7 minute read

Novartis

Helen Trifonopoulos, Vice-President, Cardiovascular Health at Novartis Canada discusses the need to advance a collaborative public-private partnership model in cardiovascular disease (CVD).

WHAT IS NOVARTIS’ VIEW ON PUBLIC-PRIVATE PARTNERSHIPS, AND WHY WOULD THIS APPROACH BE IMPACTFUL IN CANADIAN CARDIOVASCULAR HEALTH?

When we talk about public-private partnership models in healthcare, we’re aiming to collaboratively bring together government stakeholders and the private sector to improve the quality and efficiency of healthcare delivery and access to healthcare providers. Our belief is that this approach can offer a sustainable solution to patient care because all of the players are at the table and can work together to identify and track high-risk individuals, support care providers in service delivery and offer patients the support to ensure they have the tools and information to get the care they need.

Right now, when it comes to Canadian heart health, we need to define patient populations who are at higher risk for CVD and identify opportunities to improve the delivery of care in a way that is most impactful for those groups. To achieve this, we need a model that is centered around our

community and their needs – whether they are patients waiting to be diagnosed and treated, healthcare practitioners who want to prescribe efficacious and affordable treatments, or healthcare systems that want to create solutions that deliver better patient outcomes. In CVD, the risk of a second incident is high,1 so we need a model that prioritizes secondary disease prevention. We need to enable the system to better identify, monitor, and help maintain care for patients who have already had a primary incident, and support them in avoiding additional incidents in the future. This is especially important among underserved groups such as women, who are at further risk due to intersections across race, ethnicity, Indigeneity, socioeconomic status, sexual orientation, geography, body size, and ability.2

WHAT IS THE ROLE OF PHARMACEUTICAL COMPANIES IN COLLABORATING ON AN APPROACH LIKE THIS?

Pharmaceutical companies are in a unique position to take an active role in bringing all the parties together. CVD continues to be one of the leading causes of death in Canada,3 but we can only address this issue meaningfully if the full health care system is engaged. There is immense opportunity for change if key private players including healthcare organizations, pharmaceutical companies, industry organizations, healthcare providers and healthcare technology companies come together with government and that is what Novartis is trying to do.

WHAT DOES THIS LOOK LIKE IN PRACTICE, AND HOW CAN WE BUILD ON THIS MOMENTUM?

Novartis has established partnerships with health systems stakeholders such as cardiology sites, community care sites, cardiologists, nurse practitioners, and pharmacists in Alberta and Ontario to quantify the challenge in CVD care in the province, identify those most at risk, and collaborate on re-defined care pathways that enhance community-based care. An important part of these partnerships, and how we’ll be able to drive a shift to more proactive care across the country, means leveraging responsible data and digital infrastructures to inform our strategies and enable us to scale potential solutions to healthcare’s biggest challenges in even more communities. We welcome and invite all interested parties to dialogue with us on how we can collaborate further.

1. Harvard School of Public Health. Preventing Heart Disease. Available at: https:// www.hsph.harvard.edu/nutritionsource/disease-prevention/cardiovascular-disease/ preventing-cvd/#:~:text=Secondary%20prevention.&text=These%20steps%20 can%20prevent%20a,is%20a%20second%20heart%20attack. Accessed on March 23, 2023.

2. Heart and Stroke. System Failure: Women’s heart and brain health are at risk. Available at: https://www.heartandstroke.ca/what-we-do/media-centre/newsreleases/system-failure-womens-heart-and-brain-health-are-at-risk. Accessed on March 23, 2023.

3. Public Health Agency of Canada. Report from the Canadian Chronic Disease Surveillance System: Heart Disease in Canada. Available at: https://www.canada.ca/ en/public-health/services/publications/diseases-conditions/report-heart-diseaseCanada-2018.html. Accessed on March 23, 2023.

Helen Trifonopoulos, vice-présidente de la Santé cardiovasculaire chez Novartis Canada, discute de la nécessité de faire progresser un modèle de partenariat public-privé axé sur la collaboration dans le domaine des maladies cardiovasculaires (MCV).

QUEL EST LE POINT DE VUE DE NOVARTIS SUR LES PARTENARIATS PUBLIC-PRIVÉ ET POURQUOI CETTE APPROCHE AURAIT-ELLE UN IMPACT SUR LA SANTÉ CARDIOVASCULAIRE AU CANADA?

