SALON
180 exposants 10 conférences Espace APB
ET DES
DES
lycéens étudiants réussir ses études et son orientation
Poitiers
Samedi
10 11
Vendredi
Parc des expositions Rue Salvador-Allende février février de 9 h 30 à 18 h 00 de 9 h 30 à 18 h 00
Tout le programme sur
Š amelie_rault@hotmail.com
LE GRAND CAFÉ PRÉSENTE...
visuel : Fatmat - mise en page : service communication du Crous
ENTR É LIBRE E
février
Expo : SLAM - jeu 9 : LES ARTS S’EN MÊLENT - mer 15 : LA LUDI - jeu 16 : CONCERT AVEC L’AMIEZIK - ven 17 : SHOW CASE D’AV MARIANE (MIDI) - SOIRÉE SLAM (SOIR) - mer 22 : SHOW CASE DE BAPTISTE PIZON (MIDI) - DAN PANAMA + SARAHPSODY (SOIR) - jeu 23 : CONCERT AVEC LE CREM
mars
expo : BULLE DE COULEUR - mer 07 : LA LUDI - jeu 08 : DAYTONA + ITHAK - mer 14 : CAPT AMÉRICANO + YET >> SOIRÉES : 21H - SHOW CASE : 12H45 Le Grand Café du Crous au coeur de la MdE 1 rue Neuma Fechine Borges à Poitiers cafeteria.grandcafe@crous-poitiers.fr
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180 exposants 10 conférences Espace APB
ET DES
DES
lycéens étudiants réussir ses études et son orientation
Poitiers
Samedi
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Vendredi
Parc des expositions Rue Salvador-Allende février février de 9 h 30 à 18 h 00 de 9 h 30 à 18 h 00
Tout le programme sur
© amelie_rault@hotmail.com
Resto - Bistro - Expo
LA S E R RU R ER IE
Ouvert 7 j / 7 jusqu’à 2h00 Nombreux cocktails Formule du midi Brunch le week-end Cuisine traditionnelle & du monde 28 rue des Grandes écoles - Poitiers www.laserrurerie.com - info@laserrurerie.com 05 49 41 05 41
EUDES MENICHETTI DU 12 MARS AU 15 AVRIL 2012 Galerie de l’école des Beaux-Arts de Poitiers
26, rue Jean Alexandre tous les jours de 14h à 19h Renseignements au 05 49 88 96 53
École des Beaux-Arts de Poitiers
Atelier-galerie Le mouton noir
20, place Montierneuf du jeudi au samedi de 15h à 19h Renseignements au 06 62 03 15 53
« Nous voulons [...] seulement défendre un outil démocratique : le vote blanc »
« la mécanique médiatique est complexe car nous ne sommes que des anonymes »
Grande-Bretagne Irlande
Avec le CEI, partir à l’étranger n’a jamais été aussi facile
Placements jobs et stages Formations en anglais Hébergements
www.cei-london.com www.cei-dublin.com
people
L'intérim pour ne
pas chômer
Vous avez arrêté ou terminé vos études et l'angoisse du chômage s'empare immédiatement de vous*. Et si le travail en intérim était une solution pour accéder à votre premier emploi ? Thomas Picard, 21 ans, intérimaire depuis 2 ans, nous fait partager son expérience. Rédaction : A. Wroblewski - Crédits photos : C. Prot
É
Jongler entre liberté et précarité
Un bilan mitigé
d'un projet associatif qui a duré trois mois. J'ai pu rester plus longtemps que les autres parce que je n'avais pas d'obligation.» Autre point positif à ses yeux : les rencontres. Le travail en intérim permet de développer un réseau. « Depuis que j'ai commencé j'ai rencontré pas mal de personnes qui font, elles aussi, de l'intérim. Nous restons en contact. Quand je sais qu'il reste des postes libres sur une mission, je le dis aux intérimaires que je connais. » Cependant, Thomas met l'accent sur le fait que sa situation est loin d'être stable. « Je ne sais jamais à l'avance si j'aurai des missions. Parfois je suis contacté quelques heures avant. Et puis, il y a des périodes creuses. Par exemple, en fin d'année, les entreprises ferment, c'est toujours plus difficile de trouver du travail. » Alors, si vous vous lancez dans l'aventure de l'intérim, apprêtez vous à jongler entre liberté et précarité.
