Pour vos annonces
nº 171 du 22 décembre au 19 janvier 2012
dans le journal Atlas.Mtl:
(514) 962-8527 Courriel: admin@atlasmedias.com Site Web: www.atlasmedias.com
L’année 2011 du Groupe Atlas Media
24 fois sur le métier…
Pages 4-5
Abdelhaq Boussayri Mohamed Fantoury Abdelghani Dades
Rachid Najahi
Radouane Bnou-Nouçair
Wahid Megherbi
Ahmed Mendil
Mohamed Ezzemouri
Atlas.Mtl numéro 172 Rendez-vous le 19 janvier 2012 ! La rédaction et l’administration du Groupe Atlas Media sont heureux d’accueillir une nouvelle année, l’année 2012, pour un nouveau périple de douze mois, en compagnie de leur fidèles annonceurs, partenaires et lecteurs. Pour mieux s’y préparer, deux semaines de vacances sont apparues nécessaires. De la sorte, le numéro 172 de votre journal Atlas.Mtl paraîtra le 19 janvier 2012. En attendant, meilleurs vœux à vous tous et bonnes vacances.
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Atlas.Mtl
nÂş 171 du 22 dĂŠcembre au 19 janvier 2012
Sommaire
Atlas.Mtl, Numéro 171 !...
L’année 2011 du Groupe Atlas Media
4-5
Cent soixante et onze numéros ! On ne se rend jamais compte, lorsque l’on est plongé dans la tâche, ni du temps qui passe ni du chemin parcouru.
24 fois sur le métier…
Et pourtant, il est loin le temps, au cœur du printemps 2003, ou paraissait le premier numéro de ce journal.
Canada-USA :
Souriez, on vous regarde !
7 La CAQ et l'ADQ
10
ne font plus qu’un…
Votre argent
La saison des impôts arrive… Arts & cultures
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Éditorial
Frontière
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Entretien avec le fils de Dahmane Harrachi
Editeur : Abdelghani Dades. Directeur Général Rachid Najahi. Rédaction : Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane Bnou-Nouçair, Jamila Bourmaki, Zahira EL Wahid Megherbi Publicité : Mohamed Ezzemouri Ahmed Mendili Wahid Megherbi Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi. Younes Q
Et nous voilà au seuil d’une neuvième sans avoir jamais manqué d’être au rendez-vous que nous vous avons donné le 15 mai 2003, et au titre duquel, deux jeudis par mois, nous tenons nos rencontres-lectures. 2011 a poursuivi la tradition. Elle a été au diapason de toutes les années qui l’ont précédé et sera, même si partout à travers le monde le «Journal papier» tend à se dématérialiser pour mieux se réfugier dans le numérique, une année comme les autres dans la chaine de la vie de Atlas.Mtl. Au cours de cette année en effet, vous aurez eu entre les mains 24 éditions de votre journal; soit quelques 750 articles, embrassant tous les sujets qui vous intéressent et vous concernent, en matière culturelles, sportive, sociale, économique, politique, diplomatique ou sécuritaire. Et vous l’aurez sans doute remarqué, parmi ces articles, beaucoup de chroniques signées souvent, par des auteurs qui font les Unes de la culture universelle tels Rachid Benzine ou de la culture transfrontières dont Kamal Benkirane, Mohamed Lotfi ou Radouane Bnou Nouçaïr. Nouveauté aussi, les grands entretiens et reportages hors du pays, avec les articles de Wahid Megherbi depuis Paris et Alger et de Rachid Najahi et Radouane Bnou Nouçaïr depuis Marrakech, Casablanca, Ottawa et Toronto.
Soccer – CAN 2012
Les 23 joueurs probables qu’alignera le Maroc
Constant est cependant notre effort et constantes nos valeurs; celles de l’éthique, de la déontologie, du professionnalisme et du travail, sans cesse recommencé mais sans cesse aussi constamment renouvelé.
Toujours en matière de pratiques journalistiques, Atlas.Mtl n’a pas manqué l’occasion de dire ses points de vue sur le journalisme de la migration. Votre journal a ainsi été fortement présent, et à marqué de son empreinte, la Rencontre Journalistes Marocains du Monde, qui au mois de février 2011, a réuni à El Jadida (Maroc) quelques 250 professionnels, exerçant dans une cinquantaine de pays de la planète.
29 Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA
Parallèlement, Atlas.Media a poursuivi sa mission d’animateur communautaire et d’artisan du dialogue entre les différents seg-
Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal
ments de la population québécoise avec l’organisation de rencontre entre membres de la grande communauté québécoise, sans distinction d’origine culturelle, de confessions ou d’appartenance socioéconomique. Et là aussi, une nouveauté : l’organisation de la première édition du cycle «Rencontres citoyennes» au cours de laquelle trente leaders d’opinion de la communauté maghrébine, musulmans et juifs, ont pu débattre, trois heures durant, avec M. Raymond Bachand, ministre des Finances et du Revenu, responsable de la grande Région montréalaise, de leur avenir, de leur place dans le devenir du Québec, du futur de cette société que nous avons tous en partage. Autre grand moment événementiel, l’Iftar du Dialogue 2011, auquel ont pris part pas moins de 5 ministres ou anciens ministres, de nombreux députés fédéraux et provinciaux, plusieurs maires, des représentants des grands médias nationaux et communautaires et plus de cent citoyens décidés à assumer leur citoyenneté de manière pleine et entière. Tout ceci ne nous a pas empêché de poursuivre notre soutien au mouvement associatif montréalais, à travers un appui constant en matière de dialogue avec la toute nouvelle Mémoires & Dialogue qui se donne pour objectifs d’œuvrer pour la paix en luttant contre les exclusions et le racisme, à l’ASCM qui continue sa croisade pour le mieux être des personnes à besoins spécifiques, à PMM dans son combat contre la déscolarisation des enfants et le décrochage scolaire, à Marocains.ca et ses initiatives culturelles et en matière d’information citoyenne, à Afak qui tente de structurer le champs associatif maghrébin Rive Sud, à la FMMC et à l’AMMN particulièrement actives et efficace dans le champs confessionnel et le dialogue des religions, etc. Enfin, et même si nous continuons de considérer que dans le journalisme «l’autorité de la chose écrite» sera toujours mieux défendue par les journaux papiers, le Groupe Atlas Media vous propose depuis quelques mois une nouvelle version de son site Web qui nous permet cependant d’étendre la diffusion de vos message à l’échelle de la planète et de mieux distribuer notre journal – qui y figure en version intégrale – et de vous le faire parvenir jusqu’à votre bureau ou votre boite aux lettres. Sur ce, bonne vacances et meilleurs vœux 2012; une année que nous nous efforcerons de faire comme les autres : deux rendez-vous par mois et beaucoup de bonnes et utiles lectures.
et du site web: www.atlasmedias.com
Tél. :
(514) 962-8527 (514) 994-9582 Courriel:
admin@atlasmedias.com
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Abdelghani Dades
Rétrospective
L’année 2011 du Groupe Atlas Media
24 fois sur le métier… Il semble désormais loin, ce 15 mai 2003, lorsque le premier numéro du journal Atlas.Mtl est sorti des presses. La joie d’assister à une naissance a cependant vite fait place au sentiment que nous nous attelions à une tâche lourde et à une responsabilité, celle de répondre aux besoins d’une communauté en matière d’information; le tout de manière bénévole, mais sans jamais renoncer à l’essentiel : le professionnalisme et l’éthique. Depuis lors, nous n’avons jamais renoncé à ces valeurs essentielles. Mais aussi, Atlas.Mtl s’est fait un devoir d’être toujours au rendez-vous de ses lecteurs, un jeudi sur deux; de faire œuvre utile par son contenu et ses analyses; de défendre des idées porteuses d’espoir. En toute modestie, nous pensons avoir atteint tous ces objectifs même si les moyens pour ce faire ont toujours
nécessité bien plus d’efforts encore que la partie gratifiante du travail, l’exercice du journalisme, d’un journalisme fertile et productif. À notre grande surprise, l’enthousiasme est toujours là. Celui des dirigeants du Groupe Atlas Media d’abord; mais surtout celui de nos annonceurs et partenaires et, plus méritoire encore, celui de nos collaborateurs, permanents ou occasionnels, communicatif et contagieux, dans lequel nous puisons l’énergie grâce à laquelle, tous les quinze jours, nous vous apportons votre journal et vos informations, telles que vous les auriez choisies vousmêmes, assorties des commentaires que vous auriez vous-mêmes émis, portant votre voix et vos avis vers ceux auxquels vous auriez aimé les adresser. Grace à quoi, l’année 2011 aura été au diapason des huit années qui l’ont précédé et sera, même si partout à travers le monde le «Journal papier» tend à se dématérialiser pour mieux se réfugier
Recontre avec M. Raymond Bachand, ministre des Finances et du Revenu, responsable de la grande Région montréalaise dans le numérique, une année comme les autres dans la chaine de la vie de Atlas.Mtl. Au cours de cette année en effet, vous aurez eu entre les mains 24 éditions de votre journal; soit quelques 750 articles, embrassant tous les sujets qui vous intéressent et vous concernent, en matière culturelles, sportive, sociale, économique, politique, diplomatique ou sécuritaire. Et vous l’aurez sans doute remarqué, parmi ces articles, beaucoup de chroniques signées souvent, par des auteurs qui font les Unes de la culture universelle tels Rachid Benzine ou de la culture transfrontières dont Kamal Benkirane, Mohamed Lotfi ou Radouane Bnou Nouçaïr.
l’Iftar du Dialogue 2011
2011 : Les 25 sujets «oubliés» par les médias NewsWatch Canada identifie chaque année les 25 sujets d'importance qui ont été peu ou pas couvertes par les médias. Dans le rapport 2011, les dix premières places au palmarès de la négligence médiatique sont occupées par: 1-Les négociations secrètes entre le Canada et lEurope sur un traité de libre-échange (Note: Le Devoir vient de publier quatre reportages à ce sujet réalisés par Gaétan Pouliot, gagnant de la bourse Québec- Union européenne offerte par la FPJQ) 2-Les atteintes aux droits humains et à l'environnement causées par les compagnies minières canadiennes à l'étranger 3-L'influence du lobbyisme des entreprises sur l'adoption des lois 4-La crise des soins à long terme pour les personnes âgées
5-La violence endémique contre les femmes autochtones 6-Les conditions de vie dignes du Tiers-monde dans certaines réserves 7-L'impact de l'exploitation des sables bitumineux sur la santé des communautés locales 8-Les effets à long terme du désastre nucléaire de Fukushima 9-La destruction de l'environnement causée part les nombreux puits de pétrole abandonnés en Alberta 10-La situation des travailleurs migrants au Canada . . . 24-La guerre menée par le FBI contre l'Islam
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Nouveauté aussi, les grands entretiens et reportages hors du pays, avec les articles de Wahid Megherbi depuis Paris et Alger et de Rachid Najahi et Radouane Bnou Nouçaïr depuis Marrakech, Casablanca, Ottawa et Toronto. Toujours en matière de pratiques journalistiques, Atlas.Mtl n’a pas manqué l’occasion de dire ses points de vue sur le journalisme de la migration. Votre journal a ainsi été fortement présent, et à marqué de son empreinte, la Rencontre Journalistes Marocains du Monde, qui au mois de février 2011, a Suite à la page 5
Rétrospective
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24 fois sur le métier… Suite de la page 4
réuni à El Jadida (Maroc) quelques 250 professionnels, exerçant dans une cinquantaine de pays de la planète. Parrallèlement, le Groupe Atlas. Media a poursuivi sa mission d’animateur communautaire et d’artisan du dialogue entre les différents segments de la population québécoise avec l’organisation de rencontre entre membres de la grande communauté québécoise, sans distinction d’origine culturelle, de confessions ou d’appartenance socioéconomique. Et là aussi, une nouveauté : l’organisation de la première édition du cycle «Rencontres citoyennes» au cours de laquelle trente leaders d’opinion de la communauté maghrébine, musulmans et juifs, ont pu débattre, trois heures durant, avec M. Raymond Bachand, ministre des Finances et du Revenu, responsable de la grande Région montréalaise, de leur avenir, de leur place dans le devenir du Québec, du futur de cette société que nous avons tous en partage.