Lorsque nous parlons de modèles de partenariat publicprivé dans le domaine des soins de santé, nous visons à réunir dans un esprit de collaboration les intervenants gouvernementaux et le secteur privé afin d’améliorer la qualité et l’efficacité de la prestation des soins de santé et de faciliter l’accès aux fournisseurs de soins de santé. Nous sommes convaincus que cette approche peut offrir une solution durable pour les soins aux patients parce que tous les acteurs ont une voix au chapitre et peuvent travailler ensemble pour identifier les personnes à risque élevé et en assurer le suivi, soutenir les fournisseurs de soins dans la prestation de services et apporter aux patients l’aide nécessaire pour qu’ils disposent des outils et des renseignements leur permettant d’obtenir les soins dont ils ont besoin.

À l’heure actuelle, en ce qui concerne la santé cardiaque au Canada, nous devons définir les populations de patients qui présentent un risque plus élevé des MCV et identifier les possibilités d’améliorer la prestation des soins d’une manière qui soit la plus bénéfique pour ces groupes. Pour y arriver, nous avons besoin d’un modèle centré sur notre communauté et sur ses besoins - qu’il s’agisse de patients qui attendent d’être diagnostiqués et traités, de professionnels de la santé qui souhaitent prescrire des traitements efficaces et abordables ou de systèmes de soins de santé qui cherchent à créer des solutions permettant d’obtenir de meilleurs résultats pour les patients. Dans le cas des MCV, le risque d’un deuxième incident est très élevé, 1 c’est pourquoi il nous faut un modèle qui place la prévention des maladies secondaires au premier rang de ses priorités. Nous devons permettre au

système de mieux identifier et surveiller les patients qui ont déjà eu un incident primaire, de les aider à maintenir leurs soins et à éviter d’autres incidents à l’avenir. Cela est particulièrement important chez les groupes mal desservis tels que les femmes, qui sont davantage à risque en raison de l’intersection des facteurs tels que la race, l’origine ethnique, l’indigénéité, le statut socioéconomique, l’orientation sexuelle, la géographie, la taille corporelle et les capacités. 2

QUEL EST LE RÔLE DES SOCIÉTÉS PHARMACEUTIQUES DANS LA COLLABORATION À UNE TELLE APPROCHE?

Les sociétés pharmaceutiques occupent une position unique pour jouer un rôle actif dans le rapprochement de toutes les parties. Les MCV demeurent l’une des principales causes de décès au Canada, 3 mais nous ne pourrons nous attaquer à ce problème de façon significative que si le système de santé dans son ensemble est engagé. Les possibilités de changement sont immenses à condition que les acteurs privés clés, notamment les organismes de soins de santé, les sociétés pharmaceutiques, les organisations industrielles, les fournisseurs de soins de santé et les sociétés de technologie de soins de santé, s’associent au gouvernement, et c’est ce que Novartis s’efforce de faire.

À QUOI CELA RESSEMBLE-T-IL DANS LA PRATIQUE ET COMMENT POUVONS-NOUS POURSUIVRE SUR CET ÉLAN ?

Novartis a établi des partenariats avec des intervenants des systèmes de santé comme des centres de cardiologie, des centres de soins communautaires, des cardiologues, des infirmières praticiennes, des pharmaciens situés en Alberta et en Ontario afin de quantifier le défi que pose la prise en charge des MCV dans ces provinces, d’identifier les personnes les plus à risque et de collaborer à la redéfinition des cheminements de soins en vue d’améliorer les soins au niveau de la communauté. Une partie importante de ces partenariats et la façon dont nous serons en mesure de favoriser une transition vers des soins plus proactifs dans tout le pays consistent à tirer parti de données et d’infrastructures numériques fiables pour éclairer nos stratégies et nous permettre d’étendre les solutions potentielles et de relever les plus importants défis en matière de soins de santé dans un nombre encore plus grand de communautés. Nous sommes ouverts et invitons toutes les parties intéressées à discuter avec nous de la façon dont nous pouvons collaborer davantage.

1. Harvard School of Public Health. Preventing Heart Disease. (Prévenir les maladies cardiaques.) Disponible à l’adresse : https://www.hsph.harvard.edu/nutritionsource/ disease-prevention/cardiovascular-disease/preventing-cvd/#:~:text=Secondary%20 prevention.&text=These%20steps%20can%20prevent%20a,is%20a%20second%20 heart%20attack . Consulté le 23 mars 2023.

2. Cœur + AVC. Défaillance du système : la santé cardiaque et cérébrale des femmes est à risque. Disponible à l’adresse : https://www.coeuretavc.ca/ce-que-nous-faisons/ centre-des-medias/communiques-de-presse/defaillance-du-systeme-la-santecardiaque-et-cerebrale-des-femmes-est-a-risque . Consulté le 23 mars 2023.

3. Agence de la santé publique du Canada. Le Système canadien de surveillance des maladies chroniques : Les maladies du cœur au Canada. Disponible à l’adresse : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-etaffections/rapport-maladies-coeur-canada-2018.html

This article is from: