AXATechTalk
Décembre 2012
Numéro 21
Séminaire Executives Frémigny 2012 La culture bleue comme levier de la Transformation
Cahier spécial Pages 04 | 11
AXA Tech passe
de huit à deux mainframes Pages 14 | 15
Pilotes de Lean : retour d’expérience Pages 16 | 17
Tour du Monde, Spécial Asie Pages 22 | 23 Ce qu’ils pensent de nous
Interviews de quatre fournisseurs d’AXA Tech Pages 24 | 25
AXA Tech, culture bleue
Séminaire Executives Frémigny 2012 : la culture « bleue » comme levier de la Transformation Tandis qu’en 2011, le « Séminaire Executives » portait exclusivement sur la présentation du plan stratégique « Joint Journey, One Success », l’édition 2012 a permis de faire le point sur les principales réalisations, un an après ¹, mais aussi d’aborder la Transformation d’AXA Tech sous l’angle de la culture d’entreprise. Notre cahier spécial, consacré aux moments forts de ce séminaire, reviendra plus particulièrement sur l’importance d’une communication alignée et d’une culture « de confiance et de réalisation » dite « bleue » comme facteurs essentiels de la réussite de la Transformation d’AXA Tech. Principaux contributeurs de ce cahier, et premiers acteurs de cette évolution vers une culture axée sur l’écoute, la confiance et l’échange, les membres de l’ELT et les Executives nous livrent leurs points de vue. Découvrez au fil des pages et des vidéos disponibles sur notre intranet ce qu’est la culture bleue ; les valeurs qu’elle recouvre, les enjeux stratégiques qu’elle porte, et les situations très concrètes auxquelles elle s’applique.
ue signifie la culture bleue Q et quels avantages présente-t-elle pour AXA Tech ? Cultiver un état d’esprit collaboratif est aussi nécessaire que le modèle opérationnel cible (TOM) et les ruptures technologiques pour assurer le succès de la Transformation d’AXA Tech. Extraits du discours de Dirk Marzluf. La culture bleue, une culture de l’écoute, du respect des opinions et de la prise de décision.
/ Dirk Marzluf
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« Pour moi, la culture bleue est une culture de l’écoute, qui consiste à ne prendre de décision qu’après avoir fait l’effort de comprendre. C’est une culture qui repose sur le désir de collaborer, le respect des autres et de leurs opinions. Mais au final, elle doit permettre de converger vers une décision. Beaucoup pensent qu’être ‘‘rouge’’, c’est être fort et qu’être ‘‘bleu’’, c’est être faible. Or c’est faux. La culture bleue est une culture puissante, qui peut assurer notre succès. Je pense que nous avons tout intérêt à l’adopter. »
AXA Tech, culture bleue • L ’esprit collaboratif, une attitude indispensable pour faire avancer notre Transformation. « Définir la nouvelle stratégie a été une expérience très intense, et même aujourd’hui, alors que nous sommes en train de la mettre en place, son succès dépend du soutien total des membres de l’ELT. Il a fallu aligner les intérêts des différentes parties, établir une stratégie, la faire valider, préparer son exécution... C’était un effort collectif, pas un projet personnel l’ELT tout entier, et vous tous, avez rendu cette Transformation possible. Je réalise maintenant la force de cette collaboration, et dans qu’elle mesure elle m’a aidée dans ma mission. »
