Le Réveil Mars 2013

vol.53

mars 2013

no.4

Quels talents! : USB en spectacle p.7 Vente de t-shirt contre la discrimination! p.3

Les Êlections s’en viennent p.2 et 5

Vox pop p.6

On a les dirigeants qu’on mérite

Emmanuel Zabré

Le 27 et le 28 mars 2013, les étudiants membres de l’AEUSB sont invités à élire leurs représentants pour l’année académique 2012-2013.

Depuis 1960, des élus se sont succédés comme membres du conseil d’administration (CA). Durant toutes ces années, on est bien conscient que des efforts ont été fournis et que l’AEUSB, ancien AECUSB, a acquis une position de choix au sein de l’Université et aussi au sein de la communauté Franco-Manitobaine.

Cependant, force est de savoir que beaucoup reste à faire et que des erreurs de gestion qui ne sont pas à négliger ont été commises. Des critiques fusent de gauche et de droite, surtout de la part des étudiants membres de la dite association. Pourtant, les respons-

abilités sur ces manquements sont partagées.

Selon le président de l’AEUSB, Nicolas Audette, tout membre de l’AEUSB, c’est à dire tout étudiant de l’Université qui s’acquitte des frais de membre, a le droit de se faire élire, le droit de vote à l’AGA et aussi le droit de vote pour élire les membres du Conseil d’Administration (CA).

Le constat est déplorable. La participation à l’Assemblée General de l’Association (AGA), où toutes les décisions importantes sont prises par tous les membres, est pitoyable.

Le pourcentage de participation en moyenne est de moins de 1%. En plus de cela, on choisit les membres du CA non pas en se basant sur les capacités à remplir les tâches, mais par affinité, pire, par communauté.

Ne dit-on pas qu’un peuple n’a que les dirigeants qu’il mérite? À qui veut-on faire croire que nous sommes innocents de ce qui nous arrive de manière constante depuis des années?

On ne devrait pas être surpris de cette gestion qu’on juge médiocre, puisque chacun peut se faire valoir et se faire entendre.

Pour l’avenir, soyez conscient de l’importance de votre vote. Choisissez des représentants qui travailleront sans contrainte ni aucune pression externe, qui travailleront suffisamment pour obtenir une satisfaction autre que le salaire, qui travailleront pour faire évoluer la situation des étudiants. Des représentants prêts à affronter vent et marré pour la bonne cause, celle de tous les étudiants.

ÉDITORIAL L’équipeRéveil Le

JOURNALISTES

Emmanuel Zabré Pricylle Otou Cheick Omar Traoré Daniel Namwira Alexandre Quesnel Christiane Brou Jaël Nkembe Nada Hamam Ibrahima Sory Camara DIRECTEUR GÉNÉRAL

Ben Maréga RÉDACTEUR EN CHEF

Emmanuel Zabré CHEF DE LA PRODUCTION ET GRAPHISTE

Camille Legal DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE

Marouane Refak

Le Réveil est le journal indépendant et autonome des étudiants de l’Université de Saint-Boniface. Il est financé par les étudiantes et étudiants eux-mêmes et est soutenu par la communauté. Il est alimenté par une équipe dynamique de journalistes étudiants. Les personnes qui étudient ou qui travaillent à l’université et qui souhaitent contribuer au rayonnement du Réveil sont invitées aussi à y soumettre leurs articles, caricatures, photos, poèmes et de manière général tout ce qui permet de faire vivre un journal. Les contributions y sont toutes fois volontaires et bénévoles.

Le journal se réserve le droit de ne pas publier une contribution à caractère raciste, sexiste, homophobe ou diffamatoire.

Les opinions exprimées dans les contributions de tout genre (caricatures, lettres à l’éditeur, articles) sont seulement celles de leurs auteurs et ne reflètent pas forcément celle du journal ou de ses collaborateurs.

Le Réveil est membre de la Presse universitaire canadienne (PUC) un réseau national qui réunit près de 65journaux étudiants de Saint-John à Victoria.

