LES PRIORITÉS 2023 DANS

L’INDUSTRIE BRASSICOLE

Association Des Microbrasseries Du Qu Bec

départ pour s’asseoir, et discuter d’enjeux et de fiscalité. C’est un préalable à avoir pour pouvoir entamer la conversation.

Timbre

Les timbres de droit qui sont apposés sur toutes les bières qui sont vendues dans un contexte de consommation sur place, donc bars et restaurants. C’est plus difficile pour les brasseries de type artisanales de devoir gérer deux inventaires, ce qui engendre plein d’effets indésirables comme des coûts supplémentaires et des erreurs humaines. Les timbres CSP existent pour aider la police à identifier, dans un contexte de vérification, si le produit a été acquis sur le bon canal, donc du producteur et non d’un marché à grande surface où il pourrait avoir été payé moins cher. Ce timbre là n’a aucun avantage pour les microbrasseries qui vendent généralement au même prix aux réseaux de détail (CAD) qu’au CSP.

L’EAU

Projet de loi sur les redevances sur l’eau. Le gouvernement veut déposer un projet de loi sur une redevance (taxe) que les entreprises devront payer pour l’utilisation de l’eau. L’eau est assez importante en microbrasserie, autant pour la bière que pour le lavage des équipements. Il va donc falloir être prêt lorsque le projet va être déposé, pour éviter qu’il y ait un angle mort et qu’on se rende compte que la mesure n’a pas de sens pour notre industrie.

CONSIGNE

La modernisation de la consigne. Ce que l’on veut défendre, ce sont deux choses. On a des craintes quant à la fin des contenants à remplissage multiple (CRM) qui sont utilisés dans la bière depuis plus de 30 ans, et dont le système fonctionne bien et affiche une très bonne empreinte environnementale. Ces contenants sont réutilisés jusqu’à 15 fois avant d’être recyclés . Aussi, par rapport à la consigne, les entrepreneurs qu’on représente sont souvent de petits producteurs, et ils ont plusieurs chapeaux. Ils n’ont pas la même réalité qu’une multinationale.