Le Réveil de Janvier 2013

Réveil Le

vol.53

Début de session 2013

no.2

La tradition continue : Soccer inter-résidentielle p.11 Entretiens avec des membres du personnel de l’USB p.7 à 9

La vie de nos étudiants internationnaux en plein hiver p.4

Vous aimez la musique? Explorez du nouveau talent à l’Université p.10

ÉDITORIAL Qu’on se dise la vérité!

Emmanuel Zabré La communauté des étudiants internationaux occupe un pourcentage assez élevé à l’Université de Saint-Boniface. Selon les dernières données, 45% des étudiants de l’université sont des internationaux. La majorité de ces étudiants viennent du Sénégal, du Maroc, du Congo, du Mali et j’en passe. Contrairement à d’autres universités où les étudiants se regroupent par faculté ou selon leur programme d’étude, à l’Université de Saint Boniface, c’est la langue qui réunit.

Du Wolof à l’Arabe en passant par le Bambara, les langues officielles ont perdu leur place dans l’enceinte de l’établissement et même dans les résidences.

Sur le plan académique et social, les conséquences sont

énormes. Les autres africains francophones et les résidents canadiens sont très souvent désarçonnés par cette omniprésence.

Cette situation, loin de favoriser l’intégration, crée souvent une ambiance déconcertante.

Lorsque l’on demande à certains sénégalais pourquoi ils ont autant de réticence à s’exprimer en français, ils donnent des justifications basées sur l’aisance et l’habitude. Ils affirment réfléchir en Wolof.

Certes, les justifications sont fondées, précisément pour ces groupes susmentionnés, mais les conséquences sont plus néfastes.

En regardant le côté académique et intellectuel, il y a un ralentissement dans la maîtrise des langues util-

isées dans les cours et pour les examens. Les débats intellectuels sont presque absents et la communication est à son état médiocre.

Pour une meilleure intégration sociale et pour la réussite académique, il est temps qu’on se mette d’accord sur l’usage d’une langue, qu’on ait un terrain d’entente. Le respect de l’autre, à la limite n’est plus à l’honneur. La langue reste l’un des meilleurs moyens d’interaction mais quand n’est-il lorsque certains ne respectent pas les règles de celle-ci ?

Allons jusqu’à sacrifier des habitudes pour le confort de tous.

L’équipeRéveil Le

JOURNALISTES

Emmanuel Zabré Pricylle Otou Cheick Omar Traoré Daniel Namwira Alexandre Quesnel Christiane Brou Jaël Nkembe Nada Hamam Ibrahima Sory Camara DIRECTEUR GÉNÉRAL

Ben Maréga RÉDACTEUR EN CHEF

Emmanuel Zabré CHEF DE LA PRODUCTION ET GRAPHISTE

Camille Legal DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE

Marouane Refak

Le Réveil est le journal indépendant et autonome des étudiants de l’Université de Saint-Boniface. Il est financé par les étudiantes et étudiants eux-mêmes et est soutenu par la communauté. Il est alimenté par une équipe dynamique de journalistes étudiants. Les personnes qui étudient ou qui travaillent à l’université et qui souhaitent contribuer au rayonnement du Réveil sont invitées aussi à y soumettre leurs articles, caricatures, photos, poèmes et de manière général tout ce qui permet de faire vivre un journal. Les contributions y sont toutes fois volontaires et bénévoles.

Le journal se réserve le droit de ne pas publier une contribution à caractère raciste, sexiste, homophobe ou diffamatoire.

Les opinions exprimées dans les contributions de tout genre (caricatures, lettres à l’éditeur, articles) sont seulement celles de leurs auteurs et ne reflètent pas forcément celle du journal ou de ses collaborateurs.

Le Réveil est membre de la Presse universitaire canadienne (PUC) un réseau national qui réunit près de 65journaux étudiants de Saint-John à Victoria.

2

Début de session 2013

CAMPUS 2013 Année pleine de résolutions et d’espoir Christiane Brou Elle était tantôt belle, pleine de gaieté et de succès, tantôt triste avec des échecs et le flux de négativité qui en découle. Il s’agissait de 2012.

