To mars or not to mars

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Francis BALDEWYNS

To Mars or not to Mars? That’s the question (Curiosity poursuit son périple martien)

Editions du Prof

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Editions du Prof

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"J'espère que je serai là pour le voir" dit le Président Obama. Le futur de la NASA version Obama passe donc par Mars. "Au début de la prochaine décennie, des vols d'essai testeront les dispositifs nécessaires pour une explorativolumen au-delà de l'orbite terrestre basse, et vers 2025 nous espérons que des nouveaux vaisseaux spatiaux pourront nous permettre d'envoyer des missions habitées au-delà de la Lune, dans l'espace intersidéral", a déclaré M. Obama. "Nous commencerons en envoyant des astronautes sur un astéroïde pour la première fois dans l'histoire. Vers le milieu des années 2030, je pense que nous pourrons envoyer des hommes en orbite autour de Mars et les faire revenir sains et saufs sur Terre. " Plus tard, "suivra une arrivée sur Mars", a encore indiqué M. Obama. "Et j'espère que je serai là pour le voir", a conclu le président, qui est âgé de 48 ans, dans ce discours optimiste où il a aussi dévoilé une augmentation de 6 milliards de dollars du budget de l'agence spatiale américaine. Le Monde.fr avec AFP et AP | 15.04.2010 En savoir plus sur

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/04/15/obama-veut-atteindre-mars-en2035_1334425_3244.html 1

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Le Monde.fr avec AFP et AP | 15.04.2010


Avertissement Cet ouvrage est le quatrième tome d’un e-book consultable gratuitement et à tout moment. Comme les trois premiers, respectivement intitulés « On marchera sur Mars », « Curiosity, le « Labo vagabond », « De cailloux en rochers, avec Curiosity », celui-ci se veut anthologique et bibliographique en présentant ce qui est important sur l’Opération MSL (Mars science Laboratory). Il suffit de cliquer les liens "http" présentés aux différents chapitres. J'ai traduit certains articles puisqu'ils nous sont le plus souvent proposés par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) et le California Institute of Technology (Cal Tech). Pour améliorer la lisibilité de la lecture et permettre au lecteur de mieux cerner l'essentiel, voici quelques conseils : 1. Les références relatives aux textes complémentaires seront pointées à gauche de la ligne concernée par une étoile bleue. 2. S'il s'agit d'une référence, suivie d'un résumé écrit en français, le lecteur pourra lire "Extrait" en début de texte et "Fin d'extrait" en fin de texte. 3. Si toutefois, il s'agit d'une traduction d'un texte en anglais, le lecteur pourra lire : "Traduction F.Bald" en début de texte et "Fin de traduction" à la fin de celui-ci. 4. Etant donné que cet ouvrage est une chronique, les dates seront encadrées pour qu'elles ressortent mieux du texte. 5. Les annexes sont de deux types : « explicatives » pour éclaircir certains concepts géologiques, et « analytiques » pour donner les résultats d'analyse des échantillons.

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Avant-propos Chers amis lecteurs, Après l’édition de « On marchera sur Mars » https://fr.calameo.com/read/00108 22003f92b776683e2qui avait pour but de vous présenter la planète rouge en vous expliquant ses nombreux inconvénients d’habitabilité pour l’homme, je me suis dit qu’on pourrait quand même y aller ensemble… Virtuellement, bien sûr, en suivant si possible la chronologie des événements. C’est pourquoi j’ai d’abord décrit, dans le deuxième tome, intitulé «Curiosity, le labo vagabond", http://fr.calameo.com/read/00108220093119e86f933, l’atterrissage du Rover dans le cratère « Gale » le lundi 6 août 2012 à 7h31. Puis j’ai passé en revue tous les outils dont dispose Curiosity. Le troisième tome « De cailloux en rochers » retrace le périple de Curiosity au cours de ses deux premières années martiennes jusqu’au moment d’aborder les contreforts du Mont Sharp. Celui-ci (le quatrième tome) se préoccupe davantage des difficultés que le rover a rencontrées pour choisir son itinéraire pour franchir ces contreforts. Le cinquième tome étant réservé à l’ascension proprement dite du mont et à l’étude des formations rencontrées. Comme pour chacun des tomes, ma formation en astrobiologie et en pétrologie sédimentaire a été essentielle. Merci aux Professeurs Emmanuelle Javaux et Frédéric Boulvain de l’Université de Liège, dont voici respectivement les liens de leur programme de cours : http://progcours.ulg.ac.be/cocoon/cours/GEOL0263-1.html et http://progcours.ulg.ac.be/cocoon/cours/GEOL0018-1.html Imaginons-nous sur le sol de la planète Mars, équipé bien sûr de tout ce qui garantit l'habitabilité des Terriens (Ce qui est loin d’être acquis). Avec l'aide du rover, de ses instruments et caméras, et avec l'aide des orbiteurs qui nous suivent à distance tout au long de notre périple, nous présenterons nos découvertes successives en vue de mieux connaître le présent et le passé de la planète et d'en déduire si elle abrite ou a abrité la vie. Je vous souhaite une bonne lecture

Francis Baldewyns, le 15 mai 2016

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Ed. Prof, Chaudfontaine, 2012, 182 p


Table des Matières Rappel de la mission de Curiosity ............................................................................................. 7 Rappel de la planification vers la planète Mars……………………………......................................8 Suite du tome III : XXIII. On quitte Logan Pass ...................................................................................................... 9 XXIV. Marias Pass et Bridger Basin ........................................................................................ 10 XXV. La Conduite vers les Dunes (Sols 1073-1107)................................................................ 17 XXVI. Les Dunes Bagnold (novembre 2015 - février 2016 ) ..................................................... 20 XXVII. Le plateau de Naukluft…………………………………….……………………………………27 27.1. Le plateau de Naukluft et le récapitulatif des forages depuis Bradbury…….………27 27.2. Le second cycle des saisons martiennes est achevé………………………………………31 XXVIII. Curiosity commence à forer le mont Sharp ................................................................. 34 28.1. La stratification la plus basse du mont Sharp………………………………..………………34 28.2. Les "Murray Buttes"………………………………..…………………………………………..36 28.3. Le Mesa de "Murray Buttes"………………………………………………………….………..41 28.4. Comparaison entre la minéralogie des « mudstone » de fonds de lac de Yellowknife Bay et de Murray Buttes………………………………………………………….43 Annexes explicatives .............................................................................................................. 45 Annexes analytiques effectuées par le laboratoire MSL de Curiosity ....................................... 47 Curiosity ludique ........……………………..……………………………………………………………52 Bibliographie……………….……...……………………………………………………………………..57

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Rappel de la mission de Curiosity. Curiosity est prévu pour fonctionner une année martienne, soit 668 jours martiens, ce qui représente 686 jours terrestres. C'est ce que j'ai lu au début de la mission. Il y aura bientôt 4 ans que le rober a atterri et il est toujours opérationnel. Son objectif premier est d'évaluer l'habitabilité passée et présente de la planète rouge (voir le chapitre 6.19. de "On marchera sur Mars" sur les conditions d’habitabilité d’une planète), et il est également conçu pour mener des recherches sur la géologie martienne, notamment des analyses de roches prélevées aussi bien en surface qu'en profondeur par forage. Le nouveau rover à six roues motrices de la Nasa n’est pas alimenté, comme Mars Pathfinder, Spirit, Opportunity et Phoenix, par de simples panneaux solaires rechargeant des batteries, mais, comme Viking 1 et 2, par des RTG, c’est à dire des piles atomiques miniatures au Plutonium 238, qui lui assurent une puissance suffisante pour résister des années durant aux conditions climatiques terribles de la surface de Mars. Cette énergie nucléaire lui assure aussi, et surtout, une mobilité exceptionnelle. Sur le papier, en effet, ce robot mobile est capable, a minima, de parcourir une vingtaine de km à la surface de Mars pour trouver un « spot » scientifique intéressant, mais, si la mission de Curiosity est prolongée (comme l’ont été celles de tous ses prédécesseurs sur Mars) il est possible de rêver à un rayon d’action réel bien supérieur à cent kilomètres, l’énergie produite par ses RTG lui permettant de fonctionner une bonne douzaine d’années… Fantasme ? Pas sûr : Viking 1, qui était lui aussi alimenté par des RTG, a fonctionné un peu plus de six ans sur Mars. Quant à Spirit et Opportunity, ils fonctionnent toujours, six ans et demi après leur atterrissage, bien qu’alimentés seulement par le Soleil ! Véritable laboratoire ambulant, Curiosity, outre de puissantes caméras, est équipé d’une station météorologique et d’instruments d’analyse physico chimique, capables de déterminer la nature géochimique du sol et du sous-sol martien. L’objectif scientifique de Curiosity est d’écrire l’histoire de l’eau martienne ; quand, comment at-elle coulé, existe-t-elle encore dans le sous-sol ? Curiosity recherche aussi des marqueurs chimiques ou biologiques, afin de découvrir si la vie est apparue dans le passé lointain de la planète rouge, voire, on peut toujours rêver, si elle ne se cache pas encore aujourd’hui derrière quelque caillou. Mais pour trouver d’anciens cours d’eau sur Mars, il faut viser juste… Des années durant, les scientifiques américains – mais aussi français, russes, allemands, espagnols et canadiens, qui participent à cette mission de deux milliards d’euros – ont cherché des sites potentiels d’atterrissage pour Curiosity. Plusieurs dizaines de « spots » ont été repérés sur les images des sondes Mars Global Surveyor, Mars Odyssey, Mars Express et Mars Reconnaissance Orbiter, qui scannent la surface de la planète depuis leur orbite martienne.

