INCORRIGIBLES LECTEURS Vous avez manqué : Février — Septembre 2013
Bibliothèque d’agglomération de Saint-Omer Décembre 2013
Coups de cœur des Incorrigibles Lecteurs Samedi 09 FEVRIER 2013
Pour cette séance, nous avons fait appel au bon cœur de nos incorrigibles lecteurs… Nous leur avons, en effet, demandé de nous confier un coup de cœur littéraire récent. C’est donc au récit d’une séance forte en émotions, que nous vous convions.
Michael Zadoorian nous propose quant à lui un road-movie grand guignolesque (pitoyable et comique) avec Le cherche bonheur. Un couple âgé et malade, part pour son dernier voyage sur la route 66. Beaucoup d’humour et d’amour, les personnages sont touchants et très attachants. Un livre généreux, drôle, mais aussi émouvant. Cet ouvrage « sans prétention » a conquis l’ensemble de nos incorrigibles lecteurs. Nous enchainons par l’évocation d’un auteur qui fait réagir notre groupe, Charles Dantzig et son essai : Pourquoi lire ? Les adjectifs fusent : pédant, prétentieux, méprisant pour les pauvres lecteurs que nous sommes. Il aime se faire détester nous dit-on. Une lecture ardue, qu’il ne faut pas s’imposer d’une traite et que certains ont préféré abandonner. L’auteur est néanmoins brillant : son style et l’ironie qui se dégage du texte peuvent séduire.
D’entrée, nous découvrons un ouvrage dérangeant sur l’incompréhension et la haine : Des Hommes de Laurent Mauvignier. Un livre très dur, structuré en deux parties : deux parties de la vie d’un homme traumatisé par les évènements qu’il a vécu en Algérie. Oh ... lui, dresse une véritable galerie de personnages plus décalés et plus excentriques les uns que les autres, loin des lieux communs, comme à l’habitude de Philippe Djian. Perversité et névrose : un livre tout à l’image des écrits de l’auteur ! Malgré tout, un livre non conformiste qui se lit facilement, distrayant grâce à une intrigue bien ficelée flirtant avec l’absurde. Au fil Du domaine des murmures de Carole Martinez, on tombe sous le charme de cette écriture poétique et élégante, à la manière d’un conte médiéval, d’accès facile. Un livre qui sort des sentiers battus, dont on se souvient une fois qu’on l’a refermé. Un coup de cœur généralisé !! (Prix Goncourt des Lycéens 2011). La pression ne se relâche pas dans le roman Grâce de Delphine Bertholon, où la jalousie et la passion sont destructrices. Nous voilà plongés dans un thriller psychologique cimenté autour d’un secret de famille où le suspense reste entier jusqu’à la fin.
Quant au Grelot d’Andrea Camilleri, c’est une histoire curieuse, assez rocambolesque, racontée dans une langue pittoresque, mélange de patois régionaux, assez déroutante. Ce conte initiatique, belle histoire d’amour originale où la nature est très bien décrite a pu choquer par certaines situations « scabreuses ». Les avis sont donc partagés. Un sentiment général d’ennui se dégage de Pise, 1951 de Dominique Fernandez qui n’a pas réussi à accrocher nos lecteurs. On lui reproche le manque d’épaisseur des protagonistes, une absence de vie.
C’est dans un livre très modeste, poétique et sensible que Lucien Suel nous invite à suivre le quotidien très simple de Mauricette, sa rencontre et son amitié avec Blanche. Avec Blanche Etincelle l’auteur va à l’essentiel du ressenti des personnages. Un livre très plaisant à lire, avec beaucoup de références culturelles. Nous terminons cette séance avec un livre un peu déroutant et compliqué qu’Enfant 44 de Tom Rob Smith. On y parle de chats, de KGB, de milices, d’enfants enlevés, assassinés ou mangés dans des circonstances épouvantables. Une lectrice, nous racontant toutes ces horreurs a été prise d’un fou rire nerveux ! Un livre à ne pas recommander aux âmes sensibles donc !
Arab Jazz de Karim Miské est un roman policier, où l’intrigue bien ficelée est servie par une écriture poétique. Les personnages, très humains et faillibles, enquêtent au cœur de communautés religieuses peuplant le XIXe arrondissement parisien. Ce qui a plu dans ce roman c’est l’originalité et le cosmopolitisme des situations. Néanmoins, une lectrice rappelle qu’il faut avoir un minimum de connaissance religieuse pour pouvoir l’aborder… Dans une bonne raison de se tuer de Philippe Besson, nous suivons deux histoires parallèles sur une seule journée à Los Angeles : d’un côté une femme qui a programmé son suicide, et de l’autre, un homme foudroyé par le suicide de son fils adolescent. La psychologie des personnages est très fouillée et leurs souffrances très bien retranscrites. Un beau roman mais qui engendre, certes, un peu la mélancolie… L’équation africaine de Yasmina Khadra quant à lui, est un livre dérangeant et un peu inégal : la partie où les personnages sont otages est intéressante, mais on reproche au roman un côté sentimental un peu inutile. Cet ouvrage nous transmet néanmoins une vision positive de l’Afrique : les Africains sont animés d’une grande volonté et d’une grande joie de vivre malgré toutes les difficultés qu’ils peuvent rencontrer au quotidien.
Cette première réunion de nos incorrigibles lecteurs de l’année 2013 a été très dense, chaque participant s’étant approprié avec conviction les coups de cœur respectifs des uns et des autres. Les discussions tantôt sérieuses, tantôt amusées nous ont fait passer 2 h 30 d’échanges plus qu’agréables. Ce samedi 15 juin 2013, une séance « teintée de sombres histoires » s’ouvre mais toujours dans la bonne humeur. Tout ce qui suit est vrai… Quand les écrivains s’emparent du fait divers…
Quand les écrivains s’emparent du fait divers
« rien d’inoubliable dans ce livre ». Un petit clin d’œil toutefois à Psychose car le meurtrier tue des femmes qui lui font penser à sa mère. Pour les habitués de Marc Dugain, ce roman « est le moins bon » de l’auteur. L’enfant d’octobre de Philippe Besson est sujet à plus de débats. L’’affaire Grégory Villemin dont on parle encore aujourd’hui a intéressé, ainsi que le style littéraire, la clarté. Par contre, pour certaines de nos lectrices : « le point de vue de l’auteur n’est pas neutre, il prend parti pour la mère » et trouvent le roman « voyeuriste, malsain ». L’auteur laisse la parole à Christine, la maman, un chapitre sur deux, en y étalant sa souffrance. Les avis sont donc partagés et nuancés.
Ce samedi 15 juin 2013, une séance « teintée de sombres histoires » s’ouvre mais toujours dans la bonne humeur. Tout ce qui suit est vrai… Quand les écrivains s’emparent du fait divers… La première affaire relatée par Jacques Chessex est à déconseiller aux âmes sensibles. Le vampire de Ropraz est « une histoire noire où aucun détail n’est épargné au lecteur : des meurtres horribles, des profanations de cadavres ». De l’avis général, c’est un roman qui se lit vite, bien écrit et qui restitue correctement l’ambiance du Vaudois (canton suisse), en 1903. On ne vous en dit pas plus mais la fin en vaut la peine car elle est très drôle ! Un livre qui a été très apprécié. L’a été tout autant De sang froid de Truman Capote qui reprend un fait divers américain de 1959, dans une région reculée. « Bien traduit, fouillé, très objectif », il est difficile de croire que c’est un roman, il s’agit d’une véritable enquête de fond avec de nombreuses citations, des données factuelles. Il est qualifié « d’ouvrage intemporel », faisant réfléchir sur la société très violente aux Etats-Unis. « Un récit français à la manière de de Sang froid », c’est ainsi qu’est qualifié L’homme qui haïssait les femmes de Elise Fontenaille, un texte journalistique, qui examine tous les partis de façon claire et nette. De l’avis général « le récit est neutre, assez intéressant, très court ». Retour aux Etats-Unis, dans Avenue des géants, où Marc Dugain raconte l’histoire d’un serial killer, Edmund Kepler dans les années 1960. Ici, il n’y a pas de travail de journaliste mais simplement une reconstitution de l’histoire. D’après une lectrice,
Underground de Murakami s’apparente plus à un documentaire qu’à un roman. L’auteur se transforme en inspecteur scrupuleux, il interviewe les victimes, puis les adeptes de la secte Aum, responsables de l’attentat dans le métro de Tokyo en 1995. L’intérêt de l’ouvrage réside « dans l’information qui permet au lecteur de mieux connaitre la mentalité japonaise ». Un ouvrage qui « a moyennement intéressé, un peu long mais qui représente un travail remarquable et neutre », d’après une lectrice. Petite sœur mon amour de Joyce Carol Oates est qualifié « d’un peu long, de triste, partant un peu dans tous les sens ». Il s’agit surtout d’une description de la société américaine, « très inquiétante de par l’utilisation des enfants par les parents ». Toutefois, on lui reconnaît ses qualités d’écriture.
