Le Réveil de Novembre 2012

RĂŠveil Le

vol.53

Novembre 2012

Photo reportage : La rentrĂŠe 2012 pages 6 et 7

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ÉDITORIAL Université de Saint-Boniface : une nouvelle image. Quel avenir?

Emmanuel Zabré

L’Université de Saint-Boniface est dans une phase de transition majeure sur tous les plans. Cette phase s’avère cruciale car elle est déterminante pour l’avenir de toute une communauté. Depuis la rentrée académique 2012, des activités rythment la vie dans le campus pour annoncer les changements concernant le statut, l’identité visuel. Cela est, bien sûr, une fierté pour les étudiants qui voient leur niveau universitaire reconnu; pour le corps professoral, désormais enseignant non dans un collège universitaire mais dans une université ; pour la communauté francophone qui constate les progrès de l’institution. À cet effet, ces changements apportent

L’équipeRéveil Le

DIRECTEUR GÉNÉRAL

d’énormes avantages.

Visiblement, pour notre nouveau né, le bonheur ne vient pas seul.

L’équipe de soccer, qui s’affirme difficilement, a occupé la deuxième place lors du tournoi de la MCAC (Manitoba Colleges Athletic Conference) de cette année.

Au niveau de notre association étudiante, c’est de nouveaux moyens de communication qui sont explorés et en plus de cela, pour la toute première fois, une attention est tournée vers les étudiants internationaux avec l’organisation d’un symposium (occasion pour ces étudiants de discuter librement de leurs problèmes).

Difficile de dire si cet élan perdurera car dans

les couloirs, on se pose la question à savoir si on est réellement prêt pour porter ce nouveau dossard. La nouvelle vision de développement doit s’étendre non seulement sur tout ce qui est logistique, mais aussi sur les compétences humaines, la qualité de l’enseignement, une implication de tous les services au sein de l’Université. Ce qui est sûr c’est que la balle est dans notre camp et comme disait l’autre : « Meilleurs nus pieds que nuls pieds ».

C’est bien d’allouer un gros budget à la publicité de l’Université mais n’oublions pas que la vraie promotion se fait toute seule.

Ayons alors une vision lointaine.

Ben Maréga

RÉDACTEUR EN CHEF

Emmanuel Zabré

CHEF DE LA PRODUCTION ET GRAPHISTE

Camille Legal

DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE

Marouane Refak JOURNALISTES

Emmanuel Zabré Pricylle Otou Cheick Traoré Daniel Namwira Alexandre Quesnel

Le Réveil est le journal indépendant et autonome des étudiants de l’Université de Saint-Boniface. Il est financé par les étudiantes et étudiants eux-mêmes et est soutenu par la communauté. Il est alimenté par une équipe dynamique de journalistes étudiants. Les personnes qui étudient ou qui travaillent à l’université et qui souhaitent contribuer au rayonnement du Réveil sont invitées aussi à y soumettre leurs articles, caricatures, photos, poèmes et de manière général tout ce qui permet de faire vivre un journal. Les contributions y sont toutes fois volontaires et bénévoles.

Le journal se réserve le droit de ne pas publier une contribution à caractère raciste, sexiste, homophobe ou diffamatoire.

Les opinions exprimées dans les contributions de tout genre (caricatures, lettres à l’éditeur, articles) sont seulement celles de leurs auteurs et ne reflètent pas forcément celle du journal ou de ses collaborateurs.

Le Réveil est membre de la Presse universitaire canadienne (PUC) un réseau national qui réunit près de 65journaux étudiants de Saint-John à Victoria.

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CAMPUS Le Représentant Beydi Traoré se prononce sur l’intégration des étudiants internationaux au Manitoba Cheick Traoré

Beydi Traore, un étudiant international de l’Université de Saint-Boniface qui n’est autre que le représentant à la vie étudiante au sein de l’Association étudiante a été convié le 13 novembre dernier à une réception qui s’est déroulée au palais législatif du Manitoba.

Il devait entre autre parler de son expérience en tant qu’ étudiant étranger ainsi que de son intégration au Manitoba.

Selon lui, il s’est écoulé très peu de temps avant qu’il ne se rende compte de l’ouverture d’esprit des manitobaines et manitobains; il a vu de grandes opportunités ainsi que beaucoup d’autres intérêts comme les échanges culturelles, l’acquisition

d’une nouvelle langue tout en conservant sa francophonie. «Quand je suis arrivé au Canada, j’étais complètement étranger à la culture nord-americaine, c’était quelque chose de totalement nouveau pour moi, un nouveau climat, une nouvelle langue, une nouvelle culture, en gros un nouveau pays auquel je devais m’adapter mais ça a été plutôt facile, les gens ont été ouverts et compréhensifs. Je me suis très vite fait de nouveaux amis et avec le temps je commençais à comprendre ce qui m’entourait» a-t-il soutenu.

Selon cet originaire du Mali, la difficulté d’intégration au Manitoba se limiterait donc à s’habituer au rude hiver.

L’AEUSB sur Oohlala mobile : application pour téléphones intelligents Aboubakar Toné L’Association étudiante de l’Université de Saint-Boniface est maintenant disponible sur les téléphones intelligents. Cette stratégie marketing entretenue par le président Nicolas Audette a pour but d’améliorer le dynamisme de la vie étudiante sur le campus par l’utilisation des réseaux sociaux, notamment Oohlala mobile.

Nous sommes à l’ère des réseaux sociaux. Facebook et Twitter se livrent une bataille de titans avec respectivement 900 millions et un demi milliard d’utilisateurs de par le monde.

Au vu de leur notoriété et stratégie, il n’y a pas - pour l’instant - de larron pour une troisième place sur le podium.

Pourtant une large gamme de réseaux sociaux fait main basse sur internet. Certains connaissent un succès plus ou moins important selon les pays et

l’avancé technologique en matière d’utilisation des technologies de l’information et de la communication. On retrouve dans cette deuxième catégorie l’application mobile Oohlala.

Pour étudiants, d’une université ou d’un collège Développée par la fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCÉÉ), Oohlala est une application pour et par les étudiants. Cette application a bâti son image de marque par sa présence exclusive sur les téléphones intelligents utilisant la technologie iOS et Android. Cette stratégie commence à payer, surtout que les étudiants sont de grands adeptes des téléphones intelligents.

Il est difficile de trouver de nos jours un étudiant avec un téléphone style Nokia 3310. «Nous

vivons une époque ou les étudiants sont nés avec une tablette dans leurs mains» ironisait d’ailleurs Johny le blogueur-expert sur le site internet de l’application mobile gotoohlala.com.

La présence accrue des étudiants sur les réseaux sociaux et l’accroissement de la clientèle étudiante pour telephones intelligents sont les principales raisons du positionnement exclusif de Oohlala sur les téléphones intelligents.

L’Association étudiante, à travers son président Nicolas Audette, un grand fan de réseau social - il gère trois comptes twitter et est présent sur tous les réseaux sociaux dont il en a connaissance - fait en ce moment une grande promotion des activités de la rentrée de son association étudiante sur Oohala. « Oohlala stimule la vie étudiante et améliore l’esprit communautaire estudi-

antin intra et inter campus » admet celui qui représente les 1400 étudiants de l’Université de Saint-Boniface.

Oohlala, c’est le fun sur les campus!

L’avantage et la performance de l’application Oohlala mobile est qu’elle facilite réellement les rencontres entre étudiants et permet aux nouveaux étudiants de se familiariser et s’intégrer. Tous les évènements et activités de leur association étudiante ainsi que ceux des autres universités sont centralisés dans un même onglet, facilitant ainsi la promotion.

« Oohlala permet aux membres de nos associations étudiantes d’atteindre près de 700.000 étudiants à travers le pays! C’est l’application pour étudiants la plus complète jamais vue, les étudiants l’adorent! » s’enthousiasme Adam Awad,

président de la fédération canadienne des étudiantes et étudiants.

Tout nouveau sur Oohlala, Moussa Ahmadou, étudiant en 2e année en administration des affaires de l’Université de Saint-Boniface, affichait son impatience de retrouver ses amis à la rentrée académique.

«Hâte de retrouver mes amis!» postait-il sur son profil Oohlala.

L’application mobile canadienne qui permet de connecter 700 000 étudiants et plus de 300 associations et clubs étudiants est pourtant présente sur Twitter et Facebook. Pourra t-elle rivaliser avec les deux réseaux champions à l’international?

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vie étudiante-CAMPUS

Emmanuel Zabré Le Canada, chaque année, accueille un grand nombre d’étudiants étrangers venus à la recherche du savoir.

Selon Statistique Canada, les entrées totales d’étudiants étrangers de l’année 2011 étaient chiffrées à 98 383. Ces chiffres varient chaque année selon les objectifs du gouvernement. Dès leur arrivée, ces étudiants sont confrontés à de nombreux problèmes. Pour ce qui concerne le Manitoba et

plus précisément à l’Université de Saint-Boniface, mis a part les différents problèmes que subissent ces étudiants, loin de leur patrie, il y a aussi le manque de cadre d’expression.

Cette année, la Fédération Canadienne des Étudiantes et Étudiants (FCÉÉ) organise un symposium pour les étudiants internationaux.

L’objectif est de donner une plateforme aux étudiants étrang-

ers pour se faire entendre.

Il s’agira de partager les expériences, faire des critiques et propositions dans le but d’améliorer la situation des étudiants internationaux.

La question que plusieurs se posent est de savoir si des suivis concrets seront faits. Y aura-t-il une portée réelle à ce symposium ?

Pour la FCÉÉ, des ateliers seront organisées dans chaque université et les opinions seront compilées

et présentées aux personnalités politiques et administratives, qui détiennent le pouvoir de décision, lors d’un grand symposium national qui aura lieu en février 2013.

Les réflexions porteront sur le logement, les frais de scolarité, les besoins financiers, les politiques d’immigration, les services de transport et autres services disponibles dans la ville.

Pour ce qui concerne l’AEUSB, votre association étudiante, l’atelier aura lieu le vendredi 23 novembre 2012 à 15h00 dans le local 0617 de l’Université de Saint-Boniface.

Étudiantes et étudiants internationaux, l’appel est lancé ; mobilisez-vous ; jouez votre part de responsabilité et unissez-vous pour la bonne cause car comme on dit : l’union fait la force.

Merci à toi Une partie de tes droits de scolarité a contribué à la construction du Pavillon Marcel-A.-Desautels.

www.ustboniface.ca

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université-CAMPUS

Le dévoilement du nouveau logo

Emmanuel Zabré

Une nouvelle année, un nouveau logo.

La rentrée 2012 a vibré sous les couleurs de plusieurs activités. Elle a marqué un changement majeur pour un établissement d’enseignement postsecondaire francophone ici au Manitoba. Après l’adoption, en juin 2011, de la loi lui donnant un nouveau statut prestigieux, connu sous l’ancienne désignation « Collège universitaire de Saint-Boniface », notre établissement change de nom: Université de Saint-Boniface.

Selon Monique Lacoste, coordonatrice des communications, un sondage a démontré que les gens avaient le goût d’une identité et d’une expression visuelle qui démontraient la modernité et qui étaient tournées vers l’avenir.

Résultant de ce fait, une nouvelle identité visuelle permanente va voir le jour. Cette nouvelle identité, formée d’une demi-coupole et de six lignes entrelacées contenues dans un écu, évoque les armoiries de l’USB et arbore le slogan « Une éducation supérieure depuis 1818 ».

Le logo se compose de trois éléments fondamentaux : Six lignes en-

Viens étudier la common law en français à

l’Université de Moncton.

• Des programmes d’études reconnus par les barreaux de toutes les provinces de common law • Un environnement favorisant un enseignement individualisé • Des expériences diversifiées et enrichissantes - programmes d’échange - programme pro bono - programme de mentorat à la Cour d’appel du N.-B. - société d’aide juridique étudiante • Des bourses de recrutement, de mérite et d’aide financière • Des droits de scolarité concurrentiels favorisant l’accès aux études • Un taux de placement enviable des diplômés et diplômées • Des installations modernes sur un campus accueillant et vibrant

Une bourse de déplacement de

500 $* aux vingt premières personnes admises de l’extérieur du Nouveau-Brunswick.

Pour en savoir davantage sur la Faculté, sur ses programmes d’études et sur l’admissibilité à la bourse de déplacement :

www.umoncton.ca/umcm-droit facebook.com/umoncton.droit

trelacées, qui représentent à la fois des livres ouverts (l’épanouissement humain dans un milieu d’études inspirant); la formidable diversité d’étudiants que l’on retrouve à l’USB ainsi que le métissage de leurs idées; le croisement des rivières Assiniboine et Rouge, où s’est établie l’USB en 1818; et les trois grands départements d’études (l’USB, l’ETP et la DEP), les lignes étant regroupées par duos.

Une demi-coupole, qui établit un lien entre l’avenir et la tradition, la coupole rappelant le passé ecclésiastique de l’établissement; qui souligne la

présence physique de l’USB au cœur du quartier francophone de Saint-Boniface; et qui abrite – dans ses détails graphiques – des figures humaines.

Une forme de bouclier, dans laquelle s’insère le tout, qui évoque le blason officiel et historique des établissements d’enseignement postsecondaire de ce genre. Les couleurs choisies renforcent les dimensions culturelles de l’USB. Dans une perspective géographique, on y voit la terre brune et fertile, les plaines vertes et les champs de blé dorés – le tout sous un vaste ciel d’azur. Dans une per-

spective humaine, on y voit assurément les couleurs du drapeau franco-manitobain (rouge, vert, jaune), auxquelles s’entremêlent de nouveaux éléments (tons de bleu). Dans son ensemble, tous les éléments de l’image de marque consolident la dimension de modernité de l’USB.

Pour les étudiants et l’ensemble du corps professoral, il s’agit d’un symbole de fierté, un aboutissement de grands travaux et d’un rêve pour une communauté toute entière. Voici l’occasion pour nous de faire rayonner notre établissement et rafraichir notre image.

Le harcèlement et le harcèlement sexuel Le harcèlement est un comportement offensant et inapproprié envers une personne en raison de son adhésion réelle ou présumée à un groupe de personnes.

Le harcèlement sexuel comprend toute attention de nature sexuelle non sollicitée.

Si vous avez des questions ou vous voulez loger une plainte, vous pouvez contacter une de nos personnes conseillères.

USB 12896 Harcelement-FIN.indd 1

* Une bourse de déplacement de 500 $ est offerte aux vingt premières personnes de l’extérieur du Nouveau-Brunswick, résidant au Canada, admises au J.D. pour l’année universitaire 2013-2014.

Marjolaine Pelletier Conseillère Orientation et counseling Bureau 1118 Téléphone : 204-237-1818, poste 469 Télécopie : 204-235-4486 mpelleti@ustboniface.ca Lorraine Roch Directrice des ressources humaines Service des ressources humaines Bureau 2401 Téléphone : 204-237-1818, poste 401 Télécopie : 204-237-3099 loroch@ustboniface.ca Roland Saurette Conseiller Orientation et counseling Bureau 1118 Téléphone : 204-237-1818, poste 419 Télécopie : 204-235-4486 rsaurette@ustboniface.ca

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La Photos : Ben MarĂŠga

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rentrĂŠe

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ACTUALITÉS

Projet de loi 2: augmentation des frais de scolarité au Manitoba

Priscylle Otou

Venez découvrir le site web de l’AEUSB! Vous aller trouver des informations sur: Votre Association Étudiante; Votre Conseil d’administration; Les événements & activités sociales; Les groupes étudiants; Les clubs; Les services aux étudiants; L’assurance-maladie et dentaire; Et beaucoup plus!

WWW.AEUSB.CA

@AEUSB38

AEUSB

De tout autre coût que les étudiantes et étudiants doivent payer, les frais de scolarité sont les plus élevés et continuent sans cesse d’augmenter chaque année ; forçant ainsi beaucoup d’étudiantes et étudiants à ne pas s’inscrire au collège ou à l’université. Le gouvernement du Canada accorde quatre fois plus de prêts que de bourses non remboursables et ne fait pas assez pour que les étudiantes et étudiants puissent bénéficier directement des investissements. Ceci n’encourage en rien la réduction des frais de scolarité de tous les étudiantes et étudiants dans les établissements postsecondaires publics et les frais de scolarité que paient les étudiantes et étudiants des cycles supérieures pendant la période de rédaction post programme de leurs études. En plus, les étudiants internationaux ainsi que ceux des facultés libérales paient toujours des droits différentiels.

Voici l’opinion de quatre personnes qui se sont battus activement contre l’adoption du projet de loi 2 : Karim Tony, le Modérateur de la Fédération Canadienne des Etudiantes et Etudiants (FCEE) affirme que « Bill 2 est un projet de loi qui a été poussé par le gouvernement provincial par la ministre de l’éducation postsecon-

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daire, Helen S. pour sois disant protéger les intérêts des étudiants dans la province contre la hausse des frais de scolarité et contre tout problème qu’il pourrait y avoir avec l’université. De l’extérieur, ce projet de loi est comme un parapluie qui est supposé protégé les étudiants, mais sur ce parapluie il y a des trous. Donc il y a beaucoup d’étudiants sous ces trous, donc ils ne sont pas protégés de la pluie qui est l’université et la hausse des frais de scolarité. » Nicolas Audette, Président de l’Association Etudiante de l’Université de Saint Boniface, soutient que « Le projet de loi par lui-même rejette beaucoup d’étudiants par exemple les étudiantes et étudiants des collèges, ceux qui suivent des études professionnelles, et les internationaux ; ils ne sont pas protégés par ce projet de loi. Ils représentent un grand nombre d’étudiants dans la province.

Cette loi précise que les frais de scolarité augmenteraient chaque année en fonction du taux d’inflation mais les frais des étudiants internationaux augmenteraient à un pourcentage encore plus élevé que le taux d’inflation. » Nicolas A. et Karim T. tous deux soutiennent que « Une fois que la FCEE a entendu parler de cette loi, on a formé un groupe et on s’est présenté

au palais législatif pour parler de ce projet de loi, et il y avait la vice-présidente de la FCEE Bilan Arte, des étudiants internationaux, des présidents des universités comme le président de l’université de Winnipeg, ainsi que des professeurs qui ont même parlé contre la loi.

On a représenté les étudiants de presque toute la province.

On a tous parlé contre cette loi. C’était en Juin dernier .On a tous voté contre la loi mais ils ont décidé de faire passer cette loi sans les amendements que nous avons proposé ! » Aboubakar Toné, ex-représentant de l’Ecole technique et professionnelle de l’Université de Saint-Boniface lance que « Cette loi c’est du n’importe quoi ! » Marachary Bayo, ex-modérateur à la FCEE retorque quant à lui qu’il faut souligner aussi que les étudiants internationaux sont exclus de ce plafonnement, donc à la merci des universités qui les considèrent comme des « vaches à lait».

Cela frôle la discrimination!

Cette loi n’est pas en phase avec son nom car elle permet malgré tout l’augmentation des frais de scolarité.

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Photo reportage : Le Parlement franco-canadien du Nord et de l’Ouest

ACTUALITÉS

Photos : Alexandre Quesnel

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ARTS ET CULTURE

Portrait de Trésor Namwira Daniel Namwira

Trésor Namwira, aussi appelé «Ezo Man », est arrivé au Manitoba depuis février 2011. Il est l’un de ces jeunes qui prouvent de la ténacité et de la persévérance en ce qui concerne la poursuite d’un rêve. Pour le comprendre mieux, il faudra remonter en 1993, quand il était agé de trois ans. Il fut déjà en mesure d’interpréter quelques chansons familières qui résonnaient

dans ses oreilles, selon les dires des membres et amis proches de sa famille. Après s’être présenté à plusieurs occasions sur scène dans son Afrique natale en République Démocratique du Congo, il développa un style personnalisé qu’il fera voyager à travers l’océan jusqu’au Canada, à Winnipeg.

Il fait du rap engagé, social et conscient. Il se veut

être un « artiste moraliste ».

Il crée un groupe musical dénommé Namwira folks qui, en fin des comptes, est une entreprise culturelle qui contribue à la promotion du multiculturalisme au Manitoba. À présent, il travaille sur son album « NOUVEAU MONDE, NOUVELLE PERSPECTIVE » dont la sortie est prévue en fin 2012.

WWW.AEUSB.CA

Théâtre universitaire Chiens de soleil

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SPORTS

Une année pas comme les autres Emmanuel Zabré

Après un bon retour face à l’équipe du Canadian Mennonite University (CMU), gagnant le match de la demi-finale par 4 buts à 3, les rouges de l’Université de Saint-Boniface affrontaient dimanche dernier pour la finale du Manitoba Colleges Athletic Conference

(MCAC) contre l’équipe des Freemen du collège Providence. C’est la première fois, que les rouges atteignent ce niveau. Pour l’entraineur, ceci n’est pas un fait du hasard, mais plutôt une récompense suite aux efforts fournis.

C’est à 16h que l’ar-

bitre donne le coup d’envoi de la finale du tournoi. Dés le début, les deux équipes démontrent leur détermination avec deux occasions successives. C’est à la 15e minute de jeu, suite à un coup franc excentré, que l’équipe de Providence ouvre le pointage.

Malgré leurs efforts pour revenir dans le match, les rouges vont finalement s’incliner au pointage de 4 -0 au sifflet final.

Selon Kevin Tuyisenge, l’un des meilleurs joueurs de cette équipe, il s’agirait d’un manque de concentration qui a joué en

défaveur des rouges.

Cependant, le public s’est bien régalé avec de beaux gestes techniques. À présent, on se donne rendez-vous pour l’année prochaine avec plus d’engagement.

Gros plan sur Kevin Tuyisenge Emmanuel Zabré

Kevin est l’un des meilleurs joueurs de l’équipe des rouges de l’Université de Saint-Boniface. Dés son arrivé à Saint-Boniface, il fut sélectionné dans l’équipe.

Cela n’est pas surprenant, vu le talent qu’incarne ce jeune joueur. Il va vite occuper une place de titulaire dans la défense centrale des rouges.

Combatif, agressif et ayant une très bonne lecture de jeu, il va contribuer au succès de l’équipe. Il a reçu le prix du meilleur joueur de l’équipe lors de la finale marquant la fin du tournoi de la Manitoba Colleges Athletic Conference (MCAC ).

Outre ses talents footballistiques indéniables,

Réveil Le

il vit ses passions qui sont la danse, la musique et le cinéma. Il poursuit ses études à l’École technique et professionnelle de l’Université de Saint-Boniface.

Nous souhaitons bon vent à ce grand joueur!

Le journal qui vous parle et qui parle de vous.

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