Édition posthume Flaubert songeait à donner son roman à Juliette Adam. C’est en effet dans La Nouvelle Revue dont elle était la directrice que Bouvard et Pécuchet paraît en six livraisons, du 15 décembre 1880 au 1er mars 1881, à titre posthume. En ce même mois de mars 1881, Lemerre publie le roman en volume. La nièce et héritière de Flaubert, Caroline Commanville, a mis au net le dernier chapitre inachevé, suivi du plan des dernières pages non rédigées. Elle a modifié la fin du texte en faisant imprimer « Copier comme autrefois », là où Flaubert avait écrit « Copier », sans référence à l’ancienne activité salariée des copistes. Et l’édition ne précise pas que ce premier volume aurait dû être complété par un second… Maupassant, sollicité par Caroline Commanville pour le reconstituer à partir des documents accumulés, a repoussé la demande de se substituer à l’auteur.