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TABLE DES MATIÈRES
Notices des œuvres de la bibliothèque de Brest ................................................................ 3 Notices des œuvres de l’artothèque du musée................................................................... 6 Notices des œuvres du CRBC .............................................................................................. 9 Notices des œuvres du musée ........................................................................................... 10 Notices des œuvres des Archives :.................................................................................... 13
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Notices des œuvres de la bibliothèque de Brest Eau Hydrostatique, hydrodynamique et hydraulique, Planches 1 et 2 : la figure 1 représente la vis d’Archimède. Les figures 2 à 5 ont rapport aux siphons, les figures 6 à 16 ont rapport aux fluides et les figures 17, 18 et 19 ont rapport aux fontaines. Planche extraite de l’Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers... publié par M. Diderot et... par M. d'Alembert. Nouvelle édition, Genève, Pellet, 1777-1779 RES XVIIIè B261 L’Encyclopédie, extraordinaire projet éditorial destiné à rassembler l’ensemble des connaissances humaines, remarquable véhicule de l’Esprit des Lumières, innove par rapport aux autres grands dictionnaires universels de l’époque. Il faut notamment souligner l’intérêt porté par ses rédacteurs aux « arts mécaniques » : les inventions techniques et les procédés de fabrication font partie intégrante du projet. Les volumes de planches, dont nous présentons ici un exemple en lien avec le thème de l’eau (Hydrostatique, hydrodynamique et hydraulique), sont le relais indispensable à la description des métiers : "un coup d'œil sur l'objet ou sur sa représentation en dit plus qu'une page de discours", souligne Diderot. Faune Le phoque et le pique-bœuf Planches extraites de l’Histoire naturelle générale et particulière, avec la description du Cabinet du roi. Par Buffon, Daubenton, Guéneau de Montbeillard, l'abbé Bexon et Lacépède, Paris, Imprimerie royale, 1749-1782. RES XVIIIè B81 et B86 Œuvre majeure de Buffon, l’Histoire naturelle, générale et particulière, cherche à recenser tout le savoir de l’époque dans le domaine des sciences naturelles et connaît à l’époque de sa publication un succès aussi remarquable que l’Encyclopédie de Diderot. Si le projet initial de l’auteur était de décrire tous les règnes de la nature, l’Histoire naturelle ne comprend que les minéraux et une partie des animaux (quadrupèdes et oiseaux). Elle est ensuite continuée par Lacépède, qui traite des ovipares, serpents, poissons et cétacés. L’illustration y tient un rôle clé : 2 000 planches (parmi lesquelles le phoque et l’oiseau présentés ici) représentent les animaux dans un décor souvent onirique ou mythologique, témoignant à la fois d’un souci de précision anatomique et d’une intention esthétique.
Maquereaux Planche extraite du Traité général des pesches, et histoire des poissons qu'elles fournissent, tant pour la subsistance des hommes, que pour plusieurs autres usages qui ont rapport aux arts et au commerce. Par M. Duhamel du Monceau,...Suite de la seconde partie. Tome quatrième, Paris , chez Veuve Desaint, 1782. RES XVIIIè A46 Duhamel du Montceau, membre de l’Académie royale des sciences, dont il a été trois fois président, rival de Buffon, opposé aux Encyclopédistes, est l’une des grandes personnalités scientifiques du XVIIIème siècle. Précurseur de l’agronomie et de la sylviculture moderne, il s’intéresse à la fois à la construction des bateaux, aux arbres et à la gestion des forêts, à la pêche. Son Traité général des pesches, richement illustré, décrit à la fois les techniques de pêches et les poissons et crustacés du monde entier.