L’année 2013 marque un nouveau départ, plein d’enthousiasme, de projets, de résolutions et également de souhaits pour les étudiants de l’USB. Certains ont formulé des espoirs sur le plan académique tandis que d’autres s’attendent à des améliorations et des changements

au sein même de l’université.

Sur le plan académique, les espoirs formulés sont souvent très personnels, parfois partagés par un ensemble d’étudiant. Du point de vue des résolutions personnelles, Mélina souhaiterait « accorder beaucoup plus d’intérêt » à la matière qu’elle étudie. Ahmadou, lui, veut « obtenir son diplôme avec distinction ». Mis à part le côté personnel, la première

phrase prononcée, en terme de souhait par les étudiants en majorité, est d’obtenir un « A » voir A+ dans leur différentes matières. Il y a aussi les nouveaux arrivants qui veulent perfectionner leur anglais dans les prochains mois tandis que les finissants ont hâte de vêtir leur toge et recevoir leur diplôme.

Les attentes des étudiants sont également de nature diverses, ils aimeraient voir certaines cho-

ses changer dans leur environnement universitaire.

Pour Josée, il devrait avoir beaucoup plus de « soirées dansantes » organisées, pour permettre aux étudiants de se détendre tout en privilégiant la vie sociale au sein de l’université. Mélina, elle, veut obtenir beaucoup plus de « temps de stationnement » car elle estime que le délai accordé aux étudiants est bien trop court. Pour les nouveaux venus, ils souhait-

eraient avoir beaucoup plus d’information de la part des conseillers pour comprendre le système dans lequel ils sont. D’autre part, ils proposent qu’on organise, plus souvent, des salons de métiers et de carrière par faculté afin d’être mieux outillés et plus conscients de ce qui les attend réellement sur le marché du travail.

Ainsi commence l’année 2013 !

Le harcèlement et le harcèlement sexuel Le harcèlement est un comportement offensant et inapproprié envers une personne en raison de son adhésion réelle ou présumée à un groupe de personnes.

Le harcèlement sexuel comprend toute attention de nature sexuelle non sollicitée.

Si vous avez des questions ou vous voulez loger une plainte, vous pouvez contacter une des personnes conseillères suivantes : Marjolaine Pelletier Conseillère Orientation et counseling Bureau 1118 Téléphone : 204-237-1818, poste 469 Télécopie : 204-235-4486 mpelleti@ustboniface.ca Lorraine Roch Directrice des ressources humaines Service des ressources humaines Bureau 2401 Téléphone : 204-237-1818, poste 401 Télécopie : 204-237-3099 loroch@ustboniface.ca

Roland Saurette Conseiller Orientation et counseling Bureau 1118 Téléphone : 204-237-1818, poste 419 Télécopie : 204-235-4486 rsaurette@ustboniface.ca

Renseignements : www.ustboniface.ca

Merci à toi Une partie de tes droits de scolarité a contribué à la construction du Pavillon Marcel-A.-Desautels.

www.ustboniface.ca

3

vie étudiante-CAMPUS L’arrivée des étudiants internationaux à Winnipeg en plein hiver Jaël Nkembe

Chaque année, l’Université de Saint-Boniface accueille de nombreux étudiants internationaux en provenance de différents pays.

Ces étudiants doivent quitter leur pays d’origine afin de poursuivre leurs études post-secondaires à Winnipeg, souvent surnommée ‘’Winterpeg ‘’en raison de ses températures extrêmes

et de ses hivers assez froids.

Ainsi, quitter de belles journées ensoleillées de 30 degrés à une température de -30 degrés voire même moins pourrait constituer un véritable choc. «Lorsque j’ai quitté la Côte d’ivoire, il faisait 28 degrés» affirme Christiane Brou, nouvelle étudiante inscrite à l’université 1. Même pour les

anciens étudiants, l’arrivée de l’hiver n’est pas toujours facile à vivre. Pour Haisatou Mounpain, « on ne s’habitue jamais à l’hiver, on se prépare psychologiquement à l’affronter».

Jeudi 27 décembre 2012 était la première journée d’accueil pour les nouveaux étudiants de l’Université. Toutefois,

en raison des tempêtes de neige survenues à Québec et en Ontario (Il est tombé 45 cm de neige à Montréal selon environnement Canada), de nombreux vols ont été annulés ou reportés ce qui a quelque peu perturbé le programme de l’équipe d’accueil et aussi le processus d’accueil.