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Début de session 2013

CAMPUS

Cours et laboratoires : quelle organisation ?

Christiane Brou et Cheick Omar Traoré

À l’Université de Saint-Boniface, un grand nombre de cours, plutôt complexes, requièrent très souvent des cours additionnels de laboratoire. Au nombre de ceux-ci, certains sont animés par des assistants désignés par le professeur principal.

Des cours de laboratoire, un mode d’enseignement nécessaire lorsque le nombre d’étudiants dans une classe atteint un certain seuil. Selon M. Rolland Gaudet, professeur de mathématique, «lorsque le nombre d’étudiants est très élevé, surtout pendant

la session d’automne, il est beaucoup plus difficile de répondre au besoin de chaque étudiant vu que le nombre d’heures de cours reste inchangé. L’assistant aide ainsi les étudiants à compléter leur éducation».

Il relaie le professeur lors des travaux dirigés. Il poursuit en disant que l’assistant est généralement un étudiant qui a brillamment réussit le cours dans lequel il intervient. Le niveau d’autonomie d’un assistant est conféré par le professeur principal.

Ce dernier organise toujours son travail avec son assistant. Ashley McRae,

professeur d’anglais, rencontre au moins une fois par semaine son assistant avec qui elle coordonne son travail afin de mieux orienter le cours. Cependant, chacun utilise une méthode d’enseignement qui lui est propre et la plupart des assistants se servent de l’expérience de ceux qui les ont précédés pour assurer leurs tâches.

Que pensent les étudiants de ce mode d’enseignement ?

Massah Samah, étudiante en grammaire et laboratoire souligne le manque de coordination qui existe souvent entre l’as-

sistant et le professeur principal. Cependant, elle pense « qu’il est nécessaire d’avoir des cours de laboratoire, car cela nous permet de mieux comprendre la matière».

Souleymane Drabo, étudiant en algèbre linéaire, quand à lui, apprécie l’approche différente qui vient avec l’intervention de deux professeurs. Il trouve «que cela donne beaucoup d’avantages et en plus, il faut ajouter que ce n’est pas mal d’avoir des visages différents de professeurs. Aussi, un professeur peut expliquer et nous ne comprenons pas assez. Le deuxième professeur

peut le faire paraitre un peu plus clair».

Les professeurs, à leur niveau, font ce qui est nécessaire pour que les cours principaux et les cours de laboratoires soient bien organisés et coordonnés.

Quant aux étudiants, tout le monde va de son avis. Ce manque d’organisation que les étudiants dénoncent assez fréquemment est-il dû à un manque de savoir-faire de la part des professeurs ou des arguments utilisés par les étudiants pour justifier leurs manques de compréhension du cours ?

un peu partout à l’Université, nous avons eu l’occasion d’admirer un grand nombre de personnes vêtues de t-shirts roses exprimant la non-discrimination avec

tout ce qui va à côté. Une manière encore plus divertissante et originale de mettre en avant le respect et de répandre la tolérance.

Des t-shirts roses contre l’intimidation Nada Hamam Le 27 février 2013, journée internationale contre l’intimidation, fut une occasion en or pour l’Université de Saint-Boniface de lutter contre la discrimination. Un évènement qui eut lieu au beau milieu du centre étudiant et qui consista à une vente de t-shirts roses avec le logo ”sexisme, racisme, homophobie, taxage, J’suis contre la Discrimination “.

Des t-shirts particulièrement remarquables en raison de leur couleur rose flashy, une idée venue avec son histoire provenant de Nouvelle-Écosse, province située à l’Est du Canada.

C’est un étudiant universitaire qui s’était habillé en chemise rose et qui eut affaire à beaucoup de critiques de la part de ses collègues, mais ces derniers décidèrent par la suite de se procurer tous des chemises et de les porter afin de prouver qu’il est tout à fait normal à une personne de sexe masculin de porter la couleur rose.

