Marcher dans la liberté • Neil T. Anderson & Rich Miller

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Dieu désire que nous connaissions la vraie liberté, celle qui nous appartient en Christ. Les auteurs de ce livre nous montrent comment marcher et tenir ferme dans cette liberté, sans retomber dans les mauvaises habitudes et les péchés tenaces. Tout au long de ces 21 méditations quotidiennes, vous approfondirez votre connaissance de Dieu, de vous-même et de la vraie liberté. Vous pourrez chaque jour vous engager personnellement à marcher à la lumière de Christ. Pour vous aider à entrer dans ce processus de libération, Neil Anderson vous invite à utiliser les Sept étapes vers la liberté en Christ incluses à la fin de ce livre. Elles constituent un inventaire détaillé des « déchets » spirituels qui encombrent nos vies et nous freinent dans notre marche avec Jésus. Ces sept étapes vous donnent l’occasion de vous en débarrasser et de développer de saines habitudes. Si vous n’avez pas encore franchi ces étapes, vous pourrez le faire au fil de la lecture de ce livre.

Neil T. Anderson est le fondateur et le président de Freedom in Christ Ministries. Ingénieur, pasteur puis directeur d’études de théologie pratique aux USA, il est l’auteur de plus de 30 livres, dont Une nouvelle identité pour une nouvelle vie, Le Libérateur et Libérés de nos peurs. Rich Miller est le directeur international de Break free! Ministries (Freedom in Christ Ministries). Avec Neil T. Anderson, il est coauteur de 8 livres.

ISBN 978-2-80450-142-6

9,90 €

9 782804 501426

N. T. Anderson et R. Miller

Marcher dans la liberté

« Le Christ nous a rendus libres pour que nous connaissions la vraie liberté. C’est pourquoi tenez bon et ne vous laissez pas réduire à nouveau en esclavage » (Galates 5 : 1).

Neil T. Anderson Rich Miller

Liberté 21 jours de méditations pour vous aider à affermir votre liberté en Christ



Marcher dans la liberté



Neil T. Anderson Rich Miller

Marcher dans la

Liberté 21 jours de méditations pour vous aider à affermir votre liberté en Christ


Édition originale publiée en langue anglaise sous le titre : Walking in Freedom • Neil T. Anderson & Rich Miller Regal Books • Gospel Light • Ventura, CA 93003 • USA © 1999 Freedom in Christ Ministries Tous droits réservés. Édition en langue française : Marcher dans la liberté • Neil T. Anderson & Rich Miller © 2005 BLF Éditions • www.blfeditions.com Rue de Maubeuge • 59164 Marpent • France Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés. Traduction : Jonathan Saporito Couverture, mise en page : BLF Éditions Impression n° XXXXX • Sepec • Rue de Prony • 01960 Péronnas • France Les citations bibliques sont tirées de la Bible du Semeur © 2000, Société Biblique Internationale et de La Nouvelle Version Segond Révisée (Bible à la Colombe) © 1978 Société Biblique Française. Avec permission. Remarque : dans les citations bibliques, les mots entre crochets ont été ajoutés par l’auteur. ISBN 978-2-80450-142-6

Dépôt légal 1re trimestre 2016

broché


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Introduction Dieu désire que tous ses enfants marchent dans la liberté que Christ leur a acquise sur la croix. Dans son épître aux Galates, Paul nous exhorte : « Le Christ nous a rendus libres pour que nous connaissions la vraie liberté. C’est pourquoi tenez bon et ne vous laissez pas réduire à nouveau en esclavage » (Galates 5 : 1). Ce passage de l’Écriture nous montre plusieurs choses : 1. Jésus-Christ est celui qui nous a déjà libérés de l’esclavage du péché. 2. Jésus nous rend libres afin que nous puissions tenir ferme et marcher dans cette liberté. 3. Il nous est possible de perdre cette liberté que le Christ nous a accordée. 4. La responsabilité que Dieu nous confie consiste à tenir bon et à résister afin de ne pas retomber sous l’esclavage du légalisme. Chaque enfant de Dieu est responsable des choix qu’il fait dans sa vie. Il nous appartient de prendre les bonnes décisions, c’est-à-dire de choisir la vérité, de rejeter le mensonge, de pardonner à ceux qui nous ont offensés, de fuir la tentation… Cependant, nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes, seuls comme des orphelins face aux différentes situations de la vie. Dieu lui-même, en la personne du SaintEsprit, habite personnellement en chaque croyant. Seul l’Esprit peut


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nous donner la puissance nécessaire pour marcher dans cette liberté qui nous appartient en Christ, et lui seul nous donne la maturité en Christ. Considérons les versets bibliques suivants : Je vous dis donc ceci : laissez le Saint-Esprit diriger votre vie, et vous n’obéirez pas aux désirs de la nature pécheresse (Galates 5 : 16). Là où est l’Esprit du Seigneur, là règne la liberté. Et nous tous qui, le visage découvert, contemplons, comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en son image dans une gloire dont l’éclat ne cesse de grandir. C’est là l’œuvre du Seigneur, c’est-à-dire de l’Esprit (2 Corinthiens 3 : 17‑18).

Dieu désire par-dessus tout que nous ressemblions tous les jours davantage au Seigneur Jésus-Christ. Lorsque nous fixons les yeux sur notre glorieux Seigneur, nous sommes radicalement changés (transformés), rendus capables, par l’Esprit de liberté, d’avoir l’esprit renouvelé par la vérité (voir Romains 12 : 2). Ce livre couvre une période de vingt et un jours. Il a pour but de poursuivre le travail de libération que Dieu a déjà commencé en vous. Il vous sera particulièrement utile si, au préalable, vous lisez le chapitre intitulé : Étapes vers la liberté en Christ (qui se trouve à la fin de ce livre). Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de franchir ces étapes, nous vous encourageons à le faire au fil de la lecture de cet ouvrage. Ce chapitre final vous permettra de mettre en application l’exhortation de Jacques 4 : 7 : « Soumettez-vous donc à Dieu, résistez au diable, et il fuira loin de vous ». Nous nous soumettons à Dieu en confessant nos fautes, en nous repentant de nos péchés, en pardonnant à ceux qui nous ont blessés et en abandonnant humblement notre vie à la direction de Dieu. Nous résistons au diable lorsque nous rejetons ses mensonges, lorsque nous choisissons de croire la vérité de la Parole de Dieu et lorsque nous exerçons notre autorité en Christ pour contrer son influence en nous. Les Étapes vers la liberté en Christ vous aideront à accomplir ces démarches.


Introduction

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Il est conseillé de trouver une personne de confiance, un pasteur ou un conseiller, pour vous accompagner dans ces étapes. Chaque enfant de Dieu a régulièrement besoin d’entreprendre un « nettoyage spirituel » méticuleux. Proverbes 28 : 13‑14 nous promet de grandes bénédictions de la part de Dieu si nous nous débarrassons des « déchets » spirituels qui encombrent nos vies ; en même temps, il nous avertit des conséquences fâcheuses si nous les négligeons : Celui qui cache ses fautes ne prospérera pas, celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. Heureux l’homme qui a constamment la crainte de faire le mal, mais celui qui s’obstine tombera dans le malheur.

Les Étapes vers la liberté en Christ présentent un inventaire moral et spirituel fort détaillé qui vous donnera l’occasion de vous repentir profondément de vos péchés et de renouveler votre engagement à revenir à votre premier amour, Jésus-Christ. Êtes-vous sujet à des péchés persistants ? Avez-vous des pensées qui tournent à l’obsession, des doutes récurrents ? La culpabilité, la honte, la peur, la colère, la confusion vous tourmentent-elles ? Vous sentez-vous sans force face aux tentations, aux accusations et aux mensonges trompeurs de l’ennemi ? Avez-vous du mal à vivre dans l’humilité et la soumission envers Dieu et les autres ? Les Étapes vers la liberté en Christ vous seront certainement utiles comme elles l’ont été pour bien d’autres. Avant de pouvoir avancer dans la liberté en Christ, il vous faut peut-être la découvrir et vous en saisir. Une fois cette étape franchie, Marcher dans la liberté vous sera encore plus utile. Chaque leçon quotidienne de ce livre vous encouragera dans les domaines suivants : • • •

La vérité sur Dieu La vérité sur vous-même La vérité sur la liberté


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Vous trouverez également une Prière pour chaque jour qui pourra servir de tremplin à votre propre temps de prière avec Dieu. Une suggestion de Lecture biblique est également incluse pour chacun des vingt et un jours couverts par notre ouvrage. Enfin, nous avons prévu quelques lignes destinées à vos Réflexions personnelles, afin que vous puissiez garder une trace de ce que Dieu vous aura enseigné et de ce qu’il aura accompli dans votre vie. À sept reprises tout au long de ce livre, vous trouverez un chapitre intitulé Liberté : aide-mémoire. Ces exercices concis correspondent aux Sept étapes vers la liberté en Christ, et permettront à Dieu de vous révéler des problèmes supplémentaires dans chaque domaine présenté, pour vous permettre de marcher avec Dieu dans une liberté toujours croissante en Christ ! Ces méditations se terminent par un exercice dans le chapitre intitulé Pour aller plus loin qui vous donnera l’occasion de remettre votre compteur à zéro et de vous concentrer sur les besoins spirituels les plus pressants dans votre vie, sur lesquels vous pourrez continuer à travailler lorsque vous aurez terminé cette lecture. Si le Seigneur vous y conduit, vous pourrez aussi partager les résultats de cet exercice avec d’autres chrétiens en qui vous avez confiance, afin qu’ils prient pour vous et pour vos luttes dans les domaines concernés. Nous vous encourageons fortement à achever une leçon complète chaque jour. Nous vous conseillons donc de réserver chaque jour le temps nécessaire à cet effet, et ce, pendant les vingt et un jours que couvre ce livre. Jésus nous a rappelé que « le voleur vient seulement pour voler, pour tuer et pour détruire. Moi, je suis venu pour donner la vie aux brebis, une vie surabondante » (Jean 10 : 10). Lorsque nous prêtons attention au monde, à notre nature humaine et au diable, nous sommes freinés dans notre marche dans la liberté. Jésus le Bon Berger nous invite à le suivre et à entrer dans la vie de santé spirituelle et de liberté qu’il nous offre. Attendez-vous à ce que l’ennemi de votre âme vous perturbe par toutes sortes de distractions, dans vos pensées et dans les circonstances que vous rencontrerez. Il essaiera de vous faire abandonner


Introduction

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la poursuite de la vérité, et de vous faire croire à ses mensonges, et notamment ceux-ci : • • • •

C’est trop difficile. Je n’y arrive pas. Ça ne changera rien dans ma vie. Ce n’est pas grave si je saute certains passages.

