Backlight
N°2 été | summer | 2012
P h o t o g r a p h y. D i f f e r e n t ly.
Backlight Magazine est un magazine photo dans lequel nous publions vos plus belles photos.
Backlight Magazine is a photography magazine where we publish your most inspiring photos.
Couverture / Cover : Don’t - Marie-Laure Louis [mlaure.louis] http://www.flickr.com/photos/37798132@N05/
Epoka, la revue du Noir & Blanc
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Epoka est une revue d’Art et d’histoires en noir et blanc. Le numéro Zéro “Mythologies” est un tirage unique à cent exemplaires numérotés, rassemblant plus d’une vingtaine d’articles et travaux originaux.
Sortie : octobre 2012
Plus d’informations et contact: contact.epoka@gmail.com 4
Anyone * Can shoot! EDITO
à ceux qui nous opposeraient l’argument de la fiction, répondons que “Anyone Can Cook”, le livre fétiche de Rémi dans Ratatouille n’est pas qu’une oeuvre fictive des studios Pixar. Jamie Oliver l’a repris à son compte, prouvant qu’une belle idée de dessin animé pouvait prendre corps dans la réalité. Après le droit de vote, les congés payés, Internet avec sa démocratisation de l’écrit, du son et de l’image, nous voilà à l’aube d’une révolution photographique : bientôt un appareil photo numérique dans chaque foyer (et dans chaque main, avec nos téléphones) : 24 millions de smartphones en France et près de 70% de foyers équipés d’un APN (appareil photo numérique). Ce sont ces Révolution(s) que nous célébrons dans chaque opus de Backlight. à l’instar du «anyone can cook» prôné par Gusteaud le chef étoilé, mentor de Rémi dans Ratatouille, nous n’hésitons pas à proclamer «Anyone can shoot». Même Anton Ego, le plus sévère critique gastronomique finira par comprendre la subtilité du message, nous espérons que les critiques photo comprendront le nôtre. Car si tout le monde n’est certes pas photographe, chacun peut en revanche, raconter une belle histoire en images. Et nous sommes là pour la publier. *Tout le monde peut photographier
Ils sont venus à notre secours, un grand merci à Tangi Bertin - notre oeil de lynx sur Flickr Pierre-Yves Josse - notre Ambassadeur Pinterest Sarah Macrae - our best translator ever (!)
To all who may oppose fiction in principle, may we point out that «Anyone Can Cook», Remy’s cherished book in Ratatouille, is not only a work of fiction from Pixar Studios. Jamie Oliver has himself adopted this phrase proving that an original fictive idea can become reality. After the right to vote, paid holidays, Internet with its freedom of writing, use of sounds and images, we are now on the brink of a photographic revolution. Very soon every household (as with every person with their telephones) will have a digital camera. We now have 24 million smartphones in France and nearly 70% of our homes are equipped with a digital camera. It is precisely this new revolution that we celebrate in each opus of Backlight. In the manner of e Gusteau, starred Head Chef and Remy’s mentor in Ratatouille, we proclaim that «anyone can shoot». Even Anton Ego, the most severe restaurant critic ends up understanding the subtlety of the message, as we hope photograph critics will understand ours. While it may be that not everyone is a photographer, everyone can tell an interesting story with their photos...and we are here to publish them.
They came to our rescue, so many thanks to Tangi Bertin - our hawkeye on Flickr Pierre-Yves Josse - our Pinterest ambassador Sarah Macrae - our best translator ever (!)
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#2 Index
14 onirique 5 Edito 16, 46 Contributeurs On passe la seconde avec non plus un, mais deux thèmes par numéro ! X contributeurs sélectionnés pour ce numéro 2
42 Issue3 dans le pipe Aperçu des contributions reçues pour les deux thèmes de Issue3 : «Angles et courbes» et «Plastic Life»
58 votre smartphone au service de votre réflex 6 applications mobiles pour vous assister avant, pendant ou après vos shootings.
75 Abonnement Backlight est un projet associatif qui n’existe pas sans votre soutien financier. Découvrez nos offres d’abonnement ou investissez-vous à nos côtés pour la production d’un numéro!
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47 Révolution(s) phototalks 8 Interview Mathieu Garçon, photographe professionnel indépendant partage avec nous sa passion pour la photo et le voyage. Itinéraire d’un garçon voyageur...
Découvrez nos contributeurs, leur travaux et leur état d’esprit...
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Thierry Bailloux tangi bertin Sergio werner
Quand le collectif rencontre la marque Les marques leaders co-créent désormais avec les communautés créatives... pourquoi pas vous ? Backlight a mis en place un programme de sponsoring : une opportunité unique pour votre marque de travailler avec des individus talentueux et créatifs. En sponsorisant un thème, vous pourrez choisir la question qui agitera notre communauté de photographes et vous obtiendez un média produit sur mesure !
Obtenez davantage d’idées (fraîches !) et recevez des dizaines de contributions d’anonymes créatifs du monde entier (Backlight est disponible en 2 langues depuis son lancement) et ne vous souciez plus de rien : nous prenons en charge la production de votre média pour vous ! La richesse des contributions vous donnera matière à réfléchir pour élargir votre vision, trouver une réponse à votre problématique marketing et allumer l’étincelle créative pour votre marque. Si vous recherchez du volume, de la fraîcheur, de l’originalité, de nouvelles perspectives et de nouveaux points de vue pour résoudre un problème, ne cherchez plus, nous sommes la réponse.
Leading brands are already co-creating with creative communities. Why not you?
Backlight has set up a sponsoring program: a unique opportunity for your brand to work with creative and talented individuals worldwide. By sponsoring a theme you will chose the question asked to our talented photographers and have a media produced just for you! Get more (fresh!) ideas and receive tens of entries from really creative individuals worldwide (Backlight since the beginning is available in french and english) and worry not: we take care of the production for you! The richness of entries will give you a lot of food for thought to widen your vision, find the answer to a marketing problem and spark creativity for your brand. If you’re looking for volume, freshness, originality and different angles to tackle problems, look no more: we are the answer.
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Backlight P h o t o g r a p h y. D i f f e r e n t ly.
Direction de la Publication, Direction Artistique Karine Sabatier Editor-in-Chief, Creative Director Community Manager, Expos STéphanie Rian Community Manager, Exhibitions Marketing, Partenariats, Sponsors Andrea vaugan Marketing, Partners, Sponsors Directeur de la Production Benoît dinocourt Production Director Fondateurs et Editeurs Karine Sabatier Founders & Executive Editors Stéphanie Rian ANDREA Vaugan Benoît Dinocourt
twitter.com/backlightmag facebook.com/backlightmag.fanpage contact@backlightmag.com Backlight Magazine 3, Martigné, 35890 Laillé France ISSN 2258-4579
www.backlightmag.com Les images publiées dans Backlight Magazine sont l’entière propriété des photographes ayant contribué à ce numéro et sont soumises aux lois du droit d’auteur. Aucune image ne pourra être reproduite sans l’autorisation expresse écrite de son propriétaire. Copyright © Backlight Magazine, Tous droits réservés Cette publication ne pourra être reproduite en tout ou partie sans l’autorisation expresse de l’éditeur. Images published in Backlight Magazine are the sole property of the contributing photographers and are copyrighted material. No image may be reproduced without the express written permission of its owner. Copyright © Backlight Magazine, all rights reserved No part of this publication may be reproduced in any form without the prior written consent of the publisher. 7
ITW
Mathieu Garçon Un petit restaurant à Paris, au mois de juin. J’ai la chance de pouvoir discuter avec Mathieu Garçon, photographe professionnel indépendant qui a déjà parcouru le monde pour l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé), le National Geographic et beaucoup d’autres. Nous parlons de Backlight, de sa vision de la photo et de sa passion, il me donne de bons conseils et m’explique la différence entre regarder et voir.
des problèmes de santé dans les pays en difficulté. » Et je suis parti pendant deux ans, c’était exactement ce que je voulais faire ! En rentrant, j’ai confié mon dossier à un agent et je me suis retrouvé à faire de la pub, des reportages, des portraits. J’en ai fait mon métier.
Backlight Magazine : Mathieu, comment es tu arrivé à la photographie ?
BM : Après tout ce que tu me dis, ton principal moteur est le
Mathieu : J’ai toujours voulu être journaliste. Et j’ai toujours eu envie
voyage ?
de voyager. Il a donc fallu trouver un métier qui me permette de
M : Oui, je me nourris du plaisir de voyager. Je ne fais que ça, je
voyager. Après mes études aux Etats-Unis, je suis rentré en France,
n’aime que ça. Du coup, mon travail part un peu dans tous les sens,
j’ai abandonné les études et j’ai commencé en tant qu’assistant
je fais de tout, je n’ai pas d’a priori. L’an dernier par exemple, j’étais
photographe de mode, beauté et pub. Je voyageais mais j’ai vite
au Cameroun pour le National Geographic où j’ai photographié
réalisé que ce n’était pas mon truc. J’ai fait ça pendant 4/5 ans.
des gorilles. Je ne fais pas de la photographie pour faire de la
Ensuite j’ai fait mon service militaire en tant que photographe, c’était
photographie, je suis photographe par pur plaisir. C’est totalement
génial, j’ai fait de l’avion, de l’hélicoptère, suis monté dans les chars,
egoïste et je n’ai aucune prétention artistique. Je n’aborde que
bref je me suis éclaté. Après mon service militaire j’ai décliné une offre
rarement des thèmes ou des séries, mais je m’investis énormément
en or (régisseur des studios PIN UP, un énorme studio de prise de vue
dans les sujets que je traite.
aux portes de Paris) car je voulais être photographe. J’ai refusé, tout le
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monde m’a dit «T’es malade, t’es fou». Je m’en suis mordu les doigts,
BM : Es-tu dans une position où tu peux choisir les thèmes sur
c’était un salaire énorme. Mais 15 jours après, j’ai reçu un coup de fil
lesquels tu travailles ?
de l’OMS qui m’a dit : « Mathieu, on t’envoie dans le monde couvrir
M : Je ne suis en position de rien du tout. Je fais un métier
Ses débuts Mathieu fait des études internationales aux Etats-Unis et fait son mémoire sur la guerre du Vietnam : « La guerre de Vietnam au travers des images et des reportages ». Il apprend le metier entres autres grace à Life Magazine et en regardant les photos de Horst Faas, Patrick Chauvel, David Burnett. Pour lui, les images du Vietnam sont un choc absolu, une époque absolument fascinante. De retour en France, il commence son métier de photographe dans la mode et la pub avant de trouver des missions qui lui permettent d’assouvir sa vraie passion : le voyage.
extrêmement fragile, extrêmement éphémère. Il y a beaucoup de
que ça ne se couvre à nouveau pour 4 heures. Ca m’est arrivé plein de
bons photographes jeunes, professionnels, et qui ont beaucoup de
fois… c’est une vraie jouissance, un vrai bonheur. Après je suis content,
talent et de très bons réseaux. Le réseau est très important dans
je passe au sujet suivant. Je vis l’instant, je vis le plaisir et le frisson.
notre métier, voire primordial. La plupart des projets m’arrivent via mon reseau. C’est beaucoup de travail pour l’entretenir, le soigner. Je
BM : Le numérique pour toi, c’était un vrai changement ?
démarche encore mes clients. Cela fait 30 ans que je fais ce métier
M : Le numérique a permis à tous de faire des images, de se faire
et je démarche encore, je ne suis pas une star que les gens appellent
plaisir, de rapporter des photos. Le problème c’est que les gens
tous les jours.
ne regardent même pas ce qu’ils font. Avant avec l’argentique on regardait ce qu’on allait photographier. Aujourd’hui on photographie
BM : Et tu as de la chance de pouvoir vivre de ta passion, de la
ce que l’on a vu. La différence est que regarder est une démarche
photo.
artistique, c’est une création. Voir, c’est qu’une constatation. C’est
M : Ma vraie passion c’est le voyage, me balader, regarder, découvrir.
le drame du métier. Il faut s’extraire un peu de la masse, de la
Ensuite j’ai de la chance avec la photo d’avoir un outil qui me permet
surconsommation qui touche également la photo. Il faut en extraire la
de le faire. Le moment qui me fait vibrer est le moment où je prends la
bonne qualité. C’est ce que fait votre magazine, ça met en avant des
photo. Je ne me préoccupe pas de la parution de mes images et je n’ai
vrais talents, c’est formidable.
pas besoin de voir ma photo partout. Je dis ça je suis un enfant gâté ! Je sors un bouquin ou deux par an. C’est le meilleur moyen de voir ses
BM : Justement c’est quoi pour toi un bon photographe ?
photos. Mais ce n’est pas ça ce qui me stimule, ce qui me stimule c’est
M : Un bon photrographe c’est quelqu’un qui prend du plaisir, qui
d’être là à la naissance de la photo : d’attendre 4 heures pour que les
aborde un sujet sous un angle original, qui a un oeil et qui trouve dans
nuages passent pour avoir ensuite 10 secondes pour déclencher avant
tout ce qu’il photographie une réponse à un questionnement. Etre 9
,,
Avant avec l’argentique on regardait ce qu’on allait photographier. Aujourd’hui on photographie ce que l’on a vu.
le seul à le faire est un vrai talent. Il ne suffit pas de faire une bonne image, il faut être capable de raconter une histoire en une image. Un bon photographe doit aussi savoir être là au bon endroit au bon moment. BM : La technique est importante aussi ? M : La technique, la technique, c’est bien, mais ce n’est pas très important. Tout réside dans le moment où tu prends la photo et dans le moment où ça t’a fait plaisir. Il n’y a pas de mauvaise photo, à partir du moment où la photo te fait plaisir ou bien te ramène à des souvenirs ou des émotions. Peu importe si techniquement elle est bonne ou mauvaise, au moment où elle te procure quelque chose, elle est bonne. La magie de la photo c’est aussi le moment que tu vis et dont ton boîtier est le temoin. BM : Que penses-tu de notre projet Backlight Magazine ? M : Trop de gens sont totalement méconnus du grand public et c’est bien d’avoir la démarche de les mettre au jour grâce à une publication, soit par le net soit par le papier. C’est évidemment une très bonne idée et je suis à fond là dedans. C’est un travail de passionnés pour des passionnés, c’est toujours extrêmement bénéfique de mettre en avant le travail des autres. Donc bravo pour votre idée et votre initiative, je trouve ça formidable. Ca ne peut que marcher votre truc. Vous fédérez, vous rassemblez, vous regroupez les talents. Prévue pour durer le temps d’un déjeuner, notre entrevue aura duré presque 2 heures, de discussion, de rires, d’encouragements. Mathieu repart en voyage dans les plus beaux vignobles d’Italie, cette fois-ci pour le magazine Vigneron. Backlight c’est aussi ces belles rencontres, merci à Mathieu pour ses critiques et ses encouragements. Propos recueillis par Andrea.
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« Backlight, c’est un travail de passionnés pour des passionés. C’est toujours extremement bénéfique de mettre en avant le travail des autres. »
MathieuGarçon How it all began Mathieu studied in the U.S. and his thesis was entitled “The Vietnam war in pictures and stories”. He learned from Life Magazine and the other great artists who have covered this war: Horst Faas, Patrick Chauvel and David Burnett amongst others. Mathieu was taken aback by these photos; they absolutely fascinated him. When he came back to France he started off being a fashion and advertisement photographer before finding the projects that helped him fullfil his real passion; travel.
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June, a small restaurant in the heart of Paris. I am lucky to be having lunch with Mathieu Garçon, an independent professional photographer who has already travelled around the world with his camera for the WHO (World Health Organiszation), the National Geographic, and many more. We will talk about Backlight, his vision on photography and his passion. He will give us some precious advice and will explain the difference between looking and seeing. Backlight Magazine: Mathieu, how did you get into photography? Mathieu: I have always wanted to be a journalist and I have always wanted to travel. I therefore had to find a profession that would allow me to travel. After my studies in the U.S. I came back to France and I quit University to begin as an assistant photographer for various fashion, beauty and advertisment publications. I did travel a lot but I realized quickly that it was not what I wanted. I did this job for about 4 to 5 years and then did my military service as a photographer. It was great, I travelled in airplanes, helicopters, tanks, and had lots of fun. Just after my military service I refused a real dream job managing the enormous PIN UP photo studios in Paris. I wanted to be a photographer. Everybody said: “Mathieu, you’re crazy, you can’t refuse this!” I had a hard time refusing but it paid off. Two weeks later the WHO called saying: “Mathieu, we’ll send you around the world to cover health problems in developing countries» and off I went for two years around the world. It was great and exactly what I wanted to do! Back in France, I handed my book to an agent who booked me on various jobs, ads, stories, portraits etc. and I made it my profession. BM: So, if I understand correctly, your main motivation is travel? M: Exactly, I am nourished by the pleasure of travelling. It’s all I do; it’s all I love. Therefore my work is very eclectic. I do a every kind of photography, I have no predilection. Last year, for example, I went to Cameroon to shoot a story about gorillas for National Geographic. I do not shoot for the sake of photography, I am a pleasure photographer. It’s very egoistic, but I have no artistic claim. I very rarely realize themes or series, but I invest a lot in the subjects I work on.
englishversion BM: Are you in a position where you can you choose the projects you work on? M: I am in no position at all. My profession is very fragile and ephemeral. There are a lot of young professionals out there; very talented ones with great networks. Networking is very important in photography, if not crucial. Most of my projects come via my network. It takes a lot of work to always keep it up to date. I’ve been doing this job for 30 years but I still look for new customers. I am not a famous person that get’s phone calls from all over the world. BM: You’re lucky to be able to earn a living from your passion, photography. M: My real passion is travelling, wandering around, watching, discovering. I am indeed very lucky to have a job that allows me to travel a lot. The moment that really excites me is when I shoot the photo. I do not really care about the publication of my photos, I don’t need to see them everywhere. I know, I sound like a spoiled child … I edit a book or two per year, it’s the best way for me to see my pictures, but what stimulates me is to be there when the photo is created: waiting for four hours for the clouds to tear apart, having ten seconds to take the picture and waiting again for four hours. This has happened to me so many times, but afterwards I am satisfied and go on to the next picture. I live for the moment, the joy, the thrill.
technically good or bad, as long as it gives you joy, it’s a good photo. The magic of photography is the moment you live and your camera is the witness. BM: What do you think of our project Backlight Magazine? M: Too many talented people are completely unknown to the public and I think it is really good to show their work. It’s from passionate photographers to passionate photographers, it’s always beneficial to show others peoples work. So thumbs-up for your initiative, I think it’s great. You bring talents together! I was supposed to meet Mathieu for a quick lunch. Our lunch actually lasted two hours. Two hours of discussion, laughter and encouragements. Mathieu is now off to one of the most beautiful vineyards in Italy for Vigneron Magazine. Thank you Mathieu for your encouragements and your critical view on Backlight! Interviewed by Andrea.
BM: Was digital photography a real change for you? M: Digital photography allows everybody to take photos, and to get pleasure out of photography. The problem is that people don’t often look anymore at what they take a picture of. Before, with argentic cameras, one had to really observe it’s subject. Today people take a picture of what they see. The difference is that observing is an artistic action, it’s creation. Seeing is an ascertainment. This is the big drama of this profession. We have to get out of the mass consumption in photography. We have to extract the good quality. This is what you do with your magazine, you show real talents and this is great. BM: What’s a good photographer for your Mathieu? M: A good photographer is someone who takes pleasure, who has an original approach, who has an eye and who finds in every subject an answer to a question. Being the only one doing something is a real talent. Taking a good photo is not enough, you have to tell a story in one image. A good photographer should also always be in the right place at the right time. BM: How important is technical know-how? M: Techniques, techniques, fine, but it’s not the most important thing. It all lies in the moment when you take the picture, when you feel the pleasure. There is no bad photo, as long as the photo brings you pleasure, or recalls memories or emotions. No matter if the photo is 13
Lac de St Agnan, Bourgogne, Septembre 2010 - Emmanuel CorrĂŠia [correia] http://www.flickr.com/photos/31172212@N03/
Onirique
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Contributeurs i
Emmanuel Correia
14, 15, 18
Le Matos
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Denis Drouault
16
Sébastien Roignant
30
Stormpetrel
17, 22
Maren Becker
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Thomas Valadon
17, 32
Pierre-Yves Josse
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Pascal Autret
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Marie-Laure Louis
36
Thierry Bailloux
20, 21
Catherine Péré
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Philippe Carré
23, 25
Alexandre Gloria
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Natacha Cools
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Nicolas Renard
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Florence Barreau
26, 27, 34, 35
Robert T. Wilson
40
Romain Ferré
28
Frédéric Gatelet
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L’armée des mégalithes - Denis Drouault [denisdrouault] http://www.flickr.com/photos/48026911@N06/
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La couleur de vos rêves Si l’on en croit les photos proposées au thème «Onirique» de Backlight Issue2, vous rêvez beaucoup en noir et blanc, en bleu et parfois, une pointe de jaune se glisse dans vos rêves - pour vous guider vers la lumière ? Vous rêvez assez souvent la tête en bas aussi, à la recherche d’oxygène à moins que ce soit en quête d’un peu de sensualité dans ce monde de brutes ? Une thématique en tous cas où l’eau et le ciel sont très présents, deux vecteurs principaux d’évasion. Des images parfois en flou artistique, comme un rêve dont on essaie de se souvenir mais qui s’échappe et se fond dans la réalité du petit matin.
The many photos submitted to the theme ‘Oneiric’ in Backlight Issue2 would lead us to believe that you dream a lot in black and white. Some in blue and from time to time we spot a glimpse of yellow that appears - maybe it’s there to guide you towards the light? You also often dream with your heads down. What are you looking for? Maybe you need to discover a little sensuality in this unrefined world? In any case Oneiric was a theme where the sky and water were very present: two principle channels of evasion. Images were sometimes blurred, like trying to remember a dream that escapes and blends in to the reality of day break.
Découverte de vos songes en images.... Discover your dreams in images...
Zeitgeist, Charleston, New Zealand (Film Negative) - stormpetrel
Hijo de la Luna - Thomas Valadon [valtho]
http://www.flickr.com/photos/35131041@N05/
http://www.flickr.com/photos/moskitom/
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Petite vague - Emmanuel Correia [correiae] [correia] http://www.flickr.com/photos/31172212@N03/
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Pascal Autret [T@l] [T@L] http://www.flickr.com/photos/31385766@N08/
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Pluie d’étoiles - Thierry Bailloux [Tyanantes] http://www.flickr.com/photos/35277092@N07/ 20
PhotoTalk // Tyanantes
Bonjour Thierry ! Tu as été publié dans Backlight Issue1 et maintenant dans Issue2. Quelle perception as-tu de Backlight Magazine ? J’aime beaucoup la formule de Backlight Magazine, le fait de proposer un magazine 100% photo, c’est idéal pour l’inspiration. Ce que j’apprécie également, c’est que le choix se fait par les photographes euxmêmes et si je me base sur la sélection Issue1, cela se voit; ce qui n’est pas toujours le cas avec certaines publications trop élitistes qui peuvent rebuter le photographe amateur. Qu’est-ce que t’ont inspiré les thèmes de Issue2 ? Je n’étais pas inspiré par “Révolution(s)” mais j’ai apprécié “Onirique” qui laisse une grande part de créativité au photographe et d’interprétation au spectateur. Tu sembles être un passionné très actif (balades photos, etc). La photo c’est tout ton temps libre ? Ce n’est pas tout mon temps libre, heureusement pour la vie de famille ! Mais la photographie est effectivement une passion dévorante. Sur ton fil Flickr on voit que tu participes à pas mal de challenges photo ou de magazines. Que recherches-tu par ce biais ? Je suis effectivement inscrit à quelques groupes, mais uniquement suite à des invitations. De manière générale, soumettre ses photos est l’occasion de voir si ce qui nous plait rencontre l’adhésion d’autres personnes, ce qui est la plus belle récompense. Tu aurais envie de devenir photographe professionnel ? Non, pas d’envie de devenir pro, on m’a déjà posé la question et je pense que l’équilibre entre plaisir et obligation de résultat économique doit être difficile à obtenir. English translation p.68 21
Ceci est l’histoire d’un homme marqué par une image d’enfance (Hokitika, New Zealand) - [stormpetrel] http://www.flickr.com/photos/35131041@N05/
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L’entrée des rêves. Pour accéder à vos rêves, osez franchir le pas - Philippe Carré [philgny] http://www.flickr.com/photos/68581235@N08/
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RĂŞve bleu - Natacha Cools [Nat@cha] http://www.flickr.com/photos/29854041@N04/
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Songe de nature - Philippe Carré [philgny] http://www.flickr.com/photos/68581235@N08/ “certes, un rêve de beignet, c’est un rêve, pas un beignet. Mais un rêve de voyage, c’est déjà un voyage.” Marek Halter
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Le mystère de la pierre de lune - Florence Barreau [Flow] http://www.flickr.com/photos/flowphoto/
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Romain FerrĂŠ [rofe] http://www.flickr.com/photos/75556566@N03/
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Suspendu Ă nos fils - Le Matos [lematos] http://www.flickr.com/photos/98062988@N00/
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Sébastien Roignant [aucoindujour] http://www.flickr.com/photos/26177134@N06/
Et le roulis Les rouleaux s’amoncellent, de petites vagues creuses et dures, teigneuses. Elles ne font pas si mal, elles ne sont pas si hautes ; elles ont l’air inoffensives, à déferler en groupe au bord de la plage, en rangs bien sages. Moi je coule, toi tu nages. Et dans le sable fin s’entassent des trésors oubliés, qu’il faut aller chercher si loin, qu’il faut de courage s’armer ; Et ce sont sous les collines d’algues mortes qui ne se décident pas à sécher avant que la mer ne les remporte, qu’il faut à nouveau creuser. Je me suis ensablée consciencieusement jusqu’au cou, le nez au ras des coquillages – en attendant de voir le rayon vert écraser l’horizon sur la mer. Toi tu dévales la pente
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Lucie Piriou, mizzenmast.fr avec des sacs de sel pour me faire sortir, avant chaque marée, têtu personnage qui m’empêche de royalement me noyer. Et les longues foulées sur la plage, et l’empreinte des sabots qui font voler le sable aux quatre points cardinaux de la baie sans fin. Et les longues algues brunes qui surnagent, et les promeneurs quand il ne fait pas beau, et tout ce monde qui s’obstine à sauter dans le bain. Marée après marée… Tant de sel et de sable, là déposés ; tant d’énergie dépensée sans raison valable. Moi je coule, toi tu nages.
Oxygen is trivial - Maren Becker [Honeyjazz] http://www.flickr.com/photos/57732660@N00/ /
The roll The little waves mount: hollow, yet persistent and unyielding. They won’t harm you and they are not very high. They look inoffensive, surging up on to the beach in obedient rows. Me, I sink and you swim. Forgotten treasures accumulate in the fine sand. You need to search far and wide for them and have the courage to equip yourself well. Finally it will be under the piles of dead seaweed, not yet dried out by the sun and reclaimed by the sea that you will need to dig again.
As for you, you obstinate character, you run down the sand banks with bags of salt eager to dig me out and prevent the tide from submerging me. The numerous strides and footprints on the beach make the sand fly away to the four corners of the endless bay. And the long, brown, floating seaweed, with people strolling along when the weather is not nice and all those who persist in jumping in to the water. Tide after tide...so much salt and sand just deposited there: so much energy spent without an apparent reason. Me, I sink and you swim
I’ve purposely buried myself in the sand up to my neck, next to the other sea shells waiting for the green ray to appear on the horizon.
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Le fant么me de la Salie - Thomas Valadon [valtho] http://www.flickr.com/photos/moskitom/
Partir - Pierre-Yves Josse [p.igrec] http://www.flickr.com/photos/75474565@N04/
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Un petit coin de paradis - Florence Barreau [Flow] http://www.flickr.com/photos/flowphoto/
Don’t - Marie-Laure Louis [mlaure.louis] http://www.flickr.com/photos/37798132@N05/
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Songe d’une nuit d’été - Catherine Péré [Bambou67] http://www.flickr.com/photos/65601215@N08/
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Je voudrais que l’on m’explique... - Alexandre Gloria [krieg] http://www.flickr.com/photos/62957102@N04/
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Panorama composĂŠ de 8 photos de 24Mpixel - Nicolas Renard [apophisnico] http://www.flickr.com/photos/25782516@N05/
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Happy Canada day II - Robert T Wilson [dude163] http://www.flickr.com/photos/25065244@N05/
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elle aussi regardait le soleil... - FrĂŠdĂŠric Gatelet [fredbouaine] http://www.flickr.com/photos/29203798@N02/
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Issue3 dans le pipe
A partir du 15 août 2012, votez pour les photos que vous souhaitez voir publiées dans le prochain numéro !
L
orsque nous choisissons les thèmes du prochain numéro, nous nous imposons certains critères : le thème doit être accessible, se prêter à de multiples interprétations et il doit vous inciter à sortir shooter. Avec un thème comme Révolution(s) en pleine année électorale, nous n’avons pas été déçus du résultat ! Onirique d’un autre côté vous a permis d’exprimer une part d’intimité et de lever un coin de voile sur vos rêves. Pour Issue3, le prochain numéro de Backlight, nous avons travaillé sur des thèmes plus accessibles et aussi plus “fun”. Angles & courbes ouvre des possibiltés infinies : graphisme, sensualité, architecture, jeux d’ombres et de lumière... La sélection sera sans doute plus élitiste. Avec Plastic Life, le second
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thème proposé, nous ferons le grand écart entre la vie secrète des jouets et notre responsabilité écologique... Un sujet qui questionne sur nos gestes quotidien et notre société de (sur) consommation...
PROPOSEZ VOS THèmes
Vous pouvez proposer vos idées pour les prochains numéros de Backlight en envoyant tout simplement un mail à contact@backlightmag.com avec vos propositions pour les prochains thèmes. Et si vous êtes adhérent à l’association,
sachez que vous pouvez rejoindre le comité de rédaction qui examine les propositions et choisit les thèmes des prochains opus (voir notre offre d’adhésion p.75).
Comment participer à Backlight Magazine ?
1
Créez votre compte Flickr et déposez vos photos dans les groupes Flickr correspondant aux thèmes.
2
Créez votre compte sur backlightmag.com et liez-le à votre compte Flickr en suivant la procédure expliquée.
For Issue3 of Backlight Magazine, we tried to work on even more accessible, more “fun” themes. Angles & curves opens a multitude of possibilities: graphics, sensuality, architecture, light & shadow games, etc. The final selection will be much more elitist. In Plastic Life, the second theme of Issue3, we go to two extremes between the secret life of our toys and our ecological responsibility. A theme questioning us on our daily habits and our society of over-consumption.
We’d be happy if you’d propose some ideas for the next issue. Do not hesitate to suggest themes you have in mind by simply sending us an email at contact@backlightmag.com. And if you are a member of Backlight Magazine, remember that you can be part of the editing committee who receives and chooses the next themes (find our offer on page 75).
Issue3 : it’s in the pipeline
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Vérifiez que vos photos apparaissent dans «numéro en cours». Lorsque le vote est ouvert, votez pour les photos que vous souhaitez voir publiées !
English version
Beginning 15th of August 2012, meet us on backlightmag.com to vote for the photos to be published in Issue3!
W
hen choosing the themes for the next issue, we impose ourselves with some rules: the theme must be accessible to everyone, have multiple interpretations and motivate the community to go out and shoot. Indeed with a theme like Revolution(s) in an election year in France, we were not disappointed. Oneiric, on the other hand, gave you the possibility to express some intimacy as well as letting us catch a glimpse of your dreams. 43
Suivez-nous sur Flipboard & Pinterest !
Dans les paramètres de votre compte Flipboard, ajoutez les flux de Backlight : le compte Twitter (@backlightmag) ou bien le flux Scoop.it. In your Flipboard settings, just add the Backlight streams: either the Twitter account (@backlightmag) or the Scoop.it stream.
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http://pinterest.com/backlightmag/
Vous êtes accro à Pinterest, ce nouveau réseau social tout en images ? Nous aussi :) et vous pouvez devenir l’un de nos Ambassadeurs Pinterest ! Contactez-nous sur contact@backlightmag.com et nous vous ouvrirons nos boards. You are a Pinterest addict? So are we :) and you can join us and become one of our Pinterest Ambassadors! Contact us on contact@backlightmag.com and we’ll share our boards with you.
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Jonathan Nardi [Thanidran] http://www.flickr.com/photos/67818678@N00/
t u l o év
R
Contributeurs
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Jonathan Nardi
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Joëlle Susperregui
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Thomas Valadon
47, 54, 55
Yannick Quérat
56
Valérie Lefeuvre
48, 58
Nicolas Sosnowiez
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Philippe Martin
48, 61
Emmanuel Correia
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Pascal Autret
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Sergio Werner
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Denis Drouault
49, 63
Stormpetrel
60
Tangi Bertin
50, 51
LeMatos
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Pierre Suchet
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Hervé Boulben
64, 65
Julien Chambon
52, 53
Robert T Wilson
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Laurent François
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Krieg
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) s ( n tio
Gavroche des temps modernes - Thomas Valadon [valtho] http://www.flickr.com/photos/17154674@N08/
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Plus rien à voir - Valérie Lefeuvre [val37] http://www.flickr.com/photos/54963628@N04/
Roue libre, révolution dans le vite - philippe Martin [fil] http://www.flickr.com/photos/33045849@N06/
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Espoir - Pascal AUTRET [T@L] http://www.flickr.com/photos/31385766@N08/
RĂŠvolution industrielle - Denis Drouault [denisdrouault] http://www.flickr.com/photos/48026911@N06/ 49
PhotoTalk // Tangi Bertin
Quand et comment as-tu découvert ta passion pour la photographie ? C’est vers 2005 que je me suis découvert un intérêt pour la photo ... au travers d’un canon A95 que j’empruntais à ma sœur. Très vite j’ai investi dans un compact : l’A620, avec un écran amovible qui permettait de s’adonner à des prises de vues originales sans faire d’acrobaties :) Je me suis focalisé sur la mise en souvenir des évènements que j’organisais à l’université, ainsi qu’a l’exploration «du petit» grâce au mode macro de compact polyvalent. Comment choisis-tu tes sujets ? Je m’intéresse surtout à ce qui se passe autour de moi, aux petits détails, aux situations incongrus que je peux rencontrer au travers de mes pérégrinations. Sauf cas particulier, je ne suis pas aujourd’hui intéressé par des shooting en studio. Bien que cela puisse paraître assez paradoxal, au vue de la facilité actuelle de mettre la main sur un objet qui prend des photos, je pense que malgré le système D, l’ingéniosité, l’inventivité, les sujets qui nous sont accessibles dépendent de nos moyens à financer l’acquisition de matériels spécifiques : objectif macro, rectiligne, flash, ... Avec quel genre de matériel travailles-tu ? Une astuce à partager avec nous ? J’ai un 500D de chez Canon sur lequel est monté la plus part du temps un 50mm F1.8. J’affectionne cet objectif qui, pour une centaine d’euros, ouvre de belles perspectives créatives avec des jeux de focus et une bonne captation de la lumière en soirée. N’aimant pas utiliser de flash (ça dénature le plus souvent l’ambiance lumineuse), le 50mm est un bon compromis en terme de luminosité de photos ! Sinon j’ai le traditionnel 18-55 et j’emprunte régulièrement un 75-300 pour les manifestations et les bords de mer. English translation p.68
Désobéissez ! - Tangi Bertin [tangi] http://www.flickr.com/photos/55814502@N00/
Peirre Suchet [pierresuchet] http://www.flickr.com/photos/61143496@N00/
Julien Chambon [Cacheton] http://www.flickr.com/photos/34322790@N08/ Octobre 2010. Suite à une grande manifestation, le centre-ville de Lyon est le théâtre de violents affrontements entre casseurs et policiers. La place Bellecour est le principal lieu de rassemblement et les forces de l’ordre l’assiègent. Pendant tout une semaine, de nombreux assauts sont lancés, à coups de gaz lacrymogènes, pour disperser les jeunes et tenter de reprendre la place, comme dans une véritable guerre urbaine.
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Sommet de l’OTAN: black block - Laurent François [lilzeon] http://www.flickr.com/photos/23946329@N04/
Is that a riot ? - Julien Chambon [Cacheton] http://www.flickr.com/photos/34322790@N08/
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Tous ensemble - Thomas Valadon [valtho] http://www.flickr.com/photos/17154674@N08/ 54
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De famine en femmes in... - Joëlle Susperregui [Pikeneuy] http://www.flickr.com/photos/49184202@N04/
Chat ‘narchiste, révolution des croquettes Yannick Quérat [Focus&Co] http://www.flickr.com/photos/77061682@N08/ 56
Nicolas Sosnowiez [sosnowiez] http://www.flickr.com/photos/73949970@N00/
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http://www.flickr.com/photos/31172212@N03/
ValĂŠrie Lefeuvre [val37] http://www.flickr.com/photos/54963628@N04/
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PhotoTalk // Sergio Werner
Floating TV - Emmanuel Correia [correriae]
陽 (Yang) - Sergio Werner [sergio werner] http://www.flickr.com/photos/70941945@N00/
Sergio, dis-nous comment tu es venu à la photographie ? Par les voyages... mes premières photos sont des photos prises au départ, comme tout le monde, pour se souvenir des endroits, des rencontres, des faits marquants. Ensuite, mes intérêts se sont déplacés, dans les voyages comme dans la photographie : les voyages sont plus lents et différents, de temps en temps je peux faire un petit voyage dans mon quartier par exemple. Les photos ont suivi ce mouvement, qui n’est pas tout à fait terminé. As-tu des sujets de prédilection ? Il y a cette phrase de Marcel Pagnol : «Si j’étais peintre, je ne ferais que des portraits». J’ai toujours eu une forte attirance pour le portrait, que je décline sur la photo de sculptures. Les sculptures sont plus patientes comme modèle, on peut vraiment prendre son temps. Je peux laisser ma timidité de
coté pour les approcher. D’ailleurs, j’essaie de transporter ce que je découvre au fur et à mesure du portrait vers d’autres thèmes comme le paysage et la photo urbaine. Un ami m’a un jour fait la remarque que je «capture très bien le caractère des villes.» Tu pourrais définir la notion de «bon photographe» ? Je me sens peu capable de juger les photographies et les photographes. Des bons et mauvais photographes existent certainement, mais Il me manque la culture et les connaissances techniques pour porter jugement. Je préfère parler des photos qui, pour moi, accrochent ou n’accrochent pas. J’adore être surpris par une photo qui me plaît alors qu’elle est très éloignée des mes goûts habituels. Alors un nouvel horizon s’ouvre à moi. Mais ce n’est pas du tout un jugement de valeur.
Qu’est-ce qui t’attire dans le concept de Backlight ? Je trouve dans Backlight un élément de surprise, de sérendipité. Ce modèle de contribution et évaluation tous horizons permet de voir des photos qu’on n’aurait pas forcement regardées. Les photos sur Internet se comptent par milliards, Backlight permet de mettre en avant des photos qu’on aurait peut-être pas remarquées. C’est la communauté qui filtre, quelque part c’est très contemporain. Je suis heureux d’être publié et aussi un peu surpris ! J’aime mes photos, mais je pensais qu’elles étaient trop «à mon goût» pour que quelqu’un vote pour elles ! (english translation p.68)
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PrĂŠmices (Occupy Wall Street protest, Wellington) - [stormpetrel] http://www.flickr.com/photos/35131041@N05/
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On a marchĂŠ sous la lune ! Philippe Martin [fil] http://www.flickr.com/photos/33045849@N06/
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Hangs up - Le Matos [lematos] http://www.flickr.com/photos/98062988@N00/
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Soumise au caprices d’Éole qui lui fait tourner la tête - Denis Drouault [denisdrouault] http://www.flickr.com/photos/48026911@N06/
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Rêve de gosse - Hervé Boulben [RVBO] http://www.flickr.com/photos/42306620@N03/
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Sugar Crash - Robert T Wilson [RVBO] http://www.flickr.com/photos/25065244@N05/
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De temps en temps - Krieg [krieg] http://www.flickr.com/photos/62957102@N04/
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Hi Thierry! Some of your photos will be published in Issue2 of Backlight Magazine, as some were in Issue1. What do you think of Backlight Magazine? I like the idea of Backlight Magazine a lot. Having a magazine 100% for photos is ideal for your inspiration. What I also appreciate is that the photos you see are selected by the photographers themselves. This is obvious when you see the photos in Issue1, and it is not always the case with other, more elitist publications that may reject amateur photographers. Did the themes in Issue2 inspire you? I wasn’t inspired by ‘Revolution(s)’, but I liked ‘Oneiric’ because it left more room for creativity from the photographer and interpretation from the viewer. You seem to be an active enthusiast (photo walks etc.). Does photography take up all your free time? No, photography does not take up all my free time; fortunately for my family! But it is effectively an ardent passion. In your Flickr stream we can see that you contribute to a number of magazines and photo competitions. What exactly are you looking for? I effectively participate in a certain number of groups, but only after being invited. Generally speaking, sharing your photos is the best way to see if others like what you do, which is a wonderful reward in itself. Would you like to become a professional photographer? No, I don’t want to become a pro. People have already asked me this and I think that finding the balance between pleasure and a necessary financial result must be difficult to obtain.
Tangi Bertin
Tyanantes
Phototalks When and how did you discover your passion for photography? It was around 2005 when I discovered my interest in photography...whilst using a Canon A95 that I borrowed from my sister. I very quickly invested in a compact A620. It had a mobile display screen that allowed me to take original shots without doing any acrobatics. I focused on taking memory shots from events I organised at University, and on exploring «small things» thanks to the macro mode of a polyvalent compact. How do you choose your themes? I am mostly interested in everything that goes on around me, even the smallest detail; bizarre and absurd things that I may encounter on my wee wanderings. Shooting in a studio does not interest me at the moment, unless it is for exceptional reasons. It can seem paradoxical, but when you see the ease at which you can take any camera to take photos the eventual themes that are at your disposition depend on the acquisition of specific material; micro objective, rectifier, flash etc...and also on using your ingenuity and creativity. What kind of equipment do you work with? Any hints to give us? I use a Canon 500D which is usually equipped with a 50 mmF1.8. I particularly like this lens because I’m not keen on using a flash ( it usually alters the luminous ambiance), and for only about 100 euros it allows for creative shots with bokeh, and captures good light at night. The 50mm lens is a good compromise with regards to luminosity. On the other hand, I use the traditional 18-55 and I regularly borrow a 75300 for demonstrations and seaside shots.
Sergio Werner
// English When and how did you get into photography? My first photos were photos taken during my travels. In the beginning they were like the photos of everyone elses photos: to remember places, people, special souvenirs. Little by little my interests changed, in travelling and in photography: my trips got slower and different, sometimes I’ll just take a little stroll in my neighbourhood for example. My pictures follow this ²movement, a movement which is still ongoing. What are your favourite photo subjects? There is a phrase from Marcel Pagnol saying: ”If I had been a painter, I would have only painted portraits.“ I have always been attracted by portrait photography and the photography of sculptures. Sculptures are very patient models, one can take all the time they need. I can forget about my shyness in approaching them. I then try to apply what I discover while doing portraits on other themes like landscapes and urban photography. A friend once told me that “I capture the character of cities very well”. In your opinion, what makes a good photographer? I don’t really feel myself capable of judging other photos or photographers. There are certainly good and bad photographers, but I feel I don’t have enough culture nor enough technical knowhow to pass a judgement. I prefer speaking about photos I feel about rather others that I don’t. What I find interesting are the pictures, or the works, of a photographer that attract me and that are at the same time very far from my usual taste. Then new horizons unveil before me. What do you like about Backlight’s concept? There is an element of surprise, of serendipity in Backlight Magazine. The very diverse contributions and the community evaluation
gives the chance to see photos that one would not have looked at otherwise. There are billions of photos on the internet, Backlight highlights photos that we would have never discovered otherwise. The community is the filter, I find this very contemporary. And I am certainly very happy and also a little bit surprised to be published. I like my pictures, but I think they are very personal for someone else to vote for them.
Smartphone tools for reflex photography
Votre smartphone au service de votre rEflex Pour les puristes, un iphone ne remplacera jamais un boîtier SLR, mais le téléphone portable peut néanmoins se révéler un bon assistant pour préparer une séance de shooting. Sélection d’applications qui peuvent vous seconder...
The photographer Ephemeris
Photographers’ rights
Disponible sur iPhone, iPad et Android, cette application vous permet de préparer vos shoots en extérieur, que ce soit pour des paysages ou en ville. Géolocalisez votre emplacement et l’application vous donne l’orientation de la lumière à cet endroit en fonction de la trajectoire du soleil (ou de la lune la nuit). Pratique donc pour la photo animalière (autant ne pas planquer en contrejour !) ou pour les photos de paysages.
Photographers’ rights vous aidera à connaître vos droits en tant que photographe dans 8 pays (USA, Australie, Canada, UK, Japon, Espagne, Italie et France) et par thématique (photos dans un lieu public, en privé, etc.). L’application propose aussi des contrats types de cession de droits. Avec cette application, on réalise la complexité du droit français en matière d’image.
Available on iPhone, iPad and Android this application helps you plan outdoor photography shoots in natural light, particularly landscape and urban scenes. It’s a map-centric sun and moon calculator to see how the light will fall on the land, be it day or night, for any location on earth.
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This app will help you know your rights, as a photographer, in 8 countries (USA, Australia, Canada, UK, Japan, Spain, Italy and France) and different topics (public & private places, people, etc.) It also proposes contract templates to fill in. With this app you realize how complicated French law is :)
Easy Release & ID Release
FotometerPro & Pocket Light Meter
Ces deux applications très similaires (sauf pour le prix !) vous permettront de stocker et gérer les signatures (numériques bien sûr) de vos autorisations de droit à l’image, classées par séance photo ou par modèle. Les modèles de documents sont même personnalisables avec votre logo !
Utilisez votre smartphone comme luxmètre/posemètres (instruments de mesure de lumière) avec ces deux applications qui vous aideront à déterminer les réglages des votre boîtier. Pratique pour les appareils argentiques vintage ou les toycameras.
These two similar applications (except for their price!) let you collect and manage all the data and (digital) signatures you need for model release and property release. Templates can even be customized with your logo!
Use your smartphone as a light meter with these two applications that will help you configure the settings on your camera. A complement to your shooting accessories if you shoot with film, vintage cameras or toycameras.
Canon 7D - Advanced Topics
Cette application (éditée par NetFrames et disponible sur iPhone et iPad) propose des tutoriels video de 90 minutes (en anglais), chapitrées, pour apprivoiser les fonctions avancées de votre 7D. L’éditeur a décliné le concept pour toute la gamme Canon et sur 2 niveaux, basique et avancé.
Instagram, le réseau social photo qui compte désormais 80 millions d’utilisateurs dans le monde, sert avant tout à partager une photo prise depuis votre smartphone. Mais l’application permet en fait de partager n’importe quelle photo stockée dans votre appareil et beaucoup l’utilisent ainsi pour envoyer leurs photos reflex et faire leur auto-promotion. A ne pas négliger dans vos outils de communication virale !
This application (edited by Netframes and available for both iPhone and iPad) gathers 90-minute video tutorials (in English) to master the avdanced functionalities of your 7D. The editor has extended to the full Canon range and in two levels : basic and advanced.
Instagram, the social photography network, now counts 80 millions users worldwide and is mainly used to share mobile pictures. But the app actually allows you to share any picture stocked in your smartphone and many photographers use it for their DSLR photo promotion. Definitely a tool to include in your viral communication!
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! m a J t h g i l Back Ou l’histoire d’une balade photo qui part en des confitures...
D
imanche 4 août, nous avions programmé une balade photo en Bretagne. Car Backlight n’est pas qu’un magazine, c’est aussi une association qui organise balades photos et expos sauvages. Ce dimanche donc, nous étions prêts à partir shooter en petit comité, mois d’août oblige. La météo jusque là ne nous avait pas fait de cadeau. En clair, il a fait un temps pourri tout l’été, ce qui nous encourageait à poster jusque la veille au soir sur Twitter des messages du genre “sous réserve que la météo y mette du sien”. Vous savez ce que c’est, partir shooter un dimanche quand il pleut, qu’il faut covoiturer, etc. Bref, la Backlight team s’est retrouvée toute seule par un temps radieux. Nous sommes donc partis shooter. Et la sérendipité a fait le reste...
Backlight... Côté photos en revanche, la moisson était plutôt faible, on s’en doute (la mûre, ça pique et ça colle). Nous offrirons un pot de ce nectar aux origines photographiques à tout nouvel adhérent, en plus de nos habituels goodies... Alors rendez-vous page 68 pour le formulaire d’abonnement ou en ligne sur http://www.backlightmag.com !
Non ce n’est pas un extrait de Dexter...
Le reste, c’est 21 pots de confiture de mûres, estampillés “Backlight Jam”. De quoi garnir tartines et fromage blanc en lisant votre
English version On the 4th of August, we had planned a photo walk in Brittany. Did we mention that Backlight is not just a magazine? Tt’s also an nonprofitable that organizes photowalks and photo parties. Sunday, a bunch of us were ready to go out and shoot. The weather until then had been awful. The day before we were still tweeting things like “photowalk is still unsure, will be maintained if sunny”. In the end, everyone backed out; you know how it feels to go out and shoot when it rains. Finally, it was just the Backlight team and the weather in fact was hot and sunny. We went on with our photowalk and serendipity did the rest. The rest consists of 21 jars of blackberry jam, labeled “Backlight Jam” to enjoy in your yoghurt while flipping through your Backlight... Photowise, the harvest was thin, of course (blackberries stain, sting and stick). We will give away a jar of this photographic-inspired jam to every new subscriber (on top of our usual goodies). So head quickly to page 68 for the subscription form or fill it in online at http://www. backlightmag.com!
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English version Backlighters gather quarterly for a photowalk with members. Dates and destinations are usually announced on Twitter (@backlightmag) and Facebook (facebook.com/backlightmag.fanpage). So far, we have visited • Le Moulin du Boël in winter (Pont-Réan, Brittany) a good opportunity to shoot beautiful icicles at -14° • Île Saint Germain (Issy les Moulineaux, France) • Pont-Péan silver mines (Brittany) • Salve Mater (Belgium) • La Gacilly Photo Festival Stay tuned for the next destination!
La Gacilly
vallée du Canut
Salve Mater
Mines de Pont-Péan
BALADES PHOTO Les Backlighters se retrouvent environ une fois par trimestre pour une sortie photo. Les rendez-vous sont annoncés sur notre Twitter (@ backlightmag) et sur notre page Facebook (facebook.com/backlightmag. fanpage). Par le passé, nous avons ainsi shooté • au Moulin du Boël (Pont-Réan, Bretagne) par -14°, l’occasion de voir de très belles stalactites :) • sur l’île Saint Germain (Issy les Moulineaux) • Les mines de Pont Péan (Bretagne) • au Salve Mater (Belgique) • Dans les Jardins de Bagatelle (Paris) • Dans la vallée du Canut (Lassy, Bretagne) • Le festival photo de La Gacilly (Bretagne) Restez connecté(e) pour connaître la prochaine destination !
Balades photo et expos, deux occasions informelles et détendues d’échanger sur la photo, de confronter ses idées et d’essayer le matériel des autres participants...
Venez avec 3 photos sur votre carte mémoire, nous les projeterons sur les murs lors d’une soirée photo ! C’est le principe de nos expos ephémères, organisées généralement à l’occasion de la sortie d’un numéro de Backlight et sur une thématique précise... Gratuites et ouvertes à tous, elles permettent de rencontrer en chair et en os les contributeurs de Backlight ! Join the gathering, bring 3 photos on your memory card we will display them on the walls during one of our photo parties! That’s the principle of our ephemeral exhibitions, usually organized when a new issue of Backlight is launched. They are free and open to everybody and they are the perfect occasion to meet real Backlight contributors!
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Backlight P h o t o g r a p h y. D i f f e r e n t ly.
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