Les t-shirts ont été acheté avec les bourses de CNFS (consortium national de formation en santé) et ACFAS (Association francophone pour le savoir), mais la vente fut à prix minimum d’1$ et à prix suggéré de 10 $. Une grande somme d’ar-

gent a été prélevée à cet effet avec un total de 628,43 $ grâce à la participation des étudiants et des membres du personnel. Plus de 92 t-shirts vendus pour que le montant récupéré revienne à l’Alliance Allosexuelle-Hétérosexuelle qui s’occupera de payer les frais de la formation des alliés le 24 mars 2013.

Joanne Sawatsky, responsable de l’alliance Allosexuelle-Hétérosexuelle mais aussi de la journée anti-discrimination, nous explique que le but de cette organisation serait de démontrer que toute agression contre l’homosexualité ou autres est un geste qui devrait être banni et que cette relève ne fait que prévenir tout acte discriminatoire au sein de l’Université.

En plus de l’appui de plusieurs alliés, un message parvenu de la part de la rectrice a été envoyé à tous les étudiants soutenant l’alliance Allosexuelle-Hétérosexuelle mais aussi l’anti-discrimination.

Elle ajoute : “Il est important qu’un étudiant se sente à l’aise dans sa peau afin qu’il puisse se développer, et peu importe que tu sois femme ou homme, de couleur dif-

férente ou homosexuel, il n’y a pas de place au racisme ni à la discrimination dans notre établissement. Ceci va à l’encontre de nos valeurs”.

Durant la journée du 27,

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CAMPUS

Quel travail pour les étudiants sur le campus ?

Emmanuel Zabré

Le travail sur le campus, voici un sujet qui, même si on n’en parle pas, est très important pour la communauté universitaire. Les étudiants internationaux, en effet, sont les plus concernés par cette politique du gouvernement. Selon la loi, vous pouvez travailler, sans permis de travail, sur le campus de l’établissement où vous faites vos études. Cependant, en tant qu’étudiant international, il y a des exigences à respecter.

Ainsi, il faut être aux études à temps plein dans un établissement postsecondaire

public tel qu’un collège, une université ou un collège d’enseignement général et professionnel (CÉGEP), ou dans un établissement postsecondaire privé régi par les mêmes règles et règlements que les établissements publics et dont les activités sont financées à hauteur d’au moins 50 % par des subventions gouvernementales (actuellement seuls des établissements d’enseignement collégial privés du Québec répondent à cette définition).

Le problème se pose lorsque les étudiants in-

ternationaux sont bernés par cette politique par des agents de recrutement qui scionnent dans les pays, à l’étranger, à la recherche de clients pour les établissements canadiens. Beydi Traoré, étudiant en administration des affaires, souligne qu’il était plus motivé à venir au Canada, car il avait la possibilité de travailler hors campus après six mois et sur le campus dès son arrivée.

Sur place, la réalité est tout autre. En effet, il est très difficile pour les étudiants de se trouver un travail sur le campus. Cette réalité

est plus évidente pour les petites universités comme l’Université de Saint-Boniface.

Selon les données fournies par la directrice des ressources humaines, Lorraine Roch, en moyenne, 130 étudiants, par année, sont employés par l’Université. Les services qui recrutent le plus sont le Sportex, le bureau de recrutement, le service d’orientation qui embauchent des tuteurs pour aider les étudiants.

Des facultés comme celle des Arts et des Sciences et l’Ecole Tech-

nique et Professionnel emploient aussi des étudiants.

L’adoption de la nouvelle loi, permettant à tout étudiant international d’avoir accès au permis de travail, en même temps que le permis d’étude, dès leur arrivée, aidera les étudiants à avoir plus de possibilités.

Cela désengorgera, un peu, le flux d’étudiant qui ne se base que sur le travail à l’intérieur du campus ou qui attendent des offres internes.

Pour profiter pleinement de cet avantage, il est nécessaire de bien pratiquer la langue de Shakespeare.

Université1 ?

Mame Bigué

Lors que les étudiants entament l’université, ils amorcent un processus décisionnel capital.

