rapport annuel 2009

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RAPPORT ANNUEL 2009


RAPPORT ANNUEL 2009 PALAIS DES BEAUX-ARTS, BRUXELLES


EXPO. Calle Sophie ŠKleinefenn


MAINTENIR LE CAP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Un rôle international plus affirmé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Mission internationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Nouveaux publics-cibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Une maison ouverte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 DÉPARTEMENTS ARTISTIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Points d’orgue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 Janvier-février-mars . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Avril, mai, juin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 JUILLET, AOÛT, SEPTEMBRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 Octobre, novembre, décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 PARTENAIRES CULTURELS EN BELGIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 PARTENAIRES CULTURELS À L’ÉTRANGER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 BOZAR FUNDING . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 LE PALAIS DES BEAUX-ARTS DANS LA PRESSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 BOZAR COMMUNICATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 BOZAR TICKETS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 BOZAR PLANNING . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 BOZARSHOP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 HUMAN RESOURCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 ORGANIGRAMME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 ICT – Service technique – Sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 Redécouvrir Horta . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 LES ARCHIVES DU PALAIS DES BEAUX-ARTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 Organisation juridique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 RAPPORT FINANCIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72


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MAINTENIR LE CAP Malgré le climat tempétueux de cette année 2009, je n’ai jamais douté que le Palais des Beaux-Arts puisse réussir à maintenir son cap. Il s’agit là d’une confirmation de la maturité que l’organisation a acquise au fil des ans et qui lui permet de résister aux vents contraires. Il y a le contexte économique bien sûr : le Palais des Beaux-Arts ne vit pas que de subsides. Le Palais a aussi failli pâtir de la fermeture inopinée de tout un circuit d’exposition, suite à la découverte d’insectes xylophages. Cet accident de parcours aurait pu compromettre gravement l’organisation des expositions d’été et de la nouvelle saison, et ternir notre réputation internationale. Ce fut, au contraire, une opportunité de démontrer, une fois de plus, notre inoxydable dynamisme et la solidarité indéfectible de nos équipes. Grâce aux efforts de tous, et avec le soutien de la Chancellerie, ce contretemps n’aura retardé que d’une quinzaine de jours l’ouverture des expositions d’été. À la mi-année 2009, les trois institutions culturelles fédérales – la Monnaie, l’Orchestre National de Belgique et le Palais des Beaux-Arts – ont renoué avec un dialogue institutionnel serein, en repassant sous la tutelle du Premier Ministre, avec la collaboration du Secrétaire d’État au Budget. Ce contexte favorable aura permis la conclusion du deuxième contrat de gestion de notre toute jeune société, fondée en 2002. Écrivons sans hésiter que tous les objectifs fixés dans le cadre du premier contrat ont été réalisés. Le Palais des Beaux-Arts en tant que centre multiculturel, international et accessible à tous est aujourd’hui un fait établi. Le second contrat de gestion, qui couvre la période 2009 à 2013, vise à consolider l’exercice. Y sont repris les grands axes de gestion actuels, ce qui nous permet de continuer dans la même voie, avec la volonté de faire encore mieux. Ce n’est pas un vain mot : vous lirez dans les pages qui suivent le foisonnement exceptionnel d’activités qui se sont déroulées en 2009. Du classique au contemporain, dans tous les domaines de la création. Le renouveau du bâtiment est aussi une réalité tangible : notre grande salle de concert et les deux circuits d’exposition sont maintenant totalement restaurés et conformes aux normes internationales. Il s’agit là d’un aspect essentiel de notre réussite. Le succès de nos expositions d’automne, renforcé par les excellentes conditions d’accueil de nos visiteurs, en est la preuve éclatante. D’ailleurs, l’accueil du public – de tous les publics – est la priorité des prochaines années, de la sécurité des œuvres et des visiteurs à l’accueil des personnes à mobilité réduite, en passant par une mission d’accueil des défavorisés. Épinglons pour ces derniers les nombreuses expositions gratuites de grande qualité, organisées toute la saison durant. Saluons également la fréquentation en hausse du BOZARSHOP, prouvant à la fois la pertinence de sa conception originale et l’attractivité du Palais des Beaux-Arts. Reste encore un projet qui me tient personnellement à cœur : un restaurant digne de ce nom qui vienne parachever les capacités d’accueil de notre grande institution. Je m’y emploie.