•A XA Tech doit favoriser un environnement de travail ouvert et juste, dans lequel les collaborateurs s’épanouissent. « Nous voulons proposer un environnement dans lequel les collaborateurs sont contents de venir travailler, et je ne suis pas sûr que ce soit toujours le cas. C’est lié à la notion d’équité. Comment garantir une transparence et une égalité de traitement à travers toute l’organisation ? L’équité, c’est aussi réduire les préjugés inconscients. Nous en avons tous : ils nous viennent de notre formation, de notre éducation, de notre culture... Nous devons avoir le courage de l’admettre pour pouvoir les contrôler. Sans ces préjugés, des groupes plus minoritaires pourraient être mieux représentés dans l’entreprise. Nous souhaitons promouvoir une culture de l’ouverture, où tout le monde se sente à l’aise, quel que soit son sexe, son âge ou son groupe d’origine. La culture bleue est une culture de l’inclusion. »
Frémigny 2012 : un séminaire international dans un lieu historique
• L e changement passe en priorité par le management. « La culture bleue privilégie l’équité, le dialogue, la collaboration et le partage, pour un meilleur environnement de travail. Nous souhaitons la mettre en place à tous les niveaux de l’entreprise. Tout le monde est concerné, de la direction aux équipes sur le terrain. Mais il faut commencer par le haut : si l’ELT n’est pas « bleu », comment le reste de l’entreprise pourrait-il l’être ? Personnellement, je pense que l’ELT a fait du très bon travail et se rapproche de «ma vision» du bleu : une culture forte où collaborer commence par respecter ses engagements ; où construire ensemble passe par être solidaires dans les réussites, comme dans les échecs. Mais le propre de la culture est que l’on doit y travailler constamment. Si nous n’y prêtons garde, dans un an, nous pourrions virer à nouveau au ‘‘rouge’’ ! L’année dernière, nos investissements portaient en priorité sur la technologie. Cette année, ils portent aussi sur les comportements et la culture. Et toute l’entreprise est concernée. » ¹ Tous ces éléments ont été présentés en octobre et novembre aux équipes dans les Régions, lors de roadshows animés par Dirk Marzluf, CEO AXA Technology Services et Erik Nigon, CTTO, AXA Technology Services.
Retrouvez en image les principaux messages du discours de Dirk Marzluf sur la culture dans notre intranet.
Pendant deux jours et demi – les 24, 25 et 26 septembre – les 160 Executives ont enchainé plénières et ateliers sur les thèmes de la communication et de la culture collaborative. Co-animées par les membres de l’ELT, des Executives et des coaches professionnels, ces sessions avaient pour cadre le domaine de Frémigny (près de Paris), centre de formation historique du Groupe AXA, depuis l’acquisition de l’UAP en 1996. En rénovation depuis 2011, le domaine de Frémigny venait tout juste de rouvrir ses portes pour accueillir son premier séminaire international, organisé par AXA Tech.
Quel chemin ? AXA Tech Global/Communications/Videos/Blue Culture/ Dirk Marzluf
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AXA Tech, culture bleue
L’ELT ouvre la voie Pendant une matinée, les membres de l’ELT ont partagé avec les Executives leur propre expérience de la culture bleue : ce qu’ils ont mis en place à leur niveau pour travailler sur un mode plus collaboratif, et quel regard ils portent sur ce changement de culture souhaité au sein d’AXA Tech. Extraits.