Autre grand moment événementiel, l’Iftar du Dialogue 2011, auquel ont pris part pas moins de 5 ministres ou anciens ministres, de nombreux députés fédéraux et provinciaux, plusieurs maires, des représentants des grands médias nationaux et communautaires et plus de cent citoyens décidés à assumer leur citoyenneté de manière pleine et entière. Tout ceci ne nous a pas empêché de poursuivre notre soutien au mouvement associatif montréalais, à travers un appui constant en matière de dialogue avec la toute nouvelle Mémoires & Dialogue qui se donne pour objectifs d’œuvrer pour la paix en luttant contre les exclusions et le racisme, à l’ASCM qui continue sa croisade pour le mieux être des personnes à besoins spécifiques, à PMM dans son combat contre la déscolarisation des enfants et le décrochage scolaire, à Marocains.ca et ses initiatives culturelles et en matière d’information citoyenne, à Afak qui tente de structurer le champs associatif maghrébin Rive Sud, à la FMMC et à l’AMMN particulièrement actives et efficace dans le champs con
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fessionnel et le dialogue des religions, etc. Enfin, et même si nous continuons de considérer que dans le journalisme «l’autorité de la chose écrite» sera toujours mieux défendue par les journaux papiers, le Groupe Atlas Media vous propose depuis quelques mois une nouvelle version de son site Web qui nous permet cependant d’étendre la diffusion de vos message à l’échelle de la planète et de mieux distribuer notre journal – qui y figure en version intégrale – et de vous le faire parvenir jusqu’à votre bureau ou votre boite aux lettres.
Atlas.Mtl numéro 172 Rendez-vous le 19 janvier 2012 !
La rédaction et l’administration du Groupe Atlas Media sont heureux d’accueillir une nouvelle année, l’année 2012, pour un nouveau périple de douze mois, en compagnie de leur fidèles annonceurs, partenaires et lecteurs.
Atlas.Mtl
Pour mieux s’y préparer, deux semaines de vacances sont apparues nécessaires. De la sorte, le numéro 172 de votre journal Atlas.Mtl paraîtra le 19 janvier 2012. En attendant, meilleurs vœux à vous tous et bonnes vacances.
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Politique
Frontière Canada-USA : Souriez, on vous regarde ! Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, et le président des États-Unis, Barack Obama, ont annoncé un nouvel accord de sécurité sur la frontière canadoaméricaine, lors d'une conférence de presse à Washington le 7 décembre écoulé..
Jusqu'à présent, les deux pays n'amassaient respectivement des informations que sur les personnes qui entraient sur leur territoire. Lorsque la nouvelle mesure sera implantée, les deux pays sauront désormais qui sort de leurs frontières.
Selon les deux dirigeants, cet accord vise à faciliter les échanges aux frontières tout en renforçant la coopération en matière de sécurité, notamment en harmonisant les mesures d'inspection et de vérification existantes dans les deux pays.
Le voyageur ne se rendra compte de rien, puisqu'il n'aura pas à rencontrer un second douanier ni à remplir un nouveau formulaire. Quand il sortira du pays pour faire des emplettes, il rencontrera simplement le douanier américain Les points saillants de l'entente l'accueillant aux ÉtatsUnis, comme c'est le cas en sur le périmètre de sécurité -Échange d'informations sur toutes les personnes traversant la frontière canadoce moment. C'est ce douanier qui transmettra au américaine, pour en vérifier la sortie; Canada l'information disant -Évaluations conjointes et davantage d'échange d'informations concernant les menaces à la sécurité; que ce ressortissant cana-Approche harmonisée de l'inspection des marchandises arrivant de l'étranger; dien a quitté son pays. -Évaluation conjointe de la salubrité des aliments, des plantes et des animaux; -Une seule inspection des bagages des voyageurs faisant escale aux États-Unis; L'échange d'informations -Nouveaux appareils pour vérifier les explosifs dans les aéroports canadiens dès devrait commencer dès mars 2015 pour faciliter les correspondances; septembre prochain, pour -Approche commune pour l'inspection des voyageurs provenant de l'étranger et une mise en oeuvre comarrivant en Amérique du Nord. plète dès juin 2014. Source : Presse Canadienne
Le premier ministre Harper a affirmé que les ÉtatsUnis et le Canada mettront en place ces mesures conjointement pour protéger leurs emplois, assurer la croissance de leur économie et protéger leurs citoyens. Selon lui, il s'agit de la plus importante entente de coopération entre les deux pays depuis la signature de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), entré en vigueur en 1994. Le nouveau plan d'action prévoit la vérification des entrées et des sorties des voyageurs tant par voie terrestre, aérienne ou maritime.
Entretien
Lutte contre les crimes haineux Vic Toews : «protéger les familles, défendre les victimes et rendre les criminels responsables de leurs actes» «Continuer de rendre nos rues et nos collectivités plus sûres» c’est aussi lutter avec rigueur et détermination contre les crimes haineux et contre toute infraction motivée par des préjugés ou de la haine fondés sur la race, l’origine nationale ou ethnique, la langue, la couleur, la religion, le sexe, l’âge, la déficience mentale ou physique, l’orientation sexuelle ou d’autres facteurs semblables. Cette conviction à amené le gouvernement fédéral à adopter une série de mesures visant selon Vic Toews, ministre de la sécurité publique, à faire que «les gens à se sentent plus en sécurité dans leurs écoles, leurs lieux de cultes et leurs centres communautaires». L’initiative méritait d’être explicitée. Wahid Megherbi s’est pour cela entretenu avec le ministre. Entretien.
Entretien réalisé Par Wahid Megherbi
Wahid Megherbi: Pourquoi avoir pris la décision, maintenant, de faire condamner les crimes haineux ? M. Vic Toews: Le gouvernement a reçu un mandat clair des Canadiens afin de continuer de rendre nos rues et nos collectivités plus sûres. C’est pourquoi nous avons déposé le projet de loi portant sur la sécurité dans les rues et les collectivités, honorant ainsi la promesse que nous avions faite aux Canadiens. Nous avons pris des mesures pour protéger les familles, défendre les victimes et rendre les criminels responsables de leurs actes. Outre les programmes comme le Programme de financement des projets d'infrastructure de sécurité, l’application de la loi joue un rôle de premier plan dans la lutte contre les crimes haineux. Par exemple, c’est ce que fait l’Équipe des crimes haineux de la GRC en Colombie-Britannique. (Pour en savoir plus, voir la page Web suivante : http://www.rcmp-grc.gc.ca/ gazette/vol72n3/rights-droits3-fra.htm) Par ailleurs, le Canada a l’un des groupes de lois contre les crimes haineux les plus complets au monde. Des dispositions visant les crimes haineux se trouvent dans le Code criminel du Canada. Il s’agit, en particulier, des articles 318 et 319. De plus, lors des détermina-
tions de la peine, les tribunaux doivent considérer les preuves indiquant que l’infraction était motivée par des préjugés ou de la haine fondés sur la race, l’origine nationale ou ethnique, la langue, la couleur, la religion, le sexe, l’âge, la déficience mentale ou physique, l’orientation sexuelle ou d’autres facteurs semblables. Avez-vous des chiffres qui montrent une recrudescence des crimes racistes au Canada? Certaines communautés sont-elles plus fréquemment victimes de crimes haineux que d’autres? Pour obtenir davantage d’information sur les crimes haineux au Canada, consultez la page Web de Statistique Canada qui portent sur les crimes haineux signalées par la police : http://www.statcan.gc.ca/ pub/85-002-x/2011001/article/11469-fra.htm. Quelles sont les principales mesures du gouvernement pour contrer les crimes racistes et haineux ? Je vous le redis, le gouvernement a reçu un mandat clair des Canadiens afin de continuer de rendre nos rues et nos collectivités plus sûres. Continuer à accroître la résilience de nos collectivités contre toutes formes de violence constitue une partie de ce mandat. Mercredi, nous avons annoncé que le Programme de financement des projets d'infrastructure de sécurité pour les collectivités à risque continuera d’appuyer ce mandat en réduisant les crimes haineux et en aidant les gens à se sentir plus en sécurité dans leurs écoles, leurs lieux de cultes et leurs centres communautaires.
M. Vic Toews: À la suite du succès de la phase pilote du programme, des organisations bénéficiaires ont fait part d’un plus grand sentiment de sécurité sur les lieux de leurs activités et d’un nombre réduit ou de l’absence d’incidents depuis la mise en œuvre des mesures de sécurité. Pendant ce projet pilote de trois ans, 121 projets ont été approuvés. En plus des fonds engagés pour ce programme dans le cadre de la prochaine phase du Plan d'action économique du Canada, le gouvernement appuie également d'autres programmes de prévention du crime pour aider à réduire et prévenir la criminalité. L'année dernière seulement, le gouvernement a financé 160 programmes communautaires de prévention du crime grâce à la Stratégie nationale pour la prévention du crime, qui a vu la participation de près de 10 000 jeunes à risque.
Atlas.Mtl chez le Premier Ministre Le 19 Décembre 2011, le premier ministre du Canada, M. Stephen Harper a reçu, au 24 rue Sussex, un groupe de journalistes canadiens pour un échange de vues et de vœux. Atlas.Mtl était représenté à cette occasion par Wahid Megherbi . Notre collaborateur a saisi cette occasion pour s’entretenir avec le Premier ministre de questions d’intérêt pour notre communauté. M. Harper a, à cette occasion «réitéré son intérêt» en ce qui concerne les relations du Canada avec les pays du Maghreb, principalement le Maroc et l’Algérie, qui devront connaître d’importants développement à court terme. Il a également affirmé porter une attention particulière à l’évolution démocratique en cours dans le monde arabe. Au moment des adieux, M. Harper a demandé à Wahid Megherbi de faire état de ses salutations au «rôle de la communauté maghrébine dans l’evolution du Canada»
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Politique Québécoise
Politique
La CAQ et l'ADQ ne font plus qu’un… La Coalition avenir Québec (CAQ) et l'Action démocratique du Québec (ADQ) fusionneront et ne feront plus qu'une seule formation politique. L'annonce en a été faite faite à Québec par les chefs des deux partis, respectivement François Legault et Gérard Deltell. L'entente de principe doit maintenant être soumise aux membres de l'ADQ, dont l'exécutif national a approuvé le projet de fusion le 12 décembre 2011 lors d'une réunion tenue à Montréal.
Si les quatre députés adéquistes sont favorables à cette fusion, le vice-président et le président de la commission politique de l'ADQ, Adrien Pouliot et Claude Garcia, s'y opposent.
obtienne l'appui de « populistes de droite ». Pour le premier ministre, l'ADQ « fusionne avec un sondage », allusion faite à la CAQ qui a la faveur des sondages.
