BIarritz Magazine 193

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BIARRITZ magazine N°193 FÉVRIER 2010

LA HALLE D’IRATY

L’ACTUALITÉ LES INCONTOURNABLES DU ROYAL LE DOSSIER 2010, KALÉIDOSCOPE DES TEMPS FORTS LA VILLE LES grands CHANTIERS

REÇOIT SES PREMIERS SALONS


sommaire

4 LA TRIBUNE 7 LE ZAPPING de JANVIER L’ACTUALITÉ 8 Les incontournables

du Royal 9 Diam’s à l’Atabal

LE DOSSIER

11

12 2010 à Biarritz,

kaléidoscope des temps forts 22 Festilasaia piztu egin da

LA VILLE 24 Vie quotidienne

Les chantiers et travaux à travers la ville

27

27 Rencontres

Des acteurs de la vie biarrote formulent leurs vœux 28 Mémoire

Le Biarritz-Bonheur

L’AGENDA

12

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COURRIER

BIARRITZ magazine

Février | n° 193

N°193 FÉVRIER 2010

Directeur de la publication Michel Veunac Directrice de la communication Claire Lartigau Rédactrice en chef Anne-Marie Galé Participation rédactionnelle : A. Rode, S. Vivé, D. Yustède, H. Busquet, M. Esteban.

LA HALLE D’IRATY

L’ACTUALITÉ LES INCONTOURNABLES DU ROYAL LE DOSSIER 2010, KALÉIDOSCOPE DES TEMPS FORTS LA VILLE LES gRANDS CHANTIERS

REÇOIT SES PREMIERS SALONS

Réalisation API : ®

Maquette : Vincent Ahetz-Etcheber Impression SAI – BP 90 041 Publicité API – C. Vitart – 05 59 52 84 00 ISSN : 0998-0687

22/01/10 11:39:50

Les opéras du MET Concerts à l’Atabal Octuor de France

LA VIE ASSOCIATIVE 34 Agenda des 3 A,

Agir, Énergy’s

35 L’EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES 38 LE CARNET

64201 Biarritz CEDEX – 05 59 43 80 30

Couverture : Isabelle Palé BtzMag_193Couv.indd 1

Merci de nous contacter : Service information-communication Hôtel de Ville 64200 Biarritz Tél. 05 59 41 54 34 Fax. 05 59 41 59 61 biarritz.magazine@biarritz.fr

30 Les sorties du mois

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Photos : © L. Garcia, F. Berthuot, I. Palé, DR


la tribune

LE DÉFI INDUSTRIEL

U

ne économie peut-elle être dynamique et moderne, sans industrie ou avec une industrie déclinante ? La question peut surprendre, mais elle mérite d’être posée pour notre pays, elle doit l’être aussi pour le Pays Basque. Bien sûr, les économies des pays les plus riches voient le secteur des services croître sans cesse, jusqu’à devenir le premier. Et c’est encore plus vrai chez nous, où le tourisme est l’activité dominante, avec le risque d’une concurrence sensible entre l’accueil de nos visiteurs et les besoins d’espace ou les nuisances liés aux entreprises industrielles. On a parlé beaucoup de l’industrie en France, ces derniers temps. Nos entreprises les plus performantes ont connu une série d’échecs inquiétants : l’association Areva/Suez/Erdf/Total a perdu le marché de 4 centrales nucléaires à Abou Dhabi, au profit de la Corée du Sud, la ligne ferroviaire TGV chinoise (1 068 km) a été gagnée par les Allemands, contre nos fabrications pourtant réputées, l’achat de 22 satellites (programme Galileo) par la Commission Européenne a échappé à EADS, grand favori dans cette compétition et des doutes sérieux commencent à poindre sur la vente des avions Rafale au Brésil, premier espoir d’une exportation de ce matériel sophistiqué. Toutes ces commandes énormes, portées par nos meilleures entreprises, auraient représenté des dizaines de milliers d’emplois et des recettes en devises, nécessaires pour l’équilibre de notre commerce extérieur. On se rendra vite compte, si cette mauvaise série se poursuit, du poids de l’industrie dans notre économie et de sa contribution à la croissance. La situation, moins médiatisée, plus limitée dans ses effets, n’est guère meilleure en Pays Basque. Plusieurs entreprises importantes ont chuté, ces dernières années, sans être remplacées, d’autres ont connu des moments difficiles, laissant craindre, un instant, pour leur avenir. C’est le dynamisme des très petites et moyennes entreprises et le développement touristique, qui ont maintenu relativement à flot la région, du point de vue de l’emploi et des revenus. Mais le bilan global est clair. L’industrie recule, car très peu de nouveaux

“La restauration de l’appareil industriel est un défi majeur”

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projets apparaissent, le remplissage des zones récentes d’activités piétine. Et cette conjoncture générale se détériore plus encore, avec les conséquences de la crise sur le secteur du bâtiment. *** Les difficultés de l’envol d’une bonne idée comme le « cluster glisse » à Anglet, témoigne fortement de ce tassement, tout comme le lancement du superbe projet « Technocité » à Bayonne sur le site de l’ex Rüwel, ou le projet des Landes de Juzan, à côté de Montaury. L’implantation remarquable de Nobatek est l’hirondelle qui ne fait pas le printemps. D’où vient donc cette situation nationale et locale préoccupante ? La réponse n’est pas simple, car si la crise explique certaines choses, elle ne justifie pas tout. Les pays émergents, Chine, Inde, Brésil et d’autres, améliorent sans cesse leurs parts de marché, en s’appuyant certes sur leur considérable marché intérieur, mais ils conquièrent aussi, progressivement, le nôtre. Et puis l’Allemagne s’en tire – sur le plan industriel – mieux, beaucoup mieux que nous. Et pourquoi le Pays Basque espagnol, l’une des régions les plus performantes d’Espagne, a-t-il réussi, d’une façon remarquable, la reconversion de ses aciéries, de ses chantiers navals, par la recherche appliquée, les technopoles, les techniques de développement durable, la machine outil, alors que nous faisions du surplace ? Quelques remarques peuvent être faites à ce sujet , qui sont autant de pistes d’action et peut-être des explications partielles de notre déclin dans ce domaine. D’abord, la culture française ne porte pas ou ne porte plus au développement industriel, à la noblesse de la production. Il n’existe pas de grandes entreprises « nationales ». Elles sont toutes devenues des groupes internationaux où la dimension financière, le profit – à tout prix – l’emporte sur les autres paramètres de la dynamique de l’entreprise. L’épisode – très récent – de la convocation du patron de Renault chez le président de la République est significatif. Le constructeur automobile était soupçonné de vouloir délocaliser en Turquie la production – partielle ou totale – de la Clio et de remplacer l’activité correspondante par la production (à Flins en France) d’une voiture électrique, la Zoe. On avait mal compris. « Il n’y aura pas de délocalisation massive, un peu peutêtre, un peu sûrement, enfin on verra… » On apprend, à cette occasion, que 45% seulement des effectifs totaux de Renault sont en France, 55% de la valeur ajoutée, mais que 86% de l’ingénierie restent dans notre pays. Là reste l’identité nationale de l’entreprise, mais pour combien de temps ? À la


remarque de bon sens du Président Sarkozy, rappelant les milliards donnés par l’État, pour empêcher l’affaiblissement, sinon la chute de Renault, la Commission Européenne répond en faisant les gros yeux, concurrence oblige. L’ouverture mondiale du commerce, la disparition partielle des frontières, se traduisent naturellement, mécaniquement, par des délocalisations vers les pays à moindre coût de main-d’œuvre, c’est-à-dire à moindre protection sociale. Tant que la productivité des pays les plus industrialisés, portée par l’innovation et l’investissement productif se maintient à un niveau supérieur, l’équilibre général reste acceptable pour tous. Le risque devient grave, en période de crise, où la chute de la production se traduit par des hausses de coût de revient, mettant en cause la compétitivité et se traduisant à l’arrivée, par des suppressions massives d’emploi. On vient de connaître ce processus. Chacun sait que l’augmentation du chômage, qui atteint 10% de la population active, va continuer du moins pendant un temps, malgré le retour à une croissance substantielle (près de 1,5% prévu en 2010). Seules les petites et moyennes entreprises, plus réactives, capables d’adaptations rapides, soutenues par la passion et le goût du travail de leurs responsables, de leur encadrement, de leurs agents de maîtrise, constituent un espoir de redressement. Leur soutien est un objectif absolument prioritaire – notamment financier – même si on ne peut ignorer le lien entre leur croissance et l’activité des grands groupes industriels implantés sur notre territoire. *** La première réponse la plus évidente au défi actuel, se trouve dans les dépenses pour la Recherche/ Développement, qui commandent l’apparition de nouveaux produits, le repositionnement des entreprises sur le marché. L’initiative gouvernementale d’un grand emprunt national, exceptionnel, tourné vers l’Université et la Recherche, l’économie numérique, le développement durable, l’investissement productif industriel, correspond à la demande de la plupart des économistes. Notre pays a plutôt pris du retard en ce domaine. Il faut accélérer le pas. La capacité d’initiative, le génie de l’innovation, la volonté d’avancer existent en France et en Pays Basque. Il y manquait des moyens. La réussite dépendra de la manière dont ceux-ci seront utilisés. Un peu moins d’administration, un peu plus de souplesse et de rapidité de décision, seraient opportun. La deuxième réponse tient à la décentralisation, c’est-à-dire au niveau territorial de l’aide et de la décision. L’affaire Heuliez est intéressante, car c’est l’intervention de la Région qui a sauvé cette entreprise, constructeur d’automobiles électriques, dont les modèles doivent d’ailleurs être présentés à Biarritz prochainement. La démarche est exemplaire. La Région s’est battue, a mis la main à la poche, pour soutenir le repreneur, et l’État, grâce au Fonds d’intervention stratégique créé récemment, a apporté le soutien financier indispensable, qui a débloqué tous les autres financements et, en définitive, relancé l’entreprise. Il me semble, dans le débat actuel, que

le rapprochement de la Région et du Département, à travers la création du conseiller territorial et une répartition claire des compétences, sera une chance supplémentaire de développement, notamment industriel. La force des Autonomies régionales, de l’autre côté de la frontière, en Euzkadi, en Catalogne, à Madrid ou en Galice, est sûrement l’une des principales causes du développement impressionnant de l’Espagne, au cours des vingt dernières années. Ce qui, pourtant, n’a pas empêché la crise de frapper, plus qu’ailleurs, à travers l’éclatement de la bulle immobilière qui s’était dangereusement formée. La troisième réponse, plus incertaine, concerne la spécialisation. C’est peut- être vrai pour le pays, cela l’est plus sûrement pour notre région. La base industrielle des Pays de l’Adour est constituée par les industries métallurgiques, dont la mécanique de sous-traitance pour l’aéronautique. La base industrielle du Béarn est la chimie qui s’est construite autour de l’exploitation de Lacq. Ces deux secteurs restent porteurs d’activité. À la condition qu’ils sachent évoluer, qu’ils se restructurent et trouvent des marchés extérieurs. Les industries métallurgiques se sont données de tels objectifs depuis longtemps déjà, avec un réel succès et beaucoup de lucidité. Les résultats sont moins clairs pour la reconversion du complexe de Lacq. Le choix d’une spécialisation industrielle ne relève pas de la seule intuition. Il doit s’appuyer sur des études prospectives et des recherches sérieuses. La contribution de Biarritz, à cet égard, à partir de son projet « Biarritz Océan », est de faire émerger localement, c’est-à-dire en Aquitaine et à Biarritz, une filière nouvelle d’activités, concernant la protection de l’océan, autour de la formation, de la recherche, de la production, des colloques. Cela peut paraître ambitieux, mais la manière dont ce vrai défi est accueilli montre la justesse de la cible, dans le prolongement du Grenelle de la Mer. Cette réorientation de notre développement viendra s’ajouter aux initiatives prises, concernant le Plateau Image, dans le quartier Jules Ferry-Rocailles, dont le but est de développer des formations professionnelles, des échanges entre Technique et Création et d’attirer des manifestations nouvelles, donc des clients pour nos hôtels, nos commerces et nos restaurants. La restauration de l’appareil industriel est un défi majeur, le succès passe par une nouvelle génération d’entrepreneurs, formée aux techniques modernes de gestion, mais aussi par un cadre adapté d’action réglementaire. L’État a ouvert la voie et a pris des engagements qui paraissent réels et pérennes. Les élections régionales peuvent y contribuer aussi, à leur manière, en portant aux responsabilités, des candidats qui sauront prouver leur volonté ferme d’agir en ce sens. Le débat est ouvert.

“Recherche/ développement, décentralisation et spécialisation sont les trois réponses prioritaires”

Photos : © Deepix

Didier Borotra, sénateur maire

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le zapping de Janvier

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1 - Le sénateur maire Didier Borotra a formulé ses vœux, en présence du sous-préfet Éric Morvan, du président du Conseil Général Jean Castaings, de Jean Grenet, président de la CABAB et maire de Bayonne, de Marie-Jo Mialocqs, Jean d’Elbée et Jean Jaccachoury, les maires d’Arbonne, Ahetze et Bidart. © Photo Bernard 2 - Une multitude de curieux ont pu admirer, jusque début janvier, les lumières de Biarritz, rendez-vous pérenne autour d’un vin et d’un chocolat chauds. © Photomobile 3 - Biarritz Tourisme a convié 400 acteurs économiques locaux au premier rendezvous économico-touristique de la Halle d’Iraty. © I. Palé

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4 - C’est la quatrième naissance d’un bébé phoque au Musée de la mer. Le jour de Noël, Okera la doyenne des femelles du bassin a mis au monde une petite femelle bâptisée Noella. Le Musée de la mer est le seul aquarium de France à mener à terme la gestation de phoques en captivité. © Musée de la Mer de Biarritz 5 - Joey Starr en concert gratuit à L’Atabal, avec un passage surprise de son vieux compagnon Kool Shen… © B. Lapègue.

