir les efforts de lutte contre la sécheresse en Afrique de l'Est atteignent quant à eux 3,5 millions, de la part de 20 500 donateurs.
les difficultés de cette campagne. «C'est plus difficile de rejoindre les gens en période estivale. Mais les Canadiens répondent bien à l'appel, et les sommes recueillies sont significatives», a-t-il déclaré. La Coalition humanitaire assure que les montants recueillis servent à assurer l'approvisionnement en nourriture et en eau potable, à installer des latrines
En conférence de presse à Montréal, la sénatrice conservatrice Andrée Champagne a rappelé mi-août que le gouvernement continuera à doubler ces dons - et tous ceux faits pour la famine à des organismes reconnus - jusqu'au 16 septembre. L'argent que versera Ottawa s'ajoutera aux 72,35 millions promis par le gouvernement jusqu'ici (en comparaison, le gouvernement a versé 38,4 millions l'an dernier pour la Corne de l'Afrique). À une aide initiale d'un peu plus de 22 millions, Ottawa a annoncé à la fin juillet une nouvelle enveloppe de 50 millions pour combattre la famine en Afrique de l'Est. De cette dernière, le Programme alimentaire mondial (PAM) recevra 25,5 millions pour fournir une aide alimentaire à 11,5 millions de personnes affectées par la sécheresse en Somalie, au Kenya et en Éthiopie. Les 24,5 millions restants iront à l'Organisation des Nations unies (ONU) et à d'autres organisations non gouvernementales oeuvrant dans la région, afin de satisfaire les besoins urgents de 12,4 millions de personnes. Une meilleure gestion Mme Champagne a affirmé que le gouvernement s'occuperait désormais de la gestion des dons. Elle y voit un moyen de s'assurer que les sommes reçues soient bien dépensées, plutôt que d'être «perdues dans les dédales administratifs».
à faire des choses utiles, plutôt que d'aller dans la poche de Dieu sait qui», a dit la sénatrice. Satisfait de la générosité des Canadiens, le directeur des campagnes de financement d'Oxfam-Québec, Marquis Giguère, porte un regard optimiste vers l'avenir. Selon lui, les montants recueillis pour la famine en Afrique de l'Est dépasseront ceux amassés après le séisme qui a secoué Haïti en janvier 2010.
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M. Giguère a souligné la particularité de la famine dans la Corne de l'Afrique, beaucoup moins retentissante que le tremblement de terre qui a surpris Haïti. «Un tremblement de terre, ça se passe en quelques secondes, tandis que la famine se déploie très, très lentement», a affirmé M. Giguère. Le directeur général d'Oxfam-Québec, Pierre Veronneau, a lui aussi soulevé
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et des systèmes sanitaires, à fournir un soutien en santé et en éducation, ainsi qu'à améliorer les conditions de vie dans leur ensemble. Le gouvernement se dit quant à lui «conscient» de la difficulté d'acheminer l'aide en Somalie, pays ravagé par des conflits internes, et assure avoir pris toutes les précautions pour y parvenir. Source : Presse canadienne
Société
Célébration de Aïd Al Fitr
1126 Maghrébins se retrouvent Deux fêtes, familiales et conviviales, ont été organisées pour la célébration de Aïd al Fitr à Montréal le 3 septembre écoulé : Parc Safari Au parc Safari dans le cadre des Journées des cultures du Monde organisé par Maghreb Culture, aux rythmes de la musique nord africaine avec le roi montréalais du rai cheb Faycel, le maestro de la chanson algérienne Jamal Lahlou et la célébre troupe Gnaoua. Pour l’accès à la fête, les maghrébins ont profité d'une réduction de 50 % sur présentation du journal Atlas.Mtl. Selon
un courriel reçu par la rédaction de Atlas.Mtl de Mme Vanessa van Winden, responsable du marketing au parc Safari " L'activité a attiré 626 personnes. Cela démontre que l'activité a été un succès". La Ronde À la Ronde, à l’initiative du Congrès des Maghrébin au Québec; journée détente et musique avec cheb Faycel et le chanteur marocain Youssef. Dans un entretien accordé à M-Télé, Mr Moncef Derraji, président du Congrès des Maghrébins au Québec à déclaré dans une entrevue que l'activité a attiré 500 personnes.
Santé : Vaincre l’addiction à la cigarette ?
Un coup de pouce … L’Hôpital Mont-Sinaï soutient activement les Montréalais qui souhaitent cesser de fumer. Le Centre anti-tabac de l’Hôpital Mont-Sinaï offre gratuitement un programme de désaccoutumance au tabac, incluant des groupes de soutien et l’accès à divers professionnels de la santé. Les participants apprendront à mieux comprendre leur dépendance et leurs habitudes, à identifier les raisons qui les poussent à fumer ainsi que les bienfaits de cesser de fumer. Aide-mémoire
Qui : - Le Centre anti-tabac de l’Hôpital Mont-Sinaï – Montréal - Kevin Duckworth, psychologue - D’autres professionnels de la santé (médecins, diététistes, etc.) Quoi : - Programme gratuit de désaccoutumance au tabac : - Rencontres dynamiques misant sur la participation et l’échange - Petits groupes en soirée - Information, conseils et suivi
- Méthode de modification du comportement améliorant la gestion du stress et la motivation pour arrêter de fumer - Programme à haut niveau de succès Où : - Hôpital Mont-Sinaï, 5690 boulevard Cavendish, Montréal Quand : - Toute l’année Informations : 514-369-2222 poste 4011 ou psychologie.sinai@ssss.gouv.qc.ca.
Association multiethnique des personnes handicapées du Québec
30 ans !
Mme Mary Deros, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal responsable des communautés d’origines diverses a tenu une conférence de presse mercredi 14 septembre dans le Hall d’honneur de l’hôtel de ville de Montréal pour inviter les représentants des médias à souligner le 30e anniversaire de l’Association multiethnique des personnes handicapées du Québec. L’AMEIPH en bref L’Association multiethnique pour l’intégration des personnes handicapées a été créée pour offrir aux personnes handicapées de différentes origines ethnoculturelles, ainsi qu’à leur familles, une ressource capable de les soutenir dans leurs démarches d’intégration à tous les niveaux et de les orienter vers les ressources qui répondent à leur besoin. L’AMEIPH travaille également pour informer et sensibiliser les intervenants,
les professionnels, les responsables d’organismes de service et les décideurs afin que les services soient mieux adaptés aux besoins spécifiques de ces personnes. Créée en 1981, l’Association multi ethnique pour l’intégration des personnes handicapées est un organisme sans but lucratif qui regroupe des personnes handicapées et des parents issus de l’immigration et des communautés ethnoculturelles. L’AMEIPH travaille pour une cause unique au Québec, l’inclusion des particularités des personnes handicapées d’origines diverses dans toutes les sphères de la société. Services •Service d’aide et d’accueil pour les personnes qui n’ont pas connaissance des services disponibles au Québec. •Service de soutien à l’intégration pour les personnes en difficulté (Barrière lin-
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guistique ou culturelle). •Organisation de séance d’information, activités familiales, café-rencontres, comité « Femmes sans frontières ». •Programme d’intégration sociale et linguistique destiné aux adultes en déficience intellectuelle : « Je découvre (ma nouvelle langue, mon nouveau pays, moimême…) » qui comprend un volet de francisation et un volet expression artistique. •Formation auprès des intervenants du milieu. •Promotion & des droits des personnes handicapées d’origines diverses (sensibilisation, conférences, colloques, kiosque, publication de documents et autres projets…) Objectifs •Faciliter l’intégration des personnes handicapées issues de l’immigration et des communautés ethnoculturelles, ainsi
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que leurs familles en réduisant les barrières culturelles, linguistiques ou sociales. •Les aider à comprendre et à s’adapter à la culture de la société d’accueil. Favoriser la participation et la prise en charge. •Intervenir auprès des organismes publics et communautaires, des établissements de service, des domaines de l’éducation et des instances décisionnelles, pour faire en sorte que les barrières sociales, dues aux systèmes et/ou aux attitudes humaines, disparaissent. •Sensibiliser et informer la population, les différents paliers gouvernementaux, les institutions publiques, parapubliques, privées et communautaires sur la nécessité d’adapter les programmes et les services aux besoins spécifiques des personnes handicapées issues de l’immigration et des communautés ethnoculturelles.
Arts & culture
Littérature
Deux langues, une lecture… L’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada (ATTLC), la Quebec Writers Federation (QWF) et l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) organisent la deuxième édition de « Reading : un acte d’amour/ Lire : An Act of Love» qui sera présentée dans le cadre du Festival international de la littérature (FIL), à la Sala Rossa, sise au 4848, boulevard Saint-Laurent à Montréal, le 19 septembre 2011 à 19 h 30. Né du désir de mieux connaître les écrivains québécois, tant francophones qu’anglophones, ce love-in met à l’avant-scène deux écrivains (un anglophone et un francophone) qui échangent sur leurs livres québécois préférés. Pour une plus grande accessibilité, les œuvres choisies sont disponibles en traduction. Les écrivains participants, et les livres qu'ils ont choisis, sont les suivants: - Mary Soderstrom: The Unyielding Clamour of the Night - de Neil Bissoondath, en français La Clameur des ténèbres (Traduit par Lazer Lederhendler) - François Barcelo : Tarmac de Nicolas Dickner, en version
anglaise Apocalypse for Beginners (Traduit par Paul Gagné et Lori Martin). L'événement sera animé par Sherry Simon, professeure au Département d’études françaises de l’Université Concordia. La discussion sur scène sera suivie par des échanges avec le public et la conversation littéraire avec les écrivains participants pourra se poursuivre après l’événement. L’ Association des traducteurs littéraires L’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada (ATTLC), la Quebec Writers Federation (QWF) et l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) se sont associées pour offrir cet événement unique au public montréalais. Cette deuxième édition de Reading : un acte d’amour/Lire : An Act of Love contribue à mettre en valeur notre littérature de façon encore plus marquée dans la vie cul-
turelle québécoise et à permettre aux écrivains de partager leur amour pour « l’écriture de chez nous ». Il est à noter que les livres qui feront l’objet des discussions sur scène, ainsi que certains des livres des auteurs et des traducteurs participants, seront en
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vente sur place par la Librairie Olivieri. Source : Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ)
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Arts & culture
Cinéma
L’immigration au festival du film de Toronto Le plus grand festival du film d’Amérique du Nord se tient actuellement à Toronto et braque cette année ses projecteurs sur la musique, les réalisatrices et l’immigration, mais aussi sur les attentats du 11 Septembre, qui avaient eu lieu il y a 10 ans en plein festival. Parmi les autres thèmes phares du festival, “une réaction marquée à la crise de l’immigration en Europe”, a ajouté M. Bailey. “Nous avons eu des documentaires sur ce sujet dans le passé, mais cette année nous avons plusieurs réalisateurs (de fiction) qui parlent des gens
frappant à la porte de l’Europe et de la réaction de l’Europe à cette situation”. Parmi les films explorant ce sujet, “The Invader”, “Hotel Swooni”, “The Cardboard Village”, “Terraferma” et “Color of the Ocean.” Le festival accueille également cette année de nombreux films réalisés par des femmes: l’adaptation “révisionniste” par Andrea Arnold du roman classique d’Emily Brontë, “Les Hauts de Hurlevent”; “La Folie Almayer” de Chantal Akerman d’après un roman de Joseph Conrad; “In Darkness” d’Agnieszka Holland, sur les Juifs
polonais qui se cachaient dans les égouts pour échapper aux camps de la mort allemands.
film sans femmes”, note-t-il. Le festival de Toronto est le plus important en Amérique du Nord. Suivi massivement par les médias et les distributeurs, il est perçu comme une rampe de lancement pour les candidats aux Oscars.
«Rampe de lancement» pour les Oscars “L’un des combats que doivent mener les réalisatrices est le fait qu’elles sont perçues comme pouvant raconter seulement un certain type d’histoires, des histoires douces sur les femmes et les émotions”, observe M. Bailey.
Contrairement à ceux de Cannes et de Berlin, il n’y pas de jury décernant des prix. En revanche, les spectateurs –qui avaient acheté quelque 500.000 entrées pour l’édition 2010– votent pour un prix du public. Ce dernier est allé l’année dernière au “Discours d’un roi” avec Colin Firth.
Kathryn Bigelow a prouvé le contraire l’année dernière avec son Oscar pour “Démineurs”, portrait décapant de l’Irak en guerre. Et elle l’a eu “pour un
En salle à Montréal
«Omar m’a tuer»
Un film pour que justice soit faite… Le 24 juin 1991, Ghislaine Marchal est retrouvée morte dans la cave de sa villa de Mougins. Quelques jours plus tard, Omar Raddad, son jardinier, est écroué à la prison de Grasse. Il n’en sortira que 7 ans plus tard, gracié, mais toujours coupable aux yeux de la justice. En 1994, révolté par le verdict, PierreEmmanuel Vaugrenard, écrivain convaincu de l’innocence d’Omar Raddad, s’installe à Nice pour mener sa propre enquête et rédiger un ouvrage sur l’affaire… Le livre «OMAR M’A TUER» raconte l’histoire des destins croisés de ces deux hommes Il raconte notamment comment, alors même que l’innocence du présumé coupable à été reconnue, il n’a pas été rejugé mais gracié, ce qui ne l’exonère pas et pourquoi Omar Reddad considère que «l’affaire n’est pas finie». Le livre, et l’histoire qu’il raconte,
viennent d’être portés à l’écran avec Sami Bouajila dans le rôle de Omar Raddad, Denis Podalydès dans le rôle de Pierre-Emmanuel Vaugrenard et Maurice Benichou dans le rôle de l’avocat Jacques Vergès. Réalisé par Roschdy Zem sur une adaptation de Rachid Bouchareb et Olivier Lorelle et des dialogues de Olivier Gorce et Roschdy Zem, le film est un acte militant dans la mesure ou Justice n’a pas été faite. « Tout ce qu’il y a dans le film figure au dossier. C’est une histoire vraie, c’est mon histoire, mais elle n’est pas finie. La justice doit comparer les ADN masculins mêlés au sang de Madame Marchal au fichier national, je pense qu’elle va le faire. J’espère que le film peut changer l’avis de la justice. Je ne veux pas que ce qui m’est arrivé arrive à quelqu’un d’autre. C’est mon combat.» déclare à ce sujet, Omar Reddad, héros malgré lui de cette triste affaire.
C’est notre histoire aussi, celle de toute personne que l’injustice insupporte. Au titre de ce combat, le film est donc à voir.
Et justement, il sort bientôt en salle, à Montréal le 23 septembre 2011.
Réseautage culturel
Les Lundis Pluriels; saison 2011-2012
Les Lundis pluriels ont été créés afin de faciliter les rencontres et les échanges entre les créateurs (toutes pratiques, toutes origines et tous styles confondus), les producteurs, les diffuseurs et autres travailleurs culturels, et plus spécifiquement ceux issus de la relève et de la diversité culturelle.
et Culture Montréal, annoncent le premier Lundi de la saison 2011 – 2012 pour ce lundi 26 septembre 2011 De 17h à 19h (Café du MAI; 3680, rue Jeanne-Mance; Métro Sherbrooke/ Place-des-Arts)
Les organisateurs, .Diversité artistique Montréal, Montréal arts interculturels
Dès 17 h 15, madame Manon LarinPicard, agente à l’action culturelle au
Au programme de la soirée
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Cirque du Soleil, vous parlera du programme de soutien à la relève et répondra à vos questions. À l'animation : Damian Nisenson, musicien et co-président de Diversité artistique Montréal (DAM). La soirée culminera avec le Babillard vivant, qui offre aux participants la chance de faire des annonces culturelles au micro. À Noter
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Les prochains Lundis pluriels - 31 octobre 2011 - 28 novembre 2011 - 30 janvier 2012 - 27 février 2012 - 2 avril 2012 - 7 mai 2012 Information : www.culturemontreal.ca
Arts & culture
Arts de la scène
Leila El Gouchi toujours à la Une
Le nouveau clip de Leila El Gouchi , "Jarabt Nensak", fait un tabac au Maroc. Les critiques sont par ailleurs on ne peut plus élogieuse à l’endroit de cette grande artiste, marocaine certes, mais d’abord montréalaise. À l’exemple de l’article ci-après, paru dans le quotidien Libération sous la plume de notre confrère Abdeslam el Khatib. «Leila El Gouchi est l’une des lauréates de « Studio 2M » qui ont le mieux percé et entamé une carrière professionnelle. En effet, depuis sa consécration, elle ne cesse d’étonner de par une grande capacité de production et de création, du fait qu’elle compte déjà un certain nombre de chansons. La chanteuse est en train de peaufiner un nouvel album qu’elle compte lancer l’été prochain. Intitulé « Hadalli
Maâjabkoumch », cet opus comprend huit titres dont certains sont diffusés sur les différentes ondes radio. On retrouve ainsi des titres comme « Al Ghorba Ouaâra », chanson écrite par Leila et composée par Youssef Raji. Elle raconte selon Leila El Gouchi, son expérience avec l’immigration et tend, surtout, à transmettre aux jeunes le message selon lequel l’immigration ne mène pas à l’Eldorado comme ils ont tendance à le croire. Racines et talent On y trouve aussi des paroles qui glorifient la patrie, une façon pour elle de souligner son attachement indéfectible à son pays d’origine et à ses racines. Pour elle, l’artiste ne doit pas se confiner dans les seuls thèmes de l’amour et
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des chansons sentimentales. Il a un autre rôle à jouer qui consiste à sensibiliser et transmettre des messages. C’est pour cette raison qu’elle a préféré que son deuxième album soit entièrement marocain, bien qu’elle compte tourner en clip l’un de ses singles, à savoir « Lli Bghitou », qui devra être programmé par la chaîne Melody. Leila qui s’est lancée dans l’écriture des paroles tient à utiliser un langage simple à même d’être compris dans tout le monde. Son talent prouvé et avéré a dévoilé une autre facette de cette chanteuse qui a plus d’une corde à son arc. En effet, après une expérience réussie dans le film de Aziz Jahidi intitulé « Le toubib », elle est invitée à tourner dans une série télévisée « Houcine et Safia » de Mohamed Abderrahmane Tazi, pour le compte de la 2ème chaîne.
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L’appel de l’écran Cette chanteuse est très sollicitée, si bien qu’elle se trouve obligée de prendre son temps avant de se décider surtout au niveau du cinéma, car il lui est arrivé, plus d’une fois, de refuser des rôles peu adaptés à sa personnalité. Récemment, elle a animé deux spectacles en Espagne en compagnie d’un l’orchestre philarmonique français. Elle a également interprété avec Hatim Idar une opérette qui a demandé beaucoup de préparation et de répétitions. Une carrière riche eu égard au volume de travail fourni par cette chanteuse qui a pris, par ailleurs, part à une opérette sur le Sahara interprétée par un groupe de chanteurs et chanteuses et intitulée « L’appel du Sahara », en présence, entre autres, de Hatim Ammor, Maxime Karrouchi et Leila El Barrak.
Arts & culture
Entretien Takfarinas et délices du répertoire musical Amazighe
«On chante pour la tête, pour le cœur, pour faire vibrer le corps et surtout pour notre âme» Par Wahid Megherbi Takfarinas de son vrai nom Ahcene Zermani, est un chanteur et musicien algérien de musique kabyle. Il a vu le jour à Alger une ville d’art et de culture qui lui a inculqué l’amour de la musique. Il a côtoyé les ténors de la chanson Algérienne, et il a continué sur sa lancée pour devenir une icône de la musique berbère. Il offre, souvent, à ses admirateurs mélomanes des délices du répertoire musical Amazighe. Fervent partisan des causes justes, il arrive à faire la jonction entre nostalgie et espoir. Fin communicateur, il rend hommage aux siens en portant haut leur patrimoine culturel. Wahid Megherbi : Votre aura vous donne-t-elle le devoir de porter l’étendard de la musique Amazigh à travers le monde ? Takfarinas : Merci de venir de si loin pour s’enquérir du travail que l’on fait ; c’est un plaisir de rencontrer des femmes et des hommes épris de culture. Je ne suis pas dans la musique pour avoir du prestige ou tout autre avantage. C’est un devoir de perpétuer l’Art musical Amazigh. La musique est la langue de l’amour, c’est la voie de l’espoir. Elle est la nourriture de l’âme ; c’est un plaisir d’être artiste.C’est, aussi, un mode de vie ou la