formules à la carte, il est également un co-équipier naturel pour un nombre toujours croissant de partenaires et autres producteurs de spectacles. Certains sont d’ailleurs privilégiés, comme CINEMATEK, la Cinémathèque royale de Belgique, qui a réintégré le bâtiment en 2009, dans un nouvel espace flambant neuf. Cette construction a été rendue possible par l’intervention du Palais des Beaux-Arts. Un succès public immédiat et qui ne faiblit pas. Ainsi, un nouveau public, commun à CINEMATEK et BOZAR, est-il en train de se constituer. Autre exemple marquant de partenariat, l’exposition Cobra, première pierre d’une nouvelle collaboration au long cours entre le Palais et les Musées royaux des Beaux-Arts, deux moteurs culturels du quartier du Mont des Arts. L’arrivée d’un nouveau voisin favorise également l’avenir du Palais des Beaux-Arts. Il s’agit de SQUARE, l’ancien Palais des Congrès, reconstruit et repensé de A à Z. Il est à présent géré par GL  events, l’un des groupes internationaux les plus dynamiques en matière d’organisation d’évènements. Capter les milliers de congressistes internationaux qui vont s’y presser est une opportunité à saisir pour consolider et développer la fréquentation de nos concerts et expositions. Une collaboration gagnante entre un partenaire privé et un partenaire public, déjà matérialisée par une jonction souterraine entre les deux bâtiments et une communication commune. Je terminerai en soulignant que toute cette organisation suppose des moyens financiers suffisants. Et pour cela, nous pouvons compter sur le soutien de nos autorités. La Monnaie, l’Orchestre National de Belgique et le Palais des Beaux-Arts ont, à ce titre, présenté ensemble un argumentaire commun pour sensibiliser les autorités à la nécessité stratégique d’une mission culturelle de haut niveau à Bruxelles – a fortiori dans un contexte économique et politique qui appelle un souffle nouveau. Nous avons été entendus. Que nos autorités en soient ici remerciées, ainsi que nos sponsors et mécènes qui nous sont restés fidèles.

Étienne Davignon Président du Conseil d’Administration Ministre d’État

Le Palais des Beaux-Arts produit lui-même beaucoup d’évènements. Avec ses multiples salles et ses

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3. 1. EXPO. Repromotion © Jan De Cock | 2. Étienne Davignon. Président du Conseil d’Administration | 3. Ningbo Historic Museum (EXPO. Architecture as a resistance. europalia.china) © Iwan Baan | 4. Affiche de l’EXPO. The State of Things. Brussels/Beijing (europalia.china) | 5. Le Palais des Beaux-Arts | 6. La chorégraphe coréenne Ahn Eun-me mélange tradition et modernité dans Princess Bari | 7. Ouverture de la CINEMATEK © Jiri Szeppan | 8. Nocturne EniDistrigas ©  Simply Better | 9. La Reine Paola et Paul Dujardin visitent l’exposition de Van Dyck à Bellotto © Didier Vandenbosch

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Un rôle international plus affirmé L’année 2009 a été l’une des plus difficiles de l’histoire récente du Palais des Beaux-Arts. La crise économique, qui s’est fait sentir avec la force d’un ouragan dans tous les secteurs de la société, exigeait une réponse énergique. Grâce à la mise en œuvre d’économies à hauteur de 1,8 million ¤ dans les divers services de l’institution, celle-ci a réussi à traverser sans dommages cette période ardue. La diminution des moyens nous a forcés à faire preuve de créativité. L’offre artistique est restée aussi étendue et son niveau tout aussi élevé. Le public, pour sa part, n’a pas été réellement conscient de ces efforts importants. Malgré ces contraintes, au plan opérationnel et artistique, 2009 a été un moment de développement pour notre institution. Le nombre d’acteurs culturels qui, chacun dans leur domaine propre, se veulent des centres d’excellence n’a cessé d’augmenter au cours des dernières années. La Flandre, en particulier, a investi dans des structures solides telles que des salles de concert ou des musées. Quel est alors le rôle que joue BOZAR dans ce paysage culturel belge bien outillé ? Bruxelles, capitale de l’Europe, rend de plus en plus évidentes notre mission et notre position de plateforme culturelle européenne, en dialogue permanent avec les autres cultures. C’est précisément au sein de ce contexte européen, qui va en s’élargissant, que l’héritage culturel et la dynamique artistique de nos communautés, régions et communes trouvent à la fois leur place et leur légitimité. La recherche d’un profil plus affirmé est nécessairement passée, au cours des dernières années, par des chantiers (au sens propre comme au sens figuré). Ils sont à présent pratiquement terminés. Un modèle de gestion transparente et fiable, des investissements dans une restauration soutenue du bâtiment, une solide équipe de management composée de spécialistes, une incontestable volonté de satisfaire aux sévères critères internationaux auxquels sont soumis les musées, voilà les fondements grâce auxquels BOZAR continue de parfaire son développement. C’est ainsi que 2009 a marqué le moment où le Palais des Beaux-Arts s’est ancré, en tant que plateforme culturelle, dans une dynamique à la fois belge et européenne. Il est devenu le lieu symbolique par excellence où nos communautés sont appelées à dialoguer. Dans sa déclaration politique 2009-2013, le Gouvernement flamand a confirmé son intention de collaborer avec le Palais des Beaux-Arts. Notre maison s’affirme aussi en tant que lieu de rencontre favorisant une coopération au niveau européen. Alors que l’Union européenne propose à notre attention des sujets tels que le multiculturalisme, l’éducation et l’industrie culturelle, BOZAR se positionne comme une maison de la diplomatie culturelle. Au sein du réseau European Concert Hall Organisation (ECHO), le Palais des Beaux-Arts contribue à indiquer la voie qu’il faut suivre. Tandis que de nouveaux pays européens s’affilient à ce réseau, le centre de gravité se déplace des grandes coproductions vers d’indispensables programmes de formation et actions de solidarité.

