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nº 167 du 27 octobre au 9 novembre 2011
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Entretien avec Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris
``Le Bien n’est pas ce qui rapproche de Dieu, c’est ce qui est Universel``
Aïd Al Adha 1432 Voeux À l’occasion de la célébration de Aïd al adha Page 20-21
Le Groupe Atlas Média présente ses meilleurs voeux à ses lecteurs, annonceurs et partenaires ainsi qu’à l’ensemble de la communauté musulmane du Canada
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nยบ 167 du 27 octobre au 9 novembre 2011
Sommaire
Votes, solidarité et citoyenneté
Solidarité-santé
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Deux montréalaises en action
Monsef Derraji reconduit à la présidence de Vision Montréal
5
Jean Charest accepte
7
Une vraie Commission d’enquête sur la construction
La Tunisie à un tournant de son histoire
Éditorial
Politique municipale
10
6 000 votants au Canada
Les Marocains du Monde (MdM)
14
Opportunité ou menace?
Entretien
Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris
20-21
Editeur : Abdelghani Dades.
Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA
Directeur Général Rachid Najahi.
Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal
Rédaction : Jalal Bouzrara, Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane Bnou-Nouçair, Jamila Bourmaki, Zahira EL Wahid Megherbi Publicité : Amine Benjelloun, Rachid Najahi. Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi.
La Tunisie a voté. Pour élire son Assemblée Constituante, celle qui se chargera de dessiner le portrait d’un nouveau pays, espéré libre et démocratique après 55 années de pouvoirs personnels et totalitaire, plus de 90% des citoyens en âge de le faire sont allé aux urnes. Volontairement, mus par le seul souci de participer à donner un avenir à un pays, un peuple, une nation. Et c’est maintenant que le vrai printemps tunisien commence; charge est aux élu(e)s du 23 octobre 2011 de concrétiser les promesses de ce printemps, de mettre en place les conditions institutionnelles et normatives gagnantes pour que l’été qui suivra ce printemps amène des moissons abondantes de droits, de liberté, de progrès et de développement équitable aux bienfaits équitablement réparti. Ce taux de participation n’est pas sans rappeler qu’en juillet dernier au Maroc, ce sont 74% des citoyens de ce pays qui ont voté lors d’un référendum par lequel une nouvelle constitution était adoptée, pleine de promesses aussi. Aujourd’hui le Maroc s’apprête à élire le parlement qui aura pour mission de transformer cette constitution en réalité et les droits et obligations qu’elle édicte en réalités quotidienne et en outil de progrès humains, sociaux, culturels et économiques. À la lecture de la presse marocaine, dans le bouillonnement d’idées qui caractérise cette période de l’histoire du pays (et du Maghreb en général), un fait revient avec régularité : l’espoir que la mobilisation citoyenne soit aussi forte le 25 novembre prochain qu’elle l’a été en juillet dernier. Des responsables de partis politiques incarnant pourtant différents courants de penser, s’accordent dans leurs déclarations à dire que «leur première victoire électorale» résiderait dans le fait qu’aux législatives le taux de participation soit au moins égal au 74% enregistré durant le référendum. Il y a donc incontestablement au Maghreb un regain d’intérêt pour la chose commune et sa gestion. Mais comment cela s’exprime-t-il chez les maghrébins et originaires du Maghreb vivant ailleurs? La question rencontre une réponse légèrement plus complexe.
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conception de la citoyenneté. Une conception qui s’abreuve à deux sources différentes. La première est celle d’une fidélité au pays d’origine qui fait que tout ce qui peut le servir, au sens large, est considéré comme un devoir. Ainsi lorsqu’il s’agit de se prononcer sur un projet de Constitution (et donc sur un projet de société) tout le monde se sent concerné (le taux de participation a atteint 56% chez les tuniso-canadiens malgré un certain nombre de contraintes de divers ordres). Mais très vraisemblablement, lorsqu’il s’agira d’élire des députés, tunisiens et marocains seront sans aucun doute moins nombreux dans les isoloirs. Et pour cause! Il est clair pour eux tous que dans cet ordre de choses, la seule citoyenneté utile est la citoyenneté de résidence. Dès lors, ils seront sans doute plus nombreux à voter et à faire acte d’éligibilités aux prochaines municipales, provinciales et fédérales qu’ils ne le seront jamais aux consultations similaires se déroulant dans leurs pays d’origines.
Les signes avant coureurs qui nous permettent d’avancer un tel pronostic, alors même que la norme semblait être une certaine paresse civique, ne manquent pas aujourd’hui. On n’en voudra pour preuve que l’annonce de (nombreuses) candidatures maghrébines aux conseils d’administration des services de santé provinciaux ou l’origine de l’actuel titulaire de la présidence du parti d’opposition officielle à la Ville de Montréal. …Qui rejoignent de très nombreux militants, dans différents partis politiques provinciaux et fédéraux, au Québec et dans d’autres provinces, jusque là discrets mais qui, de plus en plus, montent en ligne et en grade. Et qui, à chaque étape, doivent expliquer et convaincre que la citoyenneté s’accommode mal d’esprit de clocher, qu’elle doit se mettre su service de toute démarche de progrès ou qu’elle soit entreprise, qu’elle doit être ainsi à la fois globale et locale, même si de ce fait ce qu’elle exprime comme solidarité transfrontalière peut, parfois être considéré comme un fait suspect.
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Abdelghani Dades
Participation Élections conseils d’administration (CA) Solidarité-santé des établissements publics du réseau Deux montréalaises en action de la santé et des services sociaux Les docteurs (Montréalaises) Asmae
Trois candidats à suivre
Boutaleb et Meriem Glia viennent de rentrer au pays après avoir participé à la sixième Mission médicale de solidarité organisée par l'association fraoco-marocaine AMDAM dans les provinces de Midelt et d'Errachidia. Parlant de leur expérience, MMe Boutaleb et Glia se plaisent à citer les faits suivants :
Le 1er novembre 2011 auront lieu les élections des représentants de la population au sein des conseils d’administration (CA) des établissements publics du réseau de la santé et des services sociaux. Dans ce scrutin, nous suivrons avec intérêt trois candidats, M. Mohamed Moukarrassou qui se présente à Laval, Mme Malika Kaoukabi et M. M.D, candidats à Ahuntsic. Entre les trois, beaucoup de points communs. Le premier point commun réside dans leurs compétences et leurs réussites professionnelles; dans les technologies de l’information pour le premier, l’aéronautique et le transport aérien pour la seconde et l’industrie pharmaceutique pour le troisième. Second point commun : un engagement civique et associatif qui ne s’est jamais démenti tout au long des deux dernières décennies et un intérêt pour la chose com-
Mme Malika Kaoukabi
mune souvent traduit en actes. Enfin, une appartenance à une communauté culturelle généralement discrète en matière de participation civique mais dont les apports à la société n’est sans doute pas des moindre. Par leurs candidatures, Mme Kaoukabi et MM. Mouakarrassou et M,D apportent une nouvelle preuve que l’origine culturelles n’est et ne peut être une limite ou un obstacle à une citoyenneté agissante. Les électeurs concernés recevront certainement le message et sauront agir en conséquence pour, comme le dit le slogan de la consultation «faire entendre leur voix et participer au changement».
- 110 professionnels de la santé tous bénévoles ont participé à cette action, ils étaient venus de la France, de l'Espagne, du Canada et du Maroc, plusieurs compétences médicales issues de l'émigration marocaine faisaient partie de l'équipe. - Quelque 8000 consultations médicales spécialisées et 305 interventions chirurgicales majeures ont été réalisées. - Un container de plusieurs tonnes de médicaments et de matériel médical a été mis à la disposition des populations et de structures de soins de la région. - Un dépistage à grande échelle de la scoliose dans les écoles de la province de MIdelt au profit 5000 enfants âgés de 09 à 14 ans. - Un enfant de 13 ans rapatrié en France pour une intervention de chirurgie cardiaque à cœur ouvert.
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Mme Glia et Boutaleb
- Une centaine de partenaires français et marocains ont soutenu cette mission. - Plusieurs conventions de partenariat ont été signées avec des partenaires marocains, notamemment avec la conseil de la région de Meknès Tafilalet et le ministère chargé de la communauté des marocains résidant à l'étranger, d'autres conventions de partenariats sont en cours de finalisation avec la province de Midelt et la province d'Errachidia et le ministère de la santé. Mme Boutaleb et Glia n’ont pas l’intention d’en rester là. Dès leur retour au pays, elles ont entamé une série de contacts avec leurs confrères et consœurs du Québec et du Canada afin de mettre sur pied une structure de type AMDAM qui passerait à l’action avec des missions de solidarité médicale arborant la feuille d’érable et la fleur de lys
Participation
Politique municipale
Monsef Derraji reconduit à la présidence de Vision Montréal L’équité, l’éthique et la diversité au cœur du congrès annuel du parti le seul parti montréalais à offrir ces espaces de réflexion sur l’avenir de Montréal.
Par la même occasion, la chef de Vision Montréal a annoncé son intention de se porter candidate lors du congrès à la chefferie du parti, qui est prévu à l’hiver 2013. Cette annonce a été accueillie avec enthousiasme par les militants.
M Monsef Derraji
Sous les thèmes de Voir clair pour Gouverner Montréal, Voir grand pour Développer Montréal et Voir loin pour Rêver Montréal, Vision Montréal vient de tenir son congrès des membres 2011. Plus de 200 militants et observateurs ont participé à ce rendez vous. Ce congrès est l’aboutissement d’un processus participatif au cours duquel les militants de Vision Montréal ont pu, lors d’ateliers préparatoires, collaborer activement à l’élaboration des propositions qui ont été soumises, débattues et adoptées par les congressistes. Vision Montréal est
À l’invitation de Vision Montréal, les représentants des partis politiques provinciaux ont participé à une table ronde sur l’avenir de Montréal. Le Parti québécois (Raymond Archambault), l’Action démocratique du Québec (Jean-Claude Gobé) et Québec solidaire (Françoise David) ont accepté l’invitation et leurs représentants ont exposé la position de leur formation politique sur la gouvernance de la métropole et leurs ambitions pour Montréal. « Il va de soi que, lors de la prochaine élection provinciale, les partis politiques ne pourront pas faire l’économie d’un débat sur la gouvernance de Montréal et nous entendons faire en sorte que ce soit un thème de la prochaine campagne », a déclaré la chef de Vision Montréal et chef de l’Opposition officielle à l’Hôtel de ville de Montréal, Louise Harel.
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Un débat sur l’équité de services « Nous sommes profondément indignés devant cette ville à deux vitesses qui consacre deux classes de citoyens. Loin d’être un débat sur les structures de notre ville, c’est un débat sur l’équité de services pour tous les Montréalais que Vision Montréal lance. La population, dans sa très grande majorité, estime qu’il y a trop d’élus, trop de bureaucratie, trop de structures, trop de taxes. C’est cet état de fait entraîne les iniquités que vivent les Montréalais », a conclu Louise Harel. Élections des instances du parti Le congrès a également été l’occasion d’élire les instances du parti dont le nouveau comité exécutif se compose comme suit : Président : Monsef Derraji Secrétaire : Marc Vanier Vincent Administrateurs : Claude de Lanauze, Jocelyn Roy, Guillaume Benoit-Gagné, Rony Zéphir, Sarah Gagnon, Jean-François Parenteau, Louise Gagné. Guillaume Benoit-Gagné a été porté à la présidence du Comité jeunesse de Vision Montréal; Louise Gagné et Keeton Clarke ont été élus à titre de co-présidents du Comité diversité du parti.
