Le comité BD N°3 - Novembre 2005

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Numero 3

Novembre 2005

LES CHAMPS D’HONNEUR Scénario : Jean Rouaud Dessin : Denis Deprez Editeur : Casterman Genre : Roman graphique Résumé : Adaptation du Roman éponyme (prix Goncourt en 1990). Il s’agit principalement d’une chronique familiale dans des villages de campagne. Des anecdotes sur une famille et la manière dont certains membres appréhendent la mort de leur(s) proche(s). Chronique de vies ordinaires, chronique sur des vieillesses. Ils en ont pensé : Une histoire qui démarre sur un mode cocasse avec cet épisode du grand père qui fait une escapade sur une île réputée pour être fréquentée par des naturistes…par la suite on s’amuse beaucoup moins avec une bigote qui un jour s’est mise à marchander avec Dieu. Technique à l’aquarelle, entre impressionnisme et expressionnisme. Je trouve que Deprez a vraiment réussi la première partie du livre, mais que par la suite la maîtrise graphique se relâche et est plus grossière et moins bien maîtrisée à mon goût. La construction générale me semble décousue à cause d’un manque de repère chronologique sans parler de la ressemblance entre certains personnages qui ne facilite pas la compréhension de certaines scènes et la confusion tout le long de la lecture… c’est dommage car je suis assez sensible au travail graphique de Deprez mais je suis toujours mitigé quant à son travail scénaristique… C’est bien et ennuyeux à la fois…un peu comme la vie peut l’être ! ? Brun(o.O)llier. Une histoire bien compliquée à la chronologie variable. Chaque case est très jolie mais l’ensemble est peu lisible. Dommage. P.S.

UNE MANSARDE A PARIS Scénario : Sergio Melia Dessin : Sergio Melia Editeur : Caravelle Genre : Roman graphique Résumé : une histoire d’amour énigmatique faite de chassés croisés. L’histoire se passe dans les années cinquante, dans une petite mansarde de Montmartre. C’est aussi l’occasion de découvrir le Paris non pas de la tour Eiffel ou du sacrée cœur, mais le plus intimiste celui des toits et des arrières cours. Ils en ont pensé : J’aime bien le dessin années 60, l’apparente légèreté des personnages, le scénario qui ne s’appesantit pas sur les états d’âme des personnages et les situations scabreuses. Marie-Gaëlle. La bd c’est la vie ! C’est dessiné de façon très sympa un peu comme une pub des années cinquante, tout en douceur, pour une histoire humaine, normale ! Stévan.

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U-29 © Arkileos/F. Calvez ; Rotmago - 2005

Scénario : Florent Calvez Dessin : Rotomago Editeur : Arkileos Genre : Fantastique Résumé : Adaptation d’une nouvelle de H. P. Lovecraft : Le Temple, 1920. 1917, quelque part dans l’atlantique, Karl Heinrich commandant du sousmarin U-29 fait bombarder les canots de sauvetages et l’équipage d’un cargo qu’il vient de couler. Une petite statuette sculptée, représentant une tête de femme de style grecque, est retrouvée sur le corps d’un marin, étrangement agrippé au garde-fou du bateau. Cet événement fera rapidement l’objet de racontars emprunts de superstitions à bord du U-29, ce qui n’est pas du goût du commandant qui est un esprit rationaliste. Mais des faits troublants ne manqueront pas de mettre à l’épreuve la raison pure. Bien vite il n’est plus maître de son équipage, il ne l’est plus non plus de son sous-marin. Où va le mener cette étrange et inquiétante odyssée ? Ils en ont pensé : C’est bien fait, c’est sûrement intéressant pour les néophytes de l’œuvre de Lovecraft. Cependant la terreur instaurée par Lovecraft est d’autant plus perceptible qu’on l’imagine à travers ses mots. Le fait de mettre une de ces nouvelles en images fait perdre de l’intensité aux sensations. Un autre bémol : c’est un peu sombre et donc dur à lire, il faut jouer avec l’éclairage sur le papier glacé, avoir le nez sur l’image. Marie-Gaëlle. Une histoire de sous marin rien d’exceptionnel. Le dessin est sombre, brouillon, pas net. Le scénario est couru d’avance. L’histoire, elle fait même pas peur. Stévan. Un bon graphisme sobre et classique (en fil de fer), mais desservi par sa mise en couleur avec un bon rendu des modelés, des effets de lumières, notamment pour ce qui est de la mer. Une histoire dessinée sans esbroufe, racontée de façon classique mais terriblement efficace. Une histoire joliment inquiétante. Brun(o.O)llier.

© Dupuis/C. Berberien ; P. Dupuy - 2005

UN CERTAIN EQUILIBRE Série : Monsieur Jean tome 7 Scénario : Charles Berberian Dessin : Philippe Dupuy Editeur : Dupuis Genre : Humour Résumé :

Ils en ont pensé : Ouf ! J’avais peur que les aventures de Monsieur Jean ne deviennent un peu « plan-plan » (en couple, avec un enfant…) Heureusement il lui reste des amis « célibataires à problèmes », dont l’incorrigible Félix, à la fois pitoyable, drôle et attachant. Cette suite de scénettes forme un album assez léger mais délicieux. ALEC. Le personnage est sympathique et ses tribulations ne sont pas pesantes. Les premiers tomes sont à conseiller aux trentenaires célibataires qui se désespèrent. Mais pourquoi l’ambiance devient-elle popotte quand Mr Jean a une Mme ? Je finis par m’ennuyer. Marie-Gaëlle. Ce n’est pas le genre de bd qui m’attire au premier abord et c’est un tort ! C’est la vie trépidante d’un auteur trentenaire et ses relations avec ses potes, les filles, la concierge, la boulangerie, les gosses, la vie quoi. On s’y retrouve souvent, dans ses réflexions et ses cauchemars. Le banal quotidien, sans tristesse, juste bien réel. Stévan. 2


L’AIGLE SANS ORTEILS

© Dupuis/C. Lax – 2005

Scénario : Christian Lax Dessin : Christian Lax Editeur : Dupuis Genre : Roman graphique Résumé : Amédée, porteur dans les Pyrénées au début du XXème siècle, n'a qu'une obsession, participer au Tour de France ; il devra pourtant surmonter son infirmité pour accomplir ce rêve. Ils en ont pensé : Passionné de cyclisme, Lax nous fait revivre les premières années du Tour de France dans une histoire limpide et enthousiaste. Après "Des maux pour le dire" et "Les oubliés d'Annam", c'est aussi l'occasion pour le dessinateur de retrouver un thème qui lui tient à coeur : le dépassement de la faiblesse, le combat de l'homme contre lui-même pour s'accomplir. A ce jour, la "petite reine" de l'oeuvre de Lax ! ALC. Un scénario classique mais très bien ficelé. Cette histoire devrait plaire surtout aux amoureux de la montagne et du vélo. Un dessin, lui aussi, classique mais très efficace et bien construit avec une bonne mise en couleur. Du bon Lax. Brun(o.O)llier. Un dessin très fin et très réussi, une histoire somme toute assez simple sur le courage d’un homme près à tout pour réaliser son rêve. Mais la sauce prend bien et le livre se lit très facilement et est très agréable. P.S.

CLASSWAR © Delcourt/R.Williams ; T. Hairsine ; T. Foreman – 2005

Scénario : Rob Williams Dessin : Trévor Hairsine ; Travel Foreman Editeur : Delcourt Genre : Comic book Résumé : American est le premier soldat des USA doté de super-pouvoirs, chapeauté par Isaac un ancien barbouze, il dénonce les abus de pouvoirs, meurtres et autres corruptions dont usent et profitent le pouvoir en place, le président et ses super-soldats anciens compagnons d’armes d’American. Tous les coups semblent permis et le pire reste à venir. Ils en ont pensé : Une histoire sur fond de stratégie géo-politico-économique, efficace, bien construite et agrémentée de flash-backs qui nous révèlent peu à peu les motivations des protagonistes. Le tout sur un ton ironique, cynique, désabusé qui fait froid dans le dos…ce qui n’est pas sans rappeler le Watchmen de Moore. Le dessin de la première moitié du volume, assuré par T.Hairsine, est très énergique et l’encrage rend bien la noirceur de l’histoire. La seconde moitié est dessinée par T.Foreman et dégage moins de force que Hairsine pour ce qui est de l’encrage et c’est un peu dommage, mais le dessin reste très correct cependant. Etonnant, détonant, épatant et irrévérencieux (une bonne trouvaille de Williams concernant la genèse des super-soldats par le DR VON FREYSENG.) Brun(o.O)llier. Il y a tout ce qu’il faut, des messieurs et des dames en collant avec des pouvoirs. Mais, ici, l’intérêt est ailleurs. En effet, Rob Williams profite de ce récit pour nous décrire une société américaine dévorée par les secrets, la corruption, les lobbyings et les manipulations politiques. Et si les bons soldats refusaient l’inacceptable... P.S.

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MONROE Scénario : Pierre Wazem Dessin : Tom Tirabosco Editeur : Casterman Genre : Humour Résumé : Terre de Baffin, 1962, dans une tribu de chasseur de baleines. Un des chasseurs trouve un soulier dans le ventre d’un cétacé, un soulier qui appartient, pense-t-il, à Marilyn M. de Hollywood. Son chef lui dit d’aller le rendre à sa propriétaire. Chemin faisant il se fera manipuler par des truands à la petite semaine et cahin-caha avancera dans son périple. Ils en ont pensé : Qu’est-ce qui lui a pris, à ce « bon sauvage », de se laisser salir par des méchants pas beaux ? J’ai du mal à apprécier les histoires sans espoir, qui donnent envie de se flinguer, car c’est plus facile que de rejoindre la banquise. Je regarde les dessins poisseux – efficaces ! – et je préfère retenir le portrait de l’inuit de la page de garde. Marie-Gaëlle. Voila un esquimau bien décidé ! Alors qu’avec sa tribu, il retrouve une chaussure dans une baleine. Il partira la rendre à celle qu’il croit en être la propriétaire. Une BD qui raconte le choc des cultures, où l’on s’aperçoit que le terme sauvage ne s’applique pas qu’au premier degré. Triste comme la vie. Avec quelques répliques bien trouvées. Le dessin est super sympa comme dessiné à la pastelle sur du carton… Stévan. Gentil, voir simpliste, peut-être destiné à un jeune lectorat ? De toute façon ça ne mérite pas un livre de 62 pages. Un bon style naïf bien lisible et plutôt plaisant. Brun(o.O)llier.

© Dupuis/Loo Hui Phang ; H. Micol – 2005

LE PRESTIGE DE L’UNIFORME Scénario : Loo Hui Phang Dessin : Hugues Micol Editeur : Dupuis Genre : Comic book à la franco-belge Résumé : Paul Forvolino, chercheur spécialiste en lichens (entité vivante fruit de la symbiose entre une algue et un champignon). Bas dans l’échelle de son entreprise, il sacrifie sa vie de famille au profit de ses supérieurs qui l’exploitent. Un accident va renverser la donne qui va le forcer à faire peau neuve sur beaucoup de plans.

Ils en ont pensé : Inventif et étonnant, dans l’esprit des histoires sur la genèse de certains héros de comics tels que Spider-Man ou encore les Tortues Ninjas, le scénariste ne s’en cache pas et glisse quelques clins d’œil à ce sujet (cf. les masques qu’utilise le héros) Le dessin est semi-réaliste tendance expressionniste (expressif) et à l’encrage brut, gras, charbonneux. La mise en couleur principalement en à plat est plutôt bonne aussi. L’histoire d’un homme qui ne s’appartient plus vraiment, une bonne petite histoire étonnante et imaginative, voir cocasse par moment, notamment une confrontation entre la peau symbiotique de Paul F. et les panoplies S.M. (parallèle entre la symbiose du couple algue - champignon et la symbiose homme - femme, pour en arriver à une nouvelle symbiose homme - lichen…) Brun(o.O)llier. Quand des auteurs européens se mettent à faire du comic book ça donne cette BD. L’ont-ils réalisés en y incluant de l’humour ou avons-nous à faire à une parodie reprenant tout les critères du genre. En tout cas un titre qui ne m’a pas laissé indifférent. Pour tout les amateurs de la naissance d’un super héros. P.S. Pas facile de passer de la condition de « type quelconque » à celle de super-héros, ces êtres cagoulés dont on ignore les difficiles conditions d’existence dans notre monde « normal »… un point de vue original et plein de causticité ! ALEC. 4


LES LIBERATEURS LIBERATEURS Scénario : Enrique Fernandez Dessin : Enrique Fernandez Editeur : Paquet Genre : Aventure Résumé : A une époque médiévale et dans un lieu inconnu, Saint est orphelin et a été recueilli dans un monastère pour lequel il fait le berger. Mais l’appel de l’aventure est plus fort que son sacerdoce qu’il quitte pour aller s’enrôler chez les Libérateurs, une bande de soldats qui se sont donnés pour mission de chasser l’Etranger, responsable des souffrances des habitants. Ils en ont pensé : Au secours, on ne voit rien on ne comprend rien on ne sait plus quoi faire dans tout ce fracas d’images sombres, embrouillées, pas clean qui servent un scénario pas net, pas très compréhensible. Celui qui voit avec netteté ce qu’il y a à voir (y a quoi d’ailleurs) ben c’est qu’y voit bien… Stévan. Confus pour ce premier tome, on ne sait pas où on est, on ne sait pas trop ce qui se passe, il y a des luttes qui ont lieu pour des raisons non expliquées. Difficile de rentrer dans cette histoire pour le moment. Peut-être qu’au second tome on en saura plus. Un scénario difficile à critiquer objectivement pour le moment. Très beaux dessins/peintures, bien que beaucoup de cases soient des scènes dans la pénombre et manquent un peu trop de netteté ou de contraste, de lisibilité, ce qui ajoute à la confusion de l’histoire et c’est dommage ! Je suis un peu inquiet quant à la suite de ce récit, il y a déjà tellement de belles BD qui ne sont pas de bonnes BD... Brun(o.O)llier. Un épisode dans la vie d’un héros qui retrouve les valeurs enseignées par son maître. Non, il n’a pas été perverti. L’atmosphère rendue par le dessin mouvant et expressif est prenante, c’est sombre sans être glauque, peut-être la guerre y est-elle trop belle ? Le scénario s’oublie, les images restent, elles donnent envie de suivre le dessinateur. Marie-Gaëlle.

DANS LA NUIT DU CAMP

© Glénat/E. Gorski - 2005

Scénario : Eric Gorski Dessin : Eric Gorski Editeur : Glénat Genre : Roman graphique - conte Résumé : Un village au sud de la Pologne, au pied des montagnes. Et là il y a Wanda dans sa trop grande robe et son jouet Apétyt qu’elle délaisse pour une tomate. Apétyt parti, elle n’a plus faim… Ils en ont pensé : C’est intelligent, sensible, voire envoûtant. Le dessin est très beau, parfois trop, le format raccourci qui permet d’embrasser toute le page du regard, on y plonge. Par contre, je n’ai rien compris à la fable racontée par la mère et à l’imbrication des Champs de la mort dans le récit. Me manque-t-il la culture polonaise pour comprendre ce livre et en ressentir les principaux retentissements ? Peut-être après plusieurs lectures espacées, les couches finissent-elles par unifier l’ensemble ? Marie-Gaëlle. C’est un livre magnifique, par ses couleurs et ses dessins. Mais il y a beaucoup de texte pour une bande dessinée (sauf pour ALC inconditionnel de Black et Mortimer). On est à la limite entre l’album et la bande dessinée. P.S. 5


© humano/Jodorowski ;Gimenez - 2005

SANS NOM LE DERNIER META BARON Série : La caste des Méta – Barons Tome 8 Scénario : Alessandro Jodorowski Dessin : Juan Gimenez Editeur : Humanoïdes associés Genre : Science fiction Résumé : La saga des Méta-Barons raconté par deux robots. Ou comment une caste engendre les guerriers les plus puissants de l’univers. Ce dernier tome conclut le cycle et dévoile enfin les origines de Sans-Nom le dernier méta-Baron.