Jean Charest ne s'est pas montré tendre envers la nouvelle formation politique, et parle d'humiliation pour les militants adéquistes. « On va assister aux funérailles d'un parti et à la prise de contrôle de François Legault », a-t-il déclaré.
M. Charest ne voit pas par ailleurs « une vision très constructive de l'avenir du Québec » dans les intentions du parti de François Legault d'abolir les commissions scolaires ou de supprimer des postes à Hydro-Québec.
M. Charest ne comprend pas que M. Legault, un « souverainiste de gauche »,
En outre, le chef libéral, dont les propos sont rapportés par Le Devoir , ne pense pas que M. Legault pourrait avoir de
Sucession de Gilles Duceppe
Francois Legault meilleures relations avec le premier ministre Stephen Harper. Selon lui, le chef de la CAQ est « souverainiste » et va le rester, ce qui a « un impact » dans ses relations avec Ottawa. Source : Presse Canadienne
Québec solidaire en mode électoral
Le Bloc québécois a un nouveau chef
Réunis en congrès le 10 décembre à Montréal, les membres du parti Québec solidaire ont adopté leurs nouvelles positions politiques et promettent d'envoyer plus qu'un député à l'Assemblée nationale.
Daniel Paillé a remporté la course à la direction du Bloc québécois. Il l'a emporté sur Maria Mourani au second tour du scrutin avec 61,28 % des voix contre 38,72 %. JeanFrançois Fortin avait été évacué au premier tour, étant celui ayant reçu le moins de voix. Des 36 311 membres du Bloc québécois, un peu plus de 14 000 ont participé au scrutin pour choisir un successeur à Gilles Duceppe, qui a démissionné après sa défaite aux élections du 2 mai dernier. Dans son discours de victoire, Daniel Paillé a félicité ses deux adversaires et a promis de travailler avec eux pour reconstruire le Bloc québécois, qui n'a plus que quatre députés à la Chambre des communes.
Il a indiqué qu'il attendrait une éventuelle élection partielle ou encore la prochaine élection générale pour tenter de se faire élire.
« Nous sommes un parti qui lutte, un parti qui fonce et jamais nous ne renoncerons. Le Bloc québécois est toujours vivant et il faut regarder en avant », a-t-il lancé aux militants.
Dans un bref discours peu avant l'annonce des résultats, Gilles Duceppe s'est dit touché et heureux d'être parmi les militants et a félicité les candidats pour leur campagne.
Le nouveau chef bloquiste a aussi indiqué qu'après 20 ans d'existence, le Bloc québécois devait maintenant amorcer une réflexion profonde pour se relancer. « Tout est sur la table », a-t-il dit en précisant que remettre en cause la promotion de la souveraineté du Québec était « hors de question ».
Il a affirmé que le Bloc québécois, après avoir réussi à vaincre au Québec les libéraux puis les conservateurs, doit maintenant faire de même avec le NPD. Il a terminé en soutenant que « l'épanouissement de notre nation passe par le pays du Québec » et s'est dit convaincu que le prochain chef saura mener à terme ce projet.
N'étant pas député, Daniel Paillé a précisé qu'il n'avait pas l'intention de demander à un des quatre députés bloquistes de lui céder sa place pour qu'il puisse se présenter comme candidat et siéger à la Chambre des communes.
Les deux candidats défaits se sont montrés solidaires derrière leur nouveau chef, mais ont précisé qu'ils continueront de faire valoir leurs idées au sein de la formation.
Daniel Paillé
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Le député de Mercier Amir Khadir Amir Khadir a affirsur les minières », a entre autres mé en marge du conénuméré Françoise David lors grès qu'il serait satisfait de d'un discours en clôture du conl'élection de cinq députés de grès. Dans cette voie, les memQuébec solidaire au prochain bres ont adopté entre autres une scrutin provincial. proposition qui vise à garantir Il a fait valoir que les Québécois un revenu minimum à tous les Québécois. Les militants ont devraient confier aux solidaires les rênes du gouvernement, mais également adopté une proposition visant à faire du Régime des qu'à défaut de voir ce rêve se rentes du Québec (RRQ) le seul réaliser, il serait tout à fait heurégime de retraite des Québécois reux avec quatre nouveaux colet d'y intégrer les régimes privés lègues à l'Assemblée nationale. actuels. Ils ont aussi adopté une Réduire les inégalités proposition qui vise à interdire Le parti veut résolument se posi- le financement privé des services publics. Les délégués se sont tionner comme le pourfendeur également prononcés en faveur des inégalités sociales. « On va de la création d'une banque lutter de façon résolue contre la d'État. corruption, le gaspillage, on va revaloriser les services publics, Source : Presse Canadienne taxer les contribuables à revenu élevé et imposer des redevances
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Monde Maroc : en attendant un gouvernement
Tunisie : Révolution, An I Un ingénieur à la tête Le 17 décembre 2011, cela faisait un an, agents de la municipalité lui avaient jour pour jour, que le jeune marchand de confisqué son étal et toute sa marchandu Parlement fruits et de légumes Mohammed dise. Désemparé, humilié, l'homme de Il y était attendu, il y siège désormais. prérogatives constitutionnelles élargies, Karim Ghellab a été porté ce lundi 19 décembre, à la tête de la Chambre des représentants. Quant au gouvernement d’Abdelilah Benkirane, fait-on savoir au sein du Secrétariat national du PJD, il devrait être connu « vers la fin de la semaine ».
Karim Ghellab, troisième personnalité du royaume. Après neuf longues années passées à la tête du ministère de l’Équipement et du Transport, le membre du Comité exécutif du Parti de l’Istiqlal a été élu président de la Chambre des représentants. Ce lundi 19 décembre, lors de la première séance plénière du tout nouveau parlement élu le 25 novembre dernier, le candidat de la majorité gouvernementale a été porté au perchoir par 222 voix, contre 82 pour le candidat du RNI, Mohamed Abbou. Les chantiers de l’ingénieur Le nouveau président du parlement, chaleureusement félicité dans l’hémicycle par le nouveau chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, a de grands chantiers devant lui. L’ingénieur de 45 ans, natif de Casablanca, devra faire preuve de beaucoup de courage pour redorer le blason de cette institution qui souffre notamment de l’absentéisme. Les nouvelles
dont dispose le parlement, attendent également d’être incorporées dans le mode de fonctionnement de la Chambre des députés. Une chambre qui doit accorder sa confiance à l’équipe de Benkirane, dans les prochains jours. Un gouvernement la semaine prochaine ? Le cabinet dirigé par le PJD est en effet, toujours en gestation. « Il devrait être prêt vers la fin de la semaine » a déclaré Lahcen Daoudi à Yabiladi.com. Le numéro deux du PJD, même s’il confirme l’élaboration de « l’organigramme », soutient qu’il n’y a « pas [encore] de noms » choisis. La nouvelle architecture gouvernementale sera composée « d’une trentaine de ministères » a encore ajouté Lahcen Daoudi. 12 seraient réservés au PJD (dont les ministrables seront désignés à partir de ce mercredi), 7 à l’Istiqlal, 5 pour le MP et 4 au PPS, indiquent d’autre part certaines indiscrétions. Des départements stratégiques comme les Affaires islamiques pourraient revenir à des technocrates. Source : Yabiladi.com et Maghreb Arabe Presse
Bouazizi s'immolait par le feu à Sidi Bouzid pour dénoncer les conditions de vie économiques et sociales en Tunisie. Des milliers de personnes se sont rassemblées ce jour pour rendre hommage à celui qui, par son geste désespéré, a déclenché le soulèvement populaire qui a donné naissance au printemps arabe. Des Tunisiens des quatre coins du pays ont afflué dès l'aube pour participer à cet anniversaire avec les habitants de Sidi Bouzid, dans une région défavorisée du centre-ouest du pays.
« Merci à cette terre, qui a été marginalisée durant des siècles, pour avoir rendu la dignité à tout le peuple tunisien », a déclaré le président tunisien Moncef Marzouki en rejoignant la commémoration dans le centre de la ville. De la tragédie à l'espoir Dans les jours ayant suivi l'immolation de Mohammed Bouazizi devant le siège du gouvernorat, sa jeune soeur Samia avait tenté d'expliquer les raisons qui l'avaient poussé à commettre le pire. Mohammed Bouazizi, expliquait-elle alors, avait depuis quelques années déjà interrompu ses études pour devenir vendeur ambulant de fruits et légumes. Ses maigres revenus gagnés sans permis lui permettaient tant bien que mal de subvenir aux besoins de sa mère et de ses cinq frères et soeurs. Le matin du 17 décembre 2010, des
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26 ans s'était alors aspergé d'essence et avait craqué une allumette en pleine rue. L'événement avait entraîné un mouvement de protestation populaire à Sidi Bouzid avant de s'étendre à tout le pays. Près d'un mois de soulèvement plus tard, le président Zine el-Abidine Ben Ali avait dû se résoudre à quitter le pouvoir le 14 janvier après 23 ans de règne sans partage. Un monument commémoratif Un monument reproduisant le chariot de Mohammed Bouazizi, encerclé de chaises vides comme autant de symboles des « dictateurs » arabes déchus, a été inauguré sous les applaudissements de la foule. Selon les chiffres officiels, 300 personnes ont perdu la vie lors des manifestations qui ont été violemment réprimées par la police. Des gens qui prenaient part au rassemblement se sont dits fiers d'être les pionniers du printemps arabe, mais néanmoins frustrés que les promesses de la révolution tardent à se concrétiser. Avec la chute du régime, la population tunisienne a gagné le droit de prendre la parole, de manifester et de voter, mais la pauvreté, à la base du soulèvement, est loin d'être endiguée. Source : Presse canadienne et Agence France Presse
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Économie et Entreprises
Commerce : Les franchises canadiennes mettent le cap sur le Maroc
Le Canada met le paquet sur le Maroc. Une option confirmée, mardi 6 décembre, par Christopher Wilkie, ambassadeur du Canada à Rabat. Organisée par le Rotary Club de Casablanca, la conférence-débat intervient à quelques jours de la célébration du premier jubilé des relations diplomatiques entre les deux pays. De plus, le Maroc et le Canada ont achevé en octobre dernier le premier cycle de négociations pour la signature d’un accord de libre-échange. «Cet accord sera mutuellement avantageux pour nos deux pays et pourrait dynamiser notre commerce et nos investissements», déclare Christopher Wilkie. En attendant l’ALE, 8 nouvelles enseignes canadiennes sont en cours d’installation et viennent étoffer la présence des 10 autres déjà opérationnelles.
Après l’implantation en 2010 de SNCLavalin, 5e plus grand opérateur mondial de l’ingénierie et de construction, Bombardier, 3e constructeur aéronautique après Airbus et Boeing, vient de signer avec le gouvernement une importante convention. Un accord portant sur l’installation au Maroc d’une unité de production industrielle de dernière génération. Le mémorandum d’entente porte sur un investissement de 200 millions de dollars. Soit le plus gros depuis l’implantation de Renault Tanger. Selon l’ambassadeur canadien, le choix du site exact
d’implantation n’a pas encore été établi. Bombardier Aéronautique Maroc devrait démarrer en différentes phases à compter de 2012 et prévoit une production en 2013. Autre enseigne canadienne qui vient de s’implanter à Marrakech, la chaîne hôtelière de luxe Four Seasons. Le montant de l’investissement s’élève à 116 millions de dollars. Pour l’heure, une cinquantaine d’entreprises et institutions canadiennes sont présentes au Maroc. Parmi elles, une dizaine de bureaux d’affaires et une trentaine de partenariats actifs dans le secteur de l’éducation et de la formation. «L’ambassade appuie les exportateurs canadiens de biens et services dont une centaine consacre actuellement des efforts soutenus et ciblés sur le marché marocain», explique Christopher Wilkie. Projets d’infrastructure, agroalimentaire, aéronautique, exploration minière et pétrolière figurent parmi les secteurs les plus convoités. Rappelons que le Canada, dont la population vient de franchir les 34 millions d’habitants, est le 2e plus grand pays du monde en termes de superficie après la Fédération de Russie. Mais malgré sa modeste taille démographique, le pays possède un PIB de 1.700 milliards de dollars. Parmi les pays du G7, le Canada est le mieux loti en termes de performance économique. Dès janvier 2012, il offrira le taux d’IS le plus bas du G7.