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6 - Premiers pas réussis pour Olivier Mille et Theresa Cavina, président et directrice artistique du Fipa, pour un excellent cru 2010. © I. Palé. FÉVRIER 2010 N°193 | BIARRITZ magazine 7


l’actualité

Les incontournables du Royal Filer à 10 nœuds au cœur d’un banc de thons en chasse, accompagner les dauphins dans leurs folles cavalcades, nager avec le grand requin blanc épaule contre nageoire… Jacques Perrin, dans son film Océans, nous métamorphose en poissons parmi les poissons. Un voyage extraordinaire et inédit des banquises polaires aux tropiques à la découverte de créatures marines connues, méconnues, ignorées. Océans s’interroge aussi sur l’empreinte que l’homme impose à la vie sauvage. Le 13 février à 20 h 30, le cinéma Le Royal convie le public à une soirée ciné débat dédiée au jeunes, Les enfants ont la parole, animée par l’association Planet it’s up to you, en présence de collégiens et lycéens et de Françoise Pautrizel, directrice du musée de la mer. Un autre rendez-vous à ne pas manquer, le 16 février à 19 h, la sortie en avant-première du film basque de Roberto Carton, Ander, primé au Festival de Berlin en présence de l’acteur principal Josean Bengoetxea (sous réserve). “La découverte d’un cinéaste basque renoirien… sur un sujet proche de celui de Brokeback Mountain, Ander se déploie avec une patience, une attention, une modestie, une force tranquille dignes de tous les éloges” dixit Les Inrockuptibles ! Le film est diffusé en basque sous-titré en français, et la soirée organisée en partenariat avec l’Office public de la langue basque est bilingue avec traduction simultanée. Rens. : 05 59 24 45 62 [royal-biarritz.com] [cinema-biarritz@numericable.fr] 8 BIARRITZ magazine | FÉVRIER 2010 N°193

Le SNAV à Biarritz

Quelque 300 participants sont attendus à Biarritz du 3 au 5 février pour participer à la 5e convention des agences de voyage. Ce rendez-vous organisé autour d’ateliers pratiques et interactifs centrés sur les questions et problématiques qui touchent la profession, accueille comme l’année dernière un invité de marque en la personne du secrétaire d’État chargé du tourisme, Hervé Novelli. Climat et conséquences de Copenhague, environnement durable, immatriculation, crise ou sortie de crise, avenir du cahier des prix, promotion tarifaire et crédibilité des prix, sont à l’actualité de ces rencontres pour mieux envisager la nouvelle décennie [snav.org].

Une journée avec Cali au profit DE MVE Le 22 mai à l’initiative des frères Liévremont et au profit de l’association Mouvement pour les villages d’enfants, est organisée une grande journée festive : match de rugby, foot et diverses activités sportives avec des sportifs réputés et artistes connus (Jean Dujardin, etc.) ; en soirée, grand concert rock avec Cali et ses nombreux amis.


Biarritz est en forme, du 18 au 20 mars

Diam’s à l’Atabal Le 27 mars à 21 h, Diam’s monte sur la scène de L’Atabal. C’est le retour de la jeune chanteuse francilienne qui a grandi et voyagé, s’est ouverte au monde, sans rien perdre de sa hargne et de sa révolte. Elle vient présenter son troisième album SOS, qui explore un rap aussi aiguisé que généreux. Après une tournée des Zéniths à guichets fermés, Diam’s reprend la route vers des salles plus intimistes, comme un rendez-vous pris avec les fans de la première heure. Son répertoire déjà riche sera agrémenté de nouvelles chansons de son prochain album. Rens. : 05 59 41 73 20 [atabal-biarritz.fr].

Après le lancement de Biarritz en Forme en octobre dernier qui a remporté un vif succès, la 2e édition se prépare activement. Elle débutera le 18 mars avec, au programme, plusieurs temps forts. Il s’agit d’évaluer l’état de forme des Biarrots, puis de les orienter vers la pratique physique adaptée à leurs propres besoins, mais aussi de rassembler des spécialistes du sport-santé afin de communiquer et d’échanger. Les 18 et 19 mars, les Rencontres de la Forme, accueilleront la 2e moitié des primaires de la ville, les collégiens de FAL et les lycéens du lycée hôtelier pour participer aux tests de forme à l’aide de Diagnoform, test ludique pour les enfants et adapté à tout public. Le lendemain, premier jour du printemps, une journée grand public permettra à toutes et à tous de tester leur forme. Attractif et convivial, l’événement propose aussi un village sport-santé ainsi que différents parcours sportifs à faire en famille ou entre amis. En septembre, une nouvelle opération en milieu marin avec des pré-tests de forme sera organisée, et en fin d’année , un colloque Sport-santé réunissant les spécialistes français et étrangers se tiendra sur le thème de la nutrition.

10 ans de bridge et de scrabble Le festival international de bridge et de scrabble de Biarritz fête ses dix ans. Cet événement occupe une place de choix parmi les grands festivals des jeux que sont ceux d’Aix-les-Bains, Cannes, Vichy et Avignon. Il réunit plus de mille joueurs qui viennent de toute la France et de l’étranger. Que ce soit pour le bridge ou pour le scrabble, tous les niveaux de joueurs (du champion à la plus petite série de classement) se rencontrent dans la plus grande convivialité. Le Festival de scrabble se déroule au Bellevue du 13 au 21 février, le Festival de bridge lui succède au Casino municipal du 15 au 21 février. Un Patton (tournoi par équipe) réservé aux cadets (moins de 18 ans) est organisé les 20 et 21 février. [biarritz-hiver.com]

Convention de partenariat entre l’ABS et la Ligue CBBL L’Académie Basque du Sport et la ligue Côte basque Béarn Landes de tennis ont signé une convention de partenariat pour assurer au jeune sportif : une qualification sportive pour le préparer à devenir professionnel ; une qualification scolaire/ universitaire/professionnelle qui le protégera des aléas de sa vie sportive et lui assurera des possibilités de reconversion et d’insertion professionnelle après sa carrière sportive. Ces objectifs passent par la mise en place de conventions avec les établissements sportifs et de formations prêtes à répondre à cette problématique de double parcours de formation. Sur la photo de gauche à droite : Claude Charbonnier, Jacques Dupré, Michel Poueyts, Elisabeth Bordesco, Jean-René Bordelais, Gérard Cazeaux, Bernard Subsol.

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Brève de mag >>>> Tyler Larronde à l’assaut de JAWS

Club hippique de Biarritz Le Club hippique de Biarritz organise le 7 mars, le concours Dressages-clubs + Ponam qui verra la participation de jeunes cavaliers de tous niveaux, évalués sur la qualité de leur communication avec leur monture. Le 14 mars, le club accueille cette année encore, le Concours National des Étalons Pottok Sport, sous l’égide de l’A.N.P. (association nationale du pottok) : type, modèle, caractère et aptitudes sportives sont jugés tout au long de cette journée. Le 15 mars, le Hunter SHF réservé aux jeunes chevaux de 4, 5 et 6 ans est devenu l’un des hauts lieux aquitains pour cette discipline et rassemble aujourd’hui de plus en plus d’amateurs. Les 16 et 17 mars, le club accueille le CSO SHF jeunes chevaux, un concours de sauts d’obstacles, une discipline leader en France. Le 21 mars, a lieu la compétition Equifun, une discipline récente et accessible à tous, issue à la fois de l’obstacle, du hunter et des pony games. Du 26 au 28 mars, le concours Dressage amateur + PRO + SHF de haut niveau, est réservé aux cavaliers amateurs et professionnels. Entrée gratuite. Rens. : 05 59 23 52 33 [contact@biarritzcheval.com] [biarritzcheval.com]

Le 25 décembre dernier, Tyler, 15 ans, le fils du surfeur de gros Michel Larronde et rider du Team Rip Curl, a bluffé la jet surf international en s’attaquant à des vagues de 6 mètres sur le célèbre spot de « gros » à Maui (Hawaii) : Jaws. Surmédiatisée notamment dans les films de Laird Hamilton, la vague est classée parmi « l’une des plus dangereuses du monde » pour reprendre les propos du grand Kelly Slater dans une interview accordée au Grand Journal de Canal+. C’est remorqué en Tow-In par son père Michel, que Tyler s’est lancé sur des vagues énormes. “Nous étions avec des amis et au bout d’un moment je leur ai demandé : à qui le tour ? C’est Tyler qui a levé le doigt le premier… ” raconte son père encore surpris. Tyler Larronde entre ainsi dans la légende. Il est le plus jeune surfeur à s’être mesuré à La mâchoire avec une aisance et une nonchalance qui ne sont pas sans rappeler le style de son père, le Biarrot Michel Larronde ancien membre de l’équipe de France (de 1976 à 1984) et surfeur reconnu de grosses vagues. Tyler est né en 1994 à Kahului (Maui) et est licencié à “La Grande Plage Surf Club”. Il a remporté sa première compétition à 6 ans et le titre de meilleur junior de moins de 14 ans à Mauï en 2007, 2008 et 2009.

Nouvelle section européenne au lycée Hôtelier Une section européenne anglais en baccalauréat professionnel restauration 3 ans, verra le jour au lycée hôtelier de Biaritz à la rentrée 2010. Après la section européenne espagnol, qui a vu le jour en septembre 2008, elle vient enrichir et renforcer les offres de formation de l’établissement et témoigne du dynamisme de ses équipes pédagogiques, ouvrant le Biarritz Atlantique au monde d’aujourd’hui. Photos : © P. Kobech, SNAV, F. Berthuot, Photo Bernard, I. Palé, R. Zurell, D. R.

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le dossier

2010

Kaléidoscope des temps forts Quoi de neuf à Biarritz en 2010 ? L’année est émaillée de nouvelles manifestations culturelles, sportives et commerciales qui viennent étoffer la liste de rendezvous désormais pérennes : festivals, grandes expositions et animations populaires. Temps forts. 12 BIARRITZ magazine | FÉVRIER 2010 N°193


À

Biarritz, les saisons sont rythmées par des manifestations – tous genres confondus – qui, au fil des ans, se sont ancrées dans le paysage local pour devenir incontournables. Ces événements estampillés made in Biarritz suscitent l’intérêt des visiteurs – touristes et congressistes – mais accompagnent aussi le quotidien des Biarrots et des habitants de la région. Ainsi les casetas illustrent-elles les premières sorties estivales, tandis que le Temps d’Aimer annonce la rentrée… Festivals de cinéma, de surf, de musique, salons et forums sont autant de rendez-vous culturels au programme bien rodé qui donnent de Biarritz l’image d’une ville curieuse, ouverte et dynamique. Forte de cette identité, la ville trouve toute légitimité à organiser de nouveaux événements qui, à leur tour, nourrissent son attractivité. Biarritz fait ainsi figure de ville d’envergure et de destination branchée.

On en parle La presse nationale et internationale s’en fait l’écho avec des retombées en constante augmentation. Sont annoncés ou relatés, les grands événements, festivals, concerts et projets. Pour exemple, les événements organisés en 2009 ont fait l’objet de très bons retours médiatiques avec en tête le Big festival qui a inspiré plus d’un quart des articles. À noter aussi, la multiplication d’articles rendant compte de colloques, de forums, de manifestations qui attirent de nombreuses personnalités politiques et économiques (ministres européens) et de facto, l’intérêt des médias. Ils ont parlé de Biarritz : Libération ; Technikart ; Le Monde ; Télérama ; Le Grand journal de Canal + ; MTV ; M6 ; divers journaux télévisés ; Télématin ; Le Figaro ; France Inter ; Les Échos ; Le Point ; L’Express ; Aujourd’hui en France ; etc.

Des équipements au service de l’événement Organiser des événements est une chose, les accueillir en est une autre. Depuis quelques années Biarritz a misé sur des infrastructures audacieuses dédiées à la réception du tourisme d’affaire et des grands festivals. C’est dans ce contexte que le Bellevue, le Casino municipal et la Gare du Midi ont été réhabilités. L’ouverture de la Halle d’Iraty en janvier – avec ses 8774 m2 dédiés aux grands salons et foires d’envergure – vient élargir considérablement l’offre locale en ouvrant de nouvelles perspectives. Mais Biarritz n’en oublie pas pour autant son patrimoine naturel, théâtre de manifestations culturelles et sportives. FÉVRIER 2010 N°193 | BIARRITZ magazine 13


le dossier

2010 LES TEMPS FORTS Les colloques et salons

Le Bellevue et le Casino municipal accueillent la majorité des congrès – environ 90 annuels – qui représentent 25 000 congressistes. Le 28 mars, la Fédération française de judo réunit quelque 600 adhérents ; le 23 juin les Transversales accueillent 500 congressistes ; 700 participants sont attendus aux Journées de rentrée de la Mutualité française le 23 septembre ; le 15 octobre, Réseau entreprendre Adour convie 1300 personnes. Quatre colloques qui illustrent le tourisme d’affaires biarrot.