Frank Wiegard « La culture bleue fait la différence, notamment dans les situations de prise de contact. J’en ai pris conscience lorsque j’ai été nommé à la tête de la Région NESD. Dans les premiers temps, je devais me rendre en Belgique pour rencontrer mes nouvelles équipes. Les aborder en maintenant un style ‘‘rouge’’ sur le registre : ‘‘Je viens vous parler donc vous allez m’écouter’’ avait pour effet inverse de décourager les uns et les autres à m’écouter attentivement. C’était mon attitude à l’époque et ce à quoi j’étais habitué. Par conséquent, j’ai commencé à changer. Je ne pense pas que nous ayons le choix de ne pas opter pour une culture constructive dans un contexte global. Nous devons d’abord penser en termes d’intérêt général pour l’entreprise. Et je dois dire que, depuis que nous travaillons dans cet état d’esprit, je prends beaucoup plus de plaisir dans mon travail. »
Thierry Galloy « Il est important de commencer par se demander : que signifie être trop ‘‘rouge’’ ? Et être ‘‘vert’’ ? Quelles en sont les conséquences ? Une fois que vous avez pris conscience des inconvénients de ces deux couleurs (ou styles de comportement), vous êtes prêt à commencer à changer, prêt à évoluer vers une culture plus ‘‘bleue’’. Vous devrez ensuite choisir les actions à mener pour vous améliorer. Un conseil : évitez les longues listes ; ciblez plutôt quelques actions très concrètes. Je voudrais ajouter que nous sommes tous confrontés à des urgences et à des pressions de temps, mais ces dernières ne doivent pas pour autant servir de prétextes pour ne pas changer. »
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AXA Tech, culture bleue
Pierre Rullier « Je pense que tout le monde peut s’approprier la culture bleue. Elle met l’accent sur la collaboration, sur l’écoute mutuelle. Je ne vois pas pourquoi elle pourrait ne pas fonctionner. Je dirais même que, par définition, elle doit fonctionner : notre entreprise est de taille mondiale, et à ce titre, nous avons des différences à surmonter - liées à nos pays ou à nos cultures respectives. »
Retrouvez les témoignages des membres de l’ELT dans une version plus développée, dans une vidéo accessible sur notre intranet.
Quel chemin ? AXA Tech Global/Communications/Videos/Blue Culture/ ELT
Toujours plus haut
Peter Hart « Il n’y a pas de diversité sans différences, et nous sommes tous différents à notre manière. Nous devons non seulement reconnaître ces différences, mais aussi savoir les apprécier et les accepter. Quelles que soient leurs origines, elles ont leur place dans l’entreprise. Il n’y a pas de diversité sans inclusion, et je ne pense pas que l’on puisse être inclusif sans commencer par être ‘‘bleus’’. »
Travail d’équipe, confiance, engagement… Toutes ces valeurs dépassent le seul milieu de l’entreprise. Réaliser un projet personnel passe aussi par l’engagement (concentrer toutes ses ressources pour atteindre un objectif) et par la capacité à s’entourer. Catherine Destivelle est une grimpeuse et alpiniste française de renommée mondiale. Invitée spéciale de ce séminaire, elle est venue raconter son métier qui est sa passion. Chaque ascension est le résultat d’un rigoureux travail de préparation individuelle et en équipe. « La / Catherine Destivelle première étape consiste à distinguer le danger de la difficulté. Si je juge l’ascension difficile mais pas inutilement risquée, alors je me prépare. Mais je ne me prépare jamais toute seule. Je suis entourée d’experts. Pour ce type de projet, vous avez besoin d’un grand niveau de confiance. Vous avez besoin des autres. »
Retrouvez les moments forts du témoignage de Catherine Destivelle sur notre intranet.
Quel chemin ? AXA Tech Global/Communications/Videos/Blue Culture/Catherine Destivelle
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AXA Tech, culture bleue
Sophie Marchal Head of Projects, AXA Tech Belgium « Les attitudes “bleues” d’écoute ou de collaboration accrue ne sont pas quelque chose que nous demandons ‘‘en plus’’ aux équipes. Au contraire, ce sont grâce à elles que l’on va pouvoir mieux travailler ensemble. Je pense qu’il y avait une sorte de frustration parfois de la part des collaborateurs à ne pas pouvoir s’exprimer car notre culture ne s’y prêtait pas. Moi-même, j’ai commencé à changer mon style managérial : mes équipes sont maintenant plus enclines à prendre la parole. De mon côté, je me sens plus à l’aise pour communiquer sur la stratégie car je suis convaincue que c’est la bonne. Je n’ai pas à faire semblant. »
Fabrice Michaud Head of the Distributed Domain « En 2013, nous allons renforcer notre communication au sein du Domaine Distribué en collaboration avec les directeurs en Régions («Regional Domain leads»). Partager les initiatives et les retours d’expériences entre Régions est aujourd’hui une réalité, grâce à l’organisation mise en place entre le CTTO et les Régions, et à notre alignement dans notre contribution à la Transformation. »
Pierre-Etienne Bardin Global Program Director, Document Management Domain « Il est important d’avoir une communication alignée afin que tout le monde dispose des mêmes éléments et de la même compréhension pour avancer. Au sein du Domaine Document Management, la communication doit encore s’affiner, à la fois en interne, mais aussi vis-à-vis de nos partenaires. Aujourd’hui, un an après le lancement de la Transformation, nous pouvons toutefois nous appuyer sur des exemples tangibles pour démontrer que la stratégie d’AXA Tech est la bonne. Notre communication s’en trouve d’une certaine façon facilitée. »
Comment communiquer sur la Transformation ?
Ron Roberts Managing Director, PCM & Systems Mgt, AXA Tech US « Il n’est pas toujours ‘‘facile’’ d’être transparent dans nos communications sur la stratégie avec les équipes. Souvent, nous sommes pris dans le feu du quotidien et avons du mal à prendre du recul. Je pense que, quelle que soit la situation, il est nécessaire de rester honnête et de dire la vérité pour établir la confiance. Il y a parfois des situations où les personnes se sentent en danger et nous devons savoir y faire face. L’honnêteté reste pour moi la seule voie à suivre. »
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AXA Tech, culture bleue
Scott Blanket Head of HR & Communications, AXA Tech US
Bowie Chan Regional Head of Human Resources, AXA Tech Hong Kong
« Bien communiquer commence par écouter et recueillir les attentes des équipes. C’est l’une des leçons que je retiens de ce séminaire. L’un des défis pour nous reste de relier ces attentes ou ces préoccupations aux messages stratégiques. Répondre à des questions très concrètes ou à des points de détails, c’est facile. Mais faire comprendre à nos équipes en quoi concrètement leur travail contribue à la stratégie de l’entreprise est parfois un peu plus compliqué. »
« La culture bleue consiste à davantage partager ensemble. J’encourage, par exemple, mon équipe à me poser des questions. Ce n’est pas forcément évidemment à Hong Kong, car poser des questions ou exprimer un désaccord devant tout un groupe n’est pas considéré comme ‘‘naturel’’ dans la culture asiatique. Mais le fait d’avoir également dans nos équipes des collaborateurs français ou d’autres nationalités aide à gagner en assurance de ce point de vue.
Comment rendre compte des priorités stratégiques tout en adaptant les messages aux réalités du terrain ? Le tout sur un mode collaboratif ? Sept Executives nous livrent leurs points de vue. Stuart Tovey Head of Service Control, AXA Tech UK « Si je devais délivrer trois messages à mes équipes suite à ce séminaire, ce serait : ‘‘écoutez, respectez les différents points de vue et communiquez avec les bonnes personnes à chaque niveau’’. Je reprendrai pour mes propres réunions un certain nombre d’outils partagés lors du séminaire. Mais je ne les ‘‘pousserai’’ pas du jour au lendemain, en un seul bloc. Je le ferai de façon progressive en prenant soin d’expliquer d’abord ce qu’est la culture bleue. Et la meilleure façon de l’expliquer est encore de le montrer dans mes propres comportements. A terme, la culture bleue ne peut fonctionner que si tout le monde à son niveau donne l’exemple. »
Mon équipe me demande parfois pourquoi telle ou telle initiative menée en France ou en Europe n’est pas répliquée chez nous. Mon travail de communication consiste beaucoup à expliquer que nous participons tous à la Transformation, mais différemment. Faire de ‘‘scope expansion’’ en Asie un succès et consolider nos relations avec nos partenaires sont par exemple deux façons pour AXA Tech Hong Kong d’y contribuer à son niveau. »
Pourquoi une communication renforcée sur la Transformation aujourd’hui ? Le partage des informations participe également de la culture bleue. La première année de la Transformation d’AXA Tech (2011-2012) fut consacrée à l’élaboration de la stratégie : définition des trois piliers (partenariat, maitrise des coûts et valeur pour le Groupe), nouvelle organisation matricielle par Domaine technologique et par Région, renégociation des principaux contrats avec nos fournisseurs sur la base desquels peuvent être lancées les ruptures technologiques. La communication était principalement de nature stratégique et les messages délivrés, les mêmes pour tous. Aujourd’hui, AXA Tech entre dans la deuxième phase de sa Transformation avec le lancement des ruptures technologiques par Domaine, mise en œuvre par les équipes dans les Régions. Cette phase critique d’implémentation requiert une communication renforcée de la part des Executives vis-à-vis de leurs équipes, dans la mesure où les initiatives poussées sont globales et interdépendantes (interdépendance entre Régions et entre Domaines). Il appartient aujourd’hui aux Executives de s’approprier la communication de la Transformation et de la décliner le plus justement possible, en tenant compte des attentes des équipes et du contexte local. Leur rôle de « communicant » à ce titre s’apparente davantage à celui de « pédagogue » : expliquer les projets, le rôle et la contribution de chacun à la stratégie doit devenir un exercice quotidien. L’engagement des équipes et le succès d’AXA Tech sont à ce prix.