Ne le laissez pas gagner la bataille dans vos pensées, peu importe l’intensité du combat ! Proclamez 1 Jean 4 : 4 à haute voix, et faites-le dès maintenant : Vous, mes enfants, vous appartenez à Dieu et vous avez la victoire sur ces prophètes de mensonge, car celui qui est en vous est plus puissant que celui qui inspire ce monde.

Pour vous encourager dans ce cheminement de trois semaines vers la liberté, nous vous proposons la prière suivante, à dire à haute voix : Père céleste, ton Fils, le Seigneur Jésus, a déjà racheté ma liberté à la croix. Tu m’as aussi donné tout ce dont j’ai besoin pour marcher dans cette liberté : l’Esprit de Dieu, la Parole de Dieu, et le peuple de Dieu. En outre, tu m’as donné ton armure qui me permet de tenir ferme face à toutes les attaques du diable, et de faire des choix responsables. Maintenant, je choisis, par ta grâce et ta force, Seigneur, de marcher dans la vérité, dans la justice et la paix qui sont déjà les miennes en Christ. Je rejette tous les mensonges, les tentations, les accusations et les condamnations ainsi que les craintes qui viennent du diable. Je choisis également de porter le bouclier de la foi, de mettre le casque du salut et de saisir l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. Père céleste, merci parce que la pensée de Christ habite en moi, et parce que mon corps est le temple du Saint-Esprit. Je peux donc tenir ferme contre toute tentative de distraction ou de découragement venant de l’ennemi ou de ma nature humaine. Je te demande de me


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rendre capable de me concentrer sur chaque leçon, et de persévérer tout au long de ce livre. Pendant ces trois semaines, révèle-moi tous les problèmes dans ma vie qui m’empêchent de marcher dans la liberté de Christ. Je crois que tu es mon rocher, ma forteresse et mon Libérateur. Je prie dans le nom libérateur et tout-puissant de Jésus. Amen.

Comme démarche de foi, et pour indiquer votre résolution à être libéré quel qu’en soit le prix, je vous invite à lire et à signer l’engagement suivant.

Engagement à la liberté Dans le nom et avec l’autorité du Seigneur Jésus-Christ, et par son Saint-Esprit tout-puissant, je m’engage, par la présente, à marcher librement. Je choisis dès aujourd’hui le……………………………………………… de l’année…………………… d’entreprendre tout ce qui sera nécessaire pour marcher avec Dieu dans la lumière. Pour preuve de cet engagement, je me résous dès maintenant à lire et à compléter ces méditations pendant les vingt et un prochains jours. Je crois que Dieu dans sa grâce m’aidera à accomplir cette tâche. Je reconnais que cet engagement et les promesses qui en font partie ne changent en aucune façon l’amour et l’accueil inconditionnels que Dieu m’offre en Christ. Ceci constitue simplement un choix que je fais volontairement de prendre ma part de responsabilité dans mon développement et ma santé spirituelle. Que le Seigneur seul soit glorifié par les réflexions qui jailliront tout au long de la lecture de ces pages et par les changements qui en résulteront dans ma vie. Signé en présence de mon Père céleste plein d’amour,


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Une nouvelle vie Félicitations ! En commençant la première leçon de ce livre, vous venez de franchir un pas important qui vous aidera à fortifier votre liberté en Christ. En effet, nous avons en Jacques 4 : 8 une promesse merveilleuse : « Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous ». Prions, et proclamons cette vérité pour prendre un bon départ : Père céleste, merci parce que tu m’as permis d’entrer en relation avec toi par Jésus-Christ. Je suis ton enfant, et je choisis de prendre un moment maintenant pour le vivre dans ta présence sainte et pleine d’amour. Veuille ouvrir mes oreilles et faire de moi un disciple. Je me réjouis du temps que nous allons passer ensemble. Je prie dans le nom de Jésus. Amen.

La vérité sur Dieu Lorsqu’il était encore sur la terre, Jésus-Christ, le Dieu éternel venu en chair et en os, a fait d’incroyables déclarations. Alors que son ami Lazare était mort et enseveli depuis quatre jours, il déclara à Marthe, la sœur du défunt :


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Marcher dans la liberté Je suis la résurrection et la vie, lui dit Jésus. Celui qui place toute sa confiance en moi vivra, même s’il meurt. Et tout homme qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? (Jean 11 : 25‑26).

Quelle affirmation étonnante ! Jésus déclare qu’il est non seulement celui qui donne la vie, mais qu’il est la vie même ! Peu après, il prouvera la véracité de ses dires lorsqu’il lancera d’une voix forte : « Lazare, sors ! » (v. 43). Et Lazare sortit, il n’avait pas d’autre choix que d’obéir ! Si Jésus avait simplement déclaré « Sors ! », toutes les personnes ensevelies dans tous les tombeaux du monde entier seraient sorties ! Quelle puissance merveilleuse et quelle autorité incroyable – le droit de donner la vie ! Peu avant ce récit, l’apôtre Jean, dans son évangile, rapporte d’autres paroles de Jésus : En effet, comme le Père relève les morts et leur rend la vie, ainsi le Fils, lui aussi, donne la vie à qui il veut (Jean 5 : 21).

Jésus déclare être « le pain qui donne la vie » (6 : 35), celui qui est « venu pour donner la vie aux brebis, une vie surabondante » (10 : 10). Pierre l’appelle « l’auteur de la vie » (Actes 3 : 15). Dans sa première épître, Jean désigne Jésus comme étant « la parole de vie » (1 Jean 1 : 1). Comprenez-vous ? Il n’y a pas de vie spirituelle (d’union entre l’être humain et Dieu) en dehors de Jésus. Il est, en effet, « le chemin, la vérité, et la vie » (Jean 14 : 16). Là où Jésus demeure se trouve la vie ; là où il n’est pas, la vie est absente. C’est aussi simple que cela puisqu’il est lui-même la vie !

La vérité sur vous-même Sans Jésus, tous sont privés de la vie éternelle. Certains peuvent s’imaginer avoir vécu « une bonne vie » ou « avoir profité pleinement de la vie », mais ils ont été trompés et aveuglés par Satan, le dieu de ce monde. Paul donne une description précise des incroyants dans son épître aux Éphésiens :


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Autrefois, vous étiez morts à cause de vos fautes et de vos péchés. Par ces actes, vous conformiez alors votre manière de vivre à celle de ce monde et vous suiviez le chef des puissances spirituelles mauvaises, cet esprit qui agit maintenant dans les hommes rebelles à Dieu (Éphésiens 2 : 1‑2).

Sans Christ, les hommes et les femmes sont physiquement vivants mais spirituellement morts, c’est-à-dire séparés de Dieu ; la vie de Dieu n’est pas en eux. Les choses changent cependant, grâce à Dieu, lorsque nous plaçons notre confiance en Jésus, qui seul peut nous sauver ! C’est alors que nous naissons de nouveau, de sorte que la déclaration suivante s’applique à nos vies : Mais Dieu est riche en bonté. Aussi, à cause du grand amour dont il nous a aimés, alors que nous étions spirituellement morts à cause de nos fautes, il nous a fait revivre les uns et les autres avec le Christ. – C’est par la grâce que vous êtes sauvés (Éphésiens 2 : 4‑5).

Quelle que soit la situation à laquelle vous devez faire face aujourd’hui, levez un moment vos yeux vers celui qui donne la vie, et élevez votre voix en louanges envers lui, car c’est en Christ que vous êtes éternellement et spirituellement vivant.

La vérité sur la liberté Votre confiance repose-t-elle uniquement sur Jésus-Christ, est-il seul capable de vous sauver, et de vous offrir le don gratuit de sa grâce ? Si oui, vous avez la parfaite assurance de votre salut. Écoutez les paroles de Jean : Et qu’affirme ce témoignage ? Il dit que Dieu nous a donné la vie éternelle et que cette vie est en son Fils. Celui qui a le Fils a la vie. Celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit cela, pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au Fils de Dieu (1 Jean 5 : 11‑13).


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Comprenons-nous le sens des paroles de Jean : « pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle » ? Il ne s’agit pas d’un espoir, d’une surprise, ou d’une possibilité qui se révélera à notre mort, mais plutôt d’une certitude : « vous avez ». Le verbe est conjugué au présent ! Maintenant ! Quel soulagement ! Puisqu’ils ont la vie éternelle, les chrétiens ne devraient manifester aucune crainte face à la mort. Ne prêtez pas foi aux pensées de condamnation et d’enfer qui vous tourmentent peut-être. Maintenant donc, il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ. Car la loi de l’Esprit qui nous donne la vie dans l’union avec Jésus-Christ t’a libéré de la loi du péché et de la mort (Romains 8 : 1‑2).