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La Halle d’Iraty, de nouveaux horizons La Halle d’Iraty est désormais en mesure d’héberger des congrès de plus de 1 500 participants et se positionne sur le nouveau marché, très prometteur, des foires et salons. Une douzaine d’évènements y sont confirmés pour 2010. Moderne et fonctionnel, le bâtiment, avec ses trois espaces distincts – un espace extérieur d’exposition de 3 000 m2 ; une salle polyvalente de 2 600 m2 ; une seconde salle polyvalente de 2 700 m2 – répond parfaitement aux configurations spécifiques de salons et foires-expositions, congrès de plus de 1 500 participants, concerts et spectacles jusqu’à 4 500 spectateurs.

QUESTIONS À … Questions à… Marianne Lebrun et David Amstutz d’Expomedia et Marina Michallet et Luc Petit de Vent d’idées, organisateurs de grands salons.

1re fois qu’une telle zone d’animation va avoir lieu dans le Pays Basque et les Landes ! Du 13 au 17 août se tient le nouveau Salon des Antiquaires de Biarritz édition été (voir édition de printemps) – du 7 au 10 octobre a lieu la 11e édition de Solutions Maison qui réunit 3 salons en un : le salon Habitat, Eco-Habitat, Maison Bois ; le salon Immobilier et Financement ; le salon Décoration Embellissement. Parmi les nouveautés nous allons développer la partie décoration car le lieu s’y prête et accueillir ainsi plus d’exposants en décoration qui souhaitaient un cadre plus favorable pour nous rejoindre et nous mettons également en place un partenariat avec la Fnaim pour la partie immobilier ancien – du 18 au 20 novembre a lieu Innobat, salon réservé aux professionnels de la construction et des travaux publics. Il met l’accent sur le développement durable dans un secteur très important de l’économie locale : le BTP.”

Biarritz Magazine : Présentez les manifestations que vous organisez cette année à Biarritz : Quelles sont les nouveautés ? M. Lebrun et D. Amstutz /Expomedia : “Nous organisons cinq salons cette année à Biarritz qui sont leaders par leur taille et leur impact sur leur secteur dans la zone de chalandise : Du 1er au 5 avril, le nouveau Salon des Antiquaires de Biarritz accueille 100 exposants en antiquités : design des années 50 aux années 70 et art contemporain. La nouveauté est que ce salon change de lieu après 45 ans passés au Bellevue – le salon a été crée en 1965 ! – permettant ainsi d’accueillir plus d’exposants, de mélanger trois univers à la demande des visiteurs. Le passage à la Halle d’Iraty nous permet également de proposer un parking visiteur gratuit de près de 800 places et un restaurant sur site.

L. Lebrun et D. Amstutz Expomédia

Du 23 au 25 avril a lieu le salon Vivrexpo. C’est le salon Maison, Loisirs et Bien-être du printemps et le premier salon à utiliser la totalité de la Halle d’Iraty, soit 5200 m2 à l’intérieur et toute la zone extérieure de 3000 m2 soit 8000 m2 ! Pour sa 3e édition, il va accueillir plus de 200 exposants et parmi les nouveautés nous lançons Vivrexpo Park, une zone géante de 1300 m2 d’animations pour tous (enfants, adultes et seniors) intégrées au cœur du salon et liées aux thèmes du salon. C’est la

M. Michallet et L. Petit Vent d’idées

M. Michallet et L. Petit / Vent d’idées : “Nous venons d’organiser avec succès Eco’vie, le salon de l’écologie qui propose cinq espaces : Eco-habitat, Alimentation Bio, Santé et Bien-être, Loisirs Verts et Développement durable. Les 170 exposants de ce salon ont tous été validés par des comités de sélection pour faire un salon de qualité qui est lui-même écoconçu. Il proposait également 90 conférences et ateliers pour les enfants comme pour les grands. La grande nouveauté cette année résidait dans l’espace restauration qui comportait 4 restaurants bio et 2 buvettes bio sur un espace de 600 m2 afin que les visiteurs se sentent bien et puissent passer une journée complète sur le salon. Nous organisons également Le Salon de l’enfance, les 28 et 29 août prochains, qui présentera tout ce qui tourne autour des enfants, depuis la préparation de leur naissance jusqu’à leur majorité. Ce sera le salon des 0-18 ans avec des animations, des espaces jeux, des associations sportives et éducatives, et de nombreuses autres surprises.” FÉVRIER 2010 N°193 | BIARRITZ magazine 15


le dossier Btz mag : Qu’est-ce qu’un équipement comme la Halle d’Iraty peut apporter à l’organisation de nouveaux salons ou à l’optimisation d’événements pérennes ? M. L. et D. A. / Expomedia : “ Pour nos cinq salons nous sommes dans le 2e cas de figure, c’est-à-dire le développement et l’optimisation des événements pérennes. La Halle d’Iraty nous apporte de meilleures conditions d’accueil des nos clients, c’est-à-dire les exposants et les visiteurs. Elle va nous permettre de nous concentrer sur les mises en scènes et sur le contenu des salons (conférences, animations, jeux concours etc.), d’éviter les aléas climatiques et donc d’atteindre de meilleurs résultats. Enfin la Halle d’Iraty va nous permettre de conforter la position de leader de nos salons.” M. M. et L. P. / Vent d’idées : “ La Halle est un confort de travail indéniable, avec un grand parking visiteur, un parking exposant dédié, des salles de conférences, des cuisines, un grand parc d’exposition spécialement étudié et des hébergements à deux pas, c’est tout cela qui va faciliter l’organisation générale de tout événement. L’arrivée d’un tel outil nous pousse à faire des salons encore plus qualitatifs et nous donne l’envie d’organiser de nouveaux événements dans les années à venir, reste maintenant à nous organisateurs, d’habituer le public à venir régulièrement dans cette Halle d’Iraty pour que le succès soit total, mais nous n’en doutons pas.”

Les autres rendez-vous de la Halle d’Iraty Du 6 au 8 février : 3e Salon des Vins et de la Gastronomie organisé par Performance Organisation. Les exposants feront partager leur enthousiasme et apprécier leurs nouvelles productions et leurs nouveaux millésimes. [contact@performanceorganisation.fr] Du 12 au 15 mars : Salon du camping car Du 3 au 5 juin : Senior Event organisé par Prosud Expo, ce salon est destiné au grand public et aux professionnels du secteur santé et social. Les grands thèmes abordés sont : l’aménagement de son habitat, les solutions à la dépendance physique ou psychologique, les loisirs ou encore des conseils bancaires notariaux… 1re édition [senior-event.com]. Les 27 et 28 novembre : Animaliades organisé par Copains Câlins. Près d’une centaine de races et 400 animaux (chatons et chiots). Animations diverses tout au long des 2 jours d’exposition dont le Magicien des Fauves. [les-animaliades.fr]

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Salon des Vins et de la Gastronomie


LES FESTIVALS Le Fipa (festival international des programmes audiovisuels), qui vient de s’achever, inaugure les grands festivals culturels de l’année. Cinéma, danse, jeunesse, musique, Biarritz compte aujourd’hui une dizaine de festivals pérennes.

Le Fipa souhaite présenter une télévision idéale, cette année il accueillait l’écrivain Tahar Benjelloun, l’acteur Christophe Malavoy et le très emblématique rockeur basque Fermin Mugurutza.

20e Temps d’Aimer du 10 au 19 septembre Le Temps d’aimer célèbre sa 20e édition avec en ouverture une scène géante au Port Vieux et une programmation exceptionnelle. Son directeur artistique Thierry Malandain présente sa dernière création Roméo & Juliette le samedi 11 septembre.

Bi Harriz Lau Xori du 23 au 28 mars le festival d’expressions basques et d’ailleurs offre cinq jours de création actuelle et traditionnelle, comme une mise en perspective de la richesse et de la diversité de culture basque. Cette année, sont à l’honneur les rythmiques reggae et groove avec le guitariste malien Vieux Farka Touré.

Roxy Jam Biarritz du 10 au 14 juillet, ce festival unique associe le surf, l’art et la musique… au féminin. Les meilleures longboardeuses de la planète se disputent le titre de Championne du Monde ASP WLT. Pendant ces cinq jours, Biarritz vit également au rythme d’une programmation musicale pointue de la scène féminine internationale.

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le dossier Rip Curl Music Festival les 19 et 20 août, sur le site de la Cité de l’Océan, ambiance rock pour deux nuits de concerts gratuits et inédits sur le thème de la sauvegarde de la planète. Le Festival Biarritz Amérique Latine du 27 septembre au 3 octobre, une semaine au cœur de la culture latino avec la projection de films en compétition, des rencontres littéraires, expositions et concerts.

BIG Festival du 22 au 25 juillet. Pour cette deuxième édition, le Biarritz International Groove festival réunit toutes les tendances des musiques actuelles. Couchers de soleil endiablés et aftershows ravageurs grâce aux djs sur la plage du Blue Cargo, puissance rock et folk à l’Atabal, concerts à Aguilera, et plein de surprises.

ANIMATIONS ET FÊTES POPULAIRES QUESTION À … Jean-Michel Amulet, nouveau président de Biarritz Évènement Biarritz magazine : L’homme aguerri au monde associatif que vous êtes est-il un atout pour une structure comme Biarritz événements ? Jean-Michel Amulet : “Ces dernières années Biarritz Evènement a mis en place un certain nombre d’animations (le Festival des Arts de la Rue, les Océanes, Biarritz s’habille de lumière…), nous allons, pour certaines les compléter en rajoutant ou en améliorant l’aspect participatif. Pour d’autres nous allons associer des évènements complémentaires. Par exemple : Biarritz s’habille de lumière, qui est un spectacle nocturne, sera couplé avec des manifestations diurnes. Nous allons mettre en place des animations populaires, ntergénérationnelles, participatives qui pourront être décentralisées dans les quartiers ou des lieux inhabituels. Mon expérience, au sein d’associations, fait que je connais les difficultés mais aussi la richesse du milieu associatif. J’ai bon espoir qu’elles s’associent à nos différents projets et ainsi devenir des acteurs de la vie de la cité. Nous allons leur proposer de réfléchir ensemble à une évolution de l’animation.”

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FAR, Festival des Arts de la Rue du 13 au 16 mai , la 6e édition d’un événement qui a su trouver son public dès la première année.

Les Océanes et les Casetas du 19 au 27 juin, ces fêtes célèbrent la mer et l’arrivée de l’été. Au programmes, les Toiles de mer, la traversée de Biarritz, la fête de la musique et les casetas du 23 au 27 juin.

Biarritz s’habille de lumière du 18 décembre au 1er janvier, pour les fêtes de fin d’année, illumination de façades, sons et lumières invitent à un parcours féerique.

ART ET CULTURE Expositions, retransmissions d’opéra du Metropolitan de New-York, musique, l’année est riche en culture et nouveautés artistiques.

L’œil à l’état sauvage Cette exposition organisée du 10 avril au 20 juin est un coup de projecteur sur l’art brut avec une soixantaine d’œuvres d’artistes reconnus (Chaissac, Saura, Combas, Rebeyrolle…) ou à découvrir. En collaboration avec l’abbaye d’Auberive et la Halle Saint-Pierre à Paris. La grande exposition d’art contemporain de l’été est en préparation. Elle occupera de fin juin à début octobre les cimaises du Bellevue.

Le MET Les amateurs d’opéra peuvent suivre en direct du Metropolitan Opera de New-York sur grand écran en HD, les opéras de la nouvelle saison du Met : le 6 février, Simon Boccanegra de Verdi ; le 1er mai, Armida de Rossini.

Magifique-Tchaïkovski les 10 et 12 août, à la Gare du Midi. D’un coup de baguette magique, sur la musique de Tchaïkovski, le chorégraphe Thierry Malandain revisite les ballets Casse Noisette, La Belle au bois dormant et Le Lac des cygnes.

Biarritz Jazz Festival une nouveauté du 27 au 29 août ; un festival de jazz face à la mer avec une programmation d’envergure internationale. Du Phare au Port Vieux en passant par la Grande Plage... des concerts en plein air gratuits. FÉVRIER 2010 N°193 | BIARRITZ magazine 19


ÉVÉNEMENTS SPORTIFS Biarritz Maider Arosteguy du 3 au 5 avril les meilleurs surfeurs européens ont rendez-vous à la Grande Plage pour cette 26e édition.

125e Jumping de Biarritz du 24 au 27 juin cet événement est ancré dans le cœur des Biarrots, avec 4 journées de compétition partagées entre des épreuves de Hunter et des épreuves de saut d’obstacles. Cette épreuve est un support du Championnat Régional Hunter Amateur.

Tournoi WTA international de tennis féminin 100 000$, du 3 au 10 juillet. Il se déroule après Wimbledon et accueille des joueuses classées dans les 100 meilleures mondiales. Il figure parmi l’un des tournois féminins les plus importants en France.

Biarritz Cup du 11 au 18 juillet se déroule la plus ancienne compétition de golf amateur au golf du Phare.

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Le BOPB déjà qualifié pour les phases finales de la Coupe d’Europe espère atteindre celles du Top 14. Le 27 mars, il reçoit le Stade Toulousain dans l’antre d’Anoeta, à Saint Sébastien. Les jeunes pousses du BO pourront également se mesurer à d’autres grands clubs lors du tournoi Jean Rumeau le 8 mai à Aguilera.

Gant d’Or du 2 au 23 août, le championnat de Cesta Punta présente l’élite professionnelle mondiale de la spécialité et les meilleurs représentants des Jaï Alaï/ Casino de Floride. Finale le 23 août.

Ocean Thunder du 27 au 29 août, le championnat du monde de surf rowing revient à Biarritz, - sur la Côte des Basques – avec les meilleurs équipes internationales. La liste des événements proposée ci-dessus est non exhaustive. Pour retrouver un agenda plus complet, consulter : biarritz.fr].