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Partenariat
Le Partnership Office, un an après Avec le lancement de la nouvelle stratégie d’AXA Tech l’année dernière, les Client Offices sont devenus les Partnership Offices. En quoi les relations d’AXA Tech avec ses partenaires s’en sont trouvées modifiées ? Les responsables des Partnership Offices d’AXA Tech Allemagne/ NESD, AXA Tech Espagne et AXA Tech Mexique nous donnent leurs points de vue.
Repères › 2007 : Création des Clients Offices suite à la réorganisation d’AXA Tech par Régions. › 2011 : Lancement du plan stratégique « Joint Journey, One Success ». Le Partenariat est identifié comme l’un des trois piliers de la stratégie d’AXA Tech. Les « Client Offices » prennent le nouveau nom de « Partnership Offices¹ ».
Manuela Moog, Head of Application Maintenance chez AXA Konzern AG, et Arno Huppertz, Head of Partnership Office & Application Services, AXA Tech NESD. •C omment vos relations ont-elles évolué depuis l’introduction du Partnership Office ? Manuela : Le partenariat n’est pas une nouveauté. Avant le lancement officiel du plan stratégique en 2011, nous avions déjà travaillé ensemble sur l’initiative Joint Savings Program (JSP) en 2010. JSP avait contribué à améliorer le niveau de collaboration entre les équipes IT d’AXA Konzern AG et d’AXA Tech.
ses pratiques. C’est ce que nous avons cherché à faire en trouvant de nouvelles façons de travailler ensemble, en encourageant les changements de comportements dans les équipes, et pas seulement au niveau de la direction.
Arno : Je souhaiterais souligner deux choses. Tout d’abord, avant de vous engager sur un projet de partenariat, vous devez remporertz ter l’adhésion du directeur de la Manuela Moog et Arno Hupp Arno : Je suis d’accord. Le partenariat région AXA Tech et du CIO local. n’est pas une nouveauté mais je dirais que Le management doit commenc’est devenu une priorité. Dans un contexte de transformation glocer par prouver qu’il a la volonté de collaborer plus étroitement. bale, il faut que nos équipes prennent conscience qu’un partenariat Deuxièmement, vous devez toujours faire en sorte que tout le monde fort, fondé sur la confiance, est la clé du succès. y gagne : notre stratégie doit bénéficier à nos partenaires, et nous avons besoin de leur accord pour avancer. Manuela : Pour cela, nous devons nous assurer que tout le monde • L e modèle de partenariat d’AXA Tech, avec le Joint Savings comprenne bien les raisons des initiatives lancées : comment pourProgram, pourrait-il facilement être reproduit ailleurs au sein du rions-nous avoir des équipes impliquées et travaillant efficacement Groupe ? ensemble si elles ne comprennent pas la Transformation globale d’AXA Tech, et les priorités du « business »? Arno : Je pense qu’AXA Group Solutions, par exemple, pourrait déve•A XA Tech Allemagne et AXA Konzern AG ont réussi à mettre en lopper le même type de partenariat qu’AXA Tech avec ses clients. place une collaboration solide avec le temps. Quels sont vos conseils pour établir un partenariat fort ? Manuela : Ce modèle de partenariat pourrait être étendu à d’autres entités au sein du Groupe. Mais il risque de devoir être adapté aux Manuela : Je ne crois pas aux recettes miraculeuses. Les partenaparticularités de chaque entité. riats solides se