La musique italienne aux XVII et XVIIIème siècles
Italie, berceau des arts ; ceci est particulièrement vrai au cours de ces 2 siècles pendant lesquels la musique, comme la peinture et la poésie, est présente partout et colore pleinement la vie des Italiens ; on assiste alors à l’éclosion puis au foisonnement de nouvelles formes – opéras, sonates, cantates qui vont peu à peu remplacer la polyphonie chère à la Renaissance. Nous vous proposons ici un large panorama de cette diversité, intégrant bien sûr des musiciens illustres comme Vivaldi ou Corelli, mais aussi des compositeurs moins célèbres comme Michelangelo Rossi, Bellerofonte Castaldi ou Dario Castello ; leurs vies nous sont peu connues, mais on les sait souvent mouvementées, marquées par de multiples voyages et rencontres ; les interprètes ont une grande liberté dans le choix des instruments et la facture instrumentale connaît une évolution impressionnante. L’improvisation tient une large place, ainsi que l’ornementation sur fond de basse continue dont certains useront… et abuseront parfois. Ecouter ces musiques, c’est entrer dans un univers d’ombre et de lumière, de couleurs flamboyantes et de contrastes rythmiques parfois abrupts alternant avec des nuances crépusculaires les plus raffinées : elles peuvent accompagner tous les moments de l’existence : plaisirs, fêtes, amours, deuils ou moments de solitude. 1