à grande échelle centrés sur la culture et le patrimoine. Une nouveauté : la manière dont BOZAR s’est révélé en tant qu’unité de production créative pour les expositions, fort de sa conviction qu’il fallait offrir aux artistes belges une base internationale. Nous avons établi des collaborations avec de célèbres institutions parmi lesquelles la Whitechapel Art Gallery de Londres qui accueille en 2010 l’exposition Robbrecht & Daem, le National Art Museum de Beijing où, en mai 2010, on peut voir The State of Things de Luc Tuymans et Ai Weiwei, ou encore Le Magasin de Grenoble où Jan De Cock présente Repromotion. Dans le cadre de notre « mission internationale », nous établissons, en effet, quantité de collaborations (cfr. infra). Le soutien indéfectible des pouvoirs publics, tant au niveau fédéral qu’à celui des communautés, doit être souligné avec force. Il reste la pierre d’angle indispensable sur laquelle repose l’équilibre financier de l’institution. Nous souhaitons remercier en premier lieu le Gouvernement fédéral. L’intervention de la Société fédérale de Participations et d’Investissement (SFPI) et le financement réalisé grâce à Beliris, l’accord de coopération entre les pouvoirs publics, fédéral et régionaux, ont permis de réaliser les nécessaires travaux d’infrastructure et de rénovation du Palais. Nous tenons à leur exprimer à tous notre reconnaissance. Nous témoignons aussi notre gratitude aux membres du Gouvernement flamand, de la Région wallonne, de la Région de Bruxelles-Capitale et du Gouvernement de la Communauté française que nous avons pu convaincre de notre projet et qui nous ont soutenus au cours de la saison écoulée. De belles synergies ont pu être réalisées avec nos proches voisins, le centre de congrès SQUARE et la CINEMATEK qui, de même que les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique et le tout nouveau Musée Magritte, sont à l’évidence nos partenaires sur le Mont des Arts. On ne peut assez souligner l’importance cruciale du sponsoring et du mécénat privé, ainsi que le généreux appui des BOZAR PATRONS, pour un projet tel que celui du Palais des Beaux-Arts. Sans leur apport et leur fidélité, bien des réalisations n’auraient pu voir le jour. De leur côté, nos nombreux partenaires culturels, tant en Belgique qu’à l’étranger, apportent leur contribution à l’intense activité qui, à son tour, renforce le rayonnement de nos évènements culturels. Qu’ils en soient ici remerciés. Cet essor n’aurait cependant jamais existé sans le grand dévouement de tous les collaborateurs de cette maison. L’année 2009 n’a été ni perturbée ni désastreuse. Au contraire, ce fut le moment d’une percée, une manière pour le Palais des Beaux-Arts de répondre à la crise en envisageant sans détour un avenir qui s’inscrit dans un contexte à la fois belge et européen. Paul Dujardin Directeur général CEO et Directeur Artistique

Il ne faut donc pas s’étonner de ce que notre rayon d’action s’internationalise toujours plus. Le nombre de partenaires potentiels a crû de manière sensible. En 2009, BOZAR a eu des contacts directs avec des villes du Moyen-Orient, de l’Extrême-Orient et du monde arabe en vue de projets

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Mission internationale En 2009, le Palais des Beaux-Arts a renforcé son profil d’une maison ayant, par excellence, une vocation internationale. Celle-ci ne se traduit pas seulement dans les nombreux liens de collaborations bilatérales ou multilatérales que l’institution entretient avec divers partenaires, mais aussi dans la position qu’elle ocupe. BOZAR se présente comme un instrument et un levier de diplomatie culturelle, comme le lieu qui s’ouvre à la réflexion sur le rôle joué par la culture en Europe et dans le contexte international, comme initiateur et moteur d’une cooperation culturelle accrue avec les communautés et les régions jusqu’au-delà des frontières.

Quelques exemples - En 2009, le Palais a instauré des collaborations avec des partenaires en Italie (De Van Dyck à Bellotto) et en Chine (europalia.china) et il a travaillé de manière intensive à la préparation de projets de grande envergure avec le Mexique, l’Espagne, ou autour de l’Afrique et de l’Asie. - De plus en plus d’états prennent conscience des possibilités que peut offrir le Palais des Beaux-Arts en tant que maison d’art multi- et interdisciplinaire au cœur de l’Europe. Notre infrastructure et notre situation géographique à Bruxelles - plaque tournante hyperactive de la politique et de la diplomatie, ville de rencontres et lieu de tractations – nous font considérer par ces pays comme un endroit idéal pour se faire connaître au monde.

