ATOUTCARPE
N°6 Sept-Oct-Nov
Championnats de France des Jeunes 201 6
ntreTydpue Rencièom is o tr m e peartie 2è
he La pênc surface e l ' été ieux Piq uez mvos poissons • Escape Feeling • Carnet de route du vadrouilleur • Pêche en Lac • Deeper Smart Sonar • Vendredi jour du poisson • Carpe Aventure
Edito: Numéro 6
J'espère que vous avez tous passé de bonnes vacances, la meilleure saison pour capturer dame carpe arrive. On va aussi par la même occasion retrouver un peu plus de tranquillité au bord de l'eau, qui va s'en plaindre? Je remercie toutes les personnes qui ont travaillé avec moi pour le numéro 6: Davy pour son aide sur deux articles et les montages pubs, il m'a fait gagner un temps non négligeable lorsqu'on souhaite sortir un numéro en septembre. Alice et son conjoint pour la correction des articles après la mise en page. Merci aux partenaires qui financent l'impression via la pub. Bonne lecture. Vincent
Sommaire
Page 6. Prêt pour une nouvelle semaine avec Ludo Page 9. Du Bonheur en 3 heures Page 11. Rencontre du 3ème Type.. Partie 2 Page 14. Présentation: Carpe Vadrouille Page 16. La pêche en canal plus qu'une passion une obsession Page 21. La pêche en lac Page 25. Carpe Aventure la Gauloise 89
Page 28. Mieux piquer vos poissons Page 31. Escape Feeling Page 35. Vendredi jour du poisson Page 38. La clé de la determiniation, Richworth sur le podium Page 43. Carnet de route du vadrouilleur Page 46. La pêche en surface l'été Page 50. Découvrez la rivière Page 55. Une année au paradis - Partie 2 Page 59. Deeper Smart Sonar
PrêtPret pour unepour nouvelleune semaine nouvelle semaine avec Ludo
When dreams come true. . .
Comme pour beaucoup de personnes, les semaines sont chargées tant par le travail que par les rendez-vous ou encore les tâches quotidiennes ! Ma journée de repos complète c'est le dimanche ! Un jour qui est important pour moi car j'essaie d'aller pêcher chaque dimanche !
Il est 11h quand je décide d'aller pêcher sur un plan d eau qui se trouve à une trentaine de minutes de chez moi. Plan d' eau où je suis allé déjà quelques nuits auparavant mais où entre la température des eaux dû à la fin de l'hiver et l'inconnu de cet espace ne m'avaient offert qu'un seul poisson sur une succession de 4 nuits! 12h: j arrive enfin et je réfléchis quant au poste que je vais choisir pour y passer ces quelques heures si précieuses. Une heure s'écoule et j'ai choisi ma place où je vais m'installer ! Ce sera un poste situé en plein milieu de l'étendue d eau d'où je suis. Une moyenne de 3.70m de profondeur avec un fond régulier. Pour information, c'est une gravière d'une vingtaine d'hectares avec en moyenne 3.50m de profondeur. Il est 14h30 quand je finis de m'installer complètement!
Ma 2ème canne sera placée en pleine eau également sur une légère couche de vase à 10m d'une bouée. J'utiliserai également un montage classique toujours avec un n°6 wide gape x et une tresse gainée composée d'un bonhomme de neige avec une bille carnée en 20mm et une pop up 16mm taillée jaune fluo (pineapple). Enfin ma 3ème canne sera placée sur une bordure avec un arbre touché par la foudre l'hiver dernier, un très joli spot qui m'appelait ! Cette fois ci un montage d-rig composé d'un hamecon type longshank n°8 et un Fluorocarbone en 40 eme esché d une pop up rose fluo et d un maïs flottant !
Placement des cannes
remarquée... J'irais me coucher sans un bip. .. 2h15 : mon delkim de gauche hurle! je prends contact et après un combat d'une dizaine de minutes, une jolie petite miroir de 12.5kg entre dans le triangle de mon épuisette ! Ouf, decapoté ! Inutile de préciser que Mme m'a embarqué une autre canne malgré le back lead !
Ma 1ère canne sera placée pleine eau sur une petite tâche de gravier . J'utiliserai un montage classique avec en guise d'hameçon un n°6 type wyde gape x et une tresse gainée en 30 lbs esché d un doublé de 20mm de billes carnées.
Un reveil au Delkim
Les heures passent, la pluie et le vent sont très présents mais aucune activité
Je retends les cannes et j'ajoute le poisson en sac en attendant le lever du jour pour la photo et au lit!!! 3h15 à peine le temps de me rendormir que ma canne du milieu part à son tour! Je la bride un peu pour éviter qu'elle se bloque dans la bouée et j'obtiendrais une décroche...elle a été plus forte que moi ! Doutant de l'efficacité de mon montage, je décide d'en refaire un identique et neuf et de replacer ma canne. Il me faudra attendre 6h45 pour avoir un troisième départ! Frustré d'avoir décroché un poisson, il me fallait mettre celui-ci dans l'épuisette pour me réconforter ! Petit combat de quelques minutes au large, gros combat à mes pieds!!! Dix grosses minutes de combat à dix mètres de moi auront suffit à épuiser ce poisson! J'aperçois une commune assez longue qui me semble d'une taille moyenne, je suis ravi! c'est seulement quand elle entre dans mon épuisette que je
pense avoir sous estimé légèrement son poids! je pensais avoir devant moi un poisson de 14 ou 15 kg. .. ET LA !!!!! Je soulève l'épuisette et je confirme ma mauvaise estimation !!!!c'est beaucoup plus lourd que je le pensais!!!!je suis pressé de voir l'aiguille de mon peson m'indiquer le verdict!
Record Battu ?
C'est avec une joie immense que je lis un poids de 22 kg pour cette commune de folie ! Quelle plaisir !quelle joie de finir ma semaine ainsi et recommencer ma nouvelle ainsi!!! Il est 9h quand je quitte les lieux,après avoir tout plié ainsi que la séance photo !! J'apprendrais également que cette commune est la plus grosse commune du plan d'eau !!! Et voici ma session qui fut courte mais pleines de bonnes surprises, de records et d'émotions ! Je me dépêche car il est dix heures et j'embauche ! A bientôt les amis!
Du bonheur en 3h
J
avec Mick ael VALETTE
eudi 5 mai me voilà parti à l’étang du Furet pour 96h , j’arrive sur mon poste à 11h. Je commence à placer mes cannes 2 en pleine eau et la 3eme en bordure de jonc dans 50cm d'eau. Mes cannes sont toutes composées du même montage comprenant: un plomb inline de 120g et un bas de ligne blowback rig
composé d’une tresse « dark grey » semi stiff de 17cm et un hameçon « hook gripper » taille 4 sur un bonhomme de neige 18 /15mm. L’attente ne fut pas longue A peine trente minutes que ça pêche que la canne en bordure déroule fort et après un combat de dix minutes une belle miroir de 15.3kg vient se glisser dans l’épuisette.
Un combat hippique Je replace ma canne en bordure, mais 2h plus tard mon détecteur émet une petite série de bip , je prends contact et le poisson part en travers sur la droite , dix minutes plus tard il s’approche de l’épuisette , mais à ma grande surprise le poisson s’énerve et me prend tranquillement 70 mètres de fil sans forcer , j’ai compris que j’avais à faire à un poisson inhabituel . Après 20min d’effort la belle se rapproche de mon épuisette et la gros problème , j’ai tellement ramassé d’herbe sur mon fil que celui-ci s'est coinçé dans le scion. Il me reste que dix mètres à ramener mais impossible , du coup je fais appel à Maxime au poste voisin pour l’épuisage . Du coup, je recule sur dix mètres avec la canne en hauteur et la belle se glissa dans l’épuisette. Sur un nuage Maxime me dit que c’est un très gros poisson , je glisse le sac de pesée sous la carpe et au moment de lever , craquage de dos le poisson est très lourd.