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Politique
Sous la pression des militants libéraux Jean Charest accepte
Une vraie Commission d’enquête sur la construction Dans une volte-face aussi spectaculaire qu'inattendue, le premier ministre Jean Charest a finalement cédé à la pression: la juge France Charbonneau pourra à sa demande obtenir le pouvoir de contraindre les personnes à témoigner devant la commission d'enquête qu'elle préside sur la collusion et la corruption dans la construction. Devant quelque 2000 délégués libéraux réunis au 31e congrès du parti, le chef libéral a annoncé son changement de cap en plein milieu de son discours. «Je veux ce soir m'adresser à tous les Québécois pour leur dire ceci: nous allons faire confiance à cette commission», a commencé par dire Jean Charest. «Dans la progression de ses travaux avec le cumul des éléments de preuve qu'elle aura réunis, cette commission, et tout en protégeant la preuve, si la juge Charbonneau en venait à la conclusion qu'un pouvoir de contrainte devenait nécessaire, et si elle en faisait la recommandation, le gouvernement acceptera», a-t-il poursuivi sous les applaudissements nourris des militants
libéraux manifestement soulagés. Ne pas nuire au travail de la police Plus tôt dans la journée, le bâtonnier du Québec, Louis Masson, avait taillé en pièce la commission «sur mesure» finalement lancée par le premier ministre, une commission qui n'avait pas le pouvoir de convoquer les témoins, ni celui d'obtenir des documents, et qui ne pouvait fournir l'immunité aux témoins. Le bâtonnier Louis Masson a reproché au gouvernement libéral de ne pas en faire assez «pour rétablir la confiance du public à l'égard de ses institutions démocratiques» et de semer la confusion dans le public en affirmant qu'une véritable commission d'enquête publique contaminerait inévitablement la preuve recueillie par les policiers. Le refus du bâtonnier de cautionner cette commission d'enquête émasculée a porté un coup dur au gouvernement libéral alors que s'ouvrait le congrès du parti. Un certain nombre de militants libéraux projetaient de présenter une proposition d'urgence pour exiger du
gouvernement qu'il crée une vraie commission d'enquête publique. Un militant de longue date, Martin Drapeau, souhaitait que Jean Charest se soumette à un vote de confiance sur son leadership, un vœu qui serait toutefois resté lettre morte, puisque lui-même admettait que les militants libéraux n'avaient aucune intention de contester le leadership de leur chef. Une crise évitée Jean Charest a désamorcé une crise au sein de son parti dont on ne savait, hier, si elle serait larvée ou ouverte. Hier, c'est le coeur léger que les délégués ont écouté la fin du discours du chef libéral, où il s'en est pris à ses adversaires. Pauline Marois et François Legault ont en commun d'avoir «mis la scie à chaîne» dans les réseaux de la santé et de l'éducation, a-t-il lancé. «Une
M Jean Charest
journée, M. Legault veut abolir les commissions scolaires; le lendemain, il n'est plus certain. Une autre journée, il propose d'abolir les cégeps, et le lendemain, il n'est plus certain», a raillé Jean Charest sous les applaudissements. Or, le chef libéral y a peut-être trouvé une inspiration: une journée, il crée une commission d'enquête sans pouvoirs et deux jours plus tard, il décide de lui en accorder. Source : Presse canadienne
Paralysie sur les chantiers de construction
Des coûts dépassant un million de dollars par jour pour certains employeurs estime le Conseil du patronat du Québec À la suite d’une deuxième vague de débrayages illégaux en cours depuis lundi 24 octobre sur plusieurs chantiers de construction à travers le Québec, le Conseil du patronat tient à réitérer son appel au calme auprès des travailleurs concernés. Le Conseil les invite du même souffle à faire part de leurs préoccupations à l’endroit du projet de loi no 33 sur l’abolition du placement syndical et la modernisation des règles encadrant les relations du travail dans l’industrie de la construction par l’entremise de leurs associations syndicales dans le cadre de la consultation publique de la Commission de l’économie et du travail qui débute aujourd’hui à Québec. « Ce projet de loi fait suite au rapport du groupe de travail indépendant mis sur pied plus tôt cette année par la ministre du Travail, Mme Lise Thériault, qui est parvenu aux mêmes conclusions que la Commission Cliche et que la Commission sur la Gaspésia sur les problèmes reliés au placement syndical. Un assez large consensus issu de ces nombreux états de situation démontre
que le temps n’est plus aux débats, mais aux actions concrètes pour interdire cette pratique », a réagi le président du Conseil du patronat du Québec, M. Yves-Thomas Dorval. Le Conseil du patronat répète que les activités de débrayages illégales déployées aujourd’hui occasionnent des pertes financières importantes, tant pour les donneurs d’ouvrage que pour les entreprises en construction du Québec. À ce sujet, le Conseil du patronat a communiqué avec quelques employeurs directement touchés pour avoir une idée des conséquences importantes et coûteuses découlant actuellement de ces arrêts de travail. Par exemple, l’une des entreprises sondées a indiqué que ces débrayages représentaient des pertes de 1,2 million à 1,3 million par jour de travail perdu. Une autre entreprise, qui doit procéder à un arrêt de production planifié au cours des prochaines semaines nécessitant de 400 à 600 travailleurs afin d’exécuter d’importants travaux de maintenance, se verra obligée de reporter cette tâche et de modifier son calendrier d’entretien, compte
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tenu du climat négatif et incertain qui prédomine sur ses chantiers. Tous les employeurs consultés ont demandé de garder l’anonymat pour ne pas faire l’objet de représailles. Cette simple requête démontre à quel point les employeurs sont pris en otage par le système de relations du travail dans l’industrie de la construction au Québec. Pour le Conseil du patronat, ces exemples illustrent l’impact que peuvent avoir des actions concertées de la part de certains représentants syndicaux et démontrent une fois de plus que l’intimidation sous toutes ses formes, y compris au chapitre du placement syndical, doit être dénoncée. Les parlementaires qui se réuniront cette semaine pour débattre du projet de loi no33 devront signifier de façon très claire leur désapprobation à l’égard des moyens de pression illégaux mis de l’avant par cer-
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tains travailleurs ou représentants syndicaux. Le Conseil du patronat témoignera pour sa part devant la Commission de l’économie et du travail plus tard cette semaine afin de présenter la position des employeurs du Québec à propos du projet de loi. Source : Conseil du patronat du Québec
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Société
Les Indignés au Canada aussi…
Né à New York le 17 septembre dernier, le mouvement des indignés se propage au Canada et ailleurs dans le monde, au terme d'une vaste entreprise de mobilisation sur les réseaux sociaux. Le mouvement ne se dit lié à aucun parti politique. Il dénonce l'emprise de la classe financière sur la société et l'écart grandissant entre les riches et les pauvres, sans être porteur d'un programme politique précis. Des manifestations se sont ainsi tenues mi-octobre dans une douzaine de villes canadiennes. La plus importante d'entre elles devrait avoir lieu à Toronto, centre financier du pays. Les commerçants ont
exprimé certaines craintes de débordement lors de la tenue d' « Occupons Bay Street », mais les organisateurs promettent une manifestation pacifique.
Des manifestations étaient aussi prévues à Montréal, Québec, Ottawa, Vancouver, Edmonton, Calgary, Regina, Winnipeg et Moncton. Selon Carminda Mac Laurin, étudiante et porte-parole de la manifestation à Montréal, au Square-Victoria, les revendications sont « aussi multiples qu'il y a de manifestants. ». « Toutes les revendications finalement convergent vers, il me semble, une exi-
gence de démocratisation de la démocratie, qui touche trop d'enjeux économiques en ce moment, qui est régie finalement par quelques-uns », précise Mme Mac Laurin.
« Je pense que c'est une revendication qui est mondiale, elle n'est pas seulement nationale », poursuit Mme Mac Laurin. « Les grandes banques, de toute façon, sont interreliées, que ce soit ici au Canada ou ailleurs dans le monde.
Les enjeux économiques sont importants ici au Canada comme partout dans le monde. C'est vraiment une revendication internationale. »
Démographie
Nous serons bientôt huit millions…
La population du Québec s'apprête à franchir le seuil des huit millions de personnes. Un an après les célébrations entourant la première Journée mondiale de la statistique et à l'approche de cette marque symbolique, l'Institut de la statistique du Québec propose un portrait du Québec d'aujourd'hui à travers différents aspects qui touchent la vie de ses citoyens. La réalité québécoise a bien évolué depuis le fameux slogan «On est 6 millions,...», au milieu des années 1970. Le premier million d'habitants avait été atteint au milieu du XIXe siècle.
1% de croissance annuelle Avec un taux d'accroissement annuel de 1 %, le Québec connaît présentement sa meilleure croissance démographique depuis 20 ans. L'indice de fécondité est de 1,70 enfant par femme en 2010. L'âge moyen des femmes à la naissance de leur premier enfant s'établit à 28,2 ans, soit deux ans de plus qu'au début des années 1990. De son côté, l'espérance de vie poursuit sa progression : elle se situe maintenant à 79,6 ans chez les hommes et à 83,6 ans chez les femmes (comparativement à 71,2 ans et à 78,9 ans respectivement au début des années 1980), l'une des plus élevées au monde. Les centenaires devraient voir leur nombre exploser au cours des prochaines décennies. Ils étaient un peu plus d'un
millier en 2006, ils seront autour de 19 000 en 2056, si les tendances démographiques se maintiennent. Près de la moitié de la population du Québec habite dans la grande région de Montréal, tandis qu'un peu moins de 10 % vit dans la région de Québec. La part des Québécois nés à l'étranger était de 11,5 % en 2006, comparativement à 19,8 % au Canada. Le Québec a accueilli 54 000 immigrants en 2010, en provenance de plus de 130 pays, principalement du Maroc, de l'Algérie et de la France.
De meilleures conditions de vie Le revenu moyen disponible des familles québécoises s'élève à 64 150 $ en 2008, en hausse de près de 24 %, en dollars constants, par rapport à 1998. Un bond presque similaire chez les personnes seules (+ 22 %), alors que leur revenu passe de 21 710 $ à 26 470 $. L'écart salarial entre les femmes et les hommes s'amenuise. Ainsi, en 2008, le revenu d'emploi des femmes correspondait à 73 % de celui des hommes, comparativement à 67 % en 1998. Durant cette décennie (toujours en dollars constants), les dépenses de consommation courante des ménages ont progressé d'environ 16 %. À eux trois, le logement, le transport et l'alimentation sont demeurés stables et comptent pour 45 % du revenu brut des ménages québécois. De 47 % en 1971, la proportion de ménages propriétaires de leur logement au Québec s'est accrue progressivement pour atteindre 60 % en
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2006.