- L es réseaux internationaux prennent de plus en plus d’importance dans le fonctionnement des institutions culturelles. Le Palais des Beaux-Arts continue à jouer un rôle moteur dans ECHO (European Concert Hall Organisation) et s’implique en particulier de manière active dans le réseau des organisateurs de concerts dans les nouveaux états membres de l’Union européenne. - L’institution s’inscrit aussi dans le calendrier des commémorations historiques et des opportunités politiques. À chaque occasion, on essaie de sortir des sentiers battus, que ce soit pour le contenu du projet ou pour la manière de le traiter. C’est ainsi que l’on a posé les fondements d’une série d’activités qui braqueront les projecteurs sur la commémoration de 50 ans d’indépendance de 17 pays africains, le patrimoine tant contemporain qu’historique de ces pays, la réflexion sur leur développement urbain, et qui accorderont une attention particulière à la diaspora africaine. - L e Palais des Beaux-Arts est de plus en plus souvent approché en raison de sa compétence en matière de diplomatie culturelle, de ses liens de collaboration avec de nombreux partenaires internationaux et de sa maîtrise en la matière qu’il met à la disposition des institutions collègues et des acteurs politiques dans notre pays ou à l’étranger. Le Palais a précisé en 2009 cette mission de partage de son expérience. Il veut s’engager à promouvoir le rôle de la culture au sein des organes européens de décision.

- Au sein des pays de l’Union européenne, la Présidence du Conseil (et le système qui fait qu’elle s’exerce en trio) représente pour nous une belle opportunité. On poursuit donc la mise en œuvre de programmes culturels pour les Présidences de l’Espagne (2010), la Belgique (2010), la Hongrie (2011), la Pologne (2011), le Danemark (2012), Chypre (2012) et la Lituanie (2013).

- Cette année, le Palais des Beaux-Arts a aussi augmenté sa propre unité de production afin de pouvoir mieux répondre aux nombreuses demandes de l’étranger d’envoyer ses propres productions au-delà des frontières. Les fondements d’une exposition Ensor au Mexique ont été jetés et nous sommes devenus le partenaire de la rétrospective Luc Tuymans qui va être montrée dans quatre villes américains en 2009 et 2010, avant de terminer son périple à Bruxelles. L’exposition Cranach devrait aussi, grâce au Palais des Beaux-Arts, être montrée ultérieurement à Budapest.

- À côté des 27 états membres de l’Union, le Palais des Beaux-Arts offre également une tribune aux états candidats, tels la Turquie et l’Islande, ainsi qu’à tous ceux qui estiment que Bruxelles est le lieu par excellence pour se présenter au monde. En 2009, on a mis la dernière main à ¡Viva México! un festival qui amènera en 2010 au Palais un large éventail de la production artistique mexicaine, à l’occasion du 200e anniversaire de l’Indépendance du Mexique et du 100e anniversaire de la Révolution.

- La diplomatie belge, le SPF Affaires étrangères et les services de politique internationale de nos régions et communes utilisent la plaque tournante internationale qu’est devenu le Palais des BeauxArts car il est le lieu par excellence qui peut incarner l’image de la Belgique fédérale et de ses entités fédérées et la diffuser au-delà de nos frontières.

-L e Palais des Beaux-Arts veut aussi collaborer à une extension à Bruxelles de l’offre culturelle en provenance de pays ou de régions trop peu présents jusqu’ici: l’Amérique centrale, l’Amérique latine ou l’Asie centrale.

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Un florilège de films et citations BOZAR présents sur les sites You Tube et Facebook.

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Nouveaux publics-cibles

Une maison ouverte

Au cours de cette année, le Palais des Beaux-Arts a parfait sa stratégie d’attirer de nouveaux groupescibles. Il possède pour ce faire des atouts solides tels qu’un projet artistique étendu et de très haute qualité, mais aussi une infrastructure performante quasi achevée.

Le Palais des Beaux-Arts a été conçu comme une maison multidisciplinaire vouée aux arts, une œuvre d’art totale au sein de laquelle la confrontation des disciplines procure un enrichissement mutuel. L’équipe du Palais des Beaux-Arts réalise ce programme dans une version contemporaine, en suivant deux lignes essentielles : transversalité et multidisciplinarité.

Avec le Brussels Electronic Music Festival, on a avancé d’un pas dans l’élaboration d’une offre festivalière. À ce sujet, BOZAR a déjà fait du chemin : en témoigne le succès de Balkan Trafik ! et ses 7.000 visiteurs en un weekend. Les chiffres d’europalia.china sont tout aussi probants avec 185.000 visiteurs pour les seules expositions. De nouveaux partenariats prometteurs s’annoncent. Par exemple avec Square, le Palais des Congrès rénové. Proche du Palais des Beaux-Arts, il est relié à ce dernier par un passage souterrain. Grâce à la salle Henry Le Bœuf, Square accroît d’un coup de 2.200 places sa capacité d’accueil. La communication et l’action sur le public ont exploré de nouveaux domaines, avec la plateforme multimedia china@bozar et le studio audio pour BOZAR BROADCAST. Le rayon d’action en a été considérablement augmenté. Avant cela, les divers groupes-cibles n’avaient jamais été approchés de manière si intensive via Facebook et YouTube, leurs canaux favoris. Ces nouveaux médias nous ont donné l’opportunité de nous adresser à un nouveau public, jeune et dynamique. BOZAR MUSIC a mené à bien un intense exercice de réflexion à propos de la présentation de la nouvelle saison qui est désormais mieux profilée. Cette approche doit mener à une nouvelle dynamique en 2010 et développer pour le grand public un projet intitulé La Musica.