Ils en ont pensé : La caste des Méta Barons règne sur un univers sans limite et exerce sa toute puissance et son super pouvoir sur un monde secoué de conflits interplanétaires que s’infligent des peuples étranges à la fois médiévaux et robotisés. Humains dans la mesure où ils en ont les traits et la stature de seigneurs et inhumains dans celle où les exigences de leur éducation spartiate en font des loups débarrassés de tout sentiment, ils doivent tuer leur père à chaque succession pour accéder au titre suprême. Issus de génitrices sans concession sur leur devenir et l’exercice de leurs destins, ils ont souvent une structure bionique mi-homme, mi-robot. Comme dans la mythologie grecque, le lecteur côtoie ici des héros qui doivent endurer les pires obstacles dans un monde d’une cruauté sans répit. La dureté du récit est largement compensée par l’humour des deux robots narrateurs témoins des péripéties baronesques. Au service d’un scénario qui évite la répétition grâce au renouvellement ingénieux du récit, un dessin d’une très grande qualité. Pour ados ou jeunes adultes. Alain PORZIER. C’est du Jodo, proche de la perfection. Le dessin est nickel et l’histoire fantastique. Une vision très apocalyptique de ce que pourrait devenir l’univers. C’est violent et sanglant … (le dernier tome un peu moins que les précédents) Stévan. C’est vrai, le petit dernier a décidé de mettre fin aux stupidités de ses aïeux ? Faut que je le lise alors ! Est-ce qu’il y a la chanson Alouette AAAHHHH en bonus? Le scénario est amputé comme les personnages une note pour le dessin, 5, 6, 18, 22 ! Marie-Gaëlle. C’est beau, c’est violent, c’est passionnant. Ceux qui aiment la S.F. et les sagas seront comblés. P.S.

L’OEIL DU DIABLE Scénario : Wander Antunes Dessin : Cons Tirso Editeur : Paquet Genre : Aventure - Flibuste Résumé : Sean Hawkins défend les bateaux anglais des attaques pirates. Son moteur n’est pas l’argent mais la vengeance. Mais l’ambition est parfois très forte et le pouvoir de l’œil du diable immense Ils en ont pensé : Un idéal de plus brisé et la bêtise qui prend le dessus, c’est fatigant après Monroe. Mais qu’il se noie ! Le dessin est dynamique, les personnages expressifs, alors on ne s’ennuie pas. Marie-Gaëlle. Ouuhaaa la belle histoire de pirate que voila. Le dessin est chouette ! la couleur flashe ! les mouvements sont bien rendus. Ca va vite et fort, beaucoup de rythmes….et un gros bémol pour la fin !!! Pourquoi faut il que ce soit un one-shot ? Stévan. Le comité a également lu : Paloma - Pirates tome 4/Scénario : Philippe Bonifay/Dessin : Terpant – Casterman ☺☺ Jacques - Isaac le pirate tome 5/Scénario et dessin : Christophe Blain – Dargaud ☺ Duelum magickum - Le collège invisible tome 4/Scénario : Ange/Dessin : Régis Donsimoni Soleil ☺☺ Le village perdu - Les gardiens du Maser tome 6/Scénario et dessin : Massimiliano Frezzato - Editions USA