Jésus est venu pour nous libérer de la peur de la mort, comme Hébreux 2 : 14‑15 le souligne fortement : Ainsi donc, puisque ces enfants sont unis par la chair et le sang, lui aussi, de la même façon, a partagé leur condition. Il l’a fait pour réduire à l’impuissance, par la mort, celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et pour délivrer tous ceux qui étaient réduits à l’esclavage leur vie durant par la peur de la mort.

Prière Père céleste, je te remercie d’être l’auteur de la vie et je remercie ton Fils d’être lui-même la vie. Merci pour la vie éternelle que je reçois par lui. Je te remercie parce que je ne mourrai jamais, et parce que personne ne peut m’arracher de sa main, ou de ta main (voir Jean 10 : 27‑30). Aujourd’hui, je choisis de renoncer à la peur de la mort pour me réjouir dans la nouvelle vie que je possède en Christ. Je ne pourrai jamais te remercier assez pour tout ce que ton Fils, le Seigneur Jésus, a dû subir pour racheter ma vie par son sang versé. Je prie au nom de Jésus. Amen.


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Lecture biblique : Éphésiens 1 Réflexions personnelles (sur ce que Dieu veut me dire) :

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JOUR 2

Bienvenue ! Lorsque vous êtes invité chez quelqu’un, vous sentez directement si cette personne est contente ou non de vous recevoir. Les chrétiens qui ont l’habitude de pratiquer l’hospitalité ont une manière toute spéciale de vous mettre à l’aise pour qu’ainsi vous vous sentiez chez vous. D’où cet amour provient-il ? Du cœur chaleureux du Dieu de l’univers, qui nous déclare qu’en Christ nous sommes acceptés à bras ouverts. Commençons la méditation d’aujourd’hui en nous adressant en prière à ce Père qui nous accueille dans sa grâce : Père céleste, je m’imagine souvent que tu es désapprobateur, impatient, ou irrité à mon égard. Il m’est difficile, parfois, de comprendre ta grâce, car je ne vis pas dans un monde qui fait grâce. Veuille ouvrir mes yeux à ton amour inconditionnel et à ton accueil. Je viens à toi comme un enfant. Aide-moi à comprendre le Père que tu es. Je prie dans le nom de Jésus. Amen.

La vérité sur Dieu La grâce. Nous pouvons pratiquement tous réciter la définition tirée des manuels chrétiens : « une faveur imméritée ». Personnellement, je trouve cette définition aussi chaleureuse qu’une déclaration d’impôts ; pourtant la Bible nous enseigne bel et bien que Dieu est plein de grâce. Peut-être la Parole de Dieu pourra-t-


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elle nous aider à comprendre ce que cela signifie ? Considérons les versets bibliques suivants : Et pourtant l’Éternel attend le moment de vous faire grâce et il se lèvera pour vous manifester sa compassion, car l’Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! (Ésaïe 30 : 18). L’Éternel est plein de pitié et miséricordieux. Il est plein de patience et débordant d’amour. Il ne tient pas rigueur sans cesse et son ressentiment ne dure pas toujours. Il ne nous traite pas selon le mal que nous avons commis, il ne nous punit pas comme le méritent nos fautes (Psaumes 103 : 8‑10).

Nous ne pouvons pas saisir la profondeur de la grâce de Dieu qui nous accepte dans sa présence par Jésus-Christ, si nous ne comprenons pas la profondeur de la déchéance qui caractérisait notre existence avant notre salut. Voici les mots que la Bible utilise pour décrire notre condition sans Christ : perdus, faibles, pécheurs, hostiles, ennemis, pervertis, inutiles, injustes, impies, sans espoir, enfants de colère, etc. Rien de très beau. Mais dès l’instant où nous avons mis notre espoir en Dieu, nous avons été changés et transformés pour devenir des enfants acceptés, aimés et adoptés dans la famille de Dieu. Comment ? Non par quoi que ce soit que nous aurions fait, ou pu faire, mais par le cœur plein de grâce de Dieu. Lisons plutôt : Car il fut un temps où nous-mêmes, nous vivions en insensés, dans la révolte contre Dieu, égarés, esclaves de toutes sortes de passions et de plaisirs. Nos jours s’écoulaient dans la méchanceté et dans l’envie, nous étions haïssables et nous nous haïssions les uns les autres. Mais quand Dieu notre Sauveur a révélé sa bonté et son amour pour les hommes, il nous a sauvés. S’il l’a fait, ce n’est pas parce que nous avons accompli des actes conformes à ce qui est juste. Non. Il nous a sauvés parce qu’il a eu pitié de nous, en nous faisant passer par le bain purificateur


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de la nouvelle naissance, c’est-à-dire en nous renouvelant par le Saint-Esprit. Cet Esprit, il l’a répandu avec abondance sur nous par Jésus-Christ notre Sauveur. Il l’a fait pour que, déclarés justes par sa grâce, nous devenions les héritiers de la vie éternelle qui constitue notre espérance (Tite 3 : 3‑7).

La vérité sur vous-même Qu’est-ce que cela signifie pour vous et moi ? Beaucoup ! L’apôtre Paul l’exprime ainsi : Puisque nous avons été déclarés justes en raison de notre foi, nous sommes en paix avec Dieu grâce à notre Seigneur JésusChrist. Par lui, nous avons eu accès, au moyen de la foi, à ce don gratuit de Dieu dans lequel nous nous trouvons désormais établis ; et notre fierté se fonde sur l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu (Romains 5 : 1‑2).

Par Jésus donc, nous sommes les bénéficiaires de la grâce de Dieu. Une grâce dans laquelle nous demeurons maintenant, et dans laquelle nous demeurerons pour l’éternité ! Tout comme Dieu nous a sauvés par grâce (et non en raison d’une quelconque performance religieuse), de même il continuera à nous accepter par sa grâce tous les jours de notre vie. Il nous accepte, nous donne de la valeur et nous reçoit comme ses enfants, que nous soyons aimables ou méchants, beaux ou laids. Il nous accepte avant que nous péchions ; il nous accepte pendant que nous péchons ; et il nous acceptera après que nous aurons péché. Cela semble-t-il trop beau pour être vrai ? Paul nous affirme que l’amour inconditionnel de Dieu et l’accueil que Christ nous fait sont non seulement des vérités abstraites, mais aussi des réalités vécues. En lui, bien avant de poser les fondations du monde, il nous avait choisis pour que nous soyons saints et sans reproche devant lui. Puisqu’il nous a aimés, il nous a destinés d’avance à être ses enfants qu’il voulait adopter par Jésus-Christ. Voilà ce que,


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Marcher dans la liberté dans sa bonté, il a voulu pour nous afin que nous célébrions la gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son Fils bien-aimé (Éphésiens : 4‑6).

Dans ce même chapitre, Paul parle de Dieu qui nous prodigue sa grâce. Il est bien sûr clair que Dieu ne se réjouit pas de nos péchés. En fait, il les hait, mais la réalité de nos péchés n’annule pas notre acceptation continuelle et inconditionnelle par Dieu en Christ. Tout est par grâce, cette grâce si étonnante. Croyez en elle dès aujourd’hui !

La vérité sur la liberté Il arrive à tout le monde de se sentir coupable et honteux. La culpabilité est un sentiment négatif qui résulte de ce que nous avons fait, tandis que la honte est un sentiment négatif qui résulte de ce que nous sommes. Le chemin vers la liberté passe par la compréhension que cette culpabilité personnelle et cette honte ont été défaites à la croix et à la résurrection. Car Christ n’est pas seulement mort pour nos péchés (ce que nous avons fait), mais aussi pour notre péché (ce que nous étions). Si Dieu nous déclare non coupable et enlève notre honte, ne devrions-nous pas nous accepter comme tel ? La première épître aux Corinthiens dépeint très bien la puissance de la grâce de Dieu qui transforme notre culpabilité et notre honte en gloire : Ne savez-vous pas que ceux qui pratiquent l’injustice n’auront aucune part au royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : il n’y aura point de part dans l’héritage de ce royaume pour les débauchés, les idolâtres, les adultères, les pervers ou les homosexuels, ni pour les voleurs, les avares, pas plus que pour les ivrognes, les calomniateurs ou les malhonnêtes. Voilà bien ce que vous étiez, certains d’entre vous. Mais vous avez été lavés, vous avez été purifiés du péché, vous en avez été déclarés justes au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu (1 Corinthiens 6 : 9‑11).


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Rappelez-vous ceci : la façon dont Dieu vous considère s’épelle a-c-c-u-e-i-l, et non r-e-j-e-t. Enfant de Dieu, rejette les chaînes de la culpabilité et de la honte dès aujourd’hui. Tu es bienvenu dans la présence de Dieu !

Prière Père céleste, je te loue pour les richesses de la grâce que tu m’as prodiguée en Christ Jésus. Ta grâce est glorieuse. Je suis émerveillé d’être accepté pleinement et adopté dans ta famille. Je suis désolé d’avoir cru aux accusations diffamatoires de l’ennemi qui me disait que tu étais dur et cruel, ou que j’étais coupable et honteux. Je crois en ta Parole ; viens au secours de mon incrédulité, que la vérité pénètre les profondeurs de mon âme, afin que je puisse vivre à la gloire de ta grâce. C’est au nom de Jésus que je prie. Amen.

Lecture biblique : Éphésiens 2 Réflexions personnelles :



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JOUR 3

Un casier vierge Si vous deviez choisir un animal pour représenter Dieu, auquel penseriez-vous ? À un lion ? À un tigre ? Un aigle, peut-être ? Que diriez-vous d’un agneau ? Même si l’Apocalypse (5 : 5) mentionne une fois que Jésus est le lion de la tribu de Juda (ce qui est l’accomplissement de la prophétie messianique de Genèse 49 : 9‑10), il l’assimile 26 fois à un agneau. Lorsque Jean le Baptiste le désigna, il s’exclama : « Voici l’Agneau de Dieu, celui qui enlève le péché du monde » (Jean 1 : 29). La signification de ce nom de Jésus est si importante que nous avons besoin de l’aide de Dieu pour la comprendre. Prions : Père, je conçois bien que tes voies et tes pensées soient bien plus élevées que les miennes. Tes jugements sont insondables et tes desseins au-delà de ma compréhension. Veuille dans ta grâce ouvrir mes yeux, mon cœur et mon esprit afin que je puisse voir et saisir ta vérité qui change la vie. Je prie au nom de Jésus. Amen.

La vérité sur Dieu Alors qu’Israël se préparait à quitter l’Égypte, chaque famille devait tuer un agneau mâle d’un an sans défaut. Les Israélites devaient ensuite enduire les linteaux de leurs portes du sang de cet agneau, car Dieu avait promis que cette nuit-là l’ange « passerait par-dessus » la


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maison et épargnerait de la mort l’enfant premier-né de cette famille. Le sang de l’agneau les sauverait. Lorsque le système des sacrifices pour les péchés a été établi en Israël, le souverain sacrificateur devait procéder à l’expiation des péchés de la nation une fois par an. Le sang du sacrifice, répandu sur le propitiatoire de l’arche de l’alliance dans le lieu très saint, servait à couvrir le péché de la nation pour l’année à venir. Ésaïe 53 avait annoncé qu’un autre Agneau allait venir. Aujourd’hui, nous savons qu’il s’agit du Messie, Jésus-Christ. Laissez cet extrait d’un chapitre merveilleux des Écritures vous étonner une fois de plus : Mais c’est pour nos péchés qu’il a été percé, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants, pareils à des brebis, chacun de nous allait par son propre chemin : l’Éternel a fait retomber sur lui les fautes de nous tous. On l’a frappé, et il s’est humilié, il n’a pas dit un mot. Semblable à un agneau mené à l’abattoir, tout comme la brebis muette devant ceux qui la tondent, il n’a pas dit un mot (Ésaïe 53 : 5‑7).

Lors de la Pâque, un agneau fut tué et son sang protégea une famille. Au Jour des Expiations, le sang du sacrifice couvrait le péché de la nation tout entière. Maintenant, l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde est venu, l’humble et doux Jésus. Gloire à son nom ! Or, le Christ est venu en tant que grand prêtre pour nous procurer les biens qu’il nous a désormais acquis. Il a traversé un tabernacle plus grand et plus parfait que le sanctuaire terrestre, un tabernacle qui n’a pas été construit par des mains humaines, c’est-à-dire qui n’appartient pas à ce monde créé. Il a pénétré une fois pour toutes dans le sanctuaire ; il y a offert, non le sang de boucs ou de veaux, mais son propre sang. Il nous a ainsi acquis un salut éternel (Hébreux 9 : 11‑12).


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La vérité sur vous-même Parce que notre confiance repose sur le sacrifice parfait de l’Agneau de Dieu, nos péchés sont pardonnés : ceux du passé, du présent et de l’avenir ! Jésus-Christ a payé la dette que nous avions envers Dieu. « Or, là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché » (Hébreux 10 : 18). Nous n’avons absolument rien à ajouter à l’œuvre parfaite que Christ a accomplie sur la croix. Il a proclamé que « tout est accompli » (Jean 19 : 30), ou littéralement, « payé complètement ». Tout ce qui nous incombe, c’est de recevoir par la foi cette vérité : nous sommes purs. Puissent les vérités qui suivent pénétrer votre cœur : Je ne tiendrai plus compte ni de leurs péchés, ni de leurs fautes (Hébreux 10 : 17). Autant l’orient est loin de l’occident, autant il éloigne de nous nos mauvaises actions (Psaumes 103 : 12). Venez et discutons ensemble, dit l’Éternel : si vos péchés sont rouges comme de l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que la neige (Ésaïe 1 : 18). Quel est le Dieu semblable à toi, qui efface les fautes et qui pardonne les péchés du reste de ton peuple qui t’appartient ? Toi, tu ne gardes pas ta colère à jamais, mais tu prends ton plaisir à faire grâce. Oui, de nouveau, tu auras compassion de nous, tu piétineras nos péchés ; et au fond de la mer, tu jetteras nos fautes (Michée 7 : 18‑19). En Christ, parce qu’il s’est offert en sacrifice, nous avons été délivrés et nous avons reçu le pardon de nos fautes, Dieu a ainsi manifesté sa grâce dans toute sa richesse, et il l’a répandue sur nous avec surabondance, en nous donnant pleine sagesse et pleine intelligence (Éphésiens 1 : 7‑8).


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Marcher dans la liberté

Le croyez-vous ? Nous l’espérons ! Dieu veut que vous sachiez qu’en Christ vos péchés sont pardonnés. La dette est payée. Le passé est derrière vous. L’ardoise est réglée. Louanges à son nom glorieux !

La vérité sur la liberté De notre pardon découle tout naturellement l’adoration à l’Agneau qui nous a apporté cette libération. En Apocalypse 4 et 5, les louanges à Dieu le Père et à Jésus le Fils vont crescendo et atteignent leur apogée avec les louanges de la création entière. Nous vous encourageons à lire cet extrait des Écritures. Dès maintenant, joignons-nous à cette chorale : Oui, tu es digne de recevoir le livre, et d’en briser les sceaux car tu as été mis à mort et tu as racheté pour Dieu, par ton sang répandu, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, de toutes les nations. Tu as fait d’eux un peuple de rois et de prêtres au service de notre Dieu, et ils régneront sur la terre. […] Il est digne, l’Agneau qui fut égorgé, de recevoir la puissance, la richesse et la sagesse, la force et l’honneur et la gloire et la louange. À celui qui siège sur le trône et à l’Agneau soient louange et honneur, gloire et puissance pour l’éternité (Apocalypse 5 : 9‑10, 12‑13).

Pour conclure cette explosion de louanges, « les quatre êtres vivants répondaient : « Amen », et les vieillards se prosternèrent et adorèrent » (verset 14). Comment ne pas les imiter ?

Prière Père céleste, je t’adore, toi et l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Je trouve tout à fait étonnant que le chemin vers ton trône, le lieu très saint, me soit ouvert. Ce que le souverain sacrificateur ne pouvait faire qu’une fois par an, je peux le faire tous les jours, tout le temps. Merci ! Merci de m’avoir véritablement pardonné et purifié par


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le sang du Christ. Je glorifie ton nom et je t’offre ces louanges et toute ma reconnaissance au nom de Jésus. Amen

Lecture biblique : Éphésiens 3 Réflexions personnelles :



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LIBERTÉ AIDE-MÉMOIRE NO 1 Il arrive souvent que le Seigneur nous rappelle des choses qui doivent encore être résolues dans notre vie. Ce sera certainement le cas après que vous aurez franchi les Étapes vers la liberté en Christ qui se trouvent à la fin de ce livre. Cela n’invalide en aucun cas la réalité de ce qu’il a déjà fait dans votre vie ; cela constitue plutôt un signe positif indiquant que vous restez ouvert à sa direction et à son travail de purification. Parce que Dieu sait parfaitement dans quelle mesure nous pouvons supporter les choses, il nous fait souvent progresser vers la liberté par étapes. C’est un peu comme lorsqu’on pèle un oignon, et qu’on retire une couche après l’autre. Dans ce premier aide-mémoire, nous donnerons au Seigneur l’occasion de nous rappeler les points sensibles de notre vie qui ont un rapport avec l’Étape 1 du guide Étapes vers la liberté en Christ. Si vous désirez effectuer un « nettoyage » spirituel encore plus approfondi que ce que nous vous proposons ici, n’hésitez pas à suivre une fois de plus les indications complètes de cette première étape. Comme vous vous le rappelez peut-être, il s’agit d’examiner toute implication passée ou présente dans les domaines de l’occultisme, des sectes ou des fausses croyances religieuses, ou encore des mauvaises pratiques religieuses. Soyez spécialement sensible à ce que le Seigneur pourrait rappeler à votre souvenir : livres, films, magazines, vidéo, jeux vidéo, programmes télévisés, ou musiques auxquels vous devriez renoncer. Les médias qui glorifient Satan, qui sont extrêmement violents, érotiques ou effrayants ne devraient avoir aucune place dans la vie d’un chrétien.


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Marcher dans la liberté Nous vous encourageons à faire cette prière à voix haute :

Père céleste, je te demande de rappeler à mon souvenir toute chose que j’ai faite, de façon consciente ou inconsciente, qui touchait soit à l’occultisme, soit à une secte, soit à des enseignements ou des pratiques non chrétiennes. Aide-moi à me rappeler tout pacte, toute promesse et tout vœu non chrétiens que j’ai faits. Aide-moi à me souvenir de tous les mensonges sataniques auxquels j’ai cru. Je désire connaître ta liberté en y renonçant. Je prie dans le nom de Jésus. Amen.

Pour chaque chose que le Seigneur vous mettra à l’esprit, faites la prière suivante, à haute voix et de tout votre cœur. Toutefois, si vous êtes certain d’avoir déjà confessé cette faute à haute voix et d’y avoir renoncé, il sera inutile de le refaire (à moins que vous n’ayez, depuis, participé à quelque activité de ce genre). Père, je confesse avoir participé à…………………………………………………………… ……………………… Je reconnais que c’était mal et que cela t’a offensé. Merci pour ton pardon. Je renonce à chaque participation à……………………………… ……………………………………………………, et annule chaque avantage que l’ennemi a gagné dans ma vie par cette activité. Je prie dans le nom de Jésus. Amen.

Certains objets occultes (livres, disques compacts, cassettes vidéo, amulettes, objets de superstition ou de fausse adoration, etc.) sont-ils toujours en votre possession ? Ces choses pourraient facilement vous retenir lié à ces pratiques mauvaises. Laissez le Seigneur vous diriger dans les mesures à prendre face à ces objets et soyez obéissant s’il vous demande de les détruire. Faites-le quelle que soit la valeur (réelle ou sentimentale) de l’objet en question. Une grande bénédiction et un nouveau niveau de liberté peuvent résulter d’un tel acte d’obéissance. Regardez dans Actes 19 : 11‑20 (particulièrement les versets 18 à 20) pour trouver un exemple biblique d’une telle repentance.


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JOUR 4

Saint, Saint, Saint ! Certaines personnes ont une vue erronée de Dieu. C’est en partie la faute de l’Église : en encourageant les gens à ne pas considérer Dieu comme un maître froid et distant, nous sommes peut-être parfois allés trop loin dans l’autre sens. Trop de personnes, et même des chrétiens, ont perdu de vue la sainteté de Dieu et ont une notion bien floue de ce que la Bible appelle la « crainte de Dieu ». Cette mauvaise compréhension de Dieu a trop souvent poussé l’Église à être dangereusement tolérante vis-à-vis du péché. La Bible est cependant claire lorsqu’elle affirme que l’attribut de Dieu le plus frappant, qui retient l’attention de tous ceux qui le considèrent, c’est sa sainteté. Nous devons revenir à une compréhension biblique de la sainteté de Dieu. Prions en ce sens. Père céleste et saint, bien que tu te sois rapproché de nous par Jésus-Christ, tu demeures grand, élevé et saint dans toutes tes voies. Si nous devions te voir comme tu es réellement, nous tomberions face contre terre en louange et en adoration. Ouvre nos yeux pour que nous te voyions tel que tu es réellement, et enseigne-nous à te révérer. Je prie dans le nom saint de Jésus. Amen.


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Marcher dans la liberté

La vérité sur Dieu En dépeignant l’œuvre de Jésus dans son rôle de souverain sacrificateur qui a payé pour nos péchés par son sang, l’épître aux Hébreux nous présente une bonne description de sa sainteté : Jésus est donc bien le grand prêtre qu’il nous fallait : il est saint, pleinement innocent, indemne de tout péché, séparé des pécheurs et il a été élevé plus haut que les cieux (7 : 26).

La sainteté de Dieu fait référence à sa séparation absolue d’avec tout ce qui est mauvais ou impur, à tel point qu’il ne peut même pas être tenté par le mal (voir Jacques 1 : 13). Il n’est pas simplement pur ; il est la pureté même. Il est l’étalon de mesure auquel tout est comparé. Sa droiture est tellement élevée, qu’elle dépasse même notre compréhension. Ésaïe 6 : 1‑3 nous donne un bref aperçu de l’incroyable sainteté de Dieu : L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur siégeant sur un trône très élevé. Les pans de son vêtement remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui ; chacun d’eux avait six ailes : deux ailes pour se couvrir le visage, deux autres pour se voiler le corps, et les deux dernières pour voler. S’adressant l’un à l’autre, ils proclamaient : Saint, saint, saint est le Seigneur des armées célestes. Toute la terre est pleine de sa gloire.

Ésaïe fut saisi de terreur devant cette vision. Il croyait devoir mourir après avoir vu le Dieu saint. Dans sa compassion, Dieu lui toucha la bouche, le purifia de son péché, et lui demanda de le servir comme porte-parole. L’apôtre Jean défaillit de peur à la vue du Christ ressuscité et exalté en Apocalypse 1. Jésus le toucha dans sa grâce et lui dit de ne rien craindre. Ensuite, il dévoila à son serviteur la plus surprenante des visions prophétiques de toute l’Écriture.


Jour 4 – Saint, Saint, Saint !

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Pourquoi ces saints hommes ont-ils réagi de la sorte ? Parce qu’ils virent Dieu tel qu’il est réellement, dans toute sa sainteté.

La vérité sur vous-même Si nous devions faire face à la pureté de la sainteté de Dieu, nous serions immédiatement conscients de notre propre péché. Sans JésusChrist, nous sommes pécheurs, égoïstes et remplis d’incrédulité. En Luc 5, Pierre obéit à contrecœur aux instructions de Jésus qui demandait aux disciples de relancer les filets dans les eaux profondes, malgré une nuit entière de pêche qui n’avait donné aucun résultat. Lorsqu’il vit le bateau s’enfoncer sous le poids de leur prise, il s’écria : « Seigneur, éloigne-toi de moi parce que je suis un homme pécheur » (Luc 5 : 8). Son exclamation résulte d’une meilleure connaissance du Dieu saint. La vision claire de son incroyable pureté nous pousse à nous mettre à genoux pour nous repentir de nos voies pécheresses. C’est une réaction normale lorsqu’on connaît Dieu. Même si nous cédons souvent au péché, la Bible affirme clairement que nous ne sommes plus des pécheurs. En fait, c’est l’opposé qui est vrai : au moins soixante fois dans le Nouveau Testament seulement, les croyants sont appelés des saints. C’est la seconde vérité que nous devons saisir dans nos cœurs au sujet de la sainteté de Dieu. Bien que nous ne soyons pas encore parfaits en sainteté, nous participons à sa nature divine (voir 2 Pierre 1 : 4). Oui, au plus profond de notre nature et de notre identité (ce que nous sommes intérieurement), nous sommes saints. Êtes-vous sceptique ? Laissez la Parole de Dieu vous convaincre : Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit son temple, Dieu le détruira ; car son temple est saint, et vous êtes ce temple (1 Corinthiens 3 : 16‑17). Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés […] (Colossiens 3 : 12 – Colombe).


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Marcher dans la liberté Paul, appelé à être apôtre du Christ-Jésus par la volonté de Dieu […] à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Christ-Jésus, appelés à être saints (1 Corinthiens 1 : 1‑2 – Colombe).

Le choix que Paul fait du terme « saint » pour qualifier les Corinthiens est significatif. Remarquez qu’il précise qu’ils sont appelés à être saints, et pourtant dans une grande partie de la suite de son épître, Paul leur reproche souvent leur comportement trop humain. C’est là ce qui prête souvent à confusion. Parce que nous péchons, nous nous considérons comme pécheurs, et nous imaginons que Dieu fait de même. Dans sa Parole, Dieu déclare que nous ne sommes pas des pécheurs, mais des saints qui ont toujours la capacité de pécher. C’est une bonne nouvelle, parce qu’un saint peut vivre une vie juste, alors qu’un pécheur en est incapable.

La vérité sur la liberté Vivre libre en Christ signifie que nous vivons en fonction de notre identité réelle, en tant qu’enfants de Dieu. Lorsque notre comportement correspond à notre identité, c’est-à-dire que nous vivons comme des chrétiens saints, remplis par le Saint-Esprit, nous connaissons la liberté. Lorsque nous vivons selon notre nature humaine et selon notre identité terrestre, nous sommes piégés dans le péché. La seconde lettre de Paul aux Corinthiens révèle cette vérité : Car nous sommes, nous, le Temple du Dieu vivant. Dieu luimême l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi : Sortez du milieu d’eux, séparez-vous d’eux, dit le Seigneur. N’ayez pas de contact avec ce qui est impur, alors je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur, le Tout-Puissant. Mes amis, puisque nous possédons ce qui nous a été promis en ces termes, purifions-nous de tout ce qui corrompt le corps et l’esprit, pour mener ainsi une vie pleinement sainte en révérant Dieu (2 Corinthiens 6 : 16 – 7 : 1).


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Nous craignons le Seigneur Dieu lorsque nous sommes conscients de son omniprésence, de son omniscience et de sa sainteté. Cette attitude découle d’un respect profond pour Dieu et produit une vie qui a en horreur le péché et aime la justice. La crainte de Dieu, c’est la recherche de la sainteté, la mise en œuvre du salut que Dieu a déjà accompli en nous (voir Philippiens 2 : 12‑13) par la puissance du Saint-Esprit. C’est la vie d’un saint. C’est la vie libre.

Prière Père céleste, je te loue pour ta grâce incomparable et pour la pureté de ta sainteté. Tu m’émerveilles, et ta Parole m’émerveille, elle qui m’appelle à être saint comme toi tu es saint. J’aime ta Parole, car elle est vivante, efficace et plus acérée qu’aucune épée à double tranchant. Ce n’est qu’avec l’aide de ton Saint-Esprit que je peux marcher dans la sainteté devant toi. Je te remercie d’avoir changé ma nature et d’avoir fait de moi un saint séparé du péché pour t’adorer et te servir. Je te bénis et prie au nom de Jésus. Amen.

Lecture biblique : Éphésiens 4 Réflexions personnelles :



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JOUR 5

La voie par excellence La prière de Paul en faveur des chrétiens d’Éphèse est un excellent exemple pour nous aujourd’hui, car non seulement nous avons besoin d’ouvrir nos yeux pour comprendre la sainteté de Dieu, mais nous avons aussi besoin de saisir tout son amour. Prions, en suivant l’exemple qui se trouve en Éphésiens 3 : 16‑19 : Père céleste, je prie pour que tu m’accordes, à la mesure de tes glorieuses richesses, d’être fortifié avec puissance par ton Esprit dans mon être intérieur. Que le Christ habite dans mon cœur par la foi. Qu’enraciné et solidement fondé dans l’amour, je sois à même de comprendre, avec tous ceux qui t’appartiennent, combien l’amour du Christ est large, long, élevé et profond. Je te demande aussi de me faire connaître l’amour du Christ qui surpasse tout ce qu’on peut en connaître, et que je sois rempli de toute la plénitude de Dieu. Je te prie au nom de Jésus. Amen.

La vérité sur Dieu « Dieu est amour ». Vous l’avez entendu, vous l’avez dit, vous l’avez pensé des centaines de fois, si pas des milliers. Le monde profane aussi veut croire que Dieu est amour. C’est même pratiquement devenu un cliché. D’après 1 Jean 4 : 8, Dieu est véritablement amour. C’est sa nature d’aimer, et nous partageons cette même nature.


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Marcher dans la liberté Voici comment Dieu a démontré qu’il nous aime : il a envoyé son Fils unique dans le monde pour que, par lui, nous ayons la vie (1 Jean 4 : 9).

Souvenez-vous de Jean 3 : 16 : « Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique ». L’amour de Dieu se manifeste par le don. Parce que Dieu aime, il donne, et cet amour de Dieu a été démontré de manière suprême : Dieu a donné et a envoyé comme sacrifice Jésus, son Fils unique et bien-aimé, qui est venu pour vivre et mourir pour les péchés du monde entier. Chaque fois que vous doutez de l’amour de Dieu, regardez à la croix. Là, une fois pour toutes, Dieu a réglé cette question. « Mais voici comment Dieu nous montre l’amour qu’il a pour nous : alors que nous étions encore des pécheurs, le Christ est mort pour nous » (Romains 5 : 8). En cela, Dieu a prouvé sans l’ombre d’un doute qu’il est amour. Dans le « chapitre de l’amour » (1 Corinthiens 13), Paul nous donne un aperçu de la nature de Dieu. En lisant ce texte, pensez au fait que tous ces éléments font partie de la nature parfaite de Dieu : L’amour est patient, il est plein de bonté, l’amour. Il n’est pas envieux ; il ne cherche pas à se faire valoir, il ne s’enfle pas d’orgueil. Il ne fait rien d’inconvenant. Il ne cherche pas son propre intérêt, il ne s’aigrit pas contre les autres, il ne trame pas le mal. L’injustice l’attriste, la vérité le réjouit. En toute occasion, il pardonne, il fait confiance, il espère, il persévère. L’amour n’aura pas de fin (v. 4‑8).

Dans un monde où l’hostilité, la colère, l’impatience, la brutalité et la haine sont en pleine expansion, nous avons besoin d’un refuge loin de toute cette dureté et de cette cruauté. Vous trouverez peut-être un certain réconfort dans l’amour de personnes qui vous entourent, mais vous trouverez l’amour parfait en Dieu, tout le temps, car Dieu est amour.


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La vérité sur vous-même À quel point Dieu nous aime-t-il ? Remarquez ce que Jésus déclara, en deux occasions, dans l’Évangile selon Jean : Comme le Père m’a toujours aimé, moi aussi, je vous ai aimés ; maintenez-vous donc dans mon amour (15 : 9). Moi en eux et toi en moi. Qu’ils soient parfaitement un et qu’ainsi le monde puisse reconnaître que c’est toi qui m’as envoyé et que tu les aimes comme tu m’aimes (17 : 23).

Comprenez-vous ? Saisissez-vous vraiment ce que Jésus a dit ? Il veut que nous sachions que l’amour que Dieu témoigne à Jésus est identique à l’amour que le Père et le Fils nous portent. Incroyable ! Un amour éternel, parfait et inébranlable qui jaillit constamment du cœur de Dieu pour vous et moi. Que ces paroles, tirées du livre Abide in Christ d’Andrew Murray, soient profondément rafraîchissantes pour vous : Puisque tu es un de ses rachetés, tu fais ses délices, et tous ses désirs se portent vers toi, avec la fébrilité d’un amour qui est plus fort que la mort, et que les grandes eaux ne pourraient noyer. Son cœur soupire après toi ; il recherche ta compagnie et ton amour. S’il le fallait, il mourrait une seconde fois pour que tu sois à lui. Comme le Père a aimé le Fils, et ne pouvait pas vivre sans lui, ainsi Jésus t’aime. Sa vie est liée à la tienne ; tu es infiniment plus précieux pour lui que tout ce que tu pourrais jamais imaginer. Tu fais un avec lui-même. « Comme le Père m’a aimé, moi aussi, je vous ai aimés ». Quel amour !

Enfin, Dieu cessera-t-il un jour de nous aimer ? Paul renverse cette crainte en écrivant :


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Marcher dans la liberté Car je suis persuadé que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni les êtres d’en haut, ni ceux d’en bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur (Romains 8 : 38‑39 – Colombe).

La vérité sur la liberté Marcher dans l’amour de Dieu, c’est marcher dans l’obéissance à Dieu (voir Jean 14 : 15 ; 15 : 10). En dépit de ce que l’ennemi veut nous faire croire, les commandements de Dieu ne sont pas un fardeau (voir 1 Jean 5 : 3). En fait, y obéir est le seul moyen de connaître la plénitude de la joie en Christ (voir Jean 15 : 11). Cependant, il arrive que nous ne soyons pas libres de nous abandonner à la volonté de Dieu, parce que nous avons peur de Dieu et de ce qu’il nous fera, ou fera avec nous. La première épître de Jean déclare pourtant ceci : Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte, car la crainte implique un châtiment, et celui qui craint n’est point parfait dans l’amour (4 : 18 – Colombe).

Comme nous l’avons vu dans notre méditation précédente, une saine crainte de Dieu est le commencement de la sagesse et de la connaissance, c’est aussi un moyen de nous empêcher de commettre de mauvaises actions. Il n’est cependant pas sain d’être craintif, d’avoir une peur panique ou d’être méfiant à l’égard de notre Père céleste. Lorsque vous aurez appris à connaître la plénitude de l’amour de Dieu, la réticence que vous aviez à lui faire confiance et à lui obéir disparaîtra et sera remplacée par l’assurance d’être l’objet de son affection. Lui faites-vous confiance ? Êtes-vous prêt à faire ce qu’il vous demande de faire ? C’est le seul moyen d’être libre.


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Prière (de confession) Père céleste, je confesse que j’ai eu peur de te laisser le contrôle de. ........................................................................... (nom du domaine concerné). Je reconnais

que l’ennemi m’a trompé en me faisant croire que je ne pouvais pas te faire confiance. Dès maintenant, et par la foi, je remets (nom du domaine concerné) entre tes mains en sachant que tu es mon Père plein d’amour. Ton amour m’a gagné. Je peux me reposer dans tes bras protecteurs et forts, et laisser toutes mes peurs fondre comme neige au soleil. Merci de me pardonner tous mes doutes et toutes les craintes qui m’ont empêché de m’approcher de toi. J’ai souvent pensé que personne ne pouvait ou ne voulait m’aimer sincèrement, mais je te remercie pour la liberté que je peux connaître lorsque je me repose en toi et que je crois en ton amour. Rends-moi capable d’en comprendre la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur, afin que je puisse être rempli de toute ta plénitude. Je prie au nom de mon Seigneur, Jésus, qui m’aime et qui est mon meilleur ami. Amen.

Lecture biblique : Éphésiens 5 Réflexions personnelles :



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Libéré ! Que signifie « être libre en Christ » ? Fondamentalement, la liberté en Christ signifie la délivrance de toute emprise quelle qu’elle soit et quelle que soit son origine, dont l’influence est contraire à ce que Dieu désire pour nous. Satan, notre nature pécheresse et l’esprit du monde qui nous entoure veulent tous exercer une influence sur nous. Qu’a fait le Christ pour nous libérer de ces puissances ? Quelle est notre responsabilité pour retrouver la liberté ? Ces questions sont critiques et doivent être comprises, sous peine de retomber, une fois de plus, sous le joug de l’esclavage. Prions afin que Dieu nous aide à voir la vérité clairement : Père céleste, je te remercie pour la joie et la paix que l’on connaît lorsque l’on marche librement en Christ. Je te loue pour ta puissance et ta grâce, qui ont délié les chaînes qui me retenaient captif du péché. Montre-moi comment marcher dans une liberté encore plus grande, celle pour laquelle tu m’as délivré. Ouvre mes yeux et mon intelligence pour que je puisse discerner le travail libérateur de Jésus-Christ, au nom duquel je te prie. Amen

La vérité sur Dieu La plupart des gens ne se rendent souvent pas compte qu’ils sont liés et ne voient donc aucun besoin d’être libérés. Et s’ils recon-


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Marcher dans la liberté

naissent leur besoin, ils s’imaginent pouvoir trouver la réponse – par eux-mêmes – en suivant les conseils pratiques de tel ou tel livre ou programme qui leur permettra de faire face à leurs problèmes ou dépendances. La Bible, de son côté, déclare que sans Christ « nous vivons en insensés, dans la révolte contre Dieu, égarés, esclaves de toutes sortes de passions et de plaisirs » (Tite 3 : 3). Nous n’avons pas besoin de quelqu’un pour nous apprendre comment gérer notre état d’esclave ; nous avons besoin de quelqu’un pour nous sortir de l’esclavage et nous donner la liberté ! Nous avons besoin d’un Rédempteur : Dieu lui-même. Dans le livre d’Ésaïe, Dieu est souvent présenté comme le Rédempteur, celui qui délivre. En voici quelques exemples : … car celui qui t’a faite c’est ton époux. Il a pour nom : le Seigneur des armées célestes. Celui qui te délivre c’est le Saint d’Israël, celui que l’on appelle : le Dieu du monde entier (Ésaïe 54 : 5). Maintenant, l’Éternel, qui t’a créé, ô peuple de Jacob, et qui t’a façonné, ô Israël, te déclare ceci : « Ne sois pas effrayé car je t’ai délivré, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi » (Ésaïe 43 : 1).

Dans le livre de l’Exode, Dieu déclara : « J’ai vu la détresse de mon peuple en Égypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs. Oui, je sais ce qu’il souffre » (3 : 7). Ainsi a-t-il promis à Moïse : « Je suis l’Éternel, je vous soustrairai aux corvées auxquelles les Égyptiens vous soumettent : je vous libérerai de l’esclavage qu’ils vous imposent, et je vous délivrerai par la force de mon bras et en exerçant de terribles jugements » (6 : 6). Les conditions extrêmement pénibles et les humiliations subies par les Israélites en Égypte sont une image de l’esclavage du péché que connaît chaque être humain. Dans l’Ancien Testament, Dieu racheta Israël (en le délivrant de l’esclavage) par Moïse, le libérateur. Dans le Nouveau Testament, c’est Dieu personnellement qui vint sur terre, en Christ, pour nous racheter de la puissance du péché. Le prix de rachat de la liberté humaine fut son propre sang, le sang précieux de Jésus. Il est digne de nos louanges !


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Tu es digne de recevoir le livre et d’en briser les sceaux, car tu as été mis à mort et tu as racheté pour Dieu, par ton sang répandu, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toutes les nations. Tu as fait d’eux un peuple de rois et de prêtres au service de notre Dieu et ils régneront sur la terre (Apocalypse 5 : 9‑10).

La vérité sur vous-même Lorsque vous achetez un article dans un magasin, l’objet devient légalement votre propriété. Parce que vous avez payé pour l’obtenir, le magasin ne peut revendiquer aucun droit de propriété sur le bien en question. Il vous appartient. Vous le possédez. De la même manière, puisque Dieu nous a rachetés pour lui, par Christ, nous lui appartenons. Nous ne nous possédons pas nousmêmes, nous ne pouvons pas faire tout ce que nous voulons. À première vue, cela peut ressembler à une mauvaise nouvelle, mais il n’en est rien. Nous appartenons à un Père céleste qui est attentionné et plein d’amour, qui a payé le prix suprême pour pouvoir nous posséder. Nous pouvons lui faire confiance. La première épître aux Corinthiens parle clairement de l’identité de notre propriétaire, et du droit de possession que Dieu détient sur nous : Ignorez-vous que votre corps est le temple même du Saint-Esprit qui vous a été donné par Dieu et qui, maintenant, demeure en vous ? Vous ne vous appartenez donc pas à vous-mêmes. Car vous avez été rachetés à grand prix. Honorez donc Dieu dans votre corps (6 : 19‑20).

Cependant, le diable essaiera toujours de nous faire croire que nous sommes encore esclaves du péché et sous son contrôle. C’est faux, nous ne le sommes plus ! Lisez le verset qui suit, et réjouissez-vous : Mais grâce à Dieu, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été transmise.


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Marcher dans la liberté Libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice (Romains 6 : 17‑18 – Colombe).

Pouvons-nous, toutefois, être tentés par le péché ? Tout à fait. Pouvons-nous choisir de nous laisser entraîner par la tentation et commettre le péché ? Oui ! Mais devons-nous céder à la séduction du péché ? Absolument pas ! Nous sommes véritablement libres de choisir le bien, parce que nous sommes morts au péché mais vivants pour Dieu en Christ-Jésus (voir Romains 6 : 11).

La vérité sur la liberté « Honorez Dieu dans votre corps ». C’est ce que demande 1 Corinthiens 6 : 20, et c’est une clé essentielle pour retrouver la liberté. Comment employez-vous votre esprit, vos mains, votre bouche, vos pieds, vos yeux, vos oreilles, votre sexe, etc. ? Sontils des outils dans les mains de Dieu pour sa gloire, ou sont-ils des instruments du péché ? Ce que vous répondrez à ces questions est déterminant. Romains 6 : 11‑13 présente le chemin vers la liberté : Ainsi, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le péché, et comme vivants pour Dieu dans l’union avec Jésus-Christ. Que le péché n’exerce donc plus sa domination sur votre corps mortel pour vous soumettre à ses désirs. Ne mettez pas vos membres à la disposition du péché comme des armes au service du mal. Mais puisque vous étiez morts et que vous êtes maintenant vivants, offrez-vous vous-mêmes à Dieu et mettez vos membres à sa disposition comme des armes au service du bien.

Qu’il est triste de voir tant de chrétiens, rachetés de l’esclavage du péché par le sang du Seigneur Jésus-Christ, vivre encore inutilement en esclavage ! Frères et sœurs, n’obéissez pas aux désirs trompeurs de votre nature humaine. Le péché ne tient jamais ses promesses. Bien qu’il puisse apporter une gratification momentanée, il n’apportera jamais la satisfaction de la justice, qui vient lorsque l’on fait le bien (voir Matthieu 5 : 6). Pourquoi ne pas prendre, dès aujourd’hui, la


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décision de présenter votre corps tout entier à Dieu en le mettant au service du bien ? Rien au monde ni dans la nature humaine ne peut apporter la paix intérieure, une conscience tranquille et la joie du cœur que procure la liberté en Christ !

Prière Père céleste, je comprends maintenant que ma vie ne m’appartient pas. Bien qu’au premier abord, cela ne me plaisait pas, je vois à présent que c’est la meilleure chose qui pouvait m’arriver ! Si je devais me débrouiller seul, j’irais certainement droit vers la mort. Mais en sachant que je t’appartiens et que tu prends soin de moi, je me sens totalement en sécurité. Je te remercie également de m’avoir racheté de l’esclavage du péché. Je te remercie parce que le péché n’est plus mon maître, parce que je ne suis plus sous la loi mais sous la grâce. Aujourd’hui, je fais le choix de te glorifier dans mon corps en le mettant tout entier à ta disposition, au service de ce qui est juste et bon. Je sais que ton Esprit me donnera la puissance nécessaire pour cette vie. Je te prie dans le nom de Jésus. Amen.

Lecture biblique : Éphésiens 6 Réflexions personnelles :



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LIBERTÉ AIDE-MÉMOIRE NO 2 Tromper, c’est amener une personne à croire ce qui n’est pas vrai ; c’est induire quelqu’un en erreur. Bien que nous soyons les brebis de Christ et que Jésus soit notre Bon Berger, nous sommes trop facilement attirés par le miroir aux alouettes. En effet, le langage naturel du diable est celui de la tromperie, et le monde dans lequel nous vivons le parle couramment. Cet aide-mémoire correspond à l’Étape 2 intitulée Mensonge ou vérité des Étapes vers la liberté en Christ. La prière qui suit est un engagement du cœur à marcher à la lumière de la vérité de Dieu : Père céleste, je sais que tu désires que je connaisse la vérité, que je croie la vérité, que je dise la vérité et que je vive selon la vérité. Merci parce que c’est ta vérité qui me rendra libre. Je crois que Jésus seul me sauve, et je sais que je suis ton enfant, que tu me pardonnes et m’acceptes tel que je suis en Christ. Je peux donc regarder mon péché en face, sans chercher des excuses. Je demande au Saint-Esprit de me guider dans toute la vérité, et de me montrer tous les mensonges que le monde, ma nature humaine, ou le diable m’ont fait croire. C’est dans le nom de Jésus qui est la Vérité, que je prie. Amen.

La liste suivante reprend les mensonges par lesquels nous nous laissons le plus souvent tromper : • • •

Croire qu’amasser de l’argent et des biens me procurera un bonheur durable. Croire qu’une surconsommation de nourriture ou de boisson me rendra heureux. Croire qu’un corps superbe et sexy, ainsi qu’une personnalité rayonnante m’apporteront ce dont j’ai besoin dans la vie.


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Marcher dans la liberté • • • • • • • • • • • • •

Croire que l’assouvissement de mes convoitises sexuelles m’apportera une satisfaction durable. Croire que je peux pécher, puis me débarrasser du péché commis sans que celui-ci ne laisse de traces sur mon cœur. Croire que les méchants peuvent aller au ciel. Croire que je peux fréquenter des personnes immorales sans me corrompre moi-même. Croire qu’il n’y a aucune conséquence à mes péchés ici sur terre. Croire que je dois gagner l’approbation de certaines personnes pour être heureux. Croire que je dois correspondre à certains critères pour être accepté. Croire qu’il est suffisant d’écouter ou de lire la Parole de Dieu sans s’occuper de la mettre en pratique. Croire que je n’ai pas de péché. Croire que je suis ce que je ne suis pas. Croire que je peux m’en sortir dans la vie grâce à mon intelligence et mes capacités uniquement. Croire que je suis très spirituel même quand mes paroles blessent les autres. Croire que je dois me protéger de la douleur ou du rejet en niant la réalité, ou en vivant dans un monde imaginaire, ou en me coupant émotionnellement du monde, ou en me tournant vers le passé, ou en passant ma colère sur des innocents, ou en blâmant les autres, ou en m’inventant des excuses, ou en mentant. Vivre ma vie en fonction de ma/mes peur(s) de…………………… ou de mes anxiétés à propos de…………………… .

Pour chaque mensonge que le Seigneur vous aura révélé, priez à voix haute de la manière suivante : Seigneur, je confesse que j’ai été trompé en croyant que……………… ……………………………………………………………………… . Je te remercie pour ton pardon, et je m’engage à marcher dans ta vérité. Je prie au nom de Jésus. Amen.


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JOUR 7

En de bonnes mains La vie chrétienne est une vie de foi. En fait, « sans la foi il est impossible de lui [Dieu] être agréable » (Hébreux 11 : 6). Bien que nous ne puissions pas voir Dieu, sa nature et ses desseins nous ont été révélés par sa Parole. Pourtant, habitués que nous sommes à marcher par la vue et non par la foi, il nous arrive souvent de nous sentir dépassés par les circonstances de la vie. C’est ainsi que nous perdons Dieu de vue. Heureusement, la Bible nous donne l’assurance de la fidélité de notre Dieu. Nous pouvons nous appuyer sur lui, dépendre de lui, sachant qu’il ne changera jamais, qu’il ne nous abandonnera jamais. Éprouvez-vous quelques difficultés à le croire ? Demandons à Dieu de se révéler une fois de plus à nous, ce qui nous donnera le courage de marcher dans la foi en lui : Père céleste, je dois confesser que, dans ma vie, j’ai du mal à te faire confiance, particulièrement lorsque je traverse des moments difficiles. J’ai tendance à me reposer sur ma propre intelligence, plutôt que sur toi. Seigneur je crois ; viens au secours de mon incrédulité ! Révèle-toi à moi, révèle-moi aussi tes desseins pour que je te suive de tout mon cœur. Je prie dans le nom de Jésus. Amen.


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Marcher dans la liberté

La vérité sur Dieu La fidélité est un des attributs de Dieu qui nous encourage le plus. En bref, cela signifie qu’il fait toujours ce qu’il promet. Tout au long de l’Écriture, la grande fidélité de Dieu est proclamée, généralement par des personnes qui sont passées par les plus grandes épreuves de la vie. Considérez les versets bibliques qui suivent, et apprenez par cœur celui qui vous touche le plus. Vous en retirerez beaucoup : Mais le Seigneur, lui, est fidèle : il vous rendra forts et vous gardera du diable (2 Thessaloniciens 3 : 3). Les tentations qui vous ont assaillis sont communes à tous les hommes. D’ailleurs Dieu est fidèle et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces. Au moment de la tentation, il préparera le moyen d’en sortir pour que vous puissiez y résister (1 Corinthiens 10 : 13). Oh ! souviens-toi de ma misère, de ma souffrance, du poison, de l’absinthe dont je suis abreuvé ! Sans cesse, je m’en souviens, et j’en suis abattu. Mais voici la pensée que je me rappelle à moi-même, la raison pour laquelle j’aurai de l’espérance : car les bontés de l’Éternel ne sont pas à leur terme et ses tendresses ne sont pas épuisées. Chaque matin, elles se renouvellent. Oui, ta fidélité est grande ! (Lamentations 3 : 19‑23).

Ces versets ont été écrits par deux des plus grands héros de la foi : Paul et Jérémie. Ils ne vécurent ni dans le luxe ni dans l’aisance, mais subirent les souffrances physiques, mentales, émotionnelles et spirituelles les plus intenses de toute l’humanité. Malgré cela, ils ont constamment été les témoins de la fidélité de Dieu et n’ont pas arrêté de proclamer : Dieu est fidèle ! Prenez un moment avant de continuer votre lecture, et remerciez Dieu pour les différents moyens par lesquels Dieu vous a montré sa fidélité.


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La vérité sur vous-même Les enfants ne s’inquiètent pas de savoir si Papa et Maman s’occuperont d’eux. Ils savent que leurs parents sont responsables de la sécurité du foyer et que leurs besoins seront satisfaits. Les enfants peuvent alors librement profiter de la vie, tout en grandissant et en évoluant, sachant qu’on s’occupera bien d’eux. Vivez-vous dans l’anxiété ? Perdez-vous le sommeil en vous demandant si vous y « arriverez » spirituellement ? Avez-vous tendance à vous tracasser pour des problèmes financiers ou relationnels ? Considérez les paroles de Jésus et permettez-lui de calmer vos nerfs fatigués et votre cœur angoissé : Nul ne peut être en même temps au service de deux maîtres, car ou bien il détestera l’un et aimera l’autre, ou bien il sera dévoué au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir en même temps Dieu et l’Argent. C’est pourquoi je vous dis : ne vous inquiétez pas en vous demandant : « Qu’allons-nous manger ou boire ? Avec quoi allons-nous nous habiller ? » La vie ne vaut-elle pas bien plus que la nourriture ? Et le corps ne vaut-il pas bien plus que les habits ? Voyez ces oiseaux qui volent dans les airs, ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent pas de provisions dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’avez-vous pas bien plus de valeur qu’eux ? D’ailleurs, qui de vous peut, à force d’inquiétude, prolonger son existence, ne serait-ce que de quelques instants ? Quant aux vêtements, pourquoi vous inquiéter à leur sujet ? Observez les lis sauvages ! Ils poussent sans se fatiguer à tisser des vêtements. Pourtant, je vous l’assure, le roi Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a jamais été aussi bien vêtu que l’un d’eux ! Si Dieu habille avec tant d’élégance la petite plante des champs qui est là aujourd’hui et qui demain sera jetée au feu, à plus forte raison ne vous vêtira-t-il pas vous-mêmes ? Ah, votre foi est bien petite ! (Matthieu 6 : 24‑30).


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Marcher dans la liberté

Le raisonnement de Jésus est clair. Si Dieu prend soin des oiseaux et des fleurs, ne pouvons-nous pas lui faire confiance lorsqu’il s’agit de prendre soin de nous ? La réponse à cette question est évidente et ne fait aucun doute : OUI ! Nous sommes les enfants rachetés de Dieu, notre valeur dépasse infiniment celle des animaux ou des plantes. Jésus n’est pas monté à la croix pour eux, mais bien pour nous. Vous savez en effet que ce n’est point par des choses périssables – argent ou or – que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre, héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache (1 Pierre 1 : 18‑19 – Colombe).

La vérité sur la liberté Les Écritures nous encouragent à nous décharger de toutes nos angoisses (nos soucis) sur Dieu, car il prend soin de nous (voir 1 Pierre 5 : 7). Nos sujets d’inquiétude ne devraient pas remettre en cause ce que nous sommes. Remettez-lui, en prière, tout ce qui vous tourmente, et remerciez-le pour sa fidélité. Dieu s’engage à vous accorder le don de la paix, une paix qui gardera votre cœur et votre esprit en Christ-Jésus (voir Philippiens 4 : 6‑7). Dieu désire que vous soyez libre du stress et des tracas de la vie, même maintenant. Gloire à Dieu ! Sachant que Dieu est fidèle et qu’il prendra soin de nous, nous sommes encouragés à chercher auprès de lui la satisfaction de nos besoins, plutôt que de courir après l’argent ou les biens matériels. Considérez à nouveau ces paroles de Jésus : Ne vous inquiétez donc pas, et ne dites pas : « Que mangerons-nous ? » ou : « Que boirons-nous ? Avec quoi nous habillerons-nous ? » Toutes ces choses, les païens s’en préoccupent sans cesse. Mais votre Père, qui est aux cieux, sait que vous en avez besoin. Faites donc du règne de Dieu et de ce qui est juste à ses yeux votre préoccupation première, et toutes ces choses vous seront données en plus. Ne vous inquiétez pas pour le


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lendemain : le lendemain se souciera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine (Matthieu 6 : 31‑34).

Prière Père fidèle, plus je regarde ce qui m’entoure, et plus je vois ta main fidèle à l’œuvre. Je te remercie pour les aliments auxquels tu pourvois chaque jour, pour les vêtements que je porte et pour le foyer dans lequel je vis. Merci pour les personnes dans ma vie qui m’aiment. Merci pour l’argent que tu me donnes, qui me permet de payer mes factures et de satisfaire aux besoins de ceux que j’aime.Toutefois, aujourd’hui je choisis de ne pas placer ma confiance en ces choses ou ces personnes. Ma seule garantie est ta présence, jour après jour, et ta fidélité. Je me préoccupe d’abord de ton règne et de ce qui est juste à tes yeux, et je décide de ne pas m’inquiéter du lendemain. C’est au nom de Jésus que je prie. Amen.

Lecture biblique : Romains 1 Réflexions personnelles :


Dieu désire que nous connaissions la vraie liberté, celle qui nous appartient en Christ. Les auteurs de ce livre nous montrent comment marcher et tenir ferme dans cette liberté, sans retomber dans les mauvaises habitudes et les péchés tenaces. Tout au long de ces 21 méditations quotidiennes, vous approfondirez votre connaissance de Dieu, de vous-même et de la vraie liberté. Vous pourrez chaque jour vous engager personnellement à marcher à la lumière de Christ. Pour vous aider à entrer dans ce processus de libération, Neil Anderson vous invite à utiliser les Sept étapes vers la liberté en Christ incluses à la fin de ce livre. Elles constituent un inventaire détaillé des « déchets » spirituels qui encombrent nos vies et nous freinent dans notre marche avec Jésus. Ces sept étapes vous donnent l’occasion de vous en débarrasser et de développer de saines habitudes. Si vous n’avez pas encore franchi ces étapes, vous pourrez le faire au fil de la lecture de ce livre.

Neil T. Anderson est le fondateur et le président de Freedom in Christ Ministries. Ingénieur, pasteur puis directeur d’études de théologie pratique aux USA, il est l’auteur de plus de 30 livres, dont Une nouvelle identité pour une nouvelle vie, Le Libérateur et Libérés de nos peurs. Rich Miller est le directeur international de Break free! Ministries (Freedom in Christ Ministries). Avec Neil T. Anderson, il est coauteur de 8 livres.

ISBN 978-2-80450-142-6

9,90 €

9 782804 501426

N. T. Anderson et R. Miller

Marcher dans la liberté

« Le Christ nous a rendus libres pour que nous connaissions la vraie liberté. C’est pourquoi tenez bon et ne vous laissez pas réduire à nouveau en esclavage » (Galates 5 : 1).

Neil T. Anderson Rich Miller

Liberté 21 jours de méditations pour vous aider à affermir votre liberté en Christ


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