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Flore
La parelle des marais, ou patience aquatique Planche extraite de La Botanique mise à la portée de tout le monde, ou Collection des plantes d'usage dans la médecine, dans les alimens et dans les arts, avec des notices... Précédé d'une introduction à la botanique, ou dictionnaire abrégé des principaux termes employés dans cette science... Exécuté et publié par les Sr et Dr Regnault... RES XVIIIè F12 Nicolas-François Regnault est un botaniste du XVIIIème siècle peu connu car il ne faisait pas partie du cercle officiel des naturalistes. Son œuvre a cependant été appréciée de son vivant, notamment grâce à la qualité des planches gravées réalisées par sa femme Geneviève Nangis-Regnault. Une partie descriptive, rassemblant les informations sur la plante, son développement, ses caractéristiques, sa floraison, ses vertus médicinales, précède chaque planche représentant le sujet dans son entier, avec les racines, la fleur et le fruit. Cet ouvrage témoigne des relations anciennes entre la médecine et la botanique, cette dernière dépassant progressivement son intérêt pour les seules plantes médicinales pour devenir une discipline scientifique à part entière. Algues marines Extrait d’un album constitué par Emile Carot : Algues marines, Souvenir d’une campagne autour du monde pendant les années 1858, 1859, 1860 et 1861, sur la corvette de 1er rang la Thisbé, vers 1861. MS 201 Cet album est constitué de 162 échantillons d’algues marines, réunis par le lieutenant de vaisseau Emile Carot au cours de la campagne de circumnavigation de la corvette La Thisbé, qui quitta Lorient le 25 mars 1858 avec 265 hommes à bord, à destination de la Nouvelle-Calédonie, puis de la Polynésie. Le retour à Lorient eut lieu le 23 juin 1861.
Paysages Vue de Roscoff Notes recueillies sur Roscoff pendant mon séjour dans cette ville par Ludovic Guignard de Butteville. 1882-1884. MS 163 Tout au long du XIXème siècle, la Bretagne, primitive et exotique, est un lieu de passage obligé du visiteur romantique : chaque écrivain-voyageur fait son tour de Bretagne, en tire un récit qui deviendra bientôt un livre-guide. Les Notes de Guignard de Butteville, archéologue et personnalité locale du Loir-et-Cher, s’inscrivent également dans la tradition des séjours estivaux de plaisance et du thermalisme mondain. L’originalité du document, qui rassemble des propos géographiques, historiques et ethnographiques, des documents hétéroclites et des dessins réalisés à l’encre et à l’aquarelle, tient à sa forme de « carnet de voyage ». Evoquant avec poésie les paysages et les sites, l’auteur dresse un portrait attachant du Finistère et de Roscoff.
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Explorations Thé, ginseng, betel Planche gravée, signée C.Vermeulen, extraite du Voyage de Siam, des Pères jésuites, envoyez par le Roy aux Indes & à la Chine. Avec leurs observations astronomiques, et leurs remarques de physique, de géographie, d'hydrographie, & d'histoire, Paris, chez Arnould Seneuze, chez Daniel Horthemels, 1686 RES XVIIè C24 En 1680, la France obtient le monopole du commerce des épices au Siam. Convaincu de ce que le roi du Siam peut être converti au catholicisme, Louis XIV décide en 1685 d’envoyer une ambassade au Siam. Avec l'aide du père La Chaise, confesseur du roi, les jésuites français adjoignent à l'expédition six jésuites-mathématiciens chargés ensuite de rejoindre la Chine et de recueillir sur ce pays toutes les observations utiles au commerce, à la politique, aux sciences et à la religion. L’expédition part de Brest le 3 mars 1685 et arrive en septembre de la même année à Lopburi. Le père Tachard, supérieur de ces jésuites, est désigné pour aller chercher des missionnaires en Europe et rembarque avec une ambassade siamoise envoyée par le roi de Siam auprès de Louis XIV. L’artère principale du centre-ville de Brest doit son nom à l’arrivée spectaculaire dans le port, le 18 juin 1686, de ces trois ambassadeurs du roi de Siam et de leur suite. Le Père Tachard publia ensuite ce récit, illustré de nombreuses gravures représentant la faune, la flore, les habitants des contrées traversées au cours de ce voyage, qui préfigure les grandes expéditions scientifiques des XVIIIème et XIXème siècles. Vue des isles malouines, sansonnet des isles,… Planche extraite de l’Histoire d'un voyage aux isles Malouines, fait en 1763 & 1764 ; avec des observations sur le détroit de Magellan et sur les patagons, par Dom Pernetty,...Nouvelle édition refondue & augmentée d'un discours préliminaire, de remarques sur l'histoire naturelle, etc. Tome second, Paris, chez Saillant & Nyon, chez Delalain, 1770. RES XVIIIè C196 Comme de nombreux voyages menés aux XVIIIème et XIXème siècles, l’expédition menée par Bougainville aux Malouines ne présente pas seulement des objectifs scientifiques : son but premier est d’établir une colonie. Bougainville obtient en effet en 1762 l’autorisation d’établir à ses frais une colonie dans ces îles et quitte Saint-Malo en 1763 avec quelques familles de colons et Antoine-Joseph Pernety, qui se joint l’expédition en tant qu’aumônier et naturaliste. Son récit est agrémenté de planches gravées qui présentent conjointement la faune, la flore, les paysages des îles que Bougainville devra finalement céder aux Espagnols en 1767.
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Notices des œuvres de l’artothèque du musée Faune Alain Séchas Né en 1955 à Colombes, vit et travaille à Paris Sans titre, 1996, sérigraphie, extrait du portfolio Heureux le visionnaire dont la seule arme est le stylet du graveur Dépôt du FNAC. Collection artothèque du musée de Brest Cette estampe est l’œuvre de l’artiste parisien Alain Séchas. Elle reprend la thématique artistique de l’artiste qui dans ses peintures, dessins ou sculptures emploie toujours cette figure familière et rassurante, sortie de l’imaginaire enfantin : le chat. Bien que tout droit sorti de cet univers, ce chat humanisé est chargé d’une inquiétante étrangeté. Car cette petite figure féline est d’abord celle du détournement, il s’agit d’un chat en révolte et désenchanté. Jean-Pierre Pincemin Né le 7 avril 1944 à Paris et mort le 17 mai 2005 à Arcueil Un Eléphant ça entend Enormément, 2002, sérigraphie Collection artothèque du musée de Brest Jean-Pierre Pincemin est un artiste autodidacte. Multiforme, riche, généreuse, son œuvre déconcerte parfois par son éclectisme, ses apparentes contradictions. Avec le groupe Supports-Surfaces, il expérimente sans cesse de nouveaux supports, des opérations et gestes afin de toucher au plus près les matières. Puis dans les années 1980, la figuration refait petit revient dans son travail avec des formes végétales, un bestiaire et enfin la figure humaine. Il y allie contours primitifs et matières voluptueuses, proche de l’art brut, mariant une sensualité exacerbée à la brutalité du trait et de la couleur. On y devine, comme ici avec cet éléphant, le goût de l’artiste pour l’iconographie moghole et la rigueur des motifs ornementaux musulmans. « Je ne suis jamais allé en Inde, mais peut-être y avait-il de l’Inde en moi. Les miniatures peintes sont construites suivant une géométrie rigoureuse qui soustend l’aspect opulent, coloré, expressionniste…elles m’ont conduit à penser la surface de la toile. » Flore Marie-Hélène Le Ny Née en 1963 à Vitré, vit et travaille à Paris Mes petits morceaux de madeleines, chou-fleur, 2002, photographies et textes sérigraphiés Collection artothèque du musée de Brest L'observation et le questionnement des comportements humains, la découverte de l'autre, alimentent l’imagination et la création de Marie-Hélène Le Ny. Les problématiques concernant nos rapports à la nourriture et la manière dont l’industrie alimentaire et la publicité les formatent et les modifient viennent nourrir son travail depuis 1999. Sa démarche trouve ses fondements dans le quotidien. Cette œuvre fait explicitement référence à la madeleine de Proust. Comme dans A la recherche du temps perdu, le goût d’un aliment et son évocation (texture, odeur) provoquent chez Marie-Hélène Le Ny la réminiscence des sensations et sentiments de son enfance. Ce sont ces réminiscences qui sont à la base de sa réflexion sur la nourriture et les comportements alimentaires.