FORUM 11e Foro de Biarritz Ces rencontres Europe Amérique latine sont un forum de réflexion politique et économique autour des relations entre Europe et Amérique latine. De nombreuses personnalités politiques des deux continents sont présentes.

BIARRITZ OCÉAN

2010 sera l’année de l’Océan L’Organisation des Nations unies a proclamé 2010, Année internationale de la biodiversité. Le 8 juin prochain est désignée "Journée mondiale des océans» tandis que le ministère du Développement durable organise du 8 au 14 juin Les Journées de la mer". Ces événements d’ampleur internationale dans le domaine de la sensibilisation à la santé des océans auront un écho tout particulier à Biarritz. L’Océan sera ainsi décliné au travers d’un cycle d’événements ouverts au public : expositions, projections de films, rencontres sportives, interventions de personnalités du monde marin, animations thématiques, etc. Le principe est de proposer au public un programme sur le thème de l’Océan à partir de Pâques, ceci en relation étroite avec les divers acteurs locaux (institutionnels, associations, organisateurs, etc.). Le programme complet en cours d’élaboration sera prochainement diffusé. Photos : © Y. Sobansky, Photomobile, Rip Curl, L. Mazurel, O. Houeix, Océans Jacques Perrin, Photo Bernard, I. Palé, D. R. FÉVRIER 2010 N°193 | BIARRITZ magazine 21


dosiera

Festilasaia piztu egin da

Gogoetan dihardute Festilasai elkartearen baitan. “Edo jaz bezala segitzen dugu, baina eremua mugatua da, edo zabaltzen gira eta beste leku batetan egiten dugu ” laburbiltzen du Brice Morin, Festilasai elkarteko presidenteak. Uztailaren 24aren inguruan gertatu behar lukeen heldu den edizioaren programazioa, berebiziko erabaki horren araberakoa da. Baina jauzi kualitatibo bat egiteko gogoak bizirik dirau, azken edizioaren gisara, 1 200 pertsona bildu baitziren Gaztetxea eta Skate parkearen aitzinean. Eta eskakizun azkar bat: “Festilasai festibalaren izpiritua bizirik atxikitzea ” Brice Morinek dionaz.

Lerra eta musika Herriko Etxeko Gazteria Zerbitzuak, Skateparkeak eta Gaztetxeak abian jarririk, izen ezin hobea duen festibalaren hastapeneko asmoa lerraren baloreak musikak lagundurik ospatzea zen. Kontzertuak eta skate, rollers edo BMX erakustaldiek bi elkarteen aktibitateei argitze berezi bat ematea zuten helburu, haien baloreak garraiatuz eta talentu gazteak sustatuz diziplina ezberdinetan. Bigarren ediziotik desagertu diren baloreak, festibalak Biarritzeko beste elkarte batzuei irekitzea erabaki duelarik. “Ez ginen denak ados” oroitzen da Brice Morin, orduan Gaztetxea kudeatzen zuen Mizanbu elkarteko presidentea zenak. “Ez zuen gehiago deus ikustekorik guk egin nahi genuenarekin”. Gaztetxea eta Skateparkeak orduan, formula berri batera buruz jo dute, duela bi urte, gaur egun duen formara heltzeko, eremu hetsi batetan, kanpoko animazioak proposatuz bi eraikinen aitzinekaldian eta barnean. Festibala beste jende batzuei irekitzeko, Festilasai elkartea sortu dute. Formula arrakastatsua izan da eta gertakizunera hiru aldiz jende gehiago hurbilarazi dute, azken edizioko arrakasta lortzeko. Herriko Etxeko diru laguntza 4 000 eurokoa izanki, Festibalaren aitzinkontua lau aldiz biderkatuz, joan den uztailako musika programazioa eskaini du, jende guzien gustuko aukerak eskainiz, talde ezagunenak eta tokiko taldeak nahasiz. Egiazko eszenatoki

Musika lehiaketa EHZrekin Festibala lasaia zen, hastapenean Biarritzeko Skateparkea eta Gaztetxearen arteko elkarbizitza ospatzea helburutzat hartu zuena. Horrelako adiskidetze batek ekar ditzakeen abantailak nolakoak diren ikusi nahi duten auzoen arteko besta bat. Sortu zenetik bost urteren buruan, Festilasaiek dinamika propioa sortzen du eta hautu zaila agertzen zaio : handitu edo orain arteko giroa atxiki, joan den uztaileko arrakasta lortu ondoren. 22 BIARRITZ magazine | FÉVRIER 2010 N°193

Musika lehiaketa bat Atabalen euskal taldeak ezagutarazteko. Euskal Herriko artistak sustatu eta garaiko musika korronteekin loturan egon. Helburu horrekin du Euskal Herria Zuzenean festibalak haren izpiritua Heletan finkatzen duen uztaila hastapeneko Heletako hitz-ordutik at iraunarazi, « Euskal Herria 2010 » programa besteak beste Atabalekin partaidetzan abian jarriz. Euskal taldeen aberastasuna sustatu eta Gaztetxe, errepikatze lokal edo garajeetako itzalean entzun daitezkeen taldeak argira ekartzeko asmoa duen musika lehiaketa bat. Aurkeztutako maketen bidez hautatuak izanen diren hiru talde arituko dira Atabalen, apirilaren 9an, 1990 urteen bukaerako rock gogorraren ikurra den Berri Txarrak taldearekin batera.


bat Gaztetxeko talde gazteentzat, tauladako baldintzak gozatzeko parada izanik, The Beastie Boys, New Yorkeko talde famatuaren dj ofiziala den Mix Master Mike publikoaren aitzinean. Bide beretik segituz, Festilasai elkarteak skate edo rollereko profesionalak gomitatu nahi lituzke ere festibala garaian erakustaldiak eskain ditzaten eta, zergatik ez, harreman batzuen sortzeko ere.

Le nouveau réveil de Festilasai

Izpiritu berdina

C’était un festival tranquille, comme son nom l’indique en euskara, destiné d’abord à célébrer la cohabitation entre le skate Parc et le Gaztetxe. Une fête de voisins, désireux de voir quels avantages nouveaux pouvaient naître de cette entente cordiale. Cinq ans après sa création, le Festilasai a pour tant tr ouvé sa dynamique p r op r e et se tr ouve confronté au difficile choix de s’agrandir ou de conserver un format convivial, après avoir connu un succès de fréquentation en juillet dernier. La réflexion est en cours au sein de l’association, fondée il y a deux ans pour ouvrir l’organisation de l’événement à un autre public. « Soit on continue comme l’année dernière, mais l’espace est limité, soit on s’agrandit et on investit de nouveaux lieux » résume Brice Morin, président de l’association Festilasai. La programmation de la prochaine édition, qui devrait se tenir aux alentours du 24 juillet, dépend de cette décision cruciale. Mais l’envie est déjà là, de faire un saut qualitatif à l’image de la dernière édition qui a rassemblé 1200 personnes en une journée devant le Gaztetxe et le skate parc de La Négresse. Le festival entendait à l’origine célébrer les valeurs de la glisse en musique. Concerts et démonstration de skate, de rollers ou de BMX, servaient une fois par an de vitrine aux activités des deux associations, véhiculant leurs valeurs et promouvant les jeunes talents. La formule est un succès. En juillet dernier, la programmation musicale alliant têtes d’affiches et groupe locaux a permis de rassembler un large public. Un vrai tremplin pour les jeunes groupes du Gaztetxe qui ont pu profiter des conditions de scène et du public de Mix Master Mike, dj officiel du célèbre groupe new-yorkais The Beastie Boys. Dans cette foulée, l’association Festilasai souhaiterait également inviter des professionnels du skate ou du roller.

Baina, horrelako gertakizun bat antolatzeko, publiko anitz hurbilaraziz bakarrik lor daitekeen diru kopurua beharrezkoa da. Elkarteak larogei nahianteen gain kontatzen ahal duela baldin badaki ere, eremu mugatua du. “Ezingo dugu 1 200 pertsona baino askoz gehiago sarrarazi” dio Brice Morinek. Aterabide bat aurki daiteke Festilasaiko presidentearen arabera, La Négresseko kartingaren aparkalekua alokatuz, edo beste toki bat okupatuz. Horrek erran nahi du, azken kasuan, festibalaren itxura arrunt bestelakatuko daitekeela. Gainera jakinki antolatzaileek haien arima galtzea beldur direla, festibaliar kopuru handiegia hurbilaraziz. Euskal Herria Zuzenean festibalak eraman duen gogoetara ekartzen gaitu horrek, eta horretaz oroitzen da Brice Morin. EHZeko antolatzaileek, Piztu elkartekoek, ez zuten batere gustuko talde handienek erakartzen zuten festibalier nunbre handi hori. “Dena eztabaidatzekoa dugu, azpimarratzen du Brice Morinek, baina izpiritu berdina atxiki nahi dugu”. Bakarrik gelditzen da jakitea zoin neurritan festilasaia piztu egiten den.

Résumé de l’article en basque

HIZTEGIA LEXIQUE elkarbizitza : vie commune jauzi kualitatibo : saut qualitatif gaztetxe : maison de jeunes lerratu : glisser

arrakasta : succès eszenatoki : scène arima galdu : perdre son âme nahianteak : volontaires

Photos : © I. Palé, F. Matton

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la ville

Vie quotidienne

Travaux et chantiers à travers la Ville Sur le chantier de la Cité de l’Océan, la mise en place de la toiture a débuté par la pose de poutres courbes. Au Musée de la mer, les travaux de génie civil sont terminés et les équipements techniques des aquariums sont en cours d’installation avant la pose des grands vitrages. Des conteneurs enterrés sont en cours d’installation autour des Halles, place Sobradiel et derrière la Halle aux poissons. Au Musée historique de Biarritz, les Services de la Ville procèdent à la réfection des enduits intérieurs du chœur, suite à des infiltrations. Ensuite, les vitraux seront mis en sécurité. Les travaux seront terminés au début du mois de mars. L’extension de la maison de retraite Notre Maison pour la réalisation de 20 chambres supplémentaires dont 10 pour des personnes atteintes de la maladie d’Alzeimer sera terminée en avril. La Résidence Jaurès est terminée : il s’agit de logements d’urgence pour personnes en difficulté.

CIté de l’Océan

Musée de la Mer

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Résidence Jaurès

Notre maison


VIE QUOTIDIENNE

Biarritz Océan : RÉUNION PUBLIQUE le 24 fÉVRIER Le 2 novembre dernier, au cours d’une grande soirée publique à laquelle les Biarrots ont largement participé (plus de 1 400 personnes), le projet a été dévoilé dans toutes ses dimensions et ses prolongements. Cette présentation a marqué le début d’une action d’information et de communication d’ici l’ouverture des deux principales infrastructures en cours de chantier : le Musée de la Mer et la Cité de l’Océan. Ainsi, plusieurs rendez-vous sont d’ores et déjà programmés pour rencontrer la population. Il s’agit de réunions publiques présidées par le maire, composées d’une présentation générale du projet (résumé de la soirée du 2 novembre pour ceux qui n’y ont pas assisté) et d’un échange avec l’assistance. La première réunion se déroulera le mercredi 24 février au Bellevue à 18h30, la suivante se déroulera mi-mars au lycée hôtelier et enfin mi-avril à la Maison des associations.

ERILIA remplace la SOGICOBA Après une mise en concurrence entre divers opérateurs de construction et gestion de logements sociaux, la Société ERILIA a été désignée pour reprendre la SOGICOBA. La société, implantée à l’origine dans la région PACA, est une filiale de la Caisse Nationale d’Épargne pour les logements sociaux et gère aujourd’hui près de 80 000 logements en France. Comme le décrit son directeur Monsieur Voglimacci : « Au-delà des questions de qualité de gestion quotidienne et de développement volontariste, la société ERILIA s’est attachée à être performante dans la totalité de ses domaines de compétence : l’accession sociale, la réhabilitation, la construction locative individuelle ou collective, le logement de populations spécifiques (saisonnières entre autres), les résidences pour étudiants, pour personnes âgées, pour personnes handicapées, sociales, etc. ». Ainsi, ce nouvel opérateur s’engage, dans l’intérêt des locataires comme de la Ville, à assurer la continuité de la gestion de la SOGICOBA (entretien du patrimoine, suivi de la gestion et de l’attribution des logements par la Ville, maîtrise des loyers, etc.). ERILIA sera également en charge du programme de construction des logements sociaux locatifs et d’accession à la propriété du futur quartier Kleber, dans le respect rigoureux du plan d’urbanisme et des prescriptions architecturales et environnementales imposées. « Forte de l’expérience récente, et réussie, de transmission universelle de patrimoine de la SEM d’Avignon, Erilia entend bien donner pleine satisfaction à la municipalité de Biarritz, pour maintenir et gérer le patrimoine existant en restant à son écoute et répondre aux besoins d’équipements nouveaux qui sont nécessaires au développement de l’agglomération ». H. Voglimacci, Directeur Général ERILIA.