L’une parmi ces décisions et probablement la plus importante est de choisir un programme judicieux à l’exercice d’une carrière professionnelle. Les étudiants de l’USB ne dérobent pas à la règle surtout chez les internationaux. Chaque institution universitaire à ses particularités quant aux formations qu’elles offrent. À l’Université de Saint-Boniface, tout nouveau étudiant qui s’inscrit doit passer l’université 1. Celle-ci est en effet une année d’étude qui permet à l’étudiant de se familiariser avec les programmes et d’essayer dif-

férentes domaines explique madame Christine Mahé, registraire à l’Université.

Elle rajoute que ce système n’est pas seulement à l’USB mais dans presque toutes les universités du Manitoba. Il est alors obligatoire de compléter 30 crédits ou dans certains cas 24 crédits durant u1 avant de pouvoir s’inscrire à un programme particulier.

Néanmoins, beaucoup s’interroge sur sa raison d’être. Les nombreux étudiants que nous avons rencontrés, nous expliquent que pour eux l u1 est une perte de temps. Pour Malick Séne, étudiant à l’U1, passer toute une année à faire le tour des programmes n’est pas ce qu’il aurait sou-

haité, et qu’il manque d’informations .Par ailleurs, les étudiants qui ont déjà fait des études universitaires estiment qu’ils auraient pu être épargnés de l’u1. c’est l’exemple de Papa Djibril Gueye, étudiant en informatique qui a déjà sa licence .il déplore beaucoup le faite qu’il ne puisse pas accéder a des cours de son niveau et en conséquence perd du temps à reprendre des cours qu’il a déjà reçu . Interrogée sur la question, madame Christine Mahé explique que ces gens-là peuvent obtenir des équivalences mais pas pour tous les 30 crédits.

Elle souligne également que pour les gens qui ont déjà la licence ou la maitrise l ‘USB n’est pas la meilleure option

places

La

médecine, un choix d’avenir

réservées au programme francophone demédecine

Étudier à l’Université d’Ottawa un programme francophone de médecine un environnement bilingue un programme innovateur où la technologie fait partie intégrante de la formation des places réservées pour les étudiants de l’Atlantique, de l’Ouest et des Territoires un appui financier pour retourner faire certains stages pratiques chez-vous

www.cnfs.ca

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www.medecine.uOttawa.ca

car les programmes de baccalauréat sont similaires à ses diplômes.

Nous avons également souligné avec elle le problème de la restriction des cours durant la session d’hiver. Pour elle la simple raison est, l’USB n’est pas un vaste établissement, cela fait que la quasi-totalité des cours débute en septembre.

De plus, beaucoup de cours nécessite des préalables qu’il faut faire durant la session d’automne. Elle conseille ainsi aux étudiants d’être à l’affût de ce qui est offert, d’aller souvent vers les conseiller et parfois si nécessaire vers des étudiants plus anciens qui connaissent mieux les programmes et consulter régulièrement l’annuaire.

À l’Université d’Ottawa, le Consortium national de formation en santé (CNFS) contribue à offrir un accès accru à des programmes d’études dans le domaine de la santé, aux francophones issus des collectivités en situation minoritaire.

Début de session 2013

vie étudiante-CAMPUS Les étudiants appelés aux urnes

Emmanuel Zabré

Les élections des membres du Conseil d’Administration de l’Association des Étudiants de l’Université de Saint-Boniface auront lieu le 27 et le 28 mars 2013 de 8h à 17h au centre étudiant.

Voici une nouvelle année qui s’ouvre pour l’AEUSB. C’est en cette période que les étudiants et étudiantes membres vont élire leurs représentants pour l’année académique 20132014.

