Partenaire d’un développement agricole durable
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N°150 • Mars 2016
Dossier Engrais et Amendements, comment ça marche en Nouvelle-Calédonie ?
PORTRAIT Jean-Jacques Wejin, agriculteur à Lifou p.24
Mieux connaitre la coopérative de Kaala-Gomen p.22
Bienvenue à la ferme, 10 nouveaux adhérents en 2016 / p.42
ENFIN DE
RETOUR !
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Depuis toujours
la marque de cœur
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des professionnels calédoniens
*Gammes Agricoles et Espaces verts
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sommaire
4 > Actualités en bref
8 > Vos services • Choisir l’apprentissage pour choisir son métier
10 > Enjeux • Créer un partenariat entre professionnels et politiques publiques
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12 > Pôle végétal • Les professionnels de l’horticulture veulent se démarquer • Bilan sanitaire des cultures en Nouvelle-Calédonie pour 2015
16 > Pôle élevage • Filière viande, accords compétitivité • La tique du bétail, un petit parasite, un puissant facteur d’évolution • Identification bovine 22 > Partenaire • La coopérative de Gomen, un outil à potentiel pour les agriculteurs du Nord
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24 > Portrait • Jean-Jacques Wejin, agriculteur à Lifou
26 > Dossier • Engrais et amendements : comment ça marche en Nouvelle-Calédonie ?
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32 > Recherche - Innovation - Transfert • P our mieux connaître les plantes ornementales 34 > Economie • Agriculteurs, rappels et changements • Indices économiques • Qui a le droit de conduire quel type de tracteur ou engin agricole ?
38 > Formation agricole • Etre maître d’apprentissage, c’est tout gagnant ! • Actualités du Pôle d’excellence sectoriel « Formation agricole »
40 > Actualité Région Pacifique • Les agriculteurs du Pacifique représentés à la COP21 • Mission en Australie
N°150 • Mars 2016
La Calédonie Agricole est une publication de la Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie, BP 111 - 98845 Nouméa cedex, tél. 24 31 60 - Fax : 28 45 87. Directeur de publication : Gérard Pasco. Directeur de rédaction : Yannick Couete. Rédacteur en chef : Sophie Golfier. Rédacteurs : Vincent Galibert, Sophie Golfier, Bernard Angonin, Laura Henry, Pauline Baudhuin, Sabrina Lucien, Fanny Contensou, Sophie Tron, Clément Grandet, Anne Gras, Yolaine Mauffrey, Yann Buchon, IVNC. Photos : CANC, IAC, IVNC, PS. Photo couverture : CANC. Réalisation : International Concept Pacifique, tél. 24 35 20. Régie publicitaire : Agence Calédonienne de Publications, tél. 24 35 20 - Daniel Amar : 78 22 41 . ISSN : 1257 - 0397. La Calédonie Agricole est tirée à 3500 exemplaires sur les presses de Artypo.
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42 > Bienvenue à la ferme • Agri tourisme, l’offre Bienvenue à la ferme s’étoffe 44> Agriculture durable • Evaluation des risques professionnels, des outils pour vous accompagner • L’étalonnage du pulvérisateur 47 > Machinisme agricole • Le fauchage 50 > Petites annonces
édito Le mot du président J’ai le plaisir de vous adresser le premier numéro de l’année 2016 de La Calédonie Agricole, dans un contexte économique particulièrement difficile. Néanmoins, dans cette morosité générale, les pluies que nous avons enregistrées ces derniers jours apparaissent comme de belles éclaircies pour la profession agricole, notamment pour le monde de l’élevage. L’autre bonne nouvelle est l’annonce par les services de la météo de l’arrêt cette année du phénomène El Nino, qui s’est traduit par une sécheresse insoutenable pour la plupart de nos exploitations agricoles. Ce début d’année a aussi été marqué par une réelle inquiétude des agriculteurs sur l’évolution du prix des engrais qu’ils achètent au dock de Ducos. Bon nombre d’entre vous nous ont fait part de leurs craintes et incompréhension face à l’évolution des aides, c’est la raison pour laquelle nous avons décidé de consacrer le dossier de cette Calédonie Agricole aux engrais. Cette activité d’importation et de distribution, gérée par la Chambre d’agriculture, est finalement assez mal connue des agriculteurs. J’espère que ce dossier permettra au plus grand nombre de mieux comprendre son fonctionnement et l’actuelle situation. Ce service unique en NouvelleCalédonie a en effet été mis en place pour répondre au mieux aux besoins des agriculteurs avec le concours financier des trois provinces. Au regard de la situation souvent dramatique que vivent actuellement les agriculteurs français, nous avons le devoir de tout mettre en œuvre pour que notre agriculture calédonienne se développe pour répondre aux besoins de la population, mais aussi que nous puissions vivre dignement de notre métier. Nous avons encore beaucoup de défis à relever, vous pouvez compter sur la Chambre d’agriculture pour vous accompagner.
Gérard Pasco, Président de la Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie
LA CALÉDONIE AGRICOLE
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l’actu... l’actu
En bref...
ANANAS ET BANANES JOURNÉES TECHNIQUES À LIFOU La Chambre d’agriculture organise trois journées techniques sur la culture de la banane et de l’ananas à Lifou les 8, 9 et 10 mars prochains, sur 3 sites différents. 3 ateliers par journée sont organisés, sur : • La préparation du sol : choix du matériel agricole… Intervenants : techniciens de la plateforme machinisme agricole.
FORMATION AGRICULTEURS (EvRP) EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS La CAFAT dispose d’un dispositif d’aides financières pour la prévention des risques professionnels. Suite à la demande du groupe de travail sur l’évaluation des risques professionnels en agriculture, la CAFAT prolonge l’aide à la formation d’un référent EvRP pour les entreprises agricoles. Cette aide financière permet de prendre en charge la formation d’un salarié à hauteur de 50%. La Chambre d’agriculture va mettre en place une formation spécifique pour le monde agricole. Plus d’informations : Contactez Laura Henry au 24 31 60 - lhenry@canc.nc UPRA BOVINE VENTE AUX ENCHÈRES
• La conduite des cultures : choix des rejets, fertilisation, stade de récolte… Intervenant : chargé de mission pôle végétal. © CANC
• La protection des cultures : principaux ravageurs et maladies, la prophylaxie… Intervenants : techniciens du GDS-V.
Lieux : • 8 mars : Chez Emile Wangane à Wedrumel • 9 mars : Chez Jean-Jacques Wejin à Kedeigne • 10 mars : Chez René Wacapo à Hnacaom Plus d’informations et inscriptions (gratuit) : Contactez l’antenne de Lifou au 45 12 30 / 78 77 55. APPEL À PROJETS ECONOMIE CIRCULAIRE L’ADEME, la CCI et le gouvernement de Nouvelle-Calédonie vont lancer un appel à projets sur le thème de l’économie circulaire. Cet appel à projets va permettre de labelliser des projets sur les études, sur des investissements ou sur de la communication. Plus d’informations : Contactez Laura Henry au 24 31 60 - lhenry@canc.nc www.nouvelle-caledonie.ademe.fr
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LA CALÉDONIE AGRICOLE
Jeudi 10 mars 2016 aura lieu la vente aux enchères de l’UPRA Bovine, à partir de 9h à Port Laguerre. Vous trouverez la liste des taureaux présentés auprès de l’UPRA Bovine. Plus d’informations : UPRA Bovine Tel : 35 30 10 - 74 41 44 - uprabovine@upra-nc.com EXPORT VERS AUSTRALIE ET NZ POTENTIEL À L’EXPORT POUR L’AGRICULTURE Avenir Export est chargé de coordonner le volet économique d’une mission dont la délégation sera composée du gouvernement de Nouvelle-Calédonie et de chefs d’entreprises. Tous les secteurs d’activité avec un potentiel à innovation sont concernés : industrie, services, agriculture, tourisme, nouvelles technologies… Les entreprises qui ont la capacité d’exporter vers l’Australie ou la Nouvelle-Zélande sont invitées à contacter Avenir Export. L’objectif est de regrouper les entreprises qui ont ce potentiel à l’export. Les représentants des filières sont aussi concernés. Contact : Avenir Export Tél : 28 12 91 - Fax : 26 10 44 - direction@avex.nc
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AVANCÉES GÉNÉTIQUE PORCINE Signature, le 29 janvier dernier, d’un accord de coopération entre les sociétés NORD AVENIR et ADN, spécialisée en génétique porcine, en présence de leurs actionnaires, la province Nord et AVELTIS.
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RECRUTEMENT RESPONSABLE SERVICE ÉLEVAGE Alexandre Etuve rejoint la Chambre d’agriculture en tant que responsable du sevice élevage, à Nessadiou. Il succède ainsi à Yoann Kerhouas qui a désormais en charge l’animation des chartes «Filière bovine» et «Filière porçine». Alexandre était jusqu’à présent le directeur de l’Upra porcine. Contact : Tel : 44 52 45 - elevage@canc.nc SOLIDARITÉ DONS AGRICOLES À POUM La Chambre d’agriculture a relayé la demande de la Mairie de Poum pour aider les agriculteurs du Grand Nord en difficulté suite aux incendies qui ont ravagé la région. Une collecte de dons a été réalisée et ceux-ci ont été acheminé par des élus de la Chambre d’agriculture début février auprés de la Mairie. APICULTURE MIEUX CONNAÎTRE LA FILIÈRE Le Centre de promotion de l’apiculture (CPA-Adecal Technopole) a relancé une lettre d’information en 2015. Celle-ci aborde les informations liées à la filière et les travaux du Centre. Les fiches techniques des précédentes parutions traitaient de : la génétique (décembre 2015), la cristallisation du miel (août 2015), le comportement hygiénique des colonies (juin 2015), la ruche horizontale et le RESA (avril 2015) et la loque américaine (février 2015). Si vous souhaitez être destinataire de cette lettre, contactez le CPA. Contact : CPA : Tel : 44 15 79 - Bourail - tech.cpa@adecal.nc N°150 Mars 2016
ERRATUM Dans La Calédonie Agricole de décembre 2015, une phrase pouvait porter à confusion. Contrairement à ce qui est noté, les membres de l’APRA n’ont pas été formés en métropole pour être juges. Nous précisons que les membres de la délégation de l’APRA ont suivi le travail des juges pendant les concours qui ont eu lieu en métropole.
AVIS AUX ÉLEVEURS BÉNÉFICIAIRES DE LA MESURE « VACHE ALLAITANTE » RAPPELS :
• Votre bilan annuel 2015 vous a été envoyé le 2 février 2016 par la DAVAR. N’oubliez pas de le retourner complété à la DAVAR-SAR (Service des statistiques et affaires rurales) avec les pièces à joindre afin de reconduire ou renouveler votre convention en 2016. Contact : DAVAR-SAR • Tél : 25 51 44 – davar.sar@gouv.nc • Les animaux, notamment les naissances, pour être éligibles à la prime, doivent être identifiés et notifiés au GDS-A dans les délais règlementaires. Ces informations sont également importantes pour la connaissance et la gestion de la filière.
CHANGEMENT AU 1er janvier 2016 :
• Les éleveurs qui jusqu’à présent, venaient récupérer leurs boucles d’identification à la DAVAR-Nouméa, doivent désormais se rapprocher du Groupement de défense sanitaire animal (GDS-A) qui vous informera sur le lieu de récupération de vos boucles. Rappel : pour les documents de notification, contactez directement le GDS-A. Contact : Groupement de défense sanitaire animal (GDS-A) Tel : 44 52 45 – gds@canc.nc
STOCK DE CHAUX DISPONIBLE POUR LES AGRICULTEURS La société GAZPAC offre un stock de chaux pour les agriculteurs sur le site de Numbo. Ceux-ci sont invités à recupérer ce stock, une aide au chargement pouvant être fournie sur place. Contact : M. Raillard - Société GAZPAC -Tel : 28 41 41 MIEUX CONNAÎTRE LES SIGNES QUALITÉ La brochure présentant les signes de qualité en Nouvelle-Calédonie vient d’être remise à jour par l’Erpa. Vous pouvez la retrouver sur www.canc.nc
LA CALÉDONIE AGRICOLE
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Choisir l’apprentissage, Entre travail et formation pour choisir son métier
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ès 16 ans et jusqu’à 25 ans, un jeune peut signer un contrat d’apprentissage, c’est-à-dire conclure un contrat de travail où il alternera temps en entreprise et temps au Centre de formation d’apprentis agricoles (CFAA) pour préparer un diplôme. L’apprentissage attire désormais plus de candidats. Sans doute parce que de plus en plus de jeunes veulent être en prise directe avec le monde du travail. Ensuite parce que cette formule affiche de bons résultats. « Aujourd’hui, ce que nous notons, c’est que les jeunes viennent plus par intérêt vers l’apprentissage agricole. Auparavant, ils venaient plutôt à l’agriculture par défaut. Les profils que je rencontre depuis trois ans sont différents, ils choisissent les métiers « verts » pour rester dans le milieu rural qu’ils adorent. Souvent, ils veulent créer des acti-
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vités vivrières au sein de leur tribu. L’autre intérêt, c’est aussi d’être son propre patron rapidement. J’ai souvent le cas de jeunes qui souhaitent créer une pépinière en tribu avec un ami ou un membre de sa famille, avec aussi un intérêt pour des techniques comme l’hydroponie. Ils commencent à s’intéresser à tout ça, c’est bon signe… » souligne Serge Gos, conseiller social et en charge des relations avec les entreprises au sein du CFAA de la Chambre d’agriculture.
Les métiers verts, un choix positif Pour un jeune, choisir l’apprentissage dans une filière relevant de l’enseignement agricole constitue une démarche dynamique et positive. Au travers de cet engagement, il va acquérir par la voie de l’alternance un diplôme reconnu. Pour l’agriculteur, recruter un apprenti c’est accueillir un jeune en vue de le former. Il travaillera dans son entreprise pour acquérir la pratique du métier, tout en suivant des cours au centre de formation d’apprentis agricoles afin d’obtenir son diplôme. « La spécificité de l’apprentissage est de permettre aux jeunes de se confronter à la réalité du métier. Apprendre à travailler en équipe, source de satisfaction, mais aussi mieux connaître les contraintes du métier. A l’issue de leur cursus de deux années, ils savent s’ils souhaitent aller dans cette voie ou pas. Et quand la motivation est là et que l’on est passionné, on arrive à ses fins… » ajoute le conseiller apprentissage. La relève est là Même s’il faut toujours revaloriser les métiers de l’agriculture, les jeunes viennent à la terre. Et du côté des entreprises, il y a un réel besoin. « Les agriculteurs sont à la recherche de
personnes de confiance, auxquelles ils peuvent confier des tâches, qui au départ sont celles d’un ouvrier, mais qui pourront devenir plus qualifiées par la suite, en fonction de l’évolution du parcours du jeune » explique Serge Gos. « Les entreprises doivent avoir confiance dans les jeunes qui intègrent l’apprentissage, la relève est à leur porte. Il reste encore des clichés négatifs sur l’apprentissage. C’est dommage car de nombreux jeunes sont de qualité et recherchent des entreprises d’accueil. Les entreprises sont souvent vieillissantes, c’est le moment de penser à la relève ». L’apprentissage apporte sans doute la culture de l’effort et du travail. « L’apprentissage transforme les jeunes : quand on sort, on connaît le métier, les entreprises le soulignent ». Avec 85% de réussite aux examens, l’apprentissage agricole porte ses fruits. Chaque année, sur une centaine de dossiers en apprentissage présentés, une trentaine de jeunes est sélectionnée pour suivre la formation. La motivation reste un critère majeur pour cette sélection. Mais elle est payante, car « plus de 80 % des jeunes diplômés agricoles sont embauchés à l’issue de leur formation».
Rénovation des formations agricoles en apprentissage Il existe 3 formations agricoles en apprentissage en Nouvelle-Calédonie. Deux ont changé de dénomination en 2016, et une est nouvelle : • CAPA Jardinier paysagiste au Mont Dore (remplace le CAPA Travaux paysagers) • CAPA Métiers de l’agriculture - Horticulture et Arboriculture - au Mont Dore (remplace le CAPA Productions horticoles) • CAPA Soigneur d’équidés à Pouembout (nouvelle formation à partir de 2016).
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Vos services
Une équipe de cinq formateurs, un conseiller social et relations entreprises, une responsable, une secrétaire.
théorique, l’apprentissage permet de se former à un métier. Avant de s’engager dans cette voie, il est nécessaire de bien comprendre le mécanisme de l’alternance et son intérêt. C’est le rôle du Centre de formation d’apprentis agricoles (CFAA) de la Chambre d’agriculture qui accompagne au quotidien les jeunes suivant cette formation et les entreprises accueillant un apprenti.
Serge Gos, conseiller social et en charge des relations avec les entreprises Tél. 43 73 32
Bénédicte Coustenoble, Yann Gauchet, Yolande Manfrino Nathalie Derambureet Gwënael Dunau.
Les baux ruraux LCA : Où en est-on avec les baux ruraux ? N.M : Tout d’abord, rappelons pourquoi créer un bail rural. Inscrit dans l’accord de Nouméa, c’est un sujet dont on parle depuis 30 ans... Le foncier a toujours été un sujet complexe, voir tabou pour les politiques, alors on a pris du retard. Il faut bien constater qu’aujourd’hui l’acquisition du foncier est devenu presque impossible à l’achat pour les agriculteurs. Il n’existait jusqu’à présent que les baux commerciaux, mais sans encadrement spécifique. Or, faute d’encadrement, il manquait une relation de confiance entre le bailleur et le preneur, ce qui ne facilitait pas la 10
LA CALÉDONIE AGRICOLE
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Enjeux 2016 est une année charnière pour l’agriculture. Suite aux travaux menés lors des assises provinciales de l’agriculture en 2014 et 2015, en partenariat avec la Chambre d’agriculture, la province Sud concrétise un projet ambitieux pour la profession agricole. Rencontre avec son initiateur, Nicolas Metzdorf, fortement impliqué dans les problématiques agricoles, président de l’Apican et de l’ERPA, membre du Congrès et membre de la province Sud en charge de l’agriculture.
Créer un partenariat entre professionnels et politiques publiques location de terres sur le long terme. Or, ce long terme est une nécessité en agriculture. C’était aussi une demande des banques pour s’assurer d’une plus grande visibilité.
Pour avancer ces dossiers, nous allons recruter un spécialiste du bail rural à la province Sud, le gouvernement fera de même. C’est important pour que ce bail soit bien expliqué aux professionnels.
Désormais, les choses vont changer. Nous avons voté au Congrès, le 14 janvier dernier, un bail rural calédonien. Il faut savoir que le bail rural existe depuis 1946 en métropole avec le même objectif que le nôtre : faire en sorte qu’un pays développe son autonomie alimentaire, ce qui a fonctionné à partir des années 70.
Quel en sera l’impact ? On espère gagner quelques milliers d’hectares agricoles en plus. L’objectif est de faciliter aussi la relève et le retour à la terre. Demain, les fils d’agriculteurs ne seront peut être plus des agriculteurs et disposeront néanmoins de foncier et sans doute que des fils de non agriculteurs voudront se mettre eux à la terre. Il faudra joindre les deux.
Pour autant, nous avons créé un bail rural spécifique à la Nouvelle-Calédonie, dans la mesure où il sera ici facultatif. Les agriculteurs pourront choisir entre un bail rural et le bail commercial conventionnel. En métropole, l’utilisation d’un bail rural de 9 ans minimum est obligatoire, nous, nous avons préféré laisser le choix aux Calédoniens. Comment allez-vous inciter les agriculteurs à recourir à ce bail ? Pour convaincre les agriculteurs, le gouvernement proposera des mesures incitatives : . Exonération d’impôts sur le revenu que le propriétaire touchera, et également une exonération d’impôts sur les revenus que le locataire tirera de son exploitation agricole. . Une exonération de frais d’enregistrement est également prévue. Les mesures incitatives seront proposées au vote du Congrès ce début d’année 2016.
Ce système a un autre avantage important. Il va permettre de créer une rente mensuelle pour le bailleur, exonérée d’impôts, pour les agriculteurs qui ne touchent pas forcément une retraite aujourd’hui.
L’aide aux engrais Pourquoi changer le dispositif d’aide aux engrais ? Dans le dispositif d’aide aux engrais, les provinces paient le différentiel entre le prix d’engrais sortie d’usine et l’arrivée en Nouvelle-Calédonie, donc le coût du déplacement de l’engrais. En 2013, ce coût était de 135 MF pour la province Sud, de 165 MF en 2014, et près de 200 millions en 2015. En poursuivant sur cette lancée, pour 2016, on serait à plus de 200 MF payés par la province Sud, ce qui n’était plus tenable.
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Quels vont être les étapes du changement de dispositif ? On va remettre des centaines de millions pour l’agriculture, avec un code des investissements ambitieux. Nous avons été confrontés à un dilemme, soit on continuait à financer les engrais sans aucun changement dans le dispositif, mais dans ce cas on n’aurait pas un code des investissements à la hauteur de la relance de l’agriculture, soit on lance une rénovation de l’aide aux engrais pour qu’elle nous coûte moins cher, tout en optimisant son efficacité. Nous avons donc décidé de lancer un travail de remise à plat du dispositif, en concertation avec la Chambre d’agriculture et les organisations professionnelles agricoles. Ainsi, quelques modifications devraient avoir lieu en 2016 mais le nouveau dispositif sera mis en place en 2017 après la fin de la concertation avec les professionnels.
Réforme de la TSPA En quoi avez-vous fait évoluer la TSPA ? La TSPA, c’est la taxe de soutien à la production agricole. Elle est appliquée sur tous les produits alimentaires et agroalimentaires importés. Le rendement de cette taxe doit rapporter théoriquement environ 1,8 milliards, elle est répartie à 70% à l’Erpa et à 30% à la Chambre d’agriculture. Or cette taxe a vu, depuis quelques années, son rendement diminuer jusqu’à 500 millions en raison de recours juridiques des importateurs. Ce qui amenait la Nouvelle-Calédonie a subventionner de plus en plus l’Erpa et la Chambre d’agriculture pour compenser la diminution de la taxe. Or , avec la situation budgétaire de la NC, cette dernière a effectué une diminution de la moitié de sa subvention à l’Erpa, soit 800 millions. On avait donc 2 solutions : soit faire une coupe de 800 millions au soutien à l’agriculture, soit N°150 Mars 2016
assumer devant les calédoniens un rétablissement d’une taxe pour l’agriculture. Nous avons choisi cette dernière option et nous l’assumons. Il s’agit là d’une responsabilisation des acteurs professionnels ? C’est une condition sine qua non au soutien public. Nous faisons de l’agriculture une priorité, mais dans le même temps nous souhaitons que les professionnels prennent les rennes de l’agriculture et que le politique retrouve sa place d’origine : voter des lois. Nous avons donc décidé de renforcer la marge de manœuvre de la Chambre d’agriculture et de la rendre plus autonome financièrement en lui faisant profiter de la nouvelle TSPA, ce qui lui donne désormais un budget propre et ne dépend plus de subventions. La deuxième chose, c’est la mise au centre du dispositif des interprofessions en leur octroyant la gestion des filières. L’Interprofessionnel fruits et légumes (IFEL) gère désormais la régulation du marché des fruits et légumes, ce n’est plus l’Erpa, et l’Interprofession viandes (IVNC) gérera en collaboration avec l’Ocef les filières viandes.
Nouveau site www.agriculture.nc Quelle est la vocation du site internet agriculture.nc ? Cette refonte du site internet le fait devenir un outil pour les agriculteurs, avec web tv, répertoire de toutes les aides pour les agriculteurs, l’annuaire des services, guichet numérique de l’agriculture... A noter qu’il sera possible d’y mettre ses annonces. C’est une véritable plateforme numérique ou l’on centralisera les informations liées au secteur agricole.
Nouveau Code des investissements de la province Sud juin en 2016 Comment le Code des investissements va-t-il évoluer pour le secteur agricole ? Lors des assises, on a annoncé la sortie en milieu 2016 du nouveau Code des investissements,qui n’aura plus rien à voir avec celui d’aujourd’hui. On va quasiment doubler le budget du code des investissements, afin de favoriser et d’encourager les gains de compétitivité pour la production locale. Nous allons donc aider ceux qui sont en capacité d’augmenter significativement leur production, ceux qui peuvent produire. L’objectif est simple : les exploitations du pays doivent nourrir l’ensemble des Calédoniens.
LA CALÉDONIE AGRICOLE
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Nouvelle-Calédonie (AIHNC) a demandé un appui pour définir ce qu’est un horticulteur « professionnel » et élaborer son statut. Ainsi, Georges Crocetti, expert sur ce secteur, était présent en NouvelleCalédonie en novembre 2015 pour faire émerger des pistes de réflexion. Rencontre…
«
Ce n’est pas parce que ça ne se mange pas que ça ne compte pas ! », aime à répéter Georges Crocetti tout au long de sa mission. Effectivement, l’horticulture est aujourd’hui placée au 6ème rang de la production agricole calédonienne et génère 1 135 millions de F CFP* de chiffre d’affaires, chiffre en constante augmentation. Dans l’enquête réalisée par le SESER en 2012, 395 exploitants cultivent plus de 100 m² et vendent une partie de leur production. Mais la réalité est plus complexe et il est difficile, derrière cette casquette d’ « horticulteur », de différencier le jardinier amateur, l’acheteur-revendeur et le producteur de plants… Aujourd’hui, cette filière a besoin de se structurer et de se professionnaliser et cette évolution passe par une meil-
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Pôle végétal
Les professionnels A la suite des assises de l’horticulture provinciales, l’Association interprofessionnelle veulent se démarquer de l’horticulture en
leure définition de ce qu’est un horticulteur «professionnel».
Vers une charte des horticulteurs professionnels Georges Crocetti, consultant métropolitain ayant travaillé de nombreuses années dans l’horticulture calédonienne, était en mission sur le territoire du 22 octobre au 8 novembre 2015. Il a rencontré des professionnels des provinces Nord et Sud et échangé sur la professionnalisation de la filière. Il propose ainsi les éléments constitutifs d’une charte des horticulteurs professionnels. Cette charte sera complétée par un règlement intérieur, établissant la liste des critères techniques de définition d’un horticulteur professionnel. * Source : DAVAR - Mémento agricole, données 2014.
Rencontre avec
Georges Crocetti, Ingénieur des techniques horticoles, Consultant Vous êtes missionné pour apporter un appui à la filière horticulture, de quelle manière ?
J’ai été missionné par l’association AIHNC pour apporter un appui à la filière horticole en Nouvelle-Calédonie. Il s’agit de travailler avec tous les acteurs de la filière pour élaborer une charte professionnelle de l’horticulture. L’intérêt pour la production horticole se développe ces dernières années. C’est une bonne chose car des études (2009) ont montré le fort potentiel de cette filière avec une demande qui est en augmentation. Cette volonté de structuration est une démarche récente. Elle se manifeste, entre autre, par la mise en place d’une commission horticole au sein de la Chambre d’agriculture, c’est clairement une « révolution », car c’est le début d’une reconnaissance.
En quoi consistera cette charte ?
Son objectif est d’identifier les horticulteurs professionnels. En effet, les horticulteurs sont des producteurs, il ne faut pas les confondre avec des commerçants. Il s’agira donc de différencier et d’identifier les professionnels et de les faire connaître. Pour cela, il nous faut répondre à la question « qu’est ce que c’est qu’un horticulteur aujourd’hui ? ». L’horticulture est un secteur très vaste, il y a au moins quatre grandes branches : production florale, production ornementale, maraîchage, revégétalisation. Et dans chacune de ces branches, il y a des per12
LA CALÉDONIE AGRICOLE
sonnes spécialisées très pointues dans leur métier avec des connaissances bien spécifiques. La charte comprendra donc un règlement intérieur qui aura des exigences pour les acteurs de la filière, et elle se dotera d’un logo pour améliorer la reconnaissance vis à vis des clients. Au final, la charte sera un gage du suivi d’un itinéraire technique précis et développera ainsi la « traçabilité » des productions.
Et justement, comment identifier les professionnels de l’horticulture ?
Aujourd’hui, il n’y a pas vraiment de définition du métier. Au Registre de l’agriculture, l’horticulture se trouver dans une rubrique dénommée « production végétale », ce qui se confond avec d’autres productions comme le maïs ou la salade, alors que le principe de l’horticulture est de produire des plantes qui ne sont pas comestibles. C’est tout l’enjeu de cette mission, aider ces producteurs à monter leur charte, pour apporter une meilleure reconnaissance de leur métier, avec des savoirs faire, des spécificités. Cette charte reste une démarche volontariste, par l’amont de la filière. Il s’agit de créer une dynamique pour tirer vers le haut, qualité et communication. Il s’agit aussi d’être toujours plus à l’écoute de la demande et de la satisfaction des clients.
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Pôle végétal
Bilan sanitaire des cultures
en Nouvelle-Calédonie pour 2015 Le réseau d’épidémio-surveillance, un outil précieux d’aide à la décision stratégique
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es observations du réseau d’épidémio-surveillance, coordonné par le Groupement de défense sanitaire du végétal (GDS-V) permettent de tirer un bilan sanitaire des cultures en 2015. Trois types d’interventions ont été menées :
• Les observations du réseau fixe permettent de connaitre les dynamiques des ravageurs sur le long terme et d’adapter les stratégies de lutte ainsi que l’information sanitaire. • Les observations ponctuelles consignent les infestations remar-
quables de ravageurs (15% de ces observations proviennent des partenaires du réseau, agriculteurs et techniciens). • Les résultats de diagnostics et d’analyses, font suite à des demandes d’agriculteurs ou de techniciens.
Temps forts du réseau en 2015
Actualité
Papillon piqueur
L’activité des insectes ravageurs a été plus importante en 2015 qu’en 2014. Une analyse comparative menée à partir de 4 400 observations du réseau en 2014 et 2015 permet d’établir un indice d’infestation des insectes ravageurs de 25 % en 2015 contre 11 % en 2014. Ces chiffres pourraient s’expliquer par une plus faible activité des auxiliaires et une concentration des ravageurs sur les cultures dues aux conditions sèches. Toutefois un indice d’infestation de 25 % reste modéré.
De mars à juin : pullulation des papillons piqueurs. On retiendra le phénomène de pullulation des papillons piqueurs ayant pu affecter les vergers d’orange Navel et mandarine Ponkan avec des dégâts variables s’étalant entre 20 et 100 %. Sur 29 vergers, on constate 65% de dégâts en moyenne. Les 14
LA CALÉDONIE AGRICOLE
Problématiques de qualité sanitaire du matériel végétal.
Mai-juin : dégâts d’un ravageur invisible sur igname, le nématode.
Importé ou local, le matériel issu de multiplication végétative est la base de beaucoup de cultures. S’il est mal choisi et préparé, ce matériel peut engendrer des problématiques sanitaires importantes. La multiplication des diagnostics et observations en 2015 mettent le doigt sur l’importance de la qualité sanitaire des semences et boutures. Ainsi, lors d’une enquête sur les tubercules d’igname, nous avons noté la présence importante de nématodes et de cochenilles. En observant les boutures de patates douces, nous avons noté la présence de larves de charançons, d’œufs d’aspidomorpha. Pour la pomme de terre, on retiendra la détection de la bactérie Ralstonia. Les réponses et moyens de prévention ou contrôle sont différents selon les cas, mais le préalable est commun à tous : reconnaissance de ces organismes nuisibles.
Nématode sur Igname
Suite à l’appel de techniciens, le GDS-V a pu intervenir pour apporter une aide au diagnostic. Équipé pour l’extraction de nématodes, il a pu identifier la cause principale des problèmes : les nématodes phytopathogènes du sol. De là, 5 journées techniques «igname - nématodes», ont été organisées (130 producteurs participants). Sur le même principe, 5 journées techniques ont été menées (2 journées bio, 1 sur pépinière ornementale, 2 sur punaise de l’avocatier) sur les trois provinces.
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dégâts les plus importants sur les plaines littorales (La Foa, Bourail, Pouembout, Kaala-Gomen) et le grand Nord (Koumac) représentent 60 à 100 % de pertes. Les vallées (La Foa Pierrat, Ouipoin, Sarraméa, Mouirange, Canala) ont subi moins de dégâts (20 à 60 % de pertes). Le début des attaques a été plus tardif.
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Deux années sèches consécutives favorables aux insectes ravageurs.
Charançon (Cylas formicarius) dans une bouture de patate
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Quelques chiffres clés
58 eParmi spèceslesvégétales cultivées observées. nouvelles espèces, des espèces maraichères et ornementales, mais aussi des observations sur pâturage (graminées, luzerne).
Publications du GDS-V L’ensemble des publications réalisées par le GDS-V est disponible sur www.canc.nc.
80 ravageurs différents observés. 30 c33 ommunes couvertes par le réseau du GDS-V sur les communes de la Nouvelle-Calédonie. La majorité
des observations étant menées sur 7 communes des 3 provinces : Païta, La Foa, Pouembout, Canala, Voh, Maré, Ouégoa.
1800 opour bservations consignées dans la base de données 2015. 20 parcelles fixes suivies sur le long terme. 96 afique nalyses réalisées + 200 analyses pour le contrôle spécides semences de pomme de terre SEBAGO dans les
docks de l’OCEF. 46 analyses ont bénéficié d’une expertise complémentaire par des laboratoires extérieurs.
Perspectives pour 2016
• Un Labovert pour aider sur la détection. Dans le cas de problématiques non élucidées avec les techniciens locaux, le GDS-V peut intervenir pour un diagnostic, voire une analyse. • Capitalisation des données. Afin de développer l’analyse de risques sanitaires globale, toute les observations seront enregistrées dans une base de données commune qui permettra de consolider le réseau d’épidémio-surveillance. • Anthurium, patate douce, ananas, pomme de terre. Des actions spécifiques seront menées sur ces productions en 2016. • Journées techniques « Bord de champ ». Une dizaine de journées techniques est prévue, sur le terrain, à partir d’avril 2016. Les agriculteurs sont conviés à y participer.
Le Bulletin de santé du végétal (BSV) Réalisé tous les 2 mois, le Bulletin est relu par un comité de rédaction composé de référents techniques terrain par filière : Repair, Arbofruits, Centre des Tubercules Tropicaux, Adecal - pôle terrestre et un référent phytosanitaire du Sivap. • Le BSV analyse et capitalise les observations du réseau afin de les communiquer aux agriculteurs. • 6 BSV ont été réalisés et diffusés : - 2 100 exemplaires papier - 900 exemplaires par e-mail en 2015.
Enquête de satisfaction Une enquête de satisfaction a été menée en janvier 2016. Sur 87 personnes enquêtées : • 73% le lisent toujours ou régulièrement, • 92% le trouvent très utile ou assez utile, • 35% souhaitent des informations complémentaires (techniques de lutte produits, bio - alertes, fiches par culture, applications…), • 72% sont intéressés par des alertes sanitaires, par mail (63%), SMS (25%), presse (12%).
Contact : pour recevoir le BSV, contactez Nicolas Hugot : nhugot@canc.nc N°150 Mars 2016
LA CALÉDONIE AGRICOLE
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Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie s’est engagé en 2014 à organiser une réflexion sur la compétitivité des filières sur les principaux postes de dépenses des ménages calédoniens dans les secteurs de l’automobile, du logement, des biens de consommation et des filières agroalimentaires. Orientation suivie par le milieu rural, et notamment par l’Interprofession viandes de Nouvelle-Calédonie qui voit ses missions élargies.
âtir une économie compétitive est l’un des premiers objectifs des autorités publiques. Un engagement commun et unanime entre les professionnels et les instances publiques a donc été pris afin de lancer des discussions et négociations au sein des différentes filières pour favoriser la compétitivité.
Une orientation suivie par le milieu rural Des travaux ont été engagés dans ce sens pour les filières agricoles, dans le cadre de la consultation pour une politique publique agricole provinciale (PPAP 2025). Outre la question de la compétitivité, une réflexion approfondie est menée par ses principaux acteurs autour des objectifs de progression du taux de couverture des besoins alimentaires des calédoniens par la production locale. Ces objectifs sont issus des entretiens avec des acteurs du monde agricole lors des assises de l’agriculture en 2014 et de la restructuration de la politique agricole de la province Sud.
Conserver une filière viande calédonienne compétitive et durable, un véritable défi L’organisation économique d’une filière est déterminante pour favoriser sa compétitivité. Les professionnels et les représentants publics de la filière viande calédonienne ont mené fin 2015, différentes consultations avec les instances institutionnelles. Il en est ressorti un bilan permettant d’identifier des atouts majeurs, des pistes d’améliorations et des travaux à engager pour favoriser à long terme la compétitivité de la filière et faciliter l’accès à la production locale. De cette réflexion, a été décidée la mise en œuvre d’un plan d’actions global entre tous les représentants publics et les professionnels, avec leur engagement de mener ce plan à son terme au travers d’accords collectifs. L’année 2016 devrait donc voir se confirmer le rôle qui est donné aux professionnels dans la conduite des filières.
Rappel des missions de l’Interprofession Viandes NC : L’Interprofession viandes de Nouvelle-Calédonie (IVNC) est une association créée en 2008 à l’initiative des organismes professionnels de la filière viande afin de mieux appréhender les difficultés et mutations de ce secteur. Ses missions : contribuer à une meilleure connaissance de la filière de l’élevage à l’assiette. Favoriser les échanges interprofessionnels, les actions collectives avec les représentants de la filière, élaborer des accords interprofessionnels. Gérer la classification des viandes bovines et porcines. Faire la promotion de manière générale de toutes les filières. Ses adhérents : Syndicat des éleveurs bovins de Nouvelle-Calédonie, Syndicat des naisseurs engraisseurs de porcins de Nouvelle-Calédonie, l’Etablissement de l’élevage de cervidés (Edec), l’Union néo-calédonienne de sélection et de promotion ovines et caprines (UPROC), l’OCEF, la Fédération des métiers de la viande (FMV), le Groupement des bouchers NC, l’Upra bovine. Contact : Sylvain Sauvage – Directeur IVNC – Tél : 70 30 40 – ivnc988@gmail.com.
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Pôle élevage
Filière viande, accords compétitivité signés B
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Plan d’actions
La compétitivité d’une filière agroalimentaire au travers d’un engagement collectif.
Le plan d’actions de la filière viande s’articule autour de 3 axes stratégiques, sur trois ans. Au terme de ce plan, 54 actions seront menées pour : • Développer la demande de production locale en viande bovine et porcine, • Améliorer l’organisation de la filière bovine et porcine, • Augmenter par segment le taux de couverture du marché de la viande bovine par la production locale et augmenter la productivité des élevages porcins calédoniens (de manière spécifique aux filières).
Actions spécifiques pour la filière bovine : Augmenter son taux de couverture sur le marché par la production locale. Pour cela (exemples) : • Améliorer la productivité des élevages calédoniens, • Développer une offre adaptée à l’ensemble des segments du marché, • Etendre les surfaces accessibles aux éleveurs, • Mettre en place un marché du vif, permettant un meilleur accès aux génisses, aux reproducteurs ou aux veaux destinés à l’engraissement.
Actions pour les filières bovine et porcine : Développer la demande, améliorer l’organisation des deux filières, pour conforter leur compétivité. Pour cela (exemples) : • Revaloriser les métiers des acteurs de l’aval (bouchers), • Informer les consommateurs, • Développer le partage des carcasses, • Améliorer la productivité des acteurs de l’aval. Développer l’outil industriel du fait de l’augmentation du volume de production (ultérieurement), • Identifier et assurer la satisfaction des besoins associés à l’ensemble des segments du marché, • Créer un nouvel espace de pilotage stratégique de la filière et de ses outils pour un pilotage efficace, • Permettre une meilleure intégration des évolutions du marché international (viande importée).
Actions spécifiques pour la filière porcine : Augmenter la productivité des élevages porcins calédoniens. Pour cela (exemples) : • Renforcer la refonte du système actuel des quotas, • Disposer de formation et de suivi technique individuels centralisés par le groupement des éleveurs, renforçant leur responsabilité dans la définition des objectifs à atteindre, • Diminuer le coût de production, passant par un regroupement des achats par un accès facilité aux investissements et par une diminution du coût des aliments. N°150 Mars 2016
LA CALÉDONIE AGRICOLE
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Pôle élevage
La tique du bétail, un petit parasite
un puissant facteur d’évolution
Le bilan de la lutte contre la tique en 2015 met en évidence une baisse de la consommation des tiquicides de 25 % par rapport à 2014.
C
’est la plus forte baisse annuelle enregistrée depuis la création du Groupement de défense sanitaire animal (GDS-A). Une étude de la composition du cheptel, réalisée grâce au dispositif d’identification bovine fin 2015, a mis en évidence qu’au moins 50 % du cheptel calédonien est tropicalisé. Les enjeux de la lutte contre la tique du bétail ont évolué significativement. Initialement, il s’agissait d’organiser de manière durable les pratiques de la
lutte chimique en associant les techniques de lutte agronomique et de lutte génétique. Actuellement, la tropicalisation du cheptel mobilise la filière autour des problématiques d’adaptation des animaux à l’environnement calédonien. Dans les mois et années à venir, les travaux de la charte bovine rassembleront les professionnels autour des questions d’adaptation de la production aux besoins du marché.
Identification bovine
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Voici quelques informations pour vous faciliter l’identification de votre cheptel.
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LA CALÉDONIE AGRICOLE
L
e règlement du dispositif d’identification bovine va être renvoyé aux éleveurs n’ayant pas signé leur adhésion (p 22 et 23). Les documents signés doivent être déposés dans les antennes ou envoyés à l’adresse suivante : GDS-A BP 847 98 870 Bourail
Boucles de naissance Nous rappelons que les boucles de naissance 2016 sont mises à disposition des éleveurs sur un simple appel téléphonique. Votre contact : GDS-A : Tél. : 44 52 45 - gds@canl.nc N°150 Mars 2016
Tant pour les gros que pour les petits producteurs, la Coopérative de Gomen a des atouts indéniables pour répondre aux besoins des agriculteurs du Nord. Véritable outil au service des professionnels et des particuliers, la coopérative est adaptée et dimensionnée pour répondre aux enjeux des agriculteurs de la zone. Découverte de cet outil avec son directeur, Christophe Chiara.
C
réée en 1978, la coopérative de Gomen est l’une des sept coopératives de Nouvelle-Calédonie. Mise en place pour répondre aux besoins des producteurs, elle s’est développée au fil des années avec des investissements optimisés pour répondre aux besoins sur la zone, s’étendant de Pouembout à Poum. « C’est un outil unique et indispensable. La coopérative a été dimensionnée pour répondre aux besoins des professionnels, et pourtant, nous constatons qu’elle est sous exploitée. C’est dommage car elle a beaucoup de potentiel » souligne Christophe Chiara, directeur de la Coopérative. Cette sous-utilisation montre que les services de la coopérative sont souvent méconnus. « Nous pouvons rencontrer des difficultés d’approvisionnement qui peuvent décaler 22
LA CALÉDONIE AGRICOLE
les commandes des agriculteurs, c’est un fait. Ce facteur extérieur à notre volonté est difficilement maîtrisable par notre équipe. Alors, pour faire face à ses désagréments et redonner confiance à nos sociétaires, nous avons misé sur la diversification de notre offre en magasin. Au delà, et c’est l’un de nos points forts, c’est notre souci constant de la proximité avec nos clients qui nous importe.»
Une connaissance du terrain et des services de proximité Avec une équipe de cinq personnes (un directeur, une responsable de magasin, un chauffeur de matériel agricole polyvalent, un chef de silo et une secrétaire comptable), la coopérative agricole apporte des services de proximité très appréciés des agriculteurs. « Nous accompagnons nos clients sur toute tâche utile ; préparation de sol ou entretien de pâturages... nous faisons en sorte d’être toujours là pour donner la main. C’est vraiment notre valeur ajoutée » explique le directeur de la Coopérative. Et pour se démarquer et renforcer les services aux agriculteurs, la Coopérative innove. Par le biais de partenariats avec la société TIMAC AGRO, la Coopérative a procédé à des analyses de sol en 2013 pour mieux connaître les sols et adapter des
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Partenaire
La Coopérative de Gomen, un outil à potentiel pour les agriculteurs du Nord
produits spécifiques. En 2014 les premières pierres à lécher ont été diffusées chez une trentaine d’éleveurs. «C’est un produit qui correspond bien aux besoins des animaux. La pierre à lécher Nutrifertim est enrichie en phosphore et vitamine E, ce qui correspond à une carence forte en NouvelleCalédonie. Cette année nous allons proposer une nouvelle pierre à lécher, la Nutrirumen, enrichie en soufre, bicarbonate et amafert, afin de répondre mieux aux attentes de l’élevage calédonien. C’est notre manière, à notre niveau, de contribuer au développement des élevages. Nous diffusons et proposons des produits et services très concrets ».
Se réapproprier l’outil Aujourd’hui, la coopérative compte 157 sociétaires et travaille également avec d’autres clients. Les agriculteurs de la région doivent se réapproprier cet outil créé pour eux. C’est un outil à fort potentiel qui est opérationnel, structuré et surtout qui pourrait être structurant pour le Nord. « Il pourrait donner la main pour relancer une culture du blé, céréale qui demande moins d’eau ce qui correspond mieux à notre système de culture par exemple. On sait que la demande en céréales est forte en Nouvelle-Calédonie ». En 2015, la Coopérative a exploité 32 hectares de maïs, dont 7 hectares en
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Nous avons la capacité de gérer toute la chaine de la filière maïs de A à Z.
Rencontre avec
Diversification avec la vente de pierres à lécher Ces dernières années, le magasin a renforcé son approvisionnement et développé une large gamme. « Nous vendons entre 300 et 500 tonnes d’aliments pour animaux chaque année ». Notre activité de centre multi-services reste très appréciée par les agriculteurs en général. « Finalement, la Coopérative est un outil qui dispose de nombreux atouts, de la prestation de services à la vente de produits adaptés. Le potentiel est là, tant pour accueillir de nouveaux clients que pour diversifier sa production. Notre équipe reste à votre service...» N°150 Mars 2016
Christophe Chiara,
Directeur de la Coopérative de Gomen
Que faudrait-il pour booster la croissance de la Coopérative ?
Il faudrait relancer la culture du maïs sur la région. Pour cela, il y a deux facteurs essentiels : le sol, c’est à dire trouver du foncier, et ensuite l’eau. Le bail rural peut nous aider à résoudre la problématique du foncier, ce qui est une bonne chose pour nous. Il ne nous restera plus que la problématique de l’eau, mais la commune de Kaala Gomen mène une réflexion sur ce sujet afin de pouvoir retrouver de la production agricole sur sa commune. © CANC
location. Elle a produit 125 tonnes de maïs pluvial en 2015, volume en baisse pour un outil qui a un potentiel évalué à 700 tonnes de production annuelle. « Nous faisons venir nos propres semences que l’on revend aux céréaliers. Elles ont de bons rendements aux alentours de 14 tonnes à l’hectare avec irrigation. Il faut aussi savoir que les sols de notre région sont très riches et ne nécessitent pas ou peu d’engrais. On peut dire que la production utilise peu d’intrants chimiques et de façon raisonnée».
Le maïs est la céréale que vous « maitrisez », avez-vous d’autres projets ?
Effectivement, nous avons la capacité de gérer toute la chaine de la filière maïs, de A à Z, c’est à dire que nous allons de la préparation du sol, jusqu’à la livraison des grains, en passant par les semis, la récolte, le tri, le séchage, et la livraison. Cette expertise sur le maïs est véritablement notre force. Ensuite, nous avons aussi la capacité de traiter du blé. Notre moissonneuse batteuse est équipée d’une barre de coupe à blé : équipement très rare en NouvelleCalédonie. Notre semoir sera à adapter si des projets blé émergent, mais cela n’est pas un problème, nous pouvons nous adapter car nous sommes ouverts aux opportunités. Nous pouvons donc développer cette céréale en complément du maïs.
Que proposez-vous au sein du magasin de la coopérative ?
Nous proposant une large gamme d’aliments entre 20 et 30 références, que ce soit pour les poules, les porcs, les canards, et bien d’autres. Depuis novembre 2015 en partenariat avec la société AGRIDIS nous proposont une nouvelle gamme d’aliments pour chevaux. La marque DUNSTAN est un aliment de très bonne qualité, afin de répondre mieux aux attentes des éleveurs de chevaux dans notre région. L’agriculture reste notre cœur de métier et nous tâchons de répondre aux attentes des professionnels de la manière la plus efficace possible. LA CALÉDONIE AGRICOLE
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Portrait
Rencontre avec
Jean-Jacques Wejin, agriculteur de Lifou Jean-Jacques Wejin possède plusieurs hectares de terre à Kedeigne, dont 5 hectares sont cultivés en waël (ignames), patates douces, bananiers, maïs, manioc, choux… Production vivrière, maraîchère, arboriculture ou encore apiculture, son exploitation est très diversifiée. Rencontre avec l’agriculteur de Lifou pour mieux connaître son activité et sa vision de l’agriculture.
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ean-Jacques Wejin dispose d’un verger d’avocatiers et de litchis, ainsi que de cinq ruches qui produisent 200 kg de miel par an. Il produit environ une tonne d’avocats par an, une tonne et demie d’ignames, et deux tonnes de patates douces. Le travail sur l’exploitation se fait avec Eva, sa femme, et ses enfants quand ils sont en vacances. Il vend ses produits sur les marchés, mais la part la plus importante des ventes se réalise sur place, à la maison.
Rencontre avec Jean-Jacques Wejin Votre exploitation présente une grande diversification, pourquoi cette diversification ?
J’ai choisi de diversifier mon exploitation pour plusieurs raisons. En fait, je n’ai pas de matériel agricole, tout est travaillé au sabre d’abattis mais c’est surtout pour pouvoir diversifier l’alimentation de la famille, l’autoconsommation étant importante. Je n’ai jamais eu de crédit 24
LA CALÉDONIE AGRICOLE
Aujourd’hui, l’agriculteur cherche à augmenter ses productions et pour cela il a demandé une aide pour acheter du petit matériel agricole et pour installer son irrigation. Parmi ces projets, Jean-Jacques envisage aussi de planter des limes et des mandarines. Parmi ses différentes casquettes, JeanJacques Wejin est aussi l’un des élus de la Chambre d’agriculture. A ce titre il contribue à défendre sa profession au plus haut niveau. Il est notamment membre de la commission végétale, pilotée par la Chambre d’agriculture.
bancaire, j’achète tout cash grâce à la vente de mes produits. Par exemple j’ai prévu un champ de patates douces supplémentaire pour l’achat d’une prochaine voiture cette année. Aujourd’hui ma fille m’a demandé de l’argent pour s’acheter je ne sais quoi, et je lui ai dit qu’elle pouvait monter au champ retirer des produits pour les vendre, et d’ailleurs… elle y est allée ! » N°150 Mars 2016
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Qu’est-ce qui vous a amené à vous installer en agriculture ? Dans un premier temps, j’aime la terre. Je n’ai pas fait beaucoup d’études, je suis resté à la terre. Et puis mes parents n’avaient pas beaucoup d’argent pour que je puisse étudier, il leur fallait de l’aide pour travailler la terre. Ma femme Eva aime aussi le travail de la terre, nous sommes complémentaires et c’est très bien comme ça. Notre vie, liée au travail de la terre, nous convient très bien, le principal étant que toute la famille ait à manger et le surplus vendu aux marchés ou à la maison sert à payer les besoins et les études des enfants. J’aimerais qu’un de mes enfants reprenne l’exploitation. C’est une bonne chose qu’il y en ait toujours un qui continue la gestion de l’exploitation. J’ai de la famille sur Nouméa qui peut avoir des problèmes financiers, alors ils me demandent des produits du champ, que je leur envoie, comme quoi la terre reste une valeur sûre… En effet l’argent est utilisé juste pour les charges de la maison et l’école, le reste on le tire du champ. Nous sommes autosuffisants. Je suis libre de toutes contraintes, ma seule contrainte c’est le champ…
Vous avez été l’artisan de la Fête du Hnassisa, pouvez-nous nous en parler ?
J’ai effectivement créé la fête du Hnassisa à Kédeigne. La première édition a eu lieu en 2012, et cela fonctionne très bien car les gens apprécient le Waël. A savoir, que cette fête aura lieu tous les ans, au mois de novembre. Le Waël est une igname rustique, qui supporte les aléas climatiques, trop de soleil ou trop d’eau, ce n’est pas grave, elle ne nous déçoit jamais. Elle fait partie de ce N°150 Mars 2016
que l’on appelle le Hnassisa (le grenier), comme le manioc, les bananes, les patates douces. C’est notre grenier naturel, il comble les périodes creuses car à partir de novembre il n’y a plus d’ignames, et là le Waël est présent…
Comment voyez-vous l’avenir de l’agriculture sur les îles ?
Les organismes agricoles comme la Chambre d’agriculture, Arbofruits, Biocalédonia, Adecal… sont tous présents à Lifou et sont dispersés géographiquement. Il faudrait trouver un site, un grand terrain pour héberger l’ensemble des organismes agricoles présents à Lifou dans le but de créer un Agropôle et de faciliter les démarches des agriculteurs qui pourront rapidement trouver leur interlocuteur. La possibilité que la province des Îles Loyauté reprenne ce site avec l’ensemble des organismes agricoles (Chambre d’agriculture, Arbofruits, Biocalédonia, Adecal, CFPPA, IAC…) permettrait de créer un véritable lieu de formation agricole pour la population de Lifou. Les activités qui pourraient ainsi se développer sont le machinisme agricole avec plus d’entretien, ou expertise (Chambre d’agriculture), la conduite d’un rûcher (Adecal), le broyage de végétaux et la taille d’un arbre fruitier (Arbofruits), l’agriculture biologique (Biocalédonia). De plus d’autres organismes qui proposent des formations agricoles comme l’EPEFIP pourraient trouver sur place un terrain d’application pour leurs formations.
LA CALÉDONIE AGRICOLE
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Dossier
Engrais et Amendements, comment ça marche en Nouvelle-Calédonie ? Les engrais sont des mélanges d’éléments nutritifs destinés à augmenter le rendement et la qualité des cultures. Ces produits sont utilisés pour nourrir les végétaux et stimuler leur croissance. Les amendements, quant à eux, améliorent les qualités physiques et microbiologiques des sols. A la demande des collectivités publiques et des producteurs, la Chambre d’agriculture importe et gère la distribution des engrais et des amendements pour les détenteurs de la carte professionnelle agricole. Jusqu’au 31 décembre 2015, les provinces aidaient de façon uniforme l’achat des engrais par les agriculteurs, en prenant à leur charge l’ensemble des frais d’approche. L’année 2016 marque une évolution majeure du dispositif d’aides, les modalités d’accompagnement sont en cours d’élaboration et devraient dorénavant être spécifiques à chaque province. Cette évolution s’explique par la volonté d’optimiser les subventions à l’agriculture, de rechercher une plus grande autosuffisance alimentaire et de promouvoir le changement des pratiques agricoles vers une plus grande valorisation des matières organiques. Au regard de l’importance de la fertilisation pour le monde agricole, nous vous proposons ce dossier qui met en lumière le fonctionnement du dispositif engrais, souvent mal connus de ses utilisateurs.
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es agriculteurs inscrits au Registre de agriculture payaient jusqu’à présent le prix des engrais « départ usine » du pays de fabrication. En effet, les provinces prenaient historiquement l’ensemble des frais d’approches à leur charge, notamment le coût du fret du départ de l’usine du pays de fabrication jusqu’en Nouvelle-Calédonie. Afin de mieux appréhender les possibles évolutions des dispositifs provinciaux d’aides aux engrais, la Chambre d’agriculture vous informe sur les rôles des différents acteurs liés au dock des engrais, la composition du prix d’un engrais rendu à Ducos et 26
LA CALÉDONIE AGRICOLE
les différents produits et services dont bénéficient les agriculteurs.
marchés publics.
Rôle des acteurs :
• Elle importe les engrais, organise leur logistique et les revend aux agriculteurs à un prix inférieur aux coûts totaux d’importation, le différentiel étant pris en charge par les provinces. A savoir qu’en qualité d’établissement public administratif, la Chambre d’agriculture ne prend aucune marge bénéficiaire sur cette activité.
La Chambre d’agriculture • La Chambre d’agriculture a pour mission de rechercher les fournisseurs proposant les tarifs de vente d’engrais et d’amendements les plus avantageux, d’optimiser les modalités de transport maritime, de débarquement et de stockage les moins coûteuses. Ces missions doivent par ailleurs être réalisées tout en respectant la réglementation en vigueur sur les
• Gestionnaire opérationnel et financier du dock des engrais, la Chambre d’agriculture met en œuvre les termes des conventions signées chaque année avec les trois provinces, qui précisent
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les modalités de fonctionnement des importations, de la vente et de la distribution des engrais subventionnés. Sans convention précisant ces modalités de prise en charge financière, la Chambre d’agriculture n’est pas habilitée à vendre aux agriculteurs les engrais ou amendements à des tarifs subventionnés.
Les provinces • Chaque province définit sa politique de développement rural. Il en va donc de même pour les aides aux engrais, qui sont définies chaque année par convention avec la Chambre d’agriculture. Jusqu’en 2015, les dispositifs d’aides étaient harmonisés entre les trois provinces, à l’exception de quelques points (amendements calciques et engrais à base de poisson notamment). • Les techniciens provinciaux accompagnent les exploitants agricoles dans l’interprétation de leurs analyses de sol, la réalisation des plans de fumure et le choix des types d’engrais les plus propices au développement de leurs cultures.
L’Etablissement de régulation des prix agricoles (ERPA) L’ERPA gère, par convention, l’aide au transport des engrais depuis le dock de Ducos jusqu’à l’exploitation agricole. Cette aide est financée par chaque province et calculée sur la base d’un forfait fixé en fonction de la commune des exploitations N°150 Mars 2016
agricoles. Concernant les ventes effectuées en magasin par les centres multiservices (CMS), les agriculteurs bénéficient de prix n’intégrant pas le coût de transport pris en charge par la collectivité. Les CMS font l’avance du transport et l’ERPA les rembourse au vu des justificatifs d’achats, dans la limite des plafonds conventionnés avec les provinces.
Les centres multiservices (CMS) Les centres multiservices sont agréés par les collectivités provinciales concernées. Ils permettent aux agriculteurs de s’approvisionner en engrais (références généralement les plus utilisées) sur des sites délocalisés tout en bénéficiant des tarifs subventionnés et, le cas échéant, de l’aide aux transports.
Les agriculteurs La gestion territoriale de cette activité par la Chambre d’agriculture et sa centralisation sur un site unique à Ducos permettent aux agriculteurs de bénéficier de tarifs avantageux (négociation des prix, absence de marges commerciales, optimisation logistique, contrôle de gestion). Leurs commandes peuvent être honorées, soit directement à partir du stock disponible à Ducos, soit par le biais de « commandes spéciales » (lorsque la demande est supérieure à 10 tonnes).
La Caisse de crédit agricole mutuel (CAM)
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La CAM peut octroyer aux agriculteurs qui les sollicitent des prêts de campagne, pour financer les frais de culture, et notamment les achats d’engrais destinés à certaines productions végétales.
Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie Le gouvernement est propriétaire du dock des engrais basé sur le Marché de Gros à Ducos. Par l’intermédiaire de la Direction de l’Industrie, des Mines et de l’Energie de la Nouvelle-Calédonie (DIMENC), il joue un rôle de contrôle des aspects réglementaires, notamment en termes de sécurité des Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). A savoir : le stockage de certains engrais qualifiés de « comburants » a entrainé le classement du dock des engrais au régime HRI (Haut risque industriel), impliquant de lourds investissements liés au respect des normes de sécurité.
L’Etat L’Etat, par l’intermédiaire du HautCommissariat de la République, n’intervient que sur le volet sûreté du site. Un référent sûreté de la Police Nationale conseille la Chambre d’agriculture, comme tout autre établissement en charge d’une ICPE classé HRI, dans la prévention des actes de malveillance de sites sensibles.
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La composition du prix des engrais Le prix de revient des engrais « rendu au dock de Ducos », autrement dit, le coût total d’importation des engrais, se compose de plusieurs coûts : du prix de la marchandise, du transport, des taxes et des prestations diverses :
Les acteurs Fournisseurs
Compagnies maritimes
Les coûts associés Prix départ usine = coût d’achat de l’engrais Sacherie = conditionnement en sac de 25kg / 40 kg ou Big Bag Fret entre le site de fabrication et le Port autonome de Nouméa Assurance du fret de la marchandise
Douanes et transitaires
Droits de douanes Honoraires d’agence en douanes = transitaire Frais de débarquement
Transporteurs
Transport routier vers le dock des engrais à Ducos Dépotage des engrais acheminés en vrac (le cas échéant)
25% 9%
Stockage au dock des engrais Distribution Frais de gestion du dock des engrais
Importateur/Distributeur
55%
2% 9%
Part provinciale & Part à la charge des agriculteurs Coût total d’importation de l’engrais
Evolution du dispositif des aides provinciales, ce qui va changer en 2016 :
Lors du Comité de pilotage « Engrais » de mai 2015, les trois provinces ont émis le souhait de restreindre leur soutien financier à l’importation d’engrais à partir de l’année 2016. Malgré la volonté de la Chambre d’agriculture de maintenir un dispositif harmonisé à l’échelle territoriale, chaque province devrait finalement proposer un dispositif d’aides aux engrais spécifique. A l’heure où nous écrivons ce dossier, aucune conven28
LA CALÉDONIE AGRICOLE
tion n’est encore signée. Cependant, voici certaines évolutions proposées par les provinces. - Concernant le dispositif prévu en province Sud, plusieurs réunions de travail sont programmées jusqu’en mai 2016 avec les agriculteurs, la Chambre d’agriculture et les services techniques provinciaux de façon à élaborer une convention répondant aux besoins de l’ensemble des acteurs. Dans l’attente de la mise en place d’un nouveau dispositif global d’aides aux engrais, applicable à priori en janvier 2017, les modalités d’aides aux engrais de 2015 sont reconduites en 2016. Quelques modifications devraient néanmoins être
100% apportées. La Chambre d’agriculture appliquera ces nouvelles mesures dès réception du courrier officiel de la province Sud. - En province Nord, bien que la convention ne soit toujours pas signée, un taux de subvention de 29% a d’ores et déjà été arrêté et confirmé par un courrier de la province Nord, daté du 17 novembre 2015. Néanmoins, à l’issue d’une rencontre à Koné entre les agriculteurs du Nord, la Chambre d’agriculture et des élus de la province Nord, en date du 16 février 2016, il a été convenu d’engager un travail pouvant éventuellement faire évoluer ce nouveau dispositif ; N°150 Mars 2016
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Inciter à la restitution des palettes bois
- La province des Iles Loyauté doit encore arrêter sa stratégie de soutien aux engrais et amendements. Dans l’attente d’une directive officielle, les agriculteurs loyaltiens payent, depuis le 1er janvier 2016 leur engrais au prix de revient.
Logistique et ventes aux clients
La Chambre d’agriculture importe en moyenne 250 containers d’engrais ou d’amendements par an, répartis en une centaine de dossiers d’importation. Etant donné la capacité de stockage relativement restreinte du dock des engrais de Ducos (environ 800 tonnes), la gestion des stocks s’effectue en quasi flux tendu, les réapprovisionnements sont réguliers et nécessitent une bonne connaissance des habitudes de consommation des agriculteurs (période de forte demande suivant chaque référence). Les commandes de réapprovisionnement du dock des engrais doivent nécessairement être anticipées prenant en compte les délais d’acheminement (plusieurs mois pour les engrais provenant d’Europe). En 2015, le dock des engrais a vendu près de 5 300 tonnes d’engrais. Les commandes des agriculteurs sont réparties en deux cas de figures, suivant les quantités demandées : - Pour les petites quantités, la vente au détail s’effectue immédiatement à partir du stock disponible au dock des engrais. Le prix payé par l’agriculteur tient compte de la subvention accordée par la province où se situe son exploitation agricole. L’enlèvement de la marchandise est immédiat ; - Au-delà de 10 tonnes, les agriculteurs doivent prévoir leurs besoins et opérer une « commande spéciale », après validation d’une proforma. N°150 Mars 2016
L’importation des références est spécifiquement effectuée pour le compte du client. Ce dernier peut choisir de récupérer la marchandise une fois livrée au dock des engrais, ou peut opter pour une livraison directement sur le site de l’exploitation (notamment dans le cas de full containers).
Typologie des engrais et des amendements :
Les engrais sont des produits qui apportent aux plantes des éléments nutritifs (éléments majeurs, éléments secondaires et oligo-éléments). Ils peuvent se présenter sous les formes solides (granulés, poudre, bouchons) ou liquides. Les amendements, quant à eux, améliorent les propriétés physiques, chimiques et biologiques des sols. Il existe plusieurs types d’engrais et d’amendements. Les différents types d’engrais : • Les engrais minéraux sont produits à partir de minerais extraits du soussol (phosphate, potasse) ou fabriqués à partir de l’azote de l’air. Ils peuvent être : - simples, lorsqu’ils ne contiennent qu’un seul élément nutritif majeur : azotés (N = azote, exemple : urée, solution azotée…), phosphatés (P = phosphore, exemple : superphosphate…) ou potassiques (K = potasse, exemple : chlorure de potassium, sulfate de potassium…) - composés, lorsqu’ils apportent plusieurs éléments nutritifs majeurs (N, P, K) : engrais binaires (deux éléments nutritifs majeurs, exemple : NP, PK, NK) ou ternaires (trois éléments nutritifs majeurs : NPK). • Les engrais organiques sont composés d’éléments nutritifs d’origine animale ou végétale. Ce sont notamment les déjections animales (lisiers,
Certaines références provenant de Nouvelle-Zélande sont livrées en vrac dans les containers et nécessitent une palettisation sur le site de Ducos (cas de l’urée). La Chambre d’agriculture fait donc appel à un prestataire de services, afin de monter les palettes pour le stockage. Suite à la difficulté de récupérer auprès des clients les palettes bois en quantité suffisante pour assurer la palettisation de ces engrais, la Chambre d’agriculture a mis en place un système de tarification des palettes. Le principe est d’inciter les agriculteurs et transporteurs à ramener les palettes au dock sachant qu’au-delà d’une durée de 2 mois, celles-ci leur sont facturées au coût de fabrication d’une palette neuve. Ainsi, la décision du Bureau de la Chambre d’agriculture n°2015/BUR/14, datée du 18 novembre 2015, relative à l’évolution de la tarification des palettes bois récupérées par les clients transporteurs, fixe le prix de la palette non restituée à 5 950 F. Le catalogue des engrais présente plus de 80 références, dont les plus vendues sont les suivantes : Référence
Moyenne annuelles des ventes depuis 2012 (tonnes)
Calcimer T400
460
Lithammo 5 10 25
399
Urée
395
16 26 00
382
17 17 17 européen
352
10 12 24
345
Calcinit
208
Humistart
184
Humisol 6 4 11
179
Organor
177
Gypse
160
17 17 17 pacifique
153
Sulfammo 23
144
Sulfate de potasse
143
Huminature
141
0 32 16
76
10 3 28
63
Superphosphate
55
Hydroflex t
54
Nitrate de potasse soluble
51
Un nouvel outil informatique de gestion Depuis fin 2015, l’équipe du Dock des engrais s’est dotée d’un nouvel outil de gestion des stocks et de facturation, intitulé GESCOM© - module complémentaire du système informatique de comptabilité SAGE©. Ce nouvel outil permet une gestion plus fine des flux, une optimisation des systèmes de tarifications propre à chaque province et la possibilité de réaliser des requêtes statistiques. Ce nouveau logiciel est opérationnel depuis début 2016.
LA CALÉDONIE AGRICOLE
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© CANC
fientes...) ou des sous-produits industriels tels que les poudres de cornes, les vinasses de betterave, le marc de raisin, des algues, des tourteaux, etc... • Les engrais organo-minéraux contiennent à la fois des matières organiques d’origine végétale et/ou animale et des matières fertilisantes minérales. Ils doivent cependant contenir au minimum 1% d’azote d’origine organique. Les différents types d’amendements : - Les amendements minéraux basiques permettent de maintenir ou d’élever le pH du sol pour rétablir un milieu propice à la croissance des plantes. Un apport de calcium notamment agit favorablement sur la stabilité structurale du sol (passage de l’air, de l’eau et la pénétration des racines), sur l’activité des micro-organismes et l’assimilation du phosphore (P) et de la potasse (K). - Les amendements organiques contribuent à améliorer les qualités physiques et microbiologiques du sol en reconstituant le stock de matière organique. Les sources d’amendements organiques sont les composts et les fumiers. L’humus que contiennent ces amendements améliore la structure du sol, augmente la rétention en eau, régule le stockage et la fourniture des éléments minéraux et stimule la flore et la faune du sol. La problématique des engrais solubles comburants A noter que certains produits (notamment les engrais solubles utilisés en production hors-sol = hydroponie) possédaient des caractéristiques de comburants. Le stockage de ces derniers implique le classement ICPE au régime HRI du dock de Ducos. La réglementation du code de l’environnement de la province Sud (où est situé le dock de Ducos) impose la mise en 30
LA CALÉDONIE AGRICOLE
Qu’est-ce que le plan de fumure ? Le plan de fumure est une prévision annuelle des apports de fertilisants organiques et minéraux par parcelle en fonction des objectifs de rendement. Il permet de déterminer la fertilisation organique et minérale à apporter en tenant compte de l’équilibre entre les besoins prévisibles des cultures et les fournitures du sol. Le plan de fumure intègre d’abord un calcul de l’azote nécessaire pour chaque parcelle afin d’obtenir une fertilisation équilibrée :
place de mesures de protection et de prévention débouchant sur de lourds investissements que les collectivités ne pouvaient supporter. Face à l’abandon forcé du stockage de ces comburants, qui représentaient un volume de vente de plus de 150 tonnes chaque année, la Chambre d’agriculture a dû rechercher des solutions de remplacement. Des produits de substitution non comburants ont rapidement été proposés aux agriculteurs installés en hydroponie. La Chambre d’agriculture s’est donc engagée auprès de la DIMENC à substituer, avant la fin de l’année 2016, l’ensemble des engrais comburants problématiques par des produits moins dangereux. Les intrants utilisables en agriculture biologique Enfin, bon nombre d’agriculteurs s’orientent vers des engrais et amendements organiques. De plus certains agriculteurs, engagés dans des systèmes de productions plus durables souhaitent se procurer uniquement des produits utilisables en agriculture biologique. La Chambre d’agriculture développe depuis plus de 3 ans sa gamme d’engrais et d’amendements biologiques. Ces derniers sont conformes à la Norme océanienne d’agriculture bio-
logique (NOAB) et permettent d’être certifiés par l’association Biocalédonia (label Bio Pasifika).
Qu’est-ce qu’un comburant ? Un comburant est une substance chimique qui a pour propriété de permettre la combustion d’un combustible. Un mélange approprié de comburant et de combustible peut entraîner une combustion, un incendie en présence d’une source d’ignition (étincelle, point chaud, flamme, etc.), le comburant étant l’un des trois éléments du triangle du feu. Le triangle du feu illustre le principe fondamental de la combustion. Trois éléments : un comburant, un combustible et une énergie sont réunis en même temps, si l’un des trois n’est pas présent la combustion ne peut pas avoir lieu. N°150 Mars 2016
« Flore Ornementale de Nouvelle-Calédonie » est le nouvel ouvrage réalisé par Gildas Gâteblé, chercheur à l’IAC. Issu d’un important travail de recherche et de terrain mené pendant quinze années, il promet de devenir une référence pour les professionnels et les passionnés de l’horticulture. Tour d’horizon avec son auteur.
les plantes ornementales
Rencontre avec Gildas Gâteblé,
auteur et chercheur à l’IAC Pourquoi sortir cet ouvrage sur les plantes ornementales de NouvelleCalédonie ?
L’objectif est de rassembler et retransmettre les connaissances acquises par l’IAC lors de ces 15 dernières années. Ainsi cet ouvrage s’adresse aux professionnels du secteur (pépiniéristes et paysagistes) et à l’ensemble des passionnés des plantes.
Que contient ce livre ?
Cet ouvrage n’est pas uniquement un recueil de fiches botaniques, mais traite également de l’histoire des plantes ornementales de la Nouvelle-Calédonie, depuis les premiers peuplements humains à nos jours. Les itinéraires techniques de la filière, de la récolte du matériel à l’utilisation finale de la plante sont également présentés. Ainsi l’ouvrage apporte des précieux conseils pratiques, issus de l’expérience acquise ces dernières années à la station de recherche agronomique de St Louis.
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Bibliographie
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Présentation Cet arbuste buissonnant ou petit arbre peut atteindre 6 mètres de hauteur. C’est une espèce assez variable morphologiquement. Dans certains cas, elle présente un port plus ou moins rampant et, dans d’autres, un port plus élancé et peu ramifié. Ses inflorescences axillaires et pendantes font l’attrait principal de cette espèce. Les pétales peuvent varier en couleur, les écotypes, du rose pâle selon au rouge. La base des pétales peut également être plus ou moins jaune. La floraison se produit essentiellement entre décembre et janvier mais peut commencer dès novembre pour se terminer description, puis à de nombreuses en février. Dès sa première reprises, cette espèce a voqué l’engouement auprès prodes botanistes, horticulteurs lectionneurs qui la recommandaient et colcomme plante ornementale.
Utilisations potentielles
Cet arbuste pourrait être adapté à une utilisation dans des massifs ornementaux. Il mériterait également d’être utilisé comme plante en pot fleurie.
Besoins Une exposition en plein soleil convient parfaitement à cette espèce. Une irrigation saire à son bon développement. régulière semble être nécesCette espèce peut supporter des pincements afin de favoriser sa ramification.
LA CALÉDONIE AGRICOLE
Ce livre recense les plantes dites indigènes qui sont naturellement présentes en Nouvelle-Calédonie, les plantes endémiques (uniquement présentes en NouvelleCalédonie) et les plantes ornementales d’introduction pré-européenne comme par exemple la cordyline et l’alpinia.
355 fiches présentent les plantes classées en 4 catégories : Plante en pot 3 ans
Détail de la floraison
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Cet ouvrage présente-t-il uniquement les plantes endémiques à la NC ?
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Pour mieux connaître
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Culture En pépinière, Dubouzetia campanulata se cultive assez facilement et sa croissance est modérée. En 1874, peu après sa description par Brongniart et Gris, Poisson encourageait la culture de cette « magnifique plante » dans le journal l’Illustration ticole. À cette époque, elle horétait pourtant déjà cultivée en Belgique mais sa floraison était aléatoire.
Maladies et ravageurs
La pression des ravageurs est relativement faible mais nous avons cependant observé quelques attaques d’acariens tuelles et sans gravité. ponc-
Limites actuelles à sa
valorisation
Cette espèce pourrait être valorisée après la sélection d’un écotype florifère et à joli port naturel. Sa de ces deux critères ornementaux grande variabilité vis-à-vis majeurs en fait une bonne candidate à condition de sélectionner un clone intéressant de faire de l’amélioration et/ou variétale.
Bibliographie Anonyme (1874a), Brongniart & Gris (1868), Gâteblé (2005, 2006, 2009a), Godard et al. (1978), Guillaumin (1921b, c, 1952a), Heckel (1913), L'huillier et al. (2010a), Poisson (1874a, c), Sprague (1907), Tirel (1982), Tissandier (1875), Virot (1951), Watt et al. (1993)
• Les incontournables, plantes faciles à cultiver et à intégrer dans les aménagements, • Les espoirs, plantes avec un manque de recul, mais ayant des perspectives de valorisation à court terme, • Les incertaines, pas assez de références techniques sur ces plantes, il s’agit donc des plus difficiles à multiplier et à élever, • Les recalées, plantes très délicates incompatibles avec une filière d’intérêt économique. Dubouzetia caudiculata
Synonyme : Dubouzetia
Vue d'ensemble in situ
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Arbuste en aménagement issu de bouture et âgé de 3 ans
Distribution et habitat
Détail du feuillage et de
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Dubouzetia caudiculata est une espèce endémique des maquis miniers. Elle est relativement fréquente dans le nordouest de la Grande-Terre, à moins de 500 mètres d’altitude.
Présentation
Cet arbuste buissonnant peut atteindre 4 mètres de hauteur. Dans certains cas, il présente un port plus ou moins rampant dans d’autres un port plus et élancé et peu ramifié. Ses inflorescences jaune pâle, axillaires et pendantes, font l’attrait principal de cette espèce. La floraison Plante en pot fleurie issue se produit essentiellement de bouture Détail d'une et âgée de 18 mois septembre et mai mais entre fleur vue de dessous peut s’observer toute l’année. Plusieurs Les jeunes auteurs ont recommandé plants issus de boutures la valorisation de cette espèce fleurissent dès leur precomme mière saison plante ornementale. chaude.
Utilisations potentielles
Cet arbuste pourrait être adapté à une utilisation dans des massifs ornementaux. Il mériterait également d’être utilisé comme plante en pot fleurie.
Besoins Une exposition en plein soleil est préférable car son port est plus compact qu’à l’ombre. Cette espèce peut porter des pincements afin de favoriser sa ramification. sup-
Multiplication La multiplication par bouturage de têtes ou de tronçons de tige semi-ligneux est possible et nécessite entre deux et trois mois.
Culture En pépinière, Dubouzetia caudiculata se cultive assez facilement et sa croissance est modérée.
Limites actuelles à sa
valorisation
Cette espèce pourrait être valorisée après la sélection d’un clone à joli port naturel. Sa grande variabilité vis-à-vis de ce critère ornemental majeur en fait une bonne candidate à condition de sélectionner un clone intéressant et/ou de faire de l’amélioration variétale.
Bibliographie Gâteblé (2006, 2009a), Guillaumin (1921b, 1952a), Sprague (1907), Tirel (1982), Virot (1951) Guide des plantes ornementales
de Nouvelle-Calédonie
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N°150 Mars 2016
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Les espoirs
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Dubouzetia campanulata est une espèce endémiq ue des maquis miniers, générale ment à moins de 500 mètres titude sur substrat ultramaf d’alique. Elle est relativement fréquente dans la partie sud de la Grande-Terre et remonte , sur la côte est, jusqu’à Kouaoua. Cet arbuste buissonnant ou petit arbre peut atteindre 6 mètres de hauteur. C’est une espèce assez variable morpho logiquement. Dans certains cas, elle présente un port plus ou moins rampant et, dans d’autres , un port plus élancé et peu ramifié. Ses inflorescences axillaires et pendantes font l’attrait principal de cette espèce. Les pétales peuvent varier en couleur, les écotypes, du rose pâle selon au rouge. La base des pétales peut également être plus ou moins jaune. La floraison se produit essentiellement entre décemb re et janvier mais peut commen cer dès novembre pour se terminer en février. Dès sa première description, puis à de nombreu ses reprises, cette espèce voqué l’engouement auprès a prodes botanistes, horticult eurs et collectionneurs qui la recomm andaient comme plante ornementale.
Utilisations potentielles
Cet arbuste pourrait être adapté à une utilisation dans des massifs ornementaux. Il méritera it également d’être utilisé comme plante en pot fleurie.
Besoins
Une exposition en plein
soleil convient parfaite-
ment à cette espèce. Une irrigation régulière semble être nécessaire à son bon dévelop pement. Cette espèce peut supporter des pincements afin de favoriser sa ramification. 258 S Guide des plantes
ornementales de Nouvelle-
Multiplication
La multiplication par bouturag e de têtes ou de tronçons de tige semi-ligneux est facile. Les jeunes plants issus de boutures fleurissent dès leur première saison chaude.
Culture
En pépinière, Dubouze tia campanulata se cultive assez facilement et sa croissance est modérée. En 1874, peu après sa description par Brongniart et Gris, Poisson encoura geait la culture de cette « magnifique plante » dans le journal l’Illustrat ion horticole. À cette époque, elle était pourtant déjà cultivée en Belgique mais sa floraison était aléatoire .
Maladies et ravageurs
La pression des ravageu rs est relativement faible mais nous avons cependant observé quelques attaques d’acarien s ponctuelles et sans gravité.
Limites actuelles à sa
valorisation
Cette espèce pourrait être valorisée après la sélection d’un écotype florifère et à joli port naturel. Sa grande variabilit é vis-à-vis de ces deux critères ornemen taux majeurs en fait une bonne candidate à condition de sélectionner un clone intéressa nt et/ou de faire de l’amélioration variétale.
Bibliographie
Anonyme (1874a), Brongnia rt & Gris (1868), Gâteblé (2005, 2006, 2009a), Godard et al. (1978), Guillaumin (1921b, c, 1952a), Heckel (1913), L'huillier et al. (2010a), Poisson (1874a, c), Sprague (1907), Tirel (1982), Tissandie r (1875), Virot (1951), Watt et al. (1993)
Vue d'ensemble in situ
Arbuste en aménagement issu de bouture et â de 3 ans
Distribution et habitat
Dubouzetia caudiculata est une espèce endémiq ue des maquis miniers. Elle est relativement fréquente dans le nordouest de la Grande-Terre, à moins de 500 mètres d’altitude.
© IAC
tige de tronçons de fleuus de boutures
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Présentation
Cet arbuste buissonnant peut atteindre 4 mètres de hauteur. Dans certains cas, il présente un port plus ou moins rampant dans d’autres un port plus et élancé et peu ramifié. Ses inflorescences jaune pâle, axillaires et pendantes, font l’attrait principal de cette espèce. La floraison Plante en pot fleurie se produit essentiellement et âgée de 18 mois septembre et mai mais entre peut s’observer toute l’année. Plusieurs Les jeunes auteurs ont recommandé plants la valorisation de cette espèce comme mière saison plante ornementale. chau
Utilisations potentielles
Cet arbuste pourrait être adapté à une utilisation dans des massifs ornementaux. Il méritera it également d’être utilisé comme plante en pot fleurie.
Besoins
Une exposition en plein soleil est préférable car son port est plus compact qu’à l’ombre. Cette espèce peut supporter des pincements afin de favoriser sa ramifica tion.
Multiplication
La multiplication par bouturag e de têtes ou de tronçons de tige semi-ligneux est possible et nécessite entre deux et trois mois.
Calédonie
Culture
En pépinière, Dubo et sa croissance es
Limites actuell
Cette espèce pourra à joli port naturel. Sa mental majeur en fa tionner un clone in variétale.
Bibliographie
Gâteblé (2006, 2009 (1907), Tirel (1982), Vi
© CANC
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Guide des plante
Extraits de la préface du livre par Georgina Néaoutyine, présidente de la commission horticole de la Chambre d’agriculture « Grâce à ce livre dont nous ne doutons pas qu’il devienne une référence en la matière, il ne sera plus possible de dire que l’on ne sait pas multiplier ni entretenir, que l’on ne connait pas les caractéristiques ou les usages possibles des plantes endémiques. » « De plus Gildas Gâteblé a démystifié les supposés difficultés de culture en montrant qu’elles pouvaient être cultivées en tous sols et qu’en particulier, il n’y a pas besoin de planter celles du maquis minier dans la « terre rouge ». « La publication de cet ouvrage marque une étape clé mais l’histoire est loin d’être terminée. Les travaux vont se poursuivre dans la perspective d’une valorisation croissante de la flore calédonienne en Nouvelle-Calédonie d’abord, puis peut être à l’international un jour ».
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bouture et âgée
Elaeocarpaceae
lata Sprague
LA CALÉDONIE AGRICOLE
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économie
Info
éco
Agriculteurs, rappels et changements • Registre de l’agriculture : mise à jour de vos données de production Au 31 janvier 2015, un peu plus d’un tiers des inscrits de manière permanente au Registre de l’agriculture ont rendu leur mise à jour au service du registre. Nous rappelons que ce document permet de mieux vous connaitre et de vous représenter, de calculer le nombre de points selon le barème en vigueur, et qu’en vous acquittant en plus de votre cotisation vous avez alors accès aux aides agricoles.
• Carte agricole : délai pour un duplicata Afin de répondre à la demande d’un grand nombre d’agriculteurs, les cartes agricoles ont été éditées sous un format « carte de crédit ». Pour cette première année, un fournisseur édite les cartes pour le compte de la Chambre d’agriculture, une fois par semaine. Nous ne sommes donc pas en capacité d’éditer un duplicata de manière urgente, en cas de perte ou plus souvent, d’oubli.
• Registre de commerce et des sociétés (RCS) : Depuis le 1er janvier 2016, pour les sociétés dont l’activité principale est agricole, l’ensemble des formalités d’inscriptions, de modifications ou de radiations doivent être effectuées à la Chambre d’agriculture, au siège ou dans les antennes. La DAE reste néamoins un guichet d’accueil pour l’ensemble des sociétés. NB : Le Registre du commerce et des sociétés est géré par la Direction des affaires économique (DAE) du gouvernement. Toutes les sociétés (entreprises morales) doivent s’inscrire au RCS dans un délai de 15 jours à compter du début de leur activité.
FESTIVIANDES
©IVNC
En novembre 2015, le Marché Broussard de Ducos a eu le plaisir d’inviter Festiviandes, évènement organisé par l’Interprofession viande de Nouvelle-Calédonie. L’IVNC est une association regroupant l’ensemble des acteurs de la filière : éleveurs, institut d’amélioration génétique des races, abattoir, centre d’entreposage frigorifique, grossistes, métiers de découpe et de transformation, boucherie traditionnelles du territoire. Nous aurons le plaisir de reconduire cette manifestation les samedis 19 mars, 25 juin et 19 novembre 2016. De nombreuses animations auront lieu : démonstrations culinaires de chefs de cuisine, découpe de viande, dégustation de charcuteries, viandes cuites au BBQ.
CONCOURS GÉNÉRAL AGRICOLE 2016 Le concours général se déroule les premiers jours du Salon International de l’agriculture (SIA) à Paris (27 février au 6 mars 2016). Plusieurs produits calédoniens sont en lice. La vanille de Karikouie présentera un nouveau cru. Le Rucher de Natcha présentera un miel clair. Des prélèvements ont été réalisés pour être envoyés avant le concours. Pour le miel, le prélèvement a eu lieu courant décembre 2015, auprès d’un laboratoire d’analyses avant de le retrouver sur les tables de dégustation. Les Délices Bouraillais présentent deux confitures. La GBNC et Le Froid présentent 3 sortes de bières chacun.
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Indices économiques COUT DES ENERGIES Les prix de l’énergie (carburant, gaz et électricité) ont reculé de 7,5 % durant l’année 2015. Cette baisse s’est confirmée en ce début d’année 2016. La composition de la structure du prix n’ayant été que très peu modifiée, ces variations de prix sont bien une conséquence directe du prix du brut sur le marché mondial. Moyenne 3 derniers mois : Essence : 133,3 F / litre (en baisse) Gasoil : 106,2 F / litre (en baisse) Gaz : 2 578 F la bouteille de 13 litres. CONVENTION COLLECTIVE AGRICOLE Début décembre 2015, se sont tenues des négociations concernant la convention collective agricole. La valeur du point a été portée de 791 à 793 F. De plus, 2 jours fériés ont été rajoutés, ce qui porte dorénavant à 12 le nombre de jours fériés. Pour rappel, ces jours ne sont pas nécessairement chômés. Le chef d’exploitation et les représentants du personnel de la structure, choisissent d’un commun accord 6 jours minimum qui sont chômés. Les jours fériés sont donc : 1er janvier, lundi de pâques, 1er mai, 8 mai, jeudi de l’ascension, lundi de pentecôte, 14 juillet, Assomption, 24 septembre (sous réserve qu’il soit déclaré par décision locale), le 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre. INDICATEURS ECONOMIQUES LOCAUX (ISEE) En décembre 2015, l’indice des prix à la consommation des ménages reste stable. La hausse des prix des services et de l’alimentation est compensée par la baisse des prix de l’énergie et des produits manufacturés. La période estivale implique une hausse des services (aériens, cultures). Mais la baisse des communications avec la baisse du coût des appels sans forfait à partir de la mi-décembre jugule cette tendance. Sur l’année 2015, la baisse des tarifs aériens et ceux des télécommunications contre balance les augmentations des tarifs de restauration, de loyer et de distributions d’eau. Au niveau alimentation, le prix des légumes est en baisse (-7 %) et ceux des fruits est en augmentation (+7 %). La viande de porc et la charcuterie augmentent de 0,5 %. Sur l’année 2015, le prix de l’alimentation subit une inflation de 1,2 %, comparable à 2014 (1,1 %). ACCORDS COMPETITIVTE – TGC Un séminaire général sur les accords de compétitivité, tous secteurs confondus, et sur la mise en place de la TGC (Taxe Générale à la Consommation) s’est tenu les 17 et 18 décembre 2015. Un état des lieux sur les avancées des filières, sur les attentes des syndicats et des organisations professionnelles, et sur la volonté du gouvernement de mettre en place la TGC a été discuté. Un des objectifs principaux est la mise en place d’une fiscalité type TVA, en jugulant la menace inflationniste entrainée par toute modification. Le secteur agricole doit par ailleurs concourir à la sécurité alimentaire, tant en quantité qu’en qualité. Des accords interprofessionnels cadres ont donc été signés sur les filières bovine et porcine. L’Interprofession fruits et légumes (IFEL) poursuit son travail, l’interprofession avicole devrait être créée. Le 26 février 2016 c’est tenu un comité de suivi de l’agenda fiscal et social partagé, axé sur les modalités (taux et date de démarrage) de la TGC.
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Titre d’emploi simplifié agricole (TESA) Le Titre d’emploi simplifié agricole (TESA) est une adaptation du chèque emploi service à l’emploi saisonnier ou intermittent de salariés agricoles. Il ne peut être utilisé qu’avec l’accord du salarié, at après convention avec la CAFAT. Le TESA consiste en une simplification des procédures de recrutement et de rémunération. Il a pour objectif de favoriser la création d’emplois de service en proposant une procédure simplifiée adaptée aux emplois précaires, ainsi qu’aux comportements qui alternent des périodes de travail et des périodes d’inactivité.
C’est Officiel • Délibération n°102 du 14 janvier 2016 portant application de la taxe conjoncturelle pour la protection de la production locale (TCPPL) pour l’année 2016. • Délibération n°94 du 30 décembre 2015 fixant les taux de la taxe de soutien aux productions agricoles et agroalimentaires (TSPA) (p 619). • Arrêté n°2016-051/GNC du 5 janvier 2016 portant adoption de la Stratégie territoriale de l’innovation de la Nouvelle-Calédonie. • Loi du pays n°2016-1 du 18 janvier 2016 prorogeant les régimes fiscaux incitatifs en faveur de l’investissement économique.
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Info
Juridique
Attention, conduire un tracteur ou un engin agricole, sans avoir l’âge minimum, ou le permis exigé peut coûter cher (contraventions, condamnations pénales), voire créer des problèmes très sérieux en cas d’accident : limitation ou non couverture par son assurance, lourdes questions de responsabilité. Alors mieux vaut prévenir que guérir…
I
l faut être âgé d’au moins 16 ans pour conduire sur l’exploitation un tracteur, et d’au moins 18 ans quand est attelée une remorque d’une certaine largeur, ou qu’un permis de conduire est requis. En Nouvelle-Calédonie, le code de la route consacre les articles R123 à R149 aux autres règles spécifiques applicables à la conduite de tracteur ou engin agricole. Mais sa compréhension est particulièrement complexe : renvois à d’autres articles du même code, difficultés pour se retrouver dans les différentes catégories de véhicules avec ou sans remorque, obligation de double immatriculation, permis de conduire C, D ou E selon les types de tracteur ou de remorque, etc… Avant de s’engager dans de lourds N°150 Mars 2016
Qui a le droit de conduire
quel type de tracteur ou d’engin agricole ? investissements que représente l’acquisition d’un tracteur ou un engin agricole susceptible de circuler sur route, il est donc conseillé de se renseigner auprès de la Direction des infrastructures, de la topographie et des transports terrestres, pour : 1- Vérifier que l’engin dont l’achat est envisagé (avec ou sans défiscalisation) est adapté à son projet agricole, et respecte les préconisations et caractéristiques techniques mentionnés dans le code (articles R123 et suivants) en matière de poids, bandages pneumatiques, gabarit, dimensions du chargement, organes moteurs, organes de manoeuvre, de direction et visibilité, dispositifs de freinage, éclairage, signalisation, et signaux d’avertissement, et enfin conditions d’attelage des remorques ! Certains engins agricoles (en particulier ceux dont le poids total en charge est supérieur à 750 kg, et les semi-remorques) doivent faire l’objet d’une réception avant mise en circulation (article R 146). A intégrer dans son calendrier et son plan-projet… Tout engin agricole dont le poids total en charge est supérieur à 1,5 tonne, ou une semi-remorque agricole, doit porter une plaque d’immatriculation « constructeur », certains ayant à être munis de deux plaques d’immatriculation (article R 143).
2- Connaître précisément le type de permis (B, C, D ou E) nécessaire pour conduire l’engin agricole en question, et ses conditions de validité. Attention : la simplification sur ce point votée en métropole par la loi Macron du 22 mars 2012 - un permis B suffit désormais pour toute conduite de tracteur - n’est pas applicable en Nouvelle-Calédonie : mesure à reprendre par les autorités calédoniennes ? 3- Vérifier les règles spécifiques en matière de limitation de vitesse Par exemple : sur route, vitesse limitée à 25 km/heure pour les véhicules remorquant un véhicule agricole. Bref, en lien avec son assureur et son financeur, mieux vaut prévenir que guérir : allo, la DITTT !
CODE DE LA ROUTE (R123 à R149) Ce code est consultable sur le site de la DITTT : dittt.gouv.nc accueil.dittt@gouv.nc - Tél. 28 03 00
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Formation
Etre maître d’apprentissage, c’est tout gagnant Le Jardin Calédonien, exploitation maraîchère à Dumbéa, accueille depuis près de 10 ans des jeunes en apprentissage au sein de l’entreprise. Rencontre avec Jean-Louis Bossard, co gérant du Jardin Calédonien.
«
L’intérêt est clair pour nous, il s’agit de former des jeunes pour leur apprendre les bons gestes, les bonnes attitudes et les bons réflexes dés le départ. C’est plus facile de les apprendre à 16 ou 17 ans que plus tardivement. Là, ils sont plus réceptifs. » explique Jean-Louis, co-gérant du Jardin Calédonien. Que ce soit au dock, en production, en pépinière, ou sur l’exploitation, chaque année l’entreprise agricole accueille en formation 8 apprentis, 4 de première année et 4 de deuxième année. « Selon le niveau d’études et le savoir être de l’apprenti, nous pouvons le faire tourner au sein des productions. Par exemple, certaines productions nécessitent d’être plus fin et méticuleux dans les gestes ». Les apprentis souvent timides, apprennent ainsi à devenir plus ouverts. « Nous leur apprenons à travailler en équipe et à être autonome, c’est un point fort pour eux par la suite. » Après une telle immersion dans l’entreprise, au cœur de l’activité et encadrés par des maîtres d’apprentissage,
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les apprentis peuvent se rendre compte des réalités quotidiennes du monde du travail, mais surtout apprendre plus de technicité et les règles de base de la vie en entreprise.
employeur d’apprentis et si ce besoin était existant dans d’autres entreprises agricoles, une réflexion pourrait être menée pour y répondre.
Une autre vision Un contrat gagnant – gagnant de l’apprentissage Le « partenariat » est gagnant-gagnant, L’entreprise qui accueille un apprenti tant pour le jeune que pour l’entre- bénéficie de nombreux avantages, prise, qui peut ainsi former une future en plus de former un jeune pour le recrue. Car s’engager dans la voie de recruter par la suite. « L’entreprise doit l’apprentissage, c’est apprendre un jouer le jeu. Il faut avoir une autre vision métier et souvent obtenir un poste à de l’apprentissage. Il faut être en capacité l’issue de la formation. d’accueillir et d’informer le jeune au sein « Les bons éléments se démarquent, ils de l’entreprise et prendre le temps de le deviennent au fil du temps plus à l’aise sur former. Ce sera un atout pour la suite. Il leur poste de travail. Nous avons chaque faut envisager sa formation dans l’optique année des besoins en recrutement. Les de le garder par la suite. » apprentis sont pour nous un bon vivier de personnel. Cela permet aussi de penser à la relève et rajeunir nos équipes ». D’ail- Salomé, apprentie leurs cinq diplômés en apprentissage CAPA productions horticoles, 2ème année sont aujourd’hui devenus des salariés à part entière de l’entreprise « dont on « L’apprentissage est une bonne formule car on apprend et en même est tout à fait satisfait ». temps on a un salaire. Ici, au Jardin Calédonien, je m’occupe de préparer les Un besoin de formation commandes, de trier la production. » de chef d’équipe « En général, nous recrutons les apprentis issus des CAP Agricoles, car c’est la seule Marie-Thérèse formation existante en apprentissage dans Employée au Jardin Calédonien les secteurs pépinière et productions horticoles, mais nous aurions aussi des besoins « Après avoir obtenu mon CAPA Productions Horticoles, je viens d’être de formation de niveau Bac pro, pour forrecrutée. Je m’occupe des préparations mer des chefs d’équipe ou des ouvriers spé- des commandes au dock pour les cialisés. C’est dommage, pour le moment clients. Ma formation apprentissage ces formations n’existent pas. » m’a été très utile pour m’adapter dans Le Jardin Calédonien est le principal l’entreprise ».
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©S. MERION
JL Bossard, avec Salomé et Marie-Thérèse
Actualités du Pôle d’excellence sectoriel « Formation agricole » • Une charte pour se fixer des objectifs pour la formation agricole de demain Une « Charte de la formation agricole » devrait être rédigée et signée en 2016, par l’ensemble des partenaires de la formation agricole.
sont obligatoires dans un grand nombre de formations (CAPA, Bac, BTS…), dans toutes les filières (élevage, maraîchage, horticulture, grandes cultures...). C’est cette expérience de terrain qui leur permettra d’être plus opérationnels demain, en sortant de formation.
Objectifs : définir ensemble une feuille de route sur l’avenir de la formation agricole en Nouvelle-Calédonie et formaliser l’engagement de tous sur le développement des compétences, pour les dix prochaines années.
Les professionnels sont prêts à aider les jeunes, donner le goût de leur métier et leur transmettre leurs connaissances. Chef d’exploitation agricole, tentez ou retentez l’expérience de former un jeune pour lui transmettre votre passion. Parce qu’ils sont l’agriculture de demain, accueillez des jeunes en stage ou en apprentissage : Contactez directement les établissements ou organismes de formation :
• Forum emploi et formation 18 et 19 mars 2016 Rencontrez les partenaires de la formation agricole La 5ème édition du Forum de l’emploi et de la formation des Nouvelles calédoniennes ouvre ses portes le vendredi 18 et samedi 19 mars 2016 à la Maison des artisans à Nouméa, pour deux jours de rencontre entre calédoniens, entreprises et institutions du territoire. Les acteurs et organismes de la formation agricole seront là pour répondre à vos questions et vous présenter l’offre de formation agricole sur l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Programme complet : http://forum.lemploi.nc Plus d’informations : Pôle d’excellence sectoriel «Formation agricole» : Yolaine Mauffrey au 24 31 60 ou ymauffrey@canc.nc
• Pour embaucher un apprenti : - CAPA Jardinier paysagiste, - CAPA Métier de l’agriculture (Horticulture - Arboriculture) - CAPA Soigneurs d’équidés
CFPPA Nord : Tél. 47 70 50 cfppa.caledonie-nord@educagri.fr CFPPA Sud : Tél. 43 01 43 cfppasud@canl.nc CFPPA Iles : Tél. 45 40 85 cfppa.caledonie-iles@educagri.fr Maison Familiale et Rurale de Belep : Tél. 42 80 70 mfrbelep@lagoon.nc Groupement du Service Militaire Adapté : Tél. 47 88 54 gsmanc.1cie.1section@gmail.com
UPDWLRQV RXYHUWHV DX[ Pôle formationSURIHV deVLRQQH laOV HW D Chambre d’agriculture : Contacts X[ GHPDQGHXUV GØHP SORL Tél. 24 63 73 - )RUPD formation@canc.nc WLRQV /LHX GH IRUPDWLRQ 'XU«H /HV IR
CFPPA Iles Loyauté
> CAPA «Agriculture des régions chaudes» (ARC) > BPA «Travaux et productions horticoles» > BP «Travaux et aménagem ents paysagers» Sous réserve d’ouverture.
CFPPA Nord – Pouembout CFPPA Sud – Mont Dore CFPPA Sud – Mont Dore
BP 1401 La Roche – 98 828 Maré Tél. 45.40.85 cfppa.caledonie-iles@educag ri.fr • www.legta.formagri. nc
1 an 1 an 1 an
CFPPA Nord
• Pour accueillir un stagiaire : Pour les CAP, Bac, BTS, RSMA, contactez directement les établissements : Vous souhaitez suivre en 2016 une formation de type BTS ou licence dans le domaine du contrôle technique en agriculture ? Adressez-vous à la DFPC, section parcours individue ls, Tél : 26.65.00
Contacts
BP 38 – 98 825 Pouembo ut Tél. 47.70.50 cfppa.caledonie-nord@educa gri.fr • www.legta.formagri. nc
CFPPA Sud
BP 735 – 98 810 Mont Dore Tél. 43.01.43 cfppasud@canl.nc • www.legta .formagri.nc
Chambre d’agriculture de Nouvelle
Centre consulaire de formation -Calédonie agricole BP 111 – 98 845 Nouméa Cedex Tél. 24.63.74 formation@canc.nc • www.canc .nc
2015 I 2016
et Rurale ion Familiales Maisons Direction du Service d’Etat de l’Agricult .70 Transformat l de entaires > Bélep - Tél. 42.80 généra A) ure, alim 98 811 Bélep rmagri.nc agricole ets eagro strie l’Environnement (DAFE) de la Forêt et de lédoni (LEGT mfr.belep@fo Indu lle-Ca bout on >Lycée entaires“ Nouve Intitulé formati 47.34.75 agroalim 825 Pouem
la terre
“Industr BP 5 – 98 4 Agricole gri.fr + CAPeduca Tél. 47.26.4 bout@ Legta.pouem magri.nc www.legta.for
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> 4 filières : Sylviculture, Elevage/A battage, ectivités Maraîchage et Travaux paysager rural et coll s en milieu s. > Âge : de 16Ser viceans. à 25 > Durée : 1 an > Pour plus d’informations : contactez le RSMA (Régimen t du Service Militaire Adapté) BP 41 - 98 850 Koumac Tél. 47.88.21. • smarecrute@gmail .com
Loyauté 98 828 Maré – CFPPA Iles La Roche BP 1401 85 r Tél. 45.40. nie-iles@educagri.f cfppa.caledo magri.nc www.legta.for
bout CFPPA Nord 98 825 Pouem BP 38 – 0 .fr Tél. 47.70.5 nie-nord@educagri cfppa.caledo magri.nc www.legta.for
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Lycée général et agricole de Nouvelle-Calédonie : La n Tél. 47 26 44 Formagtiroicole A entissage legta.pouembout@educagri.fr par Appr Scolaire et OH 560$
• Recherche de stages, les jeunes ont besoin de vous ! Les futurs agriculteurs ou salariés agricoles ont repris le chemin de l’école et commencent à chercher des stages. Les stages sur une exploitation agricole
Lycée professionnel agricole privé de Do Neva : Tél. 42 52 36 ladoneva@formagri.nc
s» ; és locale tions : ; de forma s rurales» ent des activit > Exemples nt de développem petites exploitation CAPD «Age tion et entretien des agricole». riel CAPD «Ges tenance de maté riels » CAPD «Main enance de maté Maint Bac pro « 2 à 3 ans rmation de : > Durée : mique d’info rmations acadé e d’info > Pour plus Vice-Rectorat - Servic le .52 ) contactez éa • Tél. 26.62 tion (SAIO pino - Noum et d’orienta Frères Carco 1, av. des umea.nc saio@ac-no
209, rue Auguste Bénébig - Haut Magenta BP 180 – 98 845 Nouméa Cedex Tél. 23.24.30 orientation@dafe.nc • sfd.nouve lle-caledonie@educagri.fr
> Koné 98 860 Koné - Tél. BP 181 – rmagri.nc mfr.kone@fo 9 - Tél. 42.72.9 > Poindimié 822 Poindimié BP 99 – 98 e@formagri.nc mfr.poindimi 94 Tél. 47.64. > Pouébo 98 824 Pouébo BP 22 – formagri.nc mfr.pouebo@
Portail de l’enseignement agricole de en Nouvelle-Calédonie : l’agriculture
information, Pour toute la DAFE : contactez e d’Etat de du ServicForêt et CFPPA Sud98 810 Mont Dore Direction de la (DAFE) BP 735 – 3 l’Agriculture, nnement Tél. 43.01.4 nl.nc de l’EnviroAuguste Bénébig Cedex cfppasud@camagri.nc 209, rue 98 845 Nouméa 180 – de www.legta.for BP privé le 30 Tél. 23.24. sionnel agrico ri.fr afe.nc Lycée profes orientation@dcaledonie@educag (LPA) uvelleDo Neva 98 816 Houaïlou sfd.no BP 74 – .36 Tél. 42.52 rmagri.nc le de va@fo nt agrico e : ladone .nc lédoni l’enseigneme www.doneva Portail de en Nouvelle-Ca ure l’agriculture i.nc d’agricult le Chambre lle-Calédonie www.formagr tion agrico de Nouve laire de forma éa Cedex Noum Centre consu 845 98 BP 111 – 74 anc.nc Tél. 24.63. anc.nc • www.c formation@c
www.formagri.nc
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Formations agricoles N°150 Mars 2016
Retrouvez toutes les formations et les contacts sur les plaquettes diffusées dans toutes les LA CALÉDONIE AGRICOLE antennes de la Chambre d’agriculture ou sur le site internet www.canc.nc
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Co opération
Actualité Région Pacifique Les agriculteurs du Pacifique représentés à la COP21 Du 2 au 11 décembre 2015, s’est tenue la 21ème Conférence des Parties (COP21) sur le changement climatique à Paris. Parmi les 40 000 visiteurs du monde entier, les agriculteurs du Pacifique ont été représentés pour tenter de peser dans les échanges. Rencontre avec Sylviane Chevaux, vice-présidente de Biocalédonia. jet s’appuie sur des études scientifiques. L’agriculture est responsable actuellement de 24% des gaz à effet de serre (bovins, déforestation, pesticides, mort des sols...). En augmentant de 0,4 % par an (ou 4/1000) la matière organique dans les 40 premiers centimètres du sol, cela permettrait de contre balancer l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère. Sylviane Chevaux
L
’Organisation Mondiale de l’Agriculture (OMA) a invité une délégation de cinq agriculteurs biologiques, en provenance d’Argentine, d’Ouganda, de Nambie et de NouvelleCalédonie à assiter aux échanges de la COP21. C’est à ce titre que Sylviane Chevaux, représentante de l’Intercontinental Network of Organic Farmers Organisations (INOFO) pour le Pacifique Sud a été accueillie. « Nous étions « observateurs » et à ce titre avons eu accès à de nombreuses conférences, notamment sur l’agriculture biologique. L’objectif était d’inscrire l’agriculture dans les travaux de la COP21. Montrer que le Pacifique existe car la région est impactée par le changement climatique » souligne Sylviane Chevaux.
Initiative « 4 pour 1000 » « L’agriculture n’a pas véritablement été prise en compte dans les textes finaux, mais ce qui reste de positif, c’est la signature par 30 hauts responsables dont André Leu, président de l’IFOAM, de l’initiative « 4/1000 », car c’est là où l’on peut agir véritablement en tant qu’agriculteur » explique Sylviane.
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© S. Chevaux
Proposé en mars 2015 par le Ministère de l’Agriculture français, ce pro-
L’initiative « 4 pour 1000 » vise à montrer que l’agriculture, et en particulier les sols agricoles et forestiers, peuvent jouer un rôle crucial pour la sécurité alimentaire et le changement climatique. L’ambition de l’initiative est d’inciter les acteurs à s’engager dans une transition vers une agriculture productive, hautement résiliente, fondée sur une gestion adaptée des terres et des sols, créatrice d’emplois et de revenus et ainsi porteuse de développement durable.
Vers l’agro-écologie « On peut non seulement inverser la tendance mais aussi agir positivement » relaie la représentante des agriculteurs, également vice-présidente de l’association Biocalédonia. « Comment fait-on ? En plantant des arbres, en réhabilitant les sols endommagés, en pratiquant l’agro-écologie… Un bon nombre de solutions sont proposées et sont déjà mises en œuvre dans certains pays. Nos îles du Pacifique sont aussi impactées. Or nous avons des atouts en Nouvelle-Calédonie pour agir. »
L’agro-écologie est une approche globale disponible pour créer la résilience et un système alimentaire durable. « André Leu prouve que, par rapport à l’agriculture conventionnelle, l’agriculture biologique, l’agroécologie, l’agroforesterie sont productives, permettent de retenir l’eau, résistent beaucoup mieux aux crises, régénèrent les sols et captent les gaz à effet de serre. Il s’agit là de concilier et d’optimiser productivité et environnement. » explique Sylviane.
Autres temps forts D’autres conférences ont évoqué les problèmes d’eau, de bureaucratie, de conservation des récoltes, d’acheminement de la production aux marchés, la manière de convaincre les jeunes générations à l’agriculture. « Nous fonctionnons encore sur le système du 20ème siècle, c’est la transition dans le 21èmesiècle qu’il faut accompagner. Il faut une reconnaissance et des aides politiques, des études et de la recherche. Il y a trop de différences entre les énormes moyens octroyés à l’agriculture conventionnelle (révolution verte) et l’agro-écologie » souligne l’un des intervenants. Une rencontre avec Al Gore a aussi été organisée. Son message : le changement peut être très rapide. « Les générations modernes sont 70% plus efficientes qu’il y a 20 ans. Al Gore est sensible au problème puisqu’il est agriculteur biologique. Le temps est venu de s’occuper de justice sociale et de développement durable » a t-il souligné.
BRÈVES DU PACIFIQUE Renforcement de la coopération agricole technique et économique avec Fidji
Des rencontres passionnantes Parmi les autres rencontres, celle marquante avec Tim Grocer, ministre Néo Zélandais, sur les questions sur le changement climatique. « Il travaille sur ces questions d’agriculture depuis 30 ans. Il a mis l’accent sur la coopération internationale autour des recherches scientifiques pour la réduction des gaz à effet de serre. » Et celle avec Michel Mordasini, vice président du Fonds international de développement agricole (FIDA). « Nous avons échangé à propos de nos différents systèmes de certification. Il semble que nous soyons les seuls, en Nouvelle-Calédonie, à intégrer les consommateurs au processus de certification « bio ». Je constate que nous avons ici la chance d’être largement soutenus par les institutions. Nous allons vraiment très loin dans l’exigence » rappelle l’agricultrice. La place des femmes dans la lutte contre le réchauffement climatique a aussi fait l’objet d’échanges. Dr Evelyn Nguleka, présidente du WFO-OMA souligne que « les femmes contribuent
Les mesures adoptées lors de la COP21 : «Sécurité alimentaire et production» ont été mentionnées dans la COP21 dans le résumé du Président à Paris le samedi matin, et les termes «sécurité alimentaire» et «production alimentaire « doivent intégrer l’Accord final. • Dans le préambule, l’accord «reconnaît la priorité fondamentale de la sauvegarde de la sécurité alimentaire et de l’élimination de la faim, ainsi que la vulnérabilité parN°150 Mars 2016
pour plus de 60% de la production mondiale de nourriture. Comme femme et comme petite agricultrice, je ne suis pas seulement une productrice de nourriture, mais aussi l’actrice économique réelle d’un secteur qui n’est pas différent d’un autre secteur » a-telle souligné.
Place de l’agriculture dans les négociations « Malheureusement, l’agriculture n’est pas mentionnée dans le texte, on parle seulement de la sécurité alimentaire » explique Sylviane. « Il est clair que le résultat est bien en deçà de ce que nous espérions. Mais il est vrai aussi que c’est un progrès par rapport aux négociations antérieures. L’agriculture biologique, il est possible d’en faire à grande échelle, les conférences nous l’ont bien montré. Il faut le faire, d’ailleurs, il y a plein d’endroits où c’est déjà fait. Les solutions sont là, il y a plein d’initiatives, les gens ne réclament pas d’argent, mais demandent qu’on les encourage et que l’accès aux semences soit libre. Au final, il faudrait changer de point de vue… » résume Sylviane Chevaux.
ticulière des systèmes de production alimentaire aux effets négatifs du changement climatique». • à l’article 2.1b, les États ont pour objectif de renforcer l’action internationale face à la menace du changement climatique par «accroissement de la capacité d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques et de favoriser leur résilience climatique et de faibles émissions de gaz à effet de serre, de façon à ne pas menacer la production alimentaire».
• Visite de la Chambre d’agriculture de Fidji en NouvelleCalédonie (Fiji Crop and Livestock Council) et du Ministère fidjien de l’agriculture en avril 2016. Cette visite technique s’articulera autour des thématiques suivantes : - Structuration des secteurs agricoles à Fidji en s’appuyant sur notamment l’expérience de la Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie (rôle des élus, services de la Chambre, Registre de l’agriculture, Interprofessions...), - Financement (pérenne) de FCLC (montage en NC (GNC, ERPA, CANC), - Productions végétales (grandes cultures et expérimentation « semis sous couvert végétal », le GDS-V, les productions maraichères (hydroponie), la mécanisation avec la cellule machinisme de la Chambre d’agriculture. - Productions animales (bovins, porcins, volailles) : génétique, UPRA, GDS-A… L’intensification des productions (mécanisation, irrigation...), la valorisation des productions agricoles et l’agriculture biologiques sont parmi les priorités du ministre de l’agriculture. Le réseau Bienvenue à la ferme est également à l’ordre du jour. • Une seconde visite aura lieu avec le Ministre de l’agriculture fidjien, a priori en août 2016, au moment de la foire de Bourail.
Cyclone Winston aux Fidji
A l’heure où nous imprimons ce magazine, un violent cyclone a dévasté les Iles Fidji. Le lendemain du cyclone, le président de la Chambre d’agriculture de Fidji (FCLC) indique « suite aux ravages causés par le cyclone Winston, cela va nous obliger à finaliser la mise au point d’une sorte de système d’assurance pour l’agriculture ». La visite de la délégation n’est pas confirmée pour avril.
Mission diplomatique et économique en Australie et en Nouvelle-Zélande Avenir Export est chargé de coordonner le volet économique d’une mission dont la délégation sera composée de Philippe Germain, président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, de membres du gouvernement et de chefs d’entreprises. Objectifs : • Identifier les mesures adaptées aux contraintes règlementaires auxquelles sont confrontés les exportateurs calédoniens, • Rencontres « B to B » entre exportateurs calédoniens et acheteurs australiens. Tous les secteurs d’activité avec un potentiel à innovation sont concernés : industrie services, agriculture, tourisme, nouvelles technologies… Les entreprises qui ont la capacité export ou les filières intéressées pour exporter vers l’Australie ou la Nouvelle-Zélande sont invitées à contacter Avenir Export. L’objectif est de regrouper les entreprises qui ont ce potentiel à l’export. Les représentants des filières sont aussi concernés. Contact : Avenir Export Tél : 28 12 91 - Fax :LA26CALÉDONIE 10 44 direction@avex.nc AGRICOLE
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Bienvenue à la ferme
Gîîte à la ferme
Labo Maryse au Mont-Dore
Agri tourisme,
Le Domaine de la ferme d’Erambéré à Dumbéa
Caamping à la ferm me
Les campings en ferme d’accueil sont des ter de la ferme.
L’offre Bienvenue à la ferme s’étoffe
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Les gît un cadr Les gît Les fermes équestres sont des exploitations Les cam un cadr Veente de produitss de la feerme (enseignement, randonnée…). Elles peuvent de la feo A travers le réseau de restauration. Les produits de la ferme sont cultivés, transformés et vendus en direct par l’agriculteur. Les gît Vous connaissez ainsi l’origine des produits que vous achetez et bénéficiez d’un contact un Lescadr gît cam Bienvenue à la ferme, les direct avec le producteur. un la cadr de fe agriculteurs font découvrir Les cam Déco ouverte de l’horticult tur breuses et répondent à une charte Ferme de séjour La dedelacha fe leur métier, leur patrimoine La découverte de l’horticulture permet déc environ Les de séjour offrent précise. Les adhérents du réseau sont Gî îtefermes à la ferme Ta a ble d’hô ô te l’horticulture. Le public peut venir visiter les in Les cam à la erme et leursLaproduits, à et fla restauration à la tous agréés sur l’une ou plusieurs de l’hébergement Les gîtesGîàîte la ferme oȮ rent aux hôtes l’hébergement s table d’hôte Bienvenue à la ferme propose la restauration à la table de l’agriculteur. de la fe Les cam Les gîtes à la ferme oȮrent auxDes hôtes l’hébergement La chas un cadre simple et chaleureux. loisirs sont proposés table deGî l’agriculteur. Des loisirs sont formules des touristes Les produitslocaux de la fermeet et la cuisine duces terroir sont mis: en valeur. î te à la f erme de la fe îte àplace foȮerme un cadreGî simple etlachaleureux. Des loisirs sont proposés environ proposés ou à proximité. Les gîtes ààsur la ferme rent aux hôtes l’hébergement s Les oȮ rent aux hôtes l’hébergement Ferm e de Les gîtes gîtes à la la ferme ferme oȮm rent aux déco hôtesouverte l’hébergement La chass internationaux recherchant Vente de produits de la ferme un cadre simple et chaleureux. Des loisirs sont proposés un et chaleureux. Des loisirs sont proposés Les fer un cadre cadre simple simple et chaleureux. Des loisirs sont proposés Les fermes de découverte proposent environ aux gr Gîtes à la fermeferm Les de s la ferme Ve enteproduits de produits de la feerme l’authenticitéFeeet lesauusaveurs (enseig Ca amping mede l’exploitation de découvriràleslaactivités agric rme berge La cha Caaenmping àl’agriculteur. la ferm m e desauxterrains Les gîtes à la ferme offrent sont cultivés, transformés vende resta Les produits de la ferme sont cultivés,ettransformés et vendus direct par Les campings en ferme d’accueil sont de c du terroir. Une formule qui Les fermes auberges sont des salles dedus restauration aménagées sur des exploitations environ La cha Vous connaissez ainsi l’origine des produits que vous achetez et bénéfi ciez d’un contact Les campings en ferme d’accueil sont des terrains Lesde ferc l’hébergement sur l’exploitation en direct par l’agriculteur. Vous hôtes de la ferme. agricoles. Elles servent des spécialités locales à partir des produits de de la ferme. Ca aadans mping àà la ferm m ee et cha- (enseig environ Veeleélaborées nte de produits s de laprofeerme direct avec producteur. Ca mping la ferm m séduit de plus en plus. agricole, un cadre simple connaissez ainsi l’origine des Les campings en ferme d’accueil sont des terrains de c la ferme. Les campings en ferme d’accueil sont terrains de de resta Les produits de la ferme sont cultivés, transformésleureux. et vendus en direct parm l’agriculteur. Ferm e pédagog ique Les campings enloisirs ferme d’accueil sont gdes des terrains defercc Les Des sont proposés sur duits que vous achetez et bénéficiez de la ferme. En 2016, 10 nouveaux de la ferme. Vous connaissez l’origine produits vous bénéfi d’un contactaccueillent des Veente ainsi de produits slede la feeque rme de achetez la ferme. 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Certaines fermes vous proposent à emporter ou des livraisons direct avec Chas sscampings se ààpar la fer rrme resta Les de ferme sont transformés etmis vendus en direct l’agriculteur. Veelente de produits sdedebuȮ laets. feerme (enseig Table Les en ferme d’ac- de Les produits produits de la lad’hôte ferme et la cultivés, cuisine du terroir sontenvironnement enChas valeur. se la fer me de qualité. La déco nombre d’agriculteurs qui La chasse la ferme permet pratiquer activ Vous connaissez ainsi des produits que etààà bénéfi ciez d’un contact La chasse la permet de pratiquer cette activ de Les produits de lad’hô ferme transformés et achetez vendus direct paral’agriculteur. Ta able ôl’origine tesont cultivés, La table d’hôte Bienvenue à vous cueil sonten des terrains dede camping Vaca nces d’enf fantscette à l’horticu larest fer La chasse la ferme ferme permet de pratiquer cette activ environnement de qualité. direct avec le producteur. environnement de qualité. Vous connaissez ainsi l’origine des produits que vous achetez et bénéfi ciez d’un contact La table d’hôte Bienvenue à la ferme propose la restauration à àla proximité table de l’agriculteur. ouvrent leurs portes au environnement dedécouvrir qualité. la ferme propose la restauration à la de la ferme. aménagés Faites à vos enfants la vie au ryth La déco fer amping à la ferm Peetite resstauratioon à laLes feeproduits rme direct avec le Ferm me équestr eme à la journéeLes deproducteur. lad’hô ferme cuisineproduits du terroir sont mis enCa valeur. Taable ôteet la Les d’enfants en petits rgroupes oudéco à la l’horticu de l’agriculteur. de public.Après une randonnée sur l’exploitation table Les campings en ferme d’accueil sont des terrains de Fe e rme au u berge agricole, venez déguster avec une tarte maison Ferm m e équestr r e Les fermes sont des exploitations agricolec avec la ferme. La table d’hôte Bienvenue à la ferme la restauration à laéquestres table de de la ferme et lasont cuisine du propose terroir Chasse àdes la l’agriculteur. Ferme La déco de la ferme. ou une assiette de charcuterie. assuré ! Les fermes auberges des salles de restauration aménagées sur exploitations Les fermes équestres sontre des exploitations Ve ente de produits s de laRégal feerme randonnée…). Elles peuvent oȮagricole rir des Les produits devaleur. lad’hô ferme et la cuisine du terroir sont(enseignement, mis enFerm valeur. m e équestr Ta a ble ô te sont mis en La chasse à la ferme permet Les fer La des déco Ve e nte de produits s de la fe e rme agricoles. servent spécialités locales élaborées àm partir des produits de peuvent oȮl’horticu Ferm erandonnée…). équestr rdes e Elles (enseignement, rir de restauration. Les produits de la ferme sont cultivés, transformés et vendusElles en direct par des l’agriculteur. Les fermes équestres sont exploitations agricole de déco La table d’hôte Bienvenue à la ferme propose la restauration à la table de l’agriculteur. Ta a ble d’hô ô te de pratiquer cette activité de pleine Les fermes équestres sont des exploitations agricole l’hortic Fe e rme au u berge la ferme. de restauration. Les produits de la ferme sont cultivés, transformés et vendus en direct par l’agriculteur. Les fermes équestres sont des exploitations agricole Vous connaissez ainsiproduits l’origine des produits que vous achetez et bénéficiez d’un contact Ve eente de ss de la rme (enseignement, randonnée…). Elles peuvent rir Salle d’aaccueil à ladefoȮ erme Les produits de laauberge ferme lalacuisine mis en valeur. Lesdes fer (enseignement, randonnée…). Elles oȮ des La table d’hôte àdes ferme propose lasont restauration à la table deenvironnement l’agriculteur. arque desproduits Chambre d’agriFerme nature dans un Ve nte de de la fe feeeque rme Vous connaissez ainsi l’origine des produits vous achetez et Bienvenue bénéfi ciez contactdu Les fermes auberges sontetd’un salles de terroir restauration aménagées sur des exploitations (enseignement, randonnée…). Elles peuvent peuvent oȮrir rir des direct avec le producteur. Les ferm Chas s se à la fer r me de restauration. Les produits de la ferme sont cultivés, transformés et vendus en direct par l’agriculteur. Fe e rme de e séjour Un mariage, un anniversaire, un baptême, une de déco de restauration. Les produits de la ferme sont cultivés, transformés et vendus en direct par l’agriculteur. Les produits de la ferme et la cuisine du terroir sont mis en valeur. culture, Bienvenue à la ferme Les fermes auberges sont des qualité. direct avec le producteur. agricoles. Elles servent des spécialités locales élaborées à partir des produits de Fe e rme au u berge de restauration. Les produits de la ferme sont cultivés, transformés et vendus en direct par l’agriculteur. faireactiv dé Vous connaissez ainside l’origine des produits que vous achetez et bénéficiez contact chasse la fermelapermet ded’une pratiquer cette à àorganiser, location salleture d’accueil à Les fermes séjour oȮrent l’hébergement et la restauration à lad’un table de l’agriculteur. Vous l’origine des produits que achetez et ciez d’un contact Déco osur uverte de l’horticult la ferme. Vous connaissez connaissez ainsi l’origine des produits que vous vous achetez et bénéfi bénéfi ciez d’un contact est unainsi réseau d’agriculteurs salles de restauration aménagées sur La aménagées Les fermes auberges sont des salles de restauration des exploitations Les fer Ac c tivité tr r aiteur direct avec le producteur. environnement de qualité. payante d’une salle aménagée sur une exploita Des loisirs sont proposés sur place ou à proximité. direct avec le producteur. Déco o uverte de l’horticult t ure avec le producteur. La découverte deéquestre l’horticulture un agricoles. des spécialités locales élaborées àlivraisons partir des de de découvrir de etdirect agricultrices, fiers de leur métier, des exploitations agricoles. Elles Ferme Lesdéco fer Certaines vous proposent des plats à emporter ou des de produits buȮets.permet Fefermes eElles rmeservent auuberge ferm La découverte de l’horticulture permet découvrir un ablevolonté d’hôôtecommune d’ac- servent l’horticulture. Le public peut venir visiterde les installation la ferme. des spécialités régionales Déco o uverte de l’horticult t ure de déco unis parTa une Les fermes équestres sont faire dé Les fermes auberges sont des salles de restauration aménagées sur des exploitations Fe e rme au u berge Ta ableBienvenue d’hôôte à la ferme propose la restauration Déco o de l’horticult t ure l’horticulture. Leuverte public peut venir visiter les installation La table d’hôte à la table de l’agriculteur. Ac c tivité tr r aiteur La découverte de l’horticulture permet de découvrir un cueillir des visiteurs au cœur de leur élaborées à partir des produits de la des exploitations agricoles où l’on agricoles. Elles servent des spécialités locales élaborées à partir produits de Les ferm La découverte de l’horticulture permet de découvrir un Les fermes auberges sont des salles de restauration aménagées sur des exploitations La d’hôte ferme6 propose restauration à la table de l’agriculteur. La découverte de l’horticulture permet de découvrir un Lestable produits de Bienvenue lad’hô ferme etàlalacuisine du terroirlasont mis enfermes valeur. Ta aable ôôte Faites Ferm m epublic équestr rets. e visiter l’horticulture. Le venir les installations Certaines vous proposent emporter ou des livraisons depeut buȮ la ferme. ferme. Ils proposent nombreuses ferme. pratique (enseignement, faire dé l’horticulture. Le peut venir visiter agricoles. des spécialités locales élaborées àl’équitation partir des produits PeeElles tite servent res stauratio ondesà plats la fe eàrme Ta ble te Les produits de lad’hô ferme etdela cuisine du terroir sont mis en valeur. l’horticulture. Le public public peut venir de visiter les les installations installations d’enfan La table d’hôte la ferme restauration àà la table de l’agriculteur. Ferm m e de déco omaison uverte Accrandonnée tivité trraiteur Les fermes équestres sontpeuvent des exploitations La Bienvenue la propose la la de la ferme. formules pourBienvenue le plaisiràààde tous.propose randonnée…). Elles offrir agricoles Après une l’exploitation agricole, venez déguster avec une tarte La table table d’hôte d’hôte Bienvenue la ferme ferme la restauration restauration à la la table table sur de l’agriculteur. l’agriculteur. Les ferm Ferm m edécouverte de uverte avec la Ve ente de produits s depropose laterroir feerme Les produits de la ferme et la cuisine du sont mis en valeur. (enseignement, randonnée…). Elles peuvent oȮrir desou Les ou fermes de proposent auxdegroupes Certaines fermes proposent des assuré plats à !emporter des livraisons dedéco buȮo ets. Les mis en valeur. Activité traiteur des possibilités d’hébergement ou ou une devous charcuterie. Régal Les produits produits de de la la ferme ferme et et la la cuisine cuisine du du terroir terroir sont sont misassiette en valeur. faire dé Les fer Les fermes de découverte proposent aux groupes ou Faites de restauration. Les produits de la ferme sont cultivés, transformés et vendus en direct par l’agriculteur. de découvrir les activités de l’exploitation agricole et son Ferm m eeactivités de déco ouverte Feerme auuberge Pe ectite res tauratio à la profeermerestauration. Ac tivité trsrciez aiteur Les agriculteurs qui souhaitent Certaines fermes on vous faire dé Ferm m de déco uverte agricole de découvrir les deol’exploitation et son d’enfan Vous connaissez ainsi produits que vous achetez et bénéfi d’un contact agricole, venez Fe erme auul’origine berge Les fermes de découverte proposent groupes ou Les fermes auberges sont des des salles defaire restauration aménagées sur des exploitations Après une randonnée sur l’exploitation déguster avec unedetarte maison aux Certaines fermes vous proposent des ou platsdes à emporter ou des livraisons buȮ ets. Ac c tivité tr r aiteur intégrer ce réseau peuvent se posent des plats à emporter Les fermes de découverte proposent aux groupes ou avec la Les fermes de découverte proposent aux groupes ou direct avec le producteur. Faites Les fermes auberges sontdes desspécialités salles de restauration sur exploitations de découvrir les activités de l’exploitation agricole et agricoles. Elles servent localeslivraisons élaborées àdepartir des produits ou uneaménagées assiette debuffets. charcuterie. Régal !emporter Peefermes tite res sdes tauratio ondesàdeassuré la feeàrme de les de l’exploitation agricole et son son connaître àrme tout de l’année Découverte Fe au uuberge Certaines vous proposent plats ou des livraisons dede buȮ ets. de découvrir découvrir les activités activités del’horticulture l’exploitation agricoled’enfan son Feerandonnée rme deedes séjour FeeeElles rme aumoment berge agricoles. servent des spécialités localesAprès élaborées à partir produits de agricole, venez Unetmar la ferme. une sur l’exploitation déguster avec une tarte maison auprès de l’animatrice qui expliquera La découverte de l’horticulDéco o uverte de l’horticult t ure Les fermes auberges sont des salles de restauration aménagées sur des exploitations Ferm m e pédagog g ique avec la Les fermes auberges sont des salles de restauration aménagées sur des exploitations la ferme. à organ Lesune fermes de séjour oȮrent l’hébergement à lamtable de l’agriculteur. Les fermes auberges sont des salles de restauration aménagées sur exploitations Faites assiette derestauration charcuterie. Régal assuré ! la restauration Ferm e l’horticulture pédagog gique agricoles. Elles servent des spécialités localesouélaborées àà partir des produits de Pe esont tite res sdes tauratio onà ou àla laproximité. feeetrme Petite comment adhérer. ture permet de découvrir une exploiLa de permet degroupes découvrir une Lesdécouverte fermes pédagogiques accueillent des d’enf agricoles. servent élaborées des produits de payante loisirs proposés place agricoles. Elles Elles servent des des spécialités spécialités locales localesDes élaborées à partir partir des sur produits de àferme d’enfan Faites Les pédagogiques accueillent desles groupes d’enfle able d’hôôte la ferme.Ta l’horticulture. Le venir visiter installations fairefermes découvrir laepublic réalité du monde agricole et éveiller Après une l’exploitation déguster avec une peut tarte maison la Pe tite une res tauratio on àsurlaagricole, feermevenez Après randonnée l’extation spécialisée dans l’horticulFerm m pédagog ggique Fe erandonnée rme deessur séjour la ferme. ferme. Un mar avec lale d’enfan Ferm m e pédagog ique faire découvrir la réalité du monde agricole et éveiller Ac c tivité tr r aiteur La table d’hôte Bienvenue à la ferme propose la restauration à la table de l’agriculteur. ou une assiette de charcuterie. Régal assuré ! Après une randonnée sur l’exploitation agricole, venez déguster tarte maison 15 formules d’accueil ploitation agricole, venez vous régaler ture. Le public peut venir visiter les àavec Les fermes accueillent des groupes d’enfa organ Les fermes de séjour oȮ rent l’hébergement et la restauration àpédagogiques laavec tableune de l’agriculteur. Les fermes pédagogiques accueillent des groupes d’enfa la Ac c tivité tr r aiteur Les fermes pédagogiques accueillent des groupes d’enfa Les produits de la offertes fermeproposent et lapar cuisine du terroir sont mis en Certaines fermes vous plats à emporter ou des livraisons desur buȮ ets. ou une assiette demaison charcuterie. Régal assuré ! Les prestations lades marque une tarte ouplace uneouassiette avec installations et acheter des plantes. faire découvrir la réalité du monde agricole et éveiller le payante Des loisirs sont proposés à proximité. Fe evaleur. rme de e séjour Un mar faire découvrir la réalité du monde agricole et éveiller le 6buȮ CertainesAc fermes vous proposent des plats à emporter ou des livraisons de ets. faire découvrir la réalité du monde agricole et éveiller le cctivité rrferme aiteur Ferm e dededéco ofuverte Bienvenue à la tr sont nom- de à organ Lescharcuterie. fermes de séjour oȮrent l’hébergement et la restauration à lam table l’agriculteur. Ac tivité tr aiteur Vaca a nces d’enf ants à la f erme Certaines fermes vous proposent des plats ou des livraisons de buȮ ets. fermes deances découverte proposent ou payante Des loisirs proposés Certaines plats ààà emporter emporter ou des livraisons de buȮ ets. Vaca fants la rythme fgroupes erme esont rme dee séjour Certaines fermes fermes vous vous proposent proposent des emporter ouFe des livraisons desur buȮplace ets. ou à proximité.Les Faites découvrir à vosd’enf enfants la vieà aux au Und’une mar Pe erme tite res sberge tauratio ondesà plats la feerme de découvrir les activités de l’exploitation agricole et son Faites découvrir à vos enfants la vie au rythme d’une Fe e au u 6 d’enfantsVaca en groupes àflaants journée ou àferme la semaine àUnorgan Les fermes séjour oȮséjour rent l’hébergement et la restauration à lapetits ded’enf l’agriculteur. Feede rme deeune mar aatable nces àà la Peerandonnée tite resstauratio on à la feerme Après une sur l’exploitation venezaménagées déguster avec tarte maison Vaca nces d’enf la d’enfants enà la petits groupes àflaants journée ou àferme la semaine LALes CALÉDONIE AGRICOLE N°150 Mars 2016 fermes auberges sont des salles deagricole, restauration sur des exploitations avec ladécouvrir ferme. payante Des loisirs sont proposés surl’hébergement place ou à proximité. à organ Les fermes de séjour oȮ rent et la restauration table de l’agriculteur. Faites à vos enfants la vie au rythme d’une Après une randonnée sur l’exploitation agricole, venez déguster avec une tarte maison ou une assiette deres charcuterie. ! Faites d’une avec ladécouvrir ferme. àà vos Pe tite sstauratio ooRégal nn àà assuré la fe eerme découvrir vos enfants enfants la la vie vie au au rythme rythmepayante d’une agricoles. des spécialités locales élaborées à partir des 6sur produits loisirs sont proposés place de ou à proximité.Faites PeeeElles titedeservent res tauratio laagricole, fe rme d’enfants en petits groupes àà la journée ou àà la semaine. ou une assiette charcuterie. Régal assuré ! Des d’enfants en petits groupes la journée ou la semaine. d’enfants en petits groupes à la journée ou à la semaine. Après une randonnée sur l’exploitation venez déguster avec une tarte maison la ferme. Après une randonnée sur l’exploitation agricole, venez déguster avec une tarte maison
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La ferme des P’tits Paddocks à La Foa
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Gîîte à la ferme
Les gîtes à la ferme oȮrent aux hôtes l’hébergement sur l’exploitation agricole, dans îte àetlachaleureux. ferme Des loisirs sont proposés sur place ou à proximité. un cadreGî simple Les gîtes à la ferme oȮrent aux hôtes l’hébergement sur l’exploitation agricole, dans îte àetlachaleureux. ferme Des loisirs sont proposés sur place ou à proximité. un cadre Gî simple Les gîtesGîàîte la ferme rent aux hôtes l’hébergement sur l’exploitation agricole, dans à la foȮerme Farino Lodge à Farino Campagnarde à La Foa Caaàmping àoȮla ferm mhôtes eloisirs un et chaleureux. sont proposés place ou àLaproximité. Lescadre gîtessimple la ferme rent auxDes l’hébergement sursurl’exploitation agricole, dans Les campings enetferme d’accueil sont des terrains de camping aménagés à proximité un cadre simple chaleureux. Des Ca amping à la ferm meloisirs sont proposés sur place ou à proximité. de la ferme. Les campings en ferme d’accueil sont des terrains de camping aménagés à proximité Caamping à la ferm me de la ferme. Les campings en ferme d’accueil Caamping à la ferm msont e des terrains de camping aménagés à proximité Chas s se à la fer r me de la ferme. Les campings en ferme d’accueil sont des terrains de camping aménagés à proximité La chasse à la ferme permet de pratiquer cette activité de pleine nature dans un de la ferme. Chassse à la ferrme environnement de qualité. La chasse à la ferme permet de pratiquer cette activité de pleine nature dans un Chassde sequalité. à la ferrme environnement La chasse à la ferme Chassse à lapermet ferrmede pratiquer cette activité de pleine nature dans un Ferm m e équestr re environnement de qualité. La chasse à la ferme permet de pratiquer cette activité de pleine nature dans un Les fermes équestres sont exploitations agricoles où l’on pratique l’équitation environnement qualité. rdes Ferm ede équestr eElles (enseignement, randonnée…). peuvent oȮrir des possibilitésLes d’hébergement ou à Dumbéa sentiers de Kati Chezm Alcide et Nicole à Koumac Les fermes équestres sont des exploitations agricoles où l’on pratique l’équitation de restauration. Ferm merandonnée…). équestrreElles peuvent oȮrir des possibilités d’hébergement ou (enseignement, Ci-dessus les nouveaux adhérents 2016 enrichissent l’offre de Lesrestauration. fermes équestres sontrdes agricolesCeux-ci où l’on pratique l’équitation Ferm me équestr e exploitations Dix(enseignement, nouveaux adhérents rentrent dans le oȮrir des du réseau déjàl’équitation existante randonnée…). Elles peuvent possibilités d’hébergement ou : Les fermes équestres sont des exploitations agricoles où l’on pratique réseau. Vous pouvez les de découvrir dansture le Déco ouverte l’horticult de restauration. La Butineuse au Mont-Dore (enseignement, randonnée…). Elles peuvent oȮrir des •possibilités d’hébergement ou nouveau livret 2016. La de l’horticulture permet de découvrir une• exploitation spécialisée Le Bois Tabou à Païta dans de découverte restauration. DécooLeuverte devenir l’horticult Pépinière Nassandou à Païta l’horticulture. public peut visiter lesture installations•etLaacheter des de plantes. Païta Orchidées à Païtadans La découverte de l’horticulture permet de découvrir une• exploitation spécialisée •etLes Produits Fermiers de La Tamoa à Païta Déco o uverte de l’horticult t ure l’horticulture. Le public peut venir visiter les installations acheter des plantes. Ferme de découverte • Label Kréol spécialisée à Tontouta dans La découverte de l’horticulture permet de découvrir une exploitation Déco o uverte de l’horticult t ure Lesm fermes de découverte proFerm epublic de déco ouverte • La Ferme équestre de l’Ilot Puen à Boulouparis l’horticulture. Le peut venir visiterde les installations etexploitation acheter desspécialisée plantes. dans La découverte de l’horticulture permet une•aux Maëva I Ouitchambo Boulouparis posent auxdegroupes ou aux individuels Les fermes découverte proposent aux découvrir groupes ou individuels de tousà âges l’horticulture. Le public peut venir visiter les installations et acheter des plantes. Ferm m e de déco o uverte AB Ferme à Boulouparis de lesde activités de l’exploitation agricole et son•environnement. dedécouvrir tous âges découvrir les activités La Cotonnière à Boulouparis Les fermes de découverte proposent groupes ou •aux individuels de tous âges de l’exploitation agricole et sonaux envi•environnement. La Petite Ferme à La Foa Ferm m e de déco o uverte de découvrir les activités de l’exploitation agricole et son ronnement. Pocquereux Randonnées à La Foa Les fermes de individuels de tous âges Ferm medécouverte de décooproposent uverte aux groupes ou ••aux Ferme Auberge de Pierrat à La Foa Ferm m e pédagog g ique de découvrir les activités de l’exploitation agricole et son environnement. Les fermes de découverte proposent aux groupes ou •aux individuels de tous âgesà La Foa Ranch La Foa Randonnées pédagogique Ferme Les fermes pédagogiques accueillent des groupes ou d’adolescents Apikwuanthaï à La pour Foa leur de découvrir leseactivités de l’exploitation agricole d’enfants et son•environnement. Ferm m pédagog g ique Les Fermes Pédagogiques faire découvrir la réalité du monde agricole et éveiller leur curiosité. • L’Orangeraie à Sarraméa Les fermes pédagogiques accueillent des groupes ouVergers d’adolescents pour leur accueillent des groupes d’enfants ou d’enfants • Les d’Amieu à Sarraméa Ferm mlaepour pédagog gique faire découvrir réalité du monde agricole et éveiller leur curiosité. Randonnées à Sarraméa • Sarraméa d’adolescents leur faire découvrir • Leou Freme aux Palmiers la Ryawa à Moindou Lesréalité fermes pédagogiques accueillent groupes d’enfants d’adolescents pourde leur Ferm mmonde e pédagog gique la du agricole et des éveiller • La Ferme de Téremba à Moindou Vaca a nces d’enf f ants à la f erme faire découvrir la réalité du monde agricole et éveiller leur curiosité. Les fermes pédagogiques accueillent des groupes d’enfants ou d’adolescents pour leur leur curiosité. •exploitation Le Gite la Foniboya Moindou Faites découvrirlaàréalité vos enfants la agricole vie au rythme d’une agricole. àAccueil faire découvrir du monde et éveiller leur curiosité. • La Distillerie Nessadiou à Bourail Vaca a nces d’enf f ants à la f erme d’enfants en petits groupes à la journée ou à la semaine. Activités proposées en rapport Les Ignames de Péya à Bourail Vacances d’enfants à la Faites à vos enfants la vieferme au rythme d’une •exploitation agricole. Accueil avec ladécouvrir ferme. • La Charcuterie de Nessadiou à Bourail Faites découvrir à vos enfants la Vaca a nces d’enf f ants à la f erme d’enfants en petits groupes à la journée ou à semaine. •Activités proposées en rapport Elevage La Couridière à Bourail avec la rythme ferme. vie au d’une agricole. Faites découvrir à vosexploitation enfants la vie agricole. Accueilà Bourail Vacaances d’enf fants à au la rythme fermed’une• exploitation Douceurs Pantagruéliques d’enfants en petits à la journée ouààrythme la semaine. proposées en rapport Accueil d’enfants en enfants petits la La Ferme deagricole. Néméara à Bourail Faites découvrir àagroupes vos au d’une•Activités exploitation Accueil Salle d’a ccueil à groupes lala fvieerme avec la ferme. •Activités Chez Colette à Poya journée ou à la semaine. Activités propod’enfants en petits groupes à la journée ou à la semaine. proposées en rapport Un mariage, un anniversaire, un baptême, une réception• ou un séminaire d’entreprise Paddock de la Boutana à Pouembout avec la ferme. Salle d’a accueil à la d’accueil fermeà la ferme consiste en rapport avec lad’une ferme. àsées organiser, la location salle à la Faléane mise à disposition • La Ferme à Voh Un mariage, anniversaire, une réception séminaire d’entreprise payante d’uneunsalle aménagéeun surbaptême, une exploitation agricole. • ou Le un Refuge du Cerf à Kaala-Gomen Salle d’aaccueil àlalaferme fermeà la ferme consiste à organiser, la location d’uneàsalle d’accueil à laaux mise à disposition Salle d’accueil • La Serre Anthurium à Poindimié payante d’une salle sur une exploitation agricole. Un mariage, anniversaire, une réception ou un séminaire • Parfums d’Amoad’entreprise à Poindimié Salle d’a aaménagée ccueil labaptême, ferme Un un mariage, un àun anniversaire, • Les Ignames deàNévaho à Poindimié àUnorganiser, launlocation d’une salle d’accueil à laréception ferme consiste à la mise disposition mariage, anniversaire, un baptême, une ou7 un séminaire d’entreprise un baptême, une réception ou un sé• Les Plantes de Marie à Canala payante d’une salle aménagée sur une exploitation agricole. à organiser, la location d’une salle d’accueil à la ferme consiste à la mise à disposition minaire d’entreprise à organiser, vous • Chez Jeannette à Lifou payante d’une sur une exploitation agricole.7 louersalle uneaménagée salle aménagée sur pouvez
une exploitation agricole.
L’Auberge du Pécheur à Bourail
Le Verger de la Pouéo à Bourail
La Poéma et ses produits du terroir à Bourail
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Un nouveau livret pour 2016 Vous trouverez le nouveau livret 2016 dans l’ensemble des antennes de la Chambre d’agriculture et dans les principaux sites touristiques. Utile pour les calédoniens et pour les touristes, ce livret est disponible gratuitement pour connaître l’offre de prestations du réseau. A consulter également sur www.canc.nc
Contact : Réseau Bienvenue à la ferme Chambre d’agriculture Sabrina LUCIEN, Animatrice du réseau Bienvenue à la Ferme Antenne de Bourail - Tél : 44 23 48 / 79 36 10 - bienvenuealaferme@canc.nc N°150 Mars 2016
LA CALÉDONIE AGRICOLE
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Agri culture durable
Evaluation des risques professionnels L’évaluation des risques professionnels (EvRP) est une obligation réglementaire depuis le 1er janvier 2015, pour toutes les entreprises ayant au moins 1 salarié. Pour vous accompagner, la CAFAT, la Direction du travail, la Chambre d’agriculture et d’autres partenaires du monde agricole, mettent en place des outils adaptés.
des outils pour vous accompagner
L
’évaluation des risques professionnels doit être mise en œuvre dans une démarche globale de prévention au sein des entreprises. Il est important de communiquer sur les changements que cela peut entrainer dans l’organisation de votre entreprise et d’en avertir vos salariés. Le monde agricole doit faire des efforts en matière de prévention puisque c’est le premier secteur le plus touché par les accidents du travail, après le secteur du BTP.
La Direction du travail (DTE) Pour vous accompagner, la DTE organise des matinées de prévention toute l’année, sous forme de conférences. La première de l’année 2016 a été organisée les 3 et 4 février sur le thème de l’EvRP. La seconde aura lieu le 16 mars à Nouméa et le 17 mars à Bourail sur le thème « Développer une culture sécurité dans l’entreprise ». Toutes ces journées sont gratuites. A savoir, la Chambre d’agriculture va proposer une à deux journées spé44
LA CALÉDONIE AGRICOLE
cifiquement pour le secteur agricole, comme cela a été fait en 2014.
La CAFAT Le service prévention de la CAFAT peut vous accompagner pour mettre en place des actions de prévention sur votre exploitation. Soit par le biais de conseil et d’expertise mais aussi avec des aides financières. Celles-ci peuvent être demandées pour l’achat d’équipement allant au-delà de la réglementation, ou alors pour financer des actions de formation. Informations sur ces aides financières : contactez le service prévention de la CAFAT au 24 50 05 ou prevention@cafat.nc.
La Chambre d’agriculture La Chambre d’agriculture et la DTE ont édité un guide d’évaluation des risques professionnels pour le secteur agricole. Ce guide est gratuit et téléchargeable sur le site internet de la Chambre d’agriculture www.canc.nc. Il présente les principaux risques rencontrés dans le monde agricole et vous permet de vous poser les bonnes questions pour commencer l’évaluation des risques sur votre entreprise. Comment mener l’évaluation des risques professionnels sur votre exploitation ? • Pour réaliser votre EvRP, vous pouvez
faire appel à un bureau d’études qui vous aidera à construire votre dossier, clé en main. Pensez toutefois à réaliser plusieurs devis, les prix pouvant varier ainsi que la qualité du travail attendue. Assurez-vous que le bureau d’études connaisse le secteur agricole. • Vous pouvez préparer votre dossier d’évaluation des risques vous-même. Pour cela, il vous est conseillé de vous former ou de former l’un de vos salariés. L’EvRP reste quelque chose de complexe, il faut disposer de bonnes notions de réglementation du travail.
A SAVOIR Aide à la formation d’un assistant EvRP Pour former l’un de vos salariés, la CAFAT a prolongé son aide financière pour la formation d’un assistant EvRP. Cette aide est destinée uniquement aux salariés, elle prend en charge 50 % du coût de la formation, plafonnée à 150 000 F par stagiaire. La formation doit contenir 14h de théorie et un accompagnement sur le terrain. Accompagnement de la Chambre d’agriculture La Chambre d’agriculture est en train d’organiser des formations pouvant bénéficier de cette aide financière. L’objectif étant qu’à la fin de cette formation, le stagiaire soit en mesure de pouvoir mener l’EvRP dans son entreprise. Si vous êtes intéressé par la formation, contactez le service formation de la Chambre d’agriculture au 24 31 60.
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L’ÉTALONNAGE DU PULVÉRISATEUR Quels sont les pulvérisateurs concernés et pourquoi les étalonner ?
L’étalonnage permet à l’utilisateur de mettre la bonne dose de produit, de diminuer les risques pour la santé et l’environnement. Selon la vitesse d’avancement du tracteur (ou de la personne qui traite pour les pulvérisateurs à dos), le type de buses, la pression de pulvérisation, la quantité de bouillie à l’hectare varie et donc la quantité de produit à mettre dans la cuve aussi. L’étalonnage doit être réalisé sur tous les types d’appareils (à dos ou attelé sur un tracteur). Pour les appareils à dos, la procédure d’étalonnage est présentée lors des formations Certiphyto NC. Le service mis en place par la Chambre d’agriculture concerne uniquement les appareils attelés sur un tracteur (atomiseur et rampe).
Comment préparer l’intervention ?
Il est important que vous puissiez préparer la visite du technicien de la Chambre d’agriculture qui effectuera les interventions. En effet, lors de la venue du technicien, il faut que les appareils de traitement soient en état de marche, propres, rincés, et avec la cuve à moitié pleine à l’eau claire au minimum. Voici les points à vérifier :
Le coût du service :
Pour ce service payant, vous devez vous inscrire en remplissant un bulletin d’inscription. Ensuite, il vous suffit de l’envoyer ou le déposer dans les antennes de la Chambre d’agriculture. Puis, un technicien prendra rendezvous avec vous.
Pour bénéficier de l’intervention du technicien :
Un formulaire d’inscription est aussi disponible sur le site internet de la Chambre d’agriculture www.canc.nc et dans les antennes de la Chambre d’agriculture.
Rincé : • Les filtres sont nettoyés • Les buses ne sont pas bouchées • Si besoin, enlever des buses et faire tourner avec de l’eau claire
Propreté : •L e pulvérisateur est propre à l’extérieur •L a cuve est propre •L a cuve est à moitié pleine
© CANC
Toute annulation doit être faite au minimum 24h avant l’intervention. Dans le cas contraire, un forfait de 6 000 F vous sera facturé.
Le matériel : • Toutes les buses de même couleur • Un manomètre en état de fonctionnement • Une jauge lisible et fonctionnelle • Les commandes de régulation en état de fonctionnement
Chambre d'agriculture
Pour disposer de ce service, vous pouvez contacter la Chambre d’agriculture au 24 31 60.
L’état de fonctionnement : • Pas de grosse fuite • Le tracteur utilisé pour les pulvérisateurs attelés • La pression des pneus du tracteur est faite • La ou les personne(s) réalisant les traitements sont présente(s)
Service aux agriculteurs
Pour améliorer la qualité des traitements phytosanitaires et pour diminuer les risques tant pour l’utilisateur que l’environnement, la Chambre d’agriculture vous propose un service de réglage et d’étalonnage de votre pulvérisateur. Explications…
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LA CALÉDONIE AGRICOLE
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RE DS SUR TER IE P S E L S N GARDO
SOUTENIR E, R U T L U C I R G A L’ R U E L T S E ’ C PRÉPARER N I A R R E T E L Ensemble, donnons un futur à notre agriculture.
FICHE TECHNIQUE
LCA 150 • FICHE N°14
LA RÉCOLTE DES FOURRAGES LE FAUCHAGE PRINCIPE : Le fauchage, ou encore nommé la fauche, consiste à désolidariser la plante de son système racinaire en évitant tous stress physiologiques liés à un sectionnement trop bas ou lacéré.
Il existe trois catégories de matériels.
LES FAUCHEUSES À DOIGTS OU BARRE DE COUPE : Elles sont composées d’éléments fixes, les doigts et d’éléments mobiles, les sections. Les sections ont un mouvement alternatif très rapide avec une cadence de l’ordre de 350 à 400 allers et retours/mn. Si les sections sont en bon état, la coupe est nette et la plante déposée au sol sans qu’il y ait de brassage. Ce type de matériel convient particulièrement bien pour couper des fourrages à port dressé (luzerne, sorgho, céréales fourragères. Ce type de faucheuse est à déconseiller en sol caillouteux et en présence de légumineuse liane (Siratro, Glycine,…)
LES FAUCHEUSES À TAMBOURS :
Chambre d'agriculture
Elles sont constituées de tambours ou cylindres de grand diamètre montés par paire, munis à leur base de petits couteaux ayant un effet de coupe très important. L’entrainement des tambours fait par le haut évitant tout frottement de pièces de support sur le sol. La coupe est réalisée par sectionnement des tiges grâce aux couteaux qui peuvent atteindre une vitesse linéaire de l’ordre de 300 km/h. Le fourrage coupé et peu brassé passe entre les tambours et est déposé sur le sol en formant de petits andains
Service aux agriculteurs
MATÉRIELS :
Les couteaux des faucheuses à tambour sont très sensibles aux pierres de surface et aux espèces arbustives (Faux mimosa, Cassis,…). Si les couteaux sont très tranchants, ils sont aussi très fragiles.
LES FAUCHEUSES À DISQUES : C’est le modèle le plus utilisé car convient pour la fauche de tous type de fourrage. Des disques à sens de rotation contrarié sur lesquels sont boulonnés des couteaux très robustes, tournent à grande vitesse (300 km/h en vitesse linéaire). Comme pour les autres faucheuses la coupe sera très dépendante de la qualité des couteaux (affûtage, absence de déformation, bonne fixation,…). En sortie de faucheuse, le fourrage est regroupé en un seul andain peu brassé. Les deux disques en bout de lamier sont munis d’un «chapeau» permettant un dégagement entre chaque passe de coupe. Le travail réalisé par une faucheuse à disques est souvent plus grossier qu’avec une faucheuse à tambour ou à doigts. Néanmoins ce type de faucheuse est bien moins sensible aux présences de pierres de surface et aux légumineuses lianes souvent causes de bourrage sur les autres modèles.
CONSEILS TECHNIQUES : Quel que soit la faucheuse utilisée, il est important de couper au bon stade pour disposer d’une végétation dressée facile à couper. La préparation du sol doit être rigoureuse pour obtenir une surface plane permettant d’atteindre des vitesses d’avancement proche de 8-10 km/h.
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Pubi cations
Les publications de la
Chambre d’agriculture à votre disposition La Chambre d’agriculture édite chaque année des brochures d’informations, techniques ou d’ordre sanitaire. Certaines sont réalisées avec de nombreux partenaires. Elles sont disponibles à la Chambre d’agriculture, dans ses antennes et sur le site internet : www.canc.nc.
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Flyer Formation « Agriculture» Edition août 2015
Lettre d’information CANC « L’Essentiel » Diffusion par mail, 2 par mois
La Calédonie Agricole 5 numéros par an
Bulletin de santé du végétal 6 numéros par an
Rapport d’activité CANC Edition 2014
Brochure Stratégie CANC Edition 2013
Brochure Développement durable Edition 2013
Brochure CANC Services en Provinces Iles Edition 2014
Brochure Certiphyto-NC Edition 2013
Brochure PNVF Edition 2014
Brochure CCS Edition 2014
Brochure Centre de Gestion des Iles Edition 2014
Brochure Aides CANC Edition 2013
Brochure GDS-V Edition 2012
Brochure GDS-V Ravageur Ignames Edition 2014
Brochure le Mildiou Edition 2014
Guides Ravageurs et Maladies Edition 2015
Guide Phytosanitaire Edition 2013
Guide Evaluation des risques prof. Edition 2014
Brochure GDS-A Edition 2012
Brochure GDS-A Maladie des bovins Edition 2012
Brochure Machinisme agricole Edition 2012
LA CALÉDONIE AGRICOLE
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Les petites annonces agricoles Apiculteur pro vend essaims 6 cadres à 20 000 F et 10 cadres à 25 000 F Tél : 76 48 62 Vends taureaux Charbrais : 4 femelles et 3 mâles entre 2 et 3 ans - Tél : 41 96 21 / 84 58 79 Vends agnelles âgées entre 8 et 10 mois Tontouta - Tél : 46 93 14 Porcelets sevrage - 6 000 F / Unité Tél : 78 22 94 Recherche des génisses - Faire offre au : Tél : 79 22 83 Béliers « suffolks » race pure - 14 mois Tél : 47 17 05 Recherche 10 bovillons à l’embouche Tel : 51 38 17
Tracteur Valtra 90 CH chargeur frontal pic balle godet - Prix : 3 000 000 F - Tél : 86 80 90
Recherche forêt à l’achat entre Bourail et Tontouta - Tél : 77 47 79
Une trancheuse à chaîne Ditch Witch 14CV Idéale pour pose de conduite - tranchée 60 cm x 10 cm - Prix : 500 000 F - Bon état - Tél : 77 43 10
Cherche à acheter un terrain agricole de + ou - 3 ha entre Dumbéa et Tontouta pour maraîchage - Tél : 79 04 44
A vendre chaîne fourragère complète Prix : 2 600 000 F - Tél: 42 55 71
A vendre dock structure Metal préfabriqué Bluescoop : 2 600 m2 Pignon : 9 M Prix : 18 M à démonter Tel : 76 15 52
Ratelier moutons 2,50 m de Long – bon état 1 épandeur-engrais cuve GALVA Tél : 86 80 99 A vendre pulvérisateur – marque BERTHOUD 600 L – Bon état – Prix à débattre Tel : 92 06 00 RECHERCHE DE MATERIEL Tracteur « international » 955 ou 1055 En état de marche ou en panne - Tél : 91 36 44
Cherche petite propriété à louer sur MontDore + ou – 3ha - Tel : 97 68 67 Recherche terrain de 2ha plat avec point d’eau Zone : Dumbéa pour activité équestre Tel : 96 69 92 Recherche propriété pour élevage bovin Surface minimum : 20 HA Tel : 51 38 17
Recherche billioneur pour tracteur 35 CV Tél : 97 85 61
Recherche cire à plumer (plaque de paraffine) Tel : 35 32 75 Vends jeunes oies mâles et femelles âgés de 5 mois, blancs et gris. 6000 f / unité. Tél : 41 50 79
A VENDRE
Propriété d’élevage - 16 ha + location cheptel complet - 2 chevaux - matériels - maison d’habitation - 2 docks - Tél : 84 89 39 J’ai un BTS Production Horticole Tout domaine m’intéresse - Tél : 50 34 25 955 caterpillard + rippeur (très bon état) 977 caterpillard + cabine forestière (très bon état) - Prix à débattre - Tél : 76 37 87 Faneur-andaineur - 2 épandeurs d’engrais Lave haute pression essence 140 bar dimaco Le tout en parfait état - Presse bottes rondes ABRIATA M120 Super - Tél : 86 80 99
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2 épandeurs engrais : Epandeur 600 litres, ouverture hydraulique, marque SITREX, bon état - Prix : 280 000 F Epandeur 2 distributions, ouverture hydraulique Prix : 100 000 F - Tél : 44 12 45 / 77 17 81
Païta, Dumbéa, cherche terrain 1 ha environ pour horticulture avec eau et électricité plat ou légèrement en pente. Tél : 41 20 60 A louer 2 ha de terre maraîchère irriguée (forage), dock de 40 m2, clôturée en bord de route avec 300 m3 de terreau (tracteurs….) 200 000 F/mois - Tél : 43 44 70 Terrain de 10 hectares (forêt et savane) - Propose de louer son terrain pour un agriculteur qui souhaite s’installer en agriculture Lieu : à La Tamoa (Haut Tamoa- côté montagne) - Contact : Sylviane SWERTVAEGHER Tél : 72 02 12 - sylviane.swert@canl.nc
Citronniers 4 saisons + agrumes variés Prix : 1 800 F / unité - Tél : 95 14 74 Balles rectangulaires road grasse petit format, road pangola ou tout venant en stock ou sur commande toute l’année Prix : à partir de 500 F - Tél : 76 35 12 Balles de foin « rhode » récoltées en 2014 - Prix : 450 F / unité - Tél : 77 49 38 Bottes de foin ronde - La Foa - Tél : 86 80 99 A vendre bottes de foin de 230 kg à 6 000 F Tél : 77 67 45 Vends plants d’agrumes greffés variés Prix : 1 800 F Et plants citron 4 saisons non greffés Prix : 1 500 F - Tél : 95 14 74
Recherche terrain à louer pour y mettre notre poneyette qui est pleine de 7 mois sur Païta si possible côté Val Boisé/Ondémia Nadine GANTER - Tél : 79 26 39 Recherche propriété de 3 ha à 5 ha entre Bourail et Poya à l’achat - Tél : 75 96 47
Pour passer votre annonce dans la Calédonie agricole et sur le site internet de la Chambre d’agriculture, renvoyez le coupon ci-dessous à Chambre d’agriculture BP111 Nouméa ou par mail à accueil@canc.nc. Vous avez aussi la possibilité de nous faire parvenir par mail une photo pour illustrer votre annonce (site internet uniquement).
Nom :
Prénom : Téléphone :
Rédigez votre annonce en majuscule, une lettre par case, un vide entre chaque mot
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LA CALÉDONIE AGRICOLE
Cendre d’os 600 F le sac de farine Engrais naturel - Tel : 78 28 84
Cochez la rubrique correspondant à votre annonce :
q Demande d’emploi q Offre d’emploi q Matériel q Terrain q Animaux q Autres
N°150 N°142 Août Mars 2016 2014
PRÊTS
FDEB Fonds de concours pour le Développement de l’élevage Bovin en Nouvelle-Calédonie
Les nouvelles possibilités de financement
Plafond
7 000 000
3
%
F
Les financements sur ressources FDEB s’appliquent à tous les dossiers concernant l’élevage bovin y compris les tracteurs (mais hors foncier, habitat et tout type de véhicules). Le plafond des financements est relevé et passe de 6 500 000 F à 7 000 000 F. Mesure valable jusqu’au 30/06/2016.
l’an
hors assuraNCe vie
Renseignements nOUmÉA Tél. 26 60 60 LA FOA Tél. 44 39 40 BOURAiL Tél. 44 22 55 KOnÉ Tél. 47 37 38 KOUmAC Tél. 47 33 11