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Rappel de la planification vers la planète Mars Comme beaucoup d'autres humains, j'en ai rêvé et je continue à faire comme si un jour je m'y rendrais. Mes affiliations à la Mars Society et à l'Association Planète Mars , composés de gens responsables et bien informés, m'invitent à penser que l'homme s'y rendra un jour. Quand ? La réponse à cette question partage les Terriens. A) D'après certains scientifiques, dont une équipe de doctorants du Massachusetts Institute of Technology (MIT), le projet pourrait conduire à une mort certaine. Ces chercheurs citent, en effet, plusieurs causes qui pourraient, en moins de cent jours, mettre fin à la vie des premiers colons en partance pour Mars. Parmi ces causes : 1) Le manque d'autosuffisance et d'indépendance en termes de nourriture, d'énergie, d'oxygène… 2) Les cultures de plantes dans un environnement fermé produiraient de l'oxygène qui pourrait accroître les risques d’incendies et, par conséquent priveraient les humains de toute source de nourriture. Actuellement, les appareils capables de séparer l’excès d’oxygène sans enlever d’azote, existent mais n’ont pas encore testé dans les conditions martiennes. 3) Quid des recycleurs d'urine qui vont fonctionner à temps plein pour éliminer le calcium surnuméraire dû à l'inéluctable baisse de la densité osseuse ? 4) On ne peut exclure la probabilité d'un défaut des systèmes d’oxygénation et d’eau potable. 5) Et le coût des pièces de rechange et de leur acheminement. Le budget deviendra exorbitant et se chiffrera par année à plusieurs milliards de dollars. B) En ce qui nous concerne, au cours de la lecture de cet ouvrage, nous découvrirons d'admirables paysages sans nous prémunir de l'atmosphère martienne et des radiations cosmiques. Curiosity va nous emmener avec ses dix-sept caméras et son laboratoire dans une aventure que ne pouvaient imaginer les générations précédentes. N'oublions pas que nous serons observés et photographiés à distance par les sondes, depuis leur orbite, ce qui nous permettra d'apprendre aussi beaucoup de la géographie physique de cette planète et de sa géologie. Bon voyage

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XXIII. On quitte Logan Pass

Figure 153 : au loin, le mont Sharp, derrière le mont Apikuni Voir lien http://imgur.com/gallery/vgiaIEp Titre : Postcard from Mars: A glimpse of Mount Sharps foothills beyond Apikuni Peak (Fig. 148) En français : carte postale de Mars : un aperçu des contreforts du mont Sharp au-delà du pic Apikuni Traduction F.Bald. "Un coup d'œil imprenable sur les buttes lointaines, les véritables contreforts du mont Sharp, au-delà du pic accidenté du mont Apikuni. Curiosity finira par naviguer à travers ces Buttes pour atteindre un de ses objectifs de mission sur les pentes du mont Sharp. 11 images acquises sur sol 1003 2 juin 2015 par la caméra Mastcam droite du rover ont permis de former cette mosaïque." Fin de traduction

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XXIV. Marias Pass et Bridger Basin

Figure 154 : localisation de Marias Pass et Bridger Basin Figure 155 : gros plan sur la carte entre Marias Pass et Bridger Basin

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Figure 156 : Sol 993, le 22 mai 2015) Paysage au-dessus de Marias Pass

Figure 157 : perspective de Marias Pass à 100 mètres du sommet.

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Figure 158 : même scène que la Fig. 157 mais en 3D

Figure 159 : vue de Marias Pass où les scientifiques ont trouvé des concentrations élevées de silice dans la roche plus claire située dans la moitié inférieure de l'image. Le trou de forage Buckskin où le tridymite minéral a été détecté est visible dans la partie inférieure gauche de l'image.

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Le mont Sharp est visible en arrière-plan. On voit aussi la roue avant droite du rover à droite de l'image. L'image est composée de plusieurs petites images prises la caméra du bras de Curiosity (Crédit photo: NASA / JPL- Caltech / MSSS ) Titre : Curiosity snaps belly selfie at Buckskin Mountain base drill site En français : Curiosity enclenche son autoportrait sur le site de forage du mont Buckskin Voir le lien : http://phys.org/news/2015-08-curiosity-snaps-belly-selfie-buckskin.html

Figure 160 : Marias Pass, août 2015, Sol 1060

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Buckskin

Figure 161 : vue de Marias Pass , prise par la Mastcam le 22 mai 2015 Figure 162 : baptisée Lamoose, la roche questionne les scientifiques car elle est composée notamment de silicium et d'oxygène. Le silicium est un élément qui compose à plus de 25% la croûte terrestre.

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A l'approche du troisième anniversaire de son atterrissage sur Mars, Curiosity a trouvé une cible différente de tout ce qu'il avait étudié jusque-là : un substrat composé de niveaux étonnamment élevés de silice, ce silicate très courant sur Terre, comme le quartz. Cette zone se trouve près de "Marias Pass" sur le bas du mont Sharp. Titre : NASA’s Curiosity Rover Inspects Unusual Bedrock En français : Le Rover Curiosity de la NASA inspecte un socle rocheux inhabituel Voir le lien : http://www.astrobio.net/topic/solar-system/mars/nasas-curiosity-rover-inspects-unusual-bedrock/ Traduction F.Bald En fait, l'équipe de Curiosity a décidé de faire reculer le rover de 46 mètres (151 pieds) pour étudier cette cible surnommée "Elk." La décision a été prise après avoir analysé les données de deux instruments, la Caméra (ChemCam) et (DAN), qui ont trouvé des quantités élevées de silicium et de l'hydrogène. Des niveaux élevés de silice dans la roche pourraient indiquer des conditions idéales pour la préservation de la matière organique ancienne, si elle est présente, de sorte que l'équipe scientifique a voulu regarder de plus près. «On ne sait jamais à quoi s'attendre sur Mars, mais la cible Elk était assez intéressante pour revenir en arrière et enquêter», a déclaré Roger Wiens, le chercheur principal de l'instrument ChemCam du Los Alamos National Laboratory au Nouveau-Mexique. ChemCam va attaquer sa millième cible, ayant déjà utilisé son laser plus de 260.000 fois depuis que Curiosity a atterri sur Mars le 6 août 2012. Fin de traduction

Figure 163 : la roche-cible dénommée Elk

Voir aussi le lien : http://www.nasa.gov/feature/jpl/rocks-rich-in-silica-present-puzzles-for-mars-roverteam Titre : Rocks Rich in Silica Present Puzzles for Mars Rover Team En français : "Des roches riches en silice rendent perplexes l'équipe de Mars Rover

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Traduction F.Bald « Ce que nous voyons au pied du mont Sharp est radicalement différent de ce que nous avons vu dans les deux premières années de la mission », a déclaré Ashwin Vasavada du JPL, responsable scientifique de la mission Curiosity. « Il y a tellement de variations sur des distances relativement courtes. La silice est un indicateur de la façon dont la chimie a changé. C’est une découverte qui a tellement d’aspects et qui est si surprenante qu’il nous faudra du temps pour la comprendre ». Fin de traduction Titre : NASA’s Curiosity Rover Inspects Unusual Bedrock En français : Le Rover Curiosity de la NASA inspecte un socle rocheux inhabituel Retour au lien : http://www.astrobio.net/topic/solar-system/mars/nasas-curiosity-rover-inspects-unusual-bedrock/ pour l'affleurement rocheux du nom de "Missoula"

Figure 164 : Un affleurement rocheux baptisé " Missoula , " près de Marias Pass, sur Mars, est vu dans cette image mosaïque. Un mudstone (en bas de l'affleurement ) rencontre un grès grossier (en haut) dans cette zone de contact géologique, qui a suscité l' intérêt des scientifiques de Mars. Crédits : NASA / JPL- Caltech / MSSS Le robot Spirit avait déjà remué et mis au jour un sol riche en silice. Qui dit silice dit aussi eau. Curiosity ne fait que confirmer. L'explication d'une concentration élevée en silice est multiple : soit la silice a été extraite sélectivement des roches volcaniques d’origine et s'est retrouvée en sédiments, soit les sources chaudes ont dissous la silice puis celle-ci a précipité quand l'eau s'est refroidie. On peut aussi penser que les autres matériaux avec lesquels la silice était associée aient été enlevés sélectivement. C'est possible quand des vapeurs acides de fumerolles pénètrent dans des fissures de la roche volcanique superficielle... Certains scientifiques pencheraient plutôt pour les fumerolles, car le sol martien riche en silice contient aussi une teneur élevée en titane. Sur Terre, on a constaté que les fumerolles acides pouvaient aussi produire cette même combinaison. Et, dans ce cas, si l'analogie Terre-Mars se confirme, les conditions idéales à la vie microbienne existent aussi. Le rover Opportunity avait déjà étudié les strates de sulfates au bord du cratère d’impact Victoria, dans la région de Meridiani. Ces couches ont attesté l'existence d’un environnement passé humide et acide. D'autre part, depuis l'orbite, on a constaté la présence d’argiles sous les sulfates.