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Affaires : Heureux qui comme les jeunes entrepreneurs québécois … Visant l’exploration du potentiel et des opportunités de partenariats entre le Québec et le Maroc, sept jeunes entrepreneurs et professionnels québécois envoyés par le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ), en partenariat avec le Congrès Maghrébin au Québec (CMQ) et les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ) ont participé à une mission d’affaires au Maroc entre le 2 et le 9 décembre 2011. La délégation québécoise a rencontré les Centres régionaux d’investissement de Marrakech et Rabat-Salé, les Chambres de commerce, d’industrie et des services (CCIS) de Marrakech, Casablanca et Rabat-Salé ainsi que le Centre de développement de la région de Tensift (CDRT) avec lequel ils ont explorés les opportunités d’investissement de la région. Elle s’est également entretenue avec le gouverneur de la province Al Haouz, M. Bouchaib Moutawakil, le Wali de Marrakech, M. Mohamed Mhidia ainsi que le Wali de Rabat-Salé, M. Hassan Amrani. Le séjour a également été marqué par des rencontres d’entreprises et organisations marocaines, notamment avec l’Agence d’aménagement du Bouregreg à Rabat, le Casanearshore de Casablanca et le Technopolis de Rabat-Salé. Cette mission d’affaires aura donc per mis de favoriser les échanges internationaux entre le Québec et le Maroc, permettant la réalisation de projets
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générateurs de revenus. « Les liens établis avec un partenaire marocain pendant ce séjour pourraient favoriser la croissance de mon entreprise à court terme », a déclaré Éric Férole, président de Pixel Circus. « La venue de cette délégation québécoise représente une belle occasion afin de renforcer les liens économiques entre les deux pays et permettre le développement de projets à grand succès. Le Maroc est un marché en émergence et représente d’excellentes opportunités pour les jeunes entrepreneurs du Québec », a déclaré Monsef Derraji, président et co-fondateur du Congrès Maghrébin au Québec. Informations : Cynthia Kabis, Directrice projets; ckabis@rjccq.com
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Votre argent
La saison des impôts arrive… Il reste environ deux semaines avant le jour de l'an et par le fait même, avant la fin de l'année civile. Comme les déclarations de revenus des particuliers sont basées sur cette même période, c'est-àdire du 1er janvier au 31 décembre, certaines stratégies peuvent être mises en place ou certaines décisions prises avant le passage à 2012, le tout avec l'objectif de diminuer la charge fiscale au moment de produire la déclaration de revenus pour 2011. En voici quelques exemples. Gains et pertes en capital Les contribuables qui détiennent un portefeuille de placement ont peut-être généré des gains en capital au cours de l'année. Dans une telle situation, il pourrait être intéressant de vendre, avant la fin de l'année, des titres qui ont perdu de la valeur depuis leur acquisition. L'avantage d'agir ainsi est d'annuler des gains en capital avec des pertes en capital et ainsi, de réduire l'impôt à payer pour l'année en cours. Il faut cependant savoir que pour que la perte en capital soit valide, le contribuable ou une personne qui lui est liée, ne doit pas avoir acquis le même titre durant la période qui s'étend entre le 30e jour précédent la vente et le 30e jour suiv-
ant la vente. Par ailleurs, il faut également tenir compte des délais de transaction pour être certain que la vente en question soit considérée pour l'année 2011. Ainsi, les dispositions doivent absolument être exécutées quelques jours avant la fin de décembre. En effet, pour que les transactions soient considérées pour l'année en cours, il ne faut pas oublier de tenir compte des deux jours de délai de transaction ainsi que des jours durant lesquels les bourses sont fermées. Frais médicaux Même s'il est permis pour un contribuable de choisir n'importe quelle période de 12 mois se terminant dans une année, afin de calculer le total des frais médicaux admissibles, force est d'admettre que pour la plupart des gens, cette période correspondant aux limites de l'année civile. Dans une telle situation, et compte tenu du fait que les premiers dollars gagnés par une personne ont un impact sur le crédit d'impôt pour frais médicaux, il pourrait être avantageux de devancer certaines dépenses. Si par exemple, en date du 1er décembre, vous avez engagé des frais
médicaux pour un total de 1700 $ et que vous prévoyez à court terme, devoir payer 1000 $ supplémentaires en frais de dentiste par exemple, vous pourriez avoir intérêt à devancer, dans la mesure du possible, la dépense en question, afin d'avoir accès à un crédit d'impôt auquel vous n'auriez peutêtre pas droit autrement. REER Selon les lois fiscales actuelles, un contribuable ne peut contribuer à son REER après le 31 décembre de l'année durant laquelle il a atteint l'âge de 71 ans. Si ces règles avaient toute leur importance il y a quelques années, force est d'admettre qu'aujourd'hui, de plus en plus de personnes continuent de travailler, même à un âge plus avancé. Ainsi, il pourrait être intéressant, pour quelqu'un dans une telle situation, et dont le budget le permet, de faire une cotisation REER plus importante que ce qui serait permis en temps normal. Note au lecteur : Les renseignements fournis dans cette chronique se veulent un guide général pour en apprendre davantage sur les différentes dispositions des
Endettement des Canadiens
La valeur nette des ménages par habitant se situe donc à 180 100 $, en baisse depuis le début de 2011, alors que la dette des ménages par habitant se chiffre à 46 100 $, contre 45 600 $ le trimestre précédent. « L'augmentation de l'endettement continue à surpasser l'augmentation du revenu disponible »,
Source : financesmsn@live.ca.
Salaire minimum
Vous devez 46 100 $ ! La dette des ménages canadiens ne cesse d'augmenter. Selon Statistique Canada, au troisième trimestre, le ratio de la dette des ménages sur le marché du crédit par rapport au revenu personnel disponible s'est établi à 150,8 %. L'endettement hypothécaire et la dette contractée sous forme de crédit à la consommation se sont accrus pour se chiffrer respectivement à 1000 milliards de dollars et à 448 milliards de dollars, tandis que le revenu personnel disponible demeurait inchangé.
lois fiscales ainsi que certaines stratégies et opportunités pour ce qui est des finances personnelles. Il n'est donc pas fait mention des petites formalités qui peuvent être très spécifiques à des cas en particulier. Il est toujours recommandé de faire appel à un comptable, un fiscaliste ou tout autre conseiller compétent afin d'obtenir des renseignements plus précis concernant votre situation.
a noté David Onyett-Jeffries, économiste à la Banque Royale du Canada. Ce rapport de Statistique Canada survient au lendemain d'une allocution du gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, prononcée devant l'Empire Club du Canada et le Canadian Club de Toronto, où ce dernier a déclaré que l'endettement était le danger le plus important auquel devraient faire face les ménages canadiens. Depuis 2008, dans un contexte de faible taux d'intérêt, l'endettement des ménages a augmenté de 13 %, si bien que les Canadiens sont maintenant plus endettés que les Américains et les Britanniques. Source: Radio-Canada.ca
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9,90 $ l’heure à partir du 1er mai 2012 Quelque 255 000 travailleurs profiteront de la hausse du salaire minimum en mai prochain. La ministre du Travail du Québec, Lise Thériault, a annoncé le 15 décembre dernier une augmentation de 0,25 $ l'heure de la rémunération plancher. Le salaire minimum passera de 9,65 $ à 9,90 $ l'heure à partir du 1er mai au Québec. Les travailleurs au pourboire verront leur salaire bonifié de 0,20 $ l'heure à 8,55 $.
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« Entre 2003 et le 1er mai prochain, le salaire minimum au Québec aura connu une progression de plus de 35,6 % », précise dans un communiqué la ministre Thériault. Plus de neuf personnes sur dix qui travaillent au salaire minimum au Québec travaillent dans le secteur des services, surtout le commerce de détail, l'hébergement et la restauration.
Libre Opinion
Mon Québec à moi...
Par Mohamed Lotfi *
«Je m'appelle Mohamed, je suis québécois et je vous emmerde.» La dernière fois que j'ai entendu cette phrase, j'étais dans un taxi, à quelque 5000 kilomètres d'Hérouxville, dans un pays musulman.
comme d'une blague très drôle. Il trouvait particulièrement subversif que j'emploie dans la même phrase les expressions «arabe», «religion» et «se mêler de ses affaires».
Accompagné de mon fils, j'ai souvent pris des taxis dans ce pays et j'ai rarement échappé aux commentaires des chauffeurs qui trouvaient inconcevable que mon fils de 23 ans ne parle pas couramment l'arabe et ne connaisse pas suffisamment la religion de son père. Aux yeux de certains chauffeurs, ne pas lui apprendre l'arabe et la religion, c'était le condamner à la perdition. Quand les commentaires prenaient le ton d'un sermon, j'y mettais fin poliment: «Mieux que l'arabe ou la religion, Monsieur, j'apprends à mon fils à se mêler de ses affaires.»
Et, comme pour m'aider à raffiner ma réplique devant d'autres sermons éventuels, il s'est mis à me proposer à la blague d'autres versions. Jamais un chauffeur de taxi ne m'avait autant fait rire. De toutes ses propositions, je me rappelle de celle-ci, qui sonnait à mes oreilles comme le refrain d'un rap. «Je m'appelle Mohamed, je suis québécois et je vous emmerde!»
