Atout Carpe Magazine N°7

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ATOUT CARPE N°7 Dec-Jan-Fev

Interviews

• John Llewellyn • Tom Baits

Destinations

• On traverse la Manche • Gondreville

Atout Cat

• La pêche au flotteur • La boite à pêche du siluriste baroudeur

Dossier Hiver

• Stalking, bien aborder la saison • Carpes Hivernales

Les débuts

• Nathan Seguin 12 ans • Pêche de nuit




Edito Pêcheurs 2.0 une bonne évolution? Au revoir la culture pêche ? Facebook, le pire et le meilleur de notre pêche. Excellent outil publicitaire pour communiquer mais il y a aussi le côté obscur avec des sujets qui sont souvent les mêmes dans le monde merveilleux du carpiste. Je les regroupe en 3 catégories: Privé/Public , les crabes et ceux qui "crachent" sur les gens pour diverses "raisons"... Je présume que vous en aviez déjà lu. Ce n'est pas un scoop, il y a des sacrés champions et quand tu penses que certains sont parents... ça rend dingue la bouillette sur Facebook, c'était bien plus calme sur les forums. Etre "chez quelqu'un", la question qui revient souvent "tu pêches pour ?" "tu es chez personne?" Le but ultime pour nombreux pêcheurs qui sont sur Facebook... Combien de gens souhaitent être connus à travers Facebook? Vont-ils garder leur pseudo notorieté virtuel de "super pêcheur" s'il n'est plus sponso? La peur de l'anonymat pour certains? Combien seront encore "populaires" en pêchant seuls? Certains la joue même comme à Hollywood en s'épilant... pour faire le beau devant la caméra... le business remplace la passion! Et ils vont te parler de nature... Je vois bien le capitaine Cousteau s'épilait les sourcilles et se maquillait pour ses reportages pas vous? La culture pêche c'est quoi ? Exemple: Avoir commencé au coup.... avec son grand père est en train de se perdre.... Nombreux se lancent dans cette pêche comme s'ils allaient prendre leur licence de foot... Tu les retrouves sur les réseaux sociaux et quelques mois après ils stoppent la pêche. Cette pratique demande du temps. Pour commencer, avoir des secteurs faciles de pêche pour débuter facilite grandement. Papa de deux garçons, je me demande dans dix ans comment va être l'avenir pour eux. Qu'en pensez-vous?


Sommaire P06. Composition d'amorçage, une vaste question

P16. Un rêve

P26. Carnet de route d'une vadrouilleuse

P10. Interview Tom Baits

P20. Pêche de nuit

P13. La pêche au flotteur

P25. Holland Baits France

P30. Interview Johnn Llewellin P37. Stalking, bien aborder la saison hivernale

P44. Session au domaine des P48. Sessions hivernales P52. Amorçage: Vieux Près Spomb et stick

P54. La boite à pêche du siluriste baroudeur


Auteur: Pierre Bouzonie

Composition d’amorçage, une vaste question Voici un sujet complexe, bien plus compliqué qu’il n’y paraît, savoir appliquer un amorçage efficace demande une étude complète multifactorielle. Au fil de cet article nous verrons que l’amorçage conditionne souvent les résultats de nos pêches, il évolue avec les saisons et diffère suivant le terrain de jeu ou d’autres facteurs. Amorçage à long terme ou spot, léger ou lourd, graines ou bouillettes, je vous propose une réflexion complète sur ce sujet capital.


En fonction de ses moyens financiers et géographiques

Pour ce qui concerne les amorçages « copieux », tout dépend naturellement des différents moyens mis à notre disposition : financiers, géographiques, ou bien encore nos moyens de locomotion. En effet, inutile de se ruiner avec les dernières bouillettes machin truc, ou de rouler 3h tous les soirs pour entretenir son poste, à mon sens il s’agit d’une trop grosse dépense d’énergie et financière. Avant de sortir fronde ou cobra, allumer son ordinateur pour prendre en compte ses possibilités géographiques et financières (par la même occasion les paramètres météorologiques) semble être un bon début. Une fois votre destination choisie, une étude préalable peut se mettre en place, altitude ? Cheptel ? Nuisible ? Pression de pêche ? Température de l’eau ?

Une fois cette étude réalisée, l’entreprise apparaît comme nettement dégrossie, préparer sa composition est alors chose plus aisée. Pensez également, à adapter votre amorçage en fonction de vos temps de session, les amorçages lourds seront plus adaptés à des sessions longues, cette stratégie se révèlera payante au bout de plusieurs jours, surtout si elle est alliée avec du « on/off » .

Graines, bouillettes ? Dans le vif du sujet.

Cyprinus Carpio est un animal à sang froid (poïkilotherme) ce qui signifie que son alimentation dépend directement de son environnement, plus la température de l’eau chute moins elle se nourrit, plus son rythme cardiaque diminue et, inversement, plus l’environnement se réchauffe plus l’activité de son métabolisme augmente, ses besoins alimentaires s’en trouvent donc modifiés,


son activité physiologique dépend également du taux d’oxygène présent dans l’eau, (si les poissons sont en surface une composition ultra-light devra suivre) l’amorçage devra prendre en compte tous ces éléments. Les graines sont composées de protéines, de glucides et lipides. Certaines molécules dites à grandes liaisons, seront nettement plus longues à digérer par l’organisme des carpes, ce qui aura un effet de satiété sur elles, ces molécules sont présentes dans le blé par exemple, à contrario le chènevis est nettement plus digeste pour nos poissons fétiches. Ceci ne signifie pas qu’il faille exclure le blé de l’amorçage bien au contraire, car c’est une source d’énergie non négligeable, mais simplement l’inclure en petite quantité dans votre composition. En ce qui concerne les protéines elles sont dans leur ensemble faciles à digérer qu’elles soient végétales ou marines, attention toutefois aux protéines animales, certaines sont riches en acides gras saturés.Si elles sont très attractives pour dame carpe, elles sont néanmoins très lourdes à digérer pour un métabolisme à sang froid, ce qui nous amène aux bouillettes.

Les acides gras poly insaturés sont à rechercher activement, ils constituent une source directe d’énergie, sans occasionner d’effet de lassitude sur nos

poissons, riches en vitamines, voilà une bonne option pour booster sa pêche. Revenons aux protéines. Elles sont également de bonnes composantes et dans leur ensemble très digestes et indispensables à tout être vivant, elles jouent un rôle capital au niveau des cellules. Elles sont elles-mêmes composées d’acides aminés, avec différentes caractéristiques. Sur un ALT les protéines marines sont une valeur sure. Cependant, attention à ne pas sur doser vos bouillettes en ce qui concerne les rouleurs, renseignez-vous si vous achetez vos billes dans le commerce, sur le taux de protéines, le taux de lipides etc… Pour synthétiser, votre composition doit être digeste et apporter de l’énergie aux poissons. Pour les quantités d’appâts il convient de prendre en compte le cheptel présent, sans oublier les poissons non désirés comme les brèmes, gardons ou barbeaux si vous vous trouvez en rivière. Attention également aux écrevisses. Evidemment prendre en compte les températures, la saison présente et toute autre variante climatique est inévitable, ceci étant vu en amont dans le choix de la destination.

Eau froide, spot léger et précis

L’hiver dame carpe, même si elle ne fait pas de grand festin, doit s’alimenter, et les carpistes s’adapter à ses caprices. Elle s’alimente principalement lors des redoux, en petite quantité et sur de petites distances, en ce qui me concerne je préfère donc un amorçage très léger, souvent juste un sac soluble. Etant donné que les poissons se déplacent peu pour trouver un apport de nourriture assez conséquent, l’emploi d’appâts riches en acides gras saturés en


toute petite quantité peut donner de bons résultats, un amorçage type assiette peut aussi s’avérer être une bonne option. Une bonne connaissance des zones d’alimentation et des zones de tenue sera votre meilleure alliée pour cette période de l’année.

Objectif gros poissons ?

Après 19 ans de pêche à la carpe, après des joies et des échecs halieutiques, après des gros amorçages et des pêches au spot, en hiver ou en été, j’en arrive à cette conclusion. L’amorçage léger sur le très long terme à un endroit assez précis semble être à mon sens la meilleure façon de toucher les poissons massifs. Néanmoins en comparant avec les résultats de mes amis, ceci ne se vérifie pas, car les micros spots sont également très appréciés des beaux spécimens. La

connaissance du cheptel de poissons, de leurs habitudes, à un endroit précis primerait donc sur les stratégies d’amorçages ? Je le crois. « Faire du bœuf » relève plus d’un travail assidu de connaissance sur tel ou tel lac ou rivière. L’observation, le repérage, recevoir le maximum d’informations, reste à mes yeux la meilleure des armes pour la capture des gros sujets. D’autres préfèreront les amorçages massifs, ce qui m’a permis également de prendre quelques

jolis sujets, preuve que tous les types d’amorçages attirent de gros poissons.

Créer la concurrence alimentaire ? Retour d’expérience

Je commence souvent mes amorçages, avec des particules, issues de graines broyées, pour par la suite, petit à petit, diminuer ces particules et laisser place à la bouillette. Ces particules ont l’avantage d’attirer un maximum de poissons blancs, ce qui crée une activité alimentaire propice à l’arrivée de poissons plus gros. Les pellets ont le même effet. Avec l’arrivée de nos mémères les gardons et autres brèmes, se retrouvent moins actifs de façon très nette. Attention à ne pas employer ce mode d’amorçage partout, surtout sur les pièces d’eau envahies de poissons chats… Ces derniers sont beaucoup plus difficiles à évacuer d’un spot, à cause de leur voracité que chacun connait. Dans les étangs infestés par ces nuisibles, la mise en place d’une stratégie d’amorçage est très compliquée, pour certaine pièce d’eau carrément impossible, il est préférable de se rabattre sur une solution différente. Spot ultra-léger, voire single hook, avec des billes très pauvres voire neutres, une technique qui vous évitera les bips intempestifs et les pêches ruinées.

De la théorie à la pratique

Je vous donne rendez-vous dans mon prochain article, pour une mise en pratique concrète, à travers le récit de ma prochaine session, je vous détaillerai notamment, la mise en place de ma stratégie d’amorçage, par rapport aux différents paramètres rencontrés lors du jour J. Rendez-vous donc dans le prochain Atout Carpe Magazine, ou j’aurais peut-être de jolis poissons à partager avec vous.


Interview

TOM BAITS


Bonjour Thomas, Peux-tu te présenter aux lecteurs ?

Bonjour Vincent. Je m’appelle Thomas Martié, j’ai 29 ans et j’habite à Buzançais dans l’Indre. Après une formation d’ingénieur agronome spécialisé en nutrition des poissons et quelques expériences professionnelles dans la pisciculture, j’ai créé fin avril 2016, Tom Baits, entreprise artisanale spécialisée dans la fabrication d’appâts pour la pêche à la carpe. Comment t’est venue l’idée de créer ton entreprise?

Passionné par la pêche à la carpe depuis 1995 et par la nutrition des poissons, c’est tout naturellement que j’ai souhaité concilier les deux. Après un stage de 3 mois à la CCI pour finaliser mon projet, j’ai sauté le pas et créé Tom Baits. Combien êtes-vous dans votre team ?

Actuellement, une équipe de 15 consultants compose ma team, chacun participant à sa manière au développement de l’entreprise. En contrepartie, ils bénéficient d’une remise sur leurs achats.

Avez-vous déjà des résultats d’enduro ?

Je n’ai pas d’ « enduriste » à proprement parlé dans ma team. Néanmoins, j’ai participé, avec mon ami et consultant, Damien Rivoire, à l’enduro 2016 organisé par Sun Carpe 26 sur le Rhône. Il réunissait 75 équipes et nous nous classons à la neuvième place. Peux-tu nous présenter ta gamme d’appâts ?

La gamme comporte pour l’instant 7 bouillettes différentes, disponibles fraiches ou stabilisées : scopex-cassis-épice-ail foie-thon krill robin red (TKR) et les deux petites dernières, la Berry Food Agrum et la Tiger Peanuts. Les prix s’échelonnent de 6 à 10€ le kg. Je fabrique également des produits dérivés tels que dip, pâte d’enrobage, pop-up, stick mix… Je roule aussi des bouillettes sur mesure, en fonction des demandes spéciales de clients (farines, aromes, couleur….) .


Comment peut-on se procurer tes appâts ?

Vous pouvez vous procurez mes appâts via le site internet « www.tombaits.com ». Il dispose d’un service de paiement sécurisé ainsi que la visibilité sur le stock de produits disponibles immédiatement. Il propose le choix de différents modes de livraison ou le retrait à l’atelier. Qu’as-tu prévu pour les prochains mois ?

Je travaille à la mise au point de nouveaux produits : bouillettes, pop-up dans différents diamètres,… Tom Baits participera également au salon de la Pêche à Châteauroux le 1011-12 février 2017. Un mot pour finir ?

J’invite tous les intéressés à suivre ma page facebook : https://www.facebook.com/TomBaits36/ Et pour les lecteurs du magazine qui voudraient découvrir nos produits, ils bénéficieront d’une remise de 10% sur le site internet avec le code promo « PATM10 » valable du 1er au 31 décembre 2016. Je reste disponible pour toute question, merci et à bientôt j’espère.


La p eche au FLOtteur

avec Sebastien Mounier


Pêcheur de silure dans l’âme ou amateur, nous avons tous des lieux ou des silures sont postés dans peu d’eau et trop loin pour les pêcher du bord pour jeter un vif. Je vais vous parler d’une technique que je pratique en float tube pour traquer le silure avec un flotteur et un fire ball. Vous allez me dire, pourquoi monter un flotteur sur un fireball en float tube, pour moi plusieurs raisons.

La méfiance s'installe

Lorsque vous traquez le silure dans 1 à 4 mètres d’eau voire plus dans une eau claire et avec un temps ensoleillé, les passages au-dessus des zones avec le float tube propagent des ombres et les mettent en stress et les effrayent. De plus, les silures commencent à être éduqué, les ondes des échosondeurs à répétition et le clonks commencent à les rendre de plus en plus méfiants. Restons discret et laissons le vif faire son job, pour ça je monte un bas de ligne d’environ 50 cm avec un fire ball et un triple piqué sur le dos pour que mon vif évite de trop remonté et que sa nage reste naturelle.

Le flotteur

Pour ma part, je suis adepte des flotteurs coulissant sur le corps de ligne qui va me servir à régler mon fond juste en déplaçant mon arrêt flotteur. Avec cette technique si vous décidez d’ajouter plus de fond que la longueur de la canne, mon flotteur ne gênera pas au contraire d’un flotteur fixe qui viendra butter dans votre scion. Optez pour un flotteur de portance de 100 à 500 grammes adapté à votre vif. N'hésitez pas à sous plomber votre montage afin de

limiter l’immersion due au vif. Si vous sur plomber votre ligne, vous risquez quelques soucis d’ emmêlage du vif qui n'aura pas assez de poids pour le maintenir sous le flotteur .

En action de pêche Calé en amont de la zone que je vais

prospecter et en me positionnant dans l’axe de ma dérive, je vais régler mon fond en fonction de la profondeur du spot que j’aurai sondée avant à l’échosondeur pour savoir la nature du fond. Cette technique a l’avantage de couvrir une vaste zone tout en contrôlant la dérive de mon montage afin d’avoir une bonne présentation du vif sans que la bannière lui fausse sa nage et au risque que votre tresse qui est plus légère


devance le flotteur plombé avec votre vif à cause du courant de surface… Lors de la dérive de ma ligne, pick-up du moulinet ouvert, avec mon doigt je contrôle la bannière de ma ligne, j’anime mon vif en faisant des pauses en bloquant la bannière de la bobine de mon moulinet quelques secondes et avec quelques petits coups de poignet, pour donner un peu de peps afin que mon vif ne se laisse pas trainer comme une feuille par le flotteur en faisant le mort. Le maintien de votre bannière lors de la dérive est très important, il faut vraiment rester en direct, éviter de lâcher trop de bannière, suivez bien la descente de votre flotteur même si vous retenez légèrement la ligne, car lors de la touche, un ferrage immédiat et fort aura un maximum de réussite afin

que le triple se pique bien dans sa gueule. En fin de dérive, au moment de ramener votre ligne, il ne faut pas hésiter à prendre son temps. Remontez votre vif à vous, mètre par mètre avec des pauses bannière tendue, car votre vif est toujours en action de nage et dans son élément mais dans un état de fatigue donc une proie facile. Mais attention, l’attaque d’un silure est toujours franche et violente, soyez prêt à tout moment. Un des premiers signes d’une attaque imminente, sera que votre flotteur va se mettre à trembler car le vif va se sentir en danger et sur l’attaque vous risquez d’être surpris par la rapidité de la disparition sous l’eau de votre flotteur. A ce moment-là, le vif est engamé, un bon ferrage et le combat commencent !!!! L'adrénaline est en vous......


Tout le monde en a un dans le coin de sa tête, réalisable ou pas il est là. Un des miens vient d’être réalisé, je vous raconte….

Auteur: Arnaud Colas


Direction Bergues

Stéphane, notre team manager chez Mistral Baits, nous avez concocté un voyage un peu spécial. Cette destination j’en ai rêvé, une grande partie d’entre vous en rêverez aussi, mais qu’est ce donc !!! L’Angleterre, cette destination n’est rien d’autre que LA destination que tout carpiste rêverait de faire et pouvoir y pêcher c’est le pompon, le graal en quelque sorte. La date fût calée en ce mois d’août, toute la team se retrouve à Bergues chez Dylan afin de manger un plat typique du ch’nord, une fricadelle. L’heure du ferry était là, nous sommes tous excités comme des puces à attendre le départ quand un guest star en la personne de JB Morel embarqua avec nous, pour réaliser un petit film de notre aventure. Une fois le ferry démarrée, nous y sommes pas de marche arrière possible! Nous allons fouler la terre anglaise, en visitant dans un premier temps l’usine Mistral et ensuite pénétrer dans un lieu qui a une âme le complex « Stanwick Lakes Fisheries ». Avoir le bonheur de pêcher et tenter de toucher un fish anglais tout le monde l’avait en tête aussi ce « rêve ».

La route. .

Mais avant tout ça, il y a eu beaucoup de route de chez moi à Calais et de Calais à Wellingborough ville de l’usine d’Allan Parbery le big boss Mistral. Vu l’ambiance dans le van la route paraissait moins longue. Apres une bonne pinte dans le ferry et quatre heures de sommeil à l’hôtel nous étions devant un vrai petit déjeuner, nous en avions grand besoin.

Le ventre plein, nous démarrons la journée par la visite de l’usine suivie d’un débrief sur les appâts, lequel prendre ? Avec Philou le belge de l’équipe on est parti sur la même base des rosehip en 10mm qui s’avérera un choix judicieux. On reprend le van et direction la pêche, à l’arrivée c’est une ambiance particulière et l’histoire du lieu aidant, rendait l’ambiance très CARPY.


Le complex

Trois plans d’eau s’offraient à nous, Yohan choisit ELSON le plus difficile, Dylan/Phil et Steph se positionnaient sur MALLARD et moi je me positionnais sur le dernier SWAN. A savoir que le Complex est public on paye une carte comme chez nous et on s’installe où bon nous semble. La pêche pouvait commencer et l’excitation était à son comble, particularité de tous les plans d’eau anglais le nombre de poste. Pour un ours comme moi il fallait m’adapter, par chance pour ma première nuit je serai seul sur le plan d’eau. Bilan au petit matin, je suis seul à avoir touché. Deux petites communes qui avaient un autre goût en bouche, que quand on prend ce calibre en France. Apres la séance photo et vidéo avec JB, je décide de tenter le plus dur le lac ELSON. Là où beaucoup de grand nom y sont venu, l’histoire m'a fait choisir ce lac. Sur place, la pêche est bien plus compliquée, très peu de poisson et beaucoup d’herbes.


Yohan et trois amis du team anglais étaient en place dessus et seulement une jolie commune pour Craig au premier matin. Je vais faire cour ma dernière

nuit n'a rien produit sur tout le lac, par contre sur MALLARD c’était la Philou Day.Il avait mis au sec six fishs avec des écaillages de fou. Une machine le mec. Dylan restera capot et Steph sauvera le capot dans les derniers

Mon avis

J’espère avoir réussi à vous embarquer avec moi dans ce rêve réalisé, là-bas la pêche n’a rien à voir avec la France, niveau ambiances, infos etc….une vraie culture pêche. La pêche n’est pas comme certains médias veulent nous le montrer, il n’y a pas de poignet plié et tout le tralala qu’ils veulent nous montrer, avec les herbes de partout, pas le temps au chichi les anglais pêchent discrets et ne sont pas stupides! Ou la différence ce fait ? C’est sur la taille des appâts vu la gueule des carpes une bille de 20mm serait complètement ridicule. Ils cherchent, sont toujours à l’affut du moindre signe de présence d’une carpe et n’hésitent pas à changer de montages... Alors qu'en France certains laissent faire et ceux disent qu’il y aura bien un départ.... Autre point qui m’a surpris par rapport à chez nous, les anglais pêchent seul ne se déplace que par obligation, toujours le lac en visuel.

Conclusion instants. Notre aventure pêche s’achevait là, même capot l’aventure aura été grandiose mais réussir à toucher fut un moment magique Retour au van et là, la route était beaucoup plus longue, l’adrénaline était redescendue.

Voilà mon aventure touche à sa fin avec cet article un grand merci à l’équipe Mistral pour cette aventure hors norme. Et si l’occasion se présente à vous, n’hésitez pas, foncez. Pêcher dans un autre pays est magique, vous ne le regretterez pas. A bientôt.


Pêchedenuit Auteur: Franck Devillers

La pêche de nuit, pour le carpiste, est sûrement le moment le plus agréable dans la pratique de notre passion. Cependant, il faut être irréprochable dans l’organisation, sous peine de sanctions qui peuvent devenir dangereuses, voire même désastreuses.

La pêche de nuit est sans nul doute le moment où la communion avec la nature et la plus importante et la plus intense. Tous les paysages, tous les repères que nous pouvons avoir le jour autour de nous, seront complétement modifiés dès que l’obscurité s’installera sur nos terrains de jeu. A cet instant, tout doit être prêt pour effectuer une nuit de pêche sans encombre et sans risque pour vous ou pour vos accompagnants. Effectivement, le fait d’être au bord de l’eau la nuit, ne doit pas s’improviser. Le matériel mis à notre disposition par les fabricants va nous permettre de pratiquer une pêche sereine sans prendre de risque, ni pour le pêcheur, ni pour Dame Carpe. Bien sûr, il faut aussi faire preuve d’une grande sagesse : aucun poisson, tel qu’il soit, ne mérite de mettre sa vie en péril !

L’organisation

Elle devra être sans faille. Tout votre matériel devra être à porter de mains. Chaque chose doit impérativement être rangée à un endroit bien précis ce qui facilitera les opérations nocturnes. Par expérience, vous prendrez des habitudes

qui vous conviendront et au fur et à mesure de vos sorties, vous adopterez un type d’organisation optimale qui vous donnera toutes satisfactions. De plus, l’adoption d’un système de rangement unique à chaque sortie, vous permettra aussi d’économiser de l’argent. Perdre à chaque session du petit matériel, parce que vous n’avez pas pris trente secondes pour le remettre à sa place, vous coûterez beaucoup d’argents.


L’installation

Lorsque vous arrivez sur le poste convoité pour une ou plusieurs nuits, l’installation devra être bien pensée. La premiére chose à faire et de prendre quelques minutes et de réfléchir où sera installé votre biwy, où sera placé votre rod-pod en prenant en compte qu’il faudra lancer vos cannes.

Regardez aussi l’état de la berge. Dans certains lacs ou certaines rivières soumis à de fortes variations de niveau d’eau (marnage), les berges peuvent être creusées. Dans bien des cas, rien ne pourrait affirmer ce danger lorsque l’on découvre le poste. Il faut aussi prendre en compte le dénivelé qui peut se présenter devant vous. En général, la tendance est de mettre ses cannes au plus près de l’eau. Ceci n’est pas forcément le plus judicieux, surtout lorsque la marche est très importante. Imaginez, vous avez un départ en pleine nuit et que malheureusement

vous oubliez cet obstacle. La chute peut être lourde de conséquences. Dans ce cas précis, il faut mieux installer une lampe qui marquera le danger. Regardez aussi l’environnement du poste. Si des arbres sont présents, assurez-vous qu’ils ne soient endommagés et que des branches ne soient pas prêtes à tomber. Votre abri écrasé par une branche que vous n’auriez pas remarquée, d’autant plus, si vous êtes à l’intérieur ! Songez également où vous allez pouvoir épuiser votre captive, sans risque de la voir se coincer dans des obstacles. Une fois tous ces paramètres vérifiés, vous pouvez procéder au montage de votre bivouac. En ce qui concerne votre nourriture, vos bouillettes et tous ce qui est périssable, ne laissez rien traîner au sol sans protection. La nuit vous pourriez être la victime de la visite de quelques rats et d’autres rongeurs qui occupent cent pour cent des berges. Ces derniers, ont la fâcheuse habitude de venir souiller tous ce qui n’aura pas été rangé et dans des cas plus graves d’uriner sur ce qu’ils auront trouvé. Vous pourriez être contaminés par la leptospirose qui est une maladie très grave et qui attaque le foie. Le rangement des victuailles sera effectué dans des caisses en plastique ou des casiers en fer pour plus de sécurité.


Le matériel

Pour pêcher de nuit, le primordial est de posséder un abri digne de ce nom. Aujourd’hui, les fabricants proposent des biwys d’une ou deux places de très bonne facture. Méfiez-vous des biwys dont le prix est vraiment très bas. Bien souvent, ce genre de matériel peut souffrir de malfaçons. Prenez garde aussi à la couleur de votre abri. Certains terrains de jeu, qu’ils soient privés ou publiques, ne tolèrent pas les abris d’une autre couleur que le vert. Plusieurs modèles sont aussi équipés de surtoile appelée winterskin. Ces dernières sont très intéressantes dans le cadre d’une pêche hivernale. Elles auront pour mission d’éviter la condensation à l’intérieur du biwy et cela permet d’avoir une couche supplémentaire, donc une isolation plus performante. Ensuite, il faudra penser au couchage. Plusieurs types de bed-chair existent de nos jours, avec des évolutions qui permettent d’acquérir des produits qui sont comparables au confort de votre lit. Des systèmes de tensions réglables pour le maintien de la toile selon votre morphologie, vous permettront d’adapter au plus juste votre couchage. Pour le réglage des pieds, de gros progrès ont été réalisés. Des réglages par systéme de blocage vous permettront de positionner votre lit au millimètres près. Ensuite, viendra le duvet. Lors de vos cessions hivernales, il faut que vous possédiez un duvet digne de ce nom. Votre sac de couchage devra être composé de plusieurs couches, dont une en polaire, une autre en fibres synthétiques et pour finir une autre couche en tissu matelassé étanche mais

respirante. Le mieux, est de posséder deux types de duvets différents : un pour l’intersaison et un autre pour l’hiver. Celui pour l’intersaison, sera beaucoup moins dense.

Une autre chose est indispensable pendant votre pêche de nuit, c’est la présence d’une source lumineuse. Le faît d’avoir cet appareil à porter de mains est plutôt rassurant. La lampe qui fait partie de la panoplie du carpiste est la lampe frontale. A l’identique du matériel précité, le développement de cet ustensile à bien évolué ces dernières années. Maintenant, on peut trouver des lampes frontales qui seront équipées de leds et qui seront beaucoup moins gourmandes en piles et qui vous procureront un éclairage beaucoup plus puissant que les anciens modèles. Enfin, allez à la pêche c’est bien, mais être avertis d’un départ c’est encore mieux. Plusieurs options concernant la détection de touche s’offre à vous. Le progrès, veut maintenant que les centrales soient déportées et biensûr sans fils. En utilisant ce type de détection, vous êtes sûr d’une chose, c’est de ne pas se prendre les pieds dans les fils qui sont sur le sol.


Et maintenant

La pêche de nuit cela ne s’invente pas. Pour vos premières expériences en nocturne, je vous invite à vous faire accompagner d’une personne qui pratique déjà depuis plusieurs années. La pêche de nuit, c’est le top pour les personnes en quête de sensations fortes mais avec une vision plus large de ce que peut entraîner

cette pratique. Il ne faut pas non plus se faire une phobie de la pêche de nuit, mais il faut être prudent et surtout bien analyser la situation du poste que vous pêchez. Lorsqu’on est jeune, on ne voit pas forcément tous les risques. En attendant, je vous souhaite d’excellentes nuits au bord de l’eau, prenez les précautions nécessaires.



HollandBaits France "Une nouveautécarpe depuis 2015"

Holland Baits France a été créé en 2015 par Mr Johnny Dobbelaere, un grand passionné par dame carpe depuis de nombreuses années. C'est donc tout naturellement quand septembre 2015 qu'il créé La Team Holland Baits France, puis en novembre sa société. Il devient donc Manager France HB. Rigoureux et soucieux de la qualité, il gère de maître sa société. Il aime faire plaisir et rendre heureux ses clients. Sa Team très active lui permet de toucher les 4 coins de la France. La société grandit, s'améliore de jours en jours et quelques magasins commencent à lui faire confiance. Holland Baits France ne se proclame pas leader, mais juste le fil conducteur entre les poissons et les pêcheurs. Epaulé par Bruno Royer le responsable du Team France et Decarpentry fréderic pour la gestion de la page officielle Holland Baits France, il nous propose une gamme d'appâts de très bonne qualité. Une gamme très étoffée et pleine de fraîcheur répondant aux besoins

naturels et alimentaires de la carpe. ( bouillettes, stick mix, boosters, pop up, vision...) une gamme complète qui sera diffusée dans un autre récit en début d'année prochaine. Holland Baits France vous donnera également rendez- vous lors de certains salons en 2017. Nous vous invitons donc à nous contacter rapidement pour vous faire découvrir notre société et faire de votre pêche un moment inoubliable. Vous pouvez donc nous rejoindre sur facebook : Holland baits France, ou directement Johnny Dob Vous pouvez également visiter notre "site produits" http://hollandbaitsfrance.simplesite.com/ Amicalement Johnny Dobbelaere Holland Baits France


e t u o r e d t e n r a e C s u e l l i u ud' ne vadro Auteur: Julie Adam

Ce mois-ci c'est à mon tour de vous emmener sur une de mes vadrouilles et c'est au cœur de la Lorraine à 15 minutes de Nancy et 50 minutes de Metz dans le village de Gondreville sur les étangs de NO KILL 54.


A

mon arrivée sur les lieux stupéfaction, je découvre 3 étangs dans un cadre idyllique. Une nature préservée où la faune et la flore flirtent au gré des bises qui soufflent sur le site. Petit point important, le site est facile à trouver d'autant plus que Pascal, gérant des étangs a bien pris le soin de m'expliquer l'itinéraire à suivre. Accueillie par Claude un ami du gérant, je me rends sur l'étang A au poste n°1 qui m'a été réservé. L'étang

A dispose d'une île au milieu à portée de canne, il est le plus grand des trois plans d'eau. L'étang B a une forme un peu particulière,je dirai un carré avec un coin rallongé et le C, qui est le plus technique

des trois, a une forme de H. Il y a quelques herbiers présents mais absolument rien de gênant, au contraire, les amateurs de zig y trouveront leur compte. Après avoir fait un peu le tour, je remarque que les postes sont bien espacés, ce qui donne aux pêcheurs la possibilité d'avoir une superbe zone de pêche. Quelques postes sont faits pour accueillir 2 à 3 pêcheurs avec la zone de pêche qui va avec bien sûr. En bref ,tout est fait pour le confort de pêche et la tranquillité. Continuons ensemble notre épopée sur l'étang A. Je m'installe sur le poste 1 prévu pour 3 pêcheurs ce qui m'a donc permis de m'installer aisément .Dans un premier temps je décide d'installer mon campement afin de me laisser le temps d'observer un peu l'activité. Sur le poste N°1 vous trouverez 3 emplacements de pêche ce qui me laisse une large zone de pêche pour cette session.Ce poste est un peu éloigné des autres puisqu'il se situe sur une grande avancée qui donne sur l'île et deux petites reculées sur la gauche. Ces deux petites reculées sont


d'ailleurs accessibles à pied puisqu'elles sont bordées par une pâture avec des vaches qui vous tiendront compagnie durant votre session. Une fois l'installation terminée je décide de faire un

peu le tour en barque afin de faire un peu connaissance avec mon terrain de jeu et sonder les secteurs intéressants. Le sondage m'a permis de trouver de belles trouées ainsi qu'une belle bande de cailloux sur la berge d'en face puis un bel endroit propre à proximité de l'île qui a particulièrement attiré mon attention.

Après quelques heures d'attente, un premier départ ouvrira la danse et ils se succéderont tout au long de la session.

Prendre son temps et ne pas se précipiter permet bien souvent de trouver les bons spots pour y faire une bonne pêche. La canne que j'ai décidé de mettre à proximité de l'île aura également bien donné.


A noter que lors de cette session je n'étais pas seule puisque les cygnes bien loin d'être sauvage m’auront tenu compagnie.Au lever du jour, nos « petits amis » viennent vous cueillir au réveil. Une petite famille sera aussi passée faire un petit coucou avec

les bébés rien de plus beau ! Encore un super moment passé au bord de l'eau en osmose avec la nature. Juste parfait...Mais pleins d'autres choses vous attendent sur notre site www.carpevadrouille.com alors n'hésitez pas à consulter le site. A Bientôt.


Interview John Llewellyn


Vincent:

BonjourJohn, je te remercie de m'accorderun peu de ton temps pourl'interview et de l'intérêt que porte la société Big Carp pourle magazine. A travers quelques questions, on souhaite mieuxte connaitre. John:

BonjourVincent et bonjourà tous les lecteurs du Magazine Atout Carpe. Merci à toi pource moment de partage et ces quelques pages. Vincent:

Quandon parle des produits Big Carp avec des personnes pratiquant cette pêche, on a tous des anecdotes avec différents produits de la gamme et à la clef de beaux souvenirs c'est indéniable. Mais ceux qui ont discuté avec toi lors d'un salon ou pour les plus chanceux lors d'une partie de pêche, le retour que j'ai, est sans appel, tu es à l'écoute et parles calmement avec les personnes et pas avar de bons conseils. Tu sembles quelqu'un de ZENet toujours de bonne humeur. John:

Effectivement, j’adore le contact avec les pêcheurs ! Big Carp est présent sur beaucoup de salons et d’animations en magasin, et le contact avec les pêcheurs est toujours un réelplaisir. C’est aussi très important de partagernos expériences du bord de l’eau et d’être à l’écoute de nos clients. Cela permet de faire avancer la marque dans son développement et d’essayerde répondre à l’attente surcertains produits. L’évolution de la gamme est très importante et j’y consacre la majeure partie de mon temps. La rencontre avec les pêcheurs permet également d’échanger nos anecdotes de pêche, de bien rigoleret de passerde supermoments !


Vincent:

Si un jeune souhaite commencer la pêche à la carpe, quelles seront tes conseils et les pièges à éviter? John:

Ilfaut rester simple et efficace ! Aujourd’hui le choixest tellement vaste concernant le matérielet les appâts, que les jeunes pêcheurs peuvent très vite s’y perdre, voire même au bout de quelques mois arrêtertout simplement la pêche pardégout. La chose essentielle que les pêcheurs doivent avoir à l’esprit, c’est la confiance dans ce qu’ils font et les produits qu’ils utilisent. A partir du moment où la confiance est présente, la pêche se déroulera bien et avec de jolis poissons à la clé. Ilfaut aussi pour commencer à pêcher et se faire la main, pratiquer sur des endroits où les poissons sont bien présents. Rien de pire quand on commence à pêcher de passer des heures et des heures sans rien prendre et de se poser la question : Pourquoi cela ne fonctionne pas ! Après quelques mois d’expérience, vous pourrez vous lancerà l’assaut d’endroits plus complexes à aborder et à pêcher. Vos parties de pêche du passévous serviront à vous adapterà de nouveauxterrains de jeux. Vincent:

Big Carp existe depuis de nombreuses années, ily a-t- ileu un moment ou tu avais envie d'arrêter? John:

Big Carp est sur le marché de la pêche de la Carpe depuis 26 ans. A aucun moment l’idée d’arrêter la société ne m’a effleuré l’esprit ! Même si j’ai traversé des moments de doute pendant toutes ces années, j’ai toujours eu envie de donnerle maximum aux pêcheurs et surtout le meilleur.


Vincent:

Tu as parcouru l'Europe, quelles sont les endroits qui t'ont émerveillés ? John:

J’ai la chance d’avoir pêché dans plusieurs Pays d’Europe. La France est vraiment une destination hors normes. L’eau est présente un peu partout sur le territoire. Les rivières, les canaux, les lacs et les étangs se comptent par dizaines, offrant d’innombrables possibilités de pêche. De plus, le climat de La France et la richesse des milieux aquatiques, permet à notre cyprin favori d’avoir une croissance rapide. Nous n’avons pas autant de gros poissons en Angleterre. C’est pourcette raison que la France reste un de mes terrains de jeu favoris. En Italie aussi la richesse piscicole est très importante, avec de très beaux sujets. Cela reste également une destination de choix.

Vincent:

On peut constaterdepuis quelques années surle marché des appâts qu'ily a de plus en plus d'artisans ou d'entreprises qui se lancent surle marché, qu'en penses-tu ?


John:

Le marché des appâts est un marché très compliqué aujourd’hui. Ily a encore une petite dizaine d’années, iln’y avait que très peu de marques de bouillettes et le choix était très restreint. Maintenant, on n’en trouve pour tous les goûts et de toutes les couleurs. Les pêcheurs ont tous loisirs d’essayer plusieurs marques de boillies distribuées par tel ou tel fabricant. Cependant, les prix très ou trop attractifs de certaines gammes doivent attirerl’attention des pêcheurs. Les matières premières de certaines compositions coûtent très cher. Connaissant bien ces produits, ilest compliqué de vendre des appâts à très faible coût qui contiennent une bonne proportion de ces substances. Les pêcheurs feront leur choix, mais après quelques essais infructueux, ils reviendront sur des gammes de renom, connue et reconnus dans le monde Carpiste. Vincent:

Cette année on a pu découvrirdes nouveauxproduits dans la gamme Big Carp, peuxtu nous en dire un peu plus? John:

Comme dis plus haut dans cette interview, Big Carp est en constant développement et Evolution. Cette année 2016, fût riche en nouveauté. Tout d’abord le Cheese Bomb, qui est un produit, comme son nom l’indique à base de fromage et qui s’adaptera aussi bien aux conditions estivales qu’hivernales. Cet arôme est l’accomplissement de plusieurs années de recherches et de travailmené avec mon ami John Baker. Vraiment le top ! Ensuite, fort de l’expérience de toutes ces années de pêches, j’ai également fait évoluer des arômes comme le Fruit Bomb et le Monster Crab. Des additifs très attractifs sont venus compléter ces deux recettes qui étaient déjà excellentes. Nous les avons rendus encore meilleurs ! Les Baits Sauce ont également vu le jour, qui seront mélangés à des farines et qui s’adapteront très bien à une pêche au Zig. La nouvelle canne XLRJ-TECHest venue compléter la gamme de cannes. C’est une arme de guerre pour les lancers à très longue distance tout en étant une canne très agréable sur les combats des poissons. Ce sont les principales nouveautés de cette année. Cela représente beaucoup de travail et d’investissement, mais quel plaisir quand les pêcheurs vous font des félicitations en vous rapportant que les produits sont géniaux. Yesssss !!! .


Vincent:

Big Cat, donne une alternative aux traqueurs de silures, comment est venue cette idée? John:

L’aventure Big Cat est partie de demandes répétitives de pêcheurs de silures en Angleterre et en France. Ila fallu réfléchir aux types d’appâts qui pouvaient être fabriqués et surtout ayant une grosse attractivité surce poisson. Les produits pourla fabrication étaient déjà connus, en revanche ilfallait trouver les bons dosages et les bons mélanges. Je me suis entouré de personnes, comme mon ami Antoine Gonzales, qui est un vrai spécialiste de cette pêche. Nous avons mis au point ensemble la gamme « Hybrid» et après plusieurs essais sur le Rhône et en Espagne, cela a été jugé concluant. Les « Hybrids » offrent effectivement la possibilité de pêcher le Silure sans utiliser de vifs. Cela permet de pêcherce poisson toute l’année, même pendant la fermeture du carnassier. Vincent:

En 2017, Big Carp va-t- ilproposerdes nouveautés?


John:

De multiples choses sont à l’étude ou encore en essai. Les nouveautés ne sont mises en service qu’une fois les tests effectués et approuvés. Patience, nous vous tiendrons informée pour2017... Vincent:

Difficile de faire un choixje pense, mais peux-tu me dire un de tes meilleurs moments à la pêche et le pire? John:

Le meilleur moment n’existe pas vraiment. Tous les moments de pêche sont de très bons souvenirs, surtout avec les Amis et quelques beauxpoissons. Les pires moments, je pourrais dire que ce sont les sessions sans poissons, mais c’est toujours des moments où je me retrouve au bordde l’eau en communion avec la nature. Vincent:

Merci John d'avoir accordé un peu de ton temps en répondant aux questions. Au plaisirde se revoirsurun salon ou au bordde l’eau. John:

Merci à toi Vincent de m’avoiraccordé ce petit moment. Prenez tous les temps d’aller au bord de l’eau et profitez au maximum de cette nature qui est belle, luxuriante et qu’ilfaut préserver. Bonne fin de saison 2016 à tous et bonne saison 2017 à venir. A très vite…


Stalking

Escape Feeling - Emmanuel Housson

Bien aborder lasaison hivernale


L

a pêche de la carpe a longtemps été cataloguée comme une pêche statique. L'avènement des techniques modernes et, encore aujourd'hui, la perpétuelle évolution du matérielmis à disposition des pêcheurs, font que l'on en est arrivé à oubliercertains fondamentauxet notamment la traque ou l'observation qui font du stalking ou pêche à roder, une arme redoutable. S’ily a bien une saison où la pratique du stalking prendtout son sens, c’est bien l’hiver ! Je vais sans aucun doute passer au travers de choses évidentes, logiques qui ont été dites et redites mais je vais également apporterma pierre à l'édifice en essayant par ces quelques lignes d'allier aux arguments connus, les détails qui font, à mon sens, toute la différence dans la pratique de cette technique : je vous propose une immersion totale derrière mes polarisantes !

L'observation : le maître-mot ! En hiver, beaucoup d'entre nous sont frileux à l'idée de sortir les cannes. Beaucoup trop de paramètres négatifs qui rendent aléatoire la réussite d'une session. Du coup, il y a 2 écoles qui s'opposent, celle des « spécimen hunters » qui bravent tous les temps pour rester plusieurs jours sur un lac en quête de LA touche. Et puis, il y a ceux qui s'aventurent à la journée ou seulement quelques heures, à la recherche de poissons plus modestes et avec plus ou moins de réussite. A ces derniers, je dirais que lorsqu'on ne dispose que de quelques heures, mieux vaut pêcher là où se trouvent les carpes plutôt que d'espérer les faire venir où l'on voudrait qu'elles soient. L'idéal étant d'avoir un terrain de jeu pas trop grand et pas trop profond, maxi 23Ha et maxi 6m de profondeur si vous pratiquez en étang (les mini-rivières à courant faible s'y prêtent très bien également). Il va donc falloir bouger ce qui ne devrait pas vous déplaire en plein hiver ! Ceci est également vrai tout au long de l'année, ce n'est d'ailleurs pas sans raison que la pêche en grand lac, depuis un bateau, connaît un véritable essor depuis

ces dernières années. Pour revenir à notre sujet initial, il va donc falloir que vous observiez un minimum ce qu'il se passe et c'est là que cette pêche itinérante, à roder, prend tout son sens : l'observation est le maître-mot pour vous mener à la réussite. Dans le paragraphe suivant, je vais vous préciser les postes clés qui m'ont toujours réussi en hiver mais puisqu'on parle ici d'observation, laissez-moi anticiper quelque peu ce que vous allez devoir y déceler.

Dans la phase d'observation, certains détails ne trompent pas ! Outre la présence de fouilles qui est un signe bien connu de tous, concentrez-vous sur 2 points essentiels : l'activité des autres poissons blancs et les remous en bordure. En hiver plus qu'à une autre époque, j'ai l'impression que les gardons ont une activité de surface décuplée au lever et au coucher


du soleil. Si vous arrivez à localiser des zones où la concentration de gardons et leur activité est forte, cela ne fait aucun doute que vous y trouverez des carpes en maraude. Concernant les remous, c'est un signe un peu moins évident à distinguer. D'une part, parce qu'il n'y en a pas toujours et d'autre part, parce qu'il faut avoir l’œil sur des détails. Attention, je parle des remous en bordure, ce sont à peu près les seuls que vous pourrez apercevoir. C'est là que deviennent très utiles vos lunettes polarisantes. En hiver, la grosseur des fouilles est à mettre en corrélation avec l'appétit diminuant des carpes. Ainsi, toute bulle qui remonte doit vous alerter et c'est précisément là que vous pourrez apercevoir les remous dont je parle. A la sortie de l'automne, les fonds sont recouverts de feuilles et vos polarisantes doivent vous permettre d'apercevoir si quelques feuilles remontent du fond dans un mouvement de tourbillon. Les tourbillons parlons-en ; à défaut de voir des feuilles virevolter sous la surface, vous apercevrez peut-être la formation de 2 tourbillons en surface, d'abord très resserrés puis s'écartant peu à peu : pas de doutes, c'est une carpe !

et battues par le vent, plus vous avez de chance de déceler un signe d'activité. Si les berges sont bordées d'arbres qui surplombent l'eau, dites-vous bien que c'est peut-être un hot-spot car ce sera l'une des rares sources de nourriture naturelle. Enfin, que ce soit en rivière avec ses berges abruptes ou en étang, au niveau des berges proches des bondes de vidange, ces eaux profondes sont des zones de tenue qu'il ne faut pas négliger. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, en hiver, il n'y a pas vraiment de règles quant aux profondeurs à pêcher. Vous pourrez tout aussi bien toucher des poissons dans ces fameuses zones profondes que sur une bordure encombrée dans 50cm d'eau. Cela est d'autant plus surprenant lorsque vous pratiquez une pêche de surface au dans 50cm d'eau. Cela est d'autant plus surprenant lorsque vous pratiquez une pêche de surface au pain et que vous arrivez tout de même à faire remonter des poissons qui se tiennent sous 3-4m d'eau.

Là encore, je ne vais rien révolutionner en vous disant que les postes clés sont les endroits les plus encombrés, dès qu'il y a un tronc d'arbre couché, un amas de branches ou une végétation dense qui descend des berges, les carpes ne sont pas loin. Ceci est toujours vrai en hiver mais je vais aller un peu plus loin. D'une manière générale, que l'on soit en étang ou en rivière, plus les bordures sont découpées

Se retrouver face à face avec un poisson qui sort des profondeurs, un pure moment d'adrénaline ! Après tout ce travail d'observation et de localisation des spots potentiels, ne retenez « que » 3 postes clés, arroser les de quelques appâts (méthod-mix + graines ou pain et pop-up suivant votre mode de pêche) et installez-vous sur le poste central. Il va de soit que ces 3 postes ne doivent pas être trop

3 postes clés


éloignés les uns des autres pour vous permettre de voir ce qu'il s'y passe. Petit aparté : si vous ne trouvez que 2 spots, installez votre matériel entre les 2, mieux vaut jouer la carte de la discrétion. Parfois, il vous arrivera de vous dire que le poste central n'est pas le meilleur des 3 mais croyez-en mon expérience, ne faites pas l'erreur de vous précipiter sur celui qui vous tente. De deux choses l'une, soit vous avez tord et vous allez peut-être louper le passage d'un poisson sur le poste central, soit vous avez raison et vous allez foncer tête baissée sur ce spot avec la discrétion d'un éléphant (et oui, on est tous un peu pataud lorsqu'on sent que la pêche se fera là). Dans les 2 cas, vous ne ferez certainement pas de poisson, vous aurez laisser 2 spots amorcés sans observation et vous aurez perdu un temps précieux. A méditer !

Patience est mère de sûreté Vous n'avez donc que très peu de temps mais ne le gâchez pas en précipitation. J'entends par là qu'il faut que vous vous fixiez des objectifs suivant les lieux que vous allez pêcher et les connaissances en termes de cheptel que vous pouvez avoir. Les eaux s’éclaircissent, les débits(en rivière) augmentent avec les pluies, forçant les poissons à se tenir contre les berges, l’eau est bien oxygénée et l’activité, bien que diminuant tout de même de par la baisse des températures, reste à un niveau permettant d’envisager de bien sympathiques sorties à la recherche des cyprins. En effet, il n'est pas rare de voir des petits poissons se balader sur les bordures en hiver, et il serait très facile de les séduire en quelques minutes.

Cependant, si vous cherchez des poissons plus gros, évitez de piquer ces petits sujets mais servez-vous plutôt d'eux. Sur des petits plans d'eau et, encore plus, sur des rivières de petits gabarits, bien qu'observer un poisson se nourrir en plein hiver soit déjà une victoire, dites-vous bien que ce poisson est certainement accompagné de quelques congénères. La nourriture naturelle se raréfiant, le moindre spot intéressant est certainement bien connu de tout le cheptel. L'idée est donc de nourrir ce poisson « éclaireur » avec vos appâts et de voir ce qu'il se passe. Vous vous rendrez compte que dans la majeure partie des cas, plusieurs sujets apparaissent alors et il peut y avoir un véritable moment de frénésie. Là encore, un peu de patience, si vous voulez cibler un poisson en particulier, attendez quelques minutes le temps d'observer son comportement vis à vis des autres, vous remarquerez très vite que certains sujets, souvent les plus gros, s'écartent de la zone principale pour picorer sur les extérieurs. Jusqu'ici, rien de nouveau, c'est déjà ce qu'il se passe sur les secteurs qui subissent une forte pression de pêche. Là où cela devient intéressant, c'est que c'est valable aussi bien lorsqu'on pratique le stalking à fond mais encore plus lorsqu'on le pratique en surface ! Rappelez vous ce que je disais un peu plus haut, les arbres surplombants l'eau sont l'une des seules sources de nourriture naturelle en hiver, tout ce qu'il en tombe attise irrémédiablement la curiosité des carpes. Lorsque cette nourriture n'est pas immédiatement gobée, elle prend le courant, suit le sens du vent et finit sa course le long des berges ou au pied de la bonde dans les étangs... Autant de facteurs logiques qui amènent les carpes à se tenir précisément dans ces endroits !


Certains spots abritentplusieurs frĂŠnĂŠsie ne sontpaspoissons, rares. les moments de


Appâts : juste retour aux sources:

Il y a de cela quelques décennies, avant l'arrivée de la bouillette, les appâts rois n'étaient autres que le maïs, le pain ou bien encore la pomme de terre. Si l'on décortique d'un peu plus près ces 3 derniers, il en ressort un point essentiel: une source importante de glucides issus de l'amidon qu'ils contiennent, respectivement 70 – 55 et 20% (la pomme de terre étant constituée de 77% d'eau, autant dire que les apports majeurs sont les glucides). Le stalking peut être pratiqué avec différents appâts mais les résultats les plus probants se font à l'aide de maïs ou de pain, d'où ce retour aux sources en quelques sortes. Le manque de temps qui oblige certains à pratiquer leur passion sur de courtes durées durant lesquelles chaque minute est optimisée pour prendre un ou plusieurs poissons, associé à la pression de pêche accrue qui a fini par rendre les carpes méfiantes et nos pièges parfois inefficaces ; voici donc exposées les 2 raisons principales qui profitent à la pratique du stalking. En effet, si la méfiance des carpes est légendaire, et de plus en plus difficile à déjouer, il n'en demeure pas moins que nous les y avons conditionné par le biais de nos amorçages finalement trop stéréotypés, qu'ils soient massifs ou en spot. Difficile cependant de s'éloigner de ces standards qui fonctionnent encore et dans lesquels nous incorporons systématiquement pellets, bouillettes et autres graines.

Cependant, je constate souvent que si le maïs est incorporé à des spod mix, il n'est que très rarement esché, sûrement parce qu'il pâtit de l'étiquette d'appât non sélectif alors qu'il est bel et bien un aimant à carpes depuis des lustres et que, finalement, les carpes s'en méfient moins qu'une bouillette. Je vous propose ici 2 de mes présentations préférées sur un tapis de maïs doux !

Concernant le pain, il nous permet à la fois de pêcher en surface, ce qui tranche complètement avec les présentations que les carpes ont l'habitude de voir et surtout, il attise leur curiosité pour les raisons que je vous exposais un peu plus haut ; mais aussi car c'est leur principal point faible. N'oublions pas non plus que, par endroit, les promeneurs qui nourrissent les canards amorcent à long terme pour nous et qu'encore une fois, la méfiance est complètement déjouée. Avec le pain, mieux vaut avoir la main légère en hiver, 5-6 petits bouts éparpillés suffiront en guise de premier amorçage. A vous de juger, ensuite, s'il faut en remettre pour leurrer un sujet craintif parmi d'autres sujets ou si le bout de pain suivant sera celui que vous avez piégé avec votre hameçon.


Optimisation & maxi sensations

Le stalking offre une certaine liberté tout en permettant la prise de poissons sur de très courtes durées. L'optimisation du temps est donc maximale mais elle ne s'arrête pas là. Qui dit nouvelle tendance dit nouvelle vague sur laquelle peuvent surfer les détaillants et puisqu'il faut pouvoir bouger en très peu de temps, voire pêcher dans des endroits parfois insolites et chaotiques, il faut donc pouvoir réduire l'encombrement du matériel. L'ascension des cannes 3G, de plus en plus courtes, associée à un fourreau simple canne où vous pouvez glisser votre épuisette, il ne vous manque alors plus qu'un sac à dos pour mettre vos appâts, le

polarisantes et c'est parti pour de la pure adrénaline! Optimisation également quant à la prospection proprement dite. C'est le point essentiel de cette pratique. Tout au long de cet article, vous avez du vous demander : « A quel moment, il pêche ? » Avec l'habitude, tout est en place en 15min, le reste c'est de l'observation.Vous n'avez qu'une canne à placer encore faut-il la placer au bon endroit! Pour conclure, je dirais simplement que cette technique va vous permettre de sortir beaucoup plus de poissons qu'une pêche statique dans le même temps imparti. Ferrer quelques poissons sous votre scion procure de très grandes sensations et lorsque j’emploie

Une seule canne suffit pour cibler un poisson en particulier !

petit matériel et l'appareil photo ! Sans le terme « maxi-sensations », c'est que j'ai oublier un tapis de réception que vous souvent constaté que stalking rime souvent pourrez tenir à la main. Vissez les avec « maxi-poissons »........










L'amorcage: Spomb et Stick NATHAN SEGUIN

Bonjour, je m’appelle Nathan, j'ai 12 ans, j'habite dans la Vienne 86, je pêche la carpe depuis l'âge de 10 ans.


L'amorçage au stick J'utilise le stick quelque fois lors de mes pêches rapides. Pour faire mes sticks, j'utilise le pva system de chez Korda . Je le rempli de boilie carpet mélangé avec de l'huile de saumon de chez Big Carp . Le stick se dissout très rapidement donc on a un amorçage précis et rapide.

Pour lancer ces appâts, j'utilise une canne à spod accompagnée d'une tête de ligne pour assurer les lancés à longue distance . Le spomb amorce sur une large zone donc plus éparpillée.

Pour résumé, je pêche avec un stick lors de mes pêches rapides et au spod lors de mes sessions de quelques jours!!! Bonne lecture Nathan . La rédaction:

L'amorçage au spomb J' utilise le spomb de chez Fox quasiment tout le temps . Les appâts que j'emmène pour une pêche sont les suivants : maïs, pellets, chènevis , tigernuts et bouillettes.

Quel plaisir de voir un jeune garçon de 12 ans participer au mag. Nathan continue ainsi à prendre du plaisir au bord de l'eau.






LesmagsAtoutCarpe





Merciauxauteurs David Coquillat Mickael Valette Sebastien Mounier Julie Adam John Llewellyn Emmanuel Housson Franck Devillers Nathan Seguin Pierre Bouzonie Thomas Martie Johnny Dobbelaere Arnaud Colas

Les partenaires du mag


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