Fait à noter, le Québec a réalisé des progrès substantiels en matière de scolarisation collective, et peut aujourd'hui se comparer avantageusement à la plupart des États membres de l'OCDE. Par exemple, le taux d'obtention d'un diplôme du secondaire a connu une nette amélioration, passant de 57 % en 1975-1976 à 88 % en 2007-2008. De plus, 40 % de la plus récente génération obtient un premier diplôme d'études collégiales et 32 %, un baccalauréat. Ces proportions étaient respectivement de 21 % et de 15 % il y a plus de 30 ans. En « très bonne » santé… Dans l'ensemble, plus de la moitié de la population (56 %) considère sa santé comme « très bonne », voire « excellente ». Si 11 % des Québécois de 15 ans et plus estiment leur santé passable ou mauvaise, cette proportion grimpe à 22 % chez les personnes de 65 ans et plus. Sur le chapitre de la santé bucco-dentaire, la proportion de personnes édentées de 35 à 44 ans est de 1,1 % aujourd'hui, comparativement à 14 % en 1993. Nouvelle moins réjouissante, le pourcentage d'adultes souffrant d'obésité a augmenté de 12 % en 2001 à 16 % en 2010. Actuellement, la proportion des Québécois ayant un surplus de poids est estimée à 50 %. Les femmes au travail Un des changements majeurs survenus au
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Québec depuis le milieu des années 1970 est, certes, la croissance remarquable de la participation des femmes au marché du travail. Alors qu'en 1976, la proportion de Québécoises âgées de 15 ans et plus occupant un emploi était de 37 %, ce taux est passé à 57 % en 2010, et l'écart n'est plus que de trois points de pourcentage avec les hommes. Plus particulièrement, c'est dans le groupe le plus actif (25-54 ans) que le taux d'emploi des femmes a le plus augmenté, passant de 42 % à 79 % au cours des 35 dernières années. Cette forte participation des Québécoises s'observe aussi chez les mères depuis la fin des années 2000, tant chez celles ayant de jeunes enfants que chez celles ayant des enfants plus âgés. Par ailleurs, en 2010, plus de 50 % des diplômés universitaires en emploi sont des femmes, soit une augmentation de plus de 10 points de pourcentage par rapport à 1990. En 2010, et ce, pour la première fois depuis 1976, le taux de chômage du Québec (8 %) ne dépasse pas celui du Canada. Le nombre total d'emplois dans la province est de 3 915 000, un sommet. Un peu moins de la moitié des emplois sont occupés par les femmes (1 870 200 contre 2 045 000 pour les hommes). Les immigrants comptent pour 12 % de l'emploi total au Québec (487 000 emplois). Source : Institut de la statistique du Québec
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Monde
La Tunisie à un tournant de son histoire 6 000 votants au Canada Neuf mois après la chute de l'ex-président Ben Ali, la Tunisie vit un moment-clé de son histoire: ses premières élections libres, qui mèneront à l'écriture d'une nouvelle Constitution. Pour les Tunisiens, le printemps arabe fait place à un automne de changement. Hier, aujourd'hui et demain, les quelque 16 000 Tunisiens établis au Canada se rendent aux urnes pour choisir les membres de l'Assemblée constituante. Leurs concitoyens en Tunisie faisaient de même ce dimanche 23 octobre 2011. Au Canada, la diaspora tunisienne devait élire deux représentants, parmi 19 candidats, pour la circonscription qui englobe l'Amérique et une partie de l'Europe. Les 217 élus de cette assemblée auront ensuite la responsabilité de rédiger la nouvelle Constitution tunisienne, avant d'organiser des élections législatives, d'ici environ un an. Les premières élections libres Les Tunisiens vivaient ainsi leurs premières élections libres depuis l'indépendance en 1956, mais surtout les premières depuis l'arrivée au pouvoir en 1987 du dictateur déchu, Zine el-Abidine Ben Ali, aujourd'hui réfugié en Arabie saoudite. «Vingttrois ans de pourriture», lâche Nabil Amira, un opposant de la première heure à Ben Ali, emprisonné en 1990 pour «participation à un mouvement politique non enregistré», dit-il. Établi au Québec depuis quatre ans, Nabil
Amira a aussi perdu un proche pendant les révoltes de janvier 2011 en Tunisie. Pour la communauté tunisienne à Montréal, il n’était pas question de manquer ces élections. La majorité des candidats de la circonscription habitent d'ailleurs la métropole. Mais le choix était loin d'être facile. En Tunisie, le nombre de partis a explosé depuis la chute de Ben Ali, passant de 8 à 112, en plus de centaines de candidats indépendants. «Les Tunisiens sont totalement déboussolés», explique Malek Letaïef, porte-parole du Collectif tunisien au Canada, un organisme non partisan qui a organisé des débats entre les candidats à Montréal. «On sort de 50 ans de pensée unique. Les gens ne savent plus à quel saint se vouer», poursuit-il. Entre tradition et changement Le spectre des candidats à ces élections couvrait toutes les idéologies politiques: libéraux, conservateurs, communistes, socialistes, islamistes, écologistes... Mais le débat opposait surtout laïques et religieux, qui ont pourtant manifesté côte à côte pour renverser le régime de Ben Ali. À la sortie du bureau de vote, au consulat tunisien à Montréal, les débats entre concitoyens se poursuivaient avec passion. «Ennahda est le seul parti qui soit vraiment organisé. Les
Taux de participation : 90 % Neuf mois après le renversement de Zine el-Abidine Ben Ali, les Tunisiens, pionniers du printemps arabe, ont afflué dans les bureaux de vote pour élire démocratiquement une assemblée constituante. Le taux de participation a été supérieur à 90 %, a fait savoir l'Instance supérieure indépendante des élections (ISIE). Au Canada, le taux de participation à l'élection de l'assemblée constituante tunisienne a atteint 56 %, selon les chiffres officiels et définitifs communiqués hier par l'instance indépendante supérieure des élections (ISIE) à Montréal. Plus de 6000 personnes se sont déplacées dans les deux bureaux de vote installés dans les locaux diplomatiques tunisiens à Ottawa et Montréal, sur les 11 000 détenteurs du droit de vote. «C'était un moment très émouvant. Il y a des gens qui ont attendu trois à quatre heures parfois avant de voter, sans être fâchés», a raconté à l'AFP Sonia Djelidi, l'une des organisatrices du scrutin à Montréal qui a assisté au vote. «Certaines personnes d'une soixantaine d'années et plus votaient pour la première fois», a ajouté Mme Djelidi.
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autres partis ne reposent que sur une seule personne, clamait Béchir Jghobbi, 35 ans. Il va diversifier l'économie et il n'y aura pas de démocratie tant qu'il y aura de la pauvreté», poursuit-il, interrompu par ses amis qui ne partagent pas ses convictions. Nessrine Lassoued, une jeune femme voilée de 25 ans, préfère un parti totalement laïque, le Congrès pour la République. «Il faut protéger nos droits acquis», justifie-t-elle. Bien que la majorité de la population se dise musulmane, la séparation entre religion et État demeure une valeur chère aux Tunisiens. Les partis religieux intégristes sont toujours bannis des élections, tels que Hizb Ettahrir — le «parti de la liberté» —, qui prône l'adoption de la charia, la loi islamique. Plusieurs Tunisiens, comme le candidat progressiste Ramzy Messaoudi, craignent qu'un parti islamiste modéré comme Ennahda change de discours une fois au pouvoir. «Pour nous, la religion ne devrait pas être un sujet de discussion dans le débat politique», dit-il. Le spectre de l’ancien régime Mais ce que redoute surtout Ramzy Messaoudi, c'est le retour au pouvoir des proches de l'ancien régime. «La famille de Ben Ali est tombée, mais son régime est encore présent», affirme-t-il. Selon plusieurs Tunisiens établis à Montréal, une quarantaine des 112 partis qui se présentent aux élections sont en fait constitués d'exmembres du parti de Ben Ali, le Rassemblement constitutionnel
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démocratique (RCD), dissous après le départ du dictateur. Aujourd'hui étudiant en sciences politiques à l'UQAM, M. Messaoudi a goûté à la répression de l'ancien régime. En 1998, alors âgé de 22 ans, il a été arrêté et battu par la police, pour son militantisme étudiant. Il s'en est sorti avec deux côtes brisées et quelques mois de prison. Pour lui, comme pour Nabil Amira, la présence d'anciens partisans de Ben Ali parmi les candidats est inacceptable. «Nous ne voulons pas les éliminer, nous ne cherchons pas la vengeance, mais nous leur demandons de rester à l'écart pendant l'écriture de la nouvelle Constitution», explique M. Amira. Des acquis et des problèmes en suspend De l'avis du porte-parole du Collectif tunisien au Canada, Malek Letaïef, les Tunisiens ont acquis de nombreuses libertés depuis le printemps arabe, mais la liste de problèmes à régler est encore longue: chômage, répartition de la richesse, corruption, transparence des institutions, indépendance du système judiciaire, liberté des médias. «Il faudra un travail colossal pour changer les mentalités, dit M. Letaïef. Ce ne sont pas tous les partis qui sont favorables à une véritable refonte.» Malgré les voix discordantes au sein des futurs élus, M. Letaïef demeure optimiste. «Le fait qu'on puisse avoir ce genre de débat après autant d'oppression, c'est fantastique.»
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Affaires
Commerce international
Le Canada mise-t-il suffisamment sur l’Afrique ? Le 14 octobre dernier, à l’hôtel Holiday Inn Sélect de Montréal, s’est déroulée la 6ème Tribune interactive, placée sous le thème « Programmes financiers, avantages fiscaux, et immigration sont-ils vraiment un soutien à la croissance économique? ». Cette activité était organisée par l’Association des Maisons de Commerce Extérieur du Québec (AMCEQ) et le Carrefour des Communautés du Québec en collaboration (CCQ) avec les Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ). L’évènement, qui rassemblait plus d’une centaine de personnes, a réuni un parterre de conférenciers de haut vol notamment Christian Martin, Président de l’AMCEQ; Duarte da Ponte Miranda, VP à la retraite, commerce international Banque Royale du Canada; Riccardo Magini, 1er VP, Services aux particuliers et immigrants investisseurs, Banque Laurentienne; et Steve Gauthier, VP, Développement corporatif Centre financier international de Montréal. Les nombreux débats soulevés lors des différents ateliers commandent de réfléchir à la place qu’accorde le Canada à l’Afrique dans sa volonté d’occuper une plus grande place dans les chaînes de valeur mondiales La stratégie commerciale mondiale du Canada… Le Canada a adopté en 2009 une nouvelle stratégie commerciale mondiale. Celle-ci a été baptisée : « Saisir les avantages globaux – La stratégie commerciale mondiale pour assurer la croissance et la prospérité du Canada ». Les principaux objectifs de cette stratégie sont les suivants : • Stimuler la participation des entreprises canadiennes aux chaînes de valeur mondiales; • Obtenir des conditions d’accès concurrentielles aux marchés et aux réseaux mondiaux pour les entreprises canadiennes; • Accroître l’investissement étranger direct au Canada et l’investissement direct du Canada à l’étranger; • Tisser des liens plus étroits entre les milieux scienti-
fiques et technologiques du Canada et les réseaux d’innovation internationaux. Il y a, par ailleurs, deux chiffres-clés qui montrent combien le Canada est un joueur majeur du commerce international. Les exportations des marchandises et services canadiens se sont élevés à 557.9 milliards $ en 2008 et les importations s’établissaient à 533.3 milliards $. Afin de mesurer l’impact de ce chiffre, il faut se souvenir que selon McKinsey, en 2008, l’Afrique a généré un PIB de 1 600 milliards $. … fait-elle suffisamment de place à l’Afrique? Le même document nous explique que ce pays identifie comme prioritaires les 13 marchés suivants : • Americas : Brésil, Amérique latine et Caraïbes, Mexique et États-Unis; • Asie Pacifique : Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), Australie et Nouvelle-Zélande, Chine, Inde, Japon et Corée; • Europe et le Moyen-Orient : Europe, Russie et Conseil de coopération du Golfe (CCG). L’on constate ainsi à première vue que le continent noir n’est pas tout à fait au cœur des priorités, pour le moment, du Canada. Oui mais… Mais la vérité des faits est plus nuancée. En effet, le 11 octobre dernier, le Canada a engagé la première ronde de négociations avec le Maroc dans la perspective d’établir avec celui-ci un Accord de Libre Échange. Ce serait une première entre le Canada et un pays africain. En plus, le Canada négocie présentement avec plusieurs pays africains des accords sur la promotion et la protection des investissements étrangers. Il s’agit du Ghana, du Mali, de la Tanzanie et de la Tunisie. Le Gouvernement canadien précise par ailleurs qu’il a récemment conclu une entente avec Madagascar.
Air Algérie: plus de vols vers Casablanca et Montréal
La compagnie aérienne Air Algérie va renforcer cet hiver ses dessertes de Casablanca et Montréal, ainsi que celles vers Istanbul ou Amman. Le 30 octobre 2011, début du programme d’hiver, verra la compagnie nationale algérienne opérer vers ces quatre destinations plus de vols que l’hiver dernier. La route Alger – Casablanca se voit ajouter une quatrième rotation en Boeing 737-800 le mardi, partant à 13h35 et revenant à 15h30, tandis que les vols du mercredi, vendredi et dimanche conservent leurs décollages à 9h25 et leurs retours à 13h35. Royal Air Maroc opère également sur cette route. Air Algérie renforce également la liaison entre l’aéroport de la capitale et Montréal, avec un troisième vol hebdomadaire en Airbus A330. Les départs se feront les mardi, vendredi et samedi à 14h40 pour arriver à 17h40, les vols retours quittant le Canada à 19h15 pour se poser le lendemain à 9h05. Cette ligne est sans concurrence.