Le 14 février 2013, une offre d’emploi a été envoyée afin de déterminer le président ou la présidente d’élection. C’est chose faite, puisque Maryam Bezzahou a été choisie pour diriger les élections de cette année. Elle accepte cette charge dans les conditions prévues par un contrat et selon les dispositions de la politique des élections. Ses responsabilités sont, entre autres, organiser dans la

plus grande transparence le scrutin et veiller au bon déroulement des débats électoraux qui auront lieu le mardi 26 mars de 12 h à 13 h au Centre Étudiant Étienne-Gaboury. Elle sera la chef des scrutateurs lors des votes qui se tiendront le mercredi 27 mars et le jeudi 28 mars 2013 de 8 h à 17 h.

Maryam Bezzahou est étudiante à l’université, aspirant à un BAC en science. Elle est arrivée à l’Université en septembre 2012. Motivée par le désire de contribuer à la vie étudiante, elle a appliqué pour ce poste. Elle s’attend à «de la compétition de haut niveau entre les étudiants, un dévouement de tous à la vie étudiante».

Elle devra s’acquitter de ses fonctions avec impartialité, justice et intégrité.

Un appel est lancé à tous les membres de l’AEUSB. Suivez vos candidats et faites vos choix.

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Vox Pop

vie étudiante-CAMPUS

Propos receuillis par Christiane Brou

La période des examens approche à grands pas. Afin de savoir comment les étudiants se préparent pour affronter ces moments, l’équipe du Réveil a recueilli les avis des étudiants de l’Université de Saint-Boniface.

Kady: Je me prépare petit à petit pour ne pas être débordé.

Papa Omar: Je suis

étudiant en première année à l’ETP, les examens finaux arrivent, c’est super court.

Pour me préparer je commence tôt d’habitude, car vers la fin on se retrouve débordé, on reste souvent à étudier jusqu’à 3h du matin avec beaucoup de chose à faire. Alors, je ne veux plus que cela m’arrive.

Marouane Mounir : Pour les examens, je me

prépare à l’avance pour être à jour. Quant on nous donne la période des examens, je ne fais juste qu’une petite révision.

Sylvain LeGal: J’essaie de réviser mes notes de cours assez souvent. Plus je révise, plus je comprends.

Pouvoir maitriser la matière et réussir la matière est un processus assez long.

Kady

Papa

Sylvain

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Marouane

Début de session 2013

vie étudiante-CAMPUS L’USB découvre ses talents Christiane Brou

L’USB en spectacle est un concours au cours duquel les étudiants de l’USB dévoilent au grand public leurs talents. Le gagnant de cette cérémonie représente non seulement l’USB mais aussi la communauté franco-manitobaine lors d’un concours à Québec.

Le jeudi 7 mars 2013 de 19h30 à 21h00, la salle Martial Caron a accueilli la troisième édition de l’USB en spectacle. Animé par Nicolas Audette, c’est dans une ambiance chaleureuse et en communion avec le public que les sept groupes en compétition ont dévoilé leurs différents talents. Au programme, il y avait plusieurs genres musicaux, de la danse folklorique espagnole et de l’humour. Ces groupes d’étudiants, face à un public considérable et un jury composé de trois personnes, ont donné le meilleur d’euxmêmes. Comme dans tout concours, il faut un gagnant.

Aussi talentueux que tous les autres concurrents, Trésor Namwira a attiré et retenu l’attention du jury. Il a été déclaré gagnant de cette édition de l’USB en spectacle, avant d’être disqualifié car son groupe n’était pas composé que d’étudiants comme le demande les règles du concours. À la suite du forfait, la première place a été décernée au groupe M’EM. Deux autres prix ont été décernés. Le prix du public est allé au groupe FIGURES DE STYLE et le deuxième prix du concours à l’humoriste Julien Nayet-Pelletier. Plusieurs avis ont été recueillis à la fin de la rencontre.

Joseph Péloquin-Hophner, responsable de la programmation et membre du jury, a trouvé le spectacle « génial du début à la fin. » Il y avait de nombreux artistes avec un potentiel énorme. Il se réjouit également de voir des étudiants humoristes, car il n’est pas courant, surtout dans le Manitoba francophone, de voir des jeunes qui font de l’humour. Quant aux critères de choix du gagnant, ils se sont basés sur la

performance, la présence sur scène, la qualité de la musique, la qualité de l’interprétation et le style. Il poursuit en disant que «la délibération était difficile », car le niveau était élevé.

J a n i q u e Freynet-Gagné, coordonnatrice de l’USB en spectacle, pense que «chaque année, il y a des améliorations. Il y a de plus en plus de talents et d’une grande variété. Pour ce qui est de la prestation de Trésor Namwira, elle soutient qu’ « il l’a mérité. Il avait un bon contact avec les gens, il était vraiment préparé et il a apporté quelque chose de différent à la foule ; il avait l’air confiant». Pour la prochaine édition, elle souhaiterait voir une plus grande participation.

Plusieurs membres du groupe les figures de style, gagnants du prix du public, se sont exprimés.

Pour la plupart, c’était une bonne soirée pour les étudiants. Ils soulignent qu’à chaque année, il y a plus de compétition et qu’ils ont été très chanceux d’avoir gagné un prix. Ils souhaiteraient que beaucoup plus d’étudiants soient présents aux prochaines éditions.

Les gagnants de cette édition représenteront l’USB et toute la communauté franco-manitobaine à Montréal en Avril.

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Un talent retentissant

ARTS ET CULTURE

Nada Hamam

Lacina Dembélé est étudiant en science et passionné de l’art depuis son enfance.

Il a gagné l’édition 2012 du concours de talents USB en spectacle et a fait son apparition sur la même scène cette année en tant qu’artiste invité.

Étudiant à l’université de Saint-Boniface et, en même temps, à l’université du Manitoba dans le programme de science pour une majeure en biochimie microbiologie mais aussi artiste aux talents multiples, Lacina Dembélé est un jeune originaire de la Côte d’Ivoire résidant au Canada depuis 1996.

Bien que ses études et son amour pour l’art soient opposés, Lacina ne choisit pas de laisser de côté l’une ou l’autre de ces deux passions de la vie.

Dès son plus jeune âge, il a commencé à pratiquer les différents instruments de musique : guitare, piano, violon, basse, batterie. Il a fini par inclure sa voix dans des enregistrements ayant déjà acquis les bases instrumentales qui lui permettent d’écrire des chansons.

En 2005, Il a commencé avec un petit groupe nommé les D’s comprenant trois

membres de sa famille. Il nous confit: “ Ma voix était loin d’être harmonieuse, on dirait un homme avec une voix grave entrain de chanter sous sa douche … Mais au fil du temps, la pratique et la maîtrise de cette dernière m’ont permis de l’améliorer”.

Gagnant à l’USB en spectacle mais aussi à la Chicane électrique en 2012, il définit la musique tel cet univers qui lui permet de décompresser d’un côté puis, d’un autre, de se développer en tant que personne en étudiant sa créativité.

Doté d’une voix rock et très unique, Lacina Dembélé est particulièrement inspiré par Corneille et Francis Cabrel. Il dit se retrouver dans leur style de musique franco-canadienne.

Dans un cadre artistique, en plus de la musique, le jeune homme pratique également le karaté, le théâtre et la danse. Ambitieux et talentueux, il souhaiterait un jour retrouver son nom parmi les vedettes de la chanson mais étant toujours aussi sur de garder son statut de médecin.

Il conclut: “Je trouve possible pour moi de devenir ce médecin avec son propre Night-club.”

Des études rythmées par la musique Cheick Omar Traoré Camille Legal est étudiante à l’Université de Saint-Boniface depuis deux ans. Elle évolue dans le programme Communication Multimédia à l’École Technique et Professionnelle. Grande passionnée de la musique, elle partage avec nous dans cette brève interview sa passion pour cet art.

Camille Legal s’est rendue compte de sa passion pour la musique, à l’âge de neuf ans: «tout a commencé lors de ma première sérieuse implication dans la musique, c’était pendant mes neuf ans, où j’ai participé à une chorale des jeunes de la cathédrale» déclare-telle.