Une fois sur le tapis on constate l’ampleur du poisson , un grand mâle 120cm de long et très large d’épaule , maxime m’aide à lever le peson et attention l’aiguille de mon peson dépasse une grosse barre mythique. Je suis plus que comblé , après une série de photos , la belle rejoint son élément
Conclusion , quelquefois la chance peut se produire en très peu de temps
Rencontre du troisième type... partie 2
Auteur: DavidCoquillat
Dans un premier article, nous avons vu que s'attaquer aux plus grands esturgeons de nos centres de pêche ne s'improvise pas. Leurs puissances et leurs poids en fin de combat en font des mastodontes difficiles à ramener pour la séance photo. Le matériel est mis à rude épreuve et ne souffre pas d'approximation. Cependant, avant d'arriver à la confrontation ultime, il convient d'utiliser des appâts et des tactiques permettant de les leurrer.
Les appâts
Dans cette partie, je ne vous parlerai que des appâts qui m'ont réussis à chaque partie de pêche dédiée à la traque de ces géants. La liste ne se veut pas exhaustive car il existe certains appâts interdits sur les centres de pêche comme les poissons morts ou même les vifs qui selon moi constitueraient de réelles possibilités de traque. Aussi je vais procéder sous forme de listing en expliquant les avantages de chaque appât.
Les hybrids Big Carp
Cet appât a été développé à l'origine pour les pêches simultanées de la carpe et du silure. Il s'agit d'une bouillette cylindrique composée de farines de poissons, de crustacés, d'huiles de poissons et d'attractants issus de la mer. Ils sont disponibles en diamètre 24 et 30 mm afin de proposer des alternatives dans les stratégies. Leur structure spécifique fait qu'ils diffusent leurs attractants très fortement au fond de l'eau.
En effet, leur pourtour est suffisamment dur pour résister aux indésirables mais leur noyau est moelleux ce qui permet une diffusion optimale des effluves carnées. Ils peuvent s'escher très facilement sur un cheveu sur le même style de montage que pour la carpe. Les esturgeons y sont très sensibles et les utiliser permet de cibler quasiment spécifiquement ces espèces. Mais attention, les grosses carpes les affectionnent également particulièrement, n'oubliez donc pas votre épuisette !
Les pellets
Tout d'abord, je précise que les pellets ayant une faible proportion en farines de poissons ne sont que très peu appréciés par les grands esturgeons. Oubliez donc les extrudés à base de farines végétales et prenez les pellets les plus gras et carnés possibles. Les hi-bétaïne pellets Big Carp sont mes préférés. A vous de voir selon vos aspirations. Je les utilise en gros diamètre (24 mm) pour garder le coup ou le spot
attractif longtemps malgré les passages des blancs du secteur. J'aime y ajouter de petits pellets en 8 mm et 15 mm afin d'assurer la continuité du coup dès l'immersion des appâts jusqu'à la prise d'un poisson.
Les attractants
Le choix des attractants sensés activer rapidement le spot est très délicat. Vous pouvez vous en passer en utilisant les hybrids mais j'aime malgré tout napper
légèrement les pellets et notamment les plus petits d'entre eux afin de débuter le processus de fonte et donc d'attraction. Les attractants qui m'ont le plus réussis sont le BHA (et cela sur tous les poissons), le Psycho foodboost et l' Hydro Liver Palatant tous trois de la gamme Big Carp. Nulle besoin d'en mettre beaucoup, un simple nappage léger suffit à activer la faune alentour.
Les stratégies
Les stratégies à mettre en place sont essentielles pour la réussite de votre entreprise. En effet, les plus grands esturgeons (n'en déplaise à certains) ont des mœurs bien spécifiques et ne s'alimentent pas de la même façon que le gros des troupes prêt à nettoyer les coups largement amorcés aux pellets. A part, les grands esturgeons beari, en procédant à de gros amorçages à base de pellets peu riches vous aurez le plus grand mal à sélectionner les big fish des lieux.
Je distingue volontairement les bearis des autres esturgeons car ils ne semblent pas retenir le fruit de l'expérience et nettoient de manière continue les coups. Certains attribueront cela à une certaine stupidité, d 'autres sans doute plus affutés à un métabolisme plus important que les autres qui les oblige à davantage s'alimenter. Tout comme pour la carpe, le plus efficace pour tromper nos cibles sera de disposer précisément notre assiette. Celle-ci sera donc composée de pellets nappés (environ 500g) et d' hybrids (10 à 15) déposés sur une surface maximale de 1m2.
Les grands transmontanus et bélouga patrouillent très souvent sur les versants des hauts fonds, aussi je place les assiettes sur la pente ou si celle-ci est trop abrupte au pieds du tombant. Vous pouvez toujours disposer une ligne sur le haut fond mais vous risquez fort de passer à côté de plus vivaces esturgeons présents. Malgré tout, la prise d'un grand beari (même si ce n'est vraiment pas ma recherche) reste un grand moment durant le combat. J'espère vous avoir permis d'appréhender de manière plus précise la pêche spécifique des grands esturgeons en plan d'eau privé par le biais de cet article en deux parties. Loin des histoires stériles du genre « j'aime j'aime pas », leur traque peut s'avérer être une pêche très instructive et forte en émotions à qui sait apprécier la pêche dans sa globalité. Une pêche qui peut se faire une fois ou deux par an pour le fun. N'hésitez pas à découvrir d'autres émotions, car les esturgeons records sauront vous en faire découvrir de très fortes !
CarpeVadrouille Auteur: Nicolas Cavril
Présent sur la toile depuis maintenant 1 an, le site www. carpevadrouille. com attire de plus en plus de carpistes en quête d’informations sur le monde de la carpe. Notre site est avant tout une aventure d'amis passionnés voulant partager et échanger des connaissances, ce qui est l'essence même de notre passion. Son but premier est d'informer et de partager différentes données sur le monde de la carpe où vous pourrez y retrouver des fiches d'étangs privés, d'enduros et de salons tout au long de l'année et même les magazines de pêche en ligne comme Atout Carpe.
Ces fiches sont mises à jour régulièrement par notre équipe mais peuvent également se faire par le biais des propriétaires de plan d'eau qui peuvent revendiquer puis gérer leurs fiches « p lan d’eau » en y ajoutant des photos ou en modifiant les informations selon leurs actualités. Le site étant basé sur le partage, nous comptons aussi beaucoup sur nos inscrits pour publier leurs photos ainsi que leurs avis sur les plans d'eaux référencés ce qui n'en sera que meilleur pour les personnes désirant s'informer pour la préparation d'une session. Pour être au plus près de la réalité notre équipe de consultants Carpe Vadrouille répartie sur toute la France part tester les différents plan d'eau et vérifie les informations sur places et pour cela nous effectuons des sessions allant de 48h à 1 semaine puis établissons une fiche de notations et même parfois un récit et/ou vidéos qui sont ajoutés aux fiches des plans d'eau. Carpe Vadrouille est le seul guide pour carpiste à tester les plans d'eaux pour les noter, à posséder une carte à filtres puissants, à avoir des infos à jour sur les plans d'eaux grâce à leur gestion directement par les propriétaires et avoir des avis de carpistes réels et filtrés contre les abus alors n'hésitez pas, si vous avez une session à préparer maintenant vous savez où aller.
La pêche en canal... Plus qu’une Passion, Une Obsession. Voilà des années que je ne cesse de contempler ces lieux qui me sont si cher. Tout est prétexte pour me rendre sur mon endroit favori qu’est le canal. Certains l’apprécient, d’autre moins à chacun ses choix, son plaisir, son kiff comme disent les jeunes. Pour ma part, il est devenu obsession.
Auteur: Jeremie Henrotte
Mais pourquoi cette obsession?
Certes déroutant pour certain, dû à ses berges tout en béton, et son aspect brut, le canal m'apporte de la magie. Un cheptel méconnu,sa complexité, sa compréhension, son calme et son approche me plaisent. Il ne me plait guère de me rendre sur un endroit où se trouve beaucoup de monde, j’aime ma liberté, j’aime pouvoir réfléchir à mon approche et définir quelle stratégie je vais aborder lorsque j’arrive sur place
rectiligne. Mes pêches se concentrent sur des sessions de maximum 12hrs et ce en raison de mon boulot et de diverses activités. J’emporte avec moi juste le nécessaire et me concentre sur ma pêche en mettant au préalable rendu sur place et réfléchissant à une approche. Avec les années et en prenant des notes au fur et à mesure de mes sorties , j’en tire profit. Je récolte un maximum de renseignement par
et ces canaux me permettre d’obtenir ce que je désire. Durant ces années, j’ai appris, cherché à comprendre son comportement ainsi que le comportement de nos chères compagnes de jeu, et je dois bien l’avouer je suis encore loin d’en avoir fait le tour, chaque fin de session est prétexte à une remise en question. Les capots sont légions et font parti du jeu, j’ai mon propre point de vu sur la chose et je dois admettre que même si elle fait parti du jeu , elle permet une certaine réflexion. Une session….. Un bien grand mot. En ce qui me concerne, je pratique tout au long de l’année les berges du « tout droit » vous comprendrez par là dû à son aspect
ces propres notes justement et tente de les regrouper pour essayer de constater la présence de poissons ou non durant une période donnée. Il m’est alors « plus facile » de savoir si le poisson peut si trouver. A mes yeux la pêche n’est pas une science exacte, il se peut qu’un endroit qui était bon il y a un an ne l’est plus l’année suivante. Il ne faut parfois pas grand-chose, peut-être y avait-il tout simplement un obstacle , quelque chose qui faisait que le poisson s’y trouvait et qui n’est plus présent l’année suivante. Dans une telle situation je tente quelques sessions et si rien ne bouge je me déplace et cherche ailleurs sur le même secteur, parfois quelques mètres font la différence afin de trouver la présence de nos chères à nouveau.
Tu apprécies te prendre une tôle? Mais biensur va.....raconter cela à quelqu'un d'autre.....
Je me permets de vous expliquer mon raisonnement sur la chose , certain d’entre vous pourrait se dire, encore quelqu’un qui dit n’importe quoi , il veut nous faire croire qu’une session sans poisson lui donne le sourire et qu’il se fout d’en coucher une à l’épuisette…. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit , je crois qu’il est important d’apprendre et je pense que ces sessions sans poissons me permette de me remettre en question. Ces lieux de pêche ne sont pas comme les autres , le poisson y est mobile, il se trouve sur certaine zone, et quelque instant plus tard n'y est plus. Il peut m’arriver de croire que j’ai trouvé la solution durant deux sorties pour qu’en
réalité, à la troisième la même stratégie ne m’apporte rien.Le canal n’est pas une science exacte et je crois que la pêche de la carpe ne l’est pas non plus. Alors oui , je me remets en question à l’occasion de cette sortie sans poissons. Les questions me fusent telle que, que s’est-il passé ? est ce une question de montage ? ceux-ci étaientils bien positionnés ? Le poisson est-il toujours sur ce secteur où s’est-il rendu vers un autre ? La météo? La température de l'eau ? la période ? Il est bon je crois de se poser toutes ces questions pour tenter de comprendre la raison d’un échec pour justement en tirer le meilleur pour la suivante.
Lanavigation
Elle en rebute certain et il est vrai qu’elle peut poser problème à certain moment, cependant en pêchant ces lieux on s’y habitue et elle fait partie du jeu. Il n’est pas rare même fréquent qu’il y ait de la navigation la nuit si l'on se situe entre deux écluses et se faire réveiller en pleine nuit par ces péniches peut déplaire. Cependant elle permet à mes yeux une certaine activité également et peut réveiller la curiosité de nos chères dames.
La pêche
Durant mes premières années, je pratiquais en amorçant à l’avance, par la suite ma vision a changé m’apercevant que je ne touchais pas moins de poisson en n’amorçant pas à l’avance. Il est également vrai que pour certain poste tel que dans des endroits où le poisson peut « squatter » cela peut changer la donne mais je suis peu friand
n’ai pas dit mais beaucoup sont mobiles et se déplacent constamment sur de nombreux kilomètres. Durant mes années de pêche sur ces lieux, j’ai également constaté qu’en pêchant de la sorte je touchais par la suite bien plus de poissons. Il ne m’est pas rare de rester sur la zone durant quelques mois avant de bouger. En pêchant régulièrement, le poste est constamment
de ceux-ci , j’aime mon « Tout droit » et j’ai du mal à me rendre sur ces lieux, je ne peux expliquer la raison, une question de goût tout simplement. J’ai donc cessé les longues compagnes d’amorçage préalables pour un amorçage de quelques kilos de bouillettes sur une courte campagne 2 jours avant ma première pêche. Pourquoi ? Parce que je crois que les poissons de nos canaux sont mobiles et ne restent pas sur un secteur du moins tout au long de l’année, certains poissons sont sédentaires ne me faite pas dire ce que je
amorcé, peu mais souvent, pratiquant environs 3-4 nuits par semaine durant quelques heures, le poisson retient alors la zone comme une zone de nourriture potentielle. De plus, je dirai également que de cette manière je peux me déplacer quand je le souhaite et n’ai pas l’impression de devoir rester sur la zone parce que j’aurai benné pendant plusieurs mois. Bien que nos canaux sont larges d’une centaine de mètre, je pratique des pêches de bordure, juste à 34 mètres du bord et encore, il m’est arrivé de toucher bien plus prêt.
Pourquoi cette distance, tout simplement car dans nos canaux, la cassure s'y trouve et retient la nourriture naturelle. Mes montages sont simples mais costauds, montage in-line, tresse gainée, et un bonhomme de neige constitué d’une bille de 18mm et pop up de 12mm ont m’a préférence, je suis devenu friand de ce type de montage sur le canal car j’ai pu y constater bien plus de prises depuis que je pratique de la sorte. Je positionne le tout à une cinquantaine de mètres de mon campement et j’y ajoute 4-5 grosses poignées de billes éparpillées autour du montage. En ce qui concerne ma deuxièmes cannes je la place soit à la même distance soit un peu plus loin ou plus près tout dépend. Et ce, à l’opposé de la deuxième. Comprenez par là, une canne à gauche l’autre à droite. Je ne pêche quasi jamais le chenal, pourquoi ?… Question de goût et de confiance suivant l’endroit. Cette deuxième canne sera montée différemment soit une simple pop up soit une bouillette dense. En Belgique , nous ne sommes autorisés qu’à pêcher à deux cannes et cela ne me gêne pas, bien au contraire de part cette obligation je me sens plus appliqué sur chacun d’entre elle.
Le plaisir N’attendez pas sur ces berges une végétation luxuriante , mais qu’il est bon de se réveiller avec la brume et d’apercevoir une biche sortir du bosquet se trouvant derrière moi. De faire un simple bonjour aux plaisanciers qui naviguent, de regarder le vol d’un héron et de se retrouver au calme en regardant un coucher de soleil. Bref tous ces moments sont pour moi essentiels et font parti de
ma passion. Mais quel plaisir également d’entendre ce bruit si spécifique qui nous réveille suite à un départ et qui nous procure tant de joie et d’adrénaline, ces poissons de canaux sont combatifs et non rien à voir avec un poisson d’un autre lieu. Il suffit de connaître cette sensation pour ne plus pouvoir s’en passer et se dire « OUI » le canal c’est quand même le pied… Suite à ce départ tu oublies les taules précédentes, j’ai également la sensation du travail accompli, que mon approche en ce jour « J » était la bonne. En remballant au petit matin je n’attends qu’une seule chose revenir le plus vite possible voir le soir même si possible. Quel plaisir de sortir de l’eau ces poissons vierges de toutes piqûres, en pleine possession de leurs moyens et d’une beauté incomparable. J’aime également découvrir ce que ce canal me réserve car dans la majorité des cas il s’agit de poisson qui me sont inconnus, et je suis également certain que d’autre surprise m’attendront par la suite. Petit résumé de cette année , j’ai peu pêché… Autant dire que celle-ci se résume du mois de mars à mi mai régulièrement un secteur que je connais. Durant ces quelques mois, surement ai-je eu de la chance je ne sais pas, mais ce ne sont pas moins d’une vingtaine de poissons qui se sont retrouvés sur le tapis avec un calibre bien plus que plaisant. Je ne fais pas la course au poids et ne suis pas adepte du record mais toucher de bon gros poissons on ne va pas se plaindre non plus. J’ai pu également toucher des petites pépites qui feront la joie d’autres pêcheurs ou de moi-même dans le futur. J’espère que ce petit texte vous aura donné l’envie de vous rendre sur le berges de ces endroits bétonnés pour ma part je ne m’en lasserai pas. Au plaisir de se croiser.
La pêche en Lac C’est depuis le bord de l’eau que j’écris ces quelques lignes, pour vous relater l’amour que j’ai à pêcher les lacs de barrages.
Auteur: Charles SAINT-LÔ
Un bon repérage
Nous sommes fin mai, les températures ne sont pas de saison et les pressions atmosphériques oscillent beaucoup. C’est pourquoi lorsque j’arrive sur un nouveau lac comme en ce moment, je n’embarque pas à la première calle venue. Je prends le temps de scruter les différentes parties visibles du lac et ensuite je choisis mon poste. Cela passe notamment par une préparation les semaines précédentes. Comme disent certains «Google est ton ami !» et bien pour moi c’est bien plus, car toutes mes nouvelles pêches passent par lui! Internet est une mine d’ informations, alors pourquoi s’en priver ? Forum, sites, maps, géo-portail sont mes armes pour ne pas être pris au dépourvu. Il faut faire attention également à la météo, bien analyser les prévisions vont vous éviter des déboires mais aussi vous orienter vers un secteur plutôt qu’un autre, cela va vous permettre de vous donner une première
impression sur la localisation des poissons. Dans mon cas, je serais présent seulement 48h sur ce lac réputé très difficile où les capots sont fréquents et les informations maigres. Ce jour, la météo prévoit un adoucissement après l’orage de la veille, un vent de nord peu soutenu. C’est décidé, je m’installe dans la forêt avec une petite baie et un bras mort en face de moi. Ces berges sont à l’abri du vent et le soleil rayonne dessus pratiquement toute la journée.
Mon approche
La clé pour pêcher en lac est selon moi la mobilité afin d’espérer toucher quelques poissons. Donc pas de camping, du matériel léger et surtout bien organisé. Il est très dur d’arriver à maintenir les bancs de poissons sur la zone de pêche. C’est pourquoi il faut bouger en suivant le poisson et cela passe par une analyse
continuelle de l’eau et du moindre signe qui pourrait trahir la présence de carpes. Arrivé sur le poste en zodiac, j’installe le biwy et le nécessaire pour cette courte session et part écho-sonder à l’aide de mon Lowrance Élite 4 DSI. Les fonds varient de 3 à 7m et l’eau est à 17.5°, je commence à avoir une vision de la zone de pêche. Seulement sur 200 hectares et 17kms de long, il ne faut pas se tromper. Je m’empresse donc à repérer les différents bancs de gardons avec l’échosondeur afin de déterminer la thermocline. Je détecte une couche d’activité oscillant entre 3.5 et 4.5m et ce sur toute la zone de pêche. Il me reste à trouver les spots pour cette session compris dans les profondeurs retenues.
L' armorcage
Pêchant en règle générale beaucoup de lacs je n’ai pas peur d’avoir la main lourde sur l’amorçage: généralement composé de maïs, pellet, thon et de bouillettes.Mais sur ce lac réputé difficile, les seules infos que je possède est la présence d’un faible
cheptel mais d’une moyenne intéressante. Je décide donc d’amorcer petit mais précis ! Une quinzaine de bouillettes coupées en deux et trois pelles de mélange cité ci-dessus seront suffisantes et surtout créeront un maximum d’activité sur le coup.
En pêche
Pour cette pêche, je serais accompagné de ma copine qui pêche également (quelle chance !!). Nous pêcherons à deux cannes chacun, ce qui va nous permettre de pêcher le lit et la berge d’en face. Nous tendons une canne chacun dans la cassure du lit et une chacun, berge opposée en essayant de pêcher des substrats différents. Pour ma part ce sera une pêche d’obstacle en pêchant le bras mort rempli d’arbres immergés et ma copine le pied d’une falaise. Il est 19h00, cela fait déjà 7h que les cannes pêchent sans le moindre signe d’activité, ni bip. Je suis confronté à un dilemme : retendre les cannes pour la nuit ou non ? Je décide de ne pas y toucher jusqu’à demain matin, pourquoi ? Tout simplement de la faible pression de
pêche sur ce lac, faire un minimum de bruit est un réel avantage. Pour cela il faut des appâts attractifs même après 24h et c’est pourquoi depuis plus d’un an maintenant, que je pêche pour Atlas Bouillettes. Il m’est même arrivé dans des conditions similaires à aujourd’hui de laisser pêcher mes cannes plus de 48h. La nuit s’installe peu à peu et il est l’heure de rejoindre le duvet afin d’être levé aux aurores. Au petit matin, aucun poisson n’a rejoint le triangle, juste quelques bips dans la nuit. Je scrute la surface lisse du lac à l’affut du moindre signe d’activité mais en
avançaient moins l’activité était présente, alors que je songeais à bouger à nouveau de poste pour suivre le poisson, un de mes détecteurs s’emballe, je prends contact, un poisson d’un petit gabarit a première vue voir peut-être une brème… Le poisson vient tout seul sans se débattre puis monte en surface a 10m devant moi, incroyable un amour blanc ! C’est parti pour un traditionnel combat devant l’épuisette, après quelques bon rush il finit dans le triangle. Un poisson calibré à 6/7kgs mais peu importe le poids, toucher un poisson ici est déjà extraordinaire. Ce poisson me présage
vain. Je décide de changer de poste et d’aller un peu plus en aval de ce dernier. C’est un secteur beaucoup moins profond et cela me laisse présager que quelques poissons peuvent trainer dans cette zone pour préparer la fraie. Après une nouvelle installation, je constate une activité assez conséquente qui présage un bon dernier 24h. 10h tout est prêt, il ne reste plus qu’à espérer avoir une touche et de sortir un poisson sur ce lac. Plus les heures
une bonne nuit en termes de touches. Une nouvelle nuit commence et se sera la dernière de ce 48h. Je toucherais deux autres petits poissons dans la nuit mais ce coup-ci deux communes. Une nouvelle fois, mon repérage et mon approche m’auront permis de toucher du poisson sur une session qui n’était pas partie de la meilleure des façons. La mobilité et l’analyse ont étaient une nouvelle fois les clés du succès sur ce lac.
CARPE AVENTURE
LA GAULOISE 89
Comme tous les ans pour le weekend de la pentecôte la section Carpe Aventure la Gauloise 89 organisait son traditionnel marathon pèche sur la base nautique de Villeneuve sur Yonne (étang n°3). Le rendez-vous des 19 équipes inscrites était donné le vendredi 13 mai à 16h pour le tirage au sort des postes, suivi à 17h d’un coup de corne brume pour donner le départ du marathon pêche qui sera suivi par de violents orages.
Il est déjà environ minuit passé et le premier poisson vient d’être sorti puis cela dura régulièrement tout le weekend mais surtout la nuit pour finir au total avec 1 3 prises et un total de 1 53.06 Kgs. Premier poisson du Marathon pêche
Belle miroir de 22.970
Le rêve de notre président LoLo était de faire un tour de voiture de course, toute la section s’est mise au travail afin de lui réaliser son vœu. Le weekend se déroula sous une bonne ambiance et convivialité et toutes les équipes se sont laissées prendre au jeu pour réaliser des photos souvenirs.
DIFFÉRENTES ÉQUIPES DU MARATHON
Et surtout nous n’allons pas oublier l’atelier restauration qui cette année proposait la vente de boudin frite fabriqué sur place.
La section CARPE AVENTURE vous donne rendez-vous l’année prochaine même lieu et toujours au week end de la pentecôte
Mivospoi euxpissons! quer
De nombreux facteurs entrent en ligne de compte pour mettre au sec un poisson. Ces astuces vous permettront de transformer vos touches en poisson sur le tapis.
Auteur: Mathieu Denoyers Le piquant sur l’hameçon Ce sujet est souvent sous estimé. Quel est l’intérêt de pêcher avec un hameçon qui ne pique plus ? Il est plus facile de changer de bas de ligne que de ravoir une touche. Votre hameçon s’émousse lorsque vous pêcher des rivières ou des canaux, mais aussi dans les eaux closes quand vos montages sont poser sur des taches de cailloux ou de moules. L’hameçon qui est au départ piquant va s’émousser au fur et à mesure des lancés et va perdre sa protection part l’usure de son revêtement. Si on pouvait voir le nombre de fois ou les carpes aspirent nos appâts sans se piquer…Ce n’est pas toujours à cause du
bas de ligne, de sa longueur, ou des plombs. C’est souvent à cause de l’hameçon qui ne pique plus. Je n’utilise jamais un hameçon moyen, je le contrôle après chaque départ. Si il est émoussé je l’affute avec une petite lime ou quand il est trop user je le jette tout simplement.
Chaque bas de ligne a son utilité Le shot on the hook, avec un petit plomb sur l’hameçon fixe à l’aide d’un bout de tresse. Vous favoriserez la piqure inferieure dès l’aspiration par le poisson.
La forme de l‘hameçon Toutes les formes d’hameçons ne conviennent pas à toutes les situations de pêche. La plupart des longshanks (avec une faible courbure et une longue hampe)
sont réputé pour une piqure rapide et souvent approprier a un montage flottant. En revanche un shortshank (avec une grande courbure) prendra plus de chair et tiendra beaucoup mieux lors d’un gros combat. Le choix de l’hameçon dépendra aussi de l’environnement ou vous pêchez.
La gaine thermo rétractable, un bout de gaine protègera non seulement le coin de la bouche de la carpe, mais améliorera la piqure à la première aspiration. Ce qui évitera de perdre des poissons qui auront à plusieurs reprise aspirer la pop pup sans se piquer et qui finira part fuir l’appât. Le snowman est l’additiont d’une pop pup sur une bouillette dense, tout simplement une esche alternative parfaite à mon sens pour un bonhomme de neige. Ce montage sera parfaitement équilibré sur le fond et permettra à la carpe de l’aspirer facilement. En esperant que mes conseils vous aiderons dans pour vos prochaines sorties, à bientôt.
ESCAPE FEELING
CARP & PHOTO : HYMNE A NOS PASSIONS Nous sommes légitimement nombreux A avoir ce sourire victorieux Lorsque vient l'heure de la pose. Cette capture magnifique, poisson idyllique, Dont le combat se poursuit en prose Et qui, à coup sûr, revêt son caractère magique.
Il est des jours où le calme règne. Scions pointés vers les cimes Ou fils coulés vers l'abîme, Rien n'y fait, les carpes nous dédaignent, Malgré les remises en question permanentes. Puis, soudain, une idée sous-jacente !
Au-delà de cet instant, L'attente et le palpitant persistants, Bon gré, mal gré, Je m'adonne à quelques clichés. La photo, mon alter-ego ! La nature, qui y'a-t'il de plus beau ?
Non puriste mais un brin naturaliste, Je déshabille la nature De toutes ses formes obscures, Discret, à l'image d'un voyeuriste. Obscurité de la nuit ou du soleil au coucher, Reproductions fidèles de ses tons légers.
Tel David contre Goliath, Seul, face à cette immensité, Ma fronde sert à amorcer, le Canon, à immortaliser. En profondeur ou dans l'intimité, Dans la splendeur ou la passivité, Argentique ou numérique, les détails éclatent.
Un cliché, une histoire ! Public ou privé, Victoires ou déboires, L'image n'en reste pas moins figée. Souvenirs traversant l'intemporel Sur fond de pastels et millions de pixels.
Oiseaux, batraciens et tout animalcule Justifient l'usage de la pellicule. Vol enchanteresque de la libellule, La nature est tout sauf frivule. Les yeux tout écarquillés, Je manque, parfois, de spontanéité.
Retour à la réalité, Un détecteur s'est emballé. Peut-être un poisson trophée ? Ou une miroir superbement écaillée ? Peu importe, les flashs vont crépiter. La carpe est un chef d’œuvre qu'ignore Poséidon, Sa pêche et la photographie, mes addictions.
Escape Feeling by EmmanuelHousson
LaRichworthsur clé de la détermination le podium
Auteur: Morgan Ménager
L
e championnat de France des jeunes 2016 s'est déroulé à Viriat dans l'Ain (01) surles plans d'eau de Champ-Pataule. Trois catégories d'âge ont disputé le titre dans trois classements séparés, les U15, les U18 et les U20. J'aurais dû participer à cette compétition dans la catégorie U18 mais mon coéquipier, RomualdPierronnet est en U20. Cela ne m'a pas fait peur pour autant... Ces trois plans d'eau sont très poissonneux et pleins de nuisibles...Les U20 se disputerons dans le plan d'eau dit Champ-Pataule Nord. Je vous invite à découvrir notre parcours et nos stratégies poursavoircomment nos semelles ont caresséle podium...
Préparations
Pour être prêt, nous avons relevé un maximum d'informations sur l'étang: profondeur, substrats, population... Cela nous a permis de savoir à quoi nous attendre le moment venu. Graines prêtes, matériel prêt, on charge tout et on y va ! Nous y sommes. Arrivé au petit matin, une journée avant l'épreuve. Nous avons sondé, observé, discuté avec des habitués du plan d'eau... Nous relevons quelques informations et sélectionnons quelques postes intéressants...
Jour J
11h on rencontre tous les participants. Le tirage au sort approche..! Petit discours du président du GN, repas et tirage des postes. -"Romu, tu tires ?" -"Oui je le sens bien..." -"tire-moi un bon poste ma poule ! Surtout pas le 1" -"Ok tout sauf le 1" Romuald met la main dans la cage
et remonte la boule nº1... On est désespéré... C'est un poste de bordure, très fermé, puis en même temps on se dit que c'est une bordure et que le poisson y passera forcément...! Une p'tite photo de groupe et on peut partir sur nos postes, commencer à monter le matériel.
Coup d'envoi
C'est parti pour 72h de compétition, de réflexion, de stress...Romuald pêchera la bordure et moi la pleine eau. Les trois premières heures de pêche se feront au stick pour voir la stratégie et le positionnement des spots du poste d'à côté, le 2. Le poisson n'a pas répondu aux sticks mais les chats oui... Le poste d'à côté n'as pas beaucoup amorcé et le poisson est sur le coup... On envoie ! Amorçage lourd pour la première nuit..! Le poisson répond très vite à notre amorçage, les touches s'enchaînent ! Confiant pour la nuit !
Un tas de branches très fréquenté... Pas un "bip" de la nuit... À 5h du matin un poisson caresse notre tapis, Le deuxième jour se lève et le poisson On a bien dormi...
ça remonte le moral..! 8h, on peut réamorcer au spod, le poisson a bien répondu car 4 carpes sont venues sur le tapis en 3 heures de pêche...
saute dans un tas de branches en extrême bordure... Pas une minute à perdre on pose une canne et l'amorçons qu'au chènevis. Le poisson est bien là ! Romuald touche du poisson sur ce spot..! L'après-midi est longue et très chaude... Je sors le zig en pleine eau et Romuald sous les branches... Cela n'a rien donné, le poisson n'en voulait pas...
Dernière nuit..!
Ça change de stratégie à côté... Le poste 2 commence à faire des amorçages lourds et là, ça nous a fait très mal !! Ils ont réussi à rentrer le poisson sur leurs spots et nous ont coupés le passage en même temps..! On ne déroule plus et eux font du poisson coup sur coup... 19h de pêche, pas un poisson. Je décide du coup de ne pas amorcer de trop pour la nuit et de pêcher sur leur ligne d'amorçage... J'amorce mon spot qu'à la bille, la bloodworm, grâce à un amorçage régulier je touche deux poissons en fin de nuit vers 4h, ça nous fait du bien...
Dernière nuit on est 3ème et le poste 3 nous suit de très près...il faut absolument faire du poisson et y croire jusqu'au bout ! Amorçage régulier à la bille en pleine eau et au chènevis en bordures... La nuit, le poste 3 fait deux poissons et nous dépassent de peu... Je touche un poisson en pleine eau à 5h30...nous sommes heureux mais très stressés..! 8h tout le monde spod comme des fous !! Je décide de rappeler régulièrement à la bille et Romuald au chènevis à la pelle...
On a bien dormi... La compÊtition se termine dans moins d'une heure quand le dÊtecteur de Romuald s'emballe sur sa canne du bord..! Le moment de stress le plus intense lors du combat..! C'est un poisson de 3+ qui viendra nous sauver la troisième place car le poste 3 a refait un poisson que nous n'avions pas vu...
C'estfini, placeauclassementfinal. !
La pêche en surface l'été
Auteur: Franck Devilliers
L’été, il est très fréquent de voir les Carpes évoluer en surface pour rechercher de la fraîcheur. Elles se trouvent en général assez proches des nénuphars ou bien en dessous des branches baignantes. Dans ces conditions bien particulières qui collent avec les chaleurs de l’été, la méthode de pêche en surface peut-être une bonne alternative. Essayons de voir la procédure pour aborder sereinement ce type de pêche.
L’observation etla discrétion
Pêcher la Carpe l’été en surface est une approche où l’observation est très importante et la discrétion de mise. La Carpe est un poisson très méfiant de nature. Le moindre bruit, une ombre qui bouge, des vêtements « flashy » et des gestes brusques sont proscrient dans ce type d’approche. Ensuite, l’observation devrait vous permette de déterminer où les poissons se tiennent, ou vous poster pour
éviter tous les désagréments vus plus haut et combattre dans de bonnes conditions, sans prendre de risques pour vous et votre futur captive. Votre meilleur allié pour éviter les reflets du soleil sur l’eau, sera l’utilisation d’une paire de lunettes polarisantes. Ce type de lunettes élimine les reflets et adoucit l’intensité de la lumière du soleil. Cela vous permettra de fixer l’eau pendant plusieurs heures, sans compromettre votre acuité visuelle.
Un mode de pêche palpitant La pêche en surface au pain pourrait
s’apparenter au mode de pêche « Stalking ». Cependant, la pêche en surface vous offrira plus d’adrénaline. Effectivement, voir une Carpe en surface, tourner autour de l’esche, s’approcher, s’éloigner, hésitante, procure un moment de stress intense. Mais au moment où la Carpe engame votre offrande, une grande décharge d’adrénaline vous envahira suivi d’un moment de pur plaisir. De plus, les combats sont généralement très intenses et d’une rare violence.
Un mode de pêche palpitant
Le matériel que vous possédez pour vos différentes sessions conviendra tout à fait. Cependant, si vous pratiquez régulièrement ce type de pêche, il faudra mieux employer une canne courte de 10 pieds, type Mirage Duel, avec une action semi-parabolique. Cette canne devra également bénéficier d’une grande réserve de puissance pour contrer les poissons les plus violents. La petite taille de ces
cannes, 3 mètres de long,vous permettront également de pouvoir lancer plus aisément sur des postes encombrés et surplombés par des arbres. Concernant le corps de ligne, ayez le réflexe fluorocarbonne ! N’oubliez pas que cette une pêche à vue. Le flurocarbonne à un taux de réfraction dans l’eau proche de zéro, donc quasiment invisible. Sur des poissons très méfiants, cela peut faire la différence. Pour le diamètre à utiliser, ne descendez pas en dessous de 33 centièmes. Cela sera le minimum pour ne pas casser sur chaque départ et vous laissez une marge de sécurité
confortable. De plus, le fluorocarbonne n’a que très peu d’élasticité. Sur le ferrage, vous serez en contact direct avec le poisson. Pour le flotteur, c’est une histoire de goût. Plusieurs firmes spécialisées dans la Carpe, proposent ce type de matériel qui conviendra parfaitement aux situations rencontrées. A vous de voir ! La terminaison de la ligne sera équipée d’un bas de ligne, aussi en fluorocarbonne. Le diamètre à employer devra être compris en 25 et 30 centièmes.
Enfin, un hameçon fort de fer et d’une taille comprise entre 4 et 2 viendra parfaire votre piège. Vous comprendrez que l’hameçon sera mis à rude épreuve pendant les combats musclés et qu’il ne devra souffrir d’aucune défaillance. L’emploie de ce type d’hameçon est une obligation au vue des contraintes dans cette pêche.
Ce dernier résistera plus longtemps, mais finira tôt au tard par se désagréger de la de la même façon. Sinon, et pour finir avec les esches, vous pouvez utiliser tout ce qui flotte et qui aura un attrait pour notre poisson favori. Les pop-ups fluo, les imitations grains de maïs de couleurs feront le job. La liste de ces esches n’est pas exhaustive!
Les esches à employer Une esche qui reste aujourd’hui
indémodable pour ce type de pêche, c’est le pain. En revanche, il souffre d’un inconvénient majeur : sa fragilité. Lorsque le pain est piqué sur l’hameçon et qu’il trempe dans l’eau depuis un bon moment, il se délite lentement et ne tient plus à l’hameçon. En cas de touche, la Carpe peut se saisir du morceau de pain proposé et ne pas engamer l’hameçon. L’alternative au pain classique, c’est le pain Chaillou.
Maintenant… Nous avons fait le tour de cette pêche qui
procure des frissons et de grandes émotions. Maintenant, pour aborder ce type de pêche, il faut avoir à l’esprit que la Carpe est une vaillante combattante et qu’elle mettra votre matériel à l’épreuve dans toutes les circonstances. Bonne pêche de surface…
Misez sur la riviEre!
Auteur: Alban Meunier
Quelle rivièreaborder? Quelle approche? Avant toute chose, il vous faudra déjà vous décider sur la rivière que vous souhaitez aborder. Que ce soit un fleuve, un des nombreux affluent directs, une rivière plus confinée, les chosix sont multiples sur le territoire hexagonal. Afin de faciliter le travail de compréhension et de minimiser les frais dans le cadre de ces pêches qu’on pourrait qualifier de pêches « découvertes », je ne saurais vous conseiller que d’aller au plus près de chez vous dans un premier temps. Même si cela paraît évident, trop de personnes foncent tête baissée sur certains lieux car les « on dit » font état de beaux poissons ou d’une quantité de poisson importante, d’une pêche facile … Rester au plus près vous permettra avant tout de passer du temps sur les berges, d’analyser l’activité et d’augmenter le temps de pêche.
Avant de parler de matériel, d’appâts ou quoi que ce soit, l’approche est le plus important pour une rivière à mes yeux. Qu’on se le dise tout de suite, rien ne remplace le temps passé au bord de la rivière. Que ce soit pour comprendre les veines d’eau, les mouvements des poissons quand ils se manifestent, le substrat du fond en sondant canne en main… tout instant le long des berges ne pourra être que bénéfique. En effet, nous sommes ici face à des poissons mobiles qui peuvent bouger de plusieurs kilomètres sans aucun problème. Fini les eaux closes de petites superficies où les poissons tombent à un moment ou à un autre sur votre montage. En rivière, on part à la chasse ! Deux écoles s’affrontent en rivière. Les « statiques » qui pêchent plusieurs jours, voire plusieurs semaines sur le même poste et les « mobiles » qui préfèrent optimiser leur temps en se
déplacant régulièrement quitte, en effet, à ce que les poissons visitent les anciens amorçages après le départ du pêcheur. Pour ma part, je pense que commencer par une pêche mobile est un avantage car elle vous permettra de pratiquer sur plus de postes et ainsi de comprendre plus rapidement le cours d’eau. De la même façon, vos observations répétées vous auront peut être appris que la journée les poissons se manifestent dans une zone et qu’ils se déplacent ensuite en fin de journée en direction des zones d’alimentation nocturne. Dans ce cas là, voyagez léger et n’hésitez pas à bouger plusieurs fois par jour.
Quel(s)poste(s)retenir ?
Au fil de vos observations, vous remarquerez qu’une rivière n’est pas du tout à considérer comme un linéaire et qu’il existe de multiples facteurs permettant d’expliquer la présence ou l’absence des poissons. Il existe néanmoins des configurations qui restent des valeurs « sures » pour des premières approches. Tachons maintenant de les détailler. Si votre rivière trace des virages, il peut être judicieux d’explorer ces zones. En fonction de la période de l’année les poissons ne se toucheront pas sur les mêmes spots (plage en intérieur de virage / zone plus profonde en extérieur) mais ils trainent quand même régulièrement sur ce genre de zones. Sur des zones plus linéaires, sortez un sondeur et repérez plateaux, hauts fonds, cassures marquées, plaques de dréssènes ou de corbicules… Toutes ces zones peuvent
accueillir les carpes mais pensez surtout que la nourriture est poussée par le courant et donc que l’aval d'un haut fond pourrait recueillir une belle tâche de vase... Si vous avez la chance d’avoir des obstacles immergés, que ce soit des gros éboulis rocheux ou des arbres immergés, pêchez au plus près, ces configurations sont bien souvent en rivière à la fois des zones de tenue (pour le côté sécuritaire) et des zones d’alimentation car la nourriture pullule sur ces spots… Quoi qu’il en soit, gardez bien en tête qu’un poste productif à une période donnée et à un débit donné ne le sera peut être pas à un autre moment… Bien souvent les postes d’automne ne sont pas les mêmes que les postes estivaux ou printaniers par exemple.
Queldébit ?
Pour beaucoup, la rivière est synonyme de fort courant ce qui nuit alors à la qualité de la pêche car les contraintes sont accrues. Il est difficile d’aller contre ces idées mais il est toujours possible de pêcher même quand la rivière pousse et/ou charrie des débris en tous genres.
Par fort débit, il existe dans la plupart des zones de calmes (amortis dans la berge,
entrée de bras mort, …) qui vous permettent de pêcher efficacement et où les poissons trouvent régulièrement refuge. Si le courant le permet, il s’avère également judicieux de pêcher des contrecourants qui s’observent facilement en surface. Par faible débit, n’hésitez pas à aller chercher plus loin dans le lit de la rivière. Ces zones sont peu exploitées mais recèlent de beaux poissons qui s’y alimentent toute l’année sans forcément remonter sur les bordures. D’une manière générale, il faut savoir être adaptable et savoir se jouer des contraintes liées au milieu afin de pouvoir tirer son épingle du jeu à tout moment.
Quelmatériel?
Pour faciliter vos déplacements, voyagez léger ! 2 ou 3 cannes suffisent pour des coups rapides et permettent également de minimiser la pression de pêche.
Quels appâts ?
Pour ce paragraphe je ferai court tellement les écoles sont différentes d’un pêcheur de rivière à un autre, d’un lieu à un autre… Que ce soit des billes, des graines voire même des farines pour des pêches au method feeder. Pour ma part, je privilégie la plupart du temps une
utilisation de billes pures permettant de limiter l’impact des poissons blancs sur l’amorçage. Néanmoins, si les conditions se présentent je n’aurais aucun mal à broyer de la bille, mélanger à de la farine et favoriser l’attractivité du méthod notamment pour des pêches rapides et ce même en fleuve !
Les poissons de rivière sont très mobiles et se déplaçent très souvent en bancs, il ne tardera pas à tomber sur votre montage si vous êtes sur une zone intéressante. Inutile donc de multiplier les lignes. Pour les montages, misez sur la solidité. Les obstacles, visibles ou non, peuvent être nombreux et la puissance des carpes de rivière n’est pas à minimiser. Pour ma part, j’utilise de la tresse en corps de ligne avec une tête de ligne en gros nylon terminée par un montage en tresse gainée 35 ou 45 Lbs ou des montages rigides avec du fluoro ou du nylon en gros diamètre.
En termes d’hameçon, faites place au fort de fer, taille 2 ou 4 minimum pour faciliter le piquant (surtout en présence de carpes avec de véritables pneus à la place des lèvres).
Pour conclure, la pêche de rivière est une nouvelle façon de voir les choses pour celui ou celle issu de la pêche en plan d’eau. Une adaptation du matériel pourra être nécessaire à moyen terme mais il vous faudra surtout apprendre à vous adapter aux contraintes de moment. Misez sur la mobilité et surtout sur l’observation du milieu qui pourrait vous faire gagner de précieux jours de pêche ! Une fois que vous aurez goûté à toutes les possibilités proposées par cette pêche, il vous sera je pense difficile de retourner en plan d’eau, tant les combats sont différents et le fait de ne pas savoir sur quoi on va tomber peut être grisant !En vous souhaitant de belles découvertes. Halieutiquement, Alban Meunier
Une annee au paradis partie 2
Nous sommes fin mars et le temps n'en finit pas de varier. Entre journées quasi estivales et déluges glacés, les rivières voient leur niveau être d'une instabilité déconcertante. Ma petite portion n'est pas en reste et selon les semaines, les postes sont soumis à des variations de niveau qui ne permettent pas de s'engager dans une stratégie à long terme qui maximiserait les chances de résultat. Le seul choix qui s'offre à moi, une pêche en stalking malgré le niveau d'eau élevé. Auteur: David Coquillat
Pêche rapide: THE mission !
Pour cette pêche en speedfishing, je décide de me rendre sur un poste en amont d'un gros obstacle en tête de virage. L'eau y est plus profonde que dans les autres portions du secteur, ce qui me permet d'espérer être en présence d'une tenue. Je charge donc mon équipement pour une pêche légère et me rends au travail. J'officierai en sortie de ce dernier cet après-midi. La matinée me semble interminable et l'heure de la délivrance arrive enfin. Le trajet est très court et je suis rapidement sur le lieu de ma traque. Je dispense quelques offrandes au cœur du dédale de branches et pose mon montage 2 mètres environ en amont de celui-ci . Mon amorçage est constitué de bouillettes Cheese Bomb Big Carp au sein de l'amas de branches. Pour ce qui est de mon esche, j'ai misé sur une attraction très forte portée par le courant. Bingo
Method mix mouillée avec le foodboost Cheese Bomb et en esche sur le cheveu bouillette équilibrée de 20 mm Cheese Bomb enrobée de pâte d'enrobage de la même recette. Tout est en place l'attente commence. J'ai tout le loisir de contempler une nature qui se réveille de son sommeil hivernal. Rapidement, malgré l'eau encore froide, les premiers signes d'activité se manifestent sur le spot. De petites tapes se multiplient dans le scion de ma canne ce qui est de bon augure pour la suite. Cela va être le scénario pendant environ 3h. Je relance toutes les 30 mn afin de remettre de la pâte d'enrobage sur mon esche et de la method sur mon plomb. Cette stratégie permet d'effectuer un rappel régulier et entretenir le spot malgré la présence de blancs. Tout à coup la canne se plie et encaisse de violents coups de tête. Je prends contact et finalement
après un cours combat, je fais glisser une superbe fully aux couleurs chatoyantes dans le triangle magique. Elle ne constitue pas un record mais fait vraiment plaisir lorsqu'on aborde un nouveau secteur. Après quelques photos, je la rends à son élément et replace ma ligne à l'identique. Malgré le remue ménage occasionné par le combat avec le poisson précédent, le spot est toujours occupé par bon nombre de
blancs car le scion ne cesse de tressaillir. Subitement, la canne encaisse une énorme tirée. J'ai juste le temps de l'attraper avant qu'elle ne plonge dans la rivière. Un tête à tête sans concession s'engage. Le poisson me semble très lourd et cherche désespérément à rejoindre les obstacles en aval. Je décide d'effectuer une tirée très forte en direction de ceux-ci. Comme j'avais pu le constater à maintes reprises, le poisson tire la grande majorité des fois dans le sens opposé à la traction, ce qui pour le cas présent me permet de terminer le combat de manière plus sereine. De grands remous se forment maintenant à la surface. Une énorme caudale déchire l'eau.
Un poisson approchant les 20 kgs apparaît enfin. Il est maintenant sur le flanc prêt à être épuisé. Je saisi mon épuisette prestement car l'hameçon est piqué en bordure de lèvre mais celle-ci est prise dans des ronces et je ne parviens pas à l'en extraire. Je décide de la reposer et prendre ma main libre pour la décrocher. Je suis en train de libérer le filet lorsque la tension de la ligne se relâche d'un coup. Le grand poisson vient de se décrocher. Déception teintée d'énervement mesuré car j'aurais peut être pu éviter cet incident en posant mon épuisette contre un arbre surplombant l'eau. Il commence à être tard et je dois rentrer avec un goût sucré salé en bouche. J'ai la confirmation de la présence de grands poissons en ces lieux et cerise sur le gâteau, certains des résidents sont parés de couleurs superbes. Dès à présent je prévois de revenir en aval de cet amas de branches qui semble fort bien occupé....
Acte 2 : retour gagnant...ou presque.
La rivière s'est maintenant un peu assagie et je pense pouvoir mettre en place un léger amorçage d'accoutumance. Je me rends donc en aval du poste précédemment pêché et durant deux jours, je dispose environ 1kg de frolic trempé dans la Bait Sauce Hybrid Big Carp adjoint à environ 500g d'hybrids en 24 mm. Habituellement, ce type de repas est destiné à mes silures chéris mais l'eau est encore froide et le spot (ou du moins la configuration de celui-ci) n'est pas un spot prédestiné à la pêche du silure aux appâts.
D'expérience je sais que les grandes carpes sont très attirées par ces appâts, aussi c'est hyper confiant que je me rends une nouvelle fois après le travail, en début d'après-midi, sur le coup préparé. Mes mirages sont rapidement tendues, eschées pour l'une d'un hybrid dense et pour l'autre d'un bonhomme de neige constitué d'un hybrid dense et d'une flottante hybrid.
Durant tout l'après midi, je ne décèle aucune activité de blancs sur le coup. Seuls quelques petites vandoises viennent çà et là percer la surface. Je commence à me poser des questions quant à mon approche lorsque un poisson de grande taille puis un deuxième viennent marsouiner sous mes yeux à moins de 5m. La confiance renaît d'un coup. Je m'assieds à côté de mes cannes. « Cela va démarrer rapidement c'est certain ! » . C'est avec ces mots en tête que contemple le spot. Une heure se passe et toujours rien. La nuit arrive à grands pas en ce mois d'avril. Déçu de ne pas avoir su déchiffrer l'échiquier se présentant à moi, je commence à ranger le peu de matériel que j'avais emporté lorsqu'une grande tirée se produit sur ma canne de droite.
Le combat s'engage mais tourne rapidement court face à un poisson trop puissant et lourd. C'est une casse monumentale qui survient, ma tresse en 25kg n'a pas pu résister longtemps dans cet environnement encombré. Bizarre comme défense. Je pense aussitôt à un silure
mais leur présence en ces lieux me laisse perplexe. Alors que je range la canne dans son fourreau un deuxième départ survient sur la seconde canne que j'avais disposé. Le combat semble prendre la même issue. Je bloque volontairement la bobine afin de voir s'il est possible d'apercevoir le poisson. Un silure d'environ 1m80 se montre en surface puis repart de plus belle. C'est une nouvelle casse. Je termine de ranger le matériel. Je reste déçu de ne pas avoir pu mettre au sec les grandes carpes qui semblent occuper les lieux mais je suis gonflé à bloc pour venir en découdre à armes égales avec les silures présents sur le secteur. Les échecs à la pêche doivent servir à rebondir et à tirer le fruit de l'expérience. A très bientôt pour la suite de cette année au paradis !
Le sondeur Deeper
Auteur: David Coquillat
Quel q uessonarsdéport é snousontét é présent é sdepui s denombreuses années, neplunous perétmaetiteantit d'd'auvoiner utunilisrendu satfastisidfaieisuse.antmaisAvec desjusqu'fonds.iclei aucun De s, i l s atgorioine Deeper , nous ent r ons dans l a cat é netpâltiermentaud essuscarréel l e menti n novantetd' u neeff i c aci t é àf a i r e denombreuxsondeurspl usclsaassiplques.ace Peuencombrant ,boîiltetisentà dans l a mai n et t r ouve ai s ément dans t o ut e s l e s pêche. écranautadentplvotuslree mat sondeur économisL'erezd' ériel. étant votre smartphone, vous
Dès la prise en main, vous avez un ressenti de solidité. Sa coque en plastique dur renforcé vous sécurise pour son utilisation ultérieure. Son poids est également une qualité non négligeable (100g) si le besoin de le propulser à longue distance s'en faisait sentir. Côté technologie, là-aussi, vous ne serez pas déçus car la sonde possède un double faisceau de balayage de 290 kHz et 90 kHz vous permettront de ratisser large puis d'affiner vos découvertes. Il dispose
de nombreuses fonctions que vous pouvez sélectionner via l'application « deeper » que vous aurez téléchargé gratuitement sur votre téléphone. Présence de quatre modes d'utilisation allant du standard au mode ice fishing en passant par le mode bateau. Oui vous avez bien lu, votre Deeper est utilisable également comme un sondeur classique. Il vous suffit d'utiliser une fixation développée tout spécialement pour fixer ce dernier à l'arrière d'un bateau. Vous aurez la possibilité de sélectionner les alarmes « poissons », « profondeur du poisson », « pêche de nuit », etc..... La transmission des informations se fait par bluetooth pour les deux modèles de début de gamme et par wifi pour le pro+ ce qui vous permet de sonder jusqu'à environ 100m.
Vous pourrez avec la version pro+ cartographier le plan d'eau où vous effectuez vos relevés. L'application vous permet de prendre des notes ou d'enregistrer les données météo du moment. Avec « Deeper » vos parties de pêche se trouveront considérablement améliorées car vous aurez accès avec discrétion à l'ensemble de votre environnement de pêche. Une énorme innovation au service des pêcheurs exigeants. Les cassures, les hauts-fonds, les emplacements de poissons n'auront plus de secrets pour vous. Il deviendra rapidement un précieux allié dont vous ne pourrez plus vous séparer.
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