construisent sur la confiance mutuelle et la volonté de travailler ensemble. Chacun doit aussi accepter de modifier ¹ La principale mission des Partnership Offices est de représenter AXA Tech vis-à-vis des entités opérationnelles et, inversement, de représenter le partenaire au sein d’AXA Tech-, d’expliquer la stratégie et les principales initiatives d’AXA Tech. Ils ont également pour rôle d’instaurer une relation de confiance, fondée sur la transparence, afin de garantir la bonne exécution du Plan Stratégique Commun, et l’alignement budgétaire avec les entités opérationnelles.
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Partenariat
David Sancho Lopez, PSDM², Partnership Office, AXA Tech Espagne •C omment votre partenariat a-t-il évolué au
facile car des deux côtés, nous sentons que nous avançons ensemble. Le partenariat implique également de traiter toutes les entités opérationnelles de manière équitable, qu’elles soient grandes ou plus petites, comme AXA Direct Seguros.
cours des années, et plus récemment ? Je travaille avec AXA Seguros Espagne depuis 2007. Je dirais que notre relation est plutôt mature. Il nous est devenu plus facile, par exemple, d’aborder des points sensibles comme le partage de données financières. Ici, en Espagne, les équipes AXA Tech ont fait de gros efforts de transparence, en organisant des réunions régulières pour expliquer aux partenaires la nouvelle Transformation d’AXA Tech et les initiatives « technology breakthrough ». Nous sommes maintenant parfaitement alignés, dans une relation de confiance. Preuve en est, les entités opérationnelles font de plus en plus souvent appel à notre expertise sur certains sujets. Aujourd’hui, le rôle de consultant d’AXA Tech est devenu plus apparent.
•C omment communiquez-vous avec les autres Partnership Offices ?
Au sein de la région SESD, les Partnership Offices des différents pays se rencontrent fréquemment : j’ai des contacts réguliers avec les PSDM en Italie, au Portugal, et dans les pays concernés par l’extension du périmètre*. En revanche, nous n’entretenons pas de relations particulières avec les Partnership Offices des autres régions. Par exemple, je n’échange David Sancho Lopez pas spécialement avec Marco Antonio Villarin, PSDM à Mexico, sur les bonnes pratiques, •Q uelle est votre vision du partenariat ? alors que nous travaillons parfois ensemble sur les mêmes projets. Peut-être avons-nous des progrès à faire dans ce domaine. Ecouter et comprendre les attentes des partenaires, anticiper des * Pays concernés par l’extension du périmètre (ou «scope expansion») : Grèce, Maroc, pays du solutions afin d’accompagner ces derniers sur le long terme, et parGolfe, Algérie et Serbie. tager des objectifs communs. Le partenariat nous rend la vie plus
Marco Antonio Villarin, PSDM, Partnership Office, AXA Tech Mexique •C omment décririez-vous votre partenariat avec votre client AXA Seguros Mexique ?
Partnership Office de Mexico, mais je travaille en étroite collaboration avec les équipes AXA Tech des différents Domaines. Je dois aussi établir de bonnes relations avec les Partnership Offices d’Amérique du Nord et d’Espagne. Nous avons ceci de particulier chez AXA Tech Mexique que nous dépendons de la région NASD mais avons de nombreux intérêts et projets en commun avec la Région Med.
