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Que vaut la vie ? « La vie ne vaut rien, rien ne vaut la vie ! » chante Alain Souchon ! Chacun passe par des hauts et des bas, pensant tour à tour que la vie ne vaut rien ou qu’elle est merveilleuse ! Peut-être êtes-vous en bas, découragé, déçu, désespéré. L’auteur du dossier du mois a lui-même été tenté par le suicide. Même si vos circonstances sont défavorables et insupportables, il existe une vraie raison d’exister, qu’il vous invite à découvrir. Courage ! � ALAIN STAMP
� édito
numéro 8_02
� le dossier
mourir Le suicide Les psychologues parlent de trois portes ouvrant sur le suicide : la porte de secours, ultime aide du désespéré, la porte de sortie, dernière fuite face à la réalité insupportable, et la porte d’entrée, l’attirance et l’aspiration du néant. après les accidents de la circulation. La fréquence des suicides augmente cependant régulièrement avec l’âge. Une fois sur trois, les suicidés avouent leur intention. Il est de la plus haute importance d’entendre la détresse de ceux qui pensent s’enlever la vie !
Pourquoi ?
Le suicide en chiffres En France, 10 268 personnes se sont suicidées en 2000. Soit plus de 28 suicides par jour. Depuis, ce chiffre s’est stabilisé à ce niveau élevé. On dénombre 160 000 tentatives de suicide par an. Ce n’est qu’une partie de la réalité, plusieurs suicides sont camouflés en accident par les désespérés ou leur famille. On estime que le nombre réel de suicides est supérieur d’au moins 20 % au nombre officiel 1. Les jeunes et les personnes âgées sont les plus concernés. Chez les 15-24 ans, le suicide est la deuxième cause de mortalité,
Le mot « suicide » vient du latin « sui » et « caedere », soi et tuer. Le dictionnaire Le Robert définit le suicide en ces termes : « Action de causer volontairement sa propre mort, pour échapper à une situation psychologique intolérable. » Les troubles familiaux motivent le plus souvent le suicide des jeunes : parents autoritaires ou laxistes, divorce, coups, désir de rejoindre un parent décédé, autopunition. Avec les échecs scolaires et les déceptions amoureuses, ils constituent les causes principales de suicide. Les adultes tentent de se supprimer à cause de problèmes sociaux (échecs professionnels, chômage, problèmes financiers), familiaux (divorces, conflits, violence familiale) ou individuels (alcool, drogue, grandes souffrances, inadaptabilité à notre société, maladies incurables). Les psychologues parlent de trois portes ouvrant sur le suicide : la porte de secours, ultime aide du désespéré, la porte de sortie, dernière fuite face à la réalité insupportable, et la porte d’entrée, l’attirance et l’aspiration du néant.
Qu’en disent-ils ? Sénèque et les stoïciens défendaient avec vigueur le droit au suicide, consé-
quence de la liberté individuelle. Rome ne reconnaissait comme motif légitime que le dégoût de vivre. Au 4e siècle, Augustin qualifiait le suicide de « perversion détestable ». Le Concile de Prague, en 562, refuse la cérémonie funèbre aux suicidés. Les dispositions pénales, dont la confiscation de tous les biens, demeureront en vigueur, en Europe, jusqu’au début du 20e siècle. Depuis, le suicide ou sa tentative ne sont plus réprimés par le droit commun. Cependant, le débat sur l’euthanasie passive ou active, et surtout le droit à une mort décente, voire heureuse, conduit les instances juridiques à pénaliser l’incitation au suicide dès le milieu des années 1980.
Et la Bible ? Elle parle peu du suicide. Le cas le plus connu est celui de Judas, intime de Jésus-Christ, l’un des douze apôtres. Il suivit Jésus pendant son ministère, assista aux miracles. Jésus lui offrit sa pleine confiance, lui donna la responsabilité de caissier. Judas refusa cet amour, vola et mentit, puis trahit son ami pour 30 pièces d’argent. Affolé, torturé par le remords, il rapporta l’argent du crime. Rejeté, il rejeta à son tour toute aide, refusa d’aller vers Dieu avec son fardeau de culpabilité. La Bible précise qu’il s’est pendu, qu’il est tombé et s’est brisé en deux. Judas aurait pu échapper à son tragique destin. Jésus fit tout pour que Judas choisisse une autre voie. Il lui conserva son amitié, le dévoila discrètement pour susciter la repentance et lui offrit son aide 2. (suite en page 4)
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J’avais prévu de me supprimer ! � le témoignage
� l’offre
Le Pont Butin à Genève est surnommé « le pont du suicide ». Il enjambe le Rhône de plus de 50 mètres. À cette hauteur, quand un corps la heurte, l’eau devient comme du béton. Je ne sais pas nager, la mort sera certaine…
La Bible C’est « Le Livre » par excellence : « Le Livre » des livres. Des générations d’hommes ont été marquées par la Bible. Le livre le plus imprimé et le plus
traduit au monde. L’avez-vous lu ? C’est l’occasion ou jamais !
J’écris une lettre à mes parents pour leur demander pardon, leur expliquer mon geste. Je règle les derniers détails. La nuit est tombée. Je quitte la chambre louée que je n’arrive plus à payer. Seul dans la rue, je marche à grands pas. Ma détermination est grande, même si je ne peux réprimer une crainte profonde. Mes précédentes tentatives de suicide n’ont pas abouti et mes appels au secours n’ont pas été entendus. À cette époque, les chômeurs ne sont pas nombreux. Je vis une grande solitude de par les rejets successifs de plusieurs chefs d’entreprises : « Nous ne voyons pas la possibilité de vous engager, vu votre état de santé… » J’aime la vie, mais je n’en peux plus ! Enfant, j’avais une santé précaire. À cause de la fragilité de mes os, je devais régulièrement aller à l’hôpital. Mes parents ont dû m’apprendre à lire et à écrire à la maison. De plus, à l’âge de 16 ans, j’ai commencé à souffrir de crises d’épilepsie. Chaque crise me laissait épuisé. Solitude, déceptions cruelles, sentiment de rejet, amertume et révolte devinrent mon lot. Je perdis peu à peu l’espérance… Pourtant, je lisais la Bible. J’avais dit à Dieu : « Si tu me guéris, je suis prêt à devenir pasteur, prêtre, moine ou missionnaire ! » Mais rien ne se passait. Les crises se déclenchaient même la nuit. On me parlait de gens morts étouffés dans leur lit parce que leur langue s’était retournée dans la gorge lors d’une crise. Cette maladie était-elle une punition de Dieu ? Mes démarches vers le Créateur n’aboutissant pas, je devins désespéré ! Je n’ai pas le sens de l’orientation. En route pour le Pont Butin, je me perds dans Genève et arrive sur la plaine de Plainpalais au centre ville. J’entends des chrétiens chanter devant la porte d’une petite église évangélique. Ils chantent faux, mais cela sonne juste : « Amis venez, vous avez rendez-vous avec Dieu ! » J’entre, j’écoute, je comprends tout, mais mon cœur reste froid. Le pasteur cherche à m’aider. Je lui demande : « Dieu peut-Il guérir un homme dans ma situation ? » « Il y a un espoir ! Prenez cette carte de visite. » Je sors et je marche dans la nuit. Dans la poche de mon veston, j’ai deux adresses : celle du spécialiste qui me conseillait l’internement dans un centre pour épileptiques, et celle d’un pasteur étrange qui prie pour les malades qui guérissent quelquefois… Je choisis l’adresse du pasteur. Ma vie se déroule comme un film tandis que je la raconte à l’homme de Dieu. « Pour que votre connaissance des choses de Dieu et de la Bible devienne vivante, et passe de votre tête à votre cœur, vous avez besoin d’une révélation spirituelle, d’une illumination d’en haut. » Et il prie. Alors, la lumière jaillit. Je comprends, capitule, plaide coupable et confesse mon péché en cessant d’accuser les autres. Je crois en Jésus-Christ et Le reçois dans ma vie. Une paix merveilleuse m’envahit. Jamais rien de semblable ne s’était produit en moi ! Je reçois le pardon de Dieu. Ma foi devient certitude, je sais en qui je crois. Blocages et complexes disparaissent, une identité nouvelle m’est donnée, je sais qui je suis en Jésus. Les profondes blessures commencent à guérir, tous les drames sont éclairés sous un angle nouveau, je discerne la main de Dieu dans toutes les étapes de ma vie. Et dire que je voulais me supprimer ! � JEAN-CLAUDE C., PASTEUR
Lisez les passage s b i b l i q u e s s u i va n t s :
� Évangile selon Matthieu, chapitre 27 versets 1 à 5. � Psaume 143.
� pour aller plus loin
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Le suicide n’est compréhensible que chez celui qui croit au néant. Il est absurde chez un être convaincu de son immortalité.
Le Dantec (Félix), L’Athéisme, cité dans 1001 Citations pour réfléchir, Lukasik (A.), Éditions Nouvelle Alliance, 1993, page 49.
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Pour Marc Oraison, « tout suicide est un appel désespéré à Dieu ». Mais un cri sans espérance peut-il être agréable à Dieu ? Sans juger ceux qui sont sans espoir, il faut comprendre ce que dit la Bible. Le commandement « Tu ne tueras point 3 » concerne toute atteinte à la vie. « Toutes les âmes sont à moi » et « C’est l’Éternel qui fait vivre et qui fait mourir 4 » souligne que l’homme ne s’appartient pas à lui-même et qu’il n’a pas le droit de se supprimer. Le suicide est un rejet du dernier espoir, un mépris du Dieu de l’espérance. Vigny clame vigoureusement : « Le suicide est un crime religieux et social. » C’est ce que la Bible appelle le « péché ». La Bible va plus loin, elle inverse cette proposition pour dire : si le suicide est un péché, le péché est aussi un suicide. Choisir librement le mal, le mensonge, l’égoïsme, l’impureté, c’est choisir de mourir, puisque le péché nous sépare de Dieu. Ce choix de la mort ne concerne pas seulement la mort physique, laquelle n’était pas dans le plan originel de Dieu, mais encore la mort spirituelle, la séparation d’avec Dieu qui est source de vie, de paix, de joie et de vrai bonheur !
commis le moindre péché. Plutôt que d’échapper à la mort, ce qui aurait été juste, Il s’est livré volontairement à elle. Pourquoi ? Il a donné sa vie pour vous comme quelqu’un qui paie une rançon. Il a pris sur Lui vos misères, vos drames, votre péché. Acceptez ce don extraordinaire, ce sacrifice qui vous libère de la mort spirituelle et vous offre la vraie vie ! Sur la croix, Jésus Lui-même n’a pas dit oui à la mort, mais à Dieu, son Père, afin que vous puissiez, vous aussi, refuser la mort et dire oui à Dieu ! Or « la volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour6. »
Choisissez la vie ! Il y a 2000 ans, deux potences se faisaient face : celle de Jésus, mort pour vous sauver, et celle de Judas, qui resta suspendu au bois, brisé, pour rien. Aujourd’hui encore, Dieu vous invite à un choix décisif : « Voici, j’ai mis devant toi la vie et la mort… Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta famille, pour aimer l’Éternel ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui 7. » � ADAPTÉ D’UN ARTICLE DE JEAN-CLAUDE CHABLOZ, PARU DANS SENS UNIQUE, N° 3-4.
Jésus s’est-Il suicidé ? Quand Jésus de Nazareth annonce aux Juifs qu’Il s’en va, ceux-ci se posent la question : « Va-t-il se tuer 5 ? » Le Fils de Dieu est mort en pleine force de l’âge, à 33 ans environ. La mort est le salaire du péché, or Jésus n’a jamais
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� la citation
Un cri de désespoir
S U I C I D E _ S U I T E ]
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Mermet (Gérard), Francoscopie 2003, Larousse, page 103. La Bible : Évangile selon Matthieu, chapitre 26 versets 20 à 25 et chapitre 27 versets 1 à 6. La Bible : Livre de l’Exode, chapitre 20 verset 13. La Bible : Livre d’Ézéchiel, chapitre 18 verset 4 et premier livre de Samuel, chapitre 2 verset 6. La Bible : Évangile selon Jean, chapitre 8 versets 21 et 22. La Bible : Évangile selon Jean, chapitre 6 verset 40. La Bible : Livre du Deutéronome, chapitre 30 versets 19 et 20.
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