Par ailleurs, Canada et Afrique sont souvent évoqués quand l’on parle des mines. Et cela, à juste titre. En effet, l’Afrique est un coffre-fort planétaire de matières premières et le pays à la feuille d’érable a une expertise dans le domaine des mines qualifiée de world class. «Peut mieux faire»… Ce pays regorge d’autres atouts qui susciteraient le plus vif intérêt des Africains. Deux exemples forts illustratifs : hydroélectricité et foresterie. Le Canada, bordé par 3 océans et comptant l’une des premières réserves d’eau douce du monde, maîtrise superbement la production d’électricité par l’eau. Il est clair que des affaires avec des pays comme la RDC serait possible. Monsieur AL WARD, Président du CA de FPInnovations, dans le magazine Opérations forestières et de scieries, écrit ceci : « l’industrie forestière canadienne demeure un acteur de premier plan dans l’économie canadienne. Elle compte à elle seule pour 12% du produit domestique brut manufacturier et emploie plus de 235 000 personnes dans près de 200 communautés d’un bout à l’autre du pays. ». Les pays de la COMIFAC ne pourraient-ils pas bénéficier de ce savoir-faire? Et les Canadiens n’y voient-ils pas des parts de marché potentiels? Alors que l’on sait par exemple qu’un pays comme le Cameroun désire passer vers les 2ème et 3ème transformations de son bois? Finalement, du haut de son bilinguisme qui lui ouvre la porte à des dizaines de marchés africains, fort de son image dans le monde et en Afrique – absence de passé colonial notamment – riche de vieilles relations avec l’Afrique, le Canada peut et doit en faire plus en Afrique s’il ne veut pas se faire marginaliser par les BRICs. Car ces derniers y vont à tout va. Il faudrait déjà, peut-être un Forum Canada-Afrique et assurément moins de fermetures d’ambassades canadiennes. Source : Afrique Expansion
Source: Air-Journal.fr
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Migrances
Les Marocains du Monde (MdM)
Opportunité ou menace?
Par Radouane Bnou-nouçair Le Maroc est devenu l’un des principaux pays d’émigration du monde avec environ 3.5 millions de personnes vivant à l’étranger ; ce qui représente 10 % de la population. En recevant 50 milliards de dirhams, en devises, de ses MdM (Marocains du monde), il est aussi l’un des plus grands récepteurs de transfert en devises parmi les pays en voie de développement. Le Maroc, qui ne maitrise pas les flux migratoires, subit-il ou bénéficie-t-il de cette situation ? En d’autres termes, la diaspora marocaine mondialisée constitue-t-elle une menace ou une opportunité pour le développement du pays ? Les effets de la mondialisation La mondialisation des flux migratoires en chiffre : ¬ 200 millions de migrants dans le monde, soit environ 3% de la population mondiale ; ¬ 40 millions de réfugiés ; ¬ 55% des migrants mondiaux sont des femmes ; ¬ 337 milliards de dollars US sont versés en direction des pays d’origine ; ce qui représente environ 3 fois l’aide mondiale au développement ; Les nouveaux visages des migrants Le migrant n’est plus ce déraciné analphabète qui part à l’aventure. C’est de plus en plus un citoyen scolarisé qui refuse la fatalité de vivre dans un pays pauvre et qui, pour réaliser son projet, s’appuie sur différents réseaux. Ce n’est plus, non plus, ce jeune homme célibataire mais ce sont plutôt, à 55%, des familles avec enfants. Ceci a rendu le profil du migrant très diversifié entre le migrant économique, le demandeur d’asile, le réfugié et de plus en plus, le sans papier. Les nouveaux facteurs de mobilité Ils sont nombreux et variés et résultent de la conjonction de plusieurs événements : L’information qui donne une réputation d’Eldorado à l’occident qui est perçu comme un territoire de liberté, d’égalité et de consommation. Cet imaginaire migratoire est souvent alimenté par les migrants eux-mêmes qui transfèrent des fonds et exhibent dans les pays d’origine, pendant les vacances, des signes extérieurs de
richesse. Les réseaux transnationaux de transit : toute une économie d’aide au transit s’est développée au niveau des frontières ; des réseaux se sont constitués et proposent leurs services à toutes les étapes du voyage. Cette économie prospère et s’adapte aux complexités accrues d’émigrer. L’effet push-pull : L’urbanisation rapide des pays de départ engendrent souvent des projets migratoires sous l’effet push (démographie et pauvreté), pull (envie de richesse, de liberté et d’Occident). C’est ainsi que les migrants sont de moins en moins des ruraux analphabètes et pauvres et sont, de plus en plus, des urbains scolarisés qui ont pu accumuler des économies. Les passeports se sont généralisés et ce droit de sortie, bien que limité par la politique restrictive des pays d’accueil, suscite l’envie de mobilité. La baisse des couts de transport qui contribue à alléger la logistique et à élargir le champ de la mobilité La gestion des dynamiques migratoires par le maroc De gros efforts sont consentis par le gouvernement du Maroc pour rester proche de ses RME et pour leur fournir une écoute active : 1- Les institutions en charge des questions migratoires A- Le ministère chargé de la communauté Marocaine Résidant à l’Étranger Créé en 1990, il est chargé d’élaborer et de mettre en œuvre la politique gouvernementale concernant la communauté marocaine à l’étranger. B- La Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l’Étranger Crée en 1990, la Fondation Hassan II se veut une institution au service des MRE qui œuvre pour le maintien et le développement des liens fondamentaux entre les MRE et leur pays d’origine. Elle s'est dotée également d’une structure dédiée au suivi et à l’analyse de l'évolution et des conditions de vie des MRE. Il s'agit de l’Observatoire de la Communauté Marocaine Résidant à l’Étranger (O.C.M.R.E). C- L’Observatoire de la Communauté
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Marocaine Résidant à l’Etranger Créé dans le cadre d’un partenariat avec l’Organisation Internationale pour les Migrations, l’OCMRE a pour missions principales de collecter, recenser et interpréter les informations relatives à la condition des Marocains résidant à l’étranger. D- La Direction des Affaires Consulaires et Sociales (DACS) D- Le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Étranger (CCME) Le CCME a été mis en place le 21 décembre 2007. Ce Conseil a surtout une compétence de faire des propositions et des recommandations. 2- Adoption d’une politique d’orientation, d’accompagnement et de soutien des marocains du monde 3- Application du programme gouvernemental (2008-2012) pour la promotion des citoyens marocains résidents à l'étranger 4- Adoption d’une politique de proximité 5- Promotion des investissements 6- La gestion du culte 7- Les nouveaux dispositifs électoraux Les apports de la diaspora au développement du Maroc 1- Transfert de devises 2- Transfert des compétences et du savoirfaire 3- Contribution au rayonnement du Maroc
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dans le monde 4- Les investissements des MRE au Maroc contribuent au développement économique 5- L’enrichissement culturel de la double appartenance Les menaces issues de la diaspora marocaine 1- L’hémorragie des compétences 2- Le dilemme de la double fidélité 3- l’ignorance des réalités du pays 4- L’apprentissage de la langue arabe et l’initiation à l’Islam 5- Des investissements MRE peu diversifiés 6- Des problèmes juridiques 7- Cas des individus en situation précaire, notamment les personnes âgées. En guise de conclusion La diaspora marocaine mondialisée, malgré quelques gros écueils à éviter comme le danger de déracinement issu d’une rupture avec la culture d’origine et de la généralisation de la double nationalité, est une grande opportunité à saisir car les MdM constituent une grande richesse non seulement par le transfert de devises, mais aussi et surtout par le transfert des connaissances et du savoir faire, l’enrichissement culturel induit par les échanges du Maroc avec les pays d’accueil et l’esprit d’innovation généré au contact des grandes nations. Les MdM, qui restent très attachés à leur pays, sont, grâce à leur double culture, de grands vecteurs de développement du Maroc moderne.
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Vitrine Maison du Maroc à Montréal
Le Riad de la diversité Un centre socioculturel en faveur des Marocains résidant au Canada sera prochainement opérationnel et cette Maison du Maroc à Montréal sera ainsi le premier centre culturel marocain en Amérique du Nord visant en particulier l'accompagnement culturel des MRE, a affirmé le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohammed Ameur, lors de la cérémonie de remise des clefs du Centre, lundi 24 octobre 2011, marquant l'achèvement des travaux de ce projet. Le projet du premier Centre Culturel Marocain à Montréal, entamé en novembre 2008 lors d'une visite de travail à Montréal de M. Ameur, vient ainsi de franchir une dernière étape vers sa concrétisation. Il abrite notamment des salles multifonctionnelles, une salle de spectacles, une aire d'exposition, une bibliothèque, une médiathèque, des classes pour des cours de langues et quelques espaces pour enfants et pour des réunions, ainsi que tout le confort. Dans une déclaration à MAP/Montréal, à l'occasion de l'achèvement des travaux du Centre culturel marocain, le ministre a qualifié cet espace de "chef d'œuvre architectural" qui sera ouvert à tous les Marocains mais aussi aux Autres. "Un hommage à la diversité et à l'ouverture sur l'Autre" Mettant en exergue la culture en tant que facteur de rapprochement, le ministre a ajouté que cette réalisation est, en somme, "un hommage à la diversité et à l'ouverture sur l'Autre". L'inauguration prochainement de cet espace socioculturel "sera une occasion grandiose pour fêter cet événement culturel fort à Montréal", a ajouté M. Ameur, lors de cette cérémonie de remise des clefs du Centre, rehaussée par la présence notamment de l'Ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, et du Consul général du Maroc à Montréal, M. Zoubair Hakam. "C'est un centre culturel, certes, mais au plan architectural c'est un musée de
l'artisanat marocain", a dit le ministre qualifiant aussi la Maison du Maroc de "monument". Il a également saisi l'occasion pour remercier toute l'équipe qui a œuvré pour la concrétisation de ce projet mais aussi pour féliciter toutes les administrations marocaines qui ont participé à ce projet.
Dans une déclaration similaire, l'Ambassadeur du Maroc au Canada a indiqué que cet espace marocain sera un espace d'ouverture et d'échange qui s'inscrit dans le cadre d'une stratégie gouvernementale qui fait de la culture un "levier de rapprochement et de dialogue" entre les communautés marocaines installées à l'étranger et l'autorité marocaine. Rapprochement et dialogue Mme Chekrouni a également rappelé que l'ouverture des Maisons du Maroc dans différents endroits du monde où s'est installée une importante communauté marocaine est "une réalisation très importante pour le royaume du Maroc". L'ouverture de la Maison du Maroc à Montréal, a-t-elle dit, sera "un moment important dans les relations du Québec et du Canada avec le Royaume du Maroc", ajoutant que la priorité donnée à l'axe culturel tend à souligner la question de l'identité marocaine dans ses dimensions linguistique, cultuelle et culturelle chez les Marocains résidant au Canada, et plus particulièrement la nouvelle génération. Et d'expliquer qu'au-delà des Marocains résidants au Canada, le Centre culturel à Montréal s'adressera également aux citoyens du pays d'accueil et aux autres communautés y résidant, contribuant ainsi à un échange et à un enrichissement interculturels plus soutenus et à "un plus grand rayonnement culturel de notre pays". Pour l'architecte chargé du projet, Louis-Philippe Frappier, le concept de base, "c'est la maison marocaine, le riad", soulignant d'autre part l'importante fenestration mise en place, sur les quatre étages. Selon lui, "l'idée était de s'ouvrir. De mettre en valeur les
liens entre la communauté marocaine et les autres communautés dans le pays d'accueil". L'architecte a confié qu'il ne connaissait rien de l'architecture et l'art marocains jusqu'à ce qu'on l'invite à réaliser ce projet. C'est après un séjour dans le Royaume que l'architecte québécois a découvert l'importance de l'artisanat marocain et en particulier du travail du zellige, a-t-il dit, soulignant que sa rencontre avec maâlam Lamane El Housseine a été déterminante. Un architecte et des «maâlems» Situé à l'angle des rues Berri et Viger, en plein centre de la métropole et aux portes du Vieux-Montréal, le bâtiment abrite un petit oasis de chaleur et de couleurs. La palette des couleurs du zellige s'est singulièrement enrichie de couleurs vives qui permettent de multiplier les compositions à l'infini et tout le savoir-faire des artisans marocains est
ainsi associé pour contribuer à la chaleur et au charme des lieux. A la tête de ces artisans, maâlam Lamane El Housseine a encore une fois révélé son géni d'art graphique pour avoir placer la feuille d'érable canadienne et la fleur de lys québécoise dans la structure, privilégiant l'harmonie tant des formes que des couleurs, un travail artistique en tout point remarquable. Les œuvres réalisées à base de la céramique, du plâtre et du bois dans toute sa splendeur ainsi que la pose de zellige marocain traditionnel montrent le géni de ces artisans pour donner esprit et beauté aux matériaux les plus nobles! En bref la magie du zellige est bel et bien là où chaque motif appelle l'autre dans un artisanat architectural. Source : Maghreb Arabe Presse
Farsi Mohamed, champion du Québec à 12 ans Farsi Mohamed est un athlète Canadien d’origine Algerienne vivant à Montréal. Le Taekwandoo est le sport qui le motive pour aller chercher le meilleur de soi-même tout en ayant pour objectif de servir sa communauté et d’ être un élément utile et , surtout, un exemple pour chaque personne s' adonnant au sport. Il mérite toute notre considération étant donné qu’il a décroché , le 20 Mars 20011, la ceinture noire a l’ aube de ses 12ans. Il est présentement, champion de la province du Québec dans sa catégorie .
