[ S O M M A I R E ] Le dossier du mois :
Le sommet de l’amour Une page d’histoire :
Le récit de Luc
Pour aller plus loin L’offre du mois La citation
Vous avez dit Pâques ? Après Noël… vient Pâques ! Fêtée bien plus discrètement, cette fête se résume le plus souvent à un week-end prolongé, quelques traditions et un bon repas en famille. Qui se souvient encore que celui dont on a fêté la naissance à Noël est mort à 33 ans ? Pourquoi est-il mort ? Quel sens cet événement a-t-il pour chacun de nous aujourd’hui ? Qui se souvient qu’il est ressuscité ? � ALAIN STAMP
� édito
numéro 9_04
� le dossier
amour Le sommet de l’amour Beaucoup d’hommes, au cours de l’histoire, se sont sacrifiés pour d’autres […]. Ils sont morts depuis des décennies, mais nous profitons aujourd’hui encore du don de leur vie. t-elle ? Comment peut-il être mort pour moi qui n’existais pas encore ? Qu’ai-je fait qui justifie qu’il ait donné sa vie pour moi ? » De telles questions méritent réponse.
Portée du sacrifice de Jésus
La vie est un bien irremplaçable. Nous ne pouvons rien donner de plus précieux par amour pour les autres. Amy Carmichael a écrit : « Nous pouvons donner sans aimer, mais nous ne pouvons aimer sans donner ». Seul quelqu’un qui vous aime peut être prêt à sacrifier sa vie pour vous. C’est ce que Jésus-Christ a fait. La Bible en parle. « Mais, vous demandez-vous, en quoi la mort de Jésus il y a plus de vingt siècles me concerne-
Beaucoup d’hommes, au cours de l’histoire, se sont sacrifiés pour d’autres. Dans chaque village, les monuments dressés pour les soldats tombés au combat en témoignent. Chaque année, nous nous rappelons leur sacrifice pour notre liberté. Ces hommes ont fait l’histoire. Ils sont morts depuis des décennies, mais nous profitons aujourd’hui encore du don de leur vie. En quoi le sacrifice de Jésus dépasse-t-il celui des autres hommes ? Quelle est sa portée et pourquoi nous concerne-t-il aujourd’hui ?
Sa mort a une portée éternelle La mort de Jésus est un événement historique, pas seulement pour l’humanité. Elle l’est aussi pour Dieu. Au moment où Jésus meurt, Dieu règle le problème des péchés du monde. Le Fils de Dieu ne meurt pas pour ses propres fautes
– il n’en a pas – mais pour celles de l’humanité. La question de la rupture de la relation entre Dieu et l’homme, causée par le péché, est résolue. Désormais, plus aucun obstacle n’empêche Dieu de vous accueillir dans sa famille.
Sa mort a une portée universelle C’est par Adam, le premier homme, que le péché est entré dans le monde. Depuis, tous les hommes, héritiers d’Adam, subissent sa loi. L’histoire le démontre : la loi du péché domine toute l’humanité. Sous toutes les latitudes, quel que soit le degré de culture ou de civilisation des sociétés, l’homme reste capable des pires méfaits. « Aucun de nous n’est juste, pas même un seul », écrit l’apôtre Paul 1. Heureusement, nous n’allons pas tous au bout de nos désirs malsains. Mais les racines sont là, dans le cœur de chacun. Jésus seul fut libre de la loi du péché. Bien qu’habitant dans un corps semblable au nôtre, il n’eut jamais aucune tendance au mal. Jésus inaugure l’ère d’une humanité nouvelle, libre de la loi du péché. « Par sa vie, ses amitiés, son abandon, sa mort et sa résurrection, écrit Shafique Keshavjee, (suite en page 4)
Jésus est-il Dieu ? Pourquoi sommes-nous là ? Quel est notre destin ? Ce livre montre que l’on peut trouver un
vrai sens à la vie en connaissant Jésus-Christ ! John Maisel, Éditions Farel.
Il y avait un homme, appelé Joseph, un membre du Grand Conseil des Juifs. C’était un homme bon et droit qui n’avait pas approuvé la décision ni les actes des autres membres du Grand Conseil. […] Il alla demander à Pilate le corps de Jésus. Après l’avoir descendu de la croix, il l’enroula dans un drap de lin et le déposa dans un tombeau taillé en plein rocher, où personne n’avait encore été enseveli. C’était le vendredi, avant le début du sabbat. Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph, elles regardèrent le tombeau et observèrent comment le corps de Jésus y avait été déposé. Ensuite, elles retournèrent chez elles et préparèrent des huiles aromatiques et des parfums. Puis elles observèrent le repos du sabbat, comme la Loi le prescrit. Le dimanche matin de très bonne heure, les femmes se rendirent au tombeau emportant les huiles aromatiques qu’elles avaient préparées. Elles découvrirent que la pierre fermant l’entrée du sépulcre avait été roulée à quelque distance de l’ouverture. Elles pénétrèrent à l’intérieur, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Pendant qu’elles en étaient encore à se demander ce que cela signifiait, deux personnages vêtus d’habits étincelants se tinrent tout à coup devant elles. Elles étaient tout effrayées et baissaient les yeux vers le sol. Ils leur dirent alors : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est plus ici, mais il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu’il vous disait quand il était encore en Galilée : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour ». Elles se souvinrent alors des paroles de Jésus. Elles revinrent du tombeau et allèrent tout raconter aux Onze, ainsi qu’à tous les autres disciples.
� une page d’histoire
� l’offre
Le récit de Luc
� LA BIBLE : ÉVANGILE SELON LUC, CHAPITRE 23 VERSET 50 À CHAPITRE 24 VERSET 9.
� pour aller plus loin Lisez les p a s s a ge s b i b l i q u e s s u i va n t s :
� Livre du Prophète Ésaïe, chapitre 53. � Livre des Actes, chapitre 2 versets 22 à 32.
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[ L E D O S S I E R D U M O I S _ L E S O M M E T D E L’ A M O U R _ S U I T E ]
� la citation
Peter Green, cité par John Stott dans La Croix de JésusChrist, Éditions GV/EBV, 1988, page 49.
VOS POSEZ … Z E À S RÉAGIS NS… ÉCRIVEZ IO m T .co ! QUES europe lf b @ r e publi
Sa mort a une portée définitive Jésus, le Juste, ayant subi le jugement du péché, Dieu n’a plus besoin d’autre sacrifice. Tout pécheur qui croit que Jésus est mort à sa place, est acquitté au tribunal de Dieu. Jésus l’atteste : « Dieu a envoyé son Fils dans le monde non pas pour condamner le monde, mais pour qu’il soit sauvé par lui. Celui qui met sa confiance en lui n’est pas condamné 3 ». Avec le sang de Jésus, Dieu a fait une croix sur toutes vos fautes. Dans la balance de la justice divine, la mort du Fils de Dieu a un tel poids qu’elle suffit à effacer le péché de toute l’humanité. Le pardon devient la base de la nouvelle alliance que Dieu établit avec vous.
Un acte de foi
sur des faits. « La foi, dit l’apôtre Paul, naît du message que l’on entend, et ce message c’est celui qui s’appuie sur la parole du Christ 4 ». Au travers des Évangiles, Dieu vous parle de Jésus. Il vous expose toutes les raisons de lui faire confiance pour votre salut. La foi, c’est prendre au mot pour soi les promesses de Dieu. C’est dire « oui ! » à l’offre gratuite de pardon qu’il propose à travers Jésus-Christ. Parce qu’il n’y a de salut en aucun autre, croire ou ne pas croire en Jésus-Christ n’est pas qu’une question d’opinion. C’est votre vie ou votre mort éternelle qui est en jeu. L’Évangile le dit clairement : « Qui place sa confiance dans le Fils possède la vie éternelle. Qui ne met pas sa confiance dans le Fils ne connaît pas la vie ; il reste sous le coup de la colère de Dieu 5 ». � EXTRAIT DU LIVRE LE GRAND VISITEUR, GILLES GEORGEL, ÉDITIONS ELB, PAGES 88 À 92.
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La foi n’est pas un saut dans le vide. Elle ne s’appuie pas sur de simples idées, mais
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La Bible : lettre aux Romains, chapitre 3 verset 10. Le Roi, le sage et le bouffon, Shafique Keshavjee, Éditions du Seuil, Coll. Points, 1998, p. 186-187. La Bible : Évangile selon Jean, chapitre 3 versets 17-18. La Bible : lettre aux Romains, chapitre 10 verset 17. La Bible : Évangile selon Jean, chapitre 3 verset 36.
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« Seul celui qui est disposé à reconnaître sa participation à la faute collective de la croix peut prétendre au partage de la grâce qui en découle ».
il a récapitulé la condition de tout homme et de toute femme. En lui, le divin s’est fait humain afin que l’humain puisse communier au divin 2 ».
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� Le livre Jésus est-il Dieu ? John Maisel, Éditions Farel
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