Dans les écoles

Un nouvel élève dans la classe AVA de l’école des Pyrénées

L’école des Pyrénées abrite depuis la rentrée une structure AVA (accompagnement vers l’autonomie). Elle compte quatre enfants atteints de troubles autistiques – en CP et en CE1 – et vient d’accueillir un cinquième élève en grande section de maternelle. L’idée est d’aider ces enfants à acquérir une autonomie personnelle et scolaire pour suivre une scolarité normale. Entretien avec JeanMarc Iturbide, directeur de l’école des Pyrénées. Biarritz magazine : À l’issue de ces quatre premiers mois, comment fonctionne la structure AVA ? Jean-Marc Iturbide : “Progressivement, les enfants, accompagnés de leurs éducatrices respectives, ont intégré leur classe de rattachement. Aujourd’hui, en dehors des plages horaires consacrées aux différentes méthodes rééducatives au sein même de la structure, ils sont intégrés quotidiennement et participent aux différents apprentissages et aux diverses activités (E.P.S, piscine, sorties scolaires...). Btz mag : La classe AVA est un succès, quel bilan tirez-vous de ce premier trimestre ? J.-M. I. : “Après un premier bilan, il s’avère que tous ces enfants ont fait des progrès notables. Toutes ces avancées sont bien sûr dues à l’investissement de toute l’équipe enseignante qui, dans son intégralité, a adhéré à cette expérimentation, ainsi que les ATSEM de la maternelle et au professionnalisme dont font preuve la psychologue et les éducatrices spécialisées.Il est à noter également que tous les élèves du groupe scolaire, bien informés, ont très bien accueillis ces nouveaux enfants. ” Btz mag : Pensez-vous que ce protocole – qui nécessite une organisation pointue – est susceptible de se mettre en place dans d’autres écoles biarrotes ? J.-M. I. : “ La durée de fonctionnement de la structure AVA, du fait de sa nature expérimentale, est limitée à deux années et fera l’objet d’une évaluation et se poursuivra au maximum une année supplémentaire. Bien entendu, en cas de succès, le but de cette expérimentation est de pouvoir pérenniser cette structure et d’en ouvrir d’autres.” FÉVRIER 2010 N°193 | BIARRITZ magazine 25


la ville COMMERCEs Fabienne Laharrague assure la direction du service du développement économique de la Ville avec pour mission d’être le relais de tous les acteurs économiques – commerçants, artisans, entrepreneurs – avec la Ville, sous la responsabilité de Vincent Dubecq, adjoint au maire délégué au développement économique, au tourisme et à l’emploi. Elle succède à Michèle Pecquet qui a pris sa retraite et qui avait notamment mis en place l’Observatoire économique de Biarritz, un outil essentiel à l’analyse de l’activité économique de la ville. À noter l’ouverture d’un site gratuit dédié aux commerçants biarrots : [commercesbiarritz.fr] regroupant 550 commerces et prestataires de services.

première urgence, elles apportent une aide technique et médicale par le biais de secouristes bénévoles. Jean-Philippe Oustalet, représentant de la délégation Pays Basque de Secouristes Sans Frontières, assure également la présidence au niveau national. Actuellement une équipe de 20 secouristes composée de médecins, de maîtres-chiens et de sauveteurs en déblaiement est acheminée vers Haïti. La mission partie pour une dizaine de jours en autonomie totale en matériels, vivres et hébergement, a dégagé une jeune femme prisonnière des décombres depuis 8 jours. Rens. : 06 70 15 46 22 [jp.oustalet@wanadoo.fr]

Un Biarrot au secours d’Haïti Jean-Philippe Oustalet, de Secouristes Sans Frontières, est parti secourir la population durement touchée de cette île après un séisme d’une rare violence. Son association a pour objectif d’intervenir lors de catastrophes naturelles afin d’aider les populations sinistrées en dépêchant sur place des équipes de secours d’urgence. Spécialisées dans le secourisme de

Vacances d’hiver activités pour les enfants Le Centre de loisirs sans hébergement de Mouriscot, situé dans un cadre superbe, offre deux structures d’accueil pour enfants de 3 à 6 ans et ados de 7 à 15 ans. Au programme : activités créatives ou sportives, stages. Rens. : 05 59 23 09 94. Le Centre de loisirs en basque Udaleku prévoit un accueil des enfants de 3 à 12 ans. Rens. :

Ikastola, 06 86 73 84 08 [udaleku. btz@orange.fr]. Le Centre social Maria Pia accueille les enfants de 3 à 17 ans et propose plusieurs activités pour les 3-6 ans, les 7-9 ans et les 10-12 ans : sorties, ateliers créatifs, jeux et stages et pour les 13-17 ans : des activités et sorties à thème. Rens. : 05 59 43 90 78. L’association Denekin propose un accueil des jeunes de 6 à 17 ans pour diverses activités et sorties ludiques à la Maison de

quartier de Pétricot. Rens. : 05 59 23 06 14. De nombreux stages sont également prévus à l’école de cirque Ballabulle, rens. : 05 59 52 19 62, à l’Institut Asiatique, situé au musée Asiatica, qui organise des ateliers destinés aux enfants de plus de 5 ans sur les thèmes suivants : parcours découverte surprise du musée et concours de dessin, fabrication de masques et de coiffes, en lien avec les collections du musée, création de bijoux, à

LA VIE DES CONSEILS DE QUARTIER République, Larrepunte, Saint-Martin, Lahouze La prochaine réunion du Conseil de quartier aura lieu le mardi 2 février à 18 h 30, à la Maison des associations.

Centre Ville

La prochaine réunion plénière du conseil de quartier centre ville aura lieu le lundi 8 mars 2010 à 18 h 30 à la Maison des associations. 26 BIARRITZ magazine | FÉVRIER 2010 N°193

partir de perles, pendentifs, grelots, sequins indiens, rens. : 05 59 22 78 78. Sans oublier La Médiathèque, avec notamment le Département Image rens. : 05 59 22 28 86, ou encore le Club Hippique. Rens. : 05 59 23 52 33, les Amis de l’Ecole Laïque avec des ateliers artistiques prévus avec l’association Question d’Art, rens. : 06 84 77 36 74.


RENCONTRES Biarritz Magazine a demandé à des acteurs de la vie sociale, culturelle et sportive de la ville de formuler leurs vœux pour 2010. “Avec le Ballet Biarritz et l’équipe du festival Le Temps d’Aimer la Danse, offrir au public une multitude de rêves éveillés. ” Thierry Malandain, directeur de Malandain Ballet Biarritz et directeur artistique du Temps d’Aimer.

“Quels vœux, au seuil de 2010, pour le Royal et la belle ville au centre de laquelle il se trouve ? Poursuivre avec autant de bonheur notre aventure commune, afin que le Royal reste le lieu de vie, d’échanges et d’émotions qu’il a réussi à être, et que Biarritz demeure une ville de culture, ouverte sur le monde. Faisons tout, ensemble, pour que la diversité culturelle et l’humanisme perdurent.” Jean Ospital, directeur du cinéma Le Royal. “La fausse note qui nous vient de Copenhague n’arrivera pas à affaiblir l’élan qui porte la conscience environnementale de chacun d’entre nous, élus, responsables associatifs ou simples citoyens. Sur cette vague, sur toutes les vagues, amis Biarrots je vous souhaite bon surf pour l’année à venir.” Gilles Asenjo, président de Surfrider Foundation.

“Après la naissance d’un nouveau bébé phoque le jour de Noël, voici la nouvelle année qui se dévoile… 2010 nous permettra de visualiser les travaux engagés au Musée de la Mer et à la Cité de l’Océan, de suivre l’évolution du bébé phoque et de découvrir de nouvelles expositions (année de la biodiversité, les aventures de Tara, etc). Je souhaite bon vent à tous ceux qui de près ou de loin participent à la vie du Musée et à l’évolution de Biarritz Océan. Bonne année 2010 à toutes et tous les Biarrots...” Françoise Pautrizel, directrice du Musée de la Mer. “Que le BO ait les meilleurs résultats possibles bien sûr. Au niveau de la ville, un vœu particulier pour que la Halle d’Iraty – que j’ai eu la chance de visiter et qui est une structure vraiment extraordinaire, puisse accueillir le maximum de manifestations. Enfin, la santé pour tout le monde !” Jean-Michel Gonzalez, entraîneur du BOPB. “2010 vient d’éclore ! Nous nous réjouissons d’ores et déjà de vivre cette nouvelle année avec vous. C’est avec Quartier mon amour que l’année va débuter ; ce spectacle retrace la naissance et l’évolution de Pétricot-Larrepunte. L’association Denekin, à l’image de son quartier, sait mettre de la vie dans ses années et souhaite la partager avec tous. Qu’une belle lumière durable éclaire tous nos agendas et donne une énergie nouvelle à la trame associative.” Bérengère Lassevils, association Denekin. Photos : © I. Palé, Photomobile, Photo Bernard, DR.

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la ville MÉMOIRE Biarritz-Bonheur Temple de la mode Situé en plein cœur de Biarritz, sur la place de la Liberté – actuelle place Clemenceau – le BiarritzBonheur ouvre ses portes en 1894. Considéré au début du siècle dernier comme le temple du luxe et de la mode, le bâtiment abrite aujourd’hui les Galeries Lafayette. Petite Histoire du plus biarrot des grands magasins. Biarritz-Bonheur est d’abord dirigé par un homme d’expérience Michel Peyroux qui a fait construire le grand magasin “La Maison Universelle” à Dax. Attenant à la Gare du BAB, il ne tarde pas à déménager de l’autre côté de la place et en 1903, il est inauguré en grande pompe, à l’époque où le beau monde se presse à Biarritz, “la reine des plages et la plage des rois”. Au fil des ans, l’établissement s’agrandit, absorbant les maisons voisines, dont l’École Berlitz. La clientèle locale ou étrangère est de plus en plus nombreuse. Réputé pour son bon goût et son luxe, le magasin se développe, jusqu’à devenir l’un des plus attrayants de la région. Quelques grands d’Espagne, et des artistes y font d’ailleurs leurs achats, comme Pablo Picasso qui s’y approvisionne en pinceaux et couleurs lors de son séjour sur la Côte basque. En 1919, le Biarritz Bonheur est vendu à la Société Française des Nouvelles Galeries réunies. En 1921, le journal britannique The Season compare le Biarritz-Bonheur au Harold’s londonien. Le grand magasin biarrot avec son architecture art déco, arbore poutres métalliques traditionnelles, marqueteries de bois, montants de cuivre reluisants, et un escalier majestueux qui donne le ton. Un superbe ascenseur avec liftier dessert les étages. Les grandes vitrines du rez-de-chaussée sont très luxueuses, on y expose des chapeaux et autres accessoires de convoitise pour une clientèle haut de gamme. Des expositions sur des pays étrangers sont organisées au deuxième étage avec présentation de tapis et bibelots. Des livreurs déposent les achats des clients dans les grands hôtels et les belles demeures. Au début du XXe siècle, la majorité des employés, triée sur le volet, parle anglais ou doit au moins le comprendre. Une fois recrutés, les vendeurs passent une grande partie de leur vie dans l’établissement La direction veille à maintenir le prestige 28 BIARRITZ magazine | FÉVRIER 2010 N°193

des lieux. Même après la seconde guerre mondiale, le personnel féminin est vêtu d’une jupe plissée ou droite bleu marine sous le genou, un chemisier blanc ou un cardigan manches longues, des chaussures bleu marine ou noires et si besoin une veste bleu marine. À noter que le grand magasin est dépourvu de chauffage et que ses employées se plaignent parfois de ne pas pouvoir porter un pantalon ou des bottes. Afin de séduire une clientèle élargie, des commissionnaires du Biarritz-Bonheur sillonnent la campagne jusqu’à Saint-Palais pour présenter divers catalogues et échantillons du magasin. Ceci contribue à sa renommée. À la fin des années 1950, un nouveau directeur agrandit et modernise l’établissement. La clientèle est totalement conquise par les multiples rayons et

Depuis 2008, une Amicale des anciens du Biarritz-Bonheur a été créée et compte une centaine d’adhérents qui se retrouvent deux fois par an à l’occasion d’une sortie ou d’un repas. Ils évoquent alors l’atmosphère très familiale du Biarritz-Bonheur où ils ont parfois passé une grande partie de leur vie professionnelle, la solidarité et les souvenirs qui les unissent.


gammes de marchandises, présentés sur différents niveaux : un rez-de-chaussée, et deux étages. On y trouve des luminaires, des meubles classiques, une quincaillerie, une droguerie, de la vaisselle et surtout pour le bonheur des dames, des tissus d’ameublement, un rayon de blanc, une mercerie, des rayons « de confection » et des salons d’essayage. Plus tard, un grand rayon d’alimentation en libre service est installé en sous-sol. Véritable entreprise, Biarritz-Bonheur compte dans les années 1960, jusqu’à 250 salariés. En 1983, le Biarritz-Bonheur entre dans la chaîne des Nouvelles Galeries, et en 1999, l’enseigne Galeries Lafayette est apposée à côté de celle du Biarritz-Bonheur, inscrit en grands caractères sur le fronton de la façade. Aujourd’hui encore, le nom de Biarritz-Bonheur reste un symbole d’un certain art de vivre dans notre ville.

Photos : © Archives de la Ville de Biarritz

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l’agenda En direct du Metropolitan Opera de New York Simon Boccanegra, opéra en 3 actes sur une musique de Guiseppe Verdi. Pour la première fois, en quatre décennies au Met, le ténor Plácido Domingo chante Simon Boccanegra, dans un rôle originellement écrit pour un baryton. La plupart des grandes salles d’opéra (Met, Covent Garden, Scala…) le programment cette année dans cette prise de rôle si surprenante. Récemment, le public du Staatsoper de Berlin lui a fait un triomphe. « Il y a longtemps qu’on n’avait pas vu à Berlin une représentation d’opéra d’une telle qualité", écrivait le lendemain de la première le Berliner Morgenpost. Cet opéra raconte la tragique et émouvante histoire du marin Simon Boccanegra – qui se fait élire doge – et de son amante Maria, dans une Gênes du XVIe siècle, déchirée par les querelles intestines. C’est aussi la tragique histoire d’un père et de sa fille perdue. Le samedi 6 février. 19 h au Casino municipal. 18 €, réduit : 12 €, gratuit jusqu’à 18 ans. Rens. : 05 59 41 57 50 [biarritz.fr]. Loc. : 05 59 22 44 66.

