LE ZAÏMPH OU VOILE DE TANIT
1895 - 1896
Marie Rochegrosse (1852 - 1920)
D’après une aquarelle de Georges-Antoine Rochegrosse, époux de Marie Rochegrosse. Offert au musée Flaubert de Croisset, fin 1923 Tissu brodé, réhaussé d’ors, gemmes, pierreries, perles et plumes d’oiseaux.
Iconographie du zaïmph (selon Rochegrosse)
L’orthographe des divinités reprend celle du texte explicatif de G.-A Le Roy, Notes et documents littéraires : une reconstitution du zaïmph du voile de Tanit, « Mercure de France » 612.CLXVIII, 15 décembre 1923 « Là, je n’ai pas été sage du tout. La description que donne Athéné du manteau de la déesse me semble si piètre et si pompier et donnant si peu la sensation de ce voile terrible, talismanique, participant de la nature des dieux, dieu lui-même…que j’ai lâché complètement et suis parti dans la fantaisie, j’ai tâché de faire comme il aurait dû être, et comme Flaubert (je l’espère humblement) l’aurait voulu […] j’ai beaucoup bouquiné sur la théogonie phénicienne et j’ai tâché d’apercevoir une vague lueur au milieu de ces aimables ténèbres qu’épaississent encore les controverse des savants. » Georges-Antoine Rochegrosse, in ?