ORMEDIA :
by à part (ça)
Foires | Salons | Congrès | Evénements | N°01 - Novembre 2010
Fé d é ra t i o n F ra n ç a i s e d e s M é t i e r s d e l’ E x p o s i t i o n e t d e l’ E v é n e m e n t
Edito :
Repères Chiffres clefs de la filière � � � � � � � � � � � � � � � � � � p.4
Tous pour un !
FFM2E
D
Le mot du Président � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � p.5
es exposants exigeants et souvent stressés, des organisateurs soucieux du bien être de ces derniers et des prestataires qui se plient en quatre pour satisfaire les besoins des premiers !!! Voilà en quelques mots, le tableau brossé des coulisses de nos salons et qui constituent l’ordinaire des prestataires de la filière. Imaginez plutôt !!! Porte de Versailles – Paris Expo - Mondial de l’Automobile. Ce sont 83 000 m2 (l’équivalent d’une ville comme SainteMaxime) de surfaces d’exposition qu’il faut aménager, mettre en scène, éclairer ; un contre-la- montre où se mobilisent électriciens, peintres, tapissiers, menuisiers, enseignistes, loueurs de mobilier, de matériel informatique, traiteurs... et la liste est loin d’être exhaustive !!!
Sans prestataires pas de salons ! Sans salons pas de prestataires ! Cette Lapalissade s’impose pourtant de fait et pourrait constituer la base line de ce premier magazine initié par la Fédération Française des Métiers de l’Exposition et de l'Événement. Dans un contexte économique incertain, il est capital de resserrer les rangs et de nous unir. Mieux nous connaître pour gagner ensemble !!! Nous espérons que ce premier pont jeté entre d'une part les prestataires de la filière et d'autre part les organisateurs de manifestations et les gestionnaires de sites constituera le chainon manquant et nécessaire pour une meilleure communication entre tous. Au mieux des intérêts de chacun. Philippe TARABON Agence A part (ça)
Des réactions ? Des commentaires sur cette édition ? N'hésitez pas à prendre contact : Par mail : info@apartca.info Par téléphone : 02 35 08 20 78
La fédération Française des métiers de l’exposition et de l’événement
Interviews Des professionnels fédérés dans un but commun � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � p.6 et 7 Pourquoi choisir un Bureau d'étude adhérent à la fédération ? � � � p.11 et 12
Analyse Des prestataires en quête de reconnaissance � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � p.9 et 10 Mieux connaître les organisateurs de salons � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � p.11 et 12 Éco-événement � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � p.13
ORMÉDIA : Directeur de la publication : Philippe TARABON.
Rédacteur en chef : Stéphane HINGAND. Conception/Mise en page : Alexandra DEKIMPE. Ont participé à ce numéro les sociétés : ALTYS - ORFI - ARCHITECTURE COMMERCIALE PATRICK - VIRLY CLASS'AFFAIRES - CREA-STAFF EVENTI - GROUPE FG DESIGN - ISF Exposition - ORFI Z.I. - TECHNISTYLE. Crédits photographiques : Istockphoto, Fotolia. Impression : Imprimerie Gabel, 10 rue de Marconi, ZI la Maine, 76150 MAROMME, 02.32.82.39.39 - Novembre 2010, ISSN en cours - Dépôt Légal : Novembre 2010. Agence A part(ça) : 7 rue de l’avenir, 76130 Mont-Saint-Aignan, Tel : 02 35 08 20 78, www.apartca.info, Mail : info@apartca.info L’éditeur décline toute responsabilité en cas de perte, de détérioration ou de non-retour des documents qui lui sont confiés. Il se réserve le droit de refuser toute demande d’insertion sans avoir à motiver son refus. La citation de marques, de noms de firmes... est faîte sans aucun but publicitaire et ne signifie en aucun cas que les procédés soient tombés dans le domaine public.
Le Stand R.O.I. : le retour sur investissement � � � � � �
p.14 et 16 Un outil multi-fonction � � � � � � � � � p.18 et 19
Tendance déco Tout savoir pour choisir � � � � � � � � � p.20 à 24
Grand Entretien Entretien avec les bureaux d'étude � � � � � � � �
p.25 à 38
Imprimé sur un papier 100% PEFC par un imprimeur agréée Imprim'vert et certifié PEFC/10-31-1387
ORMEDIA : by à part (ça) Novembre 2010 3
repères 2009
Quand les temps sont durs, ils le sont toujours plus pour les médias classiques que pour le hors-média. Au moment d’arbitrer, les annonceurs préfèrent d’abord faire pencher la balance vers les moyens susceptibles de leur permettre de créer rapidement du trafic et donc du business. Les investissements en
communication des annonceurs en 2009
Répartition des
investissements médias
L
es investissements des annonceurs en France, dans les différents supports de communication, ont représenté 29,8 milliards d’euros en 2009, soit 8,6 % de moins qu’en 2008. Aucun vecteur – sauf les liens sponsorisés sur l’internet – n’a été épargné par cette baisse sans précédent, qui fait suite à une année 2008 elle-même en retrait par rapport à 2007 (- 1,4 %). Les premiers mois de 2010 semblent dessiner les prémices d’une reprise qui promet cependant d’être lente, tant le repli récent a été fort. Si les investissements des annonceurs ont représenté jusqu’à 2,06 % du PIB national en 2000, le chiffre de 1,55 % atteint en 2009 correspond au plus bas niveau depuis plus de vingt ans. en M€
Parts de Marché
Evolution 2008/2007
Total Presse
3547
11,9 %
33,9 %
-17,1 %
Radio
839
2,8 %
8,0 %
- 8,9 %
Télévision
3660
12,3 %
34,9 %
- 11,0 %
Publicité Extérieure
1290
4,3 %
12,3 %
- 11,3 %
Cinéma
117
0,4 %
1,1 %
0,0 %
Internet
1025
3,4%
9,8 %
+ 1,6 %
100,0 %
- 11,9 %
6,5 %
- 2,1 %
Total médias
10 478
35,2 % 4,2 %
Télévision 34,7 %
Radio 7,8 %
Presse 35,7 %
Cinéma 1,0 % Source France Pub - Irep
Zoom sur lévolution des salons par type de public accueilli
47,5 %
-5,8 %
Promotion
4683
15,7 %
24,2 %
- 8,3 %
Total nombre de visites Nombre de Manif
Parrainage
768
2,6 %
4,0 %
- 7,8 %
Mécénat
332
1,1 %
1,7 %
- 6,2 %
Relations publiques
1659
5,6 %
8,6 %
- 9,5 %
Total horsmédias
19 321
64,8 %
100,0 %
- 6,7 %
Total marché
29 799
100,0 %
- 8,6 %
Nombre de Manif mixte
ouvert au public
Surface nette totale Total nombre d’exposants
Surface nette totale Total nombre d’exposants Total nombre de visites Nombre de Manif
réservé aux professionnels
Surface nette totale Total nombre d’exposants Total nombre de visites
Nombre de Manif Surface nette totale
Investissements nets 2009 - Source France Pub - Irep - Estimation internet en collaboration avec l’IAB - Mécénat hors fondations rétropolés pour 2007.
4 ORMEDIA : by à part (ça) Novembre 2010
Source France Pub - Irep
FSCEF, la Fédération des foires, salons congrès et événements de France, a communiqué les chiffres de l’OJS (Office de justification des statistiques) lors du salon MD Expo. Globalement, le média foires et salons présente une situation satisfaisante. Dans un contexte de fortes pertes du marché publicitaire et de certains médias en particulier, le léger recul en termes de surface (- 5,7 %), d’exposants (- 4 %), de visites (- 2,8 %) et de chiffres d’affaires (entre - 6 et - 7 %) n’est pas inquiétant. Le média confirme qu’en temps de crise la relation de face à face reste privilégiée par les annonceurs. Les foires ont été moins touchées que les salons, le profil type de l'exposant de foire leur reste particulièrement fidèle. Concernant le visitorat, ce sont les salons professionnels qui ont connu le plus fort recul (- 13,4 %).
30,8 %
- 6,5 %
Annuaires 6,3 %
Parrainage 4,1 % Mécénat 1,7 % Relations publiques 8,9 %
Foires et salons : résultats 2009
9181
7,4 %
Salons et foires 7,5 %
Internet 8,5 %
Marketing direct
4,8 %
Promotion 24,9 %
Publicité Extérieure 12,3 %
1259
1439
investissements horsmédias Marketing direct 46,6 %
Annuaires imprimés et internet
Salons - foires
Répartition des
Total nombre d’exposants Total nombre de visites
S-1
2009
Evolution
7
7
293 939
274 580
- 6,6 %
5265
5 286
0,4 %
1 201 595
1 375 227
14,5 %
214
214
757 943
708 770
- 6,5 %
34 375
33 300
- 3,1 %
4 436 557
4 370 395
- 1,5 %
154
154
1 737 390
1 602 126
59 828
55 318
- 7,5 %
2 756 234
2 585 475
- 13,4 %
375
375
2 789 272
2 585 475
- 7,3 %
99 468
93 904
- 5,6 %
8 394 386
8 131 082
- 3,1 %
- 7,8 %
Foires et salons : résultats 2010* Les Salons Grand public En mètres carrés nets de
+ 4,9 %
stands :
Nombre d'exposants :
+ 0,5 %
Nombre de visiteurs :
- 3,4 %
• Parmi un échantillon de 99 salons ouverts au public ou mixtes (représentatifs à 83% des exposants et 85% des visites de l'ensemble des foires et salons en france), l’évolution globale en m2 nets de stands est de + 4, 9 % et + 0, 5 % en nombre d’exposants. En ce qui concerne les visiteurs, la baisse est de 3,4 %, par rapport à la précédente édition.
Les Salons Professionnels En mètres carrés nets de
- 10,9 %
stands :
Nombre d'exposants :
- 4,3 %
Nombre de visiteurs :
+ 1,3 %
• Parmi un échantillon de 69 salons réservés aux professionnels (représentatifs à 80% des exposants et des visites de l'ensemble des foires et salons en france), la tendance est à la baisse de - 10, 9 % en m2 nets de stands et de - 4, 3 % en nombre d’exposants. Du côté des visiteurs, on constate une hausse de 1,3 %. * Ces chiffres ont été établis par l'OJS en fonction d’un panel de 168 salons du premier semestre 2010 (sur 219)
À quand la reprise ?
L’UFI (association mondiale du secteur des foires et salons) a publié fin janvier son baromètre dans lequel tous les acteurs, excepté ceux du continent européen, anticipent la fin de la baisse du chiffre d’affaires en 2010. En Europe, 60% des acteurs interrogés annoncent une baisse cumulée de chiffre d’affaires pour le dernier semestre 2009, le 1er et le 2nd semestre 2010, contre 32% des acteurs de la zone Asie Pacifique, 25% de la zone Moyen-Orient/Afrique et 8% sur le continent américain. Concernant les prévisions de reprise, la majeure partie des acteurs américains et asiatiques l’anticipent dès la fin de l’année 2010 tandis que les européens la voient, au plus tôt, en 2011.
Edito : Mobilisation et solidarité
C
omme je l'ai déjà dit lorsque j'ai accepté la présidence de la FFM2E en 2009, et comme je l'écris maintenant, je ne crois pas à l'homme/femme providentiel(le), pas plus dans nos métiers qu'ailleurs.
Je crois par contre à la force d'un collectif, au travail d'équipe et à la solidarité d'un groupe : • Force d'un collectif pour faire entendre nos idées partout où c'est nécessaire. Le marché est, vous le savez, difficile et tendu depuis quelques mois. C'est plus que jamais le moment d'être vigilant et mobilisé. C'est grâce à un collectif fort que nous pourrons occuper le terrain et faire entendre notre voix dans toutes les réunions où il sera question de la filière exposition • Travail d'équipe pour une meilleure efficacité. Nous sommes les uns et les autres à la tête d'entreprises et donc avant tout légitimement polarisés par la bonne marche de notre propre société. Nous ne pouvons pas nous démultiplier au service de notre fédération mais nous pouvons nous partager les tâches. J'insiste donc sur la nécessité d'être nombreux lors de nos réunions pour mieux se répartir les actions. Je rappelle d'une part que les réunions de conseil sont publiques et d'autre part (et surtout) que nous fonctionnons sur le principe de commissions. Chaque commission est animée par un pilote qui a "carte blanche" pour avancer sur le sujet qui le motive. Ces commissions sont ouvertes à tous les adhérents et fonctionnent tant qu'elles n'ont pas atteint leur but. Il est donc possible pour un adhérent de venir présenter un projet de commission en Conseil et d'en devenir le pilote si le Conseil a confirmé l'intérêt du sujet. • Solidarité d'un groupe, pour passer la crise. Nous ne nous en sortirons que si nous faisons bloc collectivement. Ensemble nous sommes plus forts et surtout moins seuls. Donc si vous rencontrez des difficultés passagères, faites le savoir et nous essaierons de vous soutenir au mieux. Enfin, je rappelle que l'adhésion à notre fédération constitue un acte militant destiné à attester notre attachement à la filière exposition. Etre membre de la fédération, c'est s'engager à défendre nos métiers et à porter la bonne parole partout où l'on parle de foires et salons. Mais ne comptez pas seulement sur nous, comptez aussi sur vous pour faire progresser notre filière. C'est la somme de nos dynamismes qui nous permettra d''être plus forts ! Et ce magazine en est la preuve évidente ! François SIRE Président de la FFMEE
FFm2E Côté prestataires La Fédération Française des Métiers de l'Exposition et de l'Événement
• organisation historique créé en 1936 par les prestataires des foires et salons. • l'une des principales Fédération de la Filière avec FSCEF qui en est le pendant côté organisateurs et parcs d'exposition.
Parts de marché : La filière des prestataires est estimée en cumulé (adhérents et non adhérents de la FFM2E) à 500M€ de CA pour une total de 500 entreprises et représente ainsi 1/3 des parts de marché découlant de l'investissement des annonceurs français exposants sur les foires et salons en France.
Vocation : Conseiller, Créer, Concevoir et coordonner les stands d'exposition et l'installation générale. Les professionnels de la FFM2E couvrent l'ensemble des corps de métiers indispensables au montage d'un salon, à la création d'un stand ou d'un événement et sont les interlocuteurs privilégiés des organisateurs de salons et in fine des quelques 145 000 entreprises exposant sur les foires et salons en France.
Activité des membres : Installation générale - Atelier de fabrication - Audiovisuel et Infographie - Décoration florale - Eclairage Elingage - Entreprise de nettoyage - Installation Electrique - Location de Mobilier - Location matériel informatique et télécomunications Location oeuvre d'art - Scénographie exposition - Manutention - Logistique Transport - Photographe - Labo - Revêtement et habillage mur et sol - Services aux exposants Signalétique - Impression numérique - Système et support exposition... Leur zone d'intervention couvre tous les lieux d'exposition en France et à l'international.
Reste du Monde 10,9 %
Europe 20,3 %
Région Parisienne 35,9 %
France hors Région Parisienne 32,8 %
Au delà des intérêts économiques de chaque entreprise, la Fédération Française des Métiers de l'Exposition et de l'Evènement poursuit un but principal :
Assurer la défense et la promotion des entreprises au sein de la filière ! ORMEDIA : by à part (ça) Novembre 2010 5
ffm2e
Des professionnels fédérés dans un but commun
FFM2E : Fédérer les prestataires et pérenniser
un savoir-faire très français Entretien avec François SIRE
Président de la Fédération française des métiers de l’exposition et Pdg d’Orfi, François Sire nous livre un état des lieux de la filière et les actions mises en place par la Fédération pour valoriser et aider les entreprises à s’adapter aux nouvelles demandes des exposants et des organisateurs d’événements. Qu’est ce que la FFM2E ? F.S. : La Fédération des Métiers de l’Exposition regroupe les deux chambres syndicales des métiers de l'exposition, région Nord et région Sud. Elle fédère à ce jour 120 entreprises spécialisées dans la conception, la fabrication et l’équipement des stands et dans l'installation générale des expositions et des événements. Les entreprises adhérentes sont de toutes tailles et sont présentes sur tout le territoire français, elles interviennent pour certaines d'entres elles, bien au delà de nos frontières. Les membres signent lors de leur adhésion la « charte d'adhésion ». Une sorte de constitution fixant la déontologie du métier et précisant les droits et les devoirs de l'adhérent. Dans une profession qui vit en permanence en accéléré, avec une multitude d'intervenants sur un même lieu, cette charte est une garantie pour l'entreprise vis a vis de ses clients et de tous ses partenaires ou confrères. Quelle est sa mission principale ? F.S. : Au delà des intérêts économiques de chaque entreprise, la Fédération Française des Métiers de l'Exposition et de l'Evénement poursuit un but commun : assurer la pérennité des entreprises au sein de la filière expo. La fragmentation de notre profession en une multitude d’acteurs aux intérêts parfois divergents a induit un manque de poids à l’heure de la mondialisation. Pendant longtemps, la qualité des
expositions à la française a été un argument suffisant pour attirer les investisseurs. Aujourd’hui, avec l’accumulation des contraintes et la perte de compétitivité face aux pays émergents, les métiers de l’exposition et de l’événement ont besoin d’être représentés tant au niveau national qu’international. Quel a été l’impact de la crise économique sur la filière? F.S. : Les difficultés dues à la conjoncture actuelle obligent les entreprises à se diversifier. Nous avons ainsi observé l'arrivée de certains nouveaux acteurs. Notre rôle est donc de mettre en avant le savoir-faire et la qualité des réalisations de nos membres. L’exposition n’est pas qu’une simple action de communication, mais un véritable média qui possède ses propres professionnels. Ainsi, nous appuyons notre volonté de nous différencier des nouveaux entrants sur notre marché de base en menant une politique visant à développer et promouvoir les capacités créatrices de nos membres dans tous les domaines de la communication volume et du développement d’image. Quels sont les outils pratiques que vous mettez à disposition de vos membres ? F.S. : La FFM2E met à disposition des entreprises une large palette de services : aide juridique personnalisée, accès à une base documentaire, conseils juridiques et sociaux mise à
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disposition d'outils utiles pour l'activité au quotidien, partage d'informations, forum emploi... Etre membre de la FFM2E c'est aussi bénéficier d'un réseau d'entreprises solidaires, animées par des valeurs communes d'entraide. LA FFM2E travaille régulièrement avec les instances officielles (Ministères, Organismes Publics) sur des sujets majeurs pour la profession. Quels sont les principaux freins au développement de la filière ? F.S. : Une concurrence internationale forte tant en création qu’en prestations techniques. Mais aussi des PME faiblement structurées, difficiles à mobiliser et peu ouvertes à l’international. Nous avons aussi l’image d’une filière qui gaspille et peu encline au recyclage. Enfin le salon est un média peu reconnu et mal connu des annonceurs, qui envisagent parfois leur participation comme un passage obligé plutôt que comme une opportunité de communiquer et créer du newbiz. Qu’en est-il de la promotion internationale du savoirfaire des professionnels français ? F.S. : A l'heure de la mondialisation de l'économie, l'ouverture de nos entreprises à l'international est un véritable défi et un impératif pour certains. La FFM2E a enclenché en 2007 une véritable dynamique d'assistance et de promotion des entreprises françaises à l'international. Pour
ce faire, nous avons renforcé notre présence au sein de l'IFES (International Federation of Exhibition Services) en lançant notre première « business association »: The French Touch. Cette instance de la FFM2E animée par Sophie CHENEL a pour objectif d'assister et de promouvoir les entreprises françaises de notre secteur à l'export en organisant des opérations de communication et de promotion à l'étranger. Concrètement, quelles sont les actions que vous allez mener cette année ? F.S. : La Fédération Française des Métiers de l’Exposition et de l’Evénement participera au prochain Salon Heavent à la Porte de Versailles (ce projet est piloté par : C. Lecourt, O. Chazalon et S. Bouhier). Plusieurs projets d’édition de documents de promotion sont en cours, notamment une plaquette French Touch. Nos traditionnels speed meeting sont également prévus et L'agence A part (ça) mettra en place une série d'action dont ce magazine n'est que la première étape. En parallèle, un Plan filière a été soumis à la DRIRE, afin d’obtenir des fonds pour mener à bien nos projets de communication et de valorisation de la filière. Nous allons aussi mener une action ciblée au prochain Salon Euroshop pour valoriser la filière française de l'exposition. Nous souhaitons ainsi mobiliser tous les acteurs de la filière et convaincre les autres associations du secteur
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Des professionnels fédérés dans un but commun
de se joindre à ce projet. Nous entendons aussi mieux nous faire connaître auprès des exposants étrangers en agissant auprès de la presse professionnelle locale, avec le soutien d’UbiFrance, des missions économiques à l’étranger, du réseau PROMOSALONS et de l’ARD. Enfin, plus stratégiquement, nous souhaitons créer une veille économique sur le secteur avec un panel de 500 exposants interrogés tous les ans, pour mieux comprendre leurs attentes, suivre leur évolution et ainsi être mieux armé pour y répondre. Au sein de la FFM2E, un groupe de réflexion stratégique s’est aussi constitué pour d’analyser les risques et les opportunités dus à l’émergence des salons virtuels. Travailler au montage d’un événement n’est pas toujours sans risque, qu’en est-il de l’amélioration des conditions de travail ? F.S. : Dans un environnement d’optimisation maximale des coûts, certains acteurs de notre marché imposent des pressions en temps et en matériel mettant
en péril la qualité de nos prestations ainsi que la sécurité de nos hommes. C’est pourquoi la FFM2E milite continuellement auprès de ces acteurs ainsi qu’auprès des organismes publics afin de défendre le droit à exercer nos métiers dans de bonnes conditions. Quelles sont vos actions en faveur du développement durable ? F.S. : Sous la férule d'Alain Masmondet et de Jacques Rouge, nous souhaitons mobiliser tous les acteurs de la filière en mettant en place un référentiel pour jauger la responsabilité sociale et environnementale des entreprises adhérentes. Nous nous engageons pour l’environnement en créant une matériauthèque avec un argumentaire prix pour chaque matériau sélectionné. Nous souhaitons aussi réutiliser les composants des stands après salon en les proposant à des associations caritatives. Enfin assurer une veille internationale avec la mise en place de projets européens communs.
Forces du secteur : Paris capitale mondiale des FSC 500 PME agissant en prestataires de l’exposition Des retombées économiques importantes Une identité française forte Des savoirs faire uniques « French Touch » De nombreux acteurs forts dans la filière
Plus de la moitié des entreprises travaillent à l’export : 39,7% pour des clients français à l’étranger et 37% pour des clients étrangers en France.
Près de la moitié des entreprises réalisent plus de 50% de leur chiffre d’affaires en exposition avec des créateurs de stands ( standistes ) .
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Stratégie
Pourquoi choisir une agence conseil en exposition (standiste) adhérent à la Fédération ? Concrètement, choisir un bureau d'étude adhérent à la Fédération Française des Métiers de l'exposition et de l'événement c'est une garantie pour les entreprises qui en font le choix de faire appel à des professionnels aguerris et experts dans leur domaine informations pour que le résultat de leur prestation soit conforme au cahier des charges. Privilégier la continuité des relations avec les fournisseurs et les sous-traitants, et exiger d’eux ce que leurs clients exigent d'eux-même. Avoir la volonté de remettre en question leur organisation dans un but d’amélioration permanente. Aider confraternellement un autre membre de la Chambre Syndicale des Métiers de l’Exposition, s’il vient à rencontrer une difficulté exceptionnelle à l’occasion d’une installation. Respecter les lois de la concurrence.
Ces derniers ont tous signé la CHARTE PROFESSIONNELLE DES METIERS DE L’EXPOSITION. Cet engagement est pour leurs clients une garantie de bénéficier des meilleurs rapports qualités/prestations, de l’optimisation du cahier des charges, du respect des délais et des engagements. Il est concrétisé par le label
MARQUE DE QUALITE de la CHAMBRE SYNDICALE DES METIERS DE L’EXPOSITION Cette charte se décompose en 9 points essentiels par lesquels ils s'engagent à :
Appliquer et respecter au sein de leur entreprise la Charte de Qualité. Concevoir leurs projets à partir des besoins du client et leur apporter toutes leurs compétences et leur expérience. Définir l’organisation nécessaire à la réalisation des projets et mettre en place
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les moyens et la logistique nécessaires au respect de leurs engagements Respecter toutes les législations et règlements de sécurité en vigueur. Réaliser par des méthodes éprouvées leur mission, selon les dispositions prévues et attendues dans la commande du client. Gérer toutes les
Enfin, toutes les agences s'exposent à une exclusion pure et simple de la Fédération Française des Métiers de l’Exposition en cas de non respect de leurs engagements. Ainsi au fil des années, La Fédération est devenue la réunion incontournable des meilleures agences spécialisées dans la conception et la fabrication de stands pour le compte d'entreprises exposants sur les salons professionnels.
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Analyse
Des prestataires en quête de reconnaissance et de visibilité Avec la crise qui a provoqué des annulations ou des reports d’événements ou de salons, la filière des prestataires de l’exposition a beaucoup souffert en 2008-2010 et l’on dispose de peu de visibilité sur ce marché à moyen terme. Le média Salon et les stands d'exposition ont aussi souvent fait les frais des politiques d’austérité des entreprises, qui ont largement baissé leur budget de communication durant cette période.
L’analyse de l’agence à
E
n pleine mutation, le média salon souffre d’un sérieux déficit d’image qui s’est accru avec la crise économique. Il n’est ni reconnu ni enseigné dans les écoles de commerce. Alors même que les entreprises, PME ou grands comptes, n’ont pas trouvé mieux pour rencontrer leurs clients, se confronter à la concurrence et s’offrir une visibilité maximum. Les exposants sont pour la plupart dans une logique d’optimisation des coûts. Le prix est le principal critère de choix, au détriment de l’innovation et de la créativité, même si le degré d’exigence reste le même. La crise a aussi eu pour corollaire une réduction de la surface moyenne des stands. Enfin, la commercialisation d’un salon et des stands qui en découlent dure souvent jusqu’à quelques semaines avant son ouverture, obligeant les prestataires à toujours plus de réactivité et de capacité à fournir dans un temps limité. Notons cependant que les organisateurs
d’événements professionnels ou grand public en Régions semblent pourtant tirer leur épingle du jeu avec des surfaces d’exposition plus petites, pour des Salons de niche, des rencontres d’affaires et des workshops. Des événements qui s’affirment aussi souvent à la pointe concernant la promotion en amont et l’hyperqualification du visitorat.
Modularité et amortissement du stand : des enjeux prioritaires pour les exposants
L
es achats de stands et de supports de communication réutilisables et dont les coûts sont amortissables sur plusieurs participations, sont en nette augmentation. Ces prochaines années devraient confirmer cette tendance des entreprises à privilégier le long terme, avec des solutions d’exposition
part (ça)
mixtes, intégrant les techniques traditionnelles de construction de stand sur une base modulaire. Dans cette perspective, les concepteurs souhaitent aussi mieux impliquer et informer les exposants sur la complexité technique liée à la construction d’un stand, afin d’améliorer le brief de départ et optimiser le temps de conception. La réduction des budgets alloués par les entreprises a aussi accru la concurrence en Europe entre les spécialistes du stand. Les constructeurs anglais ou des pays de l'Est notamment, se positionnent avec des coûts attractifs, souvent au détriment de la qualité et en s’appuyant parfois sur une main d’œuvre à bas coût.
Mieux prendre en compte le facteur humain
L
es prestataires de l’exposition emploient selon nos estimations quelques 40.000 salariés en France.
Des professionnels passionnés, au savoirfaire reconnu, mais dont on ignore les conditions de travail de moins en moins acceptables : temps de montage/démontage aberrants, travail de nuit, accidents du travail en hausse, manque de reconnaissance des clients. La filière n’est pas suffisamment valorisée, car les prestataires agissent dans l’ombre, pour que la magie du salon opère à l’ouverture. L’objectif à court terme serait de mieux hiérarchiser les temps de montage et de démontage (la Fédération a soumis une grille type à tous ses partenaires de la filière) pour diminuer les risques humains, les dégradations de matériel et optimiser le temps imparti par les organisateurs. Tous les ratios sont compressés dans le monde de l’exposition. La diminution des temps de montage/démontage engendre souvent des dépassements horaires, parfois de 20 ou 30%, pour une activité qui se révèle très saisonnière, avec des
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pics d’activité très intenses où il faut travailler en heures supplémentaires, parfois de nuit, ce qui engendre des surcoûts pour les prestataires contraint d’engager des intérimaires pour respecter les délais. Moins impliqués dans leur travail et peu familiers des lieux, ces derniers sont forcément moins efficaces.
Analyse
Cet état d’urgence permanent et les conditions de travail difficiles ne valorisent pas non plus le métier auprès de la jeune génération. Par ailleurs les organisateurs ont aussi tendance à limiter le nombre d’intervenants sur le montage d’un salon, en confiant l'installation de leur événement à une
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seule et même entreprise. Dans ces conditions, il apparaît difficile pour une petite structure, dont la capacité à fournir est moindre, de rester compétitive et de garder son indépendance face à certains poids lourds de la profession. Le nombre d’entreprises d’installation générale a d’ailleurs sérieusement diminué
ces dernières années. On assiste à une sorte d’appauvrissement du métier, dû en partie au quasi monopole exercé par de gros groupes qui se partagent le marché. Pour autant la concurrence reste une saine émulation et devrait permettre à tous de valoriser la qualité, la proximité et le service.
ffm2e
Analyse Mieux connaître les organisateurs de salons
Une politique marketing complexe pour une filière encore mal connue Les raisons conduisant à participer à une foire ou à un salon ne se résument pas à une logique de vente. Prendre des contacts avec des nouveaux clients et prospects, affirmer son image, entretenir sa relation clients et améliorer sa notoriété, font parties des objectifs principaux des exposants. Un marketing spécifique aux Foires, Salons, Congrès
D
e nombreuses études ont permis de caractériser le poids économique du secteur des foires et salons et son importance dans le mix communication des entreprises. Les dépenses consacrées à ces manifestations sont estimées en moyenne à environ 10 % du budget global de communication des entreprises. Cependant d’après une étude réalisée pour le compte de la
fédération professionnelle «Foires, Salons et Congrès de France » (TissierDesbordes 2003), les exposants interrogés ont exprimé certaines critiques envers les manifestations et leurs organisateurs : des évènements jugés trop chers, n’apportant pas assez de valeur ajoutée, pas toujours bien organisés, avec une communication insuffisante ou mal ciblée. Même si ce jugement est tempéré par la reconnaissance des progrès réalisés en termes d’organisation et de qualité des prestations fournies, ces problèmes d’image expliquent sans doute une partie du manque d’intérêt
pour ce secteur. Les cinq grands médias traditionnels (affichage, télévision, presse, radio, cinéma) bénéficient d’une image nettement plus valorisante,auprès des professionnels et du grand public, que le « plus vieux média du monde ». Ce secteur a été longtemps caractérisé par une culture essentiellement technique (les aspects logistiques sont déterminants) et commerciale (il s’agit de remplir le salon en vendant des mètres carrés).
Un marketing à la fois «BtoB» et «BtoC»
U
n organisateur de
foires et salons doit faire face à deux marchés : celui des exposants et celui des visiteurs. Les deux grands indicateurs de performance utilisés fréquemment dans ce secteur, à savoir le nombre de mètres carrés et le nombre de visiteurs, illustrent bien la nécessité de maîtriser à la fois un marketing interprofessionnel (BtoB) pour conquérir et fidéliser des exposants et un marketing souvent grand public (BtoC) pour attirer des visiteurs. Historiquement et culturellement, les organisateurs ont longtemps privilégié celui des exposants.
ORMEDIA : by à part (ça) Novembre 2010 11
ffm2e
En effet, les recettes d’un salon proviennent essentiellement de la location des stands et des services associés. La billetterie visiteurs ne constituant souvent qu’une ressource très secondaire. Mais, progressivement, l’importance du marché des visiteurs s’est imposée. Les visiteurs constituent en effet la raison d’être d’un salon. S'ils ne sont pas suffisamment nombreux, les exposants deviennent insatisfaits et risquent de ne pas reconduire leur participation pour les éditions suivantes. L’expérience montre d’ailleurs que la réussite durable d’une manifestation est souvent le fruit d’un positionnement fort et reconnu par les visiteurs. L’organisateur doit donc à la fois mettre en place sa politique marketing et faciliter
la mise en oeuvre de celle de ses exposants, en maintenant une cohérence d’ensemble dans une unité de lieu et de temps. Ce constat peut conduire parfois à l’éviction de certains exposants dont l’image ou les pratiques ne permettent pas de garantir cette cohérence. La complexité du marketing dans ce domaine provient non seulement de la nature des marchés visés mais également de celle de l’offre. Un organisateur de salon est en effet un prestataire de service et il doit donc tenir compte des spécificités du marketing des services : la participation ou la venue à un salon constitue avant tout une expérience qu’il faut avoir vécu pour pouvoir réellement l’évaluer. Enfin, le nombre et la diversité des équipes (internes ou soustraitantes)
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en contact direct avec les clients avant, et surtout pendant l’évènement, conduisent à mettre en place un véritable «marketing interne» à destination de ces équipes. Le développement des foires et salons passe par la capacité à enrichir régulièrement l’offre de services à destination aussi bien des exposants que des visiteurs. De nombreux organisateurs travaillent aujourd’hui sur la proposition de nouveaux services périphériques concernant aussi bien l’accueil, les animations et les relais BtoB et BtoC sur l’internet. La pousuite de ces pistes devrait confirmer cette tendance des entreprises à privilégier le long terme, avec des solutions d’exposition mixtes, intégrant les techniques traditionnelles
Analyse
de construction de stand sur une base modulable. Dans cette perspective, les concepteurs souhaitent aussi mieux impliquer et informer les exposants sur la complexité technique liée à la construction d’un stand, afin d’améliorer le brief de départ et optimiser le temps de conception. La réduction des budgets alloués par les entreprises a aussi accru la concurrence en Europe chez les spécialistes du stand. Les constructeurs anglais ou des pays de l'Est notamment, se positionnent avec des coûts attractifs, souvent au détriment de la qualité et en s’appuyant parfois sur une main d’œuvre à bas coût. Source : «LE MARKETING D’UN PRESTATAIRE DE SERVICES PARTICULIER : L’ORGANISATEUR DE FOIRES ET DE SALONS» Par François MAYAUX, John SHAW et Elisabeth TISSIER-DESBORDES
ffm2e
Éco-événement
La FFM2E et les associations des professionnels de l'événement se mobilisent pour le développement durable La communication événementielle, en plein essor, joue désormais un rôle primordial au sein de la communication des entreprises, des collectivités et des associations. La mise en oeuvre d'un événement, de sa conception à sa réalisation artistique, technique et logistique, est le fait de spécialistes. Ces professionnels de l'événement souhaitent intégrer les valeurs du développement durable dans leur processus de conception et de réalisation pour réduire l'impact de leur activité sur l'environnement.
ENGAGEMENTS à sensibiliser, informer Les associations professionnelles de l'événement signataires de la présente déclaration s'engagent :
et former leurs entreprises
comme
résolument
une
dans
démarche
de
développement durable.
membres de la nécessité de participer activement à la démarche du respect de
l'environnement,
en de
interne leurs
(auprès salariés...),
en
externe
(recommandations auprès des clients) ;
A l'initiative de l'ANAé (Association des agences de
Cette démarche consiste
communication événementielle), les associations
en une mobilisation sur
et/ou syndicats professionnels de l'événement :
le long terme par une
que
la CSPE (Chambre Syndicale des Professionnels
réflexion / analyse des
prestataires et les sous-
de l'Événement), FFMEE (Fédération Française
process et propositions
traitants de la filière sur
des Métiers de l'Exposition et de l'Événement),
d'actions concrètes ;
l'importance du respect
à
informer
autant
possible
les
environnemental ;
France Congrès, FSCF (Foires Salons & Congrès de France), le Synpase et Traiteurs de France,
conscients des enjeux du développement durable
année
et de la nécessité impérieuse de sa prise en
humaines et financières
fois
compte pour les générations futures, ont décidé
pour
clients finaux et donneurs
de s'engager collectivement dans une démarche
connaissance, la maîtrise
d'ordres
éco-responsable. L'ADEME (Agence nationale de
et l'information autour du
environnemental et sur
l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)
développement durable ;
les options offertes par
soutient cette initiative.
à
allouer des
chaque
ressources
améliorer
la
à sensibiliser chaque que
possible au
l'éco-conception.
les
respect
ffm2e
Le Stand
LE RETOUR SUR INVESTISSEMENT Être exposant sur un salon : un investissement utile, valorisant et surtout rentable. D'après l'OJS, le coût moyen d'un stand sur un salon est de 20 000 euros. La base de calcul a été établie sur 192 salons accueillant 3 635 074 visiteurs en 2008. Le nombre moyen de visiteurs s'élève à 18 933 par salon. Il est aussi important de souligner que pour l'exposant, le coût/contact moyen représente 1,055 €/minute (coût moyen d'un stand/sur nombre moyen de visiteurs), et que la durée moyenne de contact est d'environ 20 mn. Les équivalences média Par rapport aux autres média (source Tarif Média), la présence sur un salon correspond à : - un spot TV de 4 secondes sur TF1 le dimanche à 20H30 (prime time) - un jingle de 30 secondes sur RTL dans la tranche 7h-7h30 (prime time) - 1/4 page noir et
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blanc dans la rubrique international du journal LE MONDE - un spot de 30 secondes au cinéma pendant 1 semaine dans le circuit médiavision (2300 salles) - 49 affiches 4X3 pendant 1 semaine dans le réseau viacom.
Un coût contact particulièrement qualitatif La durée moyenne d'un contact est de 15 secondes pour un jingle radio, 30
ffm2e
Le Stand
secondes pour un spot TV, 20 secondes pour une annonce presse, 2 secondes pour une affiche, 5 secondes pour e-mailing SMS, 1 minute pour un spot cinéma, ce qui est très court par rapport à la durée du contact sur un stand lors d'un salon, puisque celle-ci est en moyenne de 20 minutes. La qualité du contact sur un stand est bien supérieure à celle des autres médias (TV, radio…) car le contact lui-même est beaucoup plus ciblé, voire même personnalisé. Pour parodier un slogan connu on peut dire que "100 % des visiteurs ont volontairement décidé de venir sur le salon".
Un outil de vente particulièrement rentable En terme d'action c o m m e r c i a l e , par rapport à la traditionnelle visite client, l'investissement d'une présence sur le salon agit comme un "booster" et représente un gain évident en matière de coût, de productivité, de prospection et de réceptivité. Coût : le contact client sur un salon est 4 à 10 fois moins cher qu'une visite client. En effet, sur un stand le coût contact est en moyenne de 20 euros alors
qu'il peut varier de 80 à 200 euros pour une visite sur le terrain. Ces chiffres tiennent compte à la fois du salaire et des charges du commercial, de ses différents types de frais (déplacements, hébergement, nourriture, téléphone, représentation, documentations, échantillons, divers) et du nombre moyen de contacts clients quotidiens effectué. Productivité : sur un stand, un commercial est 5 fois plus productif, car si sur le terrain, compte tenu des temps de déplacement il ne peut faire, en moyenne, que 3 visites client, l'opportunité du salon lui permet de rencontrer, en moyenne,
15 clients/jour. Prospection : le salon est un lieu d'opportunité, de rencontre de prospects "chauds" puisque la démarche du visitorat y est volontariste. C'est de ce fait un moyen privilégié pour l'exposant d'élargir son volant de clientèle. Réceptivité : les prospects comme les clients en visite sur un stand ont une réceptivité totale en corrélation avec la préméditation de leur démarche et la disponibilité réelle d'une plage de temps accordée. Cette réceptivité peut aller de la simple curiosité jusqu'à des motivations variées, multiples, précises, profondes et justifiées.
ORMEDIA : by à part (ça) Novembre 2010 15
ffm2e Une réelle opportunité financière
Investir dans une présence à un salon au travers d'un stand permet d'atteindre, selon la stratégie adoptée par l'entreprise, plusieurs objectifs. A priori aucun autre moyen de communication publicitaire et commerciale, média et hors-média, ne permet de proposer une telle variété d'opportunités à un coût abordable. En effet, un stand peut être à la fois une campagne média, une opération de relations publiques, un outil de relations presse, une campagne de marketing
Le Stand direct, une qualification de fichiers, une opération de promotion des ventes, un point de vente temporaire, une étude de marché, une opération de motivation de la force de vente et de stimulation du réseau de distribution, un outil de recrutement, un service après vente, une hotline, une opération de fidélisation, une journée portes ouvertes, une opération d'échantillonnage, un outil de lobbying, un lieu de présentation de nouveaux produits, un point d'information. Autant d'opérations qui mises bout à bout coûteraient bien plus cher que la simple participation à un salon. Qui dit mieux ?
16 ORMEDIA : by à part (ça) Novembre 2010
En conclusion, participer en tant qu'exposant à un salon permet à la fois de renforcer et de dynamiser la notoriété et l'image de son entreprise, ses produits, ses services, d'assurer la cohésion de sa force de vente, de rencontrer rapidement un grand nombre de clients et prospects, tout en prenant une photo de son marché afin d'y optimiser son positionnement, le tout pour un coût extrêmement performant. Alors pourquoi s'en priver ?..
Le Stand :
Un outil marketing et communication multi-fonction
ORMEDIA : by à part (ça) Septembre 2010 17
Dossier : Le stand
Un outil de communication efficace * En complément de l'organisateur de salons dont la mission essentielle est de vendre aux entreprises une surface vide dans un hall d'exposition et de concentrer l’offre et la demande d’un secteur sur une place de marché, les agences conseil en exposition (standiste) quant à elles vous accompagnent dans votre projet de participation par la conception de projets de communication dont la formalisation principale est la création de votre stand. Il s'agit pour les entreprises d'inclure le Salon dans leur stratégie de communication et marketing et d'évaluer l'efficacité de leur participation. * étude basée sur des chiffres 2004 • Un outil de vente rentable
• Un ticket d'entrée réduit Une présence sur un salon coûte en moyenne 20 000 € (Source OJS) soit l'équivalent de* : • Un spot de 4'' diffusé en premium le dimanche à 20h50 sur TF1 • Une annonce de 30 sur RTL dans la tranche horaire 7h-7h30 ''
• 1/4 de page en noir & blanc dans la rubrique "Economie" du journal Le Monde • 30'' au cinéma dans les 2300 salles de Mediavision pendant une semaine
Par rapport à une visite client, une présence sur un salon représente un gain en terme de :
COÛT :
PRODUCTIVITÉ :
Une visite client a un coût au contact compris entre 80 et 180 €. Un stand a un coût au contact humain de 12 €*. Un contact initié sur un salon coûte 7 à 15 fois moins cher qu'une visite client.
Un commercial sur un stand est 5 fois plus productif que sur le terrain : il rencontre une moyenne de 15 clients par jour contre seulement 3 lors de ses déplacements.
PROSPECTION :
RÉCEPTIVITÉ DE LA CIBLE :
• 49 affiches 12 m_ tarif 12-12 chez Viacom pendant une semaine Source : tarifMEDIA ou support / Tarifs bruts
*
• Un coût au contact abordable Chiffres OJS 2004 : 66 250 exposants, 7 659 555 visiteurs, 178 salons Une moyenne de 43 031 visiteurs par salon Un coût au contact pour un stand de 20 000 € de 0,46 € Coût au contact
Durée du contact
Coût de la minute de contact
Campagne Radio
0,003 €
15 secondes
0,012 €
Campagne TV1
0,008 €
30 secondes
0,016 €
Stand sur un salon
21,10 €
20 minutes
1,055 €
Campagne presse1
0,019 €
20 secondes
0,057 €
Affichage grand format1
0,001 €
2 secondes
0,060 €
0,055 €
5 secondes
0,660 €
0,186 €
1 minute
0,186 €
Média 1
E-mailing SMS2 Campagne Cinéma
3
"
Rapporté à la durée, le stand est l'un des médias les moins coûteux. "
Initiative Média, 2005 Elanceur, C. Ducamp, 2003 Francis Kaufmann, directeur associé de CAA (Conseil en développement commercial) 1 2 3
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Les salons sont un moyen privilégié pour élargir le bassin de clientèle (lieu de rencontre du marché, démarche volontaire des visiteurs).
Les prospects et clients sur un stand sont 100% consentants.
*Coût au contact humain calculé sur la base des chiffres OJS : 20 000 € pour un stand moyen / (7 659 555 visiteurs / 66 250 exposants x 15 stands sur lesquels les visiteurs ont eu un contact humain) = 12 €
• Mesure de l’équivalence média Constat : Les mesures comportementales utilisées sur les médias de masse traditionnels sont essentiellement basées sur la puissance. Ces mesures ne tiennent souvent pas compte de la qualité des contacts, atout indéniable du stand. Questionnement : Comment mesurer la qualité des contacts et ainsi calculer de façon plus précise et plus juste l’équivalence média ? Réponse 1 : Par la prise en compte du bêta de mémorisation des médias. Le bêta de mémorisation du stand est de 100% (Toutes les personnes visitant un stand s’en souviennent à sa sortie). Combien de fois faut-il exposer un individu à un message sur un autre média pour obtenir ce taux ? Réponse 2 : Par la prise en compte du ciblage beaucoup plus précis du média stand : 20% de vos clients vous rapportent 80% de vos revenus et inversement Un média bien ciblé est 5 fois plus efficace qu'un média mal ciblé, c'est le principe de Pareto
Dossier : Le stand Résultat : Une formule simple…
Le stand face au hors-média Puissance
Équivalence média = Nombre de personnes exposées (par le stand) x Coût au contact (du média considéré) x Nombre d'expositions nécessaires pour obtenir un taux de mémorisation de 99% x 5 (Indicateur d'efficacité du ciblage) … qui mesure le coût d'investissement sur un autre média pour avoir le même impact sur une cible de même qualité Calculs basés sur les bêta de mémorisations suivants mesurés par Ad2one et Carat Interactive en 2001 : Cinéma : 75%, Télévision : 15%, Internet : 11%, Presse : 10%, Affichage : 9,5%, Radio : 5% (1)
Puissance élevée
Stand Mailing Coût au contact élevé
Site Internet
Cadeau d'affaires Objet Promotionnel
Visite Client
PLV
Coût au contact faible
Evénement B2B
Coût moyen d'un stand
20 000 €
Quelques équivalences médias (1)
Puissance faible
Équivalence TV
43 031 x 0,008 x 29 x 5
49 916 €
Équivalence Radio
43 031 x 0,003 x 90 x 5
58 091 €
Équivalence Affichage
43 031 x 0,001 x 47 x 5
10 112 €
Équivalence Presse
43 031 x 0,019 x 44 x 5
179 870 €
Équivalence Cinéma
43 031 x 0,186 x 4 x 5
160 075 €
Le stand face aux autres médias : Bétâs de mémorisation
• Une opération rentabilisée à peine commencée Deux comparaisons édifiantes (1) : … avec l’équivalence presse : Équivalence presse = 179 870 € Votre stand est rentabilisé en 2h18 de participation au salon
… avec l'équivalence visites clients : Équivalence visites clients = 225 420 € (2) Votre stand est rentabilisé en 2h10 de participation au salon Pour une participation de 8h par jour à un salon de 3 jours et pour un stand évalué à 20 000€ (2) Équivalence visite client = Coût au contact d’une visite client x Nombre de contacts humains sur le stand = 130 x 7 659 555 / 66 250 x 15 (1)
Mémorisation élevée Stand
Cinéma Ciblage Large
Ciblage Précis Télévision Affichage
• Décider de ne pas participer : Conséquences de messages néfastes
Aux clients :
« Allez voir la concurrence! » Perte d’image et de confiance
Radio
Presse
Presse Profes.
Aux prospects :
« Vous n’êtes pas intéressants. » Manque à gagner en développement
Mémorisation élevée
Aux concurrents :
Le stand face aux autres médias :
« Vous pouvez prendre notre place! » Perte de parts de marché
Aux médias :
Durée d'exposition
« Nous sommes en mauvaise santé… » Lancement de rumeurs
Durée d'exposition élevée Stand
Cible Passive Télévision
Cible Volontaire
Cinéma
Radio Affichage
Conclusion:
Presse
Durée d'exposition faible
Participer à un salon en tant qu'exposant permet à la fois de renforcer et de dynamiser la notoriété et l'image de son entreprise, ses produits, ses services, d'assurer la cohésion de sa force de vente, de rencontrer un grand nombre de clients et prospects, tout en prenant un photo de son marché afin d'y optimiser son positionnement, le tout pour un coût extrêmement performant. Analyse Commission Marketing de la FFM2E ORMEDIA : by à part (ça) Septembre 2010 19
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Tendance Déco
Les concepteurs et réalisateurs de stands suivent la tendance et vous proposent un panorama complet et exhaustif des dernières innovations en matière d'architecture d'exposition. Matériaux, couleurs, nouvelles technologies... Tout ce que vous devez savoir pour préparer le brief de votre prochain salon !!!
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Tendance Déco
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ORMEDIA : by à part (ça) Novembre 2010 21
ffm2e
Tendance Déco Créateurs et designers de stands et d’architectures éphémères, les agences conseil en exposition sont les maîtres d’œuvre de la communication Salon. La modularité des concepts d’exposition qu’ils proposent permet de créer des espaces étonnants, en intégrant des éléments multiples d’aménagement et d’animation. Pour répondre au souhait des entreprises d’investir dans des stands de qualité réutilisables et adaptables, les standistes privilégient de plus en plus le long terme avec des solutions d’exposition mixtes, intégrant les techniques traditionnelles de construction de stand en menuiserie avec des modules d'assemblage permettant de démonter aisément pour ensuite réutiliser ( et recycler en fin de contrat ). Le stand traditionnel est donc contraint d'évoluer pour se maintenir. Il doit désormais être réutilisable au fil des événements pour s'inscrire dans une logique pérenne donc respectueuse de l'environnement. Les stands et supports de communication réutilisables et dont les coûts sont amortissables sur plusieurs participations, sont ainsi en nette augmentation. Si les entreprises rationnalisent leurs dépenses en réduisant les surfaces de stands, le modulaire réputé moins cher car réutilisable séduit moins, car trop impersonnel et dupliqué. Pour répondre aux budgets limités des PME en quête d’un stand différenciant, certaines agences conseil en exposition proposent une ligne de stands traditionnels pré-designés et préfabriqués, conçus pour de petites surfaces. Pour les entreprises les plus impliquées dans le développement durable et recherchant un concept modulaire, le carton alvéolé ou une structure à base de bois de pin des landes offre un meilleur bilan carbone qu’un stand en aluminium fabriqué en Chine.
22 ORMEDIA : by à part (ça) Novembre 2010
Tendance Déco
Tendances générales Formes & Matières Un style épuré, des formes et des matières innovantes, l’alliance heureuse de la technologie et du design : voici ce qui définit le mieux la scénographie du Salon et des stands de demain. Les concepteurs proposent aujourd’hui une large gamme de matériaux de décoration répondant à toutes les normes techniques et de
sécurité strictes, notamment non-feu (M1, M2) pour être utilisés dans le cadre d’événement accueillant du public. Les tons neutres, mais chaleureux (marron, beige, gris taupe), les formes de meubles simples et épurées et les fibres naturelles sont plébiscitées. Elément incontournable, la matière stimule les sens : elle attire l’oeil et provoque souvent une envie tactile. Associer les matières permet de créer des ambiances abouties qu’elles soient chaleureuses, raffinées, épurées… La tendance de fond est au retour aux
Tendance Déco
vers les lesmatières matières des revêtements : sources, vers issuschoix de produits naturels : bois, copeaux de bois, galets, bambous, papiers fait à ébène la main…. de la nature : bois, copeaux parquet brillant ou que l’on réintroduit un peu partout, sur les murs, sur les sols, de bois, galets, bambous, blanc, il s’agit clairement dans les fait luminaires. Au sol, une austérité précieuse vient papiers à la main…. de sortir des sentiers battus guider le choix des revêtements : parquet brillant ébène ou que l’on réintroduit un peu pour surprendre et conquérir blanc,par exemple. Il s’agit partout, sur les murs, sur lesclairement de sortir des sentiers les visiteurs. battus pour surprendre et conquérir les visiteurs ! sols, dans les luminaires. Ainsi, Une austérité précieuse vient guider le
Le développement durable influence le style et la conception Autre tendance lourde, les prestataires s’engagent dans une vraie démarche "éco-respectueuse" en sélectionnant un maximum de fournisseurs qui ont intégré la possibilité de récupérer leurs produits pour les recycler et les transformer, même si cela engendre un surcoût difficile à accepter en ces temps de restrictions budgétaires. Reste le problème de la moquette qui est très difficile à valoriser. Pourtant en France on conçoit difficilement des événements sans y recourir. Il suffit pourtant de laisser les allées nues pour limiter l’impact écologique. Mais les organisateurs n’ont pas encore intégré cette alternative. Si elle n’est pas recyclable ou réutilisable en dalle, on peut remplacer la moquette par de la fibre de coco. Il existe aussi des solutions de stands et de mobilier en carton mais ils sont à usage unique car difficile à recycler ou à stocker dans de bonnes conditions hydrométriques. Côté décoration florale, la tendance est clairement à "l’écolo green" : beaucoup de parterres de gazon, de scènes de jardins, de murs végétaux, de plantes dépolluantes. Le vert chlorophylle est la couleur dominante. La crise a fait émerger une approche plus sophistiquée de la décoration florale. On utilise moins de plantes, mais avec simplicité et élégance, en touches de couleurs. La mise en scène florale doit avant tout provoquer une émotion.
L’impression numérique grand format plébiscitée L’émergence de nouvelles techniques d’impression permet de multiplier les possibilités créatives avec une excellente restitution chromatique. L’impression numérique grand format sur différents types de supports (tissus, bâche, vinyl, mais aussi bois, alu, pvc, revêtement de sol en lyno ou feutre) permet d’aménager tout ou partie d’un stand, pour créer des panneaux simples ou drapés, autoportants ou adhésifs. Beaucoup d’imprimeurs sont aujourd’hui labellisés Imprim’Vert et n’utilisent que des encres biodégradables et des supports d’impression recyclables. Le Drop Paper est un produit de référence plébiscité par les architectes : il s'agit d'une suspension en papier généralement lestée en partie basse qui permet de réaliser des cloisons, sur une structure autoportante par exemple. Ce système déposé, simple et léger, permet une grande créativité grâce une large gamme de couleurs et motifs, pour aménager, décorer, embellir. A noter aussi de nouvelles matières comme le Craft et le Calque M1 mais aussi un jersey extensible, capteur de lumière.
La lumière pour magnifier La distribution électrique et la mise en lumière, sont des éléments déterminants dans l’aménagement d’un salon L’éclairage ajoute la touche finale pour magnifier les éléments de décoration et créer l’ambiance générale de
ffm2e
l’événement. Economes en énergie, les éclairages par Leds s’imposent notamment en muséographie. Ces lampes ont l’avantage d’offrir un rendement important pour une faible consommation énergétique et une durée de vie plus longue. La technologie LED est encore peu répandue sur les salons car elle coûte 5 à 10 fois plus cher que l’halogène. Les nouvelles technologies lumineuses, avec interface graphique pilotée par ordinateur, permettent des mises en valeur plus dynamique avec des changements de couleurs et des scénographies lumineuses qui participent à la mise en valeur générale du salon ou de l’événement.
Design Mobilier La modernité du mobilier s‘exprime dans un design clair, dégage une impression de légèreté. On se concentre sur la fonction des meubles et leur technique. Particulièrement dans le domaine des sièges, avec des formes rondes, quasi "organiques". Les créations récentes des meilleurs designers européens, côtoient les grands classiques et les incontournables standards. Chaque année
ORMEDIA : by à part (ça) Novembre 2010 23
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des nouveautés sont sélectionnées par les loueurs de mobilier sur les derniers salons de meubles européens. Afin de satisfaire les besoins spécifiques de congrès et d’événements de plus en plus grands, certains produits sont disponibles en très grande quantité. Par exemple, on peut trouver jusqu’à 15 000 chaises de conférence rembourrées identiques.
La green touch séduit les éditeurs de mobilier La déco écolo a de plus en plus la cote, notamment avec le Slow Design, une tendance qui combine écologie, éthique, esthétique et originalité. Les meubles sont uniques, fabriqués à la main, avec des matériaux récupérés ou recyclés, des matières brutes comme le bois et les meubles artisanaux y sont à l’honneur. Les objets de déco sont en papier, en corde ou en paille. Cette tendance privilégie également les meubles qui peuvent s’utiliser aussi bien dehors que dedans comme ceux en bois exotiques. Le retour à la nature, dans toutes ses infimes connotations, est un thème particulièrement dominant cette année. Véritable refuge, les matériaux tels que le bois et le végétal sont détournés et traduits sous toutes leurs formes par de nombreux créateurs. Les frères Bouroullec, Erwan et Ronan, se sont emparés de cette tendance pour fabriquer pour Vitra la collection de meubles et sièges "Végétal", désormais culte. La tendance est au
recyclage, au vintage et au rétro. L’engouement pour le mobilier industriel est, par ailleurs, si fort que certains fabricants se mettent à rééditer des modèles. A la fois design et confort, la déco lounge véhicule une impression d’élégance hors d’âge, très moderne et très intemporelle avec une place prépondérante accordée aux canapés bas, aux lignes géométriques, en cuir très souvent. Le tout doit être confortable mais avec une certaine noblesse, propre à une ambiance chic et à l'usage qu'en fait un visitorat trié sur le volet.
Audio/vidéo/ informatique Objectif principal : que la technologie, bien qu'omniprésente, se fasse la plus discrète possible et devienne à son tour un élément de décoration. En plus des prestations basiques que sont la traduction simultanée, la visioconférence, la sonorisation (enceintes, consoles, micros) et les stations de travail informatiques avec serveurs et périphériques, les spécialistes du secteur mettent l’innovation au service de l’événement. A l’intérieur ou en périphérie du stand, les écrans plasma ou les murs d’images sont souvent directement intégrés à la structure du stand et partie prenante de la scénographie et de l’accueil. Si le poste vidéo/ projection fait souvent les frais des réductions de budget de communication, c’est pourtant souvent ce qui attire l’œil du visiteur et créé l’événement sur le stand. Projection hors champ ou rétro éclairage interactif en fonction de l'image affichée,
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Tendance Déco
les projections sortent de plus en plus du cadre. Parmi les nouveautés, on peut citer l’Ambilight. Une technologie qui consiste à éclairer le mur qui se trouve derrière un téléviseur à écran plat d'un léger halo lumineux dont la couleur varie en fonction de l'image en cours de diffusion. La couleur et la luminosité changent, en fonction de ce qui se passe sur l’écran, en s'accordant exactement aux couleurs et à la lumière de l'action en cours. L'effet Ambilight est créé par une source de lumière LED qui génère un effet de couleur plus saturé pour une diffusion plus fluide et plus large sur le mur situé à l'arrière de l’écran.
L’innovation au cœur de l’événement Si les écrans multi-touch interactifs sont aujourd’hui incontournables, les ressources offertes par les nouvelles technologies paraissent infinies. Avec par exemple le dispositif Hélio-D, les objets en trois dimensions s'affichent désormais dans l'espace, à l'instar des hologrammes vus dans tant de films de science-fiction. L'astuce réside dans l'utilisation de fines particules d'eau captant la lumière émise par
un projecteur, créant ainsi une sorte d'écran ˜invisible' de vapeur d'eau et faisant apparaître l'image dans l'air. L'ensemble donnant au final l'impression d'une véritable projection holographique car les particules d'eau ne sont pas visibles à l'oeil nu. Ce nouveau système d'affichage permet de s'affranchir des contraintes liées aux écrans traditionnels. Un ordinateur connecté à un vidéo projecteur et une caméra infrarouge détectent la position de la main ou du bras de l'utilisateur. Ainsi, dès que la main s'approche de l'écran, les images se déplacent vers les doigts de l'utilisateur puis basculent dans une réalité virtuelle en étant projetées sur le bras. La réalité augmentée et la reconnaissance faciale ont le vent en poupe. Preuve en est avec Unilever qui a proposé une machine à sourire distribuant des crèmes glacées gratuites, lors du dernier Festival de Cannes. Une machine munie d’un écran tactile diffusait un message invitant les visiteurs à se rapprocher et à interagir. Chacun était invité à se prendre en photo, doté de son plus beau sourire et la photo était ensuite diffusée sur la page Facebook de la marque. Selon l’intensité de son sourire mesurée grâce à un souriromètre, le participant se voyait offrir la crème glacée de son choix !
Grand Entretien
le stand
Entretien avec quelques agences conseil en exposition (standistes) membres de la Fédération
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le stand
Rencontre avec les pros
TECHNISTYLE Entretien avec Olivier CHAZALON
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Si les surfaces de stand sont plutôt à la baisse, la fréquence de participation des entreprises à un salon est en hausse."
Technistyle met à disposition des entreprises qu’elle accompagne sur les salons professionnels plus de 50 ans d’expérience dans la création et l’agencement de stands en France et à l’étranger. Qui sommes nous ? O.C. : Une agence de création de stands d’exposition à taille humaine et réactive. Nos atouts ? O.C. : Nous sommes maître d’œuvre dans la construction d’un stand, ce qui nous laisse une grande liberté de choix du prestataire le mieux adapté, le plus réactif, en fonction du projet de stand et du budget alloué. Développement durable ? O.C. : Nous avons peu de demandes pour des stands entièrement éco-conçus et par ailleurs il existe encore peu de matériaux de substitution pertinents. De plus les matériaux recyclables sont finalement peu recyclés. Il n’y-a pas
vraiment de structures de recyclage mises en place par les parcs d’expositions ou par les organisateurs, à l’inverse de l’Allemagne ou de la Suisse parfaitement organisés pour la collecte et le retraitement des matériaux. Perspectives ? O.C. : Si les surfaces de stand sont plutôt à la baisse, la fréquence de participation des entreprises à un salon est en hausse. Ces dernières sont en quête de stand réutilisable pour optimiser les coûts. Ce qu'il faut améliorer ? O.C. : Mieux informer les exposants sur la complexité technique liée à la construction d’un stand, afin d’améliorer les briefs de départ et optimiser le temps de conception.
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le stand
Altys "
Entretien avec Laurent BOURDON
Les conditions de travail de nos équipes sur les Salons ne sont plus acceptables : temps de montage/ démontage aberrants, travail de nuit, accidents du travail, manque de reconnaissance des clients, notre métier n’est pas valorisé car nous agissons dans l’ombre, pour que la magie du Salon opère à l’ouverture." La société Altys, spécialiste reconnue du stand traditionnel est un bureau d’études disposant de son propre atelier de fabrication intégré. Qui êtes-vous ? L.B. : Nous sommes avant tout une agence de design d’espaces. Depuis plus de 15 ans, nous concevons et réalisons des aménagements de stands, des agencements de magasins, des show room, du mobilier retail, en bref, la palette est large! La création est notre principale motivation.
Vos atouts ? L.B. : Créativité, qualité et réactivité sont nos principaux atouts. Notre point fort est d’avoir un atelier de menuiserie intégré doté des derniers outils numériques. L’expérience et les compétences de nos équipes ont fait qu’aujourd’hui nous maîtrisons toutes les étapes dans la réalisation d’un
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Rencontre avec les pros aménagement, de la conception à la livraison. Cette expérience nous la mettons aussi depuis quelques années aux services de certains de nos confrères décorateurs et architectes qui nous confient la réalisation de leurs projets. Enfin, il y a maintenant un peu plus de deux ans, nous avons créé un pôle de compétences élargit et grâce aux partenariats avec d’autres entreprises du bâtiment, qui nous permet d’intervenir en maîtrise d’œuvre TCE sur des chantiers d’agencement plus conséquents. Développement durable et impact environnemental ? L.B. : Très globalement, le média salon est l’antithèse du développement durable. Coté écologique, mêmes si les choses tendent, très lentement, à s’améliorer par l’emploi de certains matériaux moins irrespectueux de l’environnement, il n’en demeure pas moins que nous générons énormément de déchets. Il existe peu de matériaux eco-conçus et les filières de recyclage sont peu nombreuses et méconnues. Compte tenu des délais très courts alloués aux démontages en France, il est difficile de procéder à un tri sélectif des déchets, de plus les infrastructures ne sont pas organisées dans ce sens. Pourtant chez nos voisins allemands, les filières de recyclage sont beaucoup mieux structurées et les parcs d’expositions, qui sont souvent les organisateurs des salons, sont très attentifs au tri sélectif, le non respect de ces règles peut entraîner de lourdes amendes. Pour limiter tous ces aspects environnementaux, nous n’utilisons en menuiserie que des panneaux et dérivés de bois normés PEFC, ces matières sont certes un peu plus coûteuses mais sont de meilleure qualité, et donc plus faciles à transformer. De plus, grâce à notre grosse capacité de stockage, nous nous efforçons au réemploie de certains elements fabriqués, cette solution nous permet donc de « recycler » en interne et revêt aussi un aspect économique apprécié par nos clients en cette période troublée. Enfin, les transports inhérents à nos activités ne vont pas non plus dans le bon sens, le nombre de camions sur les parcs d’expositions dans les quelques jours précédents un salon reste est absolument impressionnant. Pour réduire la multiplicité de ces transports sur la région parisienne, nous concentrons nos actions commerciales sur certains événements en tenant compte des leurs dates d’ouverture et de fermeture pour ne requérir qu’à un gros volume transport contre 4 à 5 moins conséquents mais plus polluants. Pour nos déplacements en province ou à l’étranger, nous
les partageons avec quelque uns de nos confrères afin de les réduire et les rationaliser. Vos perspectives ? L.B. : Continuer dans la diversification de nos offres afin de ne pas être tributaire des fluctuations du média salon. Depuis plusieurs années le marché est en baisse et la crise économique que nous avons traversée n’a fait qu’aggraver cette situation. Nombreux sont les confrères à avoir subi une baisse de plus de 30 % de leur chiffre d’affaires l’an passé. Bien que le marché semble être à la hausse, il mettra plusieurs années pour retrouver le niveau d’avant la crise. Les entreprises exposantes rationalisent leurs dépenses et réduisent leurs surfaces de stand de 30 à 50 %, bien que le media salon soit probablement le plus qualitatif en terme de retombées directes et identifiables. Face à cette tendance, nous ajoutons prochainement à notre catalogue une offre de stands traditionnels préconçus et fabriqués en très petites séries permettant ainsi à nos clients de profiter d’un stand différenciant et pour un budget maîtrisé. Ce qu’il faut améliorer ? L.B. : Les conditions de travail subies par nos équipes sur les salons et les congrès en France ne sont plus acceptables : temps de montage et de démontages aberrants, travail de nuit, les week end et les jours fériés, nombre d’accident du travail en hausse. La multiplicité des événements concentrés sur des périodes très courtes sur les parc d’expositions de paris et la décentralisation qui a entraîner aussi la création d’une kyrielle d’événements dans des lieux souvent inadaptés, accessibilité des halls inappropriée, monte-charge en panne ou sous dimensionnés contribuent à transformer les employés de la filière en véritables forçats. La filière des prestataires de l’exposition représente un nombre considérable de salariés, des professionnels passionnés par leur métier, de véritables magiciens qui transforment, dans l’ombre, en quelques jours, voir quelques heures, un « hangar vide et terne » en un lieu convivial et chaleureux. Au fil des saisons, ces professionnels se lassent de la dégradation de leurs conditions de travail et du manque de reconnaissance de leur métier. Pour leur permettre d’être entendu, de se défendre et faire valoir leurs droits, il faudrait qu’ils aient avant tout un statut, pas un rattachement tantôt au bâtiment, au spectacle ou encore au tourisme d’affaires, mais une véritable identité métier et enfin qu’ils puissent adhérer à une fédération corporatiste, ce qui n’est pas le cas de la FFM2E qui bien que le sujet fût évoqué, ne fédère encore aujourd’hui que des dirigeants.
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ACPV
Architecture Commerciale Patrick VIRLY Entretien avec Patrick Virly (BE)
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Le stand est un média à part entière, il reflète au sein du salon, l’image que notre client veut donner." La société de Patrick Virly conçoit et réalise depuis de nombreuse année une architecture commerciale distinctive et pertinente, respectueuse de l’image de l’entreprise qu’elle accompagne sur les salons et dans la valorisation de leurs produits. Qui sommes nous ? P.V. : Un bureau d’étude dont l’activité principale consiste à créer et installer des stands,
des magasins, des showrooms ou bien encore des corners et présentoirs destinés à la valorisation de l’image de
marque et des produits de nos clients. Pour ce faire, nous utilisons toute sortes de matériaux, traditionnels, et à la pointe du progrès. Nous nous sommes équipé et faisons nos tirages numériques grands formats pour garder un maximum d’autonomie et répondre immédiatement et sans délai aux besoins de nos clients. Nous travaillons depuis des années pour des sociétés comme Ravensburger, Nathan, Madrange, Samsung ou encore les magasins Espace Revêtements. Nous avons créé des stands, organisé des road-show, des évènements, des expos privées dans des lieus prestigieux, créé des stands modulables pour différentes sociétés qui exposent 15 à 20 fois par an dans toute la France. Nous sommes aussi maître d’oeuvre pour des chantiers d’état comme la transformation du hall d’entrée de l’Université Paris VIII en hall d’exposition ou bien encore la modification de l’entrée et de l’accueil. Nos atouts ?
P.V. : Une petite structure et une expérience de plus de 30 années à travailler « dans la cour des grands » qui nous confère un professionnalisme à toute épreuve, une réactivité immédiate ainsi qu’une écoute directe de nos clients. Une complicité avec un réseau de partenaires artisans de qualité, avec qui nous travaillons depuis très longtemps et à qui on peu « tout demander » (ou presque), nous permet d’être toujours dans les délais. Perspectives ? P.V. : Il faut bien faire prendre conscience à nos clients que le salon est un média à part entière et que le stand reflète l’image qu’il veut bien donner. De plus en plus de salons proposent des stands pré équipés, gérés par des sociétés monopolisantes, et à des budgets que nous ne pouvons pas concurrencer, mais qui ont tous le même look. Notre esprit créatif doit répondre à ce genre de situation et prouver que nous sommes bien meilleurs et, contrairement à ces installateurs, à l’écoute de nos clients.
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Class' Affaires Expo
Entretien avec Erik DHUSCHER
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Plutôt que de nous battre sur les prix, nous préférons fidéliser nos clients en assurant la gestion complète du stand, de la conception, au montage, en passant par l’entretien et le stockage." Depuis plus de 25 ans, Class'Affaires Expo et ses collaborateurs assurent la qualité et la réussite des expositions auxquelles ses clients participent. Qui sommes nous ? E.D. : J'ai repris la société de Jacques Rigollier, bien connu dans la profession. Class' Affaires Expo est un bureau d’étude chargé de la conception, la fabrication et le stockage de stands construits. Nous sommes aussi distributeur exclusif des marques Zero (structures et mobilier), Cross Métal (structures aluminium et plancher technique pour stand et mezzanine). Nos atouts ? E.D. : Une société à taille humaine qui emploie une vingtaine de personnes et réalise un CA de 2 millions d’Euros. Un service technique et un atelier de fabrication, dont la menuiserie est intégrée. Nous disposons en outre d’un espace de stockage de 3.500 m2. Nous travaillons en France mais aussi pour des événements à l’étranger pour des exposants de secteurs variés : automobile, plasturgie, collectivité territoriale, optique… Nous privilégions la qualité du stand et du service client, avec un interlocuteur unique.
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Développement durable ? E.D. : Les stands que nous fabriquons, ont une durée de vie plus longue grâce au bois qui est un matériau pérenne. Nous avons d’ailleurs reçu un prix au dernier Pollutec pour la conception d’un stand éco-respectueux. Perspectives ? E.D. : Plutôt que de nous battre sur les prix, nous préférons fidéliser nos clients en assurant la gestion complète du stand, de la conception au montage, en passant par l’entretien et le stockage. Avec la crise et la réduction des budgets, on observe une dégradation de la qualité des stands au profit du modulaire. Ce qu'il faut améliorer ? E.D. : Les temps de montage et démontage sont de plus en plus courts, nous obligeant à travailler dans l’urgence au risque d’abîmer les stands, dont nous avons la responsabilité. Nous sommes donc de plus en plus vigilant pour maintenir une excellente qualité de services.
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ISF Exposition
Entretien avec Guillaume PENON
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Les achats de stands et de supports de communication réutilisables et dont les coûts sont amortissables sur plusieurs participations, sont en nette augmentation." ISF Exposition, filiale du Groupe GL Events depuis 2000, conçoit, fabrique et gère des solutions modulables et réutilisables pour l’exposition fixe ou itinérante, l’aménagement d’espace ou la signalétique grand format. Qui sommes nous ? G.P. : Nous proposons des solutions architecturales dans un esprit de modularité. Nos clients sont essentiellement les exposants, des grands comptes, beaucoup de PME en province, des collectivités locales ou des administrations. Nous avons environ 150 stands en gestion complète et participons à quelques 800 opérations chaque année en France et en Europe. Nous assurons le transport, le montage/démontage et le stockage des stands entre les manifestations. Nos atouts ? G.P. : Nous disposons d’une plateforme logistique à Nantes et en Région parisienne et d’un réseau d’agences dans les principales villes françaises. Notre bureau d’études compte une dizaine de collaborateurs, dont beaucoup ont été formés dans les écoles de design et d’architecture de Nantes. Notre atelier intègre la menuiserie, l’impression et le façonnage et s’appuie sur une équipe permanente de 20 monteurs. Développement durable ? G.P. : Nous avons mis au point avec notre département de R&D, deux nouveaux systèmes écoconçus : - ECOPIN, un kakémono en pin des landes 100% recyclable, tant pour la structure que pour le visuel, grâce à un système de collecte et de traitement dédié.
Autre innovation majeure, notre nouveau système écoconçu ECO5® pour les stands architecturés, dont les deux caractéristiques majeures sont : - Un système modulable et réutilisable, & une finition traditionnelle - un bilan Carbone® positif : 8 fois moins d'émission de CO2 qu'un stand menuisé traditionnel à chaque montage * * Source : Bilan Carbone ® (méthodologie Ademe), étude comparative d’un stand ECO5 et d’un stand menuisé traditionnel, réalisée par le cabinet Le Geste Environnemental
Perspectives ? G.P. : Si la surface moyenne des stands a diminué, le nombre de manifestations est resté stable et a même augmenté. L’activité reste soutenue mais avec un niveau de prestations élevé et plus qualitatif. Les achats de stands et de supports de communication réutilisables et dont les coûts sont amortissables sur plusieurs participations, sont en nette augmentation. 2010 devrait confirmer cette embellie et l’intérêt toujours croissant des entreprises pour les Salons. Ce qu'il faut améliorer ? G.P. : Le stockage des emballages et des caisses de transport des stands dont nous avons la charge durant un événement pose problème, car souvent facturés à des tarifs importants.
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Créa-Staff
Entretien avec Benjamine DUBS
Les demandes pour des projets d’exposition plus écologique se multiplient."
Créa-Staff est une société de conception et de réalisation d’espaces événementiels implantée en Isère Qui sommes nous ? B.D. : Créée il y-a près de trente ans par Denis DUBS, notre société propose aujourd’hui des prestations complètes d’installation générale et de création de stands. Si notre activité s’est longtemps concentrée sur le Région RhôneAlpes, avec Alpexpo et Alpes Congrès à Grenoble, nous travaillons partout en France et dans quelques pays limitrophes. Nous intervenons régulièrement sur la Foire de Paris ou pour des événements tel la Coupe Icare. Enfin, nous sommes aussi à l’origine d’un concept d’exposition pour la Chambre des métiers de Montélimar. Développement durable ? B.D. : Les demandes pour
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des projets d’exposition plus écologique se multiplient. Nous sommes toujours en quête de solutions alternatives au mélaminé et à l’aluminium pour répondre aux exigences de nos clients. Nous privilégions ainsi le bois, le carton et le tissu tendu. Perspectives ? B.D. : La situation est assez difficile. On observe une baisse généralisée des coûts chez nos clients, ce qui nous oblige à effectuer le même travail pour des budgets moindres. Ce qu'il faut améliorer ? B.D. : Les temps de montage et de démontage se réduisent obligeant nos équipes à travailler tard le soir ce qui entraine des surcoûts et des conditions de travail difficiles.
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Eventi
Entretien avec Fabrice HOURNON
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Nous préférons trouver des alternatives plus faciles à recycler comme le Lackfolie tendu, pour habiller des structures en bois que nous stockons après chaque opération."
La société EVENTI réalise des architectures éphémères, des stands et tous types de décors des simples salons jusqu'aux plus grandes réceptions. Qui sommes nous ? F.H. : Nous concevons et réalisons dans nos ateliers des stands traditionnels, des architectures éphémères, et des décors d’événements. Une part de notre activité concerne aussi la mise en scène de mariage de prestige. Nous disposons d’un bureau d’étude, d’un atelier de menuiserie avec découpe numérique, d’un atelier de confection pour la création de tapisserie et de velum et d’une zone de montage à blanc avant l’événement. Nous assurons aussi le stockage des éléments de décor en attente de remontage. Nos atouts ? F.H. : La gestion des coûts
au plus près, le savoirfaire de nos employés et notre polyvalence dans la construction de structures événementielles, sont nos atouts principaux. Développement durable ? F.H. : Nous n’utilisons quasiment plus de mélaminé pour les cloisons de stands. Nous préférons trouver des alternatives plus faciles à recycler comme la Lackfolie tendu, pour habiller des structures en bois. Pour autant l’utilisation de matériaux recyclables coûte en moyenne 30% plus cher. Les entreprises sont peu nombreuses à accepter ces surcoûts. Mis à part les Banques, le secteur médical et les grandes
entreprises ayant intégré le développement durable dans leur communication. Perspectives ? F.H. : L’événementiel en général et les salons en particulier ont souffert des
restrictions budgétaires imposés par les entreprises durant la crise. Le stand traditionnel s’est malgré tout maintenu, mais il se doit d’être réutilisable et modulable au fil des événements.
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ORFI
Entretien avec François SIRE
Valoriser et positionner le salon et le stand d’exposition, comme médias opérationnels. Convaincre toute entreprise souhaitant mettre en scène ses produits et services d'utiliser le moyen du stand d'exposition pour recevoir dans les meilleures conditions, en one to one, ses clients et prospects." Agence conseil en exposition ( aussi appelé standiste ), la société ORFI propose à ses clients un service et un accompagnement allant bien au-delà du stand. Qui sommes nous ? F.S. : Une agence conseil en exposition capable notamment de traiter tout type de prestations liées à la participation d'un annonceur/exposant à un salon (mais nous intervenons aussi en agencement de magasins, de show room et en développement de PLV) : conception de stand, organisation logistique, relation avec l’organisateur et le site d’exposition, montage/démontage, fourniture de prestations multimédia mais aussi mise en scène et gestion d’animations vivantes et/ou événementielles, conception et réalisation d'une identité visuelle et du print induit par la présence sur le salon, bilan carbone de la participation. Par ailleurs et pour répondre aux attentes de nos clients pour des stands avec contrats de remontage, nous avons depuis plusieurs années mis en place une organisation logistique performante servie par une unité de stockage intégrée, le tout dans le respect de nos procédures ISO 9001. Nos atouts ? F.S. : De 10 m2 à plus de 5 000 m2, notre studio de création conçoit tout type de projet de communication volume (stand - agencement
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- PLV) et leur donne vie en images 3D ou en maquette. Notre métreur chiffre ensuite de manière détaillée et rigoureuse les projets ainsi créés. Nous formons enfin l’équipe technique la plus compétente pour les réaliser. Nous privilégions la réactivité, la flexibilité, le respect des cadres budgétaires et réglementaires, la coordination efficace des projets, incluant le management des nombreux partenaires et sous-traitants. Notre souci du détail et de la finition couplé à une relation commerciale de haut niveau menée par des directeurs de clientèle polyglotte nous permettent de vous accompagner en continu du début à la fin de l’opération que ce soit en France ou partout dans le monde. Développement durable ? F.S. : Nous sommes particulièrement impliqués dans le développement durable avec une solide expérience en matière d’éco-conception. Nous avons obtenu un premier prix pour le stand du Ministère de l’Écologie et du Développement Durable, lors des Salons Pollutec 2005 et 2007. Le recyclage et la réutilisation des éléments de
stands ou de scénographie doivent être au cœur des stratégies d’exposition. Mais le recyclage a un coût dont la prise en charge doit être au moins en partie assumée par les parcs d’expositions et les organisateurs. Perspectives ? F.S. : Il faut être prudent. La reprise escomptée n’est pas encore là. Même si les entreprises recommencent à investir en communication, quelle partie de leur budget vont-elles allouer au média Salon ? Difficile de faire un pronostic. Ce qu'il faut améliorer ? F.S. : Outre les conditions de travail de nos équipes en période de montage/ démontage, il faut valoriser et affirmer le salon et le stand d’exposition, comme le média le plus opérationnel pour une entreprise souhaitant mettre en scène ses produits et services pour recevoir dans les meilleures conditions, en one to one, ses clients et prospects. Et demander systématiquement à être évalué car grâce à notre maîtrise des outils de calcul du RSI (Retour Sur Investissement) d’un stand nous sommes certain de pouvoir démontrer l’efficacité de ce moyen de communication !
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le stand
Rencontre avec les pros
Groupe FG Design
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Entretien avec François GUARINO
Alors même que les entreprises n’ont pas trouvé mieux que le média salon pour rencontrer leurs clients, se confronter à la concurrence et s’offrir une visibilité maximum, même pour une petite entreprise, notre offre a fondamentalement évoluée vers des solutions complètes et avec un meilleur retour sur investissement." Le groupe FG Design, d’abord appelé HG Créations a su se créer une place de choix dans l’univers de l’architecture d’exposition pour en devenir aujourd’hui l’une des figures de proue. Qui sommes nous ? F.G. : La société a été créée en 1977 par François Guarino, diplômé des Arts Graphiques. D'abord spécialisé dans la conception et la construction de stands traditionnels, haut de gamme et à usage unique, dès les années 80, nous avons accompagné les nouveaux besoins d’exposition des entreprises en proposant une réflexion sur la mise en valeur des messages intra-stand. Nous disposons d’un bureau d’étude intégré et développons une offre complète : architecture, animations et logistique. Nous sommes installés à Paris et nous nous appuyons sur nos agences de Lille, Lyon et Bordeaux pour rayonner en Europe et à l’international. Nous réalisons près de 1200 stands chaque année dont 30 % à l’étranger.
Nos atouts ? F.G. : Dans le cadre de notre département modulaire, Expotech, nous proposons une offre complète « Prêt à exposer » baptisée Liberty, dédiée aux entreprises participant à plusieurs salons ou événements par an. Véritable plate-forme de gestion du matériel d’exposition à distance, grâce à une application informatique ad hoc, chaque client peut planifier en ligne ses événements, gérer en temps réel la mise à disposition de matériel et le process logistique global de transport, montage et démontage. Nous assurons ainsi le suivi dans le cadre de contrat long terme, d’expositions pour des clients grands comptes (Orange, BNP Paribas, EDF) qui exposent sur des moyennes de 50 à 100 reprises par an en France et
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en Europe. Développement durable ? F.G. : Les stands et services que nous proposons s’inscrivent dans une démarche durable. Nous sommes en veille constante pour proposer des alternatives recyclables mais aussi pour optimiser le transport et le stockage. Nous sommes aussi force de propositions pour les entreprises engagées dans une réelle démarche écorespectueuse. Perspectives ? F.G. : Depuis deux années nous subissons une crise profonde qui nous a obligé à réagir pour répondre aux nouvelles attentes de nos clients. Si les demandes pour du stand traditionnel éphémère ont chuté, le modulaire a pris le pas avec des stands toujours créatifs et design mais
plus légers, adaptables et réutilisables pour un investissement sur le long terme. Nous accompagnons aussi les entreprises lors de road show ou portes ouvertes. Notre ambition est d’accompagner nos clients en apportant des solutions intelligentes, professionnelles et efficaces. Ce qu'il faut améliorer ? F.G. : L’outil Salon souffre d’un déficit d’image, il n’est ni reconnu ni enseigné dans les écoles de commerce. Alors même que les entreprises n’ont pas trouvé mieux pour rencontrer leurs clients, se confronter à la concurrence et s’offrir une visibilité maximum, même lorsque l’on est une petite entreprise. C’est un média à part entière qu’il faut valoriser comme incontournable, dans le cadre d’une stratégie globale de promotion et de prospection.
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