AXA Tech Mexique a été créé en 2010 suite à l’acquisition d’ING Seguros par AXA. A l’époque, l’une des principales priorités était le transfert du datacenter mexicain vers les EtatsUnis, un projet très complexe à mener des deux côtés. Maintenant que la migration est termi•P ouvez-vous nous donner un née, nous abordons la prochaine étape de notre exemple concret de réali« partenariat » : construire le futur ensemble. sation commune avec AXA Pour cela, nous pouvons nous appuyer sur la Seguros Mexique ? feuille de route « Joint Journey, One Success ». Au cours des deux dernières années et demie, AXA Tech et AXA Seguros ont récemles relations entre AXA Tech Mexique et AXA ment lancé une initiative commune, Seguros Mexique ont beaucoup progressé. Nous qui a permis de réduire le nombre sommes passés d’une relation fournisseur-client mensuel moyen d’incidents de 74 à un vrai partenariat, avec plus de collaboraMarco Antonio Villarin à 17. Les incidents étaient nomtion, de communication et de transparence. En breux au début de l’année 2012, plus de répondre aux demandes, AXA Tech est et de tous types : ils affectaient les applications, les infrastructures, aujourd’hui capable de proposer des initiatives visant à simplifier les mais aussi les locaux, comme lors des coupures de courant au Mexique. opérations, optimiser les coûts ou apporter plus d’agilité aux clients. Une équipe composée de collaborateurs d’AXA Tech et d’AXA Seguros •D ’après vous, quels sont les critères d’un partenariat solide ? Mexique a été chargée de s’assurer que les solutions IT proposées soient parfaitement adaptées aux problèmes impactant l’activité. Le directeur Le travail d’équipe - pas seulement avec les clients mais aussi en d’AXA Seguros et les principaux responsables locaux ont salué l’initiainterne - est au cœur même du partenariat. Je suis le seul au tive, qui a permis de diminuer de 80% le nombre d’incidents. Avec le lancement des « technology breakthrough » et des AXA Building Blocks, les initiatives IT deviennent de plus en plus globales. Une collaboration rapprochée et un soutien mutuel sont plus essentiels que jamais. ² PSDM : Project and Service Delivery Manager
29 // AXATech Talk / Décembre 2012
Talents
Main verte
Ventura est collectionneur de bonsaïs, Laurent est passionné de bateau au point de construire lui-même ses embarcations. Deux talents bien différents, mais que rapproche un même goût pour le travail de précision et le sens de l’esthétique.
Ventura Martinez Montes AXA Tech Espagne
J’aime cultiver les bonsaïs. C’est une passion qui demande des talents particuliers : ces arbres miniatures nécessitent des soins réguliers et attentifs. J’ai commencé à m’intéresser aux bonsaïs il y a vingt ans, tandis que j’étais bloqué à la maison par une cheville cassée. Le jardinage ne m’avait jamais particulièrement intéressé jusqu’alors, mais j’ai toujours apprécié observer la beauté des plantes, et le monde des bonsaïs m’a frappé par son originalité. J’ai passé ce moment d’inactivité forcée à me documenter sur le sujet et ça a été le coup de foudre ! Par la suite, j’ai pris des cours pour apprendre comment arroser, fertiliser, tailler, transplanter, etc. Le plus difficile, lorsque l’on commence, est d’éviter que ces petits arbres en pot ne dépérissent. Mais avec des soins appropriés, un bonsaï peut durer aussi longtemps qu’un arbre : mon plus vieux bonsaï est un olivier de 32 ans. La trousse du bonsaïste est assez basique : une bonne paire de ciseaux, différentes épaisseurs de fil de fer pour leur donner de belles formes, des pinces et un petit râteau. J’ai maintenant pas loin de vingt bonsaïs de toutes sortes, que je dois tailler et arroser tous les jours - surtout en été – mais je préfère les espèces à fleurs ou à fruits. J’ai des pommiers, des oliviers, des pins, un rhododendron (typiquement espagnol), un pin bleu (le plus grand de mes bonsaïs), et un érable. Même si j’ai maintenant de l’expérience, je continue d’apprendre, et retourne de temps en temps au centre où j’avais suivi ma formation, pour mettre mes connaissances à jour. Je consulte aussi régulièrement le site www.bonsaimania.com pour récupérer des cours, lire des articles sur l’histoire des bonsaïs, trouver des conseils ou partager des photos. Cultiver les bonsaïs me fascine. J’apprécie le sentiment du travail bien fait, la patience et le tact dont il faut faire preuve pour les maintenir en vie. J’apprécie aussi leur beauté, leur façon progressive de se développer, de devenir plus forts et plus denses. A notre époque pressée, les bonsaïs m’apportent un peu de paix et de tranquillité. Je suis aussi très fier quand des amis se mettent à s’intéresser aux bonsaïs après avoir découvert ma collection. Mon but est de l’agrandir, et de pouvoir faire cadeau de certains spécimens à mes amis.
