Inventée en 1670 par Gilles de Roberval, cette balance à aiguille présente l’avantage d’être posée et non plus accrochée comme la balance romaine, ce qui améliore la précision de la mesure. Elle devient à la fin du 19e siècle la balance domestique par excellence.
Cette balance en fonte moulée et aux plateaux en laiton est assez rare du fait de sa capacité de 30 kilogrammes, visible grâce à l’inscription gravée « Force 30 kilos ».
Les masses marquées présentées sont exprimées en kilogrammes. Jusqu’à la Révolution Française, les unités de mesure variaient selon les régions et ne représentaient pas
toujours la même valeur, même si elles portaient le même nom.
Le système métrique est institué pendant la Révolution, mais il met du temps à s’imposer. La loi Guizot de 1833 rappelle ainsi
l’obligation de les enseigner dans les écoles primaires, au même
titre que la langue française, et il faut attendre 1889 pour que le kilogramme-étalon soit déposé et protégé (sous la forme d’un cylindre de platine et d’iridium). Il est alors considéré comme une unité de masse et non de poids.
La concordance inscrite sur ces masses signale un usage pédagogique : un demi-kilo est ici aussi nommé « 5 hectogrammes ».
La 6e secondaire des lycées de jeunes filles ne correspondaient pas à la 6e des lycées de garçons. Une loi de mars 1924 permet aux établissements féminins d’offrir les mêmes enseignements que ceux de garçons, mais l’appellation des divisions peut différer : « Math. Élém. » correspond plutôt à la classe de terminale scientifique, comme le laisse supposer la teneur du devoir, et l’âge de l’élève, 16 ans.