Rolex Cosmograph Daytona - Vol. 2 : Modèles à remontage automatique (dès 1988)

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GRÉGOIRE ROSSIER – TIFFANY TO – ANTHONY MARQUIÉ

ROLEX COSMOGRAPH DAYTONA

VOL. 2 : MODÈLES À REMONTAGE AUTOMATIQUE (DÈS 1988)

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Les textes et illustrations présents dans cet ouvrage ont été choisis de manière indépendante et uniquement à des fins éditoriales par la société Watchprint.com Sàrl. La société Rolex SA n’est aucunement impliquée ou responsable de ces choix.

ISBN 978-2-940506-57-6

Direction éditoriale : Fabrice Mugnier et Suzanne Wettstein

Impression : Daneels Graphic Group, Belgique

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TABLE DES MATIÈRES

C’est en 1963 que Rolex lança son chronographe Cosmograph Daytona.

S’il fait aujourd’hui partie des icônes horlogères, les débuts du modèle furent en fait plus laborieux que l’on pourrait imaginer. Son statut privilégié ne s’est pas construit en un jour et résulte d’une combinaison de plusieurs facteurs.

Dès le début, Rolex joua la carte de la diversité avec des modèles en acier et en or jaune, ainsi que deux combinaisons de couleurs de cadrans pour chaque métal. Dans la deuxième moitié des années 60, Rolex enrichit encore sa gamme avec un cadran dit « exotique », disponible pour toutes ses versions, également en deux couleurs. Si ces derniers ne conquirent pas immédiatement le public, ils contribuèrent en revanche par la suite très largement (et involontairement) au mythe de la Daytona : il s’agit en fait des célèbres cadrans « Paul Newman », nommés ainsi après que l’acteur et pilote automobile, lui-même icône des années 60, fut photographié à de nombreuses reprises avec sa Daytona « exotique » au poignet.

Ce sont précisément ces quelques photos de Paul Newman avec sa Daytona « exotique » qui marquèrent l’engouement démesuré pour la Daytona en général et pour la « Paul Newman » en particulier. La Daytona fut également très appréciée par d’autres pilotes automobiles de l’époque et de nombreuses personnalités, ce qui contribua certainement à la réputation du modèle.

Dans les années 80, les ventes de Daytona ne furent cependant pas impressionnantes, probablement à cause de son prix élevé en comparaison des modèles à quartz.

Toutefois, en 1988, Rolex modernisa son chronographe en le dotant d’un mouvement à remontage automatique, en agrandissant son diamètre de 37 à 40 millimètres et en le dotant d’un verre saphir.

La famille, désormais composée de modèles en acier, bicolore or-acier, or jaune et plus tard or gris, reçut une référence à 5 chiffres : 165xx.

Les modèles en acier furent disponibles avec un cadran noir ou blanc, tandis que pour les modèles en or jaune, un troisième cadran, de couleur champagne, compléta l’offre.

Ce modèle automatique connut un très grand succès et on commença logiquement à voir certaines célébrités du monde du show-business ou du sport porter une Daytona automatique.

La championne de tennis serbe Ana Ivanovic lors de sa victoire à Roland Garros en 2008, un des quatre tournois du Grand Chelem. Après sa victoire, elle atteignit la première place du classement WTA. La même année, elle fut approchée par Rolex pour devenir « Témoignage Rolex ». Ici avec sa Daytona automatique blanche.

Paul Newman, amateur de Rolex Daytona, recut un modèle automatique à l’occasion de sa victoire avec ses coéquipiers, aux 24 Heures de Daytona 1995 en classe GTS-1. En plus de la gravure habituelle au dos de la montre « ROLEX 24 AT DAYTONA 1995 », figure son nom et la mention « d’homme de l’année 1995 » par Rolex Motorsports. On peut voir cette Daytona sur la photo du haut lorsque le team manager Newman félicite le pilote Sébastien Bourdais pour sa victoire à Mexico en 2007.

INTRODUCTION

Une autre Daytona automatique offerte à Paul Newman par son épouse Joanne Woodward. Il s’agit d’un modèle en or blanc, référence 116519 avec cadran noir et une gravure particulière : « DRIVE VERY SLOWLY –JOANNE ». Cette Daytona en or blanc a été vendue 1 080 000 USD par la maison d’enchères Sotheby’s en juin 2023. Dans le premier volume sont illustrées deux Daytona à remontage manuel offertes par Joanne Woodward, avec les gravures suivantes « DRIVE CAREFULLY – ME » et « DRIVE SLOWLY – JOANNE ».

Le tout premier Cosmograph (référence 6239)

Transition vers les Daytona automatiques (références 16520, 16523, 16528, avec calibre 4030 sur base Zenith)

Rolex devient partenaire principal de la course des 24 Heures de Daytona

Première Daytona en or gris

Lancement du calibre maison 4130 dans la nouvelle référence 116520

Rolex devient le chronométreur officiel des 24 Heures du Mans

Première Daytona avec une lunette céramique Cerachrom

Première Daytona en platine

Rolex devient Partenaire Global et chronométreur officiel de la Formule 1®

Première Daytona avec un bracelet Oysterflex

Nouveau calibre 4131 installé dans la nouvelle famille référence 1265xx

Lancement de la Daytona en or gris « Le Mans » célébrant les 100 ans de cette course (référence 126529LN)

DAYTONA ÉDITION LE MANS

En 2023, Rolex lança une Daytona « Le Mans » en or gris, référence 126529LN, qui suscita immédiatement ferveur et admiration de la communauté horlogère.

Pour célébrer le centième anniversaire de la mythique course des 24 Heures du Mans, Rolex souhaita marquer les esprits avec cette version spéciale et très limitée. D’un seul coup d’œil, collectionneurs et amateurs ont pu constater un lien direct avec l’héritage de Rolex. En particulier, la configuration de cadran dite « panda inversée » – des compteurs blancs sur un fond noir – avec des petits carrés à l’intérieur des compteurs, un texte avec empattement sont un rappel aux célèbres Daytona « Paul Newman » du passé. Autre détail, mais significatif, la graduation « 100 » sur la lunette figure en rouge en clin d’œil aux 100 ans du Mans.

Un autre hommage à cette course légendaire est dans le compteur d’heures du chronographe, augmenté de 12 à 24 heures, ce qui nécessita une modification du mouvement, rebaptisé calibre 4132 et visible à travers un fond en verre saphir.

Même si ce nouveau modèle n’est pas une copie conforme des Daytona vintage – et il convient de noter que ça n’a jamais été le cas avec Rolex – la reconnaissance par Rolex de son passé ouvre une nouvelle voie qui rend hommage à son patrimoine coloré et riche en histoire. Plus subtilement, c’est également un hommage au premier nom prévu pour son Cosmograph en 1963 : Le Mans.

L’édition « Le Mans » fut dévoilée en 2023 pour célébrer le centième anniversaire de la course éponyme. Produite en quantité très limitée, cette Daytona en or gris va marquer l’histoire de ce modèle.

CALIBRES

PREMIÈRE GÉNÉRATION : CALIBRE 4030

Diamètre du mouvement : 30.5 mm

Rubis : 31

Fréquence : 28 800 alternances par heure

Réserve de marche : ~50 heures

L’histoire du Cosmograph Daytona automatique débute avec le calibre 4030. Dans les années 1980, Rolex choisit la manufacture Zenith comme fournisseur de ses premiers mouvements automatiques.

Cependant, malgré la qualité de l’ébauche fournie par Zenith, Rolex apporta environ 200 modifications au calibre El Primero 400 afin de satisfaire à ses propres exigences.

Les pièces qui subirent des modifications comprenaient le balancier avec spiral Breguet, l’ajout du système de réglage Micro-Stella de Rolex, ainsi qu’un système anti-choc. La masse oscillante a été remplacée par le rotor Perpetual de Rolex. Enfin, le module pour l’indication de la date a été supprimé.

La réserve de marche a été augmentée de 42 à 50 heures et la fréquence d’oscillation du El Primero a été réduite de 36 000 alternances par heure à 28 800, afin de le rendre plus robuste et moins exigeant en lubrification.

La montre complète a subi des tests de chronométrie (précision) et d’étanchéité par Rolex en plus de la certification du mouvement délivrée par le COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres).

En conséquence, les cadrans portaient l’inscription « Superlative Chronometer Officially Certified ».

CALIBRE 4030 (1988-2000)

Le numéro de calibre, 4030, est gravé sur le pont de chronographe. Le numéro de mouvement est lui sur la platine, partiellement caché par la roue de balancier (le numéro est masqué sur cette image). Le rotor porte le nom de la marque, le nombre de rubis (31) et les différents types d’ajustages (informations nécessaires pour l’exportation aux USA).

CADRANS

MARK 1. FLOATING COSMOGRAPH

Fabricant : Singer

Années de production approximatives : 1988-1989

Plage habituelle de numéros de série : R-L

Ce type correspond à la première version de cadran, observée sur les premières Daytona automatiques, de 1988 à 1989. Il se caractérise par un grand espace entre le mot « COSMOGRAPH » et le reste du texte. De plus, le texte a des empattements (sérifs) très prononcés (en bas à gauche).

La plupart des cadrans blancs ont une particularité, une finition laquée donnant une surface brillante et un effet tridimensionnel des textes (en bas à gauche). Ils sont surnommés « cadrans porcelaine » et sont très recherchés par les collectionneurs (page ci-contre, en haut).

Détail de cadran Porcelain
Détail de cadran standard

MK 1. FLOATING COSMOGRAPH

CADRANS

MARK 1. SERIF 1

Fabricant : Beyeler

Années de production approximatives : 2000-2003/2004

Plage habituelle de numéros de série : P-K-Y-F

Le tout premier cadran de la nouvelle référence 116520, réalisé par Beyeler, a été installé dans les séries P, K et Y, avec quelques rares exemples dans la série F.

Il se caractérise par un chiffre 1 de forme particulière dans le compteur de droite, spécifique à cette version. Ce chiffre est doté d’un empattement horizontal à sa base (d’où son surnom « serif 1 »).

D’autre caractéristiques incluent une police avec empattement et des index longs des 28, 29, 31 et 32 secondes. Le 28 est presque inséré entre le D et le E de MADE.

La même version de cadran fut disponible pour les modèles en acier et or (116523) et or jaune 18 carats (116528, 116518), dans quatre versions : blanc/champagne, noir/champagne, champagne/noir et gris ardoise/champagne. Les index et la couronne Rolex sont en or jaune.

Les cadrans blancs des Mark 1 et Mark 2 ont souvent subi un changement de couleur au fil du temps, aboutissant à une palette de nuances allant du crème pâle (appelé « semi-panna ») au jaune citron ou même moutarde, les anneaux argentés virant parfois à une teinte dorée. Ce phénomène est vraisemblablement dû à un vernis de protection de mauvaise qualité.

Semi-panna
Panna
Mustard
Lemon/citrus

MK 1. SERIF 1

Mk 1
Mk 2 (page suivante)

LUNETTES

En 1963, l’échelle tachymétrique de la première Daytona, habituellement imprimée sur le cadran fut déplacée et gravée sur la lunette pour améliorer la lisibilité. Une échelle tachymétrique permet de calculer la vitesse d’un objet sur une distance donnée, par exemple une voiture. Depuis 1988, la plupart des lunettes sont en métal, mais en 2011, Rolex a progressivement introduit une lunette en céramique appelée Cerachrom. À partir de 2023, la lunette en céramique est bordée d’un anneau en métal correspondant au boitier (acier, or ou platine).

MARK 1. 200

Années de production approximatives : 1988-1989

Plage habituelle de numéros de série : R-L

En 1988, lors du lancement de la Daytona automatique, Rolex utilisa le même design de lunette (graduations) que les dernières Daytona manuelles, à savoir une graduation sur 200 unités, avec le text UNITS PER HOUR situé à trois heures. Il y a cependant une différence : les nombres 190 et 170 ont été remplacés par des traits de graduation. Cette lunette, disponible en acier et en or jaune 18 carats, n’a été utilisée que jusqu’en 1989 environ.

MARK 2. 400/250

Années de production approximatives : 1989-(1990)

Plage habituelle de numéros de série : L

La deuxième génération se caractérise par une différence de graduation, avec désormais une valeur maximale de 400 et le texte UNITS PER HOUR situé à une heure. Cette version affiche des nombres qui ne seront pas repris dans les Mark 3 : 250 et 225. Cette lunette est encore plus rare que la précédente, car elle n’a été produite que pendant environ un an. Très peu d’exemplaires en or jaune ont été observés.

MK 1. 200
MK 2. 400/250

DIMENSIONS DES BOITIERS

(couronne incluse)

de la lunette

A partir de 2006 (vers la série Z), Rolex commença à graver des inscriptions sur le réhaut (photo ci-dessous). Les inscriptions sont une succession du mot « ROLEX », avec la couronne Rolex à 12 heures et le numéro de série de boite à six heures.

Evolution du boitier en acier, de la référence 16520 en 1988 à la 126500LN en 2023. Similaires jusqu’en 2023, le boitier de la nouvelle 126500LN a adopté une nouvelle forme. En particulier, l’image comparative ci-dessus montre le changement significatif de profil entre les références 116500LN (gauche) et 126500LN (droite).

CHRONOLOGIE DES DAYTONA AUTOMATIQUES

PLATINE

OR EVEROSE

OR GRIS

OR JAUNE

ACIER & OR ACIER

16520 Wide SWISS MADE

Avec l’arrêt de l’utilisation du tritium au profit de réactifs non-radioactifs pour la matière lumineuse, les lettres T autour de SWISS MADE furent supprimées. Commencée vers la fin de la série U, cette phase d’arrêt du tritium fut complète durant la série A. La première variante de ce nouveau cadran est appelée « Wide Swiss Made », car cette inscription est plus large que la version à venir. Un moyen facile de l’identifier est le premier « S » de « SWISS », qui est proche de l’index 33. Un autre indice est le « E » de « ROLEX » dont la barre centrale est courte.

16520 Narrow SWISS MADE

Par rapport à l’exemple de la page précédente, « Swiss Made » est plus rapproché, lui valant le surnom de « Narrow Swiss Made ». De plus, le « E » de « ROLEX » a une barre centrale plus longue et le « M » de « CHRONOMETER » a une jonction centrale basse. Cette variante est la dernière de la Daytona « Zenith ». À noter en 1999 l’introduction d’une variante de lunette (Mk 3.4) avec une plus grande distance entre les lettres des mots « UNITS PER HOUR ».

16528 Floating Cosmograph Mk 1

Cet exemplaire représente la première version de la Daytona automatique en or jaune, référence 16528, produite à partir de 1988. Elle est baptisée « Floating Cosmograph Mk 1 » avec son « Cosmograph » flottant éloigné des autres lignes de texte, et sa première lunette, graduée sur 200 unités. À noter, les index et les cerclages des compteurs sont en or.

16528 Inverted 6 Wide 40

Cette 16528 du début des années 1990 se caractérise par son 6 inversé dans le compteur inférieur. La lunette est un type « Mk 3.3 Floating 400 », avec une grande distance entre le nombre 400 et son point de graduation.

116528 Panda Racing

Cette Daytona est connue sous le nom de « Panda Racing » en raison des compteurs noirs sur fond blanc, évoquant la face d’un panda. Les chiffres arabes et les accents de rouge contribuent au nom Racing. Le même cadran existe pour la version Rolesor, ainsi que pour la Daytona en or gris, avec des chiffres en or gris.

2003

116508 Green Racing – John Mayer

Lancée à Baselworld 2016, la référence 116508 a été le premier modèle Daytona à présenter ce cadran vert émeraude, couleur emblématique de la marque. Elle est surnommée « John Mayer » par les collectionneurs, car le chanteur, collectionneur passionné de montres, a été aperçu avec une telle montre au poignet. Le modèle n’est plus proposé depuis 2023.

CADRANS EN PIERRES DURES

La sélection et la découpe de pierres dures pour créer des cadrans requièrent beaucoup d’expertise, d’effort et de temps et Rolex a toujours été à l’avant-garde pour expérimenter de nouveaux matériaux.

En tant qu’élément naturel, aucune pierre n’a la même apparence, ce qui signifie que chaque tranche est différente des autres, conférant à chaque montre un caractère unique.

La sodalite, la grossulaire (ou grossularite) et la météorite ne sont que quelques-unes des pierres dures (ou semi-précieuses) utilisées par Rolex pour transcender le Cosmograph Daytona.

16519 Sodalite 8 Diamonds

Cette référence 16519 est équipée d’un cadran sodalite. Alors qu’aujourd’hui l’utilisation de pierres dures est monnaie courante dans les garde-temps, Rolex a fait preuve dans les années 90 de beaucoup d’imagination en associant un chronographe de sport avec un tel cadran. Compte-tenu de la fragilité du matériau et du savoir-faire nécessaire à la création de tels cadrans, la production est restée confidentielle.

1997

116519 Beach Green

Cette version de la Beach affiche un cadran en chrysoprase verte, avec un bracelet en lézard vert. Dans la seconde moitié des années 2000, le même cadran fut utilisé sur une référence 116509 avec un bracelet Oyster en or gris, mais il n’appartient pas à la collection Beach.

2000

116519 Beach Turquoise

La dernière des quatre Beach arbore un cadran turquoise avec un bracelet en lézard de la même couleur. Compte tenu du numéro de série en K, les aiguilles larges avec du matériel lumineux correspondent très probablement à des aiguilles de remplacement changées lors d’une révision, ou à la demande du client. Dans la seconde moitié des années 2000, le même cadran fut utilisé dans la référence 116509 munie d’un bracelet Oyster en or gris, mais ne fait pas partie de la collection Beach.

2000

MOTIFS DE FÉLINS

Bien que l’adjectif « audacieux » ne soit pas un terme couramment utilisé pour décrire les montres

Rolex, la marque a de temps en temps repoussé les limites du design.

Le premier de ces modèles sur le thème officieux des félins a été produit au début des années 2000 et surnommé « léopard ». La légende raconte qu’une compagne d’un haut dirigeant de la marque suggéra le design flamboyant de ce modèle serti de pierres précieuses et dont le cadran et le bracelet rappellent ce félin.

Rolex a récemment produit des modèles sur ce même thème, disponibles en or jaune et en or gris, avec cette fois une ressemblance au tigre.

116598SACO Leopard

Présentée à la Foire de Bâle en 2004, la référence 116598SACO a immédiatement conquis les yeux et le cœur d’une partie des fans de Rolex. Sertie d’index en diamants contrastant avec un cadran et un bracelet avec un motif « léopard », cette montre est très différente de tout ce que Rolex avait réalisé jusqu’à ce moment. Une lunette sertie de 36 saphirs oranges et un boitier serti de brillants complètent le tableau.

2004

Noir / anneau champagne / noir

Champagne / anneau noir / doré

Blanc / anneau noir / blanc

Champagne / noir / doré

/ anneau champagne / noir

/ anneau champagne / bleu

Nacre blanche

Pavé diamant / champagne / noir

Pavé diamant / argenté / noir

16528 (1988-2000)

Index ou 8 diamants

ou 8 diamants

ou 8 diamants

diamants

émeraudes

16518 (1991-2000)

Noir / anneau champagne / noir Index ou 8 diamants

jaune Racing Cuir –Champagne / anneau noir / doré

Blanc / anneau noir / blanc

Blanc / anneau champagne / noir

Nacre blanche

Noir / anneau champagne / noir

ou 8 diamants

Index, heures arabes ou 8 diamants

heures arabes ou 8 diamants

Heures arabes ou 8 diamants Or jaune Racing Cuir –

16568 BR (~1994-1997)

diamants

diamants baguette YG –

Blanc / anneau noir / blanc 8 diamants 24 diamants baguette YG 221

Champagne / anneau noir / doré 8 diamants 24 diamants baguette YG –

Nacre blanche

Pavé diamant / champagne / noir

Pavé diamant / argenté / noir

Pavé diamant / champagne / noir

Pavé diamant / champagne / noir

Pavé diamant / argenté / noir

Pavé diamant / champagne / noir

Pavé diamant / argenté / noir

Heures arabes 24 diamants baguette YG –

8 émeraudes 24 diamants baguette YG 254

8 émeraudes

16568 EMRO (~1994-1995)

24 diamants baguette YG –

8 émeraudes 24 émeraudes baguette YG –

16588 SAFU / SARO (~1994-1995)

8 saphirs roses

8 saphirs roses

16588 EMRO (1990s)

8 émeraudes

8 émeraudes

24 saphirs fuchsia baguette Cuir –

24 saphirs fuchsia baguette Cuir 255

MODÈLES EN OR JAUNE

36 émeraudes trapèze Cuir –

36 émeraudes trapèze Cuir –

CADRAN / COMPTEURS / GRADUATION COMPTEURS

Noir / noir / doré

Blanc / anneau champagne / noir

116528 (2000-2016)

Index ou 8 diamants Or jaune 400 YG

ou 8 diamants

Champagne / champagne / noir Index ou 8 diamants

Bleu / bleu / blanc & rouge

Blanc / noir / blanc & rouge

Champagne & rouge / noir / doré

Noir & rouge / champagne / noir

Nacre (diverses teintes)

Nacre noire / météorite doré

Noir / noir / doré

Blanc / anneau champagne / noir

jaune 400 YG

Heures arabes Or jaune 400 YG

arabes Or jaune 400 YG

Or jaune 400 YG

Heures arabes, heures romaines ou 8 diamants Or jaune 400 YG

diamants Or jaune 400 YG

116518 (2000-2016)

Index ou 8 diamants Or jaune Racing Cuir –

Index, heures arabes ou 8 diamants

jaune Racing Cuir

Champagne / champagne / noir Index ou 8 diamants Or jaune Racing Cuir

Bleu / bleu / blanc & rouge

Blanc / noir / blanc & rouge

Champagne & rouge / noir / doré

Noir & rouge / champagne / noir

Nacre (diverses teintes)

Heures arabes Or jaune Racing Cuir

Heures arabes Or jaune Racing Cuir

Or jaune Racing Cuir 183

Or jaune Racing Cuir

Heures arabes, heures romaines ou 8 diamants Or jaune Racing Cuir 229

Nacre noire / météorite doré 8 diamants Or jaune Racing Cuir

116508 (2016-2023)

Noir / anneau champagne / noir 8 diamants Or jaune Racing YG

Noir / noir / doré

Index ou 8 diamants Or jaune Racing YG

Blanc / anneau champagne / noir Index Or jaune Racing YG

Champagne / champagne / noir

Index ou 8 diamants Or jaune Racing YG

Noir & rouge / champagne / noir Index Or jaune Racing YG

Champagne & rouge / noir / doré Index Or jaune Racing YG

Vert / vert / blanc & rouge

Bleu / bleu / blanc & rouge

Nacre blanche

Nacre noire / météorite doré

Index Or jaune Racing YG 185

Heures arabes Or jaune Racing YG

diamants Or jaune Racing YG

diamants Or jaune Racing YG

Champagne / noir / blanc Index Or jaune Racing YG

Météorite / noir / blanc Index Or jaune Racing YG

MODÈLES EN OR JAUNE

En 1963, Rolex lance un nouveau chronographe qui entrera dans la légende : le COSMOGRAPH DAYTONA. Il est utilisé par les pilotes automobiles, mais aussi par d’autres sportifs et personnalités, dont le plus connu est l’acteur américain Paul Newman qui, sans le savoir, va grandement contribuer à l’incroyable succès de la Daytona aujourd’hui. Après 25 ans, en 1988, Rolex décide de moderniser son modèle phare en l’équipant d’un calibre à remontage automatique, qui remplace définitivement les anciens mouvements à remontage manuel. Il devient alors probablement l’une des montres les plus convoitées de l’histoire. Depuis cette époque, la Daytona n’a cessé d’évoluer, intégrant une multitude d’innovations techniques, que ce soit au niveau du mouvement, toujours plus performant, ou d’autres composants, tels que le bracelet ou la lunette en céramique. Elle se décline désormais dans une gamme beaucoup plus large, intégrant des versions en métal précieux et/ ou serties de pierres. Toutefois, la marque a toujours su garder cet ADN si particulier qui rend la Daytona immédiatement identifiable.

Après un premier opus dédié aux modèles à remontage manuel (1963-1988), ce second volume est intégralement consacré aux modèles automatiques (de 1988 à nos jours). Ainsi, les deux ouvrages permettront au lecteur de bénéficier d’un guide complet sur l’ensemble de la production du chronographe le plus célèbre de tous les temps.

ISBN 978-2-940506-57-6

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