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On voit donc à la fois les conséquences d'un système hydrologique ouvert, avec des précipitations, et des conditions plus arides avec des eaux souterraines qui s'évaporent ensuite en sels. Voir aussi le lien : http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2015/06101727-curiosity-update-sols978-1011.html Titre : Curiosity update, sols 978-1011: Into Marias Pass; ChemCam back in action; solar conjunction Posted by Emily Lakdawalla (Site The Planetary Society)

XXV. La Conduite vers les Dunes (Sols 1073-1107) Voir le lien du site "The Planetary Society" http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2015/09181704-curiosity-update-sols-10731107.html?referrer=https://www.google.be/?referrer=http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2015/09181704-curiosity-update-sols-1073-1107.html Titre : Curiosity update, sols 1073-1107: Driving toward dunes, distracted by haloes En français : actualisation de Curiosity, sols 1073-1107 : en route vers les dunes, Posté par Emily Lakdawalla, 19 Septembre 2015 Traduction F.Bald "Je pensais que ce serait un bon moment pour effectuer un zoom arrière et faire le bilan du périple de Curiosity à ce jour. Je fis une nouvelle carte d'ensemble, affichant tout l'itinéraire. J'ai distingué les lieux de forage par des points blancs et le texte en gras. Vous pouvez constater que l'activité de forage a augmenté de façon spectaculaire depuis leur arrivée en bas du mont de Sharp autour de sol 740 "Après qu'ils eurent foré le Stimson, le prochain arrêt fut le champ de dunes. Ashwin m'a dit. Ceci est plutôt excitant parce que la première dune que Curiosity va rencontrer est celle qui a été effectivement observée en train de se déplacer au fil du temps." On peut voir (sur le paysage mouvant d'Internet, même lien) une comparaison entre deux images prises par la HIRISE en 2008 et 2014. Les ondulations au-dessus de la dune se sont déplacées du nord au sud, et la dune elle-même s'est déplacée également vers le sud, plus lentement. Ce sera la première fois qu'un rover visite une dune connue pour être active. Fin de traduction La prise de vue au Sol 1085 nous montre la " Cutbank Valley". Curiosity se trouve sur " Bob Marshall Ridge " au bord du "Bridger Basin "

Figure 165 : la Cutbank Valley au bord de Bridger Basin

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Voir le lien : http://geology.com/stories/13/rocks-on-mars/ Titre : Rock on Mars En français : Roche sur Mars Traduction F.Bald La Fig. 166 est une photo prise par Curiosity le 27 août 2015 dans la région de Buckskin avec sa Mastcam. Elle montre un affleurement de grès de stratification Cross-bedding sur le bas du mont Sharp. Ce Crossbedding est très semblable aux affleurements formés par le vent que l'on trouve généralement dans le Sud-Ouest des Etats-Unis. La NASA compara aussitôt cette image à un affleurement du grès Navajo dans l'Utah (Fig.167). Fin de traduction

Figure 166 : affleurement de grès de strat ification Cross -bedding sur le bas du mont Shar p (Buckskin)

18 Figure 167 : falaises d'un Cr ossbedding de grès Navajo avec des plant es Yucca à l'avant -plan.


Figure 168 : Trajet accompli par Curiosity jusqu’à Bucksin (31 juillet 2015)

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XXVI. Les Dunes Bagnold (novembre 2015 - février 2016 )

Figure 169 : la Dune Namib de 4 mètres de haut fait part ie du champ de dunes de sable Bagnold (décembr e 2015). Le 3 novembre 2015 (sol 1152), le rover quitte Bridger Basin et poursuit sa route vers le sud-ouest vers Bagnold Dunes. Celles-ci intéressent les scientifiques, car elles sont différentes de toutes celles étudiées par Curiosity jusque-là : d'après les données collectées par les instruments CRISM et HiRISE de l'orbiteur MRO ce sont des dunes actives, très sombres et comportant une signature spectrale d'olivine spécifique.

Figure 170 : quelques annotations sur la dune Nam ib (traduct ion ci -après)

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Voir "Slip face on Downwind Side of 'Namib' Sand Dune on Mars" En français : Voir : "La face à l'abri du vent de la dune de sable "Namib" sur Mars Source : http://mars.nasa.gov/msl/multimedia/images/?ImageID=7624 Traduction F.Bald. Ces prises de vue de Curiosity (Fig.169 et Fig.170) montrent le côté de Namib Dune à l'abri du vent, celle-ci mesurant environ 4 mètres de hauteur. Le site fait partie de Bagnold Dunes, une bande de dunes de sable foncé le long du flanc nord-ouest du mont Sharp. Les images composant cette scène ont été prises avec la caméra de navigation de Curiosity ( Nav-cam) le 17 décembre 2015 au cours du sol 1196. Curiosity y mène les premières études encore jamais effectuées sur des dunes actives ailleurs que sur Terre. Sous l'influence du vent martien, les Dunes Bagnold migrent jusqu'à environ un mètre par an. Le côté des dunes abrité du vent présente des textures très différentes de celles observées sur d'autres surfaces de dunes. Comparez la Fig.169, par exemple, à la surface soumise au vent de "High Dune" (Fig.171) trois semaines plus tôt. Source : http://mars.nasa.gov/multimedia/images/?ImageID=7581 Comme sur Terre, le côté d'une dune de sable abrité du vent a une pente raide appelée face de glissement. Les grains de sable transportés par le vent sont alors abrités par la dune ellemême. Le sable séparé de l'air s'accumule sur cette pente puis s'écoule dans de mini-avalanches vers le bas de cette face. La Fig.170 fournit des annotations identifiant plusieurs éléments clés du côté de la dune Namib à l'abri du vent. Toe : l’orteil (figuré) Brink : le bord Horn : la corne, ou l’extension du corps principal de la dune dans le sens du vent Ripples : rides Grain Flow : flux de grains (sable) Areas of grain flow : endroits des flux de grains Source area for grain flow : zone source pour les flux de grains Fin de traduction Figure 171 : High Dune

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Voir le lien : http:// jcboulay.free.fr/astr o/sommaire/im age_jour/mars_globe/page_dunes. htm Les Dunes de Mars Extrait de ce site : Sur Terre, la dune la plus simple, la plus emblématique des conditions hyperarides actuelles et la plus mobile, est la barkhane. C'est un monticule en forme de demi-arc de cercle ressemblant à un croissant, qui se dit "barkhane" ou corne en arabe (il semblerait que l'origine soit du Turkestan ?). Ces dunes affectées de cornes parfois dissymétriques ont des tailles différentes. Lorsqu'elle possède une corne plus longue que l'autre, elle s'appelle "elb", ne pas confondre avec le fleuve allemand. Les plus hautes mesurent une trentaine de mètres à leur front, et les plus réduites 50 cm. Il semblerait que sur Terre la formation des barkhanes soit liée à de légères fluctuations climatiques. Qu'est-ce que cela signifie sur Mars ? (…) Le procédé d'avancement de la dune est très simple. Les grains de sable du dos sont poussés par le vent vers le sommet, mais au-delà, la dépression qui suit, diminue son action, les grains de sable retombent et s'entassent au pied de la face avalanche. Sur les cornes, qui sont de plus petits monticules, le procédé est légèrement différent car la dune est trop petite pour qu'elles puissent avoir un effet sur le vent. Il ne diminue pas et les grains ne s'y déposent pas de la même manière, il n'y a donc pas de "face avalanche" et cela permet la progression. Ses cornes peuvent avoir de quelques mètres à 100 m de longueur, selon la taille de la dune. Sur Terre (Mauritanie, Tchad et Pérou entre autres), les barkhanes mesurent de 10 à 200 m aussi bien en largeur qu'en longueur, tandis que la hauteur varie de 1 à 20 mètres. Elles peuvent se déplacer selon leur taille (les plus petites sont les plus rapides) et le vent, jusqu'à une dizaine de mètres.

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Origine du nom Bagnold. Le britannique Ralph Alger Bagnold (1896-1990) est un général de brigade (brigadier), honoraire (en 1944), et un scientifique physicien et géomorphologue. Officier du génie (royal engineers), Ralph Bagnold combat sur le front occidental pendant la Première Guerre mondiale. Ingénieur diplômé de l'université de Cambridge après la guerre, il se réengage dans le corps des transmissions (Royal Corps of Signals). Affecté en Égypte, il mène de nombreuses explorations dans le désert jusqu'à son départ de l'armée en 1935. Ses études des formations dunaires et de la physique du mouvement du sable (en anglais) sous l'action éolienne ont été pionnières1. La formation dunaire de sable noir que traverse Curiosity dans le cratère martien Gale à partir du sol 1172 a reçu son nom.

Figure 172 : le général Ralph Alger Bagnold

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La NASA a diffusé le 4 janvier 2016 un panorama à 360 degrés pris par le robot au cours de son début d’ascension du mont Sharp.

Figure 173 : Curiosity approche des dunes Bagnold

Figure 174 : situation de Curiosity à la fin avril 2016

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Figure 175 : carte 3D du parcours de Curiosity de Sol 1153 Ă Sol 1283 oĂš il contourne les dunes de sable

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Figure 176 : contournement des dunes de sable de Sol 1167 à sol 1298,

La ligne jaune de la Fig. 175 correspond au trajet de Curiosity de Sol 1167 à sol 1298. Sol 1298 correspond au 1er avril 2016. Pendant ces 131 jours martiens, Curiosity a contourné les dunes de sable noir en tournant le dos au mont Sharp (Doc. NASA/JPL-Caltech/University of Arizona)

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XXVII. Le plateau de Naukuft 27.1. Le plateau de Naukluft et le récapitulatif des forages depuis Bradbury (Fig.179) Lien : https://www.jpl.nasa.gov/spaceimages/details.php?id=PIA20332

Full- Circle Vista from 'Naukluft Plateau' on Mars Vue à 360° du Plat eau Naukluft sur Mars

Figure 177 : Sol 1296 au Naukluft Plateau le 27 avril 2016 Figure 178 : Détail du Naukluft Plateau

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Par Joël Ignasse

Publié le 29-04-2016 Source : http://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/20160429.OBS9465/grace-a-curiosity-visionnez-a-360-le-plateau-naukluft-sur-mars.html Début de l'extrait Depuis la fin du mois de mars 2016, le rover Curiosity, a quitté le pied du Mont Sharp pour grimper sur le plateau Naukluft. Durant cette délicate traversée, les ingénieurs de mission surveillent tout spécialement les six roues de l'engin, mises à rude épreuve. "Nous surveillons avec attention l'état des roues" explique Steve Lee, responsable adjoint du projet au Jet Propulsion Laboratory (JPL). "Les fissures et les crevaisons s'accumulent au rythme que nous avions prévu sur la base des tests

réalisés au JPL. Compte tenu de nos projections de longévité, je suis certain que Curiosity pourra boucler sa mission'' ajoute-t-il.