1. La transversalité s’incarne dans des programmes liés entre eux par un thème. Le Palais des Beaux-Arts recherche un échange fertile entre les arts ou un dénominateur commun avec les cultures d’autres régions ou pays. Par exemple, la mise en exergue de la jeune chorégraphie italienne ou le festival consacré à la Corée; europalia.china fut dans ce sens une opportunité exceptionnelle. Le public retrouve aussi cet échange dans des projets de courte durée, tel un concert illustrant une exposition. 2. Le caractère multidisciplinaire s’affirme lorsque deux disciplines ou plus se trouvent rassemblées dans un même évènement. À titre d’exemples, Paul Auster qui présente son premier film au cours d’une rencontre littéraire, le musicien de jazz Kris Defoort qui accompagne la projection du film L’Hirondelle et la mésange ou l’accent mis sur l’œuvre cinématographique importante de Pipo Delbono, homme de théâtre. L’ambitieux programme du Brussels Electronic Music Festival (BEMF), Balkan Trafik ! ou le Moussem-festival relèvent du même esprit. Une maison ouverte exige de la créativité dans la programmation. Au-delà, il faut aussi approcher un large public en raison de la multiplication de tracés artistiques parallèles. Il ne faut pas non plus sous-évaluer le poids de la préparation logistique. Museum Night Fever (06.03), par exemple, est un évènement qui s’est tenu en huit endroits différents du Palais, ce qui exigeait un planning minutieux et strict. Toutes les équipes, qu’elles soient d’accueil, d’entretien, techniques ou artistiques, étaient sur le pont. Avant, pendant et après l’évènement. Car après le passage d’environ 6.000 jeunes qui avaient fait la fête, le bâtiment devait se présenter dans un état impeccable aux premiers visiteurs de la matinée.

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DÉPARTEMENTS ARTISTIQUES BOZAR EXPO

BOZAR LITERATURE

Le vaste programme de BOZAR EXPO, nettement orienté vers l’actualité, comporte cinq à six expositions par saison (printemps, été et automne). Ce programme est le fruit d’une intense collaboration avec divers partenaires. Si en tant qu’institution fédérale le Palais des Beaux-Arts rassemble des artistes de toutes communautés, à chaque saison également le regard se porte loin au-delà des frontières. Art contemporain, art ancien, expositions thématiques et monographiques, interventions d’artistes, architecture, photographie ont abondamment figuré au programme de 2009. En cela s’est confirmée la tendance des années précédentes, à savoir que BOZAR EXPO s’adresse au public le plus large. Quant aux expositions d’été, qui visent un public plus jeune, elles ont désormais trouvé leur place.

Les thèmes des festivals BOZAR y sont exploités de manière critique. Les écrivains sont par excellence des libres penseurs qui dévoilent leur regard et livrent leur opinion. Carlos Fuentes a annoncé le Festival ¡México! 2010. Mo Yan et Gao Xingjian étaient présents dans le cadre d’europalia.china. Les séries Literatuur op de Middag et Jeudis Lire ont donné la parole à des auteurs venus de Flandre, de Bruxelles et de Wallonie.

BOZAR MUSIC Le Palais des Beaux-Arts a une longue tradition en matière de concerts qui se comptent aux alentours de 250 par saison. Sa programmation est réputée comme l’une des plus prestigieuses en Europe, avec des exigences de qualité reconnues dans le monde entier. À l’affiche, les plus grands noms côtoient les jeunes talents. Les concerts se déroulent dans la salle Henry Le Bœuf, mais également en d’autres lieux de Bruxelles, comme le Conservatoire, Flagey, l’église des Minimes, toujours avec le patronage de BOZAR MUSIC. En plus de la musique classique et en nombre croissant, divers autres types de musique sont proposés. Les efforts déployés en ce sens en 2009 ont ouvert la voie vers un autre public.

BOZAR CINEMA Depuis 2004, ce département a introduit le cinéma et la vidéo au Palais des Beaux-Arts, en collaboration avec d’autres départements ainsi qu’avec la Cinémathèque royale de Belgique/CINEMATEK. La programmation s’adresse aussi bien au grand public qu’aux cinéphiles ou aux amateurs d’évènements multimédia, de sorte que le Palais des Beaux-Arts a acquis à Bruxelles une position inédite en ce domaine. Le nombre de spectateurs a grimpé de 12.352 en 2008 à 13.194 en 2009. On trouve aussi dans la programmation de documentaires, des évènements destinés aux familles et des projets transversaux dans lesquels le cinéma rencontre la musique, le théâtre, l’architecture ou l’art contemporain.

BOZAR THEATRE et BOZAR DANCE Ces deux départements évoluent en harmonie avec le cadre artistique de la maison. Ils s’inspirent des thèmes des expositions et des festivals. Ces départements offrent une programmation variée où la transversalité (avec des artistes qui s’adonnent à plusieurs disciplines tels Ariane Loze ou Erik Joris) et le multiculturalisme (Sahika Tekand, Wu Wenguang) représentent des valeurs sûres. On y cultive aussi la continuité et une collaboration stable avec plusieurs partenaires dont Moussem, Europalia, Charleroi/Danses ou le Kunstenfestivaldesarts. Quant au cycle Theater op de Middag, tradition bien ancrée, il est resté une valeur sûre en 2009.

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BOZAR ARCHITECTURE C’est le fruit d’une collaboration entre le Palais des Beaux-Arts, l’Ordre des Architectes et A+ Revue belge d’architecture. Depuis la saison 2006-2007, un large débat à propos de l’architecture a pris naissance au Palais des Beaux-Arts sous la forme d’expositions, de conférences, de discussions. La programmation poursuit une tradition de plus de trente ans chez A+, principale revue d’architecture en Belgique, et prolonge l’histoire mouvementée des débats et expositions consacrés à l’architecture au Palais des Beaux-Arts.

BOZAR STUDIOS Le département Éducation à l’art du Palais des Beaux-Arts, propose un programme sur mesure à chaque visiteur, en creusant l’offre artistique et en la mettant à la portée du public le plus vaste et le plus divers. BOZAR STUDIOS organise ses propres évènements et présente le Palais des BeauxArts comme un lieu ouvert à tous. Une attention spéciale est accordée aux catégories de personnes qui ont plus de difficulté à entrer en contact avec l’art et/ou le comprendre : enfants et jeunes, familles, seniors, personnes handicapées ou minoritaires.


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Le sourire de Bouddha • Robbrecht & Daem • De Van Dyck à Bellotto • Maurizio Cattelan • Alessandro Baricco • Cesare Pavese • Russian National Orchestra • Les Musiciens du Louvre • Concertgebouworkest Amsterdam • Lorenzo Ghielmi • Nikolai Lugansky • Murray Perahia • Andras Schiff • Nelson Freire • Quatuor Ébène • Orchestre National de Belgique • Carlos Fuentes • Tsilla Chelton • Agnès Varda • Sophie Calle • Bernar Venet • Jacques Charlier • Orchestre Royal de Chambre de Wallonie • Augustin Dumay • Kris Defoort • Esa-Pekka Salonen • Rotterdams Philharmonisch Orkest • Jordi Savall • Grigory Sokolov • Radu Lupu • Arcadi Volodos • Frank Peter Zimmermann • Piotr Anderszewski • deFilharmonie • Orchestre Philharmonique de Liège • Boris Berezovsky. • Ricercar Consort • Collegium Vocale Gent • Ry Cooder • Nick Lowe • Steve Paxton • Jean-Philippe Toussaint • Pierre Mertens • Jan De Cock • Crepax • Cuvelier • Forest • Peellaert • Luc Tuymans • Ai Weiwei • Guangzhou Symphony Orchestra • Yo-Yo Ma • Gilberto Gil • Cecilia Bartoli • Valery Gergiev • Gao Xingjian • Julia Fischer • Mariss Jansons • Audrey Tautou • Marie Gillain … 12


Points d’orgue BOZAR EXPO Les fantasmes de Sophie Calle Pour les expositions, 2009 fut une année substantielle. Le Palais des Beaux-Arts se révéla comme point de ralliement artistique pour des pays qui ont en main les rênes de l’attelage européen, ou pour des rencontres au sommet entre des artistes exceptionnels et leur public. Dans la première catégorie : l’olivier de Maurizio Cattelan dans le Hall Horta. Dans la seconde : Calle Sophie, exposition d’une artiste qu’on ne peut cataloguer. Ses récits, empreints de souvenirs autobiographiques, ont éveillé la fantaisie du spectateur et l’ont plongé au cœur des grandes interrogations artistiques. Dans un registre plus complexe, plus hermétique aussi, Jan De Cock a conduit le public à travers une forêt de modules inachevés et ainsi mené vers ce qui s’écarte de la norme.

BOZAR MUSIC Le son de BEMF On peut affirmer sans crainte que le Palais des Beaux-Arts, avec plus de 140 saisons derrière lui, s’entend bien avec le classique. C’est ce qu’a démontré l’escouade de pianistes – Perahia, Staier, Schiff et Freire rien qu’en février – mais aussi la Neuvième de Beethoven dans la version du Berliner Philharmoniker avec Simon Rattle, la venue du jeune chef Gustavo Dudamel, l’inoubliable duel de Salonen et Gergiev pendant le Klarafestival, ou l’Andromaque de Grétry pour fêter le 80e anniversaire de la salle de concert. Il y eut aussi des intrus. Tel Paolo Fresu, le Miles Davis italien, de même que Kris Defoort avec ses improvisations, et Baudelaire mis en musique par Benoît Mernier. Les guitaristes Ry Cooder et Nick Lowe. Ou Yo-Yo Ma et son projet de Route de la Soie. Les plus beaux débuts furent ceux du Brussels Electronic Music Festival (BEMF) qui se met en concurrence avec Sonar à Barcelone. La musique électronique, dans les traces de pionniers tels Pierre Henry et Pierre Schaeffer, semble se plaire à Bruxelles. Pendant BEMF, elle s’est départie de son image « club » dans des concerts qui, tant acoustiquement que visuellement, prirent l’allure d’évènements. Chapeau bas devant Darko, premier d.j. en résidence à BOZAR.