ponctualité et l’effort sont de mise. Le public vous a-t-il encouragé à tenir bon aussi longtemps ? Les gens aiment ce que je fais, j’aime ce que je fais. Je le fais pour moi, je suis mon premier auditeur de chaque chanson que je compose. Je suis mon premier Fan. Il m’arrive de chantonner un refrain dans des moments inattendus et qui deviendra, après travail, le tube de l’année. L’inspiration est mon premier allié. Pour ce qui est des mélomanes de ma musique, il y a certains qui n’aimeront pas toutes mes chansons, d’autres en aimeront une partie. La réaction du public est toute relative mais je dois, toujours, être à son écoute. Comment s’opère la composition de tes chansons ? Il n’y a ni recette ni concept. Parfois rien qu’avec l’instrument et la percussion, on compose un tube qui plait beaucoup. Ayassas nezzahriw n’était pas promotionnée ni clipée mais tout le monde aime cette chanson. Certaines personnes ne comprennent pas la langue Amazighe mais ils saisiront le message véhiculé par la chanson. J’aime parfaire mon travail car je suis exigeant dans le processus de création de ma musique. Le public adhère en fonction de ses envies. La mélodie est elle liée a votre inspiration ou dépend elle du nombre et la qualité de vos instruments ? La mélodie, je l’écoute dans ma tête avant de la composer ; Je la vois défiler puis j’essaye de trouver les ponts nécessaires pour agencer tout cela. Il m’arrive parfois, de découvrir un nouveau refrain en écoutant la chanson d’un autre artiste. Cela est variable, il n’y a pas de mode d’emploi. Parfois la simplicité est la meilleure voie pour arriver à bon port ; chaque chanson est composée d’une manière particulière. Il m’arrive d’être dans ma voiture et d’un coup un joli refrain apparait par enchantement. Qu’est ce qui vous a poussé à embrasser la carrière artistique ? On ne peut accomplir une tache sans s’inspirer de celui qui nous a précédés; tout a été fait avant nous. On a construit le bateau on s’inspirant du bout de bois qui flotte, l’avion a été conçu en s’inspirant du petit oiseau qui vole dans le ciel. Tout a été modelé, dès le départ, par Allah. Je me baserai, toujours, sur une image, une couleur, une vision ou tout autre aspect pour créer un refrain ou une mélodie. On chante pour la tête, pour le
cœur, pour faire vibrer le corps et surtout pour notre âme. Êtes-vous un chanteur engagé? Transmettre un message fait partie de l’une des missions du peuple Amazigh, qui aime, soigneusement, le texte et l’écrit. Nous avons un auditoire exigeant. Aimez-vous la poésie? Il faut beaucoup de maturité et de sagesse pour composer des vers de poésie; les poètes sont des personnes remarquables. La poésie est un don; j’écris 90 % des textes de mes chansons. Les 35 ans de carrière artistique m’ont permis d’acquérir la vision et maturité nécessaires pour choisir, conséquemment, les mots. J’ai chanté des textes de Ben Mohamed qui a composé, entre autre, la célèbre chanson de Idir Avaynouva, ceux, également, de Mouloud Ait Ameur, Mohamed Ouyahia, Oumoussa et tant d’illustres poètes. Savez-vous que vous êtes apprécié dans toutes les régions du Maghreb et parmi la diaspora ? Je suis heureux et fier de chanter pour les Amazighs, mais cela serait triste que je chante que pour eux. Je chante la langue du Monde, je chante pour toute l’humanité. Une chanson composée avec amour est appréciée par tout le monde. J’ai rencontré des gens qui pleuraient lors de mes récitals sans qu’ils comprennent le sens des mots étant donné qu’ils ne parlaient pas la langue Amazighe. Ils me répondaient qu’ils saisissaient le message de mes chansons à travers les vibrations et sonorités. Il y a une forte communion entre l’artiste et ses Fans.
civilisations qui s’y sont succédées. Qu’est ce que j’en ai roulé à Alger. Dans les années soixante-dix, lorsque je me rendais aux mariages, je le faisais, souvent, à pied, arpentant les rues et ruelles de la Ville. J’y ai appris mes premiers rudiments de musique. Quel est votre message pour vos fans au Canada ? Bonne fête de l’Aïd pour tout le monde; Aidkoum Moubarak. J’adhère à toutes les belles fêtes du monde, à toutes les bonnes choses que recèlent les cultures et civilisations. Je rends hommage, aussi, aux peuples Maghrébins qui vivent en terre Amazighe.
Êtes-vous Ambassadeur de la culture de votre pays ? Je suis fière de mon pays l’Algérie, je suis Ambassadeur de ma culture. Je suis fier et heureux d’être Algérien. Nous avons une très belle histoire où les Amazighs furent des acteurs de premier plan.
Je saisis cette occasion, également, pour saluer l’initiative du Royaume du Maroc, qui a projeté d’officialiser la langue Amazighe; c’est un pas de géant. Quelque part sur terre, il y a un pays qui a reconnu l’Amazighe comme langue officielle.
Avez-vous pensé à faire des Duos ? J’ai fais des duos mais j’ai remarqué que c’est devenu une mode à copier. Il faut que le courant passe entre les artistes du duo pour que celui-ci réussisse. J’ai eu, également, l’occasion de participer à un duo avec un rappeur chinois de renommée; il a décliné mon invitation à venir se produire ici puisqu’ il m’a affirmé que sa tournée en Chine ne prendrait pas fin avant longtemps. Eh oui, la chine est un univers à elle toute seule.
C’ est un cadeau grandiose pour notre peuple; je remercie pour cela nos frères Marocains, qui se sont battus pour concrétiser ce rêve. Mais nous devons continuer notre chemin pour que les autres pays du Maghreb officialisent, à leur tour, la langue de nos ancêtres.