Après avoir parcouru presque les 2/3 du plateau Naukluft, l'état des roues est donc satisfaisant et les rugosités du sol semblent ne pas les avoir endommagées plus que prévu. Chaque roue mesure environ 50 cm de diamètre et 40 cm de large. Elles sont en aluminium et équipées chacune de 19 crampons en forme de zigzag. Tous les 500 mètres, les ingénieurs réalisent une inspection détaillée de leur état. Ces inspections régulières ont déjà révélé la présence de plusieurs trous sur le revêtement métallique qui recouvre la plus grande partie de leur circonférence. Mais ces marques d'usures ne sont pas inquiétantes tant que les crampons tiennent le coup. Pour le moment aucun ne s'est cassé. Fin d'extrait

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Extrait Curiosity Mars Rover Crosses Rugged Plateau En français : Curiosity traverse un plateau accidenté (rude) Publié le 27.04.2016 Guy Webster Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, Calif. Dwayne Brown / Laurie Cantillo NASA Headquarters, Washington Credit: nasa/jpl-caltech Source : http://mars.nasa.gov/msl/news/whatsnew/index.cfm?fuseaction=shownews&newsid=1906 Traduction F.Bald. La photo montre des textures sculptées par le vent dans la roche de grès à proximité du rover, le bord du cratère Gale s'élevant au-dessus du plancher dans le lointain. Figure 180 : Montage 360° lors du sol 1302 (le 5 avril 2016) du plateau de Naukluft

Le mont Sharp se trouve au milieu du cratère et mesure environ 154 kilomètres de diamètre. La suite de l'itinéraire du rover va revenir à un type de mudstone de dépôt lacustre tel qu'examiné antérieurement. Plus loin en amont de la base du mont Sharp se trouvent trois unités géologiques qui ont été les principales destinations pour la mission depuis que son site d'atterrissage a été sélectionné. L'une des unités contient un minerai d'oxyde de fer appelé hématite, qui a été détecté à partir de l'orbite. Juste au-dessus, se trouve une bande riche en minéraux argileux, puis une série de couches qui contiennent des minéraux soufrés appelé sulfates. En les examinant avec Curiosity, les chercheurs espèrent mieux comprendre la façon dont les longues et anciennes conditions environnementales sont restées favorables à la vie microbienne, si elle fut jamais présente sur Mars, avant que les conditions deviennent plus arides et moins favorables. Fin de traduction Extrait : un panorama de Curiosity montre un paysage chaotique Publié le 01/05/2016 par Xavier Demeersman, Futura-Sciences

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Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronomie-panorama-curiositymontre-paysage-chaotique-62624/ Le 23 avril 2016, sol 1.320, Curiosity a opéré son dixième forage dans une zone plus claire nommée « Lubango » figurant dans une fissure de la couche de grès sur le mont Sharp. Lubango se situe à l’extrémité ouest du plateau Naukluft. Il reste encore 7,5 km à parcourir au rover pour atteindre un empilement de couches géologiques riches en sulfates. C'est la plus haute des trois que les scientifiques ont à cœur d’étudier. Au préalable, il est prévu de se rendre dans celle contenant de l’hématite (détectée par l’orbiteur MRO), puis de visiter celle arborant des minéraux argileux. (...) Les roues devraient tenir le choc Curiosity traverse actuellement le plateau baptisé « Naukluft » qui, à l’instar de la « dune de Namib », fait référence au plus vieux désert du monde en Namibie (voir à ce propos la superbe photo prise par le satellite Sentinel-2A). Le grès qui affleure a été sculpté par les alizés martiens durant des dizaines de millions d’années, si bien qu’il est jalonné de roches acérées, de trous, etc., qui sont autant d’obstacles à éviter le plus possible par les pilotes du rover pour ne pas endommager ses six précieuses roues. (...) Fin de l'extrait

Figure 181 : dixième forage de Curiosity (Lubango) réalisé lors du sol 1.320 et photographié avec Malhi le lendemain. Son diamètre est de 1,6 cm et sa profondeur est de 6 cm. © Nasa, JPL, MSSS

Le dixième trou sur Mars

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27.2. Le second cycle de saisons martiennes est achevé Publié le 11 mai 2016 par JPL-Caltech Lien :http://mars.jpl. nasa.gov/msl/news/ whatsnew/ index.cfm?FuseAction=ShowNews&NewsID=1908 Le texte relatif à ce lien est traduit dans l’annexe analyt ique n°9 et l’out il de Cur iosity qui fut nécessaire à capter les données environnementales est décrit dans l’annexe explicat ive n°17. Voir aussi le lien suivant : http://www. ladepeche.fr/article/ 2016/05/08/2340122 -cur iosity2e-anniversair e-martien. html sur le site LADEPECHE.fr . Art icle signé E.Rey Publié le 08/05/2016 sous le titre : « Cur iosity, 2e anniversair e martien » Rappelons qu’une année terrestre totalise 365,25 jours t andis qu’une année mart ienne a une durée égale à 687 j our s terrestres. Extrait de ce dernier article : Le 11 mai 2016, Curiosity aura fait deux fois le tour du Soleil, soit 1336 sols (1), l'équivalent de presque quatre ans sur Terre. Les objectifs fixés par la Nasa pour une mission nominale d'une année complète sur Mars sont largement remplis : le rover a parcouru 13 kilomètres depuis son atterrissage le 6 août 2012, effectué une dizaine de forages dans le sol de la planète et tiré 337 000 fois au laser sur des roches et cailloux grâce à la caméra toulousaine ChemCam. Dès décembre 2013, des preuves d'une habitabilité passée de la planète étaient publiées. (…) « Des deux années martiennes, la deuxième a été la plus difficile », relate Sylvestre Maurice, concepteur de ChemCam, aujourd'hui en charge de SuperCam la prochaine caméra qui partira sur Mars. « Lorsqu'un des composants de la caméra a cassé (en novembre 2014), le challenge a été terrible. Nous avons détourné le logiciel pour utiliser l'instrument autrement. Le rover se dépasse de jour en jour, il est plus intelligent aujourd'hui que lors de son atterrissage », rapporte l'astronome. (…) Sur Mars, ChemCam, conçue pour supporter au moins 3 millions de tirs, poursuit son chemin. Sur Terre, on parle d'elle dans les sujets du Bac (épreuve de physique du Bac S en 2014) et dans l'épreuve de physique du Capes (diplôme professeur du second degré) qui vient de se tenir. « Ça montre l'intérêt des projets que nous portons et c'est un moteur pour les jeunes, la science c'est vivant ! », conclut Sylvestre Maurice. (…) Olivier Gasnault, Chercheur à l'IRAP, responsable scientifique de la caméra laser ChemCam "Une mission pleine de surprise" Après deux années martiennes comment se porte la mission ? Que retenir de ces deux ans martiens, presque quatre années terrestres ? Même si nous n'avons parcouru que 13 km nous avons vu des terrains très différents. C'est une des surprises de cette mission, les phénomènes géologiques présentent une certaine complexité. Nous avons également appris à optimiser l'utilisation du rover en roulant plus vite, en forant plus et en combinant plus et mieux les instruments. (…) Que va-t-il se passer maintenant ? La mission est prolongée jusqu'à la fin de l'année 2016 et les négociations sont en cours pour aller audelà, soit deux ans de plus (années terrestres). Scientifiquement l'intérêt est très fort, nous savons que plein de choses nous attendent sur le Mont Sharp. (…) ChemCam, le laser toulousain aux 337 000 tirs Des dix instruments embarqués sur le rover Curiosity, ChemCam (pour Chemistry Camera) est l'instrument le plus utilisé. Sur la planète Mars, la caméra laser a déjà tiré 337 000 fois depuis août 2012.

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Imaginée et conçue à Toulouse (IRAP, institut de recherche en astrophysique et planétologie/CNRS/Université Toulouse III Paul Sabatier et CNES, centre national des études spatiales, pour la maîtrise d'ouvrage et la coordination scientifique), ChemCam est avec le laboratoire SAM un des deux instruments français du rover de la mission MSL (Mars Science Laboratory) menée par la NASA, l'agence spatiale américaine. (…) SuperCam partira en 2020 Alors que ChemCam s'apprête à fêter son deuxième anniversaire martien, les équipes toulousaines de l'IRAP et du CNES se mobilisent aussi pour la prochaine mission Mars 2020. Un nouveau rover américain doit partir à la recherche de traces de vie à la surface de la planète. A son bord, un seul instrument français : SuperCam. Comme ChemCam elle est en cours de conception à Toulouse où elle sera également intégrée puis pilotée. Signé : E.Rey Fin de l’extrait

Lien : http://www.jpl.nasa.gov/spaceimages/details.php?id=PIA21150 Where is Boron ? Mars Rover Detects it En Français : Où est le Bore ? Le Rover de Mars le détecte Traduction F.Bald

Figure 182 : lieux de détection du Bore par Chemcam

Cette carte montre l'itinéraire parcouru par Curiosity (ligne bleue) et les endroits où l'instrument ChemCam (Voir Tome II, « Le Labo Vagabond ») a détecté l'élément bore (points colorés selon l’abondance. Constatée : Voir échelle à droite)