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Entretien
Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris
``Le Bien n’est pas ce qui rapproche de Dieu, c’est ce qui est Universel;
le Bien c’est la liberté, la justice, la démocratie, l’égalité et le partage des richesses`` Dalil Boubakeur (né le 2 novembre 1940 à Philippeville -aujourd'hui Skikda- en Algérie) est une personnalité de la communauté musulmane en France. Il est l'actuel recteur de la Grande Mosquée de Paris et fut le premier président du Conseil français du culte musulman (2003-2008). Fils de Si Hamza Boubakeur, ancien recteur de la Grande Mosquée de Paris, il naît en Algérie française où il passe son enfance avant de rejoindre la France métropolitain avec sa famille en 1957 lors de la guerre d’Algérie. Il poursuit des études de médecine et devient médecin, rattaché à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Il est aussi diplômé des Arts et des Lettres de l’université al-Azhar en Égypte, diplômé honoris causa de l’université islamique de Zitouna en Tunisie. Par la suite, il est chargé d'enseignement aux Facultés de médecine de Paris-Créteil, du KremlinBicêtre et de la Pitié-Salpêtrière. Il est membre du Conseil de l’Ordre des médecins de Paris depuis 1977. En 1985, il devient président de la Société des habous et lieux saints de l’islam puis vice-président de 1987 à 1992. Il est ensuite nommé en 1992 recteur de l’Institut musulman de la Grande Mosquée de Paris à la suite des deux recteurs ayant succédé à son père entre 1982 et 1992 (Cheikh Abbas et Tidjani Haddam). En avril 2003, il devient président du Conseil français du culte musulman . Il est réélu en avril 2005. Il en est aujourd'hui le vice-président. Il est aussi membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence et vice-président du Conseil (départemental) de l'Ordre des médecins de la Ville de Paris M. Dalil Boubakeur est assurément une figure de proue de la communauté musulmane de France et sa parole est de celles qui font autorité. Notre collaborateur Wahid Megherbi l’a rencontré. Voici l’entretien réalisé lors de cette rencontre, que Wahid Megherbi souhaite offrir en guise de vœux à l’occasion de Aïd Al Adha et de document de référence pour un dialogue des confessions Entretien réalisé par Par Wahid Megherbi Wahid Megherbi : Comment évaluezvous les changements qui secouent le monde arabo - musulman ? Dalil Boubakeur : Certains mouvements de l’ Islam ou des musulmans ont prôné le Tout Islam , l’ application rigoureuse des textes de la charia , et des traditions musulmanes qui devraient être respectées y compris en Europe ; ce qui a créé un certain nombre de réactions avant et après le 11 septembre 2001 concernant une espèce de divergence entre l’ Islam et la mentalité occidentale , que certains n’ ont pas hésité à qualifier de choc des civilisations. Cela suppose qu’ il y aurait deux mentalités, l’ une orientale ayant une explication du monde de nature théologique ou traditionnelle , conforme à une vision religieuse du monde et puis de l’ autre côté, une approche occidentale plus laïc, rationaliste et politique dans le sens qu’elle peut se référer à des confronta-
tions économiques, ou au matérialisme et dans laquelle les régulations de l’ effort humain tiennent lieu de facteurs de progrès de civilisation contrairement à ceux qui ont vision plus spirituelle ou religieuse. Aujourd’hui’ hui, il semblerait que depuis les événements de Tunisie , d’ Égypte , de Libye , de Syrie une jeunesse , essentiellement, est à l’origine de quelque chose qui serait plus proche de la mentalité occidentale dans le fait que cette jeunesse musulmane et arabe , en particulier, tire un certain nombre de nouveaux principes qui ne sont pas ,forcément, liés à la religion . Ces principes sont des développements de la notion universelle des droits de l’ homme, c’ est- à -dire la liberté, la justice ,l’égalité ,la démocratie , l’ émancipation et un certain nombre de principes ou la politique appartient ,plus, au monde démocratique du libre choix et de la libre expression de la volonté individuelle. Dans ces mouvements de jeunes , il y a , malgré tout, la présence d’ anciens promoteurs d’ une politique de l’ Islam c’est à dire une espèce d’ islamisme , qui serait , aujourd’hui hui, un post-islamisme démocratique. Je pèse bien mes mots, nous sommes dans une phase où les promoteurs d’ un Islam politique sentent que leur position islamiste doit s’ ajouter à un mouvement de jeunes , qui est beaucoup plus démocratique et lié à une vision occidentale du pouvoir . Nous verrons comment va évoluer la relation entre les promoteurs de l’ islamisme et ceux d’ un pouvoir démocratique à l’ occidentale. Quelle est la situation de l’Islam en France ? En France la tradition de confrontation a laissé des traces dans l’administration française , qui a retrouvé les mêmes Musulmans , les mêmes Algériens en France en nombre important . Certains ont choisi la nationalité française mais, néanmoins, ils n’ont pas abandonné leur identité musulmane. Ce n’est pas parce qu’on est musulmans français que l’on a changé la théologie ou la liturgie ou la récitation du Coran ou de transformer la vie religieuse ou la pratique de la religion. Beaucoup ont protesté lorsque les commissions et débats, qui ont porté sur l’islam, voulaient faire des imams des prêcheurs en langue française. Il y a eu des tentatives de la sorte mais elles ont toutes été vouées à l’échec. Je ne pense pas que l’ Islam , même en France, sorte de ses fondements , profondément Arabo-musulmans , profondément Coraniques , profondément inscrits dans l’ histoire de l’ islam lui-même. Vivre selon la loi de la société du pays d’accueil En France, en Turquie et dans d’autres pays d’Occident, il y a l’obligation de vivre selon la loi du pays, selon la société du pays d’accueil, selon les traditions et la langue du pays .Ceci amène un certain
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M Wahid Megherbi et M Dalil Boubakeur
nombre de considérations. Présentement, je vous parle en Français, qui est une langue que j’ai apprise non pas à Paris mais à Alger. L’adaptation et l’adaptabilité des musulmans et, notamment, ceux d’Algérie est très grande. Cela fait 180 ans qu’on vit en contact avec la civilisation française occidentale; il y a, forcément, des conséquences. Les musulmans sont des citoyens de ce pays, des résidents de ce pays. Ils ont l’Islam comme religion. C’est une dualité qui est créatrice d’un certain nombre de confrontations; comme, par exemple, avec la laïcité. Je citerai, aussi, la question du port du foulard, des femmes entre autres. Il y a, également, une confrontation avec la modernité, qui s’exprime dans les pays occidentaux par le désenchantement du monde c’ est- à -dire une vision peu religieuse de la société. C’est une pensée libre et athée où Dieu n’intervient pas dans les décisions. C’est un défi d'entrer dans une société où les règles morales, éthiques ne sont pas des valeurs religieuses. Le Bien n’est pas perçu de la même manière. Le Bien en Islam c’est ce qui le rapproche le musulman d’Allah; c’est ce qui est écris dans le Coran. Ce sont les règles de la Charia, des Mouamallates, des Maqacides, de l’ Ijtihad et du Droit musulman . En France, la société ne tient, absolument, pas compte des éléments religieux, ni musulmans, ni chrétiens, ni juifs ni d’aucune autre religion. Elle base ses valeurs non pas sur des traditions religieuses mais, sur des éléments rationnels comme dirait Auguste Comte. "Le Bien n’est pas ce qui rapproche de Dieu mais c’est ce qui est Universel ; le Bien c’est la liberté, la justice, la démocratie, l’égalité et le partage des richesses etc." Tout principe de conception matérialiste ou progressiste ou scientifique ou technologique il ya une société technique, plus rationnelle où la raison, la logique sont là pour remplacer toute considération traditionnelle, spirituelle où chaque
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valeur qui ne soit pas le fruit de la raison. Ces musulmans dans la vie courante se comportent comme citoyens à part entière. Ils font des familles sur les mêmes principes de la société française ; ils envoient leurs enfants à l école publique qui est laïque; ils ont des logements, ils ont une vie totalement française. Est-ce qu’ils pratiquent un Islam de France ? Nous verrons; Il ne faut pas tout mélanger. L’Islam c’est l’Islam et la société française a son histoire et ses traditions. Le citoyen musulman a ses traditions aussi; il s’adapte, il s’intègre et réussit fort bien. Peux-t on parler d’un «Islam de France» ? Il y a l’islam en France et il y a l’islam de France. L’ Islam en France, ce sont , quasiment, les musulmans arrivés avec les vagues successives de l’ immigration. C’est un islam pratiqué par une importante population constituée de familles formées, souvent, de plusieurs générations. L’Islam de France est lié à l’histoire de ce pays avec cette religion. La France a fréquenté depuis François 1er , l’ orientalisme, Bonaparte et plus, particulièrement , durant la présence française en Algérie. Elle s’ est rendue compte qu’ il y a un monde musulman ; elle a essayé d’ avoir plusieurs positions soit de l’intégrer et d’ assimiler l’islam pour en faire un Islam français , ce qui était complètement impossible d’ avaler un Islam Algérien pour en faire un Islam français d’ assimilation. Les musulmans ont gardé, jalousement, leur religion qu’ils soient Kabyles, Mozabites, Touaregs, Arabes. La résistance populaire n’a pas permis de grands progrès de faire de l’Islam en Algérie un Islam remodelé. Il y a eu beaucoup de parties qui ont maintenu les grands principes de la religion. Un Islam essentiellement Sunnite L ’ Association des Savants Musulmans
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Entretien
Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris
``Le Bien n’est pas ce qui rapproche de Dieu, c’est ce qui est Universel;
le Bien c’est la liberté, la justice, la démocratie, l’égalité et le partage des richesses`` Suite de la page 20 , Jamiate el Ulémas a maintenu un Islam essentiellement Sunnite , Arabe , Malékite , très fidèle à ses traditions , extrêmement rigoureux dans son identité de base . Avec le Cheikh Ibn Badis, l’Islam est devenue la religion nationaliste qui a prôné l’indépendance de l’Algérie. Le Front de libération Nationale ( FLN) n’ a fait qu’ utiliser les démarches , la dénomination , les responsabilités et l’ organisation d’ une révolution à base de dénomination islamique. Cela n’a pas été une guerre de religion, mais une guerre de libération. Le nationalisme a plongé dans ses traditions , dans sa population, dans sa religion et dans les principes universels des droits de l’ homme, parmi lesquels , la liberté des peuples à disposer d’ eux-mêmes. L’ Islam Turc est-il progressiste ; peux-t-on parler d’Islam moderne ? C’ est un islam de progrès qui a su concilier les principes de laïcité d’ une part, et ceux de modernité d’ autre part. Je pense que ces deux mutations ont été bien intégrées par l’ islam turc dans le système de la société en respectant , très profondément, la vie religieuse de sa population. Il a su ,aussi, apporter dans cette vie religieuse, des éléments nouveaux comme ,par exemple , la détermination du jour l’ Aïd ou du mois de Ramadan qui est prévue à l’ avance et non pas selon la tradition musulmane qui privilégie l’ observation et non les calculs. Les Turcs ont privilégié les calculs une bonne fois pour toute. Il y a eu ,ainsi, un progrès dans les mentalités ; cela est du , essentiellement, au fait que la Turquie appartient à un monde occidental , européen , fidèle à ses alliances et ses traditions puisque c’ est un pays membre de l’ OTAN , qui fait de lui un pays défenseur de la pensée occidentale . En face de lui, le monde communiste était une grande menace du moins pour son existence même. Par son histoire , ce pays était tenu d’ avoir cette sa position évolutive , qui permettra la survie et l’épanouissement de sa population sans que cela touche aux fondements mêmes de l’ Islam. Le modèle turc a été assez résistant par rapport au temps depuis 1923. L’ instauration de la république après le Khalifat et celle de la laïcité ont été ,fortement , appuyé et défendu par l’ armée turque et le système politique malgré une islamisation massive de la population turque . L’ islam actif a suivi le mouvement de tous les pays musulmans; la population est restée fidele à ses positions islamistes ou islamiques. Avec le parti du premier ministre Erdogan, il y a une synthèse entre une vision traditionnelle et politique de l’Islam et le maintient de la laïcité. Il a , effectivement, un moyen terme que la Turquie a su trouver pour être
, d’ une part ,moderne parmi les pays occidentaux puis qu’ elle a une constitution laïque et d’ autre part , fidele à sa population , qui est très imprégnée par les valeurs musulmanes. Il faut voir le poids de l’ Islam dans la vie publique pour comprendre que la religion musulmane est une réalité sociale et politique en Turquie. Quel est le rôle de la mosquée de Paris dans l’échiquier de l’Islam en Occident? Notre premier rôle est de ne pas nous laisser aller vers ce que nous ne voulons pas. L’intégrisme politique ne doit pas être la religion de nos frères et sœurs. La politique n’est pas dans la tradition de la Sunna mais plus dans la tradition du Chiisme, qui veut être, en même temps, maitre spirituel(Clergé) et un chef politique.
du Maghreb. Adopter une attitude par rapport à la raison (Al akl) pour évoluer et s’instruire est l’une de nos principales missions. Nous ne voulons pas d’un peuple d’ignorants. Nous avons 750 recommandations du Coran pour apprendre, s’instruire, raisonner pour être le peuple, parmi les peuples, à qui Dieu a donné la chance de s’ouvrir et d’être les plus tolérants. Dieu nous a créés comme les autres. Nous suivons le Coran dans une vision d’intelligence et de croire que Dieu veut notre bien. Dieu nous a donné la science et la connaissance. Ibn Rochd a dit qu’il n’a pas de confrontation entre la religion et la science puisque les deux ont été données par Dieu. La double vérité c’est bien connaitre et être un bon musulman. Il n’y a pas de contradiction entre la science et la religion.
Chez nous, « Ahl Sunna », le pouvoir était tenu par des Khalifats qui furent des dynasties héréditaires pour la plupart. La religion n’était pas tenue, spécialement par le Khalife; il y a eu des Khalifes, qui ont laissé, abondement, leurs Imams et Muftis avoir un rôle religieux.
Depuis mille ans, les études des Ulémas (Savants en religion) intelligents ont montré la concordance de la double vérité.
C’est rester, ainsi, dans notre tradition de la Sunna. Ce n’est pas de nos traditions de faire de la religion une politique, qui serait, extrêmement, communautariste puisqu’ elle nous séparerait de toutes les regions où nous vivons et feraient de nous des enclaves avec nos propres lois.
La reprise avec la Nahda (renaissance), la reprise avec l’Islah (changement), la reprise avec les mouvements des derniers siècles nous incitent à être des musulmans vivent avec leurs temps. Nous devons être une communauté du juste milieu (Oummatoune Ouassata), témoins du monde (Chouhada ala ennass).
Nous ne voulons pas du radicalisme, de l’islam politique, encore moins de l’intégrisme. Depuis le 19 eme siècle, les reformes des Tanzimates en Turquie ont été les premières reformes religieuses vraiment nouvelles, qui ont mis la Turquie et les Turcs dans une nouvelle ère. La Aquida a un coté théologique que nous devons respecter, elle a, également, un deuxième coté, celui du droit religieux (Charia), qui a lui aussi évolué vers une pensée religieuse et non pas théologique. Le droit musulman (Charia) a évolué vers une plus grande pensée religieuse et non pas théologique. Nous respectons la lettre du Coran ; nous respectons toutes les données du dogme de l’ islam. La Charia évolue, notamment, dans le mode Sunnite (Malékite, Chafiite, Hanbalite et Hanafite). Nous sommes dans une phase d’évolution qui répond aux nouvelles réalités modernes; nous sommes adeptes des approches et techniques modernes qui sont bénéfiques pour le bien de la personne humaine. Les causes qui sont dans le sens du Bien (Masalihs) sont adoptées selon la Charia. Nous sommes, par exemple, pour la prévention, la vaccination et toute chose qui sauve la vie de l’homme. Quelle est le rôle du savoir en Islam ? Les grands penseurs musulmans ont voulu adapté les musulmans et non pas l’Islam. Je citerai Mohamed Abdou, Jamaleddine El Afghani, Rachid Réda, Tahar Ben Achour et nombreux penseurs
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Le véritable Islam c’est celui de l’effort, du progrès et de l’Ijtihad
Nous ne devons pas rester en dehors du monde . La religion musulmane a, toujours, été en avance dans les découvertes scientifiques, en Mathématiques, Chimie, Médecine, Pharmacologie, Géographie, Sociologie avec Ibn Khaldoun etc. Nous sommes un ensemble communautaire capable de donner des exemples au monde de nos capacités intellectuelles. Utilisons celles-ci dans le sens du Bien et celui des valeurs du progrès de l’être humain. La religion ne s’arrête pas ; elle continue avec les générations. Nous avons un devoir de transmettre à nos enfants ce que nous avons reçu de nos parents. Le monde nous a été donné pour observer et non pour être paresseux à ne rien faire.
Nous devons mériter notre monde actuel et pour cela il faut s’investir dans l’effort. Il n’y a pas d’autres formules que l intelligence, la patience et la persévérance. Nous devons suivre les principes coraniques dans le sens moral, dans le sens de la culture, dans le sens de l’éducation et la transmission du dynamisme. Le véritable Islam c’est celui de l’effort, du progrès et de l’Ijtihad. Il doit être notre vécu quotidien. Il nous incite à tirer le meilleur de soi-même pour le donner aux autres. Quel type de relation doit avoir l’Islam avec les autres croyances ? L’ islam sincère fait partie de l’ensemble du monothéisme depuis le prophète Ibrahim Alaihi Salam Nous sommes une religion qui est un embranchement et une vision plus avancée des autres religions mais qui ne les renie pas. Nous ne sommes pas étrangers aux autres religions et cultures. Nous nous inscrivons dans la même histoire de l’homme avec Allah. Allah nous a créés pour transmettre un message de révélations de manière à guider notre existence. Juifs, Chrétiens et Musulmans ont les mêmes engagements vis-à-vis d’ Allah, vis-à-vis de soi et vis-à-vis des autres. Nous sommes, triplement, liés par un devoir : Haq Allah, Haq El Insane et Haq Enafss. Votre message à la communauté musulmane au Canada ? J’ai vu des communautés qui ont su s’adapter dans des terres nouvelles, elles ont apporté ce que l’islam a de meilleur. Les savants religieux ont donné une explication pas du tout agressive et pas du tout fermée de cette religion. L’islam est une religion de dialogue, de fraternité humaine et de partage; c’est une religion qui considère chaque personne sans l’offenser ou lui porter préjudice. Le musulman respecte autrui puisque le principe de tolérance est primordial en Islam; il doit être, également, un porteur de paix et de solidarité en orientant le monde vers la coexistence pacifique et le vivre ensemble avec tous les êtres humains sur terre puisqu’ Allah nous a créés pour vivre ensemble.
Juifs du Maroc, 3000 ans d’histoire
Le 6 novembre à 19 heures 30 à la salle Gelber de la Fédération CJA au 5151 Côte Ste-Catherine, le Pr David Bensoussan donnera une conférence au cours de laquelle il présentera de nombreux éléments corroborant l’antiquité de l’installation des Juifs au Maroc. Le Pr Bensoussan vient de publier un nouvel ouvrage (aux Éditions du Lys) un nouvel ouvrage sous le titre La rosace du Roi Salomon qui, en partie, est une version romancée du contenu de la conférence du 6 novembre. (Informations; www.editionsdulys.com)
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Association
VI e Trophée Femmes Arabes du Québec
Les richesses cachées d'une société en mutation Un moment fort de la vie multiculturelle montréalaise La VIe édition du Gala Trophées Femmes arabes du Québec se déroulera à 17h00, le 06 novembre 2011 à l’Hôtel Delta Centre Ville, 777, rue University à Montréal.
-Art et culture, -Sciences et Technologie, -Enseignement et recherche, -Associatif et communautaire, -Affaires, -Santé, -Femmes de carrières. Trois hommages seront également rendus Pour l’achat des billets : Madame Safae Naim à safaenaim.efa@gmail.com 514787-0068
Sept Trophées seront remis dans les catégories suivantes :
• Caroline Codsi.
• Najoua Kooli Hentati. Najoua
• Me Awatif Lakhdar.
Directrice principale et Chef de pratique, Est du Canada chez Knightsbridge. En tant que Responsable de la pratique de Solutions de Carrière, Caroline gère les bureaux de Montréal, Ottawa ainsi que ceux des Maritimes. Diplômée des H.E.C. de Montréal en ressources humaines ainsi que de l’Université de Jussieu à Paris en Langues et Civilisations étrangères, elle parle quatre langues et a vécu sur trois continents. Elle prend plaisir à soutenir les gens dans leur carrière et leur communique le goût de se réaliser.
vit à Montréal depuis près de 20 ans. Elle est diplômée de HEC Tunis et est titulaire d'un Master (M.SC.) de HEC Montréal. Diplôme en main, Najoua a acquis une expérience reconnue dans des firmes québécoises de renom tel que COSSETTE et Léger Marketing, organisations auprès desquelles elle a développé des compétences en recherche et stratégie marketing et dans la connaissance du marché et des industries québécoises. Depuis ces dernières années, Najoua siège sur plusieurs comités visant le développement du numérique au Québec,
Fondatrice de Lakhdar & associés et du cabinet Lakhdar, Guillaume Janati. Elle a été admise au Barreau du Québec en 2002. Diplômée en droit de l'Université de Québec à Montréal, sa pratique, concentrée sur le droit matrimonial, l’a amené à plaider devant la Cour supérieure, la cour du Québec, la Cour d’appel du Québec, la Cour Fédérale du Canada et les tribunaux administratifs. Accréditée par le Barreau du Québec comme médiatrice en matière familiale elle s’occupe également des demandes relatives aux petites créances.