Mais ce jour-là, je suis tombé sur un chauffeur pas comme les autres. Titulaire d'un doctorat en biochimie, fatigué de manifester sa revendication du droit au travail avec des centaines d'autres chômeurs hautement diplômés, il a choisi le taxi pour faire vivre sa petite famille en attendant que son pays, ou n'importe quel autre pays, lui offre le travail qui correspond à sa formation. Cet homme n'était tellement pas comme les autres chauffeurs qu'après lui avoir confié mes petites anecdotes avec certains de ses collègues, il s'est mis à rire
Il n'y a pas longtemps, au Québec cette fois-ci, je me suis trouvé devant un professeur d'université qui tenait un discours savamment ambigu sur les notions de minorité et de majorité. À partir de quand un immigrant du Québec peut-il se permettre de se sentir membre de la majorité? Pour l'aider à mieux préciser ses propos, je lui ai demandé s'il ne trouvait pas absurde, pour ne pas dire discriminatoire, qu'on désigne certains citoyens du Québec de minorités visibles. En poussant plus loin le raisonnement, j'ai demandé à quelle catégories de citoyens québécois je devais appartenir: à la minorité à moitié visible ou à la majorité à moitié invisible? Un peu confus devant mes questions, le professeur s'est contenté de répondre ceci: «Il faut bien qu'on
vous désigne de quelque chose pour distinguer les différences culturelles.» À 200 kilomètres d'Hérouxville, dans un local universitaire, j'imaginais l'éclat de rire de mon ami biochimiste si j'avais utilisé sa réplique à l'endroit du prof. Elle a failli m'échapper. Mais j'ai plutôt opté pour un silence dosé d'un sourire énigmatique. Depuis ma rencontre avec cet homme d'esprit, chauffeur de taxi et biochimiste de formation, je réprime le désir de lancer à bien des personnes, d'ici et de là-bas, la réplique dont il est l'auteur. Ce ne sont pas les occasions qui manquent. Mais de peur qu'elle soit mal comprise, mal interprétée ou récupérée médiatiquement, surtout de peur qu'elle soit dépossédée de l'humour qu'elle contient profondément, j'ai opté pour le silence. Elle résume pourtant mieux que n'importe quel discours ce que je suis devenu et ce que sont devenus la majorité de ces Québécois venus d'ailleurs. Ils n'ont pas à être inclus ou tolérés, ils sont ici et ils le restent pour le meilleur et pour le pire. Simplement. Naturellement, ils assument leur choix de s'arracher à leurs racines. En regardant leurs enfants prendre un accent qui n'est pas le leur, tranquillement mais inévitablement, ils deviendront aussi québécois que le sont devenus tous ceux et celles qui débarquent sur cette
terre depuis quatre siècles. Tôt ou tard, l'immigrant finit par arriver à la même réflexion du personnage principal du premier roman d'Abla Farhoud, Le bonheur a la queue glissante: «Mon pays, c'est là où mes enfants sont heureux.» À l'occasion de ce débat maladroit et confus sur les accommodements de «nous» autres envers «eux» autres, la réplique du biochimiste me revient chaque fois que le débat prend une nouvelle ampleur médiatique. Je me la répète, mais en lui apportant la nuance qui s'impose. Comme pour tuer à petites doses toute trace d'identité meurtrière qui sommeille en chacun de nous. Celle qui se contente d'une seule appartenance. Mon Québec à moi ne se contente plus d'une seule appartenance. Oui, je me la répète comme un rap ouvert sur demain. Je suis arabe, je suis musulman, je suis juif, je suis chrétien, je suis africain, nord-africain, nord-américain, francophone, je suis berbère, je suis montréalais, je suis d'Hérouxville. Je m'appelle Mohamed, je suis Québécois et je vous embrasse... *Journaliste et réalisateur de l'émission Souverains anonymes
L’intergénérationnel dans tous ses états Le prochain débat des CauseRIFE aura lieu le Samedi 17 décembre 2011 à 14h au Local Armand Nadeau du Parc Jacques Cartier (Sherbrooke). Ouvert à tous cette nouvelle rencontre permettra de discuter de l’intergénérationnel et plusieurs personnes viendront témoigner de leur vécu, de leurs réalités quotidiennes et de leurs relations plus ou moins harmonieuses avec les générations suivantes ou précédentes.
tiques (telles que maltraitance, isolement, etc.) que ces personnes peuvent vivre.
Nous aurons le plaisir Seront également parmi les participants, des intervenant(e)s agissant dans le secteur des personnes aînées nous parler de la qualité de vie des personnes âgées, des activités sociales qui leur sont dédiées et des diverses probléma-
L'entrée est gratuite et une collation sera servie à la pause.
La CauseRIFE est un espace convivial de discussion où chaque personne est invitée à partager ses expériences et à s'enrichir de celle des autres. Nous attendons la participation des familles natives, des immigrantes et des intervenant(e)s qui œuvrent auprès des personnes aînées.
Pour des raisons d’organisation une confirmation de présence est requise, à l’adresse : rife2007@yahoo.fr
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Initiatives
Reconnaissance des compétences acquises à l’étranger
Les ingénieurs auront la vie plus facile…
La ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, Mme Kathleen Weil, a annoncé le 13 décembre dernier, en présence de la présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec, Mme Maud Cohen, la conclusion d’une entente qui vise à faciliter le processus de reconnaissance d’équivalences, ce qui favorisera l’accès des personnes formées à l’étranger à la profession d’ingénieur.
« À l’ère de la concurrence mondiale en matière de compétences et d’innovation, il est essentiel que le Québec sache attirer des professionnels de haut niveau qui seront en mesure d’intégrer rapidement le marché du travail. L’entente avec l’Ordre des ingénieurs du Québec constitue un pas de plus dans cette direction », a affirmé Mme Weil. Parmi les moyens proposés pour faciliter le processus de reconnaissance des compétences, cette entente prévoit la mise en
ligne d’un outil d’auto appréciation indiquant aux ingénieurs formés à l’étranger et sélectionnés par le Québec les exigences à satisfaire pour être admis à l’Ordre. Ces personnes seront ainsi mieux à même d’évaluer la durée et les coûts de leur démarche, et ce, avant leur arrivée au Québec. De plus, la création par l’Ordre d’un dossier personnel en ligne leur permettra de suivre l’état d’avancement du traitement de leur demande et d’être informés des échéances afin d’éviter les délais. « Si trouver rapidement un travail est important pour les nouveaux arrivants, cela l’est aussi pour nous, en tant que société d’accueil. C’est pourquoi l’Ordre des ingénieurs du Québec est très fier d’exercer un leadership dans l’accompagnement et l’intégration des professionnels formés à l’étranger, et qu’il s’engage à poursuivre ses efforts en ce sens, dans le cadre de cette nouvelle entente », a déclaré Mme Maud Cohen, ing.
De gauche à droite : M. Alejandro Quijano et Mme Claudia Mellizo, ingénieurs chez Dessau, Mme Kathleen Weil, ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Mme Maud Cohen, présidente de l'Ordre des ingénieurs du Québec, et M. Carol Lapierre, ingénieur et vice-président aux opérations chez Dessau.
Actuellement, les demandes adressées par des ingénieurs formés à l’étranger représentent 30 % des demandes d’inscription à l’Ordre, soit plus de 1 000 en 2010-2011.
Aides familiaux résidants
Les Maghrébins en tête des nouveaux migrants au Québec
Changement de procédures Le ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney, a annoncé aujourd’hui un changement au traitement des demandes des aides familiaux résidants qui leur permettra d’obtenir un permis de travail ouvert 18 mois plus tôt qu’auparavant. “Un trop grand nombre d’aides familiaux résidants ont terminé leur contrat de travail et doivent continuer à vivre chez leur employeur en attendant que leur demande de résidence permanente soit examinée, a indiqué le ministre Kenney. Cette situation est une source de frustration. Nous avons donc commencé à délivrer des permis de travail ouverts aux aides familiaux résidants dès que leur contrat de travail vient à échéance et qu’ils présentent une demande de résidence permanente.” Le Programme des aides familiaux résidants (PAFR) permet aux familles canadiennes d’embaucher des travailleurs de l’étranger qui viendront prendre soin d’un enfant, d’une personne âgée ou d’un adulte souffrant d’un handicap, et ce, dans la mesure où il existe une pénurie évidente de Canadiens et de résidents permanents pouvant occuper le même poste. Les aides familiaux doivent travailler pendant deux ans, ou accumuler 3 900 heures de travail, avant de pouvoir présenter une demande de résidence permanente au Canada. Le PAFR est un programme fondé sur la demande, et le nombre d’aides familiaux dont la demande de résidence permanente est acceptée correspond généralement au nombre d’aides familiaux qui sont arrivés au Canada en tant que travailleurs étrangers temporaires (TET) quelques années auparavant. Par exemple, environ 4 700 aides familiaux résidants sont arrivés en tant que TET en 2002, et environ 4 500 résidents permanents ont été acceptés au titre de la catégorie des aides familiaux résidants en 2005. Plus de 7 200 aides familiaux ont participé au Programme en 2005 et environ 10 400 personnes, y compris les conjoints et les personnes à charge de ces aides familiaux, ont acquis le statut de résident permanent au titre de la catégorie des aides familiaux résidants trois ans plus tard. En 2010, CIC a accueilli un nombre record de résidents permanents au titre de la catégorie des aides familiaux résidants – près de 14 000 en
Source: Cabinet de la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles
Les Marocains sont en tête des nouveaux migrants au Québec en 2010, rapporte l’Institut de la statistique du Québec dans son bilan démographique. Le Québec a accueilli 54 000 immigrants en 2010, en provenance de plus de 130 pays, indique la même source, précisant que les principaux pays de naissance des immigrants admis étaient le Maroc (10,5 pc), l’Algérie (8,2 pc), la France (7,1 pc) et Haïti (6,7 pc).
tout -, ce qui correspond au nombre record d’aides familiaux résidants qui sont arrivés en tant que TET en 2007. En 2009 et en 2010, environ cinq pour cent de tous les résidents permanents au Canada ont été admis au titre de la catégorie des aides familiaux résidants, soit un pourcentage considérable pour une seule et même profession. Toutefois, le nombre d’aides familiaux participant au Programme a diminué chaque année depuis 2007. “Le changement que j’ai annoncé aujourd’hui permettra aux aides familiaux de commencer à se bâtir une nouvelle vie au Canada pendant le traitement de leur demande de résidence permanente, a ajouté le ministre Kenney. Grâce aux améliorations considérables apportées au système mondial de traitement des cas, les agents de mon ministère seront plus aptes à gérer la charge de travail liée aux dossiers des bureaux au Canada et des missions à l’étranger et à améliorer l’efficacité du traitement.”
