A l’intérieur de l’espace
la peur
Avec un bâton sur le sol poreux Il dessine une croix à l’intérieur d’un carré Les points orientés à la lumière Par deux points distincts quelconques, il passe une droite et une seule La forme des figures La surface du ciel ne génère pas d’ombres suffisantes à contenir sa propre forme Finis les points
Dans la caverne on fait des additions deviennent fréquents A l’abri le ciel consomme de l’eau
les pleurs et la faim la prière
Dans la pierre parfois apparaît la forme la limite que l’on ne peut toucher Le point matériel à l’intérieur de l’ombre
du sacrifice La forme des roches ressemble s’allonge vers le ciel Au-delà il y a toutes les limites existantes localisables montrées individuellement orientées L’ombre ne se détache pas du sol une maladie le jus de certaines feuilles apaise la douleur de ce dont est fait l’ombre Endort les morts suivent la lumière les yeux fermés
Les animaux dessinés semblent flotter à la surface de la roche L’espace mou Ocre et noir
sans limites
renversé
l’enchantement
En l’absence de gravité L’ombre non plus ne colle au sol
Où finira la lumière
Reconnaître ses semblables
soumettre
Voici une échelle dressée sur terre, dont le sommet touchait le ciel, voici ils y montaient et y descendaient. Voici il s’y tenait. Il dort au sol nu et a une pierre pour chevet.1
les points à joindre sont infinis
2 NDT : les mots pierres, roches et figures sont en français dans le texte italien 1 Genèse, 28.12-19
Non suffisants pour apaiser la faim
A l’intérieur du vide les sons ne se propagent pas Qui a capturé l’ombre l’orientation des maisons La croissance la maturation des os où poussent les sommets des arbres Suivent la lumière
Une droite passe à travers animaux intraitables Non domesticables à travers un châtiment Les foudres lointaines sont inoffensives certains fruits sont mauvais Tout point est indivisible infiniment divisé La limite Les pierres posées les unes sur les autres Vers le centre de la création
vide et privée de sa substance
Sur la terre à l’intérieur de l’abri (la terre s’appuie au ciel un géant ramasse la sphère) Prévoir de l’aridité et des pluies à l’extérieur (le ciel a des yeux même à l’intérieur de la terre) la peur
(entre deux ou parmi plusieurs points) La distance
consommer les chiffres des
La vieillesse produit de l’engourdissement
Dans l’abri on peut placer des provisions des armes des objets
sagesse
(ce qui se passera entre les points)
Mettre à l’abri la nourriture provisions
Du bois des os de l’ivoire des hameçons des aiguilles en os ou ivoire des lampes des outres en cuir pour l’eau la drille à archet l’arc de chasse du feu des abris Sur la roche les figures fixent l’espace
Les inconnus également ont une ombre
on ne peut pas effacer
Jusqu’à la lumière Il permet la mesure à partir du sol
Les pierres et les roches figures sont des formes naturelles utilisées pour conceptualiser les premiers élans spirituels des hominidés, les premières interactions entre l’espace physique et métaphysique, la première idéalisation de ce qui nous entoure, l’autre que soi. 2
Le sacrifice
Un poteau vertical jette une ombre égale à la longueur des objets à mesurer
La révélation Le ciel qui a fini dedans
est retrouvé à l’abri de la lumière
Le parcours vers la caverne est difficile rampant serrés le risque de se blesser
derrière la végétation pendant l’essai
« Ici se trouve la maison ici se trouve la porte » Intouchable
Dans l’ombre on ne rentre ni ne fuit La lumière ne converge pas dans les paniers se manœuvre
ne s’érafle ni Infinie la direction
Il cuit n’importe quelle nourriture
La fertilité qui permettra les naissances La communication avec le ciel
[Henri Poincaré, Le hasard, Revue du mois, 1907]
La trajectoire des voyageurs
Il peint
La dorure des symboles colle aux mains
Un espace est réservé aux morts Ils ont de la tenue les membres fléchis les bras croisés au giron quelques offrandes de nourriture des instruments différents quelques guirlandes de fleurs
La mort est un passage naturel
reste courbe
La mesure d’un lancement depuis le sol forme la chute
La prédiction devient impossible et nous avons le phénomène fortuit.
prévision de la
Dentro lo spazio
la paura
Con un bastone sulla terra porosa
frequenti Al riparo il cielo consuma l’acqua Nella pietra a volte compare la forma può toccare Il punto materiale dentro l’ombra
la preghiera il limite che non si
Disegna una croce dentro un quadrato I punti orientati alla luce
crificio La forma delle rocce somiglia si allunga al cielo Al di là tutti i limiti esistenti collocabili indicati individualmente orientati L’ombra non si stacca dalla terra una malattia la spremuta di certe foglie attutisce il dolore di cosa è fatta l’ombra Assopisce i morti seguono la luce gli occhi chiusi
Gli animali disegnati sembrano galleggiare sulla superficie della roccia Lo spazio molle Ocra e nero
senza limiti
capovolto
l’incantesimo
In assenza di gravità
Dove finirà la luce
Neppure l’ombra lega al suolo
Per due punti passa una e una sola retta La forma delle figure La superficie del cielo non genera ombra sufficiente a contenere la sua forma
Riconoscere i simili
Ed ecco una scala che stava in terra, la cui cima arrivava al cielo, ed ecco vi salivano e vi scendevano. Ed ecco vi stava sopra. Dorme sulla nuda terra con una pietra per guanciale.1
sono infiniti i punti da unire
1 Genesi, 28.12-19
Anche gli ignoti hanno un’ombra
vuota e priva di sostanza
Finiti punti
sottomettere
La retta passa attraverso animali intrattabili Non domesticabili attraverso un castigo I fulmini lontani sono innocui certi frutti sono malvagi Ogni punto è indivisibile infinitamente diviso Il limite I sassi posti l’uno sull’altro Verso il centro della creazione
(tra due o più punti) La distanza
Non sufficienti a coprire la fame
Dentro il vuoto non si propagano suoni Chi ha catturato l’ombra l’orientamento delle case La crescita la maturazione delle ossa dove crescono le punte degli alberi Seguono la luce
La vecchiaia produce indolenzimento
Nel riparo si possono collocare provviste armi oggetti del sa-
saggezza
(cosa accadrà tra i punti)
Sulla terra dentro al riparo (la terra si appoggia al cielo un gigante raccoglie la sfera) Prevedere aridità e piogge all’aperto (il cielo ha occhi anche dentro la terra) la paura Riparare il cibo consumare i numeri delle provviste Nella caverna si fanno addizioni il pianto e la fame si fanno
Legno ossa avorio ami da pesca aghi da cucire in osso o avori lampade otri di cuoio per l’acqua il trapano ad archetto l’arco per la caccia fuoco ripari Sulla roccia le figure fissano lo spazio
non si può cancellare
Fino alla luce Consente la misura da terra
Le pierre e le roches figures sono delle forme naturali utilizzate per concettualizzare i primi slanci spirituali degli ominidi, le prime interazioni tra spazio fisico e metafisico, la prima idealizzazione di ciò che ci circonda, l’altro da sé.
Il sacrificio
Un’asta verticale getta un’ombra pari alla lunghezza degli oggetti da misurare
La rivelazione Il cielo che è finito dentro
si rintraccia al riparo dalla luce
Il percorso verso la caverna è difficile dietro la vegetazione strisciando stretti il rischio di ferirsi nella prova “Qui è la casa qui è la porta”
Nell’ombra non si entra né si fugge La luce non si raccoglie dentro le ceste si manovra
non si scalfisce né
Non si può toccare
Infinita la direzione
La comunicazione con il cielo
Uno spazio è riservato ai morti Composti arti flessi braccia incrociate in grembo offerte di cibo strumenti vari ghirlande di fiori
La doratura dei simboli rimane sulle mani
Dipinge
La fertilità che consentirà le nascite
Cuoce qualunque cibo
La morte è un varco naturale
La traiettoria dei viaggiatori
rimane curva
La misura di un lancio da terra la caduta
[Henri Poincaré, Le hasard, Revue du mois, 1907] La prédiction devient impossible et nous avons le phénomène fortuit.
previsione della forma