La théorie de la machine électrique est fondée sur l’électrisation par frottement et par influence. On tourne la manivelle et la machine
se charge progressivement d’électricité. En tournant, le plateau de verre frotte contre les coussins et les électrise négativement, tout en se chargeant lui-même positivement. Comme la charge négative des coussins se perd dans le sol en passant par les bandes d’étain et la chaîne, le
plateau reste positif. Dès que la portion de verre frottée par un coussin se trouve entre les dents d’un « peigne », elle les électrise par influence.
Les dents se chargent alors négativement et par conséquent les conducteurs sont chargés positivement.
Excitateur à manches isolants
Cet instrument sert à décharger, par exemple, une bouteille de Leyde. Il se compose de deux branches en laiton articulées terminées chacune par une boule de laiton et munies de manches en verre. L’un des boutons de l’excitateur, permet de toucher l’armature extérieure d’une bouteille de Leyde chargée, tandis que l’autre bouton est approché de l’armature intérieure de la bouteille.
Une vive étincelle jaillit alors entre l’excitateur et
l’armature intérieure. On écarte l’excitateur puis on réitère l’expérience. Des étincelles de moins en moins intenses jaillissent entre armature intérieure et excitateur, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’étincelle. Le condensateur est alors totalement déchargé.
3 É lectricité et magnétisme.
Machine électrique de Ramsden
Cette photographie fait partie des vues sur verre diffusées à partir de 1896 par le Musée Pédagogique, ancêtre du Munaé.
Destinées à être projetées dans les écoles ou lors de cours
du soir, ces vues traitaient de sujets très divers sciences,
histoire, géographie, littérature, arts… Cette photographie s’intègre dans une série plus vaste dédiée à l’électricité, qui présente notamment les instruments d’expérimentation les plus importants, mais aussi les applications électriques récentes (sonnerie, phonographe…).