En 1990, les principales sources d’immigration étaient le Liban, Haïti et le Vietnam. Les jeunes de moins de 20 ans ont vu leur poids démographique se réduire de 26 pc en 1990 à 22 pc en 2011, alors que celui des 65 ans et plus est passé de 11 pc à presque 16 pc, selon les chiffres de l’édition 2011 du bilan démographique du Québec, rendu public mardi. L’ampleur de l’immigration internationale a été très variable entre les sommets de plus de 50 000 immigrants des années 1991 et
Le gouvernement du Canada a par ailleurs pris une série de mesures visant à protéger les aides familiaux résidants contre l’exploitation et les mauvais traitements en mettant en œuvre des améliorations réglementaires dans le cadre du Programme des aides familiaux résidants, en 2010, et du Programme des travailleurs étrangers temporaires, en 2011. Renseignements: Candice Malcolm, Cabinet du ministre, Citoyenneté et Immigration Canada
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2010 et les niveaux inférieurs à 30 000 des années 1994 à 1999, indique-t-on de même source. En cette fin d’année 2011, la population du Québec a franchi le seuil des 8 millions d’habitants. Elle a augmenté de 76 000 habitants au cours de l’année 2010 et ce gain résulte d’un accroissement naturel (naissances moins décès) de 30 000 personnes, d’un solde migratoire total de 43 000 personnes et d’un apport de 3 000 résidents non permanents supplémentaires, selon l’Institut de la statistique du Québec. Le Canada figure parmi les rares pays qui encouragent activement l’immigration -selon un système sélectif- pour accroître sa population d’environ 34,5 millions de personnes. Selon des estimations officielles, le pays a besoin d’environ 250.000 nouveaux arrivants par an pour assurer la croissance de son économie. Source : Maghreb Arabe Presse
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Arts & cultures Entretien avec le fils de Dahmane Harrachi
Kamal Amrani : «Si tu gardes ta culture pour toi, tu empêches beaucoup de monde de l’apprécier» Sa chanson a fait le tour du monde; mais personne ne lui en attribue la paternité. C’est un signe qui ne trompe pas : «Ya errayeh, fin msaffer…» fait désormais partie du patrimoine universel. En particulier celui des migrants de ce monde qui vont de pays en pays à la recherche d’un bonheur qui n’est pas toujours là où on pense le trouver. Dahmane Harrachi, de son vrai nom Abderrahmane Amrani, chantre de l’émigration méritait qu’on renouvelle sa mémoire, qu’on lui rende justice et qu’on honore sa mémoire. Wahid Megherbi se charge de cette mission à travers un succulent entretien avec le fils de l’artiste défunt, artiste lui-même. Kamal Amrani nous parle ici de son père, de son art, de ses souvenirs, du monde tel qu’il évolue et des migrations. Entretien réalisé Par Wahid Megherbi Wahid Megherbi : Quelle est la question que Kamal aimerait qu’on lui pose en premier ? Kamel Amrani : Je suis très content de t’avoir vu après tant d’années, ce fut une surprise pour moi ; toi qui me disais que tu ne te souviendrais pas de moi. Pour ta question, j’ai l’habitude de répondre à des interviews. On me dit, à chaque fois, Kamel fils de Dahmane El Harrachi; tu es le premier à ne pas me la poser. Je voudrais cette fois qu’on me questionne sur ma personne, comment je suis, quels sont mes gouts, mes affinités, mes opinions ; c’est important pour moi. J’aimerai débattre sur différents sujets ; j’aimerais qu’on découvre Kamel. Lorsque je chante, je ne veux pas chanter n’ importe quoi, j’aime chanter le vécu, ce que vivent les gens, ce que ressentent les personnes. Je vis en communion avec la population et je découvre ce qu’ils vivent et endurent. Je ne suis pas bavard de nature ; je préfère écouter, observer et être attentif aux gens. Souvent les personnes qui me sont proches me tiennent au courant d’événements réels; cela m’arrive, également, de m’informer en regardant la télé, en écoutant la radio. J’aime chanter le vécu des personnes car je les côtoie tous les jours. C’est ainsi que l’on découvre leurs multiples facettes et comprendre leurs aspirations et déceler leurs souffrances. Comme disait mon défunt père : “ Ya hlilou li maandouche lektaf ”. C’est avec ça que j’ai réussi à composer mes textes, qui sont les témoins du vécu des gens. J’aime rester fidèle. Es- tu alors un chanteur engagé ? Il y a différentes façons d’être un chanteur engagé; mon père était lui un chanteur engagé. Il avait sa propre méthode et son style. En l’écoutant, il était un peu évasif, c’était peut-être voulu de sa part. Je pense que chanter le vécu, fait de moi un chanteur engagé. Si on chante une situation ou un événement, cela veut dire qu’on est engagé. Comment vois-tu l’évolution présente de l’Algérie ? Il y a des choses que j’aime en Algérie et y en a d’autres que je réprouve. Je suis engagé dans tout ce que vit mon pays. L’Algérie, pour moi c’est le monde entier. Mon pays ce sont les petites gens, les voisins , celles et ceux que je ne connais pas . Je suis, surtout, engagé envers cette jeunesse qui est l’espoir d’un peuple : “ Ana Djazairi mia bil mia, oua mihnati hia el moussika allati hia thakaffati ”. (Je suis Algérien à cent pour cent, mon métier c’ est la musique qui n’est autre que ma culture). J’accompagnerai toujours l’évolution de mon pays. Est-ce que la culture arabe peut s’exporter de nos jours ? J’ai reçu un accueil formidable en Australie, NouvelleZélande, en Scandinavie et aux Amériques. Si tu gardes ta culture chez toi, tu empêches beaucoup de monde de l’apprécier. Je chante l’Algérois, qui est apprécié dans différentes contrées dans le monde. Pourquoi ne pas partager nos atouts culturels avec d’autres peuples. Je vois beaucoup d’Européens s’intéresser à la musique Chaâbi. Lors de mes concerts en France, je me suis rendu compte que de nombreux spectateurs ne sont pas
arabes, mais bien français de souche. Ce qui dénote de l’ouverture vers autrui que véhicule la musique arabe, en l’occurrence le Chaâbi et d’autres styles musicaux. Peut-on te considérer comme un Ambassadeur de la culture algérienne ? Chaque Algérien qui participe à une activité quelconque dans le domaine professionnel, artistique, sportif ou autre est un Ambassadeur de son pays. Pour ma part je me considère comme un petit chanteur qui s’active pour donner du plaisir aux mélomanes et au amateurs de musique Algérienne. Grâce à un chanteur Algérien décédé, il y a plus de trente ans, Dahmane El Harrachi, Allah yerrahmou , la musique Algérienne a conquis le cœur de millions de personnes. Ceux-ci ont cherché à mieux connaître le pays d’origine de ce musicien compositeur. J’ai hérité de mon père, un désir ardent de faire partager cette culture pour que les gens aient une idée positive de notre pays l’Algérie, qui possède un patrimoine culturel conséquent. Comment sont tes relations avec les Médias ? Si je ne médiatise pas ce que je fais, cela ne servira qu’à moi et ma communauté et c’est tout. Sans communication, tout travail artistique est voué à disparaître. Médiatiser a pour but d’approcher un public plus large et plus hétéroclite. Chaque Interview ou Clip vidéo sont des outils forts pour pérenniser un travail artistique. Choisis-tu les textes que tu chantes ? Je respecte mon auditoire à travers mon travail, je suis exigeant avec moi-même, je le fais spontanément ; je ne cherche pas la célébrité. Je n’aimerais pas chanter n’importe quoi. On m’a proposé de chanter des textes qui ne rimaient pas avec mes principes et qui ne me correspondaient pas. Ton Instrument préféré ? C’est le Mendole Algérien, qui est un instrument introduit pour la première fois dans les orchestres de la musique Chaâbi par feu El hadj Mohamed El Anka. Le Mandole n’est pas l’Oud (Luth) ni le Banjo ; il a un son qui sied bien aux rythmes de la musique algéroise. C’est devenu l’instrument principal de ce style musical. Que représente pour toi la musique Andalouse ? Avant toute chose, je dirai que la musique andalouse fait partie du patrimoine culturel auquel je m’identifie. C’est une musique traditionnelle préservée dans les trois pays du Maghreb. Je tiens à dire que le style Chaâbi Algérien, qui émane de la musique andalouse, est apprécié autant
Kamel Amrani et Wahid Megherbi par les Marocains que les Tunisiens. Je les rencontre, souvent, lorsque je vais à la rencontre de mon public à la fin de mes spectacles. Je pense que le Chaâbi Algérois s’est Maghrébinisé . Ton chanteur préféré ? Je dirais, sans hésiter , Dahmane El Harrachi , mon père Allah Yerrahmou . Tous les textes et chansons composés par ce chanteur reflètent le vécu de la société algérienne pour laquelle il s’est grandement investi. Il était comment comme père ? Les quelques souvenirs que je garde de lui me rappellent qu’il fut un père à l’écoute, très attentif. Il prenait le temps d’expliquer, à moi et mes frères et sœurs, les meilleures manières de se comporter dans la vie courante. Il était observateur et affectueux. Il parlait peu. Crois-tu que la Diaspora, chantée par ton feu père, pourrait jouer un rôle dans l’évolution de l’Algérie ? La diaspora fait partie intégrante de la population algérienne. Chaque personne qui évolue à l’étranger est le représentant de notre pays. Le Médecin, l’Informaticien, l’Artiste ou toute autre personne doit jouer un rôle dans l’évolution future de notre pays d’origine. Les membres de la communauté Maghrébine au Canada vont lire cette Interview, quelle est ton message pour eux ? Je demande aux membres de la communauté maghrébine d’être unis, solidaires et de trouver, ainsi, les meilleurs moyens et voies pour défendre leurs intérêts légitimes. Travailler main dans la main doit être le slogan de chaque Maghrébin, pour faire en sorte que notre unité régionale soit une réalité et non pas une utopie.
Portrait du père Abderrahmane Amrani, connu sous le nom de scène Dahmane el-Harrachi, né le 7 juillet 1926 à El-Biar (un quartier d'Alger) et mort le 31 août 1980 à Aïn Benian (près d'Alger), est un musicien, auteur-compositeur et interprète algérien de musique chaâbi. D'origine chaoui, du village Djellal dans la wilaya de Khenchela, son père s'installe à Alger en 1920 et devient muezzin à la grande mosquée. Après la naissance de Dahmane (diminutif de Abderrahmane), la famille déménage à Belcourt, rue Maret, puis s'installe définitivement à El Harrach. En 1949, il se rend en France et s'installe à Lille, puis à Marseille et enfin Paris, ville qu'il ne quittera pratiquement plus. Pendant des années, il se produit dans les cafés maghrébins des villes de France avec son banjo, en interprétant le répertoire chaâbi et les chansons en vogue. Dahmane El Harrachi a eu droit à sa première vraie scène lors du Festival de la Musique maghrébine qui s'est tenu au début des années 70 à La Villette. Découvert sur le tard par la nouvelle génération en Algérie, il ne s'est produit officiellement en public qu'en 1974 à la salle Atlas d'Alger où il remporta un
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franc succès. Une de ses chansons les plus célèbres Ya Rayah (Le Voyageur) a connu un grand succès planétaire. La chanson originale a fait le tour du monde et a été traduite en plusieurs langues tout en gardant la même mélodie.
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Arts & cultures Cinéma
«Tinghir, les Échos du Mellah»; Les reflets d’un Maroc en voie de disparition Le film ne paraîtra qu’au printemps 2012, pourtant, il est déjà inscrit à de nombreux festivals, il est demandé partout et il sera certainement reconnu pour son apport à une Histoire qui pourrait bien faire un retour sur elle-même et apporter une pierre à une œuvre de paix à laquelle chacun aspire. Bonne nouvelle, en presque Première mondial, il sera projeté à Montréal le 31 mars prochain, à l’initiative d’une jeune association, Mémoires & dialogue, qui se donne pour objectifs, comme » «Tinghir, les Echos du Mellah», de lutter contre les `exclusions par ignorance`et d’agir pour la paix. Le réalisateur du film, Kamal Hachkar est le premier surpris par les échos propagé par son travail. Fils d’un émigré marocain en France, il apeu connu son pays dans son enfance, et encore moins l’histoire, que justement, il enseigne en banlieue parisienne. Mais celle-ci l’a rattrapé lorsque, en vacances-pèlerinage au village natal de son père, Tinghir petit bourgade du Tafilalet perdue dans les sables du préSahara, il découvre que le Maroc n’est pas seulement le pays des Musulmans, mais que des juifs y sont nés, y ont vécu et lui reste attachés malgré les migrations, les «alia» et les exode. De ce choc culturel presque à rebours est né ce film, dont Kamal Hachkar nous parle ci-après. Atlas.Mtl : Kamal Hachkar, pourquoi «Tinghir, les échos du Mellah» ? Kamal Hachkar : Tout d’abord, laissezmoi vous dire que la sortie est prévue pour début 2012. «Tinghir, les échos du Mellah» est une coproduction entre 2M et la société «Films d’un jour». Réda Benjelloun, le directeur des programmes de 2M, a tout de suite accroché lorsque je lui ai présenté le synopsis du film et m’a fait entièrement confiance pour la suite de l’aventure. Le fruit de ce travail de 4 années est là aujourd’hui, je suis ravi qu’il soit diffusé sur une télévision publique au Maroc, et très probablement à une heure de grande écoute. En parallèle, je ferais la tournée des grandes villes du Royaume pour présenter le film dans les écoles, les collèges et les lycées. En effet, à mes yeux, l’occultation scandaleuse de la dimension hébraïque de l’identité et de l’histoire du Maroc est une réalité dont l’élite marocaine est en grande partie consciente. Mais aujourd’hui, c’est au peuple qu’il faut transmettre cette conviction, via notamment les manuels scolaires d’histoire et les médias de masse. Le fait
que «Tinghir, les échos du Mellah» soit porté par un réalisateur lui-même enfant du peuple, fils d’un ouvrier immigré, est à ce propos fondamental dans le travail de sensibilisation que j’ambitionne de mener, et que mènent également tous ceux qui se battent pour la restitution de la mémoire judéomarocaine. Le poids des mots et la force des images sont notre arme contre l’oubli et contre les forces obscurantistes. Et je peux vous dire qu’il s’agit d’une tâche de longue haleine, tant un certain panarabisme, par son discours antisémite, a fait du mal à ce pays. Il y a donc de l’antisémitisme au Maroc ? L’antisémitisme ordinaire, celui de «wahed lihoudi hachak» (littéralement, «un Juif sauf votre respect»), que l’on entend parfois dans le taxi ou au souk, est davantage une mauvaise habitude, héritée de stéréotypes vieillots, qu’un racisme construit dirigé contre les Juifs. Parler d’une idéologie antisémite chez le Marocain est un faux procès politique, tant la force de la culture et de la société marocaine réside justement dans sa grande modération et sa capacité millénaire à intégrer toutes les affluences ethniques et religieuses pour ne fonder qu’un seul peuple. L’antisémitisme dont je parle est celui découlant d’une certaine idéologie panarabe d’hier et d’aujourd’hui, qui, instrumentalisant la cause, a distillé des idées biaisées, bornées voire haineuses, associant judaïsme et sionisme, occultant ou dénigrant sciemment dans une rue majoritairement arabo-musulmane toutes les identités minoritaires ethniques et religieuses. Ce travail de propagande a été d’autant plus facile que les jeunes générations de Marocains de confession musulmane n’ont pour la plupart jamais côtoyé de juifs de leur existence, contrairement à leurs parents ou leurs grands-parents. Et que l’école publique n’évoque les Juifs que dans le cadre du conflit israélo-palestinien. Or on connaît bien toutes les crispations qui entourent ce conflit. Comment voulez-vous ne pas créer d’animosité avec des ingrédients pareils? Lorsque, montrant des extraits de mon film à des adolescents de Tinghir, je les ai vu pleurer en écoutant Aïcha, une octogénaire israélienne, chanter une chanson Ahidous qu’elle a appris étant enfant à Kfar Todra, j’ai compris tout le mal que la méconnaissance de l’autre pouvait causer. Mais votre film n’a pas que cette dimension nostalgique? Au-delà de la nostalgie, «Tinghir, les échos du mellah» est un film sur l’absence, sur la perte de l’autre, et le
besoin de ce même autre pour savoir qui je suis. C’est un regard sur l’altérité, et sur les identités multiples qui peuvent nous habiter. Il s’agit là d’une question fondamentale, du b.a.-ba du vivre ensemble. C’est une oeuvre cinématographique qui espère lancer un débat politique et social salutaire, en révélant le vide laissé par l’éducation nationale, une béance dangereuse qui fait le lit des intégrismes. Je ne comprends pas, par exemple, que les livres d’Edmond Amran El Maleh, ou d’autres intellectuels et artistes juifs marocains, ne soient pas étudiés en classe au même titre que ceux de leurs concitoyens de confession musulmane. Pourtant, au quotidien, les 5000 Juifs du Maroc vivent côte à côte avec leurs voisins musulmans et pratiquent leur culte en toute liberté. Ceux de la diaspora viennent tous les ans en pèlerinage sur les tombeaux de leurs saints des quatre coins du monde, gardent leur nationalité même en quittant le Maroc, et leurs descendants peuvent la recouvrer à tout moment sur simple demande administrative. Et beaucoup savent comment Mohammed V a sauvé ses sujets juifs du régime de Vichy, et que son fils Hassan II a reçu Shimon Peres en juillet 1986. Enfin, la nouvelle Constitution plébiscitée le 1er juillet dernier, et qui reconnaît la composante hébraïque comme partie intégrante de l’identité culturelle marocaine est un pas positif, mais ce n’est pas suffisant. Les symboles sont certes très importants, mais il est temps de passer aux actes, en commençant par l’école. Cela a été une véritable tragédie pour le Maroc que cette amputation d’une partie de son peuple. Aujourd’hui plus que jamais, il est temps d’assumer pleinement le passé, de le réveiller, avec ses épisodes heureux, mais aussi douloureux, pour mieux poser les jalons de l’avenir. Qu’est-ce qui explique ce clivage entre la réalité vécue et le discours public ? Je pense qu’il existe un profond malaise
de la classe politique du pays autour de la responsabilité partagée dans l’exode des Juifs du Maroc, et d’une des raisons à l’origine de leur départ, à savoir la création d’Israël. La simple évocation, en public s’entend, du nom d’Israël provoque une frilosité chez une grande partie de la sphère partisane marocaine, effrayée de se voir attribuer des velléités de «normalisation avec l’entité sioniste» tant vilipendée dans les médias. Cette politique de l’autruche est stérile. Cet État est là depuis 60 ans, 20% de sa population est arabe, musulmane et chrétienne. Le vrai combat aujourd’hui devrait être conduit contre tout ce qui mine le processus de paix et partant la création d’un État palestinien, à savoir la poursuite de la colonisation et l’extrémisme des deux bords. Arrêtons avec cette victimisation permanente; de part et d’autre. Montrons que nous sommes des milliers de Juifs et de musulmans à vivre, travailler et construire des choses formidables ensemble, au Maroc, et partout dans le monde. Transmettons du positif à nos enfants, montrons-leur qu’il y a de la lumière et pas juste de la pénombre. Montrons-leur que la paix est possible… Il est temps d’assumer le passé, de le réveiller avec ses épisodes heureux et douloureux, pour mieux poser les jalons de l’avenir.
Le combat contre l’oubli de Kamal Hachkar
Né en 1977 à Tinghir, Kamal Hachkar quitte le bercail à l’âge de 6 mois avec sa mère pour rejoindre son père ouvrier en France. 40 ans plus tard, Kamal, devenu professeur d’histoire à Paris, questionne le passé pour mieux comprendre le présent… et bâtir l’avenir. Dans «Tinghir, les échos du Mellah», tourné entre le Maroc et Israël, l’enfant de la vallée de Todgha revient sur la présence juive dans ce petit village berbère, et réveille avec poésie et émotion les souvenirs d’un douloureux départ. Il se livre ainsi, caméra au poing, à un combat contre l’oubli qui mérite d’être considéré et soutenu.
Nos chaleureuses félicitations à la famiile Ettis pour la venue au monde de la petite Marwa et nos souhaits de longue vie pleine de bonheur et de joie et prompt rétablissement à la maman. 26
Kamal Hackar
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Sports Hockey : Révolution chez la Sainte Flanelle
Le Canadien vire Martin et recrute un unilingue anglophone En 2009, personne n'aurait cru possible que Bob Gainey congédie son ancien coéquipier et fidèle acolyte Guy Carbonneau. Il a fini par le faire. Samedi, un autre directeur général du Canadien a mis à la porte un vieil allié. Pierre Gauthier a congédié l'entraîneurchef Jacques Martin. L'entraîneur adjoint Randy Cunneyworth remplacera Martin sur une base intérimaire jusqu'à la fin de la saison. Avant de devenir le bras droit de Martin en juillet dernier, Cunneyworth a dirigé les Bulldogs de Hamilton en 2010-2011 et les Americans de Rochester de 2000 à 2008. L'ancien joueur de la Ligue nationale Larry Carrière a quant à lui été embauché à titre d'entraîneur adjoint. Il occupait auparavant les fonctions d'adjoint au directeur général. Il ne détient aucune expérience comme entraîneur.
Mais, et cela ne passe pas inaperçu, Le nouvel entraîneur-chef du Canadien est unilingue anglophone. Il promet certes d'apprendre le français et, parole de Pierre Gauthier, «Randy Cunneyworth parlera français dans un avenir rapproché». Mais cela n’en déclenchera pas moins, très rapidement, la colère de beaucoup de Québécois. La langue de Molière Le sujet de la langue avait d’ailleurs été très vite abordé par le directeur général du Canadien dans la conférence de presse où il a présenté le successeur de Jacques Martin, un unilingue anglophone. « Pour le moment, c'est la situation, mais ça ne veut pas dire qu'elle ne peut pas changer. J'en ai discuté avec lui. Des langues, ça s'apprend », a-t-il indiqué, samedi.
Cunneyworth est le premier entraîneur-chef à ne pas s'exprimer dans la langue de la majorité québécoise depuis Bob Berry dans les années 1980. Selon Gauthier, ce changement de garde sera bénéfique sur le plan de la communication avec les joueurs, une lacune de Martin. « Le changement dans la communication, c'est une grosse étape pour changer les performances de l'équipe. La communication devrait être facile et ouverte. On espère que ça pourra améliorer les performances de l'équipe. » Cunneyworth sensibilisé De son côté, Cunneyworth a vite montré qu'il comprend la sensibilité de la question linguistique dans le marché montréalais. « Je vais faire mon possible pour continuer à apprendre le français, a dit le
nouvel homme de confiance de Gauthier. Je viens de Toronto, j'ai suivi des cours de français à l'école. D'être exposé à la langue, ça aide à la comprendre. Je comprends l'importance d'apprendre la langue. » Il ne faut toutefois pas s'attendre à croiser Cunneywoth avec un manuel de français dans les mains. « Je n'ai pas pensé à ça (suivre des cours), a-t-il répondu. Mais le fait d'entendre toutes ces conversations, tu n'as pas le choix d'apprendre. C'est facile à apprendre si tu penses aux mots, donc avec le temps, j'espère que mon français s'améliorera. »
Tae kwon Do
L’École des Champions Olympiques brille encore à la coupe Dando 2011 Coupe Dando 2011 s’est tenue le 26 novembre dernier au centre Claude Robillard à Montréal, 18 athlètes y représentaient l’École des Champions Olympiques (16 Juniors et 2 Seniors) ont participé à ce vaste tournoi provincial rassemblant plus de 850 compétiteurs. Ces athlètes reviennent avec 16 médailles soit 1 Or, 5 Argents et 10 bronzes. Voici, en bref, les résultats de notre équipe de compétition : Médaille d’Or * Brandon Phaneuf Médaille d’Argent
* Nizar Es Sabbar * Rim Arrid * Mehdi Kaddour * Mohamed El Azouay * Karl Gresseau-Jose Médaille de Bronze *Marwan Mhaouch * Edison Tran * Saber Bougherarou * Anas Mhaouch * Philipe Tran * Rachida Arrid * Lawrence NGO * Mohammed-A Hadda * Ryan Merabet * David Minh-Th Le
1er passage de ceintures au centre Communautaire Annour
L’association CanadoMarocaine de Promotion de Taekwondo en collaboration avec le Centre Communautaire Annour et l’école des champions olympiques a organisé son premier passage de ceintures des athlètes du Centre Communautaire Annour. Maître Abdel Ilah Es Sabbar, 6ème Dan tient à souligner l’importante contribution de plusieurs bénévoles qui nous ont aidé à gérer notre équipe sur place et
ayant même prêté main forte à ces jeunes champions ainsi que tous les parents des athlètes.
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Sports
Soccer – CAN 2012
Les 23 joueurs probables qu’alignera le Maroc
Par Radouane Bnou-nouçair
Le football marocain vient de vivre une saison 2011 exceptionnelle. En effet, l’équipe sénior s’est brillamment qualifiée pour la CAN 2012, les U23 ont gagné leur ticket pour les JO de Londres en 2012, Le MAS a remporté le titre africain des clubs vainqueurs de coupe tandis que le WAC n’a cédé qu’en finale dans la course pour le titre africain des clubs champions. Tous ces résultats offrent l’embarras du choix à Gerets pour arrêter la liste des 23 joueurs qui représenteront le Maroc à la CAN 2012. Comme la LG Cup lui a permis de faire les derniers tests, on peut, sans trop de risques de se tromper, déduire que la plupart des joueurs à convoquer figurent parmi les joueurs ayant évolué dans ce tournoi ou qui ont participé aux finales africaines. Sur la base d’un suivi de près de l’évolution des lions de l’Atlas, la liste qui vous est fourni, dans cet article, sera, à deux joueurs près, et sauf blessures de dernier moment, la liste définitive. Les gardiens Amsif, brillant en LG Cup et titulaire dans son club allemand, sera certainement le gardien N° 1. Lamyaghri, qui se remettra lentement de sa blessure, n’aura pas suffisamment de temps pour retrouver les réflexes d’un numéro 1 mais il constituera une bonne doublure pour la CAN 2012; il sera certainement le N° 2. Pour le poste de troisième gardien, le choix devra se faire entre Bono, l’autre gardien du Wydad et Anas Znaiti, le portier du MAS, tous deux, héroïques pendant les finales africaines. Znaiti , qui a également remporté la coupe du trône et qui est titulaire dans son club depuis longtemps, part largement favori pour ce poste. Quant à Mohammadina, trop fébrile en LG Cup, il a laissé passer sa chance. Arrières droits À ce poste, le titulaire incontestable est Basser qui sera certainement épaulé par l’ex-wydadi Allioui, qui a peu de chance de jouer au centre où il y a trop de concurrence. Allioui, qui a choisi de s’exiler dans les pays du golfe, quittera surement la scène internationale après la CAN. Axe central de la défense
Les deux titulaires incontestables restent Benatia et El Kawtari. Ils seront secondés par Kantari , qui se sera à peine rétabli de sa blessure et par le fussiste Boukhriss qui a été étincelant en LG Cup. Arrières gauches Mis à part El Kaddouri, il y a très peu de latéraux gauches de valeur; Gerets sera amené à utiliser Soulaimani, le rajaoui comme latéral gauche suppléant ; il sera très utile par sa combativité. Milieux récupérateurs À ce poste, Kharja et Hermach sont indiscutables. Pour les remplacer, Gerets fera certainement appel à Ahmadi, en grande forme et au jeune wydadi qui a réalisé une bonne saison 2011, Fettah ou «Le petit Said», comme aime l’appeler Gerets. Ailiers gauches Oussama Essaidi est indiscutable à ce poste; pour le remplacer, il y a Taarabt mais le polémique joueur n’est plus titulaire dans son club et il a mal joué en LG cup. Gerets, qui lui a redonné sa chance, osera-t-il l’éliminer? C’est le seul cas qui va rester en suspens jusqu’à la dernière minute. Si Gerets décide de s’en passer, il le remplacerait par Youssef Hajji, le joueur polyvalent. Ailiers droits Amrabat, étincelant en LG Cup, est indiscutable à ce poste; pour le remplacer, il y a deux postulants : Le premier, Dirar, en forme et titulaire inamovible dans son club mais trop instable ; le second, Carcela, à peine remis de sa grave blessure, n’aura pas suffisamment de matches dans les jambes; mais sa brève apparition en LG Cup est prometteuse ; il a de fortes chances de bénéficier de la confiance de Gerets. Distributeurs Il y en a deux et ils n’ont pas de concurrents; il s’agit de Boussoufa et de Belhanda; Attaquants Pour ce poste, Gerets a peu de marge de manœuvre; il devra se contenter d’un Chamakh en manque de compétitions et d’un El Arabi dont le niveau continue de baisser à cause de son choix de carrière catastrophique. Quant à El Hamdaoui, à moins d’un transfert
spectaculaire durant l’hiver 2012, on n’est pas près de le revoir en équipe nationale. Sur la base de cette analyse, on arrive à une liste de 24 joueurs; or, la CAF exige obligatoirement 23 joueurs; il y a donc un joueur à éliminer et le joueur qui serait sacrifié, après mure réflexion, est à choisir entre trois joueurs discutables : Taarabt, Carcela ou Fettah. Lequel des trois sera sacrifié par Gerets? On le saura dans moins d’un mois.
Équipement : Le Maroc quitte Puma pour Adidas Plus de 600 000 euros par an contre 300 000 euros jusqu’à aujourd’hui, la Fédération Marocaine de Football double ses recettes marketing versées par son équipementier : Adidas remplace Puma pour habiller les Lions de l’Atlas, à partir du 1er janvier 2012. La marque allemande qui soutient déjà le club du WAC, a remporté l’appel d’offre lancé par la FRMF pour habiller l’équipe nationale. La FRMF recevra également des bonus et des primes en fonction des résultats. La FRMF a exigé que les maillots soient de qualité et fabriqués sur mesure, indique le Matin. La FRMF veut éviter des situations semblables au dernier match Algérie Maroc, où Youssef El Arabi a perdu son maillot ou, au Cameroun, où Mehdi Benatia a dû déchirer son maillot pour pouvoir l’enfiler. Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 17 décembre 2011 03:14
Hommage
Socrates : le footballeur révolutionnaire Par Radouane Bnou-nouçair
Quant un grand footballeur nous quitte, il emporte nécessairement avec lui, une partie de nous même. Car ces merveilleux artistes, par leur virtuosité, élèvent le sport le plus populaire du monde vers des cimes de plus en plus difficiles à atteindre. Socrates : l’artiste Milieu de terrain longiligne et élégant, reconnaissable sur le terrain à sa barbe, il était doté d'une grande technique et possédait une si parfaite vision du jeu qu’il ne regardait que rarement et furtivement le ballon car ses yeux scrutaient en permanence l’espace du terrain pour prendre la meilleure décision et optimiser son action. Des joueurs qui ont anobli le football Le football international restera redevable à des joueurs comme Socrates , non seulement d’avoir illustré le volet artistique de ce sport aimé des foules mais, également de lui avoir donné des lettres de noblesse. En effet, le football a été longtemps considéré comme un sport pratiqué par des voyous, des paumés ou des jeunes en échec scolaire. Socrates, un des plus grands footballeurs de l’histoire était titulaire d’un doctorat en médecine. Mieux, Il a essayé de révolutionner la gestion du foot-
ball comme sa belle expérience de l’autogestion du club des Corinthiens de Sao Paolo. La "Démocratie corinthienne" C’est une expérience d’autogestion que tenta Socrates, lorsqu’il prit la tête du club des Corinthiens de Sao Paolo. Entre 1981 et 1985, Socrates et quelques uns de ses coéquipiers, en pleine junte militaire, mirent en place une originale expérience d'autogestion qui permettait aux joueurs de prendre collectivement toutes les décisions concernant la vie, y compris sportive, du club: ils adoptèrent un système d'intéressement aux bénéfices pour tous les employés. Ils prenaient également toutes les décisions concernant le mode d'entraînement et le système de jeu, et même le choix de l'entraîneur ou des recrues. Cette expérience fut non seulement un succès sportif (avec deux titres de champions de Sao Paolo en 1982 et 1983) mais aussi politique puisqu’elle fut l’expression d’un mouvement d'opposition à la dictature militaire de l’époque.
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Sa carrière en bref Sócrates a débuté sa carrière dans le club de Riberão Preto en 1974. En 1978, il rejoint les SC Corinthiens, où il fera l'essentiel de sa carrière. De 1984 à 1986, il évolue en Italie au Fiorentina et termine sa carrière avec Botafogo (en 1989) après un détour à Santos (1988) puis au Flamengo de Rio de Janeiro (1986-87). Avec l’équipe nationale, Sócrates a marqué 22 buts entre 1979 et 1986, en 60 sélections. Il a disputé en tant que capitaine les coupes du monde 1982 et 1986 qui se sont soldées par des échecs puisque le Brésil n’atteindra pas les demi-finales de ces deux compétitions. Il aidera cependant son pays à atteindre la finale de la Copa America en 1983. Son décès Le 20 août 2011, il est admis en soins intensifs à l'hôpital de Sao Paulo dont il sort le 29 août 2011. Suite à cette première crise, il avoue son alcoolisme. Il est de nouveau admis à l’hôpital le 6 septembre 2011. Le 4 décembre 2011, Sócrates décède à l'âge de 57 ans, suite à une infection intestinale.
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Automobile
Inspection obligatoire
pour les vieux véhicules à compter de 2013
Après 15 ans de tergiversations, d'études et de projets-pilotes, Québec a décidé de s'attaquer activement à la pollution automobile par un projet de loi qui ciblera les vieux bazous dans un premier temps au moyen d'un programme d'inspections obligatoires. Le projet de loi, déposé hier à l'Assemblée nationale par son parrain, le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Pierre Arcand, confirme un transfert de responsabilités en faveur de son ministère en matière de pollution automobile. Jusqu'à présent, c'est le ministère des Transports qui assumait cette responsabilité, notamment celle de vérifier si les propriétaires de véhicules enlevaient les convertisseurs catalytiques, un volet réglementaire peu appliqué, faute d'inspection systématique. Le projet de loi autorisera le ministre Arcand à réglementer les catégories de véhicules qui devront se soumettre à une inspection, qui pourrait s'étendre aux aspects mécaniques afin d'améliorer leur sécurité. À partir de 2013 C'est en 2013 que les premières inspections seront obligatoires pour les véhicules de plus de huit ans dès que leurs propriétaires voudront les vendre. Pour neutraliser ceux qui décideraient de garder leurs vieilles voitures pour éviter cette inspection, à la charge du vendeur, l'inspection deviendra par la suite obligatoire aux deux ans pour tous les véhicules de plus de huit ans. Québec pourrait par la suite abaisser l'âge des véhicules soumis à une inspection, une perspective qui déplaît aux constructeurs, qui sont obligés en vertu
de la loi fédérale de garantir à leurs frais l'efficacité des systèmes antipollution pendant cinq ans. C'est pourquoi d'ailleurs l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) défend depuis des années l'idée qu'il faut imposer une inspection obligatoire aux véhicules avant l'expiration de cette garantie pour que les constructeurs assument les réparations au besoin.
ont des programmes d'inspections obligatoires. Les milieux de la santé ont aussi applaudi le dépôt du projet de loi, dont l'Association pulmonaire du Québec en raison des méfaits de la pollution automobile sur la santé publique. Source : Presse canadienne
L'AQLPA a d'ailleurs applaudi chaudement la mise en place d'un programme d'inspection obligatoire, qu'elle souhaite depuis le milieu des années 90. Avec l'appui des garagistes, l'AQLPA a organisé des dizaines de cliniques d'inspection, dont les plus récentes, organisées sur une base volontaire, ont néanmoins démontré qu'un véhicule sur quatre ne maintenait pas sa performance environnementale à cause d'un mauvais entretien. En 2008, les quatre millions de véhicules légers du Québec émettraient annuellement 41 121 tonnes d'oxyde d'azote (NOx), 43 219 tonnes de composés organiques volatils, 795 000 tonnes de monoxyde de carbone (CO), 310 tonnes de dioxyde de soufre (SO2), 338 tonnes de particules en suspension (PM total) et 27,8 millions de tonnes de gaz à effet de serre. Un programme efficace pourrait réduire de 5 à 15 % ces émissions, selon l'AQLPA. Quelque 37 États de l'autre côté de la frontière et sept provinces canadiennes
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