30 // AXATech Talk / Décembre 2012
et
pied marin
Talents
Laurent Ducret AXA Tech France
Eric Tabarly¹ avait l’habitude de dire : « Pour qu’un bateau marche bien, il faut qu’il soit joli ». Une phrase avisée pour le bricoleur qui se lance dans la conception et la fabrication de bateaux car la dimension esthétique permet d’entretenir la passion durant la période, souvent longue, de construction, et de ravir les yeux une fois l’engin terminé. J’ai commencé à m’intéresser de plus près à la construction d’embarcations il y a dix ans environ. Tout d’abord parce que je souhaitais satisfaire ma passion de la navigation pendant l’année, et profiter des plans d’eau en bordure de Seine. Mais aussi parce que bricoler me passionne tout autant. Un canoë biplace en contreplaqué marine de 4,30m est ainsi né en 2004, construit sur la base d’un plan de Doris anglais très librement modifié. En 2007, la construction d’une yole à voile de 3,10m, toujours en contreplaqué marine, fut l’occasion de m’essayer à la conception d’un nouveau modèle : le pur dériveur solo. Après une courte escapade vers la terre en 2009 avec la construction d’un char à voile, 2012 marque le retour à la mer avec la mise à l’eau d’un trimaran de 4,60m. Chacune de ces constructions prend environ une année à réaliser, entre l’élaboration des plans et la mise à l‘eau du bateau. L’idée naît souvent en hiver, bien loin de la mer, et des dernières sorties estivales sur l’eau. Je commence par rechercher des plans de bateaux existants, puis les adapte en fonction des lignes que je souhaite donner à mon bateau. Les plans de la yole à voile monoplace par exemple s’inspirent des formes de trois bateaux différents ! Aux premières douceurs du printemps, les travaux de construction en extérieur peuvent commencer. Arrive enfin l’été, et le « test » des premières sorties sur les plans d’eau franciliens. Devant mes constructions, le regard des badauds est souvent étonné ou incrédule. Même si certains sont secrètement impatients d’assister à un éventuel naufrage, la plupart reconnaissent le travail accompli. Une fois embarqué, la sensation est inoubliable. Peu importe que le bateau nécessite des adaptations, cela fait aussi partie de la construction amateur. Quand on sent le bateau, qui nous a tant fait réfléchir et douter, avancer (parfois vite), grincer sous l’effort mais garder des lignes d’eau pures et un bon comportement marin, on oublie le temps passé à sa réalisation et ne reste plus à l’esprit que le plaisir simple de naviguer… Et les prochaines mises au point… Ou le prochain bateau… ¹ Éric Tabarly est un navigateur français (1931-1998). Il joua notamment un rôle de pionnier dans le développement du multicoques en concevant son trimaran Pen Duick IV (1968), un des tout premiers multicoques de course au large, ouvrant la voie à la suprématie de ce type de bateau sur les monocoques. (Source : Wikipedia)
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