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La carte principale montre la traversée depuis le jour du débarquement (Sol 0) en août 2012 jusqu'à l'emplacement du rover en septembre 2016. L'encart en haut à gauche montre une version agrandie de la partie la plus récente de cette traversée. Détections de bore pendant cette partie du trajet.. Les points qui se chevauchent représentent des cas où le bore a été détecté par Chemcam sur plusieurs points d'observation de la même cible (Figure 183)

Figure 183 : dix points d’observation sur une veine Et les points qui ne chevauchent pas présentent des cas où deux cibles différentes du même endroit ont été choisies. La plupart des détections de bore de la mission ont été effectuées dans les sept derniers mois les plus récents (environ 200 sols) lors du début de l’ascension du rover. L'image de base de la carte provient de la caméra haute résolution d'imagerie scientifique (HiRISE) de Mars Reconnaissance Orbiteur Le Nord est en haut. La barre d'échelle en bas à droite représente un kilomètre (0,62 milles). Fin de traduction

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XXVIII. Curiosity commence à forer le mont Sharp 28.1. La strate la plus basse du mont Sharp Lien de la source : http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/curiosity-mars-curiosity-commence-forer-mont-sharp-55473/

Début de l'extrait

Rémy Decourt, Futura-Sciences "À peine arrivé au pied du mont Sharp, Curiosity a déjà réalisé son premier forage, en fait un trou profond de 6,7 centimètres. L'affleurement rocheux ainsi creusé s’avère être la plus basse strate de cette montagne. Les strates du mont Sharp. Ce pic rocheux, trônant au milieu du cratère Gale, haut de 5 km, est particulièrement intéressant. Il est en effet composé de strates, visibles au sol mais aussi depuis l'espace et ces dépôts successifs sont susceptibles de renseigner sur l'époque à laquelle le site a été habitable. Les sondes en orbite autour de la planète ont montré la présence d'un empilement de couches différentes qui sont autant de témoins d'époques anciennes. De bas en haut, on trouve des strates de minéraux hydratés, d'argiles puis d'oxydes de fer, et plus haut de smectites et de sulfates. En bref, un livre ouvert sur l'histoire minéralogique de la planète Mars." "À mesure que le rover va s’en approcher, il nous apportera des détails de plus en plus fins sur les trois conditions différentes de sédimentation que l’on observe entre la base et le haut de la montagne. De plus, d’après les études minéralogiques effectuées depuis l'orbite martienne, le milieu aqueux de cette région de la montagne a changé : d'abord d'un pH neutre, il est devenu acide. Les scientifiques se demandent si des conditions prébiotiques, voire biotiques, ont régné dans une, deux ou trois de ces étapes."

Figure 184 : extrait de "Les strates du mont Sharp et la nature du milieu aqueux passé de la région". © Nasa/Pierre Thomas

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Mudstone = argile-boue Upper Mount Sharp = Le Mont Sharp supérieur Sandstone : grès Conglomerate = poudingue Basement = le socle, la base

Figure 185 : Même si on pouvait rêver à une ascension du mont Sharp où chaque strate serait comme une page que l'on tourne, racontant l'histoire de cette longue sédimentation, le rover Curiosity se contentera d'explorer le premier chapitre, atteignant au moins les strates riches en argile (vpir mudstone cidessus)

Fin de l'extrait Les figures 186 et 187 montrent respectivement le profil géologique longitudinal à travers les terrains en contrebas du Mont Sharp et la projection de ce tracé par le segment A à A de la Fig.186. Cette section fournit une interprétation de la relation géologique entre, le plancher des sédiments du cratère", la "Formation Murray et la crête en hématite (Hematite ridge). La vue en coupe transversale souligne également l'épaisseur impressionnante de la formation de Murray (Environ 200 mètres).

Figure 186 : les quatre terrains en contrebas du mont Sharp Droits réservés - © 2013 D'après NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona, modifié Source : http://www.jpl.nasa.gov/spaceimages/details.php?id=pia18782

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Figure 187 : profil gĂŠologique des terrains en contrebas du Mont Sharp

28.2. Les Murray Buttes

Figure 188 : Les Murray Buttes

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Fig. 189 : Situation de Curiosity fin Octobre 2016

Figure 189 : Curiosity va devoir franchir la dernière grande dune et étudier la formation de Murray, l’unité Hématite et l’unité Argile »

Source : https://www.nasa.gov/image-feature/jpl/pia20843/butte-m9a-in-murray-buttes-on-mars Traduction F.Bald. Cette carte montre l'itinéraire parcouru par le Curiosity jusqu'à sa localisation en septembre 2016 à Murray Buttes (Dernier point bleu) et le sentier prévu pour atteindre les deux destinations : «Unité d'hématite, Hematite unit» et «Unité d'argile, Clay Unit». Les triangles bleus marquent les points de repère examinés par Curiosity au cours de ses deux premières années de mission, celle-ci étant prolongée de deux ans. L'unité hématite et l'unité argile sont des destinations clés pour cette période de prolongation (Jusqu'en septembre 2018). L'image de base de la carte provient de la caméra haute résolution d'imagerie scientifique (HiRISE). Les dunes de Bagnold forment une bande de matériau sombre et soufflé par le vent au pied du mont Sharp. La barre d'échelle en bas à droite représente un kilomètre (0,62 mille). Fin de traduction

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Qu’est-ce qu’une butte ? Source : http://www.universetoday.com/73855/what-is-a-butte/ Traduction F. Bald. Des buttes ont également été repérées sur d'autres planètes du système solaire, où elles sont également liées à l'activité géologique et à l'érosion. Par exemple, la mission de la NASA Curiosity rover a pris des images étendues de la région connue sous le nom de «Murray Buttes» sur Mars, qui est situé dans la région inférieure du mont Sharp (dans le cratère Gale). En outre, Curiosity a pris des échantillons de forage de la roche de surface dans la région. Il s’agit d’une grande mosaïque de couches de grès montrant le litage croisé (Cross-bedding). À une certaine époque, ce cratère était considéré comme un plan d'eau permanent, qui fut largement responsable de ces caractéristiques. Comme l’a décrite Ashwin Vasavada, (déjà présenté au chapitre IV du Tome III) cette région évoque « des parties du sud-ouest américain en raison de son paysage de buttes et de mesa. » Dans ces deux zones (Sud-ouest Américain et Formation de Murray) des couches épaisses de sédiments ont été déposées par le vent et l'eau, ce qui a finalement donné lieu à un « Layer cake » soit un « gâteau fait de couches » de roches litées qui a commencé à s'éroder alors que les conditions changeaient. Dans ces deux endroits, des couches de grès plus résistantes recouvrent les mésas et les buttes, car elles protègent la roche à grain fin, plus facilement érodée. Ces caractéristiques sont censées provenir de roches volcaniques qui sont restées en en place après l’érosion de la roche environnante. Des études en cours sur les différentes forces qui façonnent notre planète nous ont permis de comprendre à quel point elles sont dynamiques et causes de changements. En outre, les développements dans l'exploration spatiale et les sciences planétaires nous ont aidés à prendre conscience que la Terre a beaucoup en commun avec les autres planètes de notre système solaire. Fin de traduction (Voir les 7 photos suivantes de la Formation de Murray : Fig. 190. à Fig. 196)

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Fig 190 : sol 1429 en aoรปt 2016

Fig. 191 : Sol 1454 en septembre 2016

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Fig. 192 Ã Fig 196

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28.3. Le Mesa de "Murray Buttes" Source : https://www.nasa.gov/jpl/msl/pia18783 Image Credit: NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona Last Updated: July 31, 2015 Editor: Kimberly Orr

Fig. 197. Mesa posé sur la formation de Murray

La Fig.197, prise avec la caméra à haute résolution Imaging Science Experiment (HiRISE ) , montre un mesa dans la zone " Murray Buttes " qui présente un modèle de fracture complexe (flèche noire ) en saillie de la roche érodée . Ce mesa, qui représente probablement un vestige de sédiments du plancher du cratère, se trouve audessus des roches sédimentaires de la Formation de Murray. Extrait de Wikipedia : Mesa (géomorphologie) Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mesa_(g%C3%A9omorphologie) Un mesa (espagnol pour « table ») est un petit plateau ou une grande butte à sommet plat et aux versants abrupts. La mesa est un relief tabulaire caractéristique des paysages arides, en particulier dans le Sud-Ouest des États-Unis (Nouveau-Mexique, Colorado, Idaho, Utah) généralement formé par l'érosion différentielle et des mouvements tectoniques.

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Il existe de nombreux exemples de mesa à travers le Monde, notamment en Espagne, en Afrique, en Inde, en Arabie saoudite et en Australie. La Grand Mesa du Colorado est considérée comme la plus imposante. Une zone de transition sur Mars, connue sous le nom de terrain tourmenté (fretted terrain en anglais), se situe entre hauts plateaux très impactés et les plaines moins impactées de cratères. Les plus jeunes plaines accueillent des mesas et des montagnes aux pentes très abruptes. Ces mesas et ces montagnes sont séparés par de larges plaines. Le relief Cydonia Mensae en est un exemple. Souvenons-nous des photos prises par Viking 1 en 1976 Voir lien : https://astrobob.areavoices.com/2010/07/31/who-could-forget-this-face/ Who could forget this face ? Qui pourrait oublier ce visage ?

Traduction : F.Bald. La NASA a récemment publié une nouvelle photo prise par le Mars Reconnaissance Orbiter de ce tristement célèbre mésa dénommé « Face of Mars », « le visage de Mars » de 1,2 mile de long et 800 pieds de hauteur, situé dans la région Cydonia Mensae. Lorsqu'il a été photographié pour la première fois par le vaisseau spatial Viking 1 en 1976, le jeu de lumière et d'ombre combiné à la résolution relativement basse de l'appareil avait révélé un visage remarquablement humain ressemblant à celui d'un pharaon égyptien. Il a rapidement été surnommé « le visage de Mars » et a attiré l'attention des penseurs chimériques, dont certains se sont convaincus qu'il s'agissait d'un monument construit par une civilisation martienne ancienne. Les pyramides à proximité et d'autres caractéristiques de bloc sur la plaine de Cydonia ont même été interprétées comme les restes d'une ancienne ville martienne. Figure 198 : vue de Cydonia Mensae

Fin de traduction

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28.4. Comparaison entre la minéralogie des « mudstone » de fonds de lac de Yellowknife Bay et de Murray Buttes (Figure 199)

Ce graphique montre les proportions de minéraux identifiés dans les « mudstones » de « Yellowknife Bay» (Voir Tome III : « De cailloux en rochers ») où Curiosity a d'abord analysé le substrat rocheux, en 2013, puis dans la région de «Murray Buttes» étudiée en 2016. Les minéraux ont été identifiés par analyse de diffraction des rayons X de la poudre d'échantillon des roches. Les échantillons ont été acquis par forage et livrés à (CheMin) à l'intérieur du rover (Voir Tome II pour l’utilisation de Chemin). Deux différences principales dans le mudstone de Murray Buttes : de l'hématite plutôt que la magnétite et beaucoup moins de minéraux cristallins mafiques . (Voir annexes explicatives du Tome III) par rapport à la composition des mudstone de Yellowknife Bay L'hématite et la magnétite sont des minéraux d'oxyde de fer, l'hématite étant plus oxydée. Cette différence pourrait résulter du fait que la couche de mudstone de Murray Buttes ait subi plus d'altération que le mudstone de Yellowknife Bay. Une plus grande altération climatique pourrait également expliquer l'abondance plus faible de mafiques cristallins, qui sont des minéraux d'origine volcanique tels que le pyroxène et l'olivine.

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To be continued.... A bientôt pour d'autres aventures, plus près du sommet du mont Sharp

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Annexes explicatives L'ordre des annexes correspond à l'ordre séquentiel des références annotées dans les chapitres précédents. Les 14 premières annexes explicatives se trouvent dans le tome III, intitulé : « De cailloux en rochers, avec Curiosity »

Annexe explicative n°15. Les évaporites Source : http://www2.ulg.ac.be/geolsed/sedim/lexique.htm, "Lexique de géologie sédimentaire" copyright Frédéric Boulvain Evaporite (= dépôt salin): sédiment résultant de la précipitation chimique de sels dans des eaux sursaturées d'origine généralement marine, plus rarement d'origine lacustre, à la suite d'une forte évaporation en climat aride. Les principaux sels précités sont des sulfates (gypse, anhydrite), des chlorures (halite, sylvite, carnallite), des carbonates (aragonite, dolomite, magnésite), plus rarement des nitrates et des borates. (source : http://www2.ulg.ac.be/geolsed/sedim/sedimentologie.htm#IV, Boulvain F., "Eléments de Sédimentologie et de Pétrologie sédimentaire" Les principales évaporites marines et non marines sont reprises dans le tableau suivant :

minéraux évaporites rines

des ma-

minéraux des évaporites non marines

halite

NaCl

halite, gypse, anhydrite

sylvite

KCl

epsomite

MgSO4.7H2O

carnallite

KMgCl3.6H2O

trona

Na2CO3.NaHCO3.2H2O

kainite

KMgClSO4.3H2O

mirabilite

Na2SO4.10H2O

anhydrite

CaSO4

thenardite

NaSO4

gypse

CaSO4.2H2O

bloedite

Na2SO4.MgSO4.4H2O

polyhalite

K2MgCa2(SO4)4.2H2O gaylussite

Na2CO3. CaCO3.5H2O

kieserite

MgSO4.H2O

CaSO4.Na2SO4

glauberite

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Annexe explicative n°16 Rover Environmental Monitoring Station (REMS) La station de surveillance environnementale du Rover Lien : http://mars.nasa.gov/msl/mission/instruments/environsensors/rems/ Le REMS (abréviation de Rover Environmental Monitoring Station, en français : Station de Surveillance environnementale du Rover) Le REMS est une station météorologique qui mesure la pression atmosphérique, l’humidité, les radiations ultraviolettes, la vitesse du vent, la température du sol et de l’air. Les capteurs sont répartis sur plusieurs emplacements : deux grappes d'instruments sont attachés au mât de la caméra (Remote Sensing Mast RSM), à 1,5 mètre au-dessus du sol, et pointent dans deux directions écartées de 120° pour obtenir une bonne mesure de la direction et de la force des vents locaux ;

Le technicien de la NASA en train d’installer les deux capteurs sur le mât

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Annexes analytiques effectuées par le laboratoire MSL de Curiosity Par dates séquentielles de publication Les 6 premières annexes analytiques appartiennent au tome III, intitulé : « De cailloux en rochers avec Curiosity »

Annexe analytique n°7 Les aventures et les résultats de Curiosity entre mai 2014 et janvier 2015, de Kimberley à Pahrump

Hills

Par Pierre Thomas, Laboratoire de Géologie de Lyon / ENS Lyon Publié par Olivier Dequincey 07/01/2015 Lien : http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/mars-curiosity-2014.xml

Annexe analytique n°8 Silicon and Titanium Correlation in Selected Rocks at Gale Crater, Mars Correlation Silicium/Titane dans les roches sélectionnées du cratère Gale, sur Mars Publié : 17 décembre 2015 Lien : http://mars.nasa.gov/msl/multimedia/images/?ImageID=7608 Un rapport constant (la droite) entre le titane et la silice indique plutôt que l’enrichissement en silice vient d’une altération des roches en milieu acide car le titane ne peut résulter d’un apport extérieur. (Doc. NASA/JPL-Caltech/University of Guelch) Annexe analytique n°9 Second Cycle of Martian Seasons Completing for Curiosity Rover Second cycle de saisons martiennes, achevé par Curiosity Publié le 11 mai 2016 par JPL-Caltech Lien : http://mars.jpl.nasa.gov/msl/news/whatsnew/index.cfm?FuseAction=ShowNews&NewsID=1908 Traduction F.Bald. Curiosity achève sa deuxième année martienne depuis l'atterrissage à l'intérieur du cratère Gale il y a près de quatre ans, ce qui signifie qu'il a enregistré des modèles environnementaux à travers deux cycles complets de saisons martiennes. La répétition permet de distinguer les effets saisonniers de manifestations sporadiques. Par exemple, un grand pic de méthane dans l'atmosphère locale du cratère Gale au cours du premier automne ne s’est pas répété le deuxième automne. C’est un événement épisodique encore inexpliqué. Cependant, les mesures du rover suggèrent vraiment que des changements beaucoup plus subtils - à l’arrière-plan de la concentration en méthane - de quantités beaucoup moindres, peuvent suivre un modèle saisonnier. Les mesures de température, de pression, de lumière ultraviolette atteignant la surface, et de vapeur d'eau dans l'atmosphère du cratère Gale, montrent des changements saisonniers importants et répétés. Suivre l'atmosphère actuelle, le temps et le climat remplit un objectif de la mission Curiosity complétant ainsi les enquêtes les mieux connues des conditions d’il y a des milliards d'années. À l'époque, le cratère

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Gale avait des lacs et des eaux souterraines qui auraient pu être de bons habitats pour les microbes, pour autant qu’ils aient existé. Aujourd'hui, le cratère Gale, bien qu’asséché et beaucoup moins hospitalier, présente des facteurs environnementaux toujours dynamiques. La station de surveillance de l'environnement de Curiosity (REMS), fournit par Centro de Astrobiología d’Espagne, a mesuré des températures d'air de 60,5 degrés Fahrenheit (15,9 degrés Celsius) un aprèsmidi d'été, à moins de 148 F (moins 100° C) sur une nuit d'hiver. Les tendances saisonnières de la température, de la vapeur d'eau et de la pression que Curiosity a mesurées dans le cratère Gale sont cartographiées dans un nouveau graphique. Annexe analytique n°9 (suite) Voir http://mars.nasa.gov/multimedia/images/?ImageID=7818 "La station météorologique de Curiosity a effectué des mesures presque chaque heure de chaque jour, plus de 34 millions à ce jour », a déclaré le scientifique du projet, Ashwin Vasavada du Jet Propulsion Laboratory de la NASA, Pasadena, Californie. "La durée est importante, car c’est la deuxième fois à travers les saisons que nous pouvons observer des modèles répétés." Chaque année martienne - le temps qu'il faut la planète rouge en orbite du soleil une fois - dure 687 jours terrestres. Curiosity a atterri le 5 août 2012, (heure du Pacifique, le 6 août, Universal Time). Il commence sa troisième année martienne le 11 mai 2016, au cours de son 1337ème jour martien de la mission, ou «sol», car chaque sol martien dure environ 39,6 minutes en plus d'une journée terrienne, et une année martienne dure 668,6 sols. Les inclinaisons similaires de la Terre et Mars donnent aux deux planètes un rythme annuel des saisons. Mais certaines différences sont importantes, comme dans les comparaisons entre les températures diurnes et nocturnes. Même pendant la période de l'année martienne quand les températures au-dessus du cratère Gale s’élèvent nt pendant la journée au-delà des températures de congélation, elles chutent pendant la nuit en dessous de moins 130 F (moins 90 ° C), en raison de la minceur de l'atmosphère. En outre, l'orbite plus elliptique de Mars, par rapport à la Terre, exagère les saisons de l'hémisphère sud, ce qui les rend dominante, même à l'emplacement proche de l'équateur de cratère Gale. "Mars est beaucoup plus sec que notre planète, et en particulier le cratère Gale, près de l'équateur, est un endroit très sec sur Mars", a déclaré Germán Martínez, un collaborateur de l’équipe scientifique de Curiosiy à l'Université du Michigan, Ann Arbor. "La teneur en vapeur d'eau est de mille à dix mille fois moindre que sur Terre." L'humidité relative est fonction à la fois la température et la teneur en vapeur d'eau. Pendant les nuits d'hiver, Curiosity a mesuré l'humidité relative qui peut atteindre 70 pour cent, suffisamment élevée pour inciter les chercheurs à vérifier la formation de givre sur le sol. D'autres atterrisseurs sur Mars ont détecté le gel, mais pas Curiosity. Les mesures de pression atmosphérique de Curiosity confirment une tendance saisonnière forte, observée précédemment dans d'autres missions. "Il y a de grands changements dus à la capture et la libération de dioxyde de carbone par les calottes polaires saisonnières, a expliqué Martínez. La majeure partie de l'atmosphère de Mars est le dioxyde de carbone. Pendant l'hiver de chaque pôle, des millions de tonnes de ce gaz gèlent, pour être libéré à nouveau au printemps, ce qui produit des variations saisonnières (très invraisemblables sur Terre) d'environ 25 pour cent de la pression atmosphérique. D’autres modèles saisonniers mesurés par Curiosity et répétés lors de la deuxième année martienne du

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rover expriment que l'atmosphère locale est claire en hiver, plus poussiéreuse au printemps et en été, et venteuse en automne. La visibilité dans le cratère Gale atteint au plus bas 20 miles (30 kilomètres) en été, et au plus haut 80 miles (130 kilomètres) en hiver. Quant au suivi des changements de la concentration de méthane dans l'air au-dessus du cratère Gale, les chercheurs utilisent le spectromètre laser dans la suite d’instruments de SAM. Ces mesures sont effectuées moins souvent que les mesures REMS, mais assez souvent pour démêler les modèles saisonniers. Au cours des deux années martiennes, le rover a mesuré les concentrations de méthane entre 0,3 et 0,8 parties par milliard. Pendant plusieurs semaines, au cours du premier automne, le niveau a augmenté atteignant 7 parties par milliard. La mission a vérifié soigneusement s’il y avait une répétition de ce pic au cours du deuxième automne, mais les concentrations sont restées à des niveaux inférieurs. «Après une deuxième année, il apparaît aussitôt que le pic ne correspond pas à un effet saisonnier", a déclaré Chris Webster de JPL de l'équipe SAM. « C’est apparemment un événement épisodique que nous pouvons voir ou ne jamais revoir » Toutefois, la mission continue de surveiller une tendance saisonnière possible de la concentration en méthane. Le niveau de base est beaucoup moindre que le niveau de pointe, mais il semble être encore plus faible à l'automne qu’aux autres saisons. Si cette tendance est confirmée, il peut être lié à la variation de la pression mesurée par REMS ou aux changements saisonniers dans le rayonnement ultraviolet, qui est mesurée par REMS de concert avec Mast Camera du rover. « Cela montre non seulement l'importance du suivi à long terme, mais aussi l'importance de combiner plus d'un type de mesure à partir d'une seule plate-forme », a déclaré Webster. Tout en continuant à étudier l'environnement local actuel, Curiosity étudie les couches géologiques au bas du mont Sharp, afin de mieux comprendre les anciens changements de conditions environnementales. Pour plus d'informations sur la curiosité, visitez : http://mars.nasa.gov/msl Fin de traduction

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Les gammes de températures journalières à Los Angeles sont beaucoup moins larges qu’au cratère Gale

Les températures supérieures au cratère Gale sont vraiment froides pour les humains, avec plongeons vers des nombres négatifs à 3 chiffres. L’orbite elliptique de Mars est responsable d’hivers plus longs et d’étés plus courts au cratère Gale

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Pendant les nuits froides d’hiver, l’humidité relative est élevée, même avec très peu d’eau. Quand l’eau est à 40 ppm (40 parts par million) le cratère Gale est très asséché. Une situation typique sur terre correspond à 20.000 ppm.

Traduction de haut en bas et de gauche à droite. Les gammes de pression atmosphérique au cratère Gale. Guidé principalement par des tendances globales, avec quelques particularités locales. L’atmosphère martienne contient 96% de dioxyde de carbone et est de loin moins épaisse que celle de la Terre où des mesures comparables sont de l’ordre de 1000 millibars. La pression atmosphérique baisse en été et en hiver. Fin de l’été, la calotte polaire augmente alors que le dioxyde de carbone de l’atmosphère se congèle

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Curiosity ludique

En vous aidant des photos du modèle LEGO 21104, pouvez-vous répondre aux questions suivantes : 1. Les Hazcams arrière sont visibles sur la photo n° ? Réponse : .. 2. Les Hazcams avant sont visibles sur la photo n° ? Réponse : .. 3. Une seule photo permet de montrer la ChemCam. Quelle est-elle? Réponse .. . 4. La photo n° 4 montre deux cercles gris sur la capot-avant. Que représentent-ils ? Réponse :.......................et............................ 5. Les deux Mastcam sont visibles sur quelle photo ? Réponse : .................. 6. La vue arrière du rover présente une sorte de queue redressée à 45 degrés (En jaune sur la photo n° du modèle). De quoi s'agit-il ? Réponse ? .................. 7. De part et d'autre de cette queue redressée se trouvent deux forment cylindriques : l'une est d'un diamètre supérieur à l'autre. De quoi s'agit-il ? Réponse ? ................ 8. Les photos des numéros 7 à 10 sont relatives au contenu de MAHLI, mais difficiles à rapprocher des outils réels. Essayons toutefois de distinguer : la caméra, la foreuse, Chimra, la brosse DRT...

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Réponses au mini-quizz. 1. Les Hazcams arrière sont visibles sur la photo n°5. 2. Les Hazcams avant sont visibles sur la photo n°3 3. La photo n°1 est la seule à montrer la ChemCam. 4. La photo n° 4 montre SAM, à gauche près du mât et CheMin plus près du bras robotisé. 5. Les deux Mastcam sont visibles sur la photo n°4 6. La vue arrière du rover présente une sorte de queue redressée à 45 degrés (En jaune sur la photo n° du modèle). Il s'agit du système d'alimentation du rover par énergie nucléaire. 7. De part et d'autre de cette queue redressée se trouvent deux antennes. Elles sont posées sur les deux « hanches » de Curiosity.

. 8. Pour l'instant je donne ma langue au chat...

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Bibliographie (Par ordre séquentiel des références signalées dans l'ouvrage) Postcard from Mars: A glimpse of Mount Sharps foothills beyond Apikuni Peak Carte postale de Mars: un aperçu des contreforts du mont Sharp au-delà du Pic Apikuni. http://imgur.com/gallery/vgiaIEp Curiosity snaps belly selfie at Buckskin Mountain base drill site Curiosity réalise un selfie sur le site de forage à la base du mont Buckskin August 21, 2015 by Ken Kremer, Universe Today http://phys.org/news/2015-08-curiosity-snaps-belly-selfie-buckskin.html Credit: NASA/JPL-Caltech/MSSS/Ken Kremer/Marco Di Lorenzo NASA’s Curiosity Rover Inspects Unusual Bedrock Le rover Curiosity de la NASA inspecte d'inhabituelles roches-mères. http://www.astrobio.net/topic/solar-system/mars/nasas-curiosity-rover-inspects-unusual-bedrock/ Credits: NASA/JPL-Caltech/MSSS Rocks Rich in Silica Present Puzzles for Mars Rover Team Des roches riches en silice rendent perplexe l'équipe du rover sur Mars http://www.nasa.gov/feature/jpl/rocks-rich-in-silica-present-puzzles-for-mars-rover-team Credits: NASA/JPL-Caltech/MSSS Last Updated: Dec. 18, 2015 Editor: Tony Greicius Curiosity update, sols 1073-1107: Driving toward dunes, distracted by haloes Mise à jour de Curiosity, sols 1073-1107 : conduite vers les dunes, distraite par des halos Posted By Emily Lakdawalla 2015/09/19 00:40 UTC The Planetary Society http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2015/09181704-curiosity-update-sols-10731107.html?referrer=https://www.google.be/?referrer=http://www.planetary.org/blogs/emilylakdawalla/2015/09181704-curiosity-update-sols-1073-1107.html "Slip face on Downwind Side of 'Namib' Sand Dune on Mars" "La face à l'abri du vent de la dune de sable "Namib" sur Mars http://mars.nasa.gov/msl/multimedia/images/?ImageID=7624 Image Credit: NASA/JPL-Caltech 'High Dune' is First Martian Dune Studied up Close "La Haute Dune" est la première dune martienne étudiée de près http://mars.nasa.gov/multimedia/images/?ImageID=7581 Image Credit: NASA/JPL-Caltech/MSSS Les Dunes de Mars http:// jcboulay.free.fr/astr o/sommaire/im age_jour/mars_globe/page_dunes. htm Lien : https://www.jpl.nasa.gov/spaceimages/details.php?id=PIA20332 Full- Cir cle Vista from 'Naukluft Plateau' on Mars Vue à 360° du Plat eau Naukluft sur Mars Publié le 29-04-2016 Source : http://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/20160429.OBS9465/grace-a-curiosity-visionnez-a-360-le-plateau-naukluft-sur-mars.html Grâce à Curiosity, visionnez à 360° le plateau Naukluft sur Mars

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Rocks on Mars. A variety of rock types and sediments have been found on Mars. Many are similar to rocks on Earth. Roches sur Mars. Une variété de types de roches et de sédiments qui ont été trouvés sur Mars. Beaucoup sont semblables aux roches terriennes. http://geology.com/stories/13/rocks-on-mars/ Sur Mars, Curiosity a commencé à forer le mont Sharp Le 03/10/2014 à 11:25 - Rémy Decourt, Futura-Sciences http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/curiosity-mars-curiosity-commenceforer-mont-sharp-55473/ © Nasa/JPL-Caltech/MSSS Geologic cross-Section http://www.jpl.nasa.gov/spaceimages/details.php?id=pia18782 JPL-California Institute of Technology 'Murray Buttes' Mesa Le mesa de "Murrau Buttes" https://www.nasa.gov/jpl/msl/pia18783 Last Updated: July 31, 2015 Editor: Kimberly Orr; Image Credit: NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona Lexique de géologie sédimentaire http://www2.ulg.ac.be/geolsed/sedim/lexique.htm, Professeur Boulvain F., Univ. De Liège Les principales évaporites marines et non marines http://www2.ulg.ac.be/geolsed/sedim/sedimentologie.htm#IV, Boulvain F. Centre National d'Etudes Spatiales Historique des événements 2013 https://msl-curiosity.cnes.fr/fr/MSL/Fr/GP_actualites.htm Copyright : CNES : Centre National d'Etudes Spatiales Silicon and Titanium Correlation in Selected Rocks at Gale Crater, Mars Corrélation Silicium et Titane dans les roches sélectionnées au cratère Gale, sur Mars http://mars.nasa.gov/msl/multimedia/images/?ImageID=7608 Image Credit: NASA/JPL-Caltech/University of Guelph Rocks Rich in Silica Present Puzzles for MSL Team Des roches riches en silice rendent perplexe l'équipe du rover sur Mars http://www.msl-chemcam.com. Image Credit: NASA/JPL-Caltech/LANL/CNES/IRAP/LPGNantes/CNRS/IAS Grâce à Curiosity, visionnez à 360° le plateau Naukluft sur Mars Par Joël Ignasse ; publié le 29-04-2016 Source : http://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/20160429.OBS9465/grace-a-curiosity-visionnez-a-360-le-plateau-naukluft-sur-mars.html Curiosity Mars Rover Crosses Rugged Plateau Publié le 27.04.2016 ; Guy Webster, Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, Calif. Dwayne Brown / Laurie Cantillo, NASA Headquarters, Washington: http://mars.nasa.gov/msl/news/whatsnew/index.cfm?fuseaction=shownews&newsid=1906

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Un panorama de Curiosity montre un paysage chaotique Publié le 01/05/2016 par Xavier Demeersman, Futura-Sciences Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronomie-panorama-curiositymontre-paysage-chaotique-62624/ Second Cycle of Martian Seasons Completing for Curiosity Rover Second cycle de saisons martiennes, achevé par Curiosity Publié le 11 mai 2016 par JPL-Caltech Lien : http://mars.jpl.nasa.gov/msl/news/whatsnew/index.cfm?FuseAction=ShowNews&NewsID=1908 Curiosity, 2e anniversaire martien Publié le 08/05/2016: Lien : http://www.ladepeche.fr/article/2016/05/08/2340122-curiosity-2e-anniversaire-martien.html sur le site LADEPECHE.fr. Article signé E.Rey Le Spectromètre de masse https://fr.wikipedia.org/wiki/Spectrom%C3%A9trie_de_masse La chromatographie en phase gazeuse http://moma.projet.latmos.ipsl.fr/MOMA-GC_Instrument.html Eléments de Granulométrie Lien : http://www2.ulg.ac.be/geolsed/processus/processus.htm Les roches sédimentaires et les roches magmatiques Extrait de : « Les roches d’Auvergne » Lien : http://viagallica.com/auvergne/roches.htm Position schématique des principales roches magmatiques en fonction de leur composition minéralogique (adapté de MASON, 1966). Extrait de Les roches-propriétés et utilisation Lien : https://www.u-picardie.fr/beauchamp/eadaa/roches.htm Extrait de : Eléments de Sédimentologie et de Pétrologie sédimentaire Voir lien : http://www2.ulg.ac.be/geolsed/sedim/sedimentologie.htm Copyright : Professeur Frédéric Boulvain, Université de Liège Définition des argiles (Lexique du Professeur Frédéric Boulvain, ULg ) http://www2.ulg.ac.be/geolsed/sedim/lexique.htm ) Extrait de : Une introduction aux processus sédimentaires http://www2.ulg.ac.be/geolsed/processus/processus.htm Le sous-sol de la planète Mars primitive : une niche pour la vie ? Par la Société Française d'Exobiologie Source : http://www.exobiologie.fr/index.php/actualites/publications-scientifiques/le-sous-sol-de-la-planete-mars-primitive-une-niche-pour-la-vie/ Bulletin n° 67 de l'Association Planète Mars par Alain Souchier sur "L'apport de la sonde MAVEN" est assez proche de l'interprétation du graphique précédent. Lien : http://planete-mars.com/le-bulletin-n-67-davril-2016/

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Extrait de "Le gypse martien" sur le site Association Planète Mars, par Pierre Brisson, le 21 janvier 2013 Lien : http://planete-mars.com/le-gypse-martien/ Extrait de : Les stratifications obliques et entrecroisées Lien : http://www2.ulg.ac.be/geolsed/processus/processus.htm Copyright : Professeur Frédéric Boulvain, Université de Liège Extrait de Wikipedia : Mesa (géomorphologie) Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mesa_(g%C3%A9omorphologie) "Lexique de géologie sédimentaire" Copyright Frédéric Boulvain Source : http://www2.ulg.ac.be/geolsed/sedim/lexique.htm, "Eléments de Sédimentologie et de Pétrologie sédimentaire" Copyright F. Boulvain Source : http://www2.ulg.ac.be/geolsed/sedim/sedimentologie.htm#IV, Rover Environmental Monitoring Station (REMS) La station de surveillance environnementale du Rover Lien : http://mars.nasa.gov/msl/mission/instruments/environsensors/rems/ The Five Most Abundant Gases in the Martian Atmosphere Les cinq gaz les plus abondants de l'atmosphère martienne mesurés par SAM Mesuré en Octobre 2012; publié le 2 novembre 2012 Lien : http://www.jpl.nasa.gov/spaceimages/details.php?id=PIA16460 Variety of gases released from Rocknest samples Variété de gaz libérés des échantillons de Rocknest Published par Klaus Schmidt le lundi 3 décembre 2012 via NASA © 2016 The International Space Fellowship, developed by Gabitasoft Interactive. All Rights Reserved. Lien : http://spacefellowship.com/news/art31172/nasa-mars-rover-fully-analyzes-first-soil-samples.html La première mesure du rapport deutérium/hydrogène sur la surface de Mars montre que l'eau libérée des échantillons Rocknest est beaucoup plus lourde que celle des océans terrestres Published par Klaus Schmidt le lundi 3 décembre 2012 via NASA © 2016 The International Space Fellowship, developed by Gabitasoft Interactive. All Rights Reserved. Lien : http://spacefellowship.com/news/art31172/nasa-mars-rover-fully-analyzes-first-soil-samples.html Composition élémentaire des sols entre trois régions d'atterrissage sur Mars: Gusev Crater, où Spirit a voyagé; Meridiani Meridiani Planum, où Opportunity est toujours à l'oeuvre, et le cratère Gale, que Curiosity étudie actuellement. Published par Klaus Schmidt le lundi 3 décembre 2012 via NASA © 2016 The International Space Fellowship, developed by Gabitasoft Interactive. All Rights Reserved. Lien : http://spacefellowship.com/news/art31172/nasa-mars-rover-fully-analyzes-first-soil-samples.html Etude du gypse martien avec ChemCam "Du gypse identifié sur Mars par ChemCam". Article du 16 janvier 2013 Source de l'article sur le site web de l'INSU: Institut National des Sciences de l'Univers.

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Lien : http://www.insu.cnrs.fr/node/4115 : Minerals at 'Rocknest' and 'John Klein' Etude des minéraux à «Rocknest» et "John Klein" Publié le 12 mars 2013. Lien : http://www.nasa.gov/mission_pages/msl/multimedia/pia16830.html On a détecté des molécules organiques sur Mars Publié le 18 décembre 2014. Société Française d'exobiologie. Par Caroline Freissinet, chercheur post-doctorant au NASA Goddard Space Flight Center, équipe SAM. Lien : http://www.exobiologie.fr/index.php/actualites/publications-scientifiques/on-a-detecte-des-molecules-organiques-sur-mars/ Les aventures et les résultats de Curiosity entre mai 2014 et janvier 2015, de Kimberley à Pahrump Hills. Par Pierre Thomas, Laboratoire de Géologie de Lyon / ENS Lyon Publié par Olivier Dequincey 07/01/2015. Lien : http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/mars-curiosity-2014.xml Silicon and Titanium Correlation in Selected Rocks at Gale Crater, Mars Correlation Silicium/Titane dans les roches sélectionnées du cratère Gale, sur Mars Publié : 17 décembre 2015. Lien : http://mars.nasa.gov/msl/multimedia/images/?ImageID=7608 Second Cycle of Martian Seasons Completing for Curiosity Rover Second cycle de saisons martiennes, achevé par Curiosity Publié le 11 mai 2016 par JPL-Caltech Lien : http://mars.jpl.nasa.gov/msl/news/whatsnew/index.cfm?FuseAction=ShowNews&NewsID=1908 Voir aussi http://mars.nasa.gov/multimedia/images/?ImageID=7818

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