étaient les invités très en vue de la scène littéraire, dans le cadre du Festival Passa Porta. La saison théâtrale fut marquée par l’autoportrait saisissant de Pipo Delbono, artiste de la maison depuis des années, et la plus récente production de Fabre au Kaaitheater. La jeune bruxelloise Ariane Loze, filmée en Audrey Hepburn dans les couloirs du Palais, a réalisé une performance. Mais les images les plus fortes sont venues du chorégraphe Steve Paxton et ces dos sans cesse en mouvement sous l’œil de la caméra.

BOZAR FESTIVALS Europalia invite la Chine, BOZAR s’invite en Chine Les Festivals deviennent tout doucement les vraies vedettes de la saison, tant ils sont agencés avec maîtrise. Généralement ils se rattachent à une grande exposition, mais ils prennent aussi prétexte de n’importe quel lien. Souvent l’occasion en est un thème, proposé par un pays qui se réclame de la Présidence européenne. Ainsi le « Printemps italien » avec la grande exposition De Van Dyck à Bellotto, mais aussi Maurizio Cattelan, le gourou du slow-food Carlo Petrini, les danseuses sœurs Sagma, Pipo Delbono, Alessandro Barrico et Paolo Fresu. Il y eut un évènement autour de la Turquie, la clôture de Made in Korea, le festival de musique électronique, Ars Musica qui fêtait son vingtième anniversaire, Balkan Trafik !, le festival du court-métrage, le Klarafestival habilement teinté d’asiatique, ou la Route de la Soie. L’accroche fut europalia.china, qui obtint 100.000 visiteurs pour Fils du Ciel et le fameux linceul de jade. L’exposition stratégique The State of Things confronta l’art contemporain chinois à celui de notre pays ... pour se transplanter ensuite à Beijing durant l’été 2010. Le Palais des Beaux-Arts se trouvait, bien à son aise, au centre du monde. Vous pouvez trouver tous les détails de notre programmation artistique sur www.bozar.be. Pour plus de renseignements sur la programmation antérieure à mars 2005, vous pouvez vous adresser à archives@bozar.be.

BOZAR THEATRE, DANCE, LITERATURE et CINEMA Le cinéma, un troisième pilier À côté des expositions et des concerts, le cinéma est l’un des piliers du Palais des Beaux-Arts : voilà qui est à présent certain. Il y eut tout d’abord les avant-premières avec l’indispensable glamour de Coco avant Chanel ou Sœur Sourire. Les documentaires se sont succédé, avec un succès évident pour Strip-Tease en janvier, Katanga Business ou la néo-colonisation vue par Thierry Michel, ou encore l’inimitable Domination masculine de Patrick Jean. Il y eut aussi des projets transversaux comme L’Hirondelle et la mésange sur une musique de Kris Defoort ou le forum PostFlux. Carlos Fuentes, Alessandro Barrico et Catherine Millet

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Janvier-février-mars

Corée : clôture

Concept: Johan Pas. Sélection: Lander Vanneygen (FotoMuseum Antwerpen). Coordination: Frank Vanhaecke. Production: BOZAR EXPO, FotoMuseum Provincie Antwerpen. Catalogue: voir la publication Het archief van de Verbeelding, FotoMuseum Provincie Antwerpen, Mercatorfonds, Antwerpen, 2002. Soutien/sponsoring: Région de Bruxelles-Capitale, Loterie Nationale, Léon Eeckman Fine Arts Insurance s.a. Lieu: Dégagements de la Salle Henry Le Bœuf. Entrée: gratuite. Visiteurs: environ 7.500.

STUDIOS L’exposition Le sourire de Bouddha s’est clôturée, à la mesure du festival Made in Korea, par un finissage (Club Korea – 16.01) : une visite aux expositions suivie d’une Red Bull Afterparty. Et entre-temps, percussions coréennes, taekwondo, méditation, Noraebang (karaoké) et un studio photo.

LITTÉRATURE Dans le cadre de Korea Today (13.01), nous avons invité deux générations d’écrivains coréens. Après la soirée consacrée à la Corée de l’après-guerre, c’est la jeune génération qui a donné une image de la Corée contemporaine. L’auteur culte Kim Young-ha, Jung Young-Moon et la poétesse Yi Won exprimèrent, chacun à sa manière, la rencontre choc entre la société traditionnelle patriarcale et l’ultracapitalisme.

EXPO. Image/construction 16.01 > 31.03.2009 La construction d’images peut elle amorcer une discussion sur la ville et le paysage? Cette question est illustrée dans le projet 3 Cities : trois photomontages monumentaux du bureau Baukunst - Adrien Verschuere. 3 Cities démontre par l’absurde la situation critique des villes de Liège, Bruges et Bruxelles. Coordinateur: Iwan Strauven. Production: BOZAR ARCHITECTURE, Ordre des Architectes, A+ Revue belge d’architecture. Lieu: Foyer 4, Hall Horta. Entrée: gratuite.