Octuor de France Musique de Chambre Créé en 1979 à l’initiative du clarinettiste Jean-Louis Sajot, l’Octuor de France se donne pour but d’interpréter le répertoire de musique de chambre s’étendant principalement du XVIe siècle à nos jours. Les musiciens de l’Octuor de France se produisent en formation allant du duo à l’octuor, avec ou sans piano. Ils proposent un vaste répertoire de grandes œuvres classiques, romantiques et contemporaines, mais ont choisi également de donner au public l’occasion de redécouvrir des partitions oubliées ou rarement jouées. Programme proposé : Concert Vienne Classique le vendredi 12 mars à 18 h et Conférence Vienne, une civilisation du bonheur… par Georges Boyer, musicologue le samedi 13 mars à 10 h 30 (entrée libre), Concert Vienne Romantique organisé avec le concours de France Etats-Unis Côte Basque le samedi 13 mars à 18 h, Concert Vienne Moderne le dimanche 14 mars à 11 h. À l’hôtel du Palais, 25 € (10 € moins de 26 ans), abonnement aux 3 concerts : 66 €. Rens. : 01 42 29 07 83 [btoynbee@free.fr] 30 BIARRITZ magazine | FÉVRIER 2010 N°193

Euskal Herria Zuzenean 2010 : Un concours-tremplin ouvert à tous les artistes du Pays Basque L’association Euskal Herria Zuzenean organise en partenariat avec l’Atabal et Biarritz Culture un concours-tremplin pour promouvoir les artistes et la production musicale locale. Il s’adresse à tous les groupes du Pays Basque, tous styles confondus. Le dépôt des dossiers doit se faire impérativement avant le 28 février. La finale se déroulera le 9 avril à l’Atabal où les groupes se produiront devant le public et le jury. Le vainqueur se verra offrir la possibilité de jouer au festival EHZ’10. La soirée s’achèvera par un concert du groupe Berri Txarrak. Rens. : [ehz-festibala.com] [ehrz-lehiaketa@festival-ehz.com]


Jeudi 4 février

Théâtre Les Bodin’s. Les 40 dernières de Bienvenue la capitale avec Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet. Gare du Midi, 20 h 30. 33 €. Rens. : 05 59 22 44 66

Vendredi 5 février

Théâtre "Hippias Majeur" par la Compagnie des Amis de Platon adaptation théâtrale du dialogue de Platon consacré au Beau, à l’Esthétique. Le Colisée. 10 h et 14 h 30. 15 € /12 €/10 € Rens.: 06 62 39 44 71 Théâtre Bonté divine ! Avec Roland Giraud, Saïd Amadis, Jean-Loup Horwitz... Une pièce de Frédéric Lenoir. Que peut-il bien se passer lorsqu’un prêtre, un rabbin, un imam et un bonze se retrouvent malencontreusement enfermés dans une pièce l’espace d’un week-end ? Gare du Midi. 20 h 30. 50 et 45 €. Location : 05 59 22 44 66. Rens. : 05 59 59 23 79 [entractes-organisations.com]

Samedi 6 février

Musique Simon Boccanegra de Verdi diffusion en direct du Metropolitan de New York. Opéra dirigé par James Levine, mise en scène de Giancarlo del Monaco. Avec Adrianne Pieczonka, Plácido Domingo. Cet opéra est considéré comme l’une des plus belles partitions de Verdi. Pour la première fois, le ténor Plácido Domingo chante Simon Boccanegra. Gare du Midi. 19 h. 18 € / 12 € / gratuit jusqu’18 ans. Loc. : 05 59 22 44 66. Rens. : 05 59 41 57 50 [biarritz.fr] Musique Je rigole par Andoni Iturrioz : chant, guitare. Christelle Florence : clarinettes, voix. Inventif et minimaliste, c’est avec guitare, clarinette, quelques samples et la puissance des mots que Je rigole embrasse le monde d’une violente tendresse. Le Colisée. 20 h 30. 10 € / 5 € - À noter : de 15 h 18 h : exposition des travaux des ateliers de Question d’Art. Rens. : 06 84 77 36 74.

Du 6 au 8 février

3e Salon des Vins et de la Gastronomie – Halle d’Iraty. Rens. : Performance Organisation [contact@performanceorganisation.fr]

Dimanche 7 février

Musique Angélique Marjory. Concert de la jeune révélation de la chanson française à l’étranger : une belle voix, des chansons à thème, des compositions inédites et des interprétations de Piaf qui font vibrer... Le Colisée, 15 h. 12 et 15 € Rens. : 05 59 22 44 66 Animation Thé dansant avec Tatoom au Casino municipal de 15 h à 18 h. 8 €. Sport Challenge d’hiver 4e étape : Hunter Club plus dressage club au Club Hippique. Rens. : 05 59 23 52 33 [contact@biarritzcheval.com]

Mardi 9 février

Danse Noces de sang & Suite flamenca. Ballet en six tableaux d’après l’œuvre de Federico Garcia Lorca Argument, Chorégraphie et Lumière de Antonio Gades ; Musiques de Emilio de Diego. Gare du Midi. 20 h 30. 47 € et 42 €. Loc.: 05 59 22 44 66. Rens. : 05 59 59 23 79 [entractes-organisations.com]

Jeudi 11 février

Théâtre Les Monologues du vagin. Gare du Midi – 20 h 30. Rens. : 05 59 22 44 66

Vendredi 12 février

Théâtre Cochons d’Inde. Une banque française rachetée par la Bank of India : dernier avatar d’une crise financière qui n’en finit pas ? Gare du Midi. 20 h 30. 50 € et 45 €. Loc. : 05 59 22 44 66. Rens. : 05 59 59 23 79 [entractes-organisations.com] Musique Duo Guitare classique et électro acoustique avec Hervé Bodou et Laure Bissine de l’Académie de Guitare de Pau. Grande Sonore en Sol dite Mohaziza, Rémi, Mohaziza et Mattisos. Le Colisée. 21 h. 5 et 10 €. Rens. : 05 59 98 43 68 Théâtre Pour ceux qui croient que la terre est ronde de Jean Rock

À l’ATABAL Beat Assaillant le samedi 13 février. Loin du traditionnel « gangsta rap », le groupe témoigne au contraire d’un éclectisme culturel dense. Sur scène, cuivres, cordes, chœurs, percussions, DJ, trompettes, sax, choristes, la troupe de 12 musiciens offre un groove imparable. 18 € / 14 € Le Bal des Enragés le jeudi 18 février. C’est la crème de l’underground français réunie pour un show hors norme, il n’hésite pas à reprendre les meilleures musiques des dernières années, les standards les plus punks rocks des dernières décennies. Il s’agit d’une interprétation originale, le tout concentré dans un spectacle déluré, un punk rock alternatif. 18 € / 14 €. À noter dès à présent : Samedi 6 mars : The Dodoz + Kid Bombardos, 16 € / 12 €. Vendredi 12 mars : Taratatabal. Entrée libre. Vendredi 26 mars : Gladiators, 20 € / 16 €. Samedi 27 mars : Diam’s, 25 € / 21 €. Mercredi 31 mars : Brass Band Harmony. Entrée libre. Vendredi 9 avril : Ehz + Berri Txarrak, 10 € prévente / 13 € sur place. Jeudi 15 avril : Agnostic Front, 18 € / 14 €. Vendredi 16 avril : Percubaba + Gaston le Fervent, 20 € / 16 €. Cafés concerts : vendredi 12 février : La Replik + Cartouche. Vendredi 12 mars : Vice presidentes + The Sorotan Babies. Entrée libre.

Formations proposées À l’Atabal Module Adobe : Samedi 20 février : Illustrator, 30 €. Samedi 20 mars : Dreamweaver, 30 €. Formation Son : Mercredi 17 février : Cubase SX, 60 €. Mercredi 17 mars : Enregistrement, 60 €. Mercredi 14 avril : Sonorisation Live, 60 €. UEU (en Basque) : Samedi 6 février : Illustrator, 60 €. Samedi 13 février / Samedi 13 mars : Open Office (Perfectionnement), 40 €. Samedi 30 janvier / Samedi 6 mars : Internet, 40 €. Du lundi 22 au vendredi 26 février : Protools. Samedi 27 mars : Vidéo (initiation). Samedi 10 avril : Blog, 40 €. Rens. : 05 59 41 73 20. [atabal-biarritz.fr]


l’agenda Gaudreault (Québec ). Avec S. Jego, M. Pouvreau, A. Mulliez. Abandonnés sur la plage, Christophe Colomb et son fils rêvent de retourner là-bas, en Espagne, et d’être accueillis comme des rois. CRTI, 14 h et 20 h 30 - 10 et 6 €

Soirée Cinéma : Autour du film de Jacques Perrin Océans. Voir l’actualité. Cinéma le Royal. 20 h. 30. Rens. : 05 59 24 45 52 [royal-biarritz.com]

L’Université du Temps Libre Jeudi 4 février Le Naturel, la Nature de Pline aujourd’hui par Jean-Pierre Forestier, biophysicien et apprenti philosophe.16h15. Jeudi 11 février Les grands collectionneurs, sur un itinéraire : Lisbonne, Madrid, Biarritz par Guillaume Coustham, guide conférencier. 16h15. Vendredi 12 février Le couple dans tous ses états par Pier re Réveillard, urologue, andrologue, sexologue.14h30. Mardi 16 février Vieillir n’est pas souffrir par Alain Campan, professeur honoraire à l’Université du Yunnan (Chine), médecin acupuncteur. 14h30. Jeudi 18 février Vanuatu, des îles volcaniques paradisiaques avec une descente aux enfers par Pierrick d’Aleman, géologue, diplômé F.F.M. 16h15. Maison des Associations. 5 € (non-adhérent).

Rens. : 05 59 23 02 30 [theatre-du-versant.com]

Samedi 13 février Théâtre Pour ceux qui croient que la terre est ronde. Voir 12 février.

Théâtre C’est quoi l’amour. Avec Dove (chanteuse américaine de gospel, jazz, blues et soul), ses musiciens et Fabrice Dasse, danseur. Le Colisée. 20 h. 14 et 10 €. Rens. : 09 52 09 04 65

Du 13 au 21 février

Animation Festival des Jeux. 10e édition, le festival de scrabble se joue au Bellevue et le festival de bridge au Casino municipal. Rens. : [biarritz-hiver.com]

Dimanche 14 février

Théâtre C’est quoi l’amour. Voir au samedi 13 février. Le Colisée. 18 h.

Du 15 au 21 février

Festival des Jeux. Voir l’actualité

Mardi 16 février Spectacle musical Quartier mon amour. Spectacle racontant l’histoire du quartier Pétricot-Larrepunte. Toutes les musiques ou danses sont représentées : salsa, hip hop, tango, danses et chants basques, danse modern jazz, majorettes, le tout relié par du théâtre. Casino municipal. 20 h. 30. Rens. : 05 59 23 06 14 [asso.denekin@gmail.com] 32 BIARRITZ magazine | FÉVRIER 2010 N°193

Soirée Cinéma : Avant-première du film basque de Roberto Carton, Ander. Voir l’actualité. Cinéma le Royal. 19 h. Rens. : 05 59 24 45 52 [royal-biarritz.com]

Rens. : 05 59 41 29 82

vos expositions Artistes du Pays Basque Rencontre avec l’Asie. Jusqu’au 5 mars, XIe édition de cette exposition collective qui perpétue cette voie d’échanges de la culture et de l’art entre Orient et Occident. Musée d’art oriental Asiatica. Entrée libre, du lundi au vendredi de 10 h 30 à 18 h 30 et le samedi, dimanche de 14 h 19 h, les jours fériés de 14 h 18 h. Rens. : 05 59 22 78 78.

Hommage Pierre Espil Conception Christian Dubois. Du 5 au 28 février, 10 ans que Pierre Espil, homme de lettres, ami des artistes, critique de théâtre de la Côte Basque, nous a quittés. Hommage de Killy Beall, Annie Camacho, Jean Escaffre, Marie-Hélène Etcheverria, Jesus Etcheverria, Christiane Giraud, Michel Haramboure, Evelyne Hérisson, Pierre Lafargue, Esteban De Lasen, Christiane Moncade, Francine de la Morandière, Martine Pinsolle, Ana Maria Sorozabal, Marie-Claude Soulé.

C.R.T.I – Ouvert de 10h à 18h – Entrée libre Rens. : 05 59 23 02 30 [theatre-du-versant.com]

Gran expose …

à l’Atabal du 5 février au 3 avril. Gran est un jeune artiste créole, dont les sources d’inspiration sont très variées, allant de la musique à la religion en passant par l’actualité, les dessins animés, etc. Rens. : 05 59 41 73 20


Animations autour du thème baroque à la Médiathèque Du 2 au 27 février, exposition photographique Brésil baroque, entre ciel et terre de Ferrante Ferranti sur l’art religieux baroque au Brésil.

Mercredi 17 février

Théâtre Dreyfus, l’Affaire de P. Dupoyet, par la Cie La Lune Opaline. David Arveiller incarne un Alfred Dreyfus noble dans la douleur, qui lutte sans relâche pour prouver son innocence et retrouver sa dignité. Spectacle en partenariat avec la Ligue des Droits de l’Homme de la Côte basque. Le Colisée. 20 h 30. De 8 € à 19 €. Loc. : 05 59 22 44 66. Rens. : 05 59 22 44 66 [amis-theatre-biarritz.com]

Jeudi 18 février

Rencontres autour de Dreyfus, l’Affaire… en marge du spectacle (cidessus), le professeur Philippe Oriol, historien et auteur de L’Histoire de l’Affaire Dreyfus mènera une discussion. La Médiathèque. 18 h. Entrée libre. Rens. : 05 59 22 28 86.

Vendredi 19 février

Music Hall Zoopsi comedi Chorégraphie : Cies Lolita et Beau Geste – Costumes : Christian Lacroix. Avec pour décor l’indispensable grand escalier, les deux éventails géants et mobiles en guise de rideau de scène, cette revue a été montée dans les années 80 dans un état d’esprit qui flirte avec l’artifice, le strass et le glamour. 20 h 30. De 12 à 28 € -

Rens : 05 59 23 97 07 [biarritz-culture.com] Loc. : 05 59 22 44 66 Sport Match Top 14 BOPB/Brives Aguiléra. Rens. : 05 59 01 64 64.

Samedi 20 février Dimanche 21 février Théâtre Les prétendants de Jean-Luc Lagarce dans le cadre des Hivernales du Théâtre des Chimères. Mise en jeu : Jean-Marie Broucaret. Dans un centre culturel municipal, c’est le jour de la passation de pouvoir entre l’ancien et le nouveau directeur. Qui fera partie de la nouvelle équipe ? Voilà la porte ouverte aux intrigues, aux pressions, aux séductions de tous ordres. Aux Découvertes. Le samedi à 20 h 30 et le dimanche à 17 h. 10 et 8 €. Rens. : 05 59 41 18 19 [theatre-des-chimeres.com]

Samedi 20 février Théâtre Dreyfus, l’Affaire de P. Dupoyet, par la Cie La Lune Opaline. Voir 17 février

Dimanche 21 février Sport Equifun Club, au Club Hippique. Rens. : 05 59 23 52 33. [contact@biarritzcheval.com]

Mardi 23 février Conférence Découverte du Feng Shui et de ce qu’il peut apporter concrètement. Librairie À Bras le cœur, 27 rue Gambetta 19 h 30. Rens. : 05 59 24 02 84 ou 06 76 03 67 94 [fengshui-creation.com]

Vendredi 12 février : ciné latino Fiesta andina : un concert baroque au Pérou de Yannis et Alexis Metzinger. Auditorium. 15 h. Samedi 13 février : conférence L’esthétique baroque ? Vous avez dit baroque ? par Odile Contamin, Docteur en histoire de l’art et ancien conservateur du musée d’Arnaga (Cambo). 16 h.

Vendredi 5 février : conférence Le baroque photographié par Ferrante Ferranti, photographe. 16h. Entrée libre.

Vendredi 19 février : conférence La danse baroque par Elisabeth Lécussant, professeur de danse Renaissance et Baroque. Auditorium.

Samedi 6 février : conférence Le concept baroque dans l’art par Saturnino Barriuso, sculpteur et professeur de la Faculté des BeauxArts de Bilbao. 16 h.

Samedi 20 février : conférence L’art baroque en Pays basque par Marie-Claude Berger, historienne de l’art et membre du centre d’études basques. 16 h.

Mardi 9 février : club de lectores Lo neo-barroco en la literatura latinoamericana. L’esprit baroque s’est manifesté dans les œuvres littéraires notamment dans les produtions des auteurs latinoaméricains du XXe siècle. On parle de néo-baroque. Espace América. 10 h 30. Mercredi 10 février : lectures latino-américaines Lire le baroque. Définition de l’esthétique baroque en littérature à travers la lecture d’auteurs du siècle d’or espagnol et d’auteurs contemporains latinoaméricains. Espace América. 15 h.

Samedi 27 février

Concert Raphaël. Gare du Midi. 21 h. 48 et 46 €. Rens. : 05 59 22 44 66 Musique Les Sacqueboutiers. Musique espagnole du XVIe siècle. Cette formation de cinq musiciens regroupe les instruments à vent de prédilection pour la musique ibérique de cette époque : cornet, sacqueboute, chalemie, doulciane, orgue. Concert proposé dans le cadre du festival baroque organisé la médiathèque. Eglise St Martin. 20 h 30. Rens. : 05 59 41 57 50. [biarritz.fr] Animation Thé dansant avec Alegerak au Casino municipal de 15h à 18 h. Entrée 8 €.

Du 3 au 6 mars Festival des étudiants au Cinéma le Royal

Vendredi 26 février : projection Le roi danse de Gérard Corbiau. Rongé par la gangrène, le musicien Jean-Baptiste Lully se souvient de sa vie. Dés 1653, il a su s’attirer les bonnes grâces du futur Louis XIV Auditorium. Samedi 27 février conférence La musique baroque par Alain Pacquier, directeur général du Couvent de Saint Ulrich, siège du Centre international des chemins du baroque de Sarrebourg. Espace América. 15 h. Rens. : 05 59 22 28 86.

Vendredi 5 mars

Concert Emmanuel Moire. Après l’énorme tournée du Roi Soleil, Emmanuel Moire revient sur scène pour présenter ce nouvel album, ces nouveaux sons, ce nouveau tournant après un premier album pop. Gare du Midi. 20 h 30, de 32 à 37 €. Rens. : Prod Events 05 47 64 52 09 [prodevents.com] Billetterie : 05 59 22 44 66.

Samedi 6 mars

Théâtre Plus si affinités. Pièce à succès avec Mathilda May et Pascal Légitimus qui nous invitent à rire sur l’inépuisable thème de la rencontre amoureuse. Gare du Midi. 20 h 30, de 41 à 45 €. Rens. Prod Events : 05 47 64 52 09 [prodevents.com]. Billetterie : 05 59 22 44 66.

Photos : © Photo Bernard, Océans Jacques Perrin, DR. FÉVRIER 2010 N°193 | BIARRITZ magazine 33


la vie associative Stages avec Danza y Musica Sin Fronteras Oubliez le froid avec l’association Danza y Musica Sin Fronteras qui organise pendant les vacances scolaires d’hiver des stages de danse salsa et afro-cubaine et des stages de guitare (avec prêt de guitare possible). Ces stages s’adressent à tous : enfants, ados et adultes, de l’initiation pour les débutants au perfectionnement. Du mardi 23 au dimanche 28 février à la Villa Sion. Programme complet au 06 33 84 60 27 [danzasinfrontera.com]

Actualités du Lions club

Le club vient de se jumeler avec le club marocain de Casablanca, Les Iris. Le succès du loto de Noël permettra d’envoyer des enfants défavorisés en colonie de vacances durant deux semaines. Le club a également participé à la manifestation organisée par l’association de Serge Betsen, auquel il a remis un chèque de 900 € au profit des 4 centres d’enfants dont s’occupe l’association au Cameroun. D’autres actions sociales seront organisées : en faveur d’enfants malades du cancer, de jeunes lycéens participant au concours d’éloquence, des jeunes du lycée hôtelier, des personnes handicapées… et bien sûr, l’action nationale Lions Alzheimer pour favoriser la création de centres d’accueil de jour thérapeutiques, sans oublier le partenariat dans la cité et le lancement de l’agenda 2010-2011 au profit de l’enfance défavorisée.

Coupe de Noël Organisée par le Comité Côte Basque des M.N.S., la traditionnelle Coupe de Noël s’est déroulée fin décembre. Cette épreuve de sauvetage unique au monde consiste à aller récupérer à la nage une victime à 50 mètres du rivage. Le tout sans palme, sans combinaison et dans une eau à 11°.

Sorties avec Energy’s Pays Basque

7 février : journée à SaintSébastien, avec visite de l’Aquarium, après-midi libre. 20 € membres, 23 € non-membres. 26 février : soirée entre membres et sympathisants au Parc Grammont afin de présenter les activités des mois à venir. Possibilité de se restaurer au cours de la soirée avec des grillades, des crêpes etc. Sorties ski et découverte, 14 février à Gourette et 28 février à La Pierre Saint-Martin. 13 € membres, 16 € non-membres. Départs : 6 h au lycée hôtelier. Rens. : 05 59 23 50 14 et 06 82 02 51 98 [nrjpb.com]

Trophée Arthur Pascual Tournoi international de pelote basque main nue Biarritztarrak organise tous les mercredis à partir du 10 février à 18 h 30 une compétition 41/2 « tête à tête » unique en France regroupant les meilleurs amateurs français et espagnols, la finale ayant lieu le 2 juin. Un tournoi de pala corta, spécialité de pelote très spectaculaire, est également prévu du 10 février au 7 avril. Entrée gratuite. Rens. : 05 59 22 17 07. Photos : © DR

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Les 3 A en février De nouvelles activités sont proposées : marche active – danses : mutxikos, sévillanes – sorties bowling, atelier tricot… Lundi 1er : loto de la Chandeleur, cidre – crêpes maison. Mercredi 3 : randonnée – groupes bleu et jaune. Lundi 8 : concours de belote. Mercredi 10 : randonnée – groupes bleu et jaune. Jeudi 10 : atelier cuisine autour des crêpes, gaufres, beignets, suivi du déjeuner. Lundi 15 et mardi 16 : dépôt des objets pour le vide-grenier des jeudi 18 et vendredi 19. Lundi 15 : concours de tarot. Mercredi 16 : randonnée pour les groupes bleu et jaune, marching pour le groupe des verts : le marché aux épices, place des Gascons à Bayonne. Jeudi 18 et Vendredi 19 : vide-grenier salle des 3A. Lundi 22 : sortie ciné, et discussion autour d’un chocolat. Mercredi 24 : randonnée pour les groupes bleu et jaune, sortie bowling. Rens. : 05 59 24 15 39.


l’expression

des groupes politiques Groupe de la majorité municipale « Les Biarrots rassemblés »

Au sujet de la Taxe Professionnelle La suppression de la taxe professionnelle sur les investissements productifs des entreprises a fait couler beaucoup d’encre, c’était pourtant un engagement du président de la République qui avait annoncé pendant la campagne électorale la nécessité de supprimer un impôt qui décourageait l’investissement et favorisait les délocalisations. Depuis 30 ans, tout le monde disait qu’il fallait la supprimer, Nicolas Sarkozy l’a fait ! Pour 2010 sa suppression correspond à un allègement de 12 milliards d’euros pour les entreprises. Tous les secteurs d’activité et toutes les catégories d’entreprises seront gagnants : grandes entreprises comme PME. À partir de 2011, la taxe professionnelle sera remplacée par un impôt plus intelligent : la Contribution économique territoriale (CET) qui ne portera plus sur l’investissement mais sur le foncier et la valeur ajoutée des entreprises. Pour les collectivités locales, la compensation sera intégrale grâce à la CET et au transfert de nouvelles recettes fiscales comme l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (télécom, énergie, ferroviaire). Elles bénéficieront également de la création de trois fonds de garantie de ressources (un par niveau de collectivité locale) et des clauses de réexamen prévues afin que, dès juin 2010 si nécessaire, la réforme puisse faire l’objet d’ajustements. Donc contrairement à ce que l’on peut lire ici ou là les collectivités locales seront intégralement compensées de la suppression de la taxe professionnelle : - en 2010, elles percevront très exactement les ressources qu’elles auraient perçues en l’absence de réforme : il n’y a donc aucune incertitude sur leurs recettes et elles peuvent construire leur budget 2010 en toute sérénité. - à partir de 2011, par la mise en place de la CET et les transferts de recettes fiscales, qui s’accompagneront d’une garantie individuelle de ressources, aucune région, aucun département, aucune commune ne seront perdants. De plus l’ensemble de ces mesures permet de préserver l’autonomie financière des collectivités locales et le lien entre le territoire et l’activité économique. Ajoutons que la réforme n’a aucune incidence pour les ménages et qu’il est faux de dire que les impôts locaux seront augmentés pour compenser la suppression de la taxe professionnelle, puisqu’il n’y aura pas de compensation de cette nature à mettre en œuvre. Max BRISSON Premier Adjoint au Maire

Pour le côtoyer occasionnellement lors des séances du conseil municipal, je sais que M. Destizon a quelques problèmes avec les chiffres. Mais à la lecture de son expression politique dans le dernier Biarritz Magazine, je m’aperçois qu’il a tout bonnement des problèmes de vue. Il faut croire que son attention était totalement absorbée par l’intervention d’un de ses colistiers lors du débat sur l’identité nationale organisé par le préfet à la CCI de Bayonne le 14 décembre dernier pour ne pas s’être rendu compte que j’étais assis à côté de Daniel POULOU, député UMP de la VIe circonscription des Pyrénées-Atlantiques. Il est saisissant de relever le zèle de M. Destizon à vouloir défendre le débat identitaire souhaité par le président de la République et, plus encore, à se présenter comme le seul élu UMP de Biarritz présent à ce débat. C’est oublier un peu vite qu’aux dernières élections municipales, M. Destizon figurait aux côtés de M. Saint Cricq sur une liste qui affrontait les candidats officiellement investis par l’UMP. Mais peut-être qu’à défaut d’avoir des troubles d’identité nationale, M. Destizon souffre-t-il de troubles d’identité… politique ! Alain PUYAU Conseiller municipal

Quartiers de noblesse et noblesse des quartiers… Dans les conseils de quartiers revient de manière récurrente l’inégalité de traitement entre le centre-ville privilégié et les quartiers périphériques négligés. Autrement dit, sous la démocratie républicaine serait appliqué aux quartiers biarrots la distinction monarchique entre la noblesse et le tiers état… Diable ! Ce n’est pas tenter une diversion – chacun étant bien sûr libre de penser – que d’apporter un éclairage peu ou prou oublié. Notre pays et nos villes ont une longue histoire – “la vieille Europe” a même dit naguère, par dérision, un président américain –. Autour d’un noyau primitif, la ville s’est étendue dans l’espace au fur et à mesure qu’elle se développait : il est ainsi devenu le centre-ville, avec tout ce que cela signifie : patrimoine historique, siège politique, mais aussi boutiques, commerces… À Biarritz, bien plus qu’ailleurs, difficile de ne pas s’abstraire de cette centralité vers laquelle les voies d’accès convergent – “tous les chemins mènent à Rome” était déjà une réalité sous l’Empire romain – parce que liées à un site, une situation et un espace géographiques bien définis - cité côtière, rocheuse, au relief tourmenté, à l’espace réduit – et à une histoire. Devenue station balnéaire et touristique de renommée internationale à l’époque moderne, puis ville de congrès, son centre-ville s’est vu “naturellement” privilégié : équipements publics, grands hôtels, commerces de luxe s’y sont concentrés. La “vitrine” s’est tout aussi “ naturellement” FÉVRIER 2010 N°193 | BIARRITZ magazine 35


vue bien choyée… Le centre-ville doit-il pour autant rendre les habitants des autres quartiers jaloux ? Bien au contraire, cette image lustrée de leur ville rejaillit sur tous. Pour autant, cela n’entraîne pas qu’ils doivent être négligés : la devise républicaine proclame “Égalité ! ”. Chaque quartier est lui aussi fier de sa propre “ personnalité”. Mais “tout est pour le centre-ville et rien pour nous” entend-on. Sont évoqués : propreté, état des chaussées, décharges sauvages, éclairage public… Réaffirmons donc : programmation décennale de la remise en état des chaussées et trottoirs, crédits affectés à l’Agenda 21, rationalisation des moyens pour le nettoiement des rues, budget participatif dès cette année, meilleur suivi des demandes des conseils… On est sérieux quand on a dix-neuf ans de majorité municipale… PS : Nos petites misères et la tragédie haïtienne… Je dédis ce papier aux Haïtiens. André LABEGUERIE

Groupe indépendant « Maider arosteguy et denise servy »

Rendez-nous nos fêtes populaires

I

l y a tout juste deux ans notre liste d’opposition critiquait vertement la majorité en place pour la portion congrue qu’elle laissait aux fêtes populaires qui se déroulaient dans notre ville. Disparition du carnaval, des fêtes de la Saint Martin au profit de manifestations plus élitistes. Deux ans plus tard, où en est- on ? Nous avons une programmation culturelle de grande qualité avec, par exemple les Ballet Biarritz, les expositions estivales au Casino Bellevue. Mais en terme d’animations populaires ? Le mois de décembre malgré de magnifiques illuminations (mention spéciale à la féerie du jardin public) a été d’une tristesse rarement égalée. Pas un Père Noël, pas un sapin… et pas un piéton dans la rue avant les vacances scolaires alors que les villes voisines faisaient le plein de visiteurs. « Pas forcément plus vendeur pour les commerçants « pouvait-on entendre de ci de là. Peut être. Mais quel plaisir pour nous biarrots de ne pas avoir à partir en exil dans les villes voisines pour sentir la magie de Noël. Mi février, voici revenue la période des carnavals. Le Pays Basque a gardé ou reconstitué des fêtes de carnaval (Ihauteri en basque) qui figurent actuellement parmi les plus intéressantes en Europe. Ces pratiques qui gagnent en popularité n’ont rien à voir avec les défilés urbains que le monde entier copie aujourd’hui sur le modèle brésilien. Il s’agit ici de cérémonies d’origine rurale, permettant de retrouver en les décodant des rites dérivés du paganisme. Notre municipalité investit dans la langue basque et le retour à nos racines locales. Alors Mesdames et Messieurs les élu(e)s de la majorité, pourquoi ne pas nous programmer un carnaval, à la fois animation populaire et redécouverte de nos traditions qui dans cette période morose nous permettrait de célébrer ensemble la fin de l’hiver ? Maider AROSTEGUY Denise SERVY www.biarritz-demain.com 36 BIARRITZ magazine | FÉVRIER 2010 N°193

Groupe « union de la droite et du centre pour Biarritz » Patrick DESTIZON – Karine DUBOURG – Éric FOUCHER

La Halle d’Iraty ou la Halle des ratés ?

L

a Halle d’Iraty vient d’ouvrir ses portes. Son objectif était d’accueillir des congrès de plusieurs milliers de personnes. Qu’en est-il ? Le budget 2010 de l’EPIC Biarritz Tourisme voté le 21 décembre par la Majorité fait apparaître par rapport à 2008, malgré l’entrée en fonction de la Halle d’Iraty en 2010, une augmentation des « Ventes Prestations » de seulement 167 601 € ! Le chiffre d’affaires de la Halle d’Iraty est prévu à 491 500 € en 2010 pendant que celui de l’EPIC hors Halle d’Iraty s’effondre de 323 299 €. Ainsi les deux tiers des recettes d’exploitation hors subventions envisagées pour la Halle d’Iraty en 2010, soit 323 299 € sur 491 500 €, semblent bien être obtenus par un simple transfert d’activités de l’Espace Bellevue à la Halle d’Iraty. Cinq des dix manifestations programmées en 2010 devant se dérouler à la Halle d’Iraty se déroulaient ainsi l’an passé à l’Espace Bellevue (salons des antiquaires de pâques et d’été, Vivrexpo, Solutions Maison, Innobat). Que va alors devenir l’Espace Bellevue qui a été rénové voila à peine onze ans pour 6,5 millions d’euros et qui est loin d’être amorti ? Par ailleurs la Halle d’Iraty a coûté 17,5 millions d’euros au contribuable. Avec une augmentation des ventes et des prestations de 167 601 € et une croissance des dépenses de fonctionnement de 154 366 € générée par la gestion de ce nouvel équipement, l’amortissement de cet investissement se réalisera à ce rythme en 1322 ans ! Ce n’est vraiment pas sérieux et prouve une fois de plus l’inefficacité de l’EPIC Biarritz Tourisme.

Patrick DESTIZON

Dissimulation !

L

e 21 décembre, le Maire a présenté le rapport d’activités de la communauté d’agglomération du BAB pour l’année 2008. La loi fait obligation au Maire de présenter un rapport chaque année en conseil municipal, mais celui-ci n’a pas présenté ceux de 2006 et 2007 qui correspondent comme par hasard aux années de sa présidence ! La CABAB gère un budget de 178 millions d’euros et les oppositions n’y étant pas représentées, il n’y existe du coup aucun autre contre pouvoir démocratique que la présentation de ce rapport. Une dissimulation de plus !

Patrick DESTIZON

www.udecbiarritz.fr - udecbiarritz@hotmail.fr Permanences sur RDV : samedi matin de 10 heures à 12 heures.

Groupe « Rassemblement pour le Renouveau de Biarritz »

Avis d’imposition !

L

e gouvernement va réactualiser les bases cadastrales de la taxe d’habitation et la taxe foncière. En 1970 le parc immobilier a fait l’objet d’une évaluation. Chaque habitation


s’est vue affectée une valeur locative pour le calcul des deux taxes. En 1990, ces bases ont été révisées par le ministère, mais par peur, la réforme a été abandonnée. L’an passé une augmentation exceptionnelle de 3,5 % a été décidée. Les conséquences de la révision des valeurs locatives en 2010 seront catastrophiques. Les collectivités locales ont depuis des années lourdement augmenté les taux des taxes d’habitation et foncière, pour compenser le gel des bases. A Biarritz, les taux du Foncier bâti ont flambé de 30,9 % depuis 9 ans. L’Etat, pour compenser la suppression de la taxe professionnelle va faire exploser TH et TF. Après la flambée des taux voici celle des bases ! Il faudrait réduire les taux, mais avec les folles dépenses engagées quelle est la marge de manœuvre de l’équipe en place ?

J.-B. Saint-Cricq

www.jbsaint-criq.fr

Groupe « Biarritz À cŒur Élus de la gauche unie »

Taxe carbonisée

L

e Conseil Constitutionnel vient de retoquer la Loi sur la taxe carbone et j’en suis heureux car, dans notre bulletin N° 4 du 1er octobre 2009 j’écrivais : « La taxe carbone proposée par le gouvernement sur les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) est non seulement un nouvel impôt injuste en période de crise, mais il ne propose aucune solution pour réduire le CO2… Nul doute que le Pouvoir cherche à faire coup double : obtenir le vote des Ecologistes, mais aussi pallier à la suppression de la taxe professionnelle des entreprises. Encore une fois on veut taxer les classes moyennes et les plus modestes à qui aucune solution fiable n’est proposée. La logique voudrait de taxer ceux qui gagnent des milliards sur l’énergie fossile, à savoir les pétroliers, gaziers et autres usines polluantes, prendre comme base un bilan carbone des marchandises et imposer également aux produits importés dans un cadre européen, puis financer des projets tels que la voiture électrique, à hydrogène, des panneaux solaires, des éoliennes, le transport des marchandises sur rail… »

Galéry Gourret-Houssein

courriel : galery.gourret@wanadoo.fr blog : www.biarritzacoeur.com

Groupe « parti socialiste de Biarritz »

Le bonjour des lampistes

P

etit résumé du conseil municipal qui s’est tenu le 21 décembre dernier vu par le PS Biarrot. Alors que les conseillers d’opposition doivent recevoir copie des dossiers 5 jours ouvrables avant les conseils, nous n’avons désormais que 4 jours pour débusquer les chausse-trapes. Comme d’habitude, un article de presse du maire a dévoilé un sujet à l’ordre du jour (Sud-Ouest : EPIC Biarritz Tourisme 19-12-09 ; Erilia repreneur de la Sogicoba 14-01-10) avant sa présentation en conseil municipal. Comme d’habitude, Monsieur le Maire met les formes avec son

opposition en nous demandant de l’autoriser à signer les documents nécessaires à la vente d’un appartement et d’une maison appartenant à la ville en nous révélant le nom des acquéreurs, là où une présentation au conseil du dossier en amont de la transaction aurait été gage de transparence pour les Biarrots ! Comme d’habitude le PS biarrot s’est inquiété de savoir si une étude avait été menée pour les transformer en logements sociaux… Devinez la réponse !

Françoise Viollier psbiarritz.secretariat@orange.fr Tél. : 05 59 23 73 37

Groupe « elkartu – Biarritz citoyen solidaire »

Biarritz s’ouvre au Monde, bla, bla, bla…

L

C’est la formule de D. Borotra, pour justifier la construction de la Cité du Surf. Voici pourtant la réalité qui rattrape la Municipalité et frappe les biarrots en ce début 2010 !

• La SOGICOBA sera avalée par une filiale de la Caisse d’Epargne….une banque pour le logement social à Biarritz. Annonce faite non pas en Conseil Municipal mais lors des vœux du Maire. C’est dire en quelle estime on tient les élus de l’opposition. Que vont devenir les salariés ? à quelle sauce vont être mangés les locataires ? que deviennent les résidences et donc les résidents de Mendi Eder et Milady ? • En 1991 la nouvelle équipe municipale plurielle mettait en application le dispositif RMI, jusqu’alors dédaigné. Volte face terrible et pathétique 20 ans après ! Didier Borotra refuse à Biarritz le dispositif RSA accusant le Conseil général de ne pas jouer son rôle… Quels sont les dindons de l’affaire ? par exemple les emplois d’insertion qui en dépendent. • Au CCAS… quatre cadres administratifs quittent Biarritz pour d’autres structures, sans doute car les moyens mis au service de la solidarité, de l’insertion, de la jeunesse, de l’emploi, du logement, des conduites à risque… y sont plus importants. Seule l’aide aux personnes âgées semble maintenue… Pourquoi ? • Le 29 janvier dernier Didier Borotra met fin brutalement et unilatéralement à l’aide municipale à l’association Zuekin, le point accueil d’urgence. Depuis, il n’y a plus de professionnel dans cette indispensable structure de solidarité et de lutte contre la précarité. • Le Plan Grand Froid a eu bien du mal à démarrer à Biarritz…les sans logements sont enfermés la nuit dans une maison insalubre, non chauffée, non surveillée… et que la Municipalité a vendu à des particuliers… on croit rêver ! • Didier Borotra renonce à l’Hôtel Social… enterrant ainsi une promesse de campagne et l’occasion de faire dans la solidarité active. Néanmoins « n’ayons pas peur de l’avenir, sachons nous adapter aux mutations, respectons les valeurs humanistes… bla, bla, bla… »

Régine Daguerre & Peio Claverie

elkartu@hotmail.fr http://biarritz.citoyen.solidaire.over-blog.com FÉVRIER 2010 N°193 | BIARRITZ magazine 37


le carnet

Bienvenue à… Lisa Algalarrondo, née le 18 décembre 2009

Clarence Dufau, né le 22 décembre 2009

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Décès Décembre Denise ALOÏ (1936) ■ Paul ROUX (1933) ■ Maria SANCHEZ-VARGAZ (1930) ■ Marie ITHURBIDE (1926) ■ Thierry LATAPY (1964) ■ Jacqueline PIGOT (1925) ■ René BOULAY (1926) ■ Armand LASSEOUGUE (1927) ■ Philippe CAILLEBA (1960) ■ Roland BERTRAND (1923) janvier Docteur Alain AVRAM (1924) ■ Pierrette GARCIA (1930) ■ Marie-Louise SEYRAT (1911) ■ Jean-Paul COUMY-CASTERET (1952)


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