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Le meilleur ? Le début d’année est traditionnellement la période des vœux. L’équipe de « Publier. » vous présente ses meilleurs vœux. Mais qu’est-ce que le meilleur ? Christiane, 46 ans, mariée et mère de deux adolescentes de 17 et 15 ans, apprend qu’elle est atteinte d’un cancer généralisé. Médicalement, il n’y a plus rien à espérer. Pourtant, elle reste optimiste et affirme que le meilleur l’attend. Découvrez son témoignage étonnant et son espérance, plus surprenante encore ! � ALAIN STAMP
� édito
numéro 8_01
meilleur
� le dossier
Le meilleur est à venir
On entend souvent dire qu’il n’y a rien de « meilleur » après la mort. Qu’est-ce qui prouve que ces affirmations soient vraies ? Pourquoi cette explication du monde serait-elle plus valable que celle des personnes qui, dans le monde entier, croient par centaines de millions en une vie après la mort ? Pour plusieurs raisons…
Gardez votre fourchette 12 janvier 2002, sortie du CHU de Brest : Christiane vient d’entendre la confirmation du diagnostic. Ce cancer de l’utérus, qu’elle croyait guéri, a métastasé un peu partout dans son organisme. Selon les médecins, dans 3 mois tout sera terminé ! Les premiers jours, Christiane est écrasée, laminée, sans voix. Courageuse et d’un tempérament combatif, elle décide d’affronter sa situation et de vivre le mieux possible les quelques semaines qui lui restent.
Croyante protestante convaincue, Christiane téléphone à son pasteur et lui demande de l’accompagner et de l’aider à préparer ses funérailles. Ensemble, ils choisissent les chants, les lectures bibliques, la musique. Christiane lui montre la tenue dans laquelle elle aimerait être enterrée et lui dit qu’elle souhaiterait être ensevelie avec sa Bible. — Pas de problème ! Y a-t-il encore quelque chose qui vous ferait plaisir ? lui demande-t-il. Christiane réfléchit quelques instants, puis répond : — Ah oui ! J’aimerais aussi qu’on m’enterre avec une fourchette dans la main droite ! — Une fourchette ! s’exclame le pasteur. — Cela vous surprend, n’est-ce pas ? — En effet, cette demande m’étonne un peu. Que vient faire une fourchette dans un cercueil ? — C’est simple, lui répond Christiane. Durant ma vie, j’ai participé à de nombreux repas et banquets. Après avoir terminé le plat principal, il y avait souvent une personne qui lançait : « Gardez vos fourchettes, le meilleur est encore à venir ! » Cette personne faisait allusion au dessert qui devait encore arriver. Si je veux avoir une fourchette dans ma main droite, dit Christiane, c’est pour que les gens qui me verront dans le cercueil se demandent : « Mais qu’est-ce que cette fourchette ? » Vous leur direz alors que le meilleur est encore à venir ! Vous leur parlerez de ma foi en un avenir meilleur et vous leur expliquerez ce que l’Évangile enseigne à propos de cet avenir. — D’accord ! lui dit le pasteur.
Quelques semaines plus tard, Christiane décède. À l’enterrement, la famille et les amis s’approchent du cercueil entrouvert et voient Christiane avec sa Bible posée sur sa poitrine et une fourchette dans la main droite. Plus tard plusieurs demandent : « Pourquoi une fourchette ? » Le pasteur leur explique que…
… le meilleur est à venir C’est ce que Jésus a affirmé dans l’Évangile. Et ce meilleur se nomme la vie éternelle. Jésus a déclaré : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle 1. » Qu’est-ce que la vie éternelle ? D’après Jésus, la vie éternelle ne concerne pas seulement l’au-delà, mais l’aujourd’hui. Elle consiste à croire en Jésus. À Le recevoir dans sa vie et à conformer son existence à son message.
Petite précision La vie éternelle ne nous met pas à l’abri des coups durs et des souffrances. L’histoire de Christiane le souligne bien : malgré sa foi, elle est morte jeune. En revanche, la vie éternelle nous donne une vision différente de l’existence. À partir du moment où nous décidons de croire en Jésus, nous découvrons que nous ne sommes plus seuls, livrés à nous-mêmes. Dieu est proche de nous. Cette proximité n’est pas théorique, elle est réelle. Quand je me concentre sur ma respiration, je la ressens mais je ne vois pas l’air. Il en est de même avec Dieu : lorsque nous croyons en Jésus, nous « ressentons » Dieu. En clair, nous (suite en page 4)
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L’espérance après l’angoisse
Jésus est-il Dieu ? Pourquoi sommesnous là ? Quel est notre destin ? Cet exposé va tenter de montrer que l’on peut trouver un vrai
sens à la vie en JésusChrist et seulement en Lui ! John Maisel, Éditions Farel.
� le témoignage
� l’offre
Lorsque j’étais enfant, mes parents ne s’entendaient pas bien et j’ai été marqué par la peur de l’autorité excessive de mon père. Je me rappelle que je priais parfois longuement lorsque j’étais dans la crainte. À l’adolescence, la pornographie a progressivement imprégné mon esprit. Des sentiments de honte, de défiance et de désespoir m’ont envahi. Un malaise dans mes relations avec les autres s’est installé. L’étude de l’existentialisme au lycée a encore renforcé ce sentiment de désespoir et d’absurdité. J’ai rejeté le religieux, et sans doute aussi l’existence du Dieu Créateur. Le sport et les amitiés me distrayaient de ces pensées refoulées. À 22 ans, suite à une déception sentimentale, j’ai brusquement craqué nerveusement. J’étais pris de violents remords et d’angoisses. Au cœur de cette souffrance morale, je commençais à entrevoir mon orgueil, ma bassesse, mon immaturité. J’ai réalisé ma responsabilité dans l’effondrement brutal de ma vie. J’en ressentais même du dégoût. J’ai repensé aux prières de mon enfance, et j’ai recommencé à m’adresser à Dieu, maladroitement. Il a permis que, malgré mon état, je réussisse de justesse ma maîtrise à l’université. Ce qui m’amena à continuer des études à Sherbrooke, au Québec. Làbas, loin de mon entourage habituel, ma situation d’étudiant était propice pour réfléchir et pour prier posément. J’étais en recherche du sens de la vie et je m’interrogeais beaucoup à propos de la mort. À l’université de Sherbrooke, l’ambiance entre les étudiants était bonne. Pourtant, j’avais du mal à me concentrer à cause de sentiments d’angoisse. J’en ai appelé à Dieu, sans connaître grand-chose de Lui. Il m’a donné la persévérance et les forces nécessaires pour m’accrocher à mes études, même si je ne reconnaissais pas ouvertement qu’Il m’avait aidé. Sans savoir d’où elle venait, j’avais dans mon esprit une phrase qui me revenait et me soutenait : « Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. » Plus tard, j’ai retrouvé cette affirmation dans la bouche de Jésus dans l’Évangile selon Jean. Peu après, je rencontrai des chrétiens à un stand biblique sur le campus de Sherbrooke. Ils m’invitèrent à une étude biblique. Je m’y rendis bien que je fus sur la défensive. Ce soir-là, je parlai très peu mais je fus touché par la simplicité et la chaleur des échanges, le partage biblique et les prières. Tout cela était nouveau pour moi. J’y retournai et commençai à comprendre qu’il s’agissait de faire un choix pour Dieu. Un soir, lors d’une réunion, je fus vivement touché à la lecture d’un passage de la lettre de Paul aux Romains : « Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients en affliction. » Ce verset m’encouragea à espérer et à persévérer, malgré les angoisses encore présentes. Je saisis le côté concret du péché dans mes pensées et mes actes. Quelques semaines plus tard, lors d’un week-end de jeunes chrétiens, j’eus l’occasion de m’ouvrir sur ma vie et les événements qui m’avaient affecté. Une chrétienne me fit lire des versets qui mettaient le doigt sur ma séparation d’avec mon Créateur. Je fus convaincu à cet instant de la vérité de ces paroles. Je priai et je reçus le Seigneur dans mon cœur. Le lendemain, je l’annonçai à tout le groupe. Cela se passait en février 1983. Après ma conversion, une grande paix et une grande joie à cause de l’assurance du salut vinrent en mon cœur. Depuis, ma relation avec Dieu s’est approfondie. J’ai souvent commis des erreurs, mais le Seigneur m’a soutenu, tout en me montrant la réalité du combat spirituel et la difficulté de Le suivre. � ALAIN-PIERRE SAGE
Lisez les passage s b i b l i q u e s s u i va n t s :
� Évangile selon Jean, chapitre 11. � Livre du prophète Ésaïe, chapitre 45 versets 18 à 25. � Psaume 51.
� pour aller plus loin
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[LE DOSSIER DU MOIS_LE MEILLEUR EST À VENIR_SUITE]
Pourtant, malgré tout, il est naturel de croire en Dieu quand on est seul, tout seul, la nuit, quand on songe à la mort.
Huxley (Aldous), Le meilleur des mondes, Éditions Plon, Coll. Pocket, 2003, page 260.
VOS POSEZ … Z E À S RÉAGIS NS… ÉCRIVEZ IO m T .co ! QUES europe lf b @ r e publi
Dans l’au-delà Mais la vie éternelle ne se limite pas à l’aujourd’hui. Elle concerne aussi l’au-delà. Dans l’Évangile, Jésus a expliqué que la vie ne s’arrête pas à la tombe. Notre environnement scolaire, culturel, médiatique, scientifique et social nous fait croire que la mort est la fin de tout et que seul compte aujourd’hui. On entend souvent dire qu’il n’y a rien de « meilleur » après la mort. Qu’est-ce qui prouve que ces affirmations soient vraies ? Pourquoi cette explication du monde serait-elle plus valable que celle des personnes qui, dans le monde entier, croient par centaines de millions en une vie après la mort ? Ceux qui prétendent tout expliquer sont-ils compétents dans le domaine spirituel ? Leur parole est-elle plus fiable que celle de Jésus, qui Lui, s’y connaît en spiritualité ? Un conseil : ne croyez pas ceux qui affirment qu’il n’y a pas de vie après la mort, qu’il n’y a pas d’espérance. Leurs certitudes reposent sur du sable. Ils sont peut-être compétents dans d’autres domaines, mais pas pour les questions spirituelles. Faites confiance à Jésus. Il sait de quoi Il parle. Il a dit : « Ne soyez pas inquiets. Croyez en Dieu et croyez aussi en moi. Il y a beaucoup d’endroits où demeurer dans la maison de mon Père et je vais vous préparer une
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� la citation
faisons l’expérience de son secours, de son pardon, de son amour et de son réconfort.
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place. Je ne vous l’aurais pas dit si ce n’était pas vrai 2. » Jésus promet une vie après la mort à toutes celles et ceux qui Lui font confiance. Comment sera cette vie future ? Merveilleuse ! Incomparable à celle que nous aurons vécue icibas. Et surtout sans fin : « Dieu lui-même sera avec eux et il sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux. Il n’y aura plus de mort, il n’y aura plus ni deuil, ni lamentations, ni douleur. Les choses anciennes auront disparu. […] Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de celle du soleil, parce que le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière, et ils régneront pour toujours 3. » Comment recevoir le meilleur pour aujourd’hui et pour l’au-delà ? Demandez à la personne qui vous a remis ce petit journal de vous l’expliquer. Vous pouvez aussi écrire ou téléphoner à l’adresse que vous trouverez au dos. Des personnes compétentes répondront à vos interrogations gratuitement et sans engagement de votre part. Encore un mot. Tout à l’heure quand vous serez attablé et que vous saisirez votre fourchette, rappelez-vous ceci : le meilleur est encore à venir ! � EMMANUEL MAENNLEIN
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La Bible : Évangile selon Jean, chapitre 6 verset 47. La Bible : Évangile selon Jean, chapitre 14 versets 1 et 2. La Bible : Livre de l’Apocalypse, chapitre 21 versets 3 à 4 et chapitre 22 verset 5.
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ISSN 1288-2526 © « Publier. » 2005 _ Reproduction interdite Ne pas jeter sur la voie publique
1. Je souhaite recevoir, gratuitement et sans engagement de ma part* : � Un évangile, partie de la Bible
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� Le livre « Jésus est-il Dieu ? », John Maisel, Éditions Farel
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