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NEVE Nombre de tome : 5 Scénario : Dieter Dessin : Emmanuel Lepage Editeur : Glénat Genre : Roman graphique L’histoire : Une série très originale qui dépeint simplement et pudiquement le passage à l’âge adulte. Névé nous offre une réflexion sur l’évolution et l’épanouissement d’un adolescent qui devient adulte. Il effectue de nombreux voyages et ascensions qui sont autant de parcours initiatiques. Au fil de ses aventures Névé se forgera une personnalité et sa propre conception de la vie. Ils en ont pensé : J’ai trouvé au début que ça démarrait lentement, finalement, les personnages prennent leur temps et gagnent en épaisseur, on les suit volontiers. L’approche est sensible et pudique, intelligente. Marie-Gaëlle. Un gros BOF, sans plus. L’histoire d’un jeune homme compliqué qui ne sait pas bien où il va, qui il est, ce qu il veut Un voyage initiatique ? Une quête de soi ? Une série très « ouin-ouin ». Stévan. Une couleur, une atmosphère ; une aventure, un palier dans l’ascension vers l’âge d’homme. Voici une série très sensible et très aboutie sur le thème de l’initiation, traitée avec une gravitée rarement rencontrée en bande dessinée. Les dessins de Lepage, servis par un découpage très cinématographique, illustrent magistralement les états d’âmes des personnages. Ses magnifiques paysages suggèrent, provoquent et subliment leurs sentiments, impossible de ne pas être charmé(e)! ALEC. Une magnifique série aussi bien graphiquement que narrativement. Ce récit est plein d’émotions et de sensibilité. On y retrouve certaines questions que l’on a pu se poser à l’adolescence. Sur son utilité, sur son avenir, etc. Même si on n’a pas tous eu la vie difficile de Névé. Le récit est admirablement mené et le dénouement comme une évidence même si on ne si attend pas. P.S.

© Glénat/Dieter ; E. Lepage 7


LE CHANTS DES STRYGES SAISON SAISON 1 Nombre de tome : 6 Scénario : Eric Corbeyran Dessin : Richard Guérineau Editeur : Delcourt Genre : fantastique - policier L’histoire L’action se déroule à la fin du XXème siècle. La découverte d’une créature de grande taille, pourvue d’ailes et au regard aveugle aux alentour d’une fosse militaire américaine dans le désert du Nouveau Mexique va être gardée secrète par les autorités. Souci de ne pas inquiéter la population ou prétexte cachant les liens complices et pervers entre hommes de pouvoir de la politique et de l’économie ? C’est ce que s’acharnent à découvrir Nivek le journaliste intrépide et son double féminin l’Ombre. Ils en ont pensé : Le scénario riche en rebondissements est fait sur mesure pour les adolescents qui trouveront leur compte de super héros épris de vérité et de justice et de personnages troubles liés aux forces du mal. Dans un monde où se côtoient technologie et préhistoire, réalisme et magie, liberté et fatalité l’intrigue sollicite chez le lecteur différents types d’intelligence liés à la logique, au surnaturel et à l’imaginaire. A son service, une image qui restitue la variété des situations et des personnages en constant renouvellement. Alain Porzier AAAHHH…enfin quelque chose qui « déménage » dans ce comité !!!! C’est une série moitie polar moitié SF, un peu à la Xfiles. Un héros ancien garde du corps du président of the United States of America rien que ça. Un personnage féminin très sexy et pas nue toutes les trois pages. Et des Stryges ! Le dessin n’a rien d’exceptionnel mais l’histoire fait tout. De plus, c’est une histoire en trois séries : Les Stryges, Les Chimères et Le maître de jeu. Aussi passionnantes les unes que les autres. Je n’ai pas pu m’arrêter avant d’avoir lu tout ce qui existe….et le dernier Stryge vient juste de sortir…que d’excitation… Mon coup de cœur ! Déjà culte ! Stévan Une histoire bien ficelée, autour d’une idée originale. Le dessin est simple mais très clair et servant le scénario. J’ai également adoré les clins d’œil à d’autres personnages réels ou de fictions (pulp fiction, woody allen, ...). Une très bonne série d’autant plus si on lit les deux séries parallèles. P.S. Dans le même univers : Le chant des Stryges – cycle 2 : 3 tomes Le clan des chimères : 4 tomes Le maître de jeu : 4 tomes

© Delcourt/E. Corbeyran ; R. Guérineau

Le comité fonctionne grâce à la participation de la librairie Excalibulle – 9 place de la liberté 29200 Brest

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