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Paysage Bruni / Babarit Gilles Bruni né en 1959 – Marc Barbarit en 1958 Naissance du collectif B/B en 1985 à St Philbert de Grand Lieu L’Ile du barrage : capturer ensemble le ruisseau qui nous sépare, photographie couleur, mars-avril 1993 Collection artothèque du musée de Brest Installation dans la forêt Domaniale de Loudéac, les abords du ruisseau de la parcelle n° 26 prés du lieu-dit « la Porcherie », ruisseau et berges, pierres, bûches de bois et piquets, bois mort et branchages de noisetier, mousse, transplantations végétales, feuilles mortes, terreau forestier, terre, ficelle de sisal, environ 40 m de long, 15 m de large et 1,8 m de hauteur. C’est peut être avec Bruni / Babarit que la photographie revêt le sens qu’on lui prête d’ordinaire : celui de témoin d’une scène, réactivant la mémoire des lieux et du temps. Les installations paysagères de Bruno / Babarit forcent le regard sur un lieu le temps d’une intervention, d’une appropriation personnelle du site, d’une invitation à reconsidérer les éléments naturels, d’une théâtralisation de l’environnement… Les installations sont éphémères mais la photographie elle, demeure, car elle devient l’élément artistique qui diffusera la vérité d’un moment. Jean-Philippe Lemée Né en 1957, historien d’art de formation, il vit et travaille à Rennes Peintures sur le motif, 2001 Impression numérique sur papier photo Collection artothèque du musée de Brest Producteur de séries, recycleur de dessins, Jean-Philippe Lemée se qualifie aussi de « metteur en scène de tableaux ». Utilisant toujours le même procédé il réalise ou demande au public de réaliser des croquis à partir d'un modèle issu de divers domaines. Les croquis sont ensuite recyclés afin de rendre la série cohérente. L'artiste les homogénéise par le trait, la couleur, le format. Le recyclage se poursuit dans la diffusion des œuvres (exposition, reproduction, édition...). Il interprète ici le célèbre tableau les Nymphéas de Claude Monet peint dans son jardin de Giverny en 1916. Tania Mouraud Née le 2 janvier 1942 à Paris Série Borderland (n°044), 2007, tirage jet d’encre sur papier Fine Art Collection artothèque du musée de Brest Dans cette série intitulée Borderland, les paysages photographiés par Tania Mouraud n’existent pas. Il ne s‘agit pas de photographies truquées, la nature environnante est captée sur la surface miroitante et galbée, par endroits fripée, du plastique qui emballe les bottes de foin amoncelées dans la campagne. Bien qu’utilisant la photographie, la série est à la frontière de la peinture, à la fois dans sa plasticité et dans l’intention de l’artiste. « Le regard que je porte sur les choses est toujours celui d’un peintre c’est-à-dire avant tout une attention à la lumière et à la texture ». Chaque image capture un instant évanescent, unique autour des variations de lumière.
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Explorations Sophie Zenon Danseuse Nanaïe (Suite sibérienne), photographie noir et blanc, 2000-2002 Collection artothèque du musée de Brest Lorsque Sophie Zenon s’engage en Mongolie, en Sibérie et plus récemment au Cambodge, c’est à chaque fois l’occasion d’une rencontre avec un peuple. L’artiste nous livre son attrait pour l’immensité et un regard poétique sur l’homme dans sa relation avec la nature et le sacré. Repérée par la critique en 1999 (mention spéciale prix Kodak de la critique) pour sa série Haikus Mongols dont les panoramiques composent le carnet d’un voyage au cœur de la Mongolie, c’est ensuite en dérivant le long du fleuve Amour que Sophie Zenon nous propose sa Suite Sibérienne, au plus près des peuples de pêcheurs oultches ou nanaïs. Elle nous fait partager ici l’intimité d’une rencontre comme avec cette Danseuse Nanaïe en figeant la magie d’un moment, celui où le geste de l’homme ne fait plus qu’un avec son environnement. La photographie de Sophie Zenon témoigne d’un lieu, interroge un peuple. La question de la transmission d’un patrimoine culturel, du lien qui se tisse entre histoire et photographie est devenue le fil conducteur de sa réflexion. Philippe Cognée Né en 1957 à Nantes Petite Médina, 2004, bois gravé Collection artothèque du musée de Brest Diplômé de l’école des beaux-arts de Nantes en 1982, Philippe Cognée puise l’inspiration dans son environnement proche à la recherche du motif : l’urbanisation nantaise, les autoroutes, les barres d’immeubles et les constructions deviennent autant de sujets artistiques. Le paysage urbain pour sa trivialité quotidienne et son impact visuel devient le motif privilégié de l’artiste qu’il exploitera non seulement dans ses œuvres peintes mais aussi dans ses dessins et gravures, alimentant un répertoire de formes, un réservoir d’images. Lauréat de la Villa Médicis à Rome dans la section gravure en 1990, il maîtrise le procédé traditionnel de la gravure sur bois, révélant l’aspect primitif du dessin au tracé synthétique, aux formes anguleuses. L’influence de l’art africain est intimement liée au parcours personnel de l’artiste qui passe son enfance au Bénin. Cette œuvre Petite Médina, se lit comme une véritable écriture architecturale où le motif déstructuré, restructuré, présente contrastes et angles vifs dans une composition tendant vers l’abstraction ; une œuvre emblématique de l’approche intimiste de l’artiste face au paysage urbain (l’espace vécu, celui de l’enfance en Afrique), puis de la distanciation opérée par sa retranscription artistique, engendrant une nouvelle émotion, une relecture du paysage.
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Notices des œuvres du CRBC Eau Pèlerins au pardon de Saint-Laurent-du-Pouldour en Plounerin (C.-du-N.). Carte postale édité par E. Hamonic Coll.., (Saint-Brieuc : ) .- Impression photomécanique : n. et b. ; 14 x 9 cm. (cote CRBC : CP09008) Portsall (Finistère). – Carte postale édité par R. Boelle (photographe), (Brest : ) .- Impression photomécanique : n. et b. ; 14 x 9 cm. (Collections CRBC : ) Faune Grande étoile de mer : Etude de la mer : faune et flore de la Manche et de l’Océan. de DELAGE Yves ; MEHEUT M. (illustrations) ; VERNEUIL M.P. Editeur E. Lévy, nouvelle édition. 2 vol. : 208p. + 192p. : ill. en coul. ; 36 cm. (cote CRBC : G 108) Etudes réalisées par Mathurin Méheut (1882-1958) durant son séjour à la station Biologique de Roscoff entre 1910 et 1912. Flore Sachets de graines. Description des propriétés des plantes en breton. Fonds Francis Even : Recherches sur les plantes (cote CRBC : FEV 14 M57-M58, T6-T7) Digitale. Etude de la forêt. de PLANTEFOL L., MEHEUT Mathurin (illustrations) . – Paris : Editions Albert Lévy, 1927 .- 2 vol. : 62-50 + 50 planches ill. en couleurs ou noir et blanc ; 36 cm (cote CRBC : G 214) Paysage Allée couverte de Bois-Péou à Trévoux-Tréguignec (Côtes-du-Nord). Carte postale éditée par Hamonic Guy, Saint-Brieuc. Impression photomécanique : n. et b. ; 14 x 9 cm.Album Série Monuments Mégalithiques de Bretagne (Collections CRBC). Île de Sein. Menhirs. Carte postale éditée par ND Phot. impression photomécanique : n. et b. ; 14 x 9 cm.- Album Série Monuments Mégalithiques de Bretagne (Collections CRBC). Brest. – de MAC ORLAN Pierre, PERON Pierre (illustrations.) – La Baule : Editions de Bretagne, 1946 .- n.p. : ill. en coul. ; 33 cm (cote CRBC : M 8465). Voyage Alger en 1929. - Aux rivages barbaresques De PINARD René (illustrations) (1883-1938) ; CHACK Paul. Editeur : Maurice Bonard, (1933). Description : [20] p. de pl. en coul. : 34 cm. (cote CRBC : M 8701) Dublin .- The stranger in Ireland or a tour in the southern and western parts of that country in the year 1805 .- de CARR John (1772-1832) . – Londres : Richard Phillips, 1806 .- XIV-530 p. : ill. ; 28 cm (cote CRBC : M 6478)
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Notices des œuvres du musée
Eau Le naufragé, huile sur toile, 19e siècle Louis Ambroise GARNERAY (1783-1857)
Louis‐Ambroise Garneray, marin, corsaire et même pirate, est aussi connu comme auteur de romans maritimes. En 1814, le marin s’est fait peintre à son retour de captivité sur les pontons anglais. Il obtient le titre de peintre de marine du duc d’Angoulême devenu grand amiral de France. On devine le peintre au métier solide et son goût pour l’anecdote dans la toile du musée. Pris dans la tempête, sous un ciel plombé et menaçant, des oiseaux de mer tournoient autour de la silhouette grêle, agrippée à une planche. Mais l’artiste s’éloigne un peu du réalisme maritime et ethnographique qui a fait sa notoriété, pour une idée plus romantique de l’homme pris dans l’immensité d’un milieu où il va disparaître, loin de la côte et des rochers salvateurs qu’on a coutume de représenter dans ce type de sujet. La toile devient alors un « morceau de peinture » dans la variation des tonalités vertes et jaunes de la mer et dans les camaïeux de gris des nuages largement brossés. Scène de naufrage, huile sur toile, vers 1800 Louis-Philippe CRÉPIN (1772-1851)
Premier peintre du département de la marine nommé dès la création du corps en 1830, Crépin est un peintre parisien, élève successivement de Joseph Vernet, Jean‐Baptiste Régnault et Hubert Robert. Il a vécu à Brest et a servi comme gabier et timonier dans la marine pendant la période révolutionnaire, peignant le port à plusieurs reprises. Spécialiste des sujets historiques ou allégoriques sur la marine, ses combats navals témoignent à la fois d’un esprit réaliste et minutieux et d’un fort sentiment de la nature, précurseur du romantisme. On considère que le romantisme en peinture débute avec un naufrage célèbre, celui du Radeau de la Méduse de Géricault exposé au Salon de 1819. Quelques années auparavant Crépin évoque l’angoisse que suscitent ces récits, la vague déferlante, la mère qui tente de sauver son enfant, les manœuvres des hommes pour amarrer le navire et l’empêcher de s’échouer sur les rochers. Mais dans ce drame, des bateaux qui se rapprochent et l’éclaircie semblent annoncer un possible sauvetage. La mer jaune, Camaret, huile sur toile, vers 1892 Georges LACOMBE (1868-1916)