Y a-t-il des choses à améliorer dans la production artistique de Takfarinas ? On apprend tous les jours, ce que nous connaissons n’est qu’une goute dans l’océan; la musique est magique. Les hommes politiques payent pour rassembler du monde par contre, les gens déboursent pour venir nous écouter. C’est ce qui me motive et m’encourage plus qu’autre chose. Je resterai attache à ma passion jusqu’ à mon dernier souffle. Vos chanteurs préférés ? Aissa Djermouni, El Hadj El Anka, Tahar Fergani, Slimane Azem, Cherif Kheddam et biensur Jacques Brel , Aznavour et tant d’autres. Tout ce qui est bien fait me touche. Votre instrument préféré ? Le Mandole. Je viens de l’école du Chaabi Algérois, qui un style musical raffiné de pure eau. Que représente pour vous la ville d’Alger ? Alger est une ville riche par son histoire pleine des
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Que pensez-vous des changements en cours en Afrique et dans le monde arabe ? Je rêve d’un monde sans guerre et sans conflits. Je salue le vent de liberté qui a soufflé en Libye, mais je crains que l’odeur de pétrole ne soit la principale raison de l’intervention étrangère en sol libyen. Le peuple somalien croupit dans une famine alarmante sans que l’opinion internationale ne s’en émeuve. Hélas, en Somalie, il n’y a pas de pétrole. On en a fait des guerres au temps des Phéniciens, Romains, Vandales et Français. On ne veut plus de guerre ni de violence. On aspire à la paix. Le peuple Amazigh est civilisé et pacifiste. On est chez nous sur notre terre; nous revendiquons l’ officialisation de la langue Amazighe et pour nous, toutes les autres langues sont une richesse. La langue berbère n’a pas pour fonction de se substituer à telle ou telle langue. Nous ne demandons pas à êtres autre chose que ce que nous sommes, de fiers Amazighs.
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Rencontres
Le projet 1ndépendance
de l’Institut Badr de Montréal La communauté francophone musulmane accuse un retard considérable dans le développement d’évènement permettant d’instruire et d’encadrer les jeunes de cette communauté. À cette fin le Centre Islamique Badr met sur pied le Projet 1ndépendance, un évènement qui a pour objectif de réunir les jeunes musulmans francophones de toutes origines dans le cadre d’une journée avec des acteurs de la communauté musulmane locaux et internationaux. L’objectif principal est d’amener les jeunes à développer une conscience tant religieuse que sociale. Le projet 1ndépendance, pour ses organisateur, constitue en fait la première édition d’une « une conférence annuelle pour les jeunes de tout le Québec qui abordera chaque année différents thèmes relatifs à la foi et à la société. Autrement dit, cette rencontre est appelée à devenir «la référence montréalaise et musulmane en ce qui concerne la transmission du savoir, les saines pratiques religieuses et les comportements conformes aux enseignements de la religion».
Contenu et objectifs Dans le cadre de cet évènement, des conférenciers originaires de la France et des États-Unis aborderont des thèmes liés à l’Islam en accordant une grande importance à l’auditoire et en leur permettre de se sentir compris. Pour cela, les conférenciers seront autant des théologiens que des sociologues, philosophes, écrivains ou artistes. Cette diversité est au programme dès cette première édition qui réunira
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- Napoléon (en vidéoconférence depuis les États-Unis), artiste;
Programme
- Rachid Haddach (Belgique), conférenciers, responsable du local des jeunes de la mosquée Al-Khalil (Bruxelles) et enseignant à l’Institut Islamique Européen, - Rachid Abou Houdeyfa (France), Imam de la mosquée de Brest;
En marge du programme de conférence, diverses animations seront proposées aux participants dont des kiosques d’information, un atelier de calligraphie etc. Cet événement aura lieu le Dimanche 9 octobre 2011 à la salle de réception Le Mirage (8604 boulevard Langelier, Saint-Léonard, QC H1P2Y7) selon le programme suivant :
10 :00 à 10 :30 : Arrivée des participants et enregistrements (café) 10 :30 à 11 :30 : Ouverture 11 :30 à 12 :30 (1h) : Conférence Foudail 13 :30 à 14 :15 (45min) : Vidéoconférence Napoleon
- Dr. Mohamed Aziz Chraïbi (Canada);
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Faudel (Canada).
14 :20 à 15 :50 (1h30) : Conférence Rachid Haddach
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16 :20 à 17 :50 (1h30) : Conférence Abou Houdeifa 17 :50 à 18h40 (50min) : Conférence Mohamed Chraïbi 19 :20 à 20 :10 (50mn) : Vidéoconférence Napoleon 20 :10 à 20 :55 (45min) : Rachid Haddach & Rachid Houdeifa 20 :55 à 21 :10 (15min) : Clôture Le Centre Islamique Badr est une association qui a pour mission de fournir des services à vocation religieuse, éducative, sociale et culturelle aux membres de la communauté musulmane et à toute personne qui désire connaître ou approfondir ses connaissances de la religion islamique. Celui-ci est le principal organisateur de l’événement Informations Par téléphone : 1-438-777-9247 site web: www.1ndependance.com
Sports
Soccer - Centafrique- Maroc (CAN)
La qualification et la fête reportées à Octobre Par Radouane Bnou-nouçair Dans des conditions de jeu lamentables (état de la pelouse, pluie, conditions de séjour, long déplacement), l’équipe nationale, après avoir raté la victoire, a pu ramener le nul qui met son destin entre ses mains ; en effet, la qualification passe par une victoire au Maroc contre la Tanzanie. Une autre occasion pour le public marocain de faire la fête ?
Basser a fourni une mauvaise prestation. Non seulement, il a été fébrile en défense mais il a, aussi, raté tous ses centres.
Le jeu Après avoir largement dominé pendant la première mi-temps au cours de laquelle Hajji et surtout El Arabi ont raté lamentablement plusieurs occasions de but, l’équipe marocaine a laissé les centrafricains occuper le milieu de terrain et s’offrir des occasions, heureusement, stoppées par la défense centrale et par Lamyaghri.
El Kawtari : A pleinement rempli son rôle, n’a rien laissé passer. Son efficacité et son entente avec Benatia ont fait de l’axe central de la défense, le point fort de l’équipe, actuellement.
Gerets a présenté une formation intelligente où il a exploité au maximum les points forts de son effectif. Il a reconduit l’équipe qui a évolué contre le Sénégal. Les joueurs Lamyaghri : Son assurance fait plai sir à voir ; excellent sur les balles aériennes, il a anticipé une action qui aurait pu se transformer en but. Nadir est devenu, aujourd’hui une des bases de l’équipe nationale. Basser: Une grosse déception ;
Benatia : intraitable, s’est, contrairement à son habitude, cantonné en défense où il n’a rien laissé passé. Assurément, une valeur sûre de l’équipe,
El Kaddouri : Badr a fourni un grand match, en défense comme en attaque où il a animé avec Essaidi, le flanc gauche, de loin, le plus dangereux. Gerets, ancien arrière latéral, l’apprécie beaucoup et il finira par en faire un très grand arrière latéral. Kharja : Confiné, sûrement sur instructions de Gerets, dans un rôle défensif, le valeureux capitaine a récupéré énormément de ballons même s’il a été moins brillant que d’habitude, notamment dans la relance. Belhanda : Comme à son habitude, il a mis du temps avant de rentrer dans le match, peut être à cause de la pression de l’enjeu mais a pleine-
ment rempli son rôle. Il a donné l’impression de ne pas être à l’aise dans le rôle de récupérateur. Boussoufa : un des meilleurs joueurs, Boussoufa a ratissé un énorme terrain. De plus en plus sûr de lui, la Russie l’a fait mûrir. Kharja et lui constituent les moteur et cerveaux de l’équipe. Essaidi : C’est un plaisir de le voir jouer ; A chaque fois qu’il touche le ballon, il déstabilise la défense. Malheureusement, ses centres dévastateurs ont été mal exploités notamment par El Arabi.
Hajji : N’a pas eu le rendement habituel ; s’est montré très hésitant ; ce qui l’a empêché de marquer le but décisif. Hajji semble être plus à l’aise dans un rôle de joker. El Arabi : la grosse déception ; il a tout raté, les passes comme les buts ; il a eu 3 ou 4 occasions de but qu’il a lamentablement raté. El Arabi doit devenir plus confiant pour exploiter ses excellents placements et son instinct de buteur. Chihani, El Hamdaoui et Aissati : n’ont pas eu suffisamment de temps pour s’exprimer ; ils ont contribué à préserver le nul.
Mondial 2014 : Le Maroc rencontrera la Côte d’Ivoire Le second tour des Eliminatoires pour la Coupe du monde de 2014 au Brésil, débutera le 1er juin 2012, a annoncé la Confédération africaine de football sur son site. Placé dans le groupe C de ces qualifications lors du tirage au sort, les Lions de l’Atlas lanceront leur campagne par un déplacement en Gambie entre le 1er et le 5 juin 2012. Pour le choc de ce groupe C, les Lions de l’Atlas recevront les
Eléphants de Côte d’Ivoire une semaine plus tard. Les Ivoiriens, lors de la première journée, affronteront le vainqueur du match de barrage entre le Tchad et la Tanzanie, qui se jouera entre le 11 et le 15 novembre prochain. Aucune précision n’a été donnée sur la date du troisième match, ni sur le début de la phase retour, alors que ce second tour qualificatif pour le mondial 2014 prendra fin le 10 septembre 2013.
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Nouvelle formule La formule de qualification cette année a été modifiée, pour rendre les éliminatoires plus compétitives, et assurer la meilleure représentativité possible au continent africain lors de la prochaine coupe du monde. Ainsi, contrairement aux éditions suivantes, terminer premier de son groupe ne suffira pas. Les premiers de chacun des dix groupes seront qualifiés pour le dernier tour, qui se jouera entre le 11 octobre et le 19 novembre 2013.
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Ce tour consistera en 5 affiches en aller-retour, décidées par tirage au sort. Seul le vainqueur de chacune de ses doubles-confrontations décrochera son visa pour le Brésil. Vaincre la Côte d’Ivoire sera donc capital, mais non décisif pour la qualification, car les Lions de l’Atlas devront faire aussi bien contre l’un des cadors du continent au tour suivant.
Sports
Les déceptions du volet marocain du Mercato Par Radouane Bnou-nouçair Le Mercato (ou période de transfert) offre l’occasion aux meilleurs joueurs, et, particulièrement, à nos joueurs internationaux, de changer de club pour passer un autre palier dans le cheminement de leur carrière. Ce qui est une très bonne chose pour notre sélection qui est la première à tirer profit de cette situation car nos joueurs s’aguerrissent et acquièrent plus d’expériences. Malheureusement, le dernier Mercato d’été qui va s’achever le 31 aout a mis en évidence l’esprit mercantile d’un grand nombre de nos joueurs qui préfèrent le gain rapide à une saine gestion de carrière. Ce phénomène est mis en évidence par les nombreux départs vers les équipes des pays du golfe où l’argent coule à flot mais où les compétitions sont d’un bas niveau. Tant que ce type de départ ne touchait que les joueurs ayant dépassé la trentaine, le phénomène n’avait rien d’inquiétant mais aujourd’hui,
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l’hémorragie touche des joueurs jeunes et pleins d’avenir. Le Maroc fait partie des pays les plus touchés par ce phénomène puisque pas moins de quatre titulaires (Hermach, 25 ans, El Arabi, 23 ans, Allioui, 29 ans et Chihani). C’est ainsi que le Maroc, à moins d’une semaine du match capital contre la RCA se retrouve sans avant centre titulaire puisque Chammakh chauffe les bancs à Arsenal, ElHamdaoui, laché par Ajax, est toujours sans club et El Arabi fait du n’importe quoi avec Al Hilal. Heureusement que Hajji est encore là pour pallier au poste; lui qui, avec ses 31 ans, aurait mérité une retraite dorée dans les pays du Golfe. Non, le courageux Youssef a encore de l’ambition et il risque de se retrouver à … Lyon ou à Lille. Les principaux transferts maro-
Youssef El Arabi Caen(France) Al Hilal (Ar. Saoudite) Adil Hermach Lens (France) Al Hilal (Ar. Saoudite) Mostapha El Kabir Mjalby(Suède) Cagliari(Italie) Jamal Allioui Wydad Casablanca Al Kharitiyath(Qatar) Karim Bellarabi Braunshweig(All.) Leverkusen(All.) Mohamed Chihani MAS de Fès Al Arabi(Qatar) Karim Fagrouch Wydad de Casablanca Giannina (Grèce) Jawad Zairi Olympiakos(Grèce) Giannina (Grèce) Yassine Qasmi PSG(France) Rennes(France) Issam Al Adoua Al Qadyssia(Koweit) Guimarrès(Portugal)
Fayçal Fajr Fréjus(national) France Caen(France) Mouncef Zerka Salonique(grèce) New England (MLS) Houcine Kharja Génoa(Italie) Fiorentina(Italie) Karim Ahmadi Al Ahly(EAU) Feyenord(Hollande)
Décès de Abderahman Belmahjoub
L’Adieu au Prince Abderrahmane Belmahjoub, l’un des plus grands footballeurs marocains de l’histoire; celui que le public français surnommait « Prince du Parc » vient de nous quitter à 82 ans, le 31 aout 2011. Pour mémoire et pour pérenniser son souvenir, nous offrons aux lecteurs maghrébins, français et africains, ce portrait d’un footballeur qui, par ses arabesques et son élégance, éleva ce sport populaire au rang d’art. PORTRAIT S'il est une qualité qui est resté une constance chez Abderrahmane BELMAHJOUB, c'est bien son ELEGANCE. En tant que joueur, il a fait l'unanimité sportive autour de lui ; vous ne trouverez jamais un adversaire qui ait des reproches à lui faire tant son "fair play " et sa correction étaient légendaires. C'est à l'USA (Union Sportive Athlétique), club local casablancais qu'il entama sa carrière et c'est dans ce club , aujourd'hui disparu, qu'il se fit remarquer jusqu'à être convoqué en Équipe Nationale , Française, bien sûr , puisqu'à l'époque , le Maroc était encore sous le protectorat . Parallèlement, plusieurs clubs professionnels voulaient le recruter. C'est ainsi qu'il finit par atterrir au Racing Club de Paris, en 1950. Il brilla tellement dans ce club qu'il fut surnommé, par les journalistes français, "Le Prince du Parc". En pleine gloire, il fut pratiquement obligé de quitter Paris pour aller à Montpellier, afin d'éviter des tracasseries à son épouse algérienne (l'extrême droite de l'époque était opposée à
l'indépendance de l'Algérie). D'une équipe modeste, il réussit à faire de Montpellier, une redoutable formation. Il a vécu 14 ans de professionnalisme (de 1950 à 1964), période au cours de laquelle il cumula 6 sélections en équipe de France et obtint une coupe de France (en 1955) avec l’OGC Nice. Avec l’équipe de France, même s’il n’a joué que quelques matches ; sa présence a pratiquement toujours fait la « une» des journaux. C’est ainsi, par exemple qu’en 1954, la France venait de perdre un match capital contre la Yougoslavie aux éliminatoires de la coupe du monde. BELMAHJOUB était remplaçant. Le journaliste du quotidien « l’Équipe », amer, écrira : « Il est indéniable que les footballeurs français ne peuvent pas prétendre figurer parmi les grands, à l’échelon mondial. Mais il n’en demeure pas moins vrai qu’il y a chez nous des valeurs sûres, bien cotées à l’étranger. MAHJOUB, qui jeta la perturbation dans l’équipe belge au Heysel en est une. Maints observateurs l’ont vu à l’œuvre et certains d’entre eux se sont étonnés de voir Penverne supplanter le marocain dans le onze national. Des spectateurs ont réclamé MAHJOUB sur l’air des lampions, à la Pontoise…on peut se demander si Mahjoub n’eût pas à lui seul transformé l’image de la rencontre… » À son retour au Maroc, Belmahjoub intégra l'équipe du WAC, en tant qu'entraîneur joueur (en Octobre 1964).
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Là encore, il va réaliser des prouesses puisqu'en 1967, à l'âge de 40 ans, il remporte le championnat du Maroc, au sein du WAC après avoir formé avec ZAHID et HAJJAMI, un trio magique. L'équipe nationale du Maroc l'a souvent sollicité et, en bon nationaliste dévoué, il a toujours répondu présent, malgré les difficultés que lui ont créées des dirigeants véreux.
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Aujourd'hui, Belmahjoub est un bel exemple du sportif qui a réussi bien qu'il ait exercé à une époque où l'argent ne coulait pas encore à flot. Propriétaire de commerces (comme le restaurant de pêche de Casablanca), Il est resté fidèle à son image et aide, autant qu'il le peut les nécessiteux qui le sollicitent. Radouane Bnou-Nouçaïr
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