Le suivant, de l’avis général n’est pas à retenir, mis à part pour « la richesse de vocabulaire » qui est agréable. On ne tue pas les gens d’Alain Defossé est « plutôt nombriliste, pas formidable ». On ne sait pas grand-chose sur le fait divers, il s’agit plus « d’une réflexion sur l’écriture que sur la perception de l’événement dont l’auteur a été témoin ». Toujours en France, le récit de l’affaire Halimi de Morgan Sportès dans Tout tout de suite rencontre des avis partagés. C’est un roman très reconstruit, très bien documenté. Une lectrice (Peggy) a d’ailleurs bien aimé ce côté journalistique. Mais ce livre a agacé un autre membre en raison de la description trop longue de la vie souterraine des banlieues. A part ce constat triste d’un échec d’intégration d’un groupe de population, le triste sort vécu par Halimi est malheureusement très peu développé. C’est un livre très violent mais qui ne manque cependant pas d’intérêt. Intérêt que l’on peut porter également au sujet du roman Belle famille d’Arthur Dreyfus qui évoque l’affaire Maddy (2007). Une énigme bien menée et bien écrite ; « ah j’ai adoré » s’est exclamée une de nos lectrices. Comme un frère de Stéphanie Pollack n’est pas un fait divers criminel. En partant d’un épisode dramatique, l’auteur démontre avec brio comment une vie peut être mise à mal par la révélation du passé. Son récit est entrecoupé de flash-back mêlant étroitement les époques. Quelle que soit l’opinion du lecteur, ce livre singulier, sans éprouver une réelle émotion, doit beaucoup au talent de l’auteur. Le pacte des vierges de Vanessa Schneider relate l’histoire de 17 jeunes lycéennes américaines qui tombent toutes enceintes simultanément. Le procédé d’écriture est intéressant car il permet d’entrer véritablement dans l’histoire. Le gros défaut est l’écriture car l’auteur essaye d’écrire à la façon dont parlent les adolescents de nos jours mais n’y parvient absolument pas. Une lectrice ajoute que c’est un style très ordinaire. La chute est émouvante et finalement ce roman pose beaucoup de questions sur la société et une certaine jeunesse américaine. Nous poursuivons la discussion avec l’affaire Fritz notamment par l’ouvrage de Régis Jauffret Claustria. Une lectrice qualifie cet ouvrage de « génial » mais aussi de « très lourd à lire ». Il détaille l’ensemble des maltraitances, la captivité, les privations d’une fille enfermée par son père dans la cave familiale pendant plusieurs années, subissant viols, humiliations et tortures autant physiques que morales. On est immergé dans l’histoire, aucun détail n’est épargné et on perçoit parfaitement que cet homme est fondamentale-
ment mauvais. S’en suit le livre Room d’Emma Donoghue au sujet de la séquestration d’une femme et de son fils. Une lectrice a été séduite par l’extraordinaire instinct maternel de cette mère qui cherche à s’enfuir avec son fils. La deuxième partie du livre parle de la réadaptation de ces deux personnages après leur retour à la liberté. Un livre très bien fait sans aucun côté morbide. Six mois, six jours de Karine Tuil, un fait divers qui s’est déroulé en Allemagne. Un homme de 41 ans séduit l’épouse d’un grand patron et par la suite la fait chanter. Mais cette femme va révéler l’affaire au grand public. Ce livre se lit comme un roman policier. Un lecteur ajoute « Aucun temps mort, aucune longueur, de rebondissements en rebondissements, l’auteur nous entraîne vers la conclusion, la vérité… si elle existe. » et à une lectrice de conclure « La fin est inattendue. Un roman en forme de poupées russes de la manipulation. ». Nous terminons cette séance par un évènement qui s’est déroulé dans la région à savoir les disparus de la Deûle avec le roman de Michel Quint En dépit des étoiles. La première lectrice à prendre la parole n’a pas aimé du tout. En revanche un autre membre nuance en disant que le suspense est présent tout au long de l’ouvrage. La scène se passant à Lille l’a incité à poursuivre la lecture de cet ouvrage. On y retrouve de belles descriptions de cet environnement flou et nauséabond dans un style talentueux et original à la Michel Quint.
Les faits divers ont été la source de nombreuses publications qui s’avèrent plus ou moins proches de la réalité. Certains récits sont vraiment très crus de par leur réalisme. Des romans qui ont marqué ; des romans qui dans leur ensemble ont séduit notre lectorat malgré la gravité du sujet et une diversité dans la façon de relater ces faits divers.
Les Allusifs Séance du 21 septembre 2013 à 14 h 30 Pour cette première séance de la rentrée, nos Incorrigibles Lecteurs ont planché cet été sur une littérature hors du commun à travers les Editions des Allusifs, maison d’Edition canadienne aujourd’hui disparue, avec des livres aussi éclectiques qu’originaux…
Pour entamer cette séance, nous nous penchons sur un exilé serbe au Canada, David Albahari, avec son livre Hitler à Chicago. Il y invente des histoires autour du déracinement et du choc des cultures, faussement naïves et peuplées de personnages déroutants. Un livre plein de dérision, d’humour, de rêves et d’apparences. Pour entrer dans cet ouvrage, il faut oublier ses aprioris et accepter l’univers de résistance de cet auteur. C’est Perdu dans un supermarché que nous retrouvons Svetislav Basara dans un univers loufoque, avec des nouvelles absurdes, drôles, déstructurées mais jamais ennuyeuses. « On pourrait penser que parfois Basara est fou » nous avoue une lectrice. Ce sont des contes philosophiques, avec des personnages qui se croisent d’une nouvelle à l’autre. C’est un univers tout de même assez difficile à appréhender, sans règles, où l’on rencontre la musique, la théologie, le football… Belle découverte même si la route est sinueuse. Carmen Boullosa et son roman Avant nous livre quant à elle les fantasmes hallucinés d’une jeune fille, dans un monde de peurs et d’angoisse, qui selon une lectrice pourrait plutôt être la description de la ville de Mexico elle-même. Voilà un roman psychologique à l’atmosphère lourde assez difficile à lire malgré une histoire prenante.
Ce roman fait écho à celui de Fabrizio Mejia Madrid, Le naufragé du Zocalo, qui fait un parallèle entre la psychologie des personnages et la transformation de la ville de Mexico. Ce roman dur est un véritable hommage à la ville. Dans Portrait d’un mari avec les cendres de sa femme de Pan Bouyoucas, nous suivons l’itinérance (errance ?) d’un homme recherchant l’endroit où sa femme récemment décédée fut la plus heureuse afin d’y disperser ses cendres. De chapitre en chapitre, on le suit dans son enquête, espérant un dénouement heureux, tout en se rendant compte que ce mari ne connaissait pas aussi bien son épouse qu’il pouvait le penser. Même si le récit est agréable, l’ensemble devient vite lourd et redondant.
Un peu de joie avec un intermède névrosé en compagnie de Sophie Divry et sa Cote 400 . Un ouvrage qui n’épargne pas les bibliothécaires, en tout cas pas celle-ci, qui lutte contre ses démons intérieurs pour ne pas sombrer dans la folie de la classification Dewey et de sa hiérarchie étouffante ! Ce monologue enlevé a enchanté notre lectorat : «Plus on le lit, plus on s’amuse !» « Drôle, très original, un excellent divertissement » L’idée de Speck de Mavis Gallant a également conquis nos lecteurs. Quand Speck a une idée en tête, il est temps d’en faire un livre plein d’humour !
On reste dans la bonne humeur en suivant Les aventures de Minette Accentiévitch de Vladan Matijevic, suite de descriptions de scènes érotiques, jamais vulgaires ni grossières. Les avis diffèrent, d’un côté on le voit comme drôle, poétique et rafraichissant, et de l’autre on ne parvient pas à trouver l’intérêt d’un tel ouvrage, mais la qualité de l’écriture a réuni notre lectorat. Une lectrice fait un parallèle avec le film de François Ozon « Jeune et jolie » sorti récemment au cinéma. Les deux ouvrages suivants nous plongent dans le noir. Tout d’abord, Les chiens de l’obscurité de Mario Gonzalez Suarez est décrit comme « obscur, violent, pesant ». Fantastique, magie, drame et violence : voici le récit d’une enfance malheureuse qui mélange habilement les genres. « Rien de positif ne ressort de l’ouvrage », du reste difficile à lire par son manque de chronologie et de dialogues. A noter que ce roman noir et triste fait l’objet d’une adaptation cinématographique par le réalisateur Espagnol Carlos Carrera. Sans espoir l’est également le récit Chambres pour personnes seules de J.M. Servin « Epouvantable, cru, dur », c’est le cri du cœur de nos lectrices. Un livre qui n’est pas conseillé aux âmes sensibles, donnant « des cauchemars et nausées » à l’une d’entre elles. Une histoire qui marque, sans aucun doute, et qui « fonctionne », tant l’atmosphère nous met mal à l’aise mais aussi grâce à une « magnifique écriture ». Sous un ciel qui s’écaille de Goran Petrovic a fait l’unanimité, et a été très apprécié : « mon préféré », nous dit une lectrice. Sans doute pour l’histoire, intéressante, qui décrit le fonctionnement d’un cinéma en Yougoslavie dans les années 70 et la palette de personnages, bien étoffée. Un livre très bien fait, et raconté « de façon humoristique », avec « un côté très accrocheur même si il n’est pas forcément gai non plus ». Le suivant : Piège à mouches de Fredrik Sjöbergn nous propose la vision originale d’un obsédé des mouches, mais il s’agit juste d’un prétexte pour nous présenter « un personnage sympathique, un peu déconnecté de la réalité mais heureux »! Il nous permet « de passer un agréable moment », « ça n’est jamais ennuyeux et bien écrit ». Bref, un roman réussi. Dans Cashtown de Tony Burgess, la trame est plus « classique », rien de très original dans cette histoire de tueurs en séries. Un ouvrage qui se lit vite, avec une écriture maîtrisée.
Enfin, pour clore cette sélection, le panel de nouvelles de L’amour au cinéma de Eveline Mailhot a plus ou moins été apprécié, avec des réserves pour certaines lectrices quant à la richesse de l’écriture. Une certaine force se dégage de ces nouvelles qui traitent du sentiment amoureux de façon très réaliste. Loin des romans de plage qu’ils pouvaient espérer durant l’été, nos Incorrigibles Lecteurs ont eu fort à faire avec cette sélection éprouvante et forte en émotions. De ces tranches de vie de personnes névrosées, contées dans une écriture souvent riche et originale, chacun de nos lecteurs a pu y trouver matière à réflexion.
Le club des « incorrigibles lecteurs » se réunit tous les 2 mois environ. Pour y participer renseignez vous auprès de l ‘équipe de l’espaces Adultes.
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