La rencontre de Lacombe, jeune homme mondain et cultivé, avec Sérusier en 1892 sera déterminante. Il a étudié la peinture avec sa mère et dans les ateliers de Gervex et Gérôme à Paris et ce n’est pas Pont‐Aven mais Camaret et sa « colonie artistique » qu’il découvre en 1886 grâce à Richon‐Brunet. La série d’une dizaine de marines peintes à Camaret pendant les années 1892‐1894 est un véritable manifeste de la leçon de Gauguin à Sérusier au Bois d’amour. Celui que ses amis appellent « le Nabi sculpteur » adopte la technique de la peinture à l’œuf ou à la colle, reprend le dessin cursif des Japonais, la composition en aplat du Synthétisme et l’arbitraire des couleurs.
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La mer jaune est la transposition audacieuse d’un paysage rocheux, aux formes fantastiques et anthropomorphiques dans la stridence de couleurs. Les masses stylisent et recomposent à contre‐jour les rochers de Pen Hat, les grottes du Toulinguet ou les falaises de Pen Hir comme des veilleurs du bout du monde. Par delà la force du décoratif, elles traduisent un sentiment d’inquiétude face à l’immensité marine. Faune Étal de poissons, huile sur toile, 17e siècle Giuseppe RECCO (1634-1695),
Guiseppe Recco, artiste napolitain issu d’une lignée de peintres spécialistes des natures mortes, livre avec cet Étal de poissons une observation minutieuse de la faune marine. Partant d’un sujet pourtant humble, le peintre réussit à donner à la scène une certaine noblesse. Il se sert tout d’abord de la lumière, projetée vivement depuis la gauche, pour donner une nouvelle dimension à cet étal. Les yeux luisants des poissons et leur amoncellement en des courbes complexes, confèrent par ailleurs à ces animaux morts une intense expression de vie. Enfin, les matières sont rendues avec soin : on croirait presque pouvoir toucher les écailles encore humides des poissons, ou le pelage du chat dérobant discrètement son repas… Faune des mers, huile sur toile, 1931 Mathurin MÉHEUT (1882-1958),
Comme dans un scaphandre, nous sommes plongés par Mathurin Méheut dans les fonds marins, au milieu d’un tourbillon d’algues, de crustacés et de poissons. Le peintre breton reçoit en 1929 une commande pour décorer le célèbre restaurant parisien de fruits de mer de la maison Prunier. Il réalise Faune des mers, grande fresque décorative, à la fois représentation quasi‐scientifique de la nature et monde issu de son imagination. La toile est très réaliste : les observations réalisées par l’artiste lors de son séjour de deux ans (entre 1910 et 1912) à la station biologique de Roscoff lui donnent un regard de scientifique et permettent l’identification précise de chacune des espèces. Toutefois, le monde marin constitue avant tout pour Mathurin Méheut un réservoir de formes, auxquelles il donne ici toute leur ampleur décorative, renouvelant ainsi l’un des ses thèmes de prédilection. Flore Le pommier fleuri ou Le balcon à Vernonnet, huile sur toile, vers 1920 Pierre BONNARD (1867-1947),
« L’art n’est tout de même pas la nature !». Cette exclamation de Pierre Bonnard se retrouve bien dans Le pommier fleur ou Le balcon à Vernonnet. Le peintre choisit ici de représenter le jardin de sa maison de Vernonnet, dans l’Eure, au bord de la Seine. Il peint donc la nature, mais selon une vision très personnelle : le spectateur doit s’attarder un peu sur la toile pour en comprendre la composition. En effet, si l’artiste restitue une part de la réalité du paysage, il montre davantage sa propre vision de la nature, qui se transforme en petites touches de couleurs vives. Le cadrage lui‐même est original : le balcon, repoussé à l’extrémité gauche de la toile, invite à entrer dans le jardin. Le personnage au premier plan, qui est sans doute son épouse Marthe, se perd quant à lui dans la végétation luxuriante.