THÉÂTRE La Corée clôtura son festival avec la version coréenne de A Midsummer Night’s Dream par le Yoganza Theatre tandis que la pittoresque chorégraphe coréenne Ahn Eun-me mélangeait tradition et modernité dans son spectacle Princess Bari. Le 3 juin, BOZAR DANCE terminait la saison par une création originale composée d’éléments belges et coréens. Sidi Larbi Cherkaoui, Michèle Anne De Mey, Thomas Hauert et Arco Renz ont créé chacun un solo pour les jeunes danseurs coréens Namjin Kim, Kyung Hee Woo, Eun-Kyung Lee et Hyun-Jung Wang dans un esprit de rencontre, d’ouverture et d’échange. Ceux-ci s’étaient produits en première mondiale en mai 2009 à Séoul, à l’occasion de la mission économique dirigée par le prince Philippe de Belgique.

EXPO. Robbrecht & Daem. Pacing through Architecture 12.02 > 16.04.2009 Robbrecht & Daem. Pacing through Architecture était la première exposition de la nouvelle série qui présente des architectes belges au Palais des Beaux-Arts. Cinq courts métrages du cinéaste Maarten Vanden Abeele illustraient des projets-clés de Paul Robbrecht et Hilde Daem. Les films engageaient un dialogue avec les esquisses, les plans et les photos exposés. Une confrontation entre la lenteur du processus de création et les différents rythmes des bâtiments utilisés. Commissaires: Stefan Devoldere et Iwan Strauven. Production: BOZAR ARCHITECTURE, Ordre des Architectes, A+ Revue belge d’architecture. Lieu: Salles Terarken 2 et 3. Entrée: € 5,00. Visiteurs: 7.106.

EXPO. Les Archives de l’Imagination La réalité comme ruine. Une sélection de la collection du FotoMuseum Provincie Antwerpen 23.01 › 8.03.2009 Dernier volet de la série Les Archives de l’Imagination, au départ de l’ouvrage du même nom, une série d’expositions en collaboration avec le FotoMuseum Antwerpen. L’ensemble proposait une analyse de la manière de regarder. Poursuivant un but informatif et éducatif, l’exposition offrait aussi d’admirables images. Des photos de ruines, de 1840 à aujourd’hui, nous confrontent au caractère essentiellement inachevé de la réalité mais nous permettent aussi de l’appréhender. La perception de la réalité devenue ruine est tout à la fois tragique et consolante. Une sélection de 100 photos des collections du FotoMuseum Antwerpen, avec notamment des œuvres de Roger Fenton, Felice Beato & James Robertson, Giacomo Brogi, Ernest Huybrechts, André Adolphe-Eugène Disdéri, C. Hermann, Jozef-Emiel Borrenbergen, Julia Pirotte, Gilbert Fastenaekens, Jan Kempenaers, Joseph Mascré, Willi Moegle, Paul Citroen, Niels Donckers et Richard Misrach.

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Conférences d’architecture Cette série s’est poursuivie comme en 2008 avec les conférenciers suivants: Martha Schwartz. L’une parmi les grands architectes paysagistes d’aujourd’hui était invitée le 22.01. Son style exubérant où le concept va de pair avec l’humour. Sa rigueur a fait souffler un vent rafraîchissant sur une profession au sein de laquelle jusqu’à présent prédominait une vision d’horticulteur. Coordinateur: Iwan Strauven. Production: BOZAR ARCHITECTURE, Ordre des Architectes, A+ Revue belge d’architecture. Lieu: Salle de Musique de Chambre. Entrée: € 7,00/4,00 (-25/60+)

Willem Jan Neutelings (Neutelings Riedijk Architecten)s’est spécialisé au cours des dix dernières années dans des projets d’architecture pour l’industrie culturelle. Quelques récents projets du bureau ont été commentés parmi lesquels un opéra à Ljulbljana, un musée à Anvers, un casino à Las Vegas, un hall d’expositions à Cincinnati, une tour des sports pour Adidas, un centre de la mode à Moscou, un centre des médias à Hilversum, un hôtel à Paris, une salle de concerts à Gand et une bibliothèque à Groningue (09.03).


Coordinateur: Iwan Strauven. Production: BOZAR ARCHITECTURE, Ordre des Architectes, A+ Revue belge d’architecture. Lieu: Salle Henry Le Bœuf. Entrée: € 7,00|4,00 (-25|60+).

Paul Robbrecht est venu le 26.03 donner une conférence en relation avec l’exposition Robbrecht & Daem. Pacing through Architecture. Il a expliqué le travail de son bureau d’architecture à la lumière des projets publiés dans le catalogue de l’exposition et en citant des références artistiques. Coordinateur: Iwan Strauven. Production: BOZAR ARCHITECTURE, Ordre des Architectes, A+ Revue belge d’architecture. Lieu: Salle de Musique de Chambre. Entrée: € 7,00|4,00 (-25|60+).

Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Vlaamse Kunstcollectie, Galleria Sabauda (Turin). Soutien/ sponsoring: Eni-Distrigas (Italie), Ministero per i Beni e le Attività Culturali, Gouvernement flamand, Ministero degli Affari Esteri, Regione Piemonte, Comitato Italia 150, Compagna di San Paolo, Istituto Italiano di Cultura, Civita. Léon Eeckman Fine Arts Insurance s.a. Lieu: Circuit Ravenstein. Entrée: € 9,00. Visiteurs: 55.735.

EXPO. