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«NOTRE FORCE, C’EST LA FLEXIBILITÉ»

Kurt Schürch, responsable des achats et des ventes chez Fibag AG, a parlé à AUTO&Économie de l’année écoulée, de la stratégie pour l’avenir avec les véhicules électriques et des mesures prises pour que Fibag AG puisse s’imposer face à la concurrence.

Fibag AG jette un regard rétrospectif sur une année 2022 mouvementée. L’ensemble du marché a été bouleversé par différents événements en 2020 et 2021. La baisse de la consommation de pétrole au début de la crise de Corona a entraîné une réduction des prix des produits pétroliers. Les pays producteurs de pétrole ont pat conséquent diminué la production. Cela a immédiatement entraîné un renchérissement extrême et une pénurie supplémentaire de matières premières, qui n’a pas seulement touché les fabricants de lubrifiants, mais aussi les grossistes comme Fibag et ses distributeurs.

La guerre en Ukraine a entraîné une réduction massive de la quantité de gaz naturel acheminée vers l’Europe, ce qui a fait exploser les prix du gaz naturel. L’»AdBlue» a été particulièrement touché par cette hausse extrême des prix. La production d’»AdBlue» nécessite de l’ammoniac et celui­ci est produit à partir du méthane, le principal composant du gaz naturel. C’est pourquoi les prix à la consommation de l’»AdBlue» ont massivement augmenté. «L’année dernière, nous avions toujours à nous occuper des prix», explique Kurt Schürch, qui ajoute: «En 2022, les fabricants de lubrifiants ont appliqué en moyenne deux à trois augmentations de prix en Suisse».

Évolution du marché automobile

Après une année très turbulente, la question se pose de savoir comment la situation va évoluer. Schürch est d’avis que la situation ne se normalisera pas en 2023. Il part du principe que de nouveaux ajustements de prix auront lieu. Dans le domaine de la voiture, la demande pour les véhicules électriques et hybrides reste importante. En 2022, une voiture neuve sur quatre était déjà un véhicule pouvant être rechargé sur le réseau. Cela correspond à une part de marché de près de 25%. Kurt Schürch ne s’attend pas à ce que l’ensemble du parc automobile suisse puisse être électrifié à court terme. D’ici à 2035, certains constructeurs automobiles européens veulent produire exclusivement des véhicules électriques. D’ici là, il est très probable que quelques milliers de véhicules à combustion seront encore vendus en Suisse. À la question de savoir comment Fibag organise son activité en vue de cette évolution, Schürch répond: «Fibag vend un concept global. Du lubrifiant aux accessoires en passant par les pneus et les pièces de rechange d’origine, nous proposons à nos clients un catalogue de prestations complet. Ce catalogue de prestations est constamment adapté aux conditions du marché et laisse la place à d’autres idées, nouveautés et adaptations».

Un climat difficile

Schürch a également une réponse à la question de savoir comment Fibag se situe par rapport à ses concurrents: «La concurrence font partie du jeu et nous observons leurs idées, leurs innovations et leurs erreurs. Cela vaut aussi bien pour la Suisse que pour l’étranger. Notre exigence de servir nos clients à leur satisfaction nous aide beaucoup à nous affirmer sur le marché», poursuit Schürch. Il explique en outre comment Fibag parvient à s’imposer dans un environnement aussi exigeant. Kurt Schürch est certain que la recette du succès de Fibag est la disponibilité. Fibag s’est fixé comme objectif d’être toujours en mesure de livrer.

«Outre la disponibilité, une livraison rapide est également importante.

Nous pouvons actuellement proposer jusqu’à trois livraisons à nos clients. Le client est desservi deux fois par jour par un coursier et une fois par jour par un camion pour les livraisons plus importantes.

Bien entendu, nous pouvons aussi envoyer nos produits par coursier de nuit», explique Schürch, qui ajoute:

«Le coursier de nuit sera de plus en plus important à l’avenir, car il y a moins d’embouteillages la nuit et le client peut commencer à réparer dès le petit matin avec les pièces de rechange livrées». Aujourd’hui déjà, la boutique en ligne occupe une place très importante chez Fibag. Environ la moitié de toutes les commandes arrivent par la boutique. C’est pourquoi Fibag voit encore un énorme potentiel pour le shop à l’avenir et va mettre l’accent sur l’extension et le développement du shop en ligne. (ml) www.fibag.ch

Notre gamme Quartz Xtra optimise la consommation de carburant

Quartz Xtra, répond aux exigences les plus strictes.

TotalEnergies a développé une gamme de lubrifants haut de gamme afin de répondre au mieux aux attentes d´aujourd´hui. La dernière gamme Quartz Xtra a été développée pour les moteurs de dernière génération (moteurs hybrides et nouveaux moteurs thermiques). Elle permet une économie de carburant considérable et un entretien optimal du moteur pour des performances maximales.

*Les gammes de produits Quartz Ineo Xtra et Quartz 9000 Xtra, fabriquées en Europe, sont proposées dans une bouteille innovante fabriquée à partir de 50% de plastique recyclé et 100% recyclable.

www.totalenergies.ch

L’ÉLIMINATION DES DÉCHETS PEUT AUSSI ÊTRE DURABLE

Ces dernières années, la durabilité a gagné en importance dans tous les domaines de la vie quotidienne. Outre la préservation des matières premières épuisables, l’élimination et le recyclage en font également partie. Ce dernier est de plus en plus important, surtout pour les garages. Altola AG y apporte sa contribution.

Pour de nombreux garages, l’élimination des déchets prend fin dès que le chauffeur mandaté par Altola AG a étiqueté les déchets, fait signer les documents d’accompagnement, déposé l’emballage vide nécessaire à l’endroit habituel et est reparti. Mais pour les déchets ou les matières recyclables, le voyage ne fait que commencer à ce moment­là. De là, les matières sont acheminées soit via un entrepôt intermédiaire, soit directement vers l’un des deux sites de traitement d’Altola AG à Olten (SO) et Pieterlen (BE). Grâce à une logistique optimisée, les coûts sont réduits et les trajets à vide inutiles sont évités. Une fois que les matériaux recyclables sont arrivés sur le site de traitement, ils sont déchargés, contrôlés et triés. La suite du parcours des matériaux ­ et la durabilité de ce parcours ­ dépend du type et de la qualité des matières.

Moins d’impuretés, mieux c’est

Cela dépend souvent de la nature des impuretés présentes. Si, par exemple, l’huile d’échappement du moteur n’est pas contaminée par l’essence, elle est pompée dans des réservoirs et déshydratée, puis les matières solides sont séparées.

Ensuite, l’huile usagée de qualité suffisante est envoyée à des entreprises partenaires pour être recyclée, tandis que l’huile usagée de moins bonne qualité peut encore être utilisée comme combustible, par exemple dans l’industrie du ciment. Les liquides de frein peuvent également souvent être retraités et réintégrés dans le cycle des matières. L’entreprise d’où proviennent les matières a une grande influence sur la durabilité du traitement ultérieur des déchets, en remettant les matières triées et en les mélangeant le moins possible. D’autres déchets issus des garages, tels que les pare­chocs, les vitres de voiture, les accumulateurs au plomb et bien d’autres encore, peuvent également être recyclés et permettent ainsi de préserver de précieuses ressources. Les déchets électroniques sont démontés dans l’usine de l’entreprise et les différentes matières vont au recyclage.

Mais ces dernières années, Altola AG a également fait de gros efforts en matière de durabilité au sein de sa propre entreprise. Ainsi, l’alimentation électrique de tous les sites est passée à 100% à l’énergie hydraulique et les factures PDF ont été introduites afin d’économiser le papier. De plus, dans un avenir proche, Altola fera également passer les bordereaux d’accompagnement de la version papier à la version électronique.

De nouveaux défis pour le secteur L’électrification croissante de la mobilité et la complexité qui en résulte dans la composition des déchets posent de nouveaux défis au secteur du recyclage, par exemple avec le transport, la manutention et le recyclage des batteries lithium­ion. Mais les entreprises de recyclage doivent de toute façon continuer à optimiser leurs procédés et processus afin d’augmenter le taux de recyclage, d’améliorer encore la qualité des produits qui en sont issus, de réduire les besoins en énergie et de minimiser l’impact environnemental du traitement et du transport. Un processus de recyclage, quelle que soit sa qualité, s’accompagne toujours de pertes et d’une certaine consommation d’énergie, il faut en être conscient. C’est pourquoi il est toujours plus durable d’éviter les déchets que de les recycler. (sp/ds) www.altola.ch

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