Dés lors, elle accorde

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une grande importance à la musique. Elle trouve en la musique le moyen idéal pour s’exprimer, s’ouvrir et communiquer avec le monde.

Elle ajoute que la musique est «un art éloquent et la vie sans musique serait très ennuyeuse, les gens auraient tout le temps un sentiment de vide sans jamais savoir ce qui manque». Ainsi, elle n’arrive pas à imaginer la vie sans la musique. Elle a des préférences particulières pour la musique folklore, le country et le rock. Quant aux instruments, elle joue surtout de la guitare, le piano et la basse.

En ce qui concerne ses attentes futures, Camille Legal déclare avoir de

grandes ambitions de carrière dans la musique: « je suis actuellement entrain de travailler sur une « extended play » et je continuerai à travailler dure, afin de réaliser progressivement mes projets».

Pour notre artiste, la difficulté est de pouvoir jumeler les études à la musique: «les études ne me laissent pas autant de temps pour pratiquer comme je l’aurais souhaiter, mais je pense profiter des vacances pour pratiquer et pour, encore plus, m’améliorer».

C’est de l’art, et c’est un artiste. Bonne chance à Camille Legal dans sa carrière musicale.

Début de session 2013

Refak, un joueur talentueux

SPORTS

Ibrahima Sory Camara

Le natif marocain, Marouane Refak, est non seulement étudiant à l’École Technique et Professionnelle (ETP), mais aussi un joueur fantastique de soccer, précurseur d’un nouveau football et ayant un personnage fantastique au sein de l’Université de Saint-Boniface.

Ce jeune joueur a migré au Manitoba il y a deux années de cela pour poursuivre ses études post-secondaires au Canada, plus précisément à l’Université de Saint-Boniface. Dès sa première année, Marouane est titulaire dans l’équipe de l’Université. Un défenseur aux multiples facettes qui n’a laissé personne indifférent. Sur le terrain, Refak se distingue par une volonté de fer, une technique chirurgicale, et un culot monstre.

Il fut meilleur buteur de la sixième division du Manitoba Soccer League, champion de la coupe MCAC de 2012, champion de la ligue de MCAC de 2012 et également finaliste et l’un des meilleurs joueurs du championnat universi-

taire de Winnipeg.

Selon Refak, «l’année scolaire n’a pas été comme les autres années, grâce aux qualités et compétences de nos joueurs, on a pu arriver en finale cette année. L’équipe s’est bien comportée durant les compétitions passées et continue à bien se comporter malgré le manque de soutien de l’Université. Il doit y avoir plus d’engagement de leur part. Des fois, on joue deux matchs dans une seule journée à l’extérieure de la ville et l’équipe reste toute la journée sans manger. Bref, on a le sentiment qu’on joue pour une équipe de quartier et non pas pour l’équipe de l’Université de Saint-Boniface».

Ce gentleman est non seulement capitaine de l’équipe de foot en salle, mais il est aussi chef de résidence à la résidence universitaire.

Souhaitons bonne chance à cet homme charismatique et honnête qui doit recevoir son diplôme en multimédia cette année, à l’Université de Saint-Boniface.

Les play-offs du Super men’s basketball league Ibrahima Sory Camara

L’équipe masculine de Basketball de l’Université de Saint-Boniface (les Rouges) qualifiée d’office pour les play-offs du Super men’s basketball league.

Une ligue qui est organisée chaque année par l’Université de Winnipeg.

La ligue, Super men’s basketball league, qui a ouvert ses portes le dimanche 23 septembre 2012 entam-

era sa dernière phase, qui est les Play-offs, le mercredi 17 avril 2013. Une Phase dont les Rouges de l’Université de Saint-Boniface se retrouvent qualifiés avec 9 victoires sur 11 matchs Exécutés.

Pourtant, ils ont mal débuté la compétition avec un forfait, par manque de joueurs dans l’équipe mal, lors de leur première

confrontation avec Answer.

La cause de ce qui semble être une mauvaise organisation est que l’Université ne pouvait pas mettre une équipe en place après quelques jours de la rentrée académique. Une défaite qui a rongé les Rouges. Ils ont prouvé leur rage en mettant au tapis neuf équipes, avec des scores excessivement gracieux, l’une après l’au-

tre. Ils se retrouvent actuellement troisièmes dans la ligue avec 18 points, après Sweathogs et Answer.

Contre Sweathogs, l’équipe occupant la première place, les rouges concèdent leur deuxième défaite sur le score de 65 à 55, un match qui fut difficile pour les joueurs.

En attendant le rendez-vous donné pour les

play-offs, qui se dérouleront à l’Université de Winnipeg, notre équipe, les Rouges, continue à s’entrainer plus durement. Iront-ils plus loin avec cette motivation? Pourront-ils se retrouver à la tête de la compétition? Pour le moment, ces questions restent sans réponses.

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Mots Croisés

Horizontalement 1.

Ruse habile — Étang.

2.

Perdre — Prénom masculin.

3.

Lettre grecque — Dieu marin — À eux.

4.

Benjamin — Bague.

5.

Dispensé — Traquenard.

6.

Trésor public — Phoque — Note.

7.

Dans le vent — Membrane colorée de l’oeil — Usé.

8. Écimée — Noisette.

9.

Mise en vers — Réfutée — Pour récupérer.

10.

Moi — Amarrage en cordage — Suça.

11. Énumère — Plante bulbeuse.

12.

Tué — Pleur.

13.

Peigneur — Répertoire de tarifs, de notes.

14.

En forme d’oeuf — Sa capitale est Berne — Stéradian.

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DIVERTISSEMENTS

Verticalement 1.

Préciser — Dictionnaire.

2.

Tante — Privé — Avant.

3.

Cabrioles — Diffuser.

4.

Avant-midi — Énervé — Secondé.

5.

Abri de toile — Renommer.

6.

Mesure agraire — Couche tendre au milieu d’une pierre dure –

Occlusion intestinale.

7.

Enlèvements — Sans valeur — Ruisselet.

8.

Aéra — Nids de l’aigle.

9.

Possessif — Idéale — Freins.

10.

Erbium — Relevée — Recueils de bons mots.

11.

Iris — Félin.

12.

Valait environ 4 kilomètres — Satire.

13.

Aluminium — Almandin — Organisation mondiale de la Santé.

14.

Encerclée — Isoler.

Début de session 2013

DIVERTISSEMENTS

Viens étudier la common law en français à

l’Université de Moncton.

• Des programmes d’études reconnus par les barreaux de toutes les provinces de common law • Un environnement favorisant un enseignement individualisé • Des expériences diversifiées et enrichissantes - programmes d’échange - programme pro bono - programme de mentorat à la Cour d’appel du N.-B. - société d’aide juridique étudiante • Des bourses de recrutement, de mérite et d’aide financière • Des droits de scolarité concurrentiels favorisant l’accès aux études • Un taux de placement enviable des diplômés et diplômées • Des installations modernes sur un campus accueillant et vibrant

Réponses : février

Une bourse de déplacement de

500 $* aux vingt premières personnes admises de l’extérieur du Nouveau-Brunswick.

Pour en savoir davantage sur la Faculté, sur ses programmes d’études et sur l’admissibilité à la bourse de déplacement :

www.umoncton.ca/umcm-droit facebook.com/umoncton.droit * Une bourse de déplacement de 500 $ est offerte aux vingt premières personnes de l’extérieur du Nouveau-Brunswick, résidant au Canada, admises au J.D. pour l’année universitaire 2013-2014.

La

médecine, un choix d’avenir

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www.cnfs.ca

www.medecine.uOttawa.ca

places réservées au programme francophone demédecine

À l’Université d’Ottawa, le Consortium national de formation en santé (CNFS) contribue à offrir un accès accru à des programmes d’études dans le domaine de la santé, aux francophones issus des collectivités en situation minoritaire.

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