Une prison comme un village

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Bureau de dépot Ostende X - P602602 - Périodique trimestriel - Editeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

Carton123 architecten

Une prison comme un village

Callebaut Architecten

La nouvelle prison à Haren © Philippe van Gelooven

REVUE PROFESSIONNELLE POUR ARCHITECTES & CONSULTANTS

ANNEE 16 OCT-NOV-DEC 2023 - N70


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Une prison comme un village Fin 2022, le SPF Justice inaugurait la nouvelle prison à Haren près de Bruxelles. Le complexe pénitentiaire a été construit pour le compte de la Régie des Bâtiments et doit absorber les trois prisons bruxelloises vétustes de Forest, Saint-Gilles et Berkendael. Avec ses 106 000 m2 de bâtiments et d’espace pour 1.190 détenus, le site est immense mais EGM architecten et B2Ai architects ont visé l’échelle humaine lors de sa conception.

Village pénitentiaire La référence classique et quotidienne appliquée par les architectes dans ce projet est celle d’un village. « Exprimée en chiffres, la taille du complexe pénitentiaire est bien évidemment énorme », déclare Pieterjan Vermoortel, CEO de B2Ai architects. « Sur un site de quinze hectares, la prison remplace trois institutions en Région de Bruxelles-Capitale et accueille près de quatre fois plus de détenus que la prison de Beveren, par exemple. Outre deux prisons pour hommes et deux prisons pour femmes, un service psychiatrique, un service d’observation et les fonctions logistiques et générales, le programme comprend une salle d’audience,

une salle de sports, un atelier de travail, ou pas de vent, de soleil ou pas de soleil, des locaux de visite, un bureau pour le de pluie ou de sécheresse. Pour nous, corps de sécurité, un centre médical et cela va de soi mais dans une prison, ce un potager. En concevant cela selon le n’est certainement pas le cas. Pour un modèle de village, nous avons exprimé détenu de Haren, cela contribue à un un climat de détention plus humain et rythme quotidien plus agréable, à une ramené l’ensemble à une échelle plus normalisation et à une resocialisation. » humaine. » Un élément marquant est la majeure Pour ce faire, les bâtiments ont chacun partie de l’espace extérieur dédiée aux été dotés d’une fonction et d’une expresdétenus. « Ce ne fut pas un exercice sion architecturale distinctes. Organisés facile », signale Pieterjan Vermoortel. « Il autour d’une grand-place verdoyante, on faut tenir compte des exigences de sécureconnaît entre autres l’‘hôtel de ville’ et rité très concrètes dans l’aménagement sa tour horloge en béton nu, qui abrite paysager – pensez à la hauteur et à notamment la salle l’emplacement des arbres de sports et les locaux et à leur escalade – et « Le concept de l’une des de visite, le complexe plus grandes prisons du pays nous sommes largement d’accueil et la salle s’inspire du plan d’un village. dépendants des techd’audience, un bâtinologies. À Haren, par La petite échelle ouvre à ment logistique avec exemple, chaque détenu la voie à une politique de la cuisine industrielle, reçoit un badge qui lui détention plus humaine » une blanchisserie ir. arch. Pieterjan Vermoortel, donne des droits et des et d’autres zones accès, même à l’intérieur CEO B2Ai de travail, ainsi que des murs de la prison. plusieurs bâtiments d’habitation aux En fin de compte, la technologie est façades en brique rouge. Les fonctions nécessaire pour soutenir le concept. moins ‘publiques’ sont éloignées de la Voilà pourquoi il était important que le place centrale. « La connexion spécifique ministère de la Justice soit présent tout de ces volumes différents et plus petits au long du processus de conception et crée un espace extérieur différencié avec qu’un partenaire en maintenance soit des rues et des places, tel un village. impliqué dans le consortium. » La place centrale forme le lien entre EGM architecten: « Le système avec l’habitat, le travail et la détente au sein de les badges profite à tout le monde. Les l’environnement carcéral. » détenus ne doivent plus attendre qu’un « Nous nous sommes efforcés de nous assistant de sécurité – on ne parle plus de rapprocher le plus possible de la nor‘gardiens’ à Haren – leur ouvre la porte, et malisation de la vie », dit-on chez EGM le personnel consacre moins de temps à architecten. « Quand un détenu va faire la logistique. Cela libère du temps pour le du sport ou se rend chez le coiffeur, il coaching et l’accompagnement, l’aspect ne sort pas simplement de sa cellule, il ‘plus doux’ du système pénitentiaire, en doit enfiler son manteau et traverser la quelque sorte. C’est un bel exemple de la place. La perception est variée en termes manière dont la sécurité, la normalisation, d’environnement, d’acoustique, de temla réadaptation et l’intégration vont de > pérature, d’odeurs, de luminosité, de vent pair. »

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L’appel d’offre initial remonte à 2011. « Peu de temps avant, le gouvernement belge avait défini une nouvelle politique de détention », dit-on au chez EGM architecten. « Il s’agissait d’adopter une approche plus humaine, moins axée sur la privation de liberté et plus adaptée à une réintégration réussie dans la société. En d’autres termes, rendre la vie entre les murs de la prison la plus semblable possible à celle de l’extérieur, dans un environnement normal et humain. Cela augmente les chances d’une resocialisation réussie et diminue le taux de récidive en Belgique. » Le programme d’exigences reflétait ces objectifs et a incité EGM et B2Ai à imaginer une typologie carcérale totalement différente. Contrairement au concept Ducpétiaux, en forme d’étoile, panoptique et rigide, courant en Belgique, les architectes du consortium Cafasso NV qui a remporté la mission DBFM ont élaboré un plan directeur à petite échelle, avec une dizaine de bâtiments et de vastes espaces extérieurs.

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PAR IR. ARCH. ELISE NOYEZ


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Interaction à double sens Bien que le village pénitentiaire de Haren reste essentiellement un site fermé – hors des murs, il n’y a que les bureaux et le quartier ouvert – une grande attention a été portée à la relation avec les environs. Il y a la référence typologique au village, le choix des matériaux renvoie aux couleurs et aux matériaux qui caractérisent le village tout proche. Le terrain se caractérise par une dénivellation importante. Les concepteurs en ont profité pour créer des perspectives, des zones de jonction et de la variété. L’axe visuel et fonctionnel majeur renvoie au tracé du Keelbeekweg actuel. EGM architecten: « Grâce à la limitation de l’échelle et à l’organisation des bâtiments, et en gérant les différences de hauteur de manière créative, les détenus bénéficient d’une vue variée. Tant depuis leurs cellules que le terrain de football du bâtiment logistique, ils bénéficient d’une vue au-delà du mur de la prison, sans compromettre les exigences de sécurité. Selon l’endroit où ils se trouvent, ils peuvent voir passer les trains ou le trafic sur le viaduc de Vilvorde. Il y a une interaction avec l’animation extérieure. » Là où il n’est pas possible de regarder

au-delà du mur, des peintures murales de l’artiste Adrien Tirtiaux reflètent des impressions du monde extérieur. « Et vice versa », souligne Pieterjan Vermoortel. « Nous avons également réalisé un paysage mural à l’extérieur, avec des peintures murales similaires – qui offre une perspective de ce qui se passe dans l’enceinte des murs, et un sentier de promenade et de course vallonné permet aux riverains d’y jeter un œil. L’interaction est à double sens. »

Vie privée et vue avec l’organisation verticale Le fait que chaque détenu bénéficie d’une vue sur les espaces extérieurs et les environs depuis sa cellule est en partie dû à l’organisation spécifique des bâtiments cellulaires. Pieterjan Vermoortel: « Selon l’échelle du bâtiment, le rez-de-chaussée abrite principalement les fonctions communes. Pensez aux salles de classe, à la bibliothèque, à l’espace de détente avec un baby-foot, etc. Les cellules se trouvent au niveau supérieur et sont toutes équipées d’une grande fenêtre, sans barreaux et avec des ouvertures d’aération que les détenus peuvent régler. » À l’instar du complexe pénitentiaire,

la petite taille est primordiale dans les bâtiments cellulaires. Malgré le fait qu’il y ait plus de mille places, pratiquement tous les détenus disposent d’une cellule unipersonnelle de 10 m² avec des sanitaires, regroupées dans des unités de vie de maximum 35 détenus. « C’est en soi un énorme changement par rapport aux modèles pénitentiaires précédents, mais en organisant les cellules verticalement et en les couplant sur plusieurs étages, nous renforçons l’intimité. Par cette organisation verticale, il n’y a jamais plus de huit cellules par couloir. » Chaque bâtiment d’habitation héberge environ trois unités de vie orientées verticalement qui sont surveillées depuis un poste de contrôle central. « L’organisation verticale procure une plus grande sensation d’espace », ajoute EGM architecten. « Et en soulevant légèrement le toit, nous faisons entrer la lumière naturelle jusqu’au cœur de la zone centrale. Même dans les pièces sans lien direct avec l’environnement extérieur, le rythme journuit est maintenu. »

Prison durable La flexibilité est un autre avantage du concept de village et de l’organisation


02. Le village est organisé autour d’une grandplace verdoyante. On reconnaît notamment ‘l’hôtel de ville’ et sa tour horloge en béton nu, ainsi que les bâtiments d’habitation aux façades en brique rouge. Lorsqu’un détenu va faire du sport ou se rend chez le coiffeur, il ne sort pas simplement de sa cellule, il doit enfiler son manteau et traverser la place. La perception est variée en termes d’environnement, d’acoustique, de température, d’odeurs, de luminosité, de vent ou pas de vent, de soleil ou pas de soleil, de pluie ou de sécheresse. Pour les architectes, cela contribue à un rythme quotidien plus agréable, à une normalisation et à une resocialisation. © Philippe van Gelooven 03. L’échelle du complexe pénitentiaire de Haren est énorme mais en développant le site de quinze hectares selon un village, il est ramené à une

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échelle plus humaine. © Schmitt-GlobalView DIMENSION

04. Après l’entrée principale, le large escalier mène aux salles de conseil et de rencontre pour les avocats et la famille. © Philippe van Gelooven 05. La plus grande partie de l’espace extérieur de Haren est dédié aux détenus, ce qui a des implications sur l’aménagement paysager. Il a fallu

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tenir compte des exigences de sécurité concrètes

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concernant la hauteur, l’emplacement des arbres et leur escalade, au moment de la plantation et ultérieurement. © Philippe van Gelooven 06. L’association de différents volumes, plus petits, combinée au dénivelé sur le site, crée un espace extérieur différencié avec des rues et des places, des perspectives et des jonctions. « Par la limitation de l’échelle et l’organisation des bâtiments, et en gérant les différences de hauteur de manière créative, les détenus bénéficient d’une vue variée », dit-on. © Philippe van Gelooven

en cellules groupées. Dans un pays où pratiquement toutes les prisons souffrent d’une surpopulation parfois hallucinante, mieux vaut tenir compte des scénarios de croissance. EGM architecten: « Au niveau des cellules, plusieurs cellules mono ont été surdimensionnées afin de pouvoir les transformer en cellules duo si nécessaire – et c’est devenu évident pendant le processus de construction – mais la plus grande flexibilité réside entre les bâtiments. Tant individuellement qu’ensemble, ils peuvent se voir attribuer une autre affectation. » À titre d’exemple, le bureau d’architectes néerlandais évoque les groupes-cibles

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représentés dans le complexe pénitentiaire. « Il y a plusieurs prisons pour hommes et pour femmes, une unité psychiatrique, etc., chacun zone ayant son propre régime. Supposons qu’il y ait un manque de capacité dans un groupe et un excédent dans un autre : grâce au positionnement des bâtiments sur le site, il est possible de résoudre le problème en réorganisant ou en regroupant les unités d’habitation. Bien entendu, cela nécessite des travaux de préparation et d’ajustement, mais dès la construction, il est apparu que le concept était capable d’absorber des changements de fonction. Il serait même possible à terme d’abattre le mur de la prison et de convertir assez facilement le complexe en un campus résidentiel ou pour étudiants. »

Avec un changement de fonction d’une telle ampleur, la durabilité du complexe est garantie dans l’avenir, bien que le village pénitentiaire soit durable à d’autres égards. Par exemple, une série de mesures d’économie d’énergie ont été appliquées, comme les toitures vertes et les panneaux solaires jusqu’à un champ BEO de 250 forages et la production d’énergie par cogénération, où la chaleur résiduelle est utilisée pour la production d’eau chaude sanitaire. Grâce à une combinaison de systèmes de récupération d’eaux de pluie et d’épuration des eaux grises, la consommation d’eau de robinet a diminué de 77% . « Cela semble aujourd’hui moins extraordinaire mais quand le projet a été lancé il y a 12 ans, c’était loin d’être évident », souligne Matthias Vermoortel.

« Le complexe a reçu le certificat BREEAM Very Good. »

L’efficience jusque sur le chantier La recherche de l’efficience optimale ne se limite pas aux installations et aux détails techniques. Malgré l’ampleur du site, le projet a été développé dans BIM et le modèle a été mis à la disposition des entrepreneurs et des sous-traitants ainsi que, dans une phase ultérieure, des partenaires chargés de la maintenance. Le concept à modulation fixe au niveau des cellules a facilité l’usage d’éléments préfabriqués pour les cloisons, avec un bloc sanitaire et une gaine technique. « C’est surtout dans la phase d’exécution que de tels éléments font gagner du temps et de l’argent », se souvient Matthias Vermoor-

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07 + 01. Outre deux prisons pour hommes et deux prisons pour femmes, un service psychiatrique, un service d’observation et les fonctions logistiques et générales, le programme comprend une salle d’audience, une salle de sport, un atelier de travail, des locaux de visite, un bureau pour le corps de sécurité, un centre médical et un potager. © Philippe van Gelooven

sanitaires qui évoluaient sans cesse. » Pour rationnaliser les travaux, le projet a été divisé en trois sous-chantiers, chaque chantier ayant son chef de projet. Les architectes, en collaboration avec les entrepreneurs, ont joué un rôle de coordination et veillé à ce qui était testé ou réalisé sur un chantier soit transposé sur les autres afin de maintenir la cohérence. « Le projet a été achevé dans les délais impartis. Compte tenu de l’ampleur et des circonstances, c’est une très belle performance. » Depuis la livraison fin 2022, le Service public fédéral Justice est l’utilisateur final.

Mais les détenus n’ont pas été les seuls à y avoir élu domicile. À titre de premier test et dans le cadre du programme d’intérêt humain, six personnes de pouvoir, dont un gardien de prison, un juge, un directeur de prison et le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, y ont temporairement séjourné. « Ce bâtiment est un fleuron de la révolution silencieuse de notre système pénitentiaire », a conclu Vincent Van Quickenborne. Pour chez EGM architecten, c’est « un projet qui s’inscrit dans la recherche de la normalisation et de la réintégration, jusque dans les moindres détails. » <

08. Une attention a également été portée au paysage mural extérieur avec notamment des peintures murales d’Adrien Tirtiaux à l’extérieur et à l’intérieur de l’enceinte. Les passants et les riverains bénéficient ainsi d’une perspective sur ce qu’il se passe à l’intérieur et les détenus ont une vue sur le monde extérieur. © Régine Mahaux 09. Les cellules sont organisées en petits groupes de vie, souvent verticalement. Cela permet d’augmenter l’intimité et la sensation d’espace. En relevant légèrement le toit, la lumière naturelle pénètre jusqu’au cœur de la zone centrale. Cela favorise le rythme jour-nuit. © Philippe van Gelooven 10. Une cellule duo à la prison de Haren. © Philippe van Gelooven

FICHE DU PROJET • Donneur d’ordre: Régie des Bâtiments • Utilisateur: Service public fédéral Justice • Design & Build: THV Cafasso Construction (Denys & FCC Construccion) • Architectes: EGM architecten & B2Ai architects • Stabilité: VK Engineering & Derveaux G. Ingenieursbureau • Techniques: VK Engineering • Acoustique: MACOBO STABO • Sécurité: Smits van Burgst Beveiliging • Aménagement extérieur: Atelier Ruimtelijk Advies • Superficie: 106.000 m2 • Calendrier: 2011 - 2022

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tel, « même si l’organisation d’un tel chantier est un exploit. Lors des périodes les plus chargées, jusqu’à cinq cents personnes travaillaient en même temps, et en pleine période de coronavirus. Il fallait coordonner les équipes selon les règles


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Les briques de parement des Briqueteries de Ploegsteert contribuent à façonner la concept architectural de Haren

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Menuiserie intérieure technique innovante d’Eribel pour la prison de Haren Eribel a exécuté la livraison et la pose complète de la menuiserie intérieure technique de la prison de Haren, des portes coupe-feu et des portes acoustiques jusqu’aux solutions pare-balles et des salles des coffres. Ce projet a été exécuté conformément à la nouvelle norme EI1 et était l’un des premiers projets en Belgique. Il a présenté des défis importants qui ont été résolus par notre département Innovation. La transition de RF à EI1 a exigé l’engagement et l’expertise technique de notre équipe. En plus des performances coupe-feu élevées requises, les portes devaient également répondre à des normes acoustiques strictes. La réussite de ce projet met en évidence notre engagement envers des solutions techniques de haute qualité et notre capacité à gérer des projets complexes et de grande envergure. Nous sommes très satisfaits de la collaboration fructueuse avec les différents partenaires notamment THV Cafasso Construction, Régie des Bâtiments, le SPF Justice et B&B LOCKS bv.

www.eribel.com

Le concept de l’architecte impliquait une utilisation reconnaissable de quatre couleurs de base – orange, rouge, marron et gris – conservées pour chaque bâtiment. Également, un jeu de textures pour chaque couleur a été choisi, créant sur les murs un effet visuel de relief. De là, nous avons combiné la texture “Reverse”, qui présente de subtiles irrégularités dans la surface visible, avec la texture rocheuse rugueuse du “Rock”. Chaque bâtiment se compose de l’une des quatre couleurs de base, avec les deux textures (Rock et Reverse) mélangées. Les briques de façade de notre gamme Origine ont été choisies : Fumosa Reverse, Fumosa Rock (Gris) – Audomaroise Reverse, Audomaroise Rock (Orange Nuancé) – Juglans Reverse, Juglans Rock (Marron) – Andromeda Reverse, Andromeda Rock (Rouge Nuancé). Nos briques de parement contribuent ainsi au caractère unique du projet Van Haren et constituent un élément essentiel du concept architectural.

www.ploegsteert.com


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