Pour le jeune homme, le travail en intérim représente surtout l'occasion de jouir d'une certaine liberté. « L'avantage, c'est que je peux très bien arrêter de travailler pour me consacrer à autre chose. Par exemple, je reviens d'un séjour de six mois au Mexique. Je suis parti dans le cadre
*Selon une enquête Insee de 2010, 23,3% des actifs de moins de 24 ans sont au chômage. Attention, il ne s’agit pas de l’ensemble des 15-24 ans, dont une partie est scolarisée notamment. **Enquête Insee de 2010 : Répartition de l'emploi des jeunes (15/24 ans) : 5, 9% en intérim, contre 2,1% tous âges confondus.
tudiants, jeunes sans expérience ou sans qualification, nombreux** sont ceux qui font le choix du travail en intérim. C'est le cas de Thomas, qui s'est lancé après avoir suivi une formation dans le milieu agricole. Il enchaîne les missions depuis bientôt deux ans, et connait donc les rouages du travail intérimaire sur le bout des doigts. Premier impératif si l'on veut trouver des missions en intérim : être persévérant. « Il faut tout le temps relancer les agences. Il vaut mieux les appeler tous les jours pour leur demander si elles ont du travail à proposer, sinon elles vous oublient vite. Il ne faut pas non plus s'arrêter à une seule agence. En ce moment, je suis inscrit dans presque toutes les boîtes d'intérim de Poitiers ». Il est préférable également de ne pas se limiter à un secteur bien précis pour le choix des missions. La plupart du temps les jobs proposés sont divers. « J'ai aussi bien travaillé dans le milieu du spectacle qu'en usine. Concernant la durée ça reste variable. Des agences m'ont déjà proposé des contrats de neufs mois quand d'autres m'en proposent d'une heure », détaille Thomas.
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people
Travaillez vous êtes filmés !
Le festival international Filmer le travail revient du 3 au 12 février pour sa 3e édition. Moment phare : le concours amateur ouvert à tous.... Pas besoin de caméra, votre téléphone suffit à réaliser un chef-d’œuvre. Rédaction : B. Chaubard, C. Prot - Crédit photo : P. Beteille
Perlier, coordinateur et programmateur du concours. A la fin des diffusions deux prix seront remis, l’un par un jury professionnel l'autre par le public.
Une expérience qui ouvre des portes
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ous ressentez l'envie de montrer au monde à quel point votre boulot est cool, génial, horrible, épuisant, unique ? Découvrir différents métiers, leurs âmes, leurs consistances ? Le festival Filmer le travail est là pour ça. Dans un style dynamique et original, cet évènement questionne et sucite des échanges sur deux mondes : l’image et le travail. Comme tout le monde ne peut pas participer au concours professionnel, un concours amateur intitulé Filme ton travail est organisé le 7 février à 21 heures à la maison du peuple. « Une dizaine de courts-métrages vous sera proposée au cours de cette soirée ouverte au public, vous pourrez même faire partie du jury », explique François 22 - People
Vincent Croguennec, jeune plasticien de 26 ans, a vécu l'aventure Filmer le travail l'année dernière. Son film d'animation était déjà lancé quand il a découvert le concours amateur du festival. « Pour moi c'était l'occasion de peaufiner mon travail, de le faire aboutir ». Son inspiration et sa motivation sont nées de sa propre expérience en usine. « Après mes études d'art décoratif, j'ai dû travailler comme ouvrier non qualifié dans l'agroalimentaire pour gagner de l'argent », raconte-t-il avant de poursuivre, « cette expérience a été difficile, éprouvante, je ne comprenais pas comment des personnes encore debout après 35 ans de travail à la chaîne, trouvaient les ressources pour continuer à enfiler des saucisses sur un bâton ». Pour le jeune homme, se lancer dans ce concours lui a permis de trouver l'énergie pour continuer sa mission. « Je voulais analyser ces deux mois, en parler. Ce film de 4 minutes et 26 secondes est le seul moyen que j'ai trouvé pour en faire quelque
ET SI VOUS ÉTIEZ DÉJÀ MARIN SANS LE SAVOIR ?
*YtKP[ WOV[V ! 1@ 3LTVPNUL ò
chose et rendre mon expérience fertile », témoignet-il. Sa création intitulée L'intérimaire* lui a valu le prix Médiapart** de l'édition précédente. Une reconnaissance qui lui a ouvert de nombreuses portes, « le concours Filme ton travail m'a permis d'être publié sur le site de Médiapart. Mon film a également été diffusé lors de la soirée Quel travail voulons nous, organisée par Radio France et j'ai très récemment été contacté pour réaliser un film dans le cadre du projet 100 jours*** ». Un seul mot d’ordre, pour vivre cette expérience : comme Vincent, filmez votre travail. Pour ce faire, un portable, un appareil photo ou un petit écran suffisent. C’est ce que l’on nomme le "pocket film". Bref, no limit.
Quels objectifs pour les amateurs ? Mais pourquoi ouvrir le concours aux non-professionnels de l'image ? « Nous cherchons à récolter de nouvelles images et de nouveaux points de vue. Nous espérons trouver de nouvelles paroles plus proches des Poitevins. Notre souhait est d'impliquer plus de monde. C’est un espace d’échange et d’expression ouvert à tous », précise Antoine Aupetit, régisseur général.
« C’est un espace d’échange et d’expression ouvert à tous » Comme lors des précédentes éditions du festival, ce concours est là pour entamer une réflexion sur le travail, ses formes et ses évolutions. « Il permet une approche très personnelle, montrer ce que les travailleurs font, ce qui les inspire, ce qu’ils n’aiment pas. Le format "pocket film" permet aussi de rendre le sujet plus intime », analyse Antoine Aupetit. Certains veulent créer une prestation originale, d’autres faire passer un message et commencer le débat. Pour découvrir les sensibilités de chacun, venez cette année participer au jury et prenez en de la graine pour devenir les créateurs et les réalisateurs de l'édition 2013. * Vidéo disponible sur le site www.mediapart.fr. **Le jury Médiapart ne sera pas présent lors de cette 3e édition. *** www.100jours.org - 100 jours est une approche de la politique à travers 100 films documentaires courts, qui sont diffusés les 100 jours précédant le résultat final de l'élection présidentielle.
CENTRE D’INFORMATION ET DE RECRUTEMENT DES FORCES ARMEES (CIRFA) 105, bd du Grand Cerf - 86010 POITIERS 05 49 61 02 02 cirfa.poitiers@marine.defense.gouv.fr
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Un sport qui gagne… à
être connu ! A Poitiers, entre volley et basket de haut niveau, évolue un sport rarement apprécié à sa juste valeur : le tennis de table. Vitrine de cette discipline méconnue, le Poitiers TTACC 86 (prononcez « tak ») est l’un des clubs majeurs du sport pictavien. Rédaction : B. Lion - Crédit photo : TTACC 86
le jardin ou le garage, mais il faut venir voir des matchs le mardi soir, pour comprendre que le tennis de table est également un sport très physique ». Cette accession au haut niveau était l’un des objectifs de la fusion* en 2006, tout comme la formation efficace de nombreux jeunes.
Une véritable famille C’est sans doute grâce à la présence de ces jeunes, mais également à celle de nombreux bénévoles que le TTACC a su préserver une ambiance très conviviale. Marion Remaud, 17 ans, benjamine de l’équipe 1, considère le club « comme une deuxième famille ». Ses trois coéquipières sont pour elle un véritable exemple : « évoluer à ce niveau accompagnée de ces joueuses, c’est à la fois enrichissant et rassurant », raconte-t-elle. Le TTACC a également mis en place de nombreux dispositifs qui en font un club accessible à tous : une section handisport qui ne cesse de se développer, des animations et activités extra-sportives et une section loisir.
L’avenir
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40 licenciés, trois entraîneurs salariés, quatre salles dispersées sur l’agglomération, une équipe en Pro B, quatre équipes en championnat national, cinq en régional et trois en départemental... le TTACC est en quelques années passé de petit poucet de la discipline à une impressionnante machine à gagner. Depuis avril 2011, on peut apprécier un spectacle de haut niveau devant les matchs de l’équipe 1 féminine en Pro B (équivalent de la Ligue 2 au football). « Il est amusant de voir le nombre de personnes abasourdies par le niveau de jeu », confie Rémi de Vendeuil, coach de cette équipe. Christelle Durand, une des joueuses, renchérit : « beaucoup de gens possèdent une table dans
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Le maintien en Pro B, la montée de certaines autres équipes du club (en particulier de la 1 masculine), et le prolongement de la formation des jeunes sont les objectifs pour l’avenir. La construction d’une salle spécifique sur le campus est prévue dans les prochaines années. Avec l’arrivée en Pro B, le TTACC a bien l’intention de changer la vision qu’ont les Poitevins du ping-pong. « Nous voulons mettre en valeur l’équipe fille, qui évolue en Pro B pour la première fois, et qui est d’ailleurs la seule équipe professionnelle féminine de Poitiers, afin de faire connaître le tennis de table au grand public », insiste Jérôme Quessette, coprésident du club. Rémi de Vendeuil nous apprend qu'en « Chine le tennis de table est reconnu pour ses vertus dans le développement des enfants. C’est un sport très complet qui améliore les capacités mentales et physiques, la gestion du stress ou encore la vitesse ». *En 2006, l’ASPTT Poitiers, le CEP et le CCL Fontaine le Comte/Vouneuil sous Biard ont fusionné
Complexe sportif Saint-Nicolas : 156, route de Parthenay - 86000 Poitiers - 05.49.03.17.27 www.poitiers-ttacc-86.fr
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poitiers jeunes
Carnaval 2012 : carte blanche
A vos agendas ! Le mardi 21 février, le carnaval de Poitiers sort le grand jeu. Animations, bonne humeur, rencontres, imprévu, extravagance, vous ne serez pas déçu par cette journée qui s’annonce pleine d’insouciance. Rédaction : P. Montassier , N. Gaillard, - Crédits photos : Poitiers Jeunes
L
e 21 février 2012 marquera d'une nouvelle pierre blanche l'histoire du carnaval pictavien. Le thème de cette 21e édition organisée par Poitiers Jeunes : "Carte blanche". Cette année, l’association vous propose un défilé tout en blanc. Alors libre à vous d'essayer de concurrencer Lady Gaga, la reine de la couleur immaculée. En ce Mardi-Gras, ne vous étonnez pas de croiser la route de gigantesques marionnettes mesurant parfois jusqu'à deux mètres soixante, assises sur les épaules de leurs créateurs, les joyeux membres de la compagnie Les Grandes Personnes*. Depuis deux ans maintenant, Poitiers Jeunes et les maisons de quartier travaillent main dans la
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main à l'élaboration du carnaval pour mobiliser toujours plus de Poitevins. Pour exprimer votre talent et votre imagination, le centre socio-culturel des Trois-Cités vous attend lors d'un chantier public de confection de marionnettes. La compagnie Les Grandes Personnes sera là pour vous guider et vous accompagner dans leur réalisation en utilisant notamment du papier mâché. Elles pourront être grandes, mobiles et même se porter sur les épaules. Pour commencer à tourner en douceur la page vers le printemps, voici quelques idées "blanches", suggérées par l’association, libre à vous de vous en inspirer dans la réalisation de vos œuvres : Canada, Québec, art inuit, monde polaire, lunaire.
poitiers jeunes
Vous l’aurez compris, tout est mis en œuvre pour vous faire participer activement au Carnaval en vous impliquant dans sa préparation, alors cette année lâchez-vous !
Le Carnaval retrouve son territoire d’antan La symbolique du carnaval tiendra toutes ses promesses, à 17 heures le Maire de Poitiers remettra les clés de la ville aux habitants qui auront carte blanche pour faire la fête. « Avec la fin des travaux dans le centre-ville, vous allez pouvoir vous réapproprier la place d'Armes, territoire d'antan », s’enthousiasme Karine Abel, responsable de la programmation de Poitiers Jeunes et de l’élaboration du carnaval. Si vous êtes de la partie, vous serez pris dans ce tourbillon de folie, de fanfare et de surprises car à chaque coin de rue, vous trouverez toujours une nouvelle animation. Le mot d’ordre : l’imprévu. « Ce n’est pas le cortège qui doit venir vers vous, c’est vous qui devez aller vers le cortège », assure Karine Abel. Pour survivre à toutes ces festivités, des distributions gratuites de chocolat chaud et de confettis auront lieu Place d’Armes. Et pour les gourmands, 1 500 couverts sont également prévus afin que le plus grand nombre puisse goûter une potée, réalisée bénévolement par quinze restaurateurs poitevins.
une dimension participative en fédérant les habitants L'association et la compagnie Les Grandes Personnes veulent donner une dimension participative en fédérant les habitants autour d’un évènement festif, pour leur permettre de réinvestir l’espace public. Le temps d’une journée, le collectif prime ainsi sur l’individualisme grâce à l’intérêt porté à cette fête conviviale. Pour vivre un moment d'échange et de partage placé sous le signe du déguisement et de la fête vous savez ce qui vous reste à faire le 21 février en centre-ville de Poitiers. Et le 16 mars si vous voulez remettre ça lors du carnaval du quartier des Trois Cités. Avant le printemps politique qui s’annonce, votons tous pour le Carnaval. *www.lesgrandespersonnes.org
Plus d'informations sur le Carnaval sur le site www.poitiers-jeunes.com
Infos pratiques Du 9 au 17 février : Chantier public de confection des marionnettes, gratuit et ouvert à tous. Centre socio-culturel des Trois-Cités (1, place de France). Pour s’inscrire contacter Poitiers Jeunes au 05 49 50 73 49. Samedi 18 février : Présentation des marionnettes sur la Place du Marché, de 11h30 à 16h. Dimanche 19 février : Présentation des marionnettes sur le Marché des Couronneries, de 11h30 à 13h. Mardi 21 février : Jour du Carnaval. Rendez-vous Place du Maréchal Leclerc à 17h. Vendredi 16 Mars : Carnaval de nuit des Trois-Cités. Départ Place de France à 20h avec fanfare. Poitiers Jeunes - 27
amphi-tamine
Objectif
Université
Alors que les projecteurs sont braqués sur l'Elysée, l'Université de Poitiers se cherche elle aussi un nouveau Président. Qui de Dominique Moncond'huy ou d'Yves Jean sera l'heureux élu ? En attendant le verdict, les deux candidats reviennent sur leurs différentes propositions.
Rédaction : S. Moreau - Crédits photos : Y. Jean, C. Prot
Bouge : Quel doit être l'objectif majeur de l'Université en matière d'enseignement ?
Yves Jean
Dominique Moncond'huy
2 Octobre 2011 : Yves Jean, professeur de géographie et doyen de l'UFR Sciences humaines et arts déclare sa candidature 20 Novembre 2011 : Dominique Moncond'huy, enseignant chercheur à l'UFR Lettres et Langues et doyen de cette même UFR déclare sa candidature 20 Mars 2012 : élection du conseil d'administration de l'université de Poitiers 11 Avril 2012 : élection du président de l'université par les membres du conseil d'administration, composé de 30 membres dont 5 étudiants. 28 - Amphi-tamine
Dominique Moncond'huy : Nous devons nous engager, et c'est déjà le cas, pour amplifier la préprofessionnalisation en donnant aux étudiants des compétences larges leur permettant d'être souples dans leur avenir professionnel. Il est également nécessaire de proposer des modules pour accompagner cet effort vers la vie active, le monde adulte et ses règles du jeu qu'il faut maîtriser. Il est important d'organiser des rencontres avec des chefs d'entreprise ou des recruteurs variés et aider les étudiants à faire face à des impératifs comme l'écriture d'un CV. C'est un autre type de formation que nous devons avoir à cœur de proposer aux étudiants.
« c'est essentiel d'apprendre à travailler et à échanger avec les autres » Y. J Yves Jean : L'objectif principal d'un futur président de l'Université est de permettre à tous les élèves, quelque soit leur origine sociale, de posséder un ensemble de savoirs et de connaissances optimal pour choisir leur métier. Je souhaite que l'on prenne des initiatives pour modifier l'image des universités car nous n'avons pas à rougir de l'insertion professionnelle de nos étudiants. A l'échelle locale, je souhaite qu'il y ait trois jours de forum au sein de l'université où nous exposerons les métiers auxquels nous formons.
D.M : Je ne dissocierai pas la vie étudiante de la vie collective. La vie culturelle est essentielle au sens où elle doit chercher à rassembler et à créer une véritable vie collective à l'Université. Je pense qu'une interaction avec les grands lieux culturels de la ville de Poitiers comme le TAP, l'espace Mendès France ou encore la Soufflerie* est indispensable. Si nous voulons que les étudiants participent davantage à la vie collective il faut leur en donner les moyens. Je suis donc assez favorable à la création d'une unité d'enseignement (UE) qui offrirait une véritable formation aux élus étudiants. Y.J : Depuis quelques années, nous constatons un effritement de la vie associative et de toutes les formes d'engagement collectif. Or il me semble essentiel d'apprendre à travailler et à échanger avec les autres. Je suis favorable à la création d'une UE portant sur la vie associative avec des cours sur la question du rapport au collectif. Je veux un renouveau du bureau de la vie étudiante dans lequel toutes les organisations syndicales seront présentes mais également l'AFEV qui fait des choses très concrètes pour le quotidien et les conditions de vie des étudiants et de l'Université. Ce bureau articulé autour du vice-président étudiant aura un vrai rôle à jouer.
Quel type de président souhaiteriez vous être ? D.M : Mon équipe et moi-même estimons qu'il faut penser les méthodes autrement et revoir totalement la pratique de la gouvernance. La transparence et l'équité sont des notions centrales. L'équipe actuelle, dont j'ai soutenu l'action dans ses grandes orientations, n'a pas été en capacité de mener le dialogue dans tous les secteurs nécessaires. Si j'étais élu, j'aimerais organiser des rencontres régulières, au moins une ou deux fois par an avec les syndicats étudiants et des personnels de tous bords politiques. Y.J : La gouvernance collaborative est l'un des changements que je porte avec mon comité de soutien. Il est nécessaire de rétablir l'écoute
entre l'équipe présidentielle et les personnels. Je prends l'engagement de faire le tour de toutes les composantes, de réunir des assises de l'Université ouvertes à tous et un congrès pour définir notre stratégie. Nous débattrons avec Limoges, La Rochelle et Tours des stratégies communes entre nos universités.
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Quelle place réserver à la vie associative, culturelle et à l'engagement étudiant au sein de l'Université ?
De nombreux étudiants connaissent des difficultés financières importantes. Comment les aider à les surmonter ? D.M : Pour le moment il y a une décision nationale de ne pas augmenter les frais d'inscription et je ne sais pas s'ils le seront dans l'avenir. S'ils devaient l'être, il faudrait veiller à ce que se soit d'une manière intelligente pour ne pas étrangler les élèves en difficulté. Il existe des structures pour accompagner les étudiants. Par exemple, les certifications en langues étrangères, véritable plus pour leur mobilité, sont très coûteuses et il faut débourser 150 euros pour les passer. Pour certains étudiants boursiers c'est impossible. On peut donc impulser des politiques de soutien localement.
« C'est un autre type de formation que nous devons [...] proposer aux étudiants » D. M Y.J : On assiste depuis cinq ou six ans à une dégradation des conditions de vie étudiante. De plus en plus travaillent pendant leurs vacances, leurs week-end mais aussi le soir et ont des difficultés pour assumer leur rôle d'étudiant à temps plein. J'œuvrerai en conférence des présidents d'Université pour que l’État se préoccupe de la précarisation de ces conditions. Cela passe par des niveaux de bourses plus élevés qu'aujourd'hui. Je prends également l'engagement de ne pas augmenter les droits d'inscription. Ils représentent un pourcentage très faible du budget de l'établissement. Mon travail consistera à obtenir de l'État des aides financières plus importantes pour les universités et l'Université de Poitiers. * La Soufflerie, successivement lieu de travail puis d'exposition situé rue Guillaume le Troubadour. Amphi-tamine - 29
t'as pas l'oeil
A
près 47 années d'existence, dressé fièrement en bordure de l'avenue du recteur Pineau, l'amphi J a vécu ses dernières heures. Officiellement dénommé amphithéâtre B6, il a bien sûr accueilli des cours, des conférences et des concours... Mais jusqu'au dernier passage du bulldozer, en décembre dernier, ce sont des souvenirs de mobilisations et de luttes que les murs du vieux bâtiment de béton ont gardés. Réforme LMD de 2003, mouvements anti-CPE de 2006 et anti-LRU de 2007 à 2009... Les grandes heures militantes qui ont agité l'université des années 2000, c'est bien lui, l'amphi J et ses 600 places assises qui les a accueillies. Durant des jours, des semaines, des mois, il fut le théâtre de luttes permanentes, parfois de jour comme de nuit. Au plus fort des mobilisations, il fallait jouer des coudes pour se frayer un passage : certains restaient bloqués dans le hall, d'autres se regroupaient près des portes latérales. L'amphi J a laissé place à une étendue déserte. Si vous passez à proximité, tendez l'oreille vous entendrez peut-être la rumeur des cris de révolte de plusieurs générations d'étudiants.
©Elliot Selwood
C. Prot
30 - T'as pas l'oeil
ndi Billetterie du lu9 h 00 e d au samedi space à 19 h 30 à l’E rc e cl Culturel Le ts Renseignemen 17 9 3 au 05 49 17 Internet : digitick.fr, om, fnacspectacles.c ticketnet .fr Extérieur : l Espace Culture , ra Leclerc, Cultu Carrefour, FNAC
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