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Paysage Le repos de la Sainte Famille pendant la fuite en Égypte, huile sur toile, vers 1646-1647 Herman van SWANEVELT (vers 1600-1655),
Le sujet de l’œuvre d’Herman van Swanevelt est tiré de la Bible : peu après la naissance de Jésus et afin d’échapper au massacre des Innocents, Joseph, Marie et l’enfant Jésus fuient en Égypte. Habillés de couleurs vives, les protagonistes de la scène sont bien visibles. Mais ils semblent perdus dans cet immense paysage fidèle à l’idéal classique, qui détient la place principale dans le tableau. En effet, l’Histoire sainte paraît n’être qu’un prétexte pour peindre et détailler la nature : les différentes essences d’arbres, les jeux de lumière sur les montagnes de l’arrière‐plan. Cependant, il faut attendre le siècle suivant pour que les artistes osent donner au paysage toute son autonomie. Les blés verts au Pouldu, huile sur toile, 1890 Paul SÉRUSIER (1864-1927),
En 1888, Paul Sérusier peint Le Talisman, manifeste d’une nouvelle conception du paysage en peinture. Réalisé deux ans plus tard, alors que le peintre se trouve au Pouldu avec Gauguin et Meyer de Haan, ce paysage reprend les idées novatrices de la première toile. Il est construit par la couleur et le réalisme cesse d’être la préoccupation du peintre. La nature se transforme en de larges formes simplifiées, aux couleurs franches et arbitraires, comme celles utilisées par Gauguin, véritable modèle pour Sérusier. Représenté pour lui‐ même, le paysage devient autonome : monumental, il couvre l’intégralité de la toile. Voyage Constantinople, la Mosquée de Top-Kahné, huile sur toile, 1884 Ivan Konstantinovich AIVAZOVSKI (1817-1900),
L’attrait du 19e siècle pour l’Orient, et notamment la Turquie, son luxe et ses mystères, se retrouve pleinement dans ce tableau. Natif d’Arménie, Aïvazovski, grand voyageur, est rapidement reconnu à travers l’Europe, jusqu’à devenir Premier Peintre de la Marine russe en 1844. Il donne ici une vision à la fois romantique et réaliste d’un paysage orientaliste couvert de brume, d’où semble surgir l’édifice à l’architecture somptueuse. Cette toile témoigne ainsi tant de sa formation de peintre de marines – il a notamment copié les tableaux de Joseph Vernet (1714‐1789) au musée de l’Ermitage – que de l’influence exercée sur son œuvre par les tableaux de Turner (1775‐1851). Vue du port de Brest, 1774 Louis-Nicolas Van BLARENBERGHE (1716-1794),
L’œuvre de Louis‐Nicolas Van Blarenberghe montre avec beaucoup de détails et de réalisme la grande animation qui régnait au 18e siècle sur le port de Brest. Le spectateur peut reconnaître, vus depuis la terrasse des Capucins, le magasin général, la tour de l’horloge – qui rythmait l’entrée et la sortie des ouvriers –, les dépôts et casernes. Mais le peintre, qui travaille alors pour Louis XV, doit aussi donner une image prestigieuse du premier arsenal français, et n’hésite pas à modifier le paysage : il augmente la hauteur des bâtiments et donne une très grande place au ciel. Malgré tout, la représentation des forçats, en habits rouges, des nombreux navires, et de la ville de Brest à l’arrière‐plan, contribuent à faire de ce tableau un témoignage exceptionnel d’une ville disparue sous les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. 12
Notices des œuvres des Archives : Eau : Brest, château d'eau du "Petit Paris", 1930 Fontaine de la rue Saint-Sébastien, 1783 Fontaine : plan, élévations, vue d'ensemble. Plan établi par Besnard, ingénieur des Ponts et chaussées de Landerneau le 08 juin 1783. Environnement, l'action du Conseil Général du Finistère, brochure, 1990 Les Archives municipales et communautaires collectent à travers les versements des services des deux collectivités, les brochures produites dans chaque domaine d'activité. Ici, il s'agit d'une brochure produite par le Conseil Général du Finistère. L'image présentée ici concerne le chapitre « L'eau sous surveillance » : Le Canal de Nantes à Brest, L'Elorn et la réserve d'eau du Drennec. Faune Marchandes de poissons aux Halles de Recouvrance. Début du Xxemesiècle Marchandes de poissons aux Halles de Recouvrance. Carte postale de l'éditeur F.T.Ancre du début du XXème siècle
Le Rat Goutteux : enseigne de l'établissement disparu pendant le Siège de Brest. Huile sur bois peint par l'artiste brestois Pierre Péron , représentant l'enseigne de l'établissement disparu pendant le Siège de Brest. Cette huile est peinte de mémoire et a été offerte à des amis du peintre, M et Mme Castel, en 1980. Leur fille, Sylvie million en a fait don aux Archives municipales et communautaires de Brest en février 2008. Pêche à pied au Moulin-Blanc : vue des coquillages dans un panier. Pêche à pied, 1973, photographie de Jacques Duchesne pour le service Communication de la Ville de Brest
Flore Fonds de la scierie Gilvestre (Bohars):Sachets de graines Le fonds de la scierie Gilvestre, à Bohars, représente 0,60 mètre linéaire de documents couvrant une période s'étalant de 1857 à 1968. Il est coté 13 S 1 à 13 S 57. On peut distinguer dans ce fonds deux grands types de documents. Les premiers, plus nombreux, relèvent de la vie privée de M. Gilveste, dernier propriétaire de la scierie et de ses ascendants. Les autres documents sont le reflet de la vie et de l'activité de la scierie. CUB-INFO, couverture du numéro 66, juillet 1998 Journal du personnel de la Communauté Urbaine de Brest. Ce numéro consacrait un article à la relance de la fraise Rues de la Poste / Champ de foire à Plougastel-Daoulas Gros plan sur la fresque en trompe l'œil du mur à l'angle des rues de la Poste et du Champ de Foire à Plougastel-Daoulas - Personnages en costume traditionnel, tracteur et ramasseuses de fraises.
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Paysage Brest, la rade, le château. Affiche touristique des Chemins de fer de l'Etat par Lautrou,1930 Cette affiche est dans la droite ligne des commandes des Chemins de Fer de l'Etat de1900 à 1930. Charles Lautrou, l'auteur de l'affiche est un artiste local, .né près de Brest en 1891, professeur de dessin au lycée, il a peint essentiellement la BasseBretagne. Il fut également décorateur pour la Chambre de Commerce, la Dépêche de Brest ou l'Hôtel des Voyageurs, portraitiste et peintre des fleurs. Il est décédé en 1953. Rampe de la Gare , plaque de verre, 1916 Rampe de la gare. - Jardins : vue stéréoscopique de deux enfants en culotte courte jouant dans la neige. Conservatoire botanique de Brest : Carte postale Jos Le Doaré Six vues en couleur du Vallon du Stangalard et du Conservatoire vue générale et différentes essences de plantes. Le conservatoire botanique s’implante dans la partie Sud du vallon sur 20 hectares. Créé sur le principe de l’arche de Noé, ce conservatoire a pour mission de rassembler les espèces botaniques menacées d’extinction sur la planète. Il sensibilise également le public à la fragilité du monde végétal : les serres sont ouvertes au public depuis 1986 et se visitent. Voyages Croquis et Souvenirs de la campagne d'Afrique et de la prise d'Alger (1830) Cette conquête se conclut par l'annexion de l'Algérie à la République française par la création des départements français d'Algérie en 1848. Ici la mosquée de Torre Chica
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