• Amira Boulmerka
• Hind Alwan
• Amina Benzina
Après de brillantes études en génie chimique débutées en Algérie et complétées à Paris elle décide d’immigrer au Québec, où elle complète une maîtrise en science des aliments à l’université Laval. En 2004, sa fille aînée entre en maternelle et l’apprentissage de la langue arabe se pose. Plusieurs parents partageaient la même préoccupation. L’idée de créé une école offrant ce service naît. Elle entame à nouveau ses études et obtient une maîtrise en administration d’établissement scolaire.
est détentrice d’un Baccalauréat en génie (1994) de l'Université des Technologies de Bagdad (Irak) et d’une Maitrise en génie (2005) de l'Université Concordia(Montréal). Actuellement, elle prépare un Doctorat en génie Électrique au département d'Ingénierie Informatique à l’Université Concordia. Ses principaux intérêts de recherche couvrent les divers aspects des réseaux de capteurs sans fil incluant ceux de la Qualité-de-service, le routage et la Tolérance aux pannes. Six mois après son arrivée au Canada en 1999,
est au Canada depuis juin 1997 après 12 ans comme gestionnaire en technologies de l’information au Maroc. Amina est ingénieur en TI de formation. Passionnée par la gestion, elle obtenu un MBA-Gestion des entreprises à l’université Laval. Ses responsabilités en tant que chargée de projet et ensuite comme gestionnaire chez la SSQ, Cognicase et CGI ainsi que ses habiletés personnelles, ont contribué à accentuer sa passion de gestion et son entrepreneuship. Madame Benzina détient également les certifications PMP en gestion de projet,
• Laila Sahyoun
• Sherin Al-Safadi.
Fondatrice et avocate principale de SLB Consulting, elle a, à son actif, dix ans d’expérience en droit commercial. Son expertise et son expérience professionnelle ont été acquises en Amérique du Nord, en Europe et au Moyen-Orient. Diplômée d’Universités prestigieuses : en économie de l’Université Harvard, un double diplôme en droit de l’Université McGill et une bourse d’étude à École Polytechnique de Paris.
Sherin est le genre de personne pour qui les barrières linguistiques et culturelles ne représentent pas de difficultés insurmontables, mais sont plutôt considérées comme des opportunités d’apprentissage. L’étudiante de 27 ans est engagée aussi au travail d’équipe dans le but de collaborer pour un projet ou une cause commune, et croit que rien ne peut être réalisé sans passion et sans une soif pour découvrir. Ayant obtenu un Baccalauréat en Anatomie et Biologie Cellulaire
• Souad Benali.
D’origine Algérienne, son parcours débute avec un diplôme d’ingénieure en électronique. Comme professeure et auteure d’un ouvrage sur les techniques et la gestion des télécommunications, elle a laissé son empreinte dans le domaine de la robotique à l’Université d’Alger. En 2006, elle immigre au Québec. Son implication fut autant sociale que professionnelle, Souad fonde avec sa famille un organisme venant en aide aux nécessiteux et spécialisé dans la distribution de vêtements.
• Monia Laroussi
Native de Sfax, en Tunisie, et issue d’une famille où l’éducation était la priorité, Monia Laroussi est détentrice d’une Maîtrise en mathématiques. Son mari, Mohammed El Euch, possède la société FCS, Fabrique de cordage et Scourtins, et se spécialise dans la production de cordage et de scourtins pour les huileries. Appuyée par son mari, en 1990 Monia prend la direction du développement des marchés Import-Export de la compagnie pour la vente des produits à l’international.
• Nawal Khattabi
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May Faraj d’origine marocaine, a complété un baccalau- D'origine syrienne, la Dre Faraj a obtenu son baccalauréat en sciences à réat en génie électrique en décembre 2006 l'Université Américaine de Beyrouth en et une maîtrise en génie biomédical (option nutrition humaine. Elle a ensuite pourGénie clinique) en juin 2009 , elle a débuté suivi ses études graduées à l'Université sa carrière à l’hôpital du Sacré Cœur en tant qu’ingénieure biomédicale. Ses compétences McGill à Montréal où elle a obtenu sa et différentes habiletés lui ont permis de gérer maitrise en nutrition puis son doctorat, plusieurs projets technologiques d’envergure avec distinction, en médecine expérimentale. En 2008, après avoir complété avec succès. Son leadership l’a mené rapidesa formation postdoctorale au département à un poste de Chef de service au CSSS Pierre Boucher où elle gère les opérations au ment de nutrition de l'Université de niveau de l’entretien de l’équipement médical Montréal, et supervise l’équipe technique.
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VI e Trophée Femmes Arabes du Québec
Les richesses cachées d'une société en mutation Un moment fort de la vie multiculturelle montréalaise La VIe édition du Gala Trophées Femmes arabes du Québec se déroulera à 17h00, le 06 novembre 2011 à l’Hôtel Delta Centre Ville, 777, rue University à Montréal. Sept Trophées seront remis dans les catégories suivantes :
-Art et culture, -Sciences et Technologie, -Enseignement et recherche, -Associatif et communautaire, -Affaires, -Santé, -Femmes de carrières. Trois hommages seront également rendus Pour l’achat des billets : Madame Safae Naim à safaenaim.efa@gmail.com 514787-0068
• Zalfa Chelhot
• Amel Alrekabi.
• Rawabi Abu-Ghazaleh
Avec un BAC en théâtre à l’IESAV (Liban), une maîtrise en écriture dramatique à l’UQAM, Zalfa Chelhot, artiste pluridisciplinaire, œuvre dans le domaine depuis 1994. Elle est auteure, comédienne, narratrice, metteure en scène et musicienne. Forte de son expérience de formatrice spécialisée pour jeunes adolescents, elle fonde en 1994 et dirige la troupe de théâtre Les Comédiens en herbe! Et, en 2006, le regroupement d'artisans dans le parascolaire Les Ateliers du Chapeau ! (LAC).
• Khadija Lamrani
Arrivée à Montréal en 1994, ce peintre irakien, trouve dans la peinture le moyen de garder vive en elle la mémoire de son pays. Elle peint et repeint inlassablement les images et les sites de l’Irak. Elle expose pour la première fois à Montréal à l’Hôtel Delta, lors des Nuits Irakiennes en 1999. Elle travaille aussi à améliorer son style en suivant des cours auprès d’artistes québécois. En 2000, avec d'autres artistes arabes, elle fonde le Levant un regroupement d’Artistes Peintres et Sculpteurs Originaires du Proche-Orient et du Maghreb
Fondatrice de Lakhdar & associés et du cabinet Lakhdar, Guillaume Janati. Elle a été admise au Barreau du Québec en 2002. Diplômée en droit de l'Université de Québec à Montréal, sa pratique, concentrée sur le droit matrimonial, l’a amené à plaider devant la Cour supérieure, la cour du Québec, la Cour d’appel du Québec, la Cour Fédérale du Canada et les tribunaux administratifs. Accréditée par le Barreau du Québec comme médiatrice en matière familiale elle s’occupe également des demandes relatives aux petites créances.
Après avoir contracté la polio au berceau, dans son pays d’origine, le Maroc, et vécu avec cet handicap toute sa jeunesse et son adolescence, Khadija Lamrani a fait de son combat la lutte contre la discrimination et la marginalisation des personnes handicapée en général et de la femme handicapée en particulier. Elle fait partie du monde communautaire et social de Montréal depuis 18 ans, elle s’est toujours impliquée dans les organismes de défense de droits des femmes vivant avec un handicap
• Khadija el Bouhali
• FadilaTadira Faris
• Évelyne Abitbol
Khadija el Bouhali. Originaire du Maroc, son engagement communautaire a commencé bien avant son immigration au Québec. Active dès son arrivé sur le sol Québécois en 1998. Elle s’est engagée dans plusieurs organisation tel que, l’AIESEC à l’UQAM, la Fédération des Femmes du Québec, l’association d’un parti politique fédérale, des collectes de fonds pour des causes caritatives (collecte de fonds annuel de l’hôpital Saint-Justine). À travers toutes ses implications, mais aussi à travers ses emplois
Pendant ses études Universitaires, elle a occupé plusieurs postes au sein de différentes associations étudiantes, une année au sein de la Société des Relations d'affaires et deux ans auprès du réseau ISN en tant que VP projet d'envergures. Après l’obtention de ses diplômes en Commerce et Administration des Affaires, en Leadership et en Santé et Sécurité, elle s’implique dans l’associatif et le communautaire. D’abord au Centre communautaire du quartier Côte des Neiges, en organisant des évènements à caractère culturels et en coordonnant le programme de Francisation auprès d'immigrants.
Communicatrice professionnelle avec plus de 25 ans de métier, ellel a occupé des postes de cadre dans diverses organisations que ce soit universitaire ou politique. Journaliste dans divers médias canadiens, et directrice des communications, elle a été affectée à de nombreuses missions à l’étranger. Fort attachée à son pays d’origine qu’elle a quitté à l’adolescence, elle s’est impliquée dès la venue au Québec de la communauté musulmane marocaine, à la facilité de son installation par différentes actions qu’elle a effectué tout à fait bénévolement. Entre autres projets, elle a préparé, déposé et trouvé le financement pour faire opérer des enfants du cœur au Maroc avec l'hôpital SaintJustine...
• Arwa Abdul Wahid AL-Samaraie
• Rolina K.Alwassia
• Agnès Gruda
. Gilda Elmaleh
est native d’Iraq. Elle a quitté son pays d’origine au début de la première guerre du golf pour le Koweït, où elle a vécu huit ans. En 1989, Arwa et sa famille déménagent à Montréal de façon définitive. Durant ses études à John Abbott Collège, Arwa participait aux activités de la semaine internationale annuelle par la récitation de poèmes qu’elle écrivait. Elle s’assurait de faire connaître l’art, la culture et également la cuisine irakienne pour mieux faire connaître la civilisation de ce pays au Québécois.
Originaire de l’Arabie Saoudite, elle a complété ses études en médecine et chirurgie générale è l’université King Abdul Aziz en 1999 et s’est établie au Canada en Juillet 2002. Acceptée dans le programme de résidence en radio oncologie à l’université de Dalhousie, elle continue sa formation et sa spécialisation en radio oncologie à l’université McGill. Membre du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et membre du Collège américain de radiologie, elle termine une dernière spécialisation en Juillet 2011 en radio oncologie pédiatrique
Née en Pologne, immigrée au Canada avec sa famille à la fin des années 60, Agnès Gruda travaille à La Presse depuis 25 ans. Elle y a tour à tour suivi l’actualité locale, occupé le poste d’éditorialiste, travaillé comme adjointe à la direction de l’information, dirigé les pages internationales, avant d’exercer les fonctions de columnist sur l’actualité internationale. Au fil des ans, elle a fait de nombreux reportages à l’étranger, notamment au Proche-Orient, en Russie, en Europe de l’Est, en Afrique du Nord, dans plusieurs pays ouesteuropéens et aux États-Unis. Elle a suivi les soulèvements arabes en Égypte et en Libye.
Elle est partout : conférences, colloques, festival du Monde Arabe, Vues d’Afriques, Iftars, vernissages et plus encore. Le groupe Atlas Media lui décernait son Trophée 2010 pour sa précieuse contribution au rapprochement entre les différentes communautés culturelles et confessionnelles. Son parcours explique son inclinaison pour le rapprochement entre les peuples. Devant Pierre-Etienne Caza du journal de l’UQAM, elle se définissait comme une Québécoise d'adoption riche de diverses origines. Née au Maroc, elle revendique des origines portugaises, juives et anglaises
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• Amira Elias
Originaire d’Irak, cette femme est à la fois écrivain, poète et cinéaste documentaire, Mais elle est surtout une fervente défenseur de la justice et de l'égalité. Son parcours se distingue par de nombreuses reconnaissances internationales : Helen Prix, Montréal, pour la femme émérite pour les réalisations humanitaires ; Inscription Tableau d’honneur du Doyen de l'Université Concordia pour des réalisations exceptionnelles ; Èlue présidente des Expatriés Irako Canadiens ; Elue chef de la délégation Canadienne à la convention internationale de la femme, à Bagdad
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Actes
Emplois municipaux :
La Politique de dotation et de gestion de la main-d’œuvre adoptée
Le comité exécutif de l’arrondissement de Saint Michel vient d’adopter la Politique de dotation et de gestion de la maind’œuvre de la Ville de Montréal. Cette politique découle de la décision de regrouper les activités de dotation au Service du capital humain. Cette nouvelle Politique servira à régir et à orienter les futures activités de dotation. La Politique de dotation et de gestion de la main-d’œuvre vient compléter les actions déjà mises de l’avant telles que la postulation et les tests en ligne. Elle facilite la révision des processus et contribue à une plus grande adéquation entre les besoins de l’organisation et ceux des employés en matière de gestion de la main-d’œuvre. Par cette Politique, l’Administration reconnaît l’importance des processus permettant à la Ville de se doter d’une maind’œuvre compétente, performante et motivée afin de rendre aux citoyens des services de qualité au meilleur coût possible. Les engagements de la Ville de Montréal
en regard des processus de dotation sont les suivants : • promouvoir la Ville comme employeur de choix; • intensifier son recrutement des membres des communautés d’origines diverses et des autres groupes visés par l’accès à l’égalité en emploi; • contribuer au développement professionnel des employés en favorisant le mouvement latéral et la promotion interne; • préparer une relève pour les postes stratégiques ou à haute vulnérabilité. Le dossier décisionnel comprenait également un volet sur la révision des processus décisionnels entourant la dotation. À cet effet, des directives internes seront émises afin de fournir aux intervenants des précisions sur les nouvelles modalités d’application de la délégation de pouvoirs en matière de ressources humaines. Au cours des prochaines semaines, le Service du capital humain procédera à une diffusion plus large de cette politique auprès des employés et des citoyens désireux de postuler sur nos emplois.
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Sports
Soccer- CAN 2012
Tirage au sort le 29 octobre Les 16 équipes qualifiées pour la CAN 2012 seront fixées sur leurs adversaires à l’issue du tirage au sort qui aura lieu le 29 octobre prochain. Le Maroc sait déjà qu’il n’affrontera pas le Mali, le Sénégal ou le Burkina Faso, avec qui il a été placé dans le pot 3.
nées en quarts, et 1 pour celles sorties au premier tour.
En prélude au Tirage au sort, les qualifiés ont été répartis en pots, pour détacher les têtes de séries des autres qualifiés. Co-organisateurs de la prochaine grand-messe du football africain, la Guinée Équatoriale, et le Gabon ont été systématiquement désignés têtes de séries des groupes A et C. Ils sont accompagnés dans le pot 1, du Ghana et de la Côte d’Ivoire, qui sont donc les favoris désignés de l’épreuve.
Ces résultats étaient ensuite multipliés par un coefficient, différent selon l’édition. Les points obtenus pour la CAN 2006 étaient multipliés par 1, tandis que ceux des éditions 2008 et 2010 étaient respectivement multipliés par 2 et 3. C’est ainsi que le Maroc, éliminé au premier tour des éditions 2006 et 2008, n’a obtenu que 3 points, et a hérité du troisième pot. Il accompagne le Mali, lui aussi éliminé au premier tour en 2008 et 2010 (5 points), le Sénégal, absent de la CAN 2010, éliminé au premier tour en 2008, et demi finaliste en 2006 (5 points). Le Burkina, éliminé au premier tour en 2010, et absent des éditions de 2008 et 2006, complète le pot 3.
La répartition des équipes dans les différents pots (quatre au total), a été basée sur leurs résultats obtenus lors des 3 dernières éditions de la CAN (2006, 2008, 2010). Pour une victoire en finale, 7 points étaient accordés, contre 5 pour le finaliste malheureux, 3 pour les équipes éliminées en demi-finales, 2 pour celles élimi-
Les têtes de série et les autres Pot 1 (Têtes de série): Guinée Équatoriale, Gabon, Ghana, Côte d’Ivoire Pot 2 : Angola, Tunisie, Zambie, Guinée Pot 3 : Mali, Sénégal, Maroc, Burkina-Faso Pot 4 : Soudan, Libye, Botswana, Niger
La procédure du tirage La Guinée Equatoriale et le Gabon étant respectivement classés dans les groupes A et C, la première étape du tirage consistera dont à choisir entre le Ghana et la Côte d’Ivoire, les premières équipes des groupes B et D. La deuxième phase consistera à placer chacune des 12 autres équipes dans un groupe, en commençant par celles du quatrième pot. Sachant que le Maroc n’affrontera aucune des équipes du pot 3, le meilleur tirage pour les Lions de l’Atlas pourrait les placer en compagnie de la Guinée Équatoriale, équipe que le Maroc a toujours battue, le Niger, dont la dernière confrontation a laissé de bons souvenirs aux Lions (victoire 3-0 à Marrakech). L’Angola pourrait être la quatrième équipe, dans le cas d’un tirage très favorable. Le bilan des Lions de l’Atlas contre les Palancras Negras est en effet plus que favorable (6 matchs, pour 5 victoires et 1 match nul. Le pire tirage pour le Maroc, le mettrait aux prises avec la Côte d’Ivoire, qu’ils affrontent déjà dans le cadre des Eliminatoires pour le Mondial 2014, la Soudan, la Guinée. Compte tenu de son effectif et de ses derniers résultats, un tel tirage reste néanmoins à la portée des Lions de l’Atlas
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Sports
Soccer marocain
N’oubliez pas les Lionceaux! Par Radouane Bnou-nouçair
Pendant que le public avait les yeux rivés sur la sélection nationale première, occupée à rejoindre l’élite africaine en CAN2012, une autre sélection marocaine se débattait discrètement pour arriver aux phases finales des qualifications pour les JO de Londres en 2012. Les lionceaux ont de fortes chances d’aller à Londres vu que, par un beau concours de circonstances, les phases finales vont se dérouler au Maroc. Il ne faut pas du tout négliger cette équipe car sa réussite revêt une grande importance pour au moins deux raisons : 1) Cette sélection va représenter le Maroc dans l’une des plus prestigieuses compétitions et des plus médiatisées du monde ; 2) Elle constitue une pépinière pour l’équipe première pour réaliser ce que le football national n’a jamais réussi à faire : la continuité dans les performances. Elle permettra de pallier dans l’immédiat aux déficits dans certains qui manquent de remplaçants de valeur, à l’instar des postes de gardien et du latéral gauche. Car, malheureusement, notre botola, malgré un «professionnalisme» de façade et malgré la présence de joueurs talentueux et pleins de bonne volonté, reste trop faible pour fournir des joueurs complets, et, ce, à cause de graves carences dans la formation de base, vu le manque flagrants d’encadreurs, notamment, dans les catégories de jeunes.
Nos joueurs de la botola sont souvent très doués techniquement mais cela ne suffit pas car, aujourd’hui, les aspects physique, discipline tactique et psychologique sont devenus vitaux. Pour aider les supporters marocains à suivre le minichampionnat qualificatif aux JO2012, voici son calendrier complet ; Ce mini championnat se déroulera du 26 novembre au 10 décembre prochain au Maroc. Groupe A : 26/11/2011 Nigeria - Maroc Tanger 26/11/2011 Algérie - Sénégal Tanger 29/11/2011 Maroc - Algérie Tanger 29/11/2011 Sénégal - Nigeria Tanger 02/12/2011 Nigeria - Algérie Marrakech 02/12/2011 Maroc - Sénégal Tanger Groupe B : 27/11/2011 Égypte - Gabon Marrakech 27/11/2011 Afrique du Sud - Côte d’Ivoire Marrakech 30/11/2011 Gabon - Afrique du Sud Marrakech 30/11/2011 Côte d’Ivoire - Égypte
Marrakech 03/12/2011 Égypte - Afrique du Sud Marrakech 03/12/2011 Gabon - Côte d’Ivoire Tanger Rappelons que les deux premiers de chaque poule seront qualifiés pour les demi-finales. Le vainqueur de la compétition, le finaliste et le troisième seront directement qualifiés pour les Jeux Olympiques. Tandis que le 4e devra disputer un match de barrage contre une équipe du continent asiatique.
Le tournoi préolympique pour la Zone Afrique se déroulera au Maroc Suite à la défection de l’Égypte, la Confédération africaine de football (CAF) a récemment décidé de confier l’organisation de la Coupe d’Afrique des U-23 au Maroc. Ce tournoi servira d’épreuve de qualification à la Zone Afrique pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012. Huit équipes avaient décroché leur billet pour ce tournoi.
En plus du Maroc, Le Nigéria, l’Algérie, le Sénégal, l’Afrique du Sud, l’Égypte, la Côte d’Ivoire, et le Gabon seront présents. Les trois premiers à l’issue de ce tournoi décrocheront leur billet pour Londres. La quatrième équipe jouera un match de barrage contre une équipe de la Zone Asie. L’objectif fixé à la sélection olympique qui évoluera de surcroît devant son public, est donc d’atteindre les demi-
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finales. Sur son site, la CAF précise que « le tournoi sera abrité dans les villes de Marrakech et Tanger comme sites principaux, alors que Rabat et/ou Fès seront retenues comme sites d’appoint. » Le calendrier des rencontres sera communiqué ultérieurement.
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Culture
LG Cup
Maroc - Cameroun en tête d’affiche Dans le cadre de sa préparation à la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football, le Maroc participera à la LG Cup, tournoi amical qui se tient du 11 au 13 novembre prochain à Marrakech entre le 11 et le 13 novembre prochain. La LG Cup est un tournoi amical organisé annuellement dans différents endroits du globe. Alors que se profile la 29e Coupe d’Afrique des nations, ce sont 4 nations du continent qui se retrouveront dans le Grand Stade de la Cité ocre. En plus du Maroc, pays organisateur, l’Ouganda, le Soudan et le Cameroun, seront de la partie. Une formule particulière Le Maroc affrontera l’Ouganda dans la soirée du 11 novembre, puis le Cameroun deux jours plus tard, pour terminer son tournoi. Toutes les équipes ne s’affronteront pas, comme dans un système de poule unique. Il n’y aura pas non plus de système à élimination directe. Karim Alem, conseiller du président de la Fédération royale marocaine de football, a expliqué au cours de la conférence de presse, que les dispositions de la Confédération africaine de football empêchaient deux équipes qui devraient s’affronter en coupe d’Afrique dans deux mois, en l’occurrence le
Maroc et le Soudan, de se mesurer en match amical. Il a néanmoins précisé qu’il était prévu de départager les équipes à la fin du tournoi, en fonction des points qu’elles auront accumulés. Un match gagné équivaut à 3 points, une défaite 0 point. En cas de match nul à l’issue des 90 minutes réglementaires, les adversaires seront départagés lors d’une séance de tirs-aux-buts. Une victoire acquise dans ces conditions rapportera 2 points (1point pour le match nul + 1 point de bonus pour la victoire aux tirs-auxbuts). De même l’équipe qui perdra rapportera le point du match nul acquis à l’issue du temps règlementaire. La tête déjà à la CAN Éric Gerets, sélectionneur national marocain, s’est dit « très content d’avoir la possibilité de jouer à nouveau dans un stade où les Lions de l’Atlas ont eu de bonnes sensations dernièrement (trois victoires en trois matchs, ndlr) ». A moins de trois mois de la CAN, le sélectionneur national sait aussi que cette compétition amicale lui servira de répétition générale. Il s’est ainsi réjoui de la perspective qui lui est offerte, « de rassembler plus de joueurs que lors des matchs habituels ». Gerets a ainsi dit qu’il avait actuellement en tête près de 37 joueurs. Il a
précisé à ce propos, que ceux qui ont fait partie des 3 derniers rassemblements de la sélection seraient présents, sauf en cas d’accident. Moestafa El Kabir, la révélation de ce début de saison à Cagliari (championnat italien) présélectionné contre la Tanzanie, pourrait faire partie du groupe. Concernant le tirage de la CAN, le 29
octobre prochain, le Lion de Rekem a admis qu’il n’y était pas indifférent, même s’il n’avait pas de préférence pour l’une ou l’autre des équipes. « Si les équipes se sont qualifiées, c’est qu’elles méritent d’être là (…) De toute façon, lorsqu’on envisage de gagner une Coupe d’Afrique, il faut se préparer à croiser de grosses équipes ».
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