On peut cepen-

dant profiter de l’hiver pour découvrir de nombreuses activités comme le patin, le ski, le festival du voyageur au mois de février etc. Comme quoi, toute chose comporte ses avantages et ses inconvénients.

Pourquoi le froid canadien?

Cheick Omar Traoré La reprise des classes à l’Université de Saint-Boniface a eu lieu le 07 janvier 2013. Pendant cette rentrée, nombreux sont les nouveaux étudiants venus de pays étrangers. Voici leurs avis à propos de leur nouvelle aventure au Canada.

Ksir Azeddine, étudiant d’origine marocaine «je suis arrivé ici après avoir suivi les conseils d’un membre de ma famille. Jusque là tout se passe plutôt bien, les études sont de bonnes qualités même si elles sont assez couteus-

4

es. Les gens sont ouverts et accueillants mais il est dommage que presque tous les groupes sociaux soient formés que de membres d’une même nationalité».

Moussa Bâ, étudiant d’origine sénégalaise «j’ai décidé de venir au Canada car le pays ouvre la porte à de nouvelles opportunités. De plus cette aventure me permet de relever de nouveaux défis.

Je m’intègre bien et je suis plutôt satisfait du côté des études dont les coûts sont relativement abordables ».

Christiane Brou, étudiante d’origine ivoirienne : «ce qui m’a amené au Canada c’est une réunion d’information sur l’Université de Saint-Boniface, de plus Winnipeg semble être une ville plutôt calme où on peut tranquillement étudier. Les couts des études sont assez chères mais relativement aux autres universités c’est plutôt abordable, c’est en plus l’occasion d’apprendre une nouvelle langue tout en conservant le français, ce qui est dur par contre à supporter c’est l’hiver glacial ».

Début de session 2013

vie étudiante-CAMPUS Retombés du symposium des étudiants internationaux Nada Hamam

Une soixantaine d’étudiants internationaux ont répondu à l’invitation au premier symposium des étudiants internationaux qui s’est tenu à l’Université de Saint-Boniface en novembre dernier.

On a tout d’abord discuté du logement. La majorité des étudiants provenant des résidences de l’université s’est prononcée en appuyant sur les règles

imposées à l’intérieur des résidences ainsi que les problèmes causés par cellesci. Il a aussi été constaté que le loyer hors campus est plus cher, chose qui n’ouvre pas d’autres portes aux étudiants et ne leur laisse pas beaucoup de choix.

Le problème des frais de scolarité a aussi été traité et les étudiants ont noté que ces derniers

a été soulevé que le prix du bus ne cessait d’augmenter et que celui-ci demeure élevé à l’égard des étudiants.

Les derniers commentaires représentaient une multitude de sujets différents reliés aux problèmes que les étudiants internationaux rencontrent. Entre autres, le plagiat, une règle appliquée de façon stricte et dont les étudiants étrangers, en particulier, sont victimes car n’ayant pas compris la sont raisonnables par rap- ants internationaux, sur- définition et les conséquencport aux autres universités tout après la nouvelle loi es de ce ``vol littéraire``.

Cet atelier a permis à mais que le prix des études qui interdit aux personnels à l’USB ne faisait qu’aug- de soutien de fournir des tous les nouveaux étudiants menter continuellement. informations aux étudi- internationaux d’exprimer Il a été mentionné, par ants afin qu’ils puissent leurs opinions et les partagailleurs, qu’en ce qui con- compléter leurs dossiers. er avec d’autres. Leurs avis cerne la politique d’immiLes services disponibles ont été bien notés afin que gration, le manque d’infor- dans la ville et surtout le les personnalités politiques mations sur le permis de transport ont été les derni- et administratives puistravail ou autres documents ers thèmes abordés avant sent améliorer la situation. d’immigration représente une ouverture aux questions un obstacle pour les étudi- ou critiques des étudiants. Il

5

vie étudiante-CAMPUS Visite du Ministre Kevin Chief

L’Honorable Kevin Chief, ministre des enfants et des perspectives pour la jeunesse, est venu parler avec les étudiantes et les étudiants en première année au programme de baccalau-

6

réat en Éducation et leur professeure Laura Sims à l’Université de St-Boniface. Le Ministre a parlé de l’impact important de l’éducation et du Sport dans sa vie personnelle. Il a aussi

partagé son expérience en tant que nouveau ministre d’un nouveau département, les enfants et les perspectives pour la jeunesse, et de quelques projets de son département

Début de session 2013

université-CAMPUS Entretien avec Gabor Csepregi Emmanuel Zabré nait déjà dans le monde du sport. Il a participé aux Jeux Olympiques à titre de capitaine de l’équipe canadienne de water-polo et à titre d’entraîneur de la même équipe. Auteur de nombreux ouvrages, il est passionné de littérature, de sport et de musique ainsi, on le qualifie d’un véritable touche-à-tout.

La meilleure réalisation de l’année 2012

La meilleure réalisation de l’année 2012 est le plan stratégique. C’est l’aboutissement d’un effort conjugué auquel ont participés l’équipe de la direction et les professeurs des différents départements.

Le 3 janvier 2013, l’équipe du Réveil était dans le bureau de Gabor Csepregi.

M. Gabor Csepregi, actuel vice-recteur à l’enseignement et à la recher-

che et cela depuis 2010, a commencé l’enseignement en 1985 au Collège universitaire dominicain, à Ottawa. Avant de se plonger dans l’enseignement, il baig-

Quelles sont les perspectives pour cetter année 2013?

L’Université de Saint-Boniface se trouve sur un élan de croissance.

Pour cette année 2013, la première chose serait de réfléchir sur l’exécution du plan stratégique qui a été élaboré et qui contient quatre axes importants à savoir les études, la recher-

che, le lien qu’a l’université avec la communauté et le recrutement. Des comités de travail ont été mis en place et leur tâche pour cette année serait d’élaborer des plans d’action qui permettront l’atteinte des objectifs du plan stratégique.

D’autre part, il faut continuer à assurer la qualité de l’enseignement à l’intérieur des cours et fournir un meilleur service, à tous les niveaux, pour la clientèle étudiante.

Au niveau de la recherche, on va se pencher sur la reformulation du plan stratégique de la recherche et celui des études. On soutiendra toujours les professeurs qui feront des demandes de subventions et aussi leurs efforts dans les publications.

De façon globale, il s’agira de faire fleurir l’université et établir des partenariats sur différents plans avec d’autres universités.

Cependant, Il y’aura certainement une amélioration au niveau du recrutement.

On aimerait voir ce dernier axé sur la qualité avec un grand nombre d’étudiants provenant de différents milieux.

Au niveau de la recherche, un besoin à court terme serait la formation d’équipes de recherche.

Attente vis-à-vis des étudiants Une meilleure participation aux cours et surtout plus de temps dans les bibliothèques, des discussions et des échanges entre étudiants fréquents et soutenus.

Je suis heureux de voir que les étudiants s’organisent, qu’ils diffusent un journal. Noter que la passion et l’enthousiasme sont des éléments clés de l’éducation. On attend alors cette attitude passionnée.

Quel changement à court terme Les changements au niveau universitaire s’effectuent sur un long terme.

Au service du bien-être des étudiants Jaël Nkembe

Avez-vous remarqué que nos salles de classes ainsi que les espaces communs à l’Université de Saint-Boniface sont toujours propres et bien maintenus? Derrière ce travail extraordinaire se cache une formidable équipe de concierges dévoués. En effet, le concierge de l’université de saint-Boniface a un rôle de maintien de la propreté, d’entretien et de sécurité.

Cela fait maintenant sept ans et demi que René Lanthier travaille comme concierge à l’Université de Saint-Boniface. Il partage avec nous son expérience avec beaucoup d’enthousiasme et de fierté. « Ce

que j’aime dans mon job, c’est qu’il n’est pas vraiment stressant comparé à d’autres emplois, je n’ai pas à ramener mes problèmes à la maison ». Les tâches de René sont nombreuses et variées. Il s’agit entre autres de répondre aux appels de la livraison, effectuer le nettoyage des planchers et espaces communs, transporter des meubles, etc. En hiver, René se charge également de passer le tracteur aux entrées et alentours de l’université afin de débarrasser la neige. De plus, nos belles fleurs notamment celles de l’entrée Aulneau de l’université et notre gazon bien entretenus sont également l’œuvre

du travail remarquable du concierge. Cependant, il est à noter que le nettoyage du Sportex, du Centre-Étudiant et du gymnase-Est se fait par une compagnie externe. Toutefois, les tasses de café vides ou les plats de la cafétéria dans les salles de classes laissés sur les tables de salle de classe après les cours pourraient alourdir la charge de travail de nos concierges qui font déjà un travail extraordinaire. Par de simples petits gestes, nous pouvons donc soit faciliter ou rentrer la tâche plus difficile aux concierges.

7

université-CAMPUS Plus que jamais au service des étudiants Pricylle Otou

Viens étudier la common law en français à

l’Université de Moncton.

• Des programmes d’études reconnus par les barreaux de toutes les provinces de common law • Un environnement favorisant un enseignement individualisé • Des expériences diversifiées et enrichissantes - programmes d’échange - programme pro bono - programme de mentorat à la Cour d’appel du N.-B. - société d’aide juridique étudiante • Des bourses de recrutement, de mérite et d’aide financière • Des droits de scolarité concurrentiels favorisant l’accès aux études • Un taux de placement enviable des diplômés et diplômées • Des installations modernes sur un campus accueillant et vibrant

Une bourse de déplacement de

500 $* aux vingt premières personnes admises de l’extérieur du Nouveau-Brunswick.

Pour en savoir davantage sur la Faculté, sur ses programmes d’études et sur l’admissibilité à la bourse de déplacement :

www.umoncton.ca/umcm-droit facebook.com/umoncton.droit * Une bourse de déplacement de 500 $ est offerte aux vingt premières personnes de l’extérieur du Nouveau-Brunswick, résidant au Canada, admises au J.D. pour l’année universitaire 2013-2014.

8

Comment vous présentez-vous ?

Je suis Christian Perron, le directeur des services aux étudiants.

Je suis diplômé en arts et j’ai un certificat en gestion de projets, plusieurs formations en ressources humaines, en communication, en théâtre, les arts dramatiques et j’en passe.

Qu’est ce qui vous a motivé à occuper ce poste ?

Bien ! J’étais un étudiant engagé dans les activités sociales et culturelles.

Cette ambiance collégiale et ces échanges intellectuels m’ont marqué et j’ai travaillé pendant dix ans au service d’animation culturelle à l’USB. Tout ceci m’a mis dans le bain de l’ensemble des services aux étudiants et depuis moins de trois mois, j’occupe le poste de directeur des services aux étudiants.

Quels sont vos projets ?

Je suis à la tête de plusieurs différents secteurs tels que : le service

d’animation culturelle, le service d’animation spirituelle, le bureau de logement, le bureau international, le Sportex et le bureau de recrutement. Ce sont les sept tentacules de la direction des services aux étudiants et c’est ce qu’on appelle communément la DSAE. J’ai un grand rêve et il s’agirait de créer un milieu où l’accès aux divers services des étudiants est à la fine pointe de l’efficacité et de la convivialité, où l’accueil sera de qualité supérieure.

Quels rapports avezvous avec les étudiants et leur association ?

J’ose croire que mon rapport avec les étudiants est relativement bon. Ayant de bons souvenirs comme étudiant ici et ayant travaillé de très près non seulement avec toute la clientèle étudiante mais aussi l’AEUSB dans mon ancien poste où on collaborait beaucoup au niveau de la programmation et certains projets tels que bannir la vente de l’eau sur le campus et l’amélioration

de certains accès et certains services. Il y a eu plusieurs autres travaux, donc j’oserais dire que j’ai d’excellentes relations avec les étudiants et leur association.

Avez-vous un message pour les étudiants ?

De façon très modeste, si j’ai un conseil à offrir c’est que se donner une boite à outil aussi vaste que possible en début de carrière et en début d’études c’est très important. On offre une vaste gamme de cours, un vaste programme, le campus est très diversifié au niveau de la provenance des étudiants, des expériences des étudiants. Je pense qu’on a une vie étudiante qui est très variée. Il faut en profiter pour s’éclater. Je conseille aux étudiants de s’éclater, d’oser s’amuser, de participer aux différentes activités, et de ne pas avoir peur de s’essayer parce que les plus belles choses sont celles qui nous sont inconnues.

Début de session 2013

université-CAMPUS Une nouvelle registraire Pricylle Otou

Comment est-ce que vous vous présentez ?

Je suis Christine Mahé, Registraire de l’USB depuis deux semaines. Je suis une personne organisée qui met beaucoup l’accent sur la communication et le travail d’équipe. Je suis responsable de tout ce qui est en lien avec les dossiers des étudiants donc, les bourses, les admissions, les inscriptions, etc. Je fais partie du comité du Senat depuis une dizaine d’années, et bien d’autres tels que le nouveau plan stratégique de l’USB.

veau défi et de continuer à avoir des contacts avec les étudiantes et étudiants et collaborer de très prés avec les unités de l’université de Saint-Boniface.

Qu’entreprenez-vous faire en tant que Registraire ?

Etant toute nouvelle à ce poste, il faut que je me renseigne sur les systèmes d’éducation des autres pays, en travaillant avec l’aide des étudiants internationaux et étudiants qui sont des résidents permanents du Manitoba pour pouvoir établir des équivalences et Qu’est ce qui vous a mo- avoir un meilleur sens du tivé à prendre ce poste ? système d’éducation d’ail J’étais au service leurs. Je suis chanceuse que de perfectionnement lin- nous ayons ici à l’USB des guistique (SPL) pendant membres du personnel qui une douzaine d’années viennent de plusieurs pays ici à l’USB, alors j’étais différents. Je n’hésiterais pas prête à relever un nou- à les voir et à leur poser des

questions sur les systèmes éducatifs de leur pays natal.

Avez-vous un message pour les étudiants ?

Etant si nouvelle, mon approche c’est de mettre l’accent sur la communication pour que les étudiantes et étudiants viennent me voir s’ils vivent des défis en lien avec les services que nous offrons.

J’espère qu’ils vont se sentir à l’aise de venir m’en parler pour que je puisse avoir un meilleur sens de ces défis et pour que je sois en mesure de voir quelles solutions je pourrais leur offrir.

Un nouveau visage : Entretien avec Réjean LaRoche Pricylle Otou Ancien étudiant de l’USB, Rejean LaRoche a travaillé en Éducation. Il a fait un bac en art avec des majeurs en français, psychologie et histoire. Il a eu une maîtrise en administration scolaire ainsi que des certifications en gestions de projets, en administration et en médiation de groupe et d’individu. LaRoche a également fait partie de certains comités au sein de l’USB tels que le comité de direction de l’ETP, le conseil pédagogique, le sénat et d’autres informels. Il occupe le poste de directeur de l’ETP depuis le mois d’août 2012.

comme un nouveau défi Nous sommes assez surtout pour notre commu- impliqués avec les étudinauté franco-manitobaine. ants. Nous avons différentes rencontres, tant formelles Quels sont vos projets ? qu’informelles. C’est im Les programmes portant d’être présent phyque nous offrons sont très siquement et de pouvoir pertinents, ce sont des pro- échanger avec les étudigrammes de qualités qui ants. C’est une qualité hurépondent aux besoins de maine qui est importante. la communauté. Mais, il J’ai souvent des rencontres y’a des modifications à ap- informelles avec le président porter dans certains pro- de l’AEUSB Nicolas Audette grammes tel que l’éducation pour discuter de sujets parde la jeune enfance. Aussi, ticuliers et il y’a aussi des on parle depuis longtemps échanges en classe pour voir d’une école de médecine les différents défis qu’ils affrancophone au Manitoba. frontent; car c’est une chose Il s’agira aussi de répondre d’offrir une programmation, à ces besoins en les ryth- mais si on ne prend pas mant avec les besoins des en considération la réalité Qu’est-ce qui vous a mo- étudiants, notamment ceux et les besoins quotidiens tivé à prendre ce poste ? des étudiants et étudiantes de nos étudiants et étudi Pour moi, c’était de l’ETP qui pour la plupart antes, il y aura des fossés. un retour au Manitoba. J’ai ne parlent pas anglais et passé les quatre dernières ont souvent du mal à trou- Quels messages avez-vous années en Ontario, plus ver du travail au Manitoba, à passer aux étudiants ? précisément à Ottawa, à à Winnipeg plus précisé- Je les encourage travailler avec l’Associa- ment. Alors, voilà quelques fortement à venir me voir tion des Enseignants. De défis et besoins qui existent s’ils ont des défis à surplus, j’ai toujours eu un in- au sein de la communauté. monter. Je serai ravi de térêt certain pour l’éducaleur apporter mon soutien. tion alors j’ai considéré le Quels rapports avezposte de Directeur de l’ETP vous avec les étudiants ?

9

ARTS ET CULTURE “La story” : Un maxi single qui raconte l’histoire

Daniel Namwira

Connu sous le nom de Kasperzick, Jonathan Tshipidiay Bukasa est un artiste musicien, auteur compositeur, interprète, chanteur et rappeur. Ayant été au Canada depuis une année et deux mois, il est actuellement établit à Winnipeg et poursuit ses études universitaires à l’Université de Saint-Boniface. Cet artiste originaire de la R.D.Congo vient à peine de faire sortir son premier maxi-single intitulé « la story ». Il s’agit d’une collection de quatre titres, déjà disponible en ligne sur Amazon.

« Comme le font la plus part des artistes musiciens, je m’exprime à travers ma musique » explique Jonathan Kasperzick. « J’ai préféré chanter mon histoire dans ce maxi single

complètement en français car je sais que mon passé est aussi important que mon présent et mon avenir » ajoute le jeune artiste. « C’est dans le passé que nous tirons des leçons pour un futur meilleur » explique-t-il.

Ayant grandi dans un environnement musical, Kasperzick avait, en effet, découvert la musique a un très bas âge. Selon les dires des membres de sa famille, il avait commencé à chanter depuis son jeune âge dans différentes chorales à l’église.

C’est à partir de là qu’il avait donc développé beaucoup plus son gout musical.

Dans le cadre de son implication dans la communauté francophone au Manitoba, il s’est récemment produit en public à la 26ème édition de la

Chicane Électrique --un événement organise par le 100 Nons-- ainsi qu’à l’Élan 2012 organisé par le Conseil Jeunesse Provincial.

Après un long parcours jalonné de « hauts » et de « bas », l’artiste peut enfin se réjouir de pouvoir offrir au public son tout premier maxi single. « Je considère ‘la story’ comme étant juste un avant-gout » explique l’artiste. Pour confirmer son engagement musical, Kasperzick promet qu’il continue à travailler dur sur un album complet qui doit sortir très bientôt.

“Door Hustler” confirme Cheick Omar Traoré Yaya Ba, un étudiant international à l’Université de Saint-Boniface et également musicien, connu sous le nom de scène «Door Hustler» signifiant en français «porte du débrouillard» annonce la sortie de sa deuxième mixtape «confirmel» (mot wolof signifiant confirmes) qui est prévue pour le 1 mars 2013. Il y entamera, entre autres sujets, les relations sociales entre les jeunes et parlera également de son propre parcours. Il dit s’être beaucoup donné dans l’élaboration de ce mixtape et est très confiant quant à l’appréciation du public sur ses morceaux.

10

Début de session 2013

SPORTS Deux nations, deux causes, une finale

Ibrahima Sory Camara

La coupe d’Afrique des Nations 2012, organisée par le Gabon et la Guinée équatoriale, a débuté le 21 Janvier et s’est achevée le 12 février.

Au sprint Finale, on retrouvait les Éléphants de la Cote d’ivoire, qui étaient favoris dès le départ avec une sélection de stars reconnus mondialement, et les Chipolopolos de la

Zambie qui comptaient sur leur force mentale.

L’importance n’était pas de juste apparaitre sur le stade d’Angondjé rempli de spectateur mais un enjeu était présent des deux côtés.

N’a-t-on pas l’habitude de dire que le football uni les peuples? L’Afrique qui est régulièrement traversée par des troubles, des guerres

civiles et ethnique, n’attend que le dieu du ballon rond pour unir ses enfants.

On se rappelle tous de ce qui s’est passé en Côte d’ivoire au cours de ces dernières années. Une guerre interne dont les séquelles sont indéniables avec une division du pays, on parle du Sud et du Nord.

La situation économique du pays n’est pas à son mieux.

La finale de la CAN se présentait pour les Éléphants comme étant l’occasion d’unir les cœurs meurtris devant une seule cause qui est l’honneur de la nation!

On se rappelle tous de ce dramatique accident d’avion qui a causé la mort de toute une équipe, celle des Chipolopolos de la Zambie il y a 19 ans de cela.

Les blessures n’ont pas disparu depuis ce temps et le peuple attendait la cloche de la délivrance. Que peut ton espérer de plus qu’une finale de la Coupe d’Af-

rique des Nations? Pour chaque camp, la cause est noble mais on ne peut avoir qu’un seul vainqueur.

Dès l’entame du match, les esprits s’échauffent, chaque équipe donne de son mieux et le classement sur le papier avait vite perdu sa valeur.

On dirait que le dieu du ballon rond prenait son temps pour choisir le vainqueur.

Le score est de 0-0 à la fin de la première mi-temps. Il restera neutre jusqu’à la 70e mn du jeu où les éléphants obtiennent un pénalty. On se disait que le rêve Ivoirien est presque devenu réalité mais le destin en a décidé autrement. Le capitaine Didier Drogba l’attaquant de Chelsea n’a pas pu concrétiser le but. Tout est reparti à zéro avec un mental Chipolopolos plus renforcé.

À la fin du temps réglementaire et de la prolongation, des tirs aux buts s’imposaient pour départag-

er les deux équipes. Finalement la Zambie, les Chipolopolos, remporte le fameux trophée tant convoité avec 8 tirs aux buts contre 7.

Même s’il n’y a qu’un seul vainqueur, le peuple de la Cote d’ivoire a eu plus de 120 mn de paix et d’unité. Pendant cette période, tout était oublié et ils luttaient tous ensemble, supporters et joueurs, main dans la main pour une seule cause, l’honneur du pays. Quant aux Chipolopolos, ils viennent de rendre hommage à l’ex-équipe disparu dans le crash de l’avion militaire (REG: AF319) en fin de soirée, le 27 avril 1993 et redonné une fierté aux familles éplorées.

En attendant la prochaine CAN qui se déroulera du 19 Janvier au 10 février 2013 en Afrique du Sud, l’heure est aux éliminatoires. BON COURAGE À TOUTES LES ÉQUIPES!

Compétition inter-résidentielle de soccer 2013 Emmanuel Zabré Une fois de plus, la tradition a été respectée en ce qui concerne les activités du bureau de logement. Ce dimanche 20 janvier 2012, il a été organisé au Gymnaste Est de l’Université de Saint-Boniface la quatrième édition de la compétition inter-résidentielle de soccer.

Cette année, l’innovation était au rendez-vous.

C’est la première fois pendant ces cinq éditions, que le genre féminin ainsi que le public ont participé de façon active. Pour les organisateurs, c’est non seulement une manière d’impliquer tout le monde dans les activités mises en place mais aussi une façon de contribuer à l’épanouissement de tous les résidents sans exception.

Avec une bonne ambiance amicale et de la musique, le Gymnase Est a vibré sous le poids d’une centaine de participants. Ce fut une réussite selon les organisateurs.

Le coup d’envoi a été donné aux environs de 19 h avec le match des hommes. Menés à la mi-temps par le score de 2 buts à 1, les Winners de la résidence

Taché se sont finalement imposés par le score de 5 à 3 après les prolongations.

L’équipe féminine de Taché n’a pas failli et a suivi le bon exemple. Elle a dominé son adversaire, TEDD F.C, par le score de 3 buts à 0.

Au coup de sifflet final, les Winners de la résidence Taché ont remporté les trophées

de la cinquième édition.

En fin de soirée, c’est tout le monde qui en sort gagnant avec une bonne ambiance conviviale et des pizzas pour se ressourcer.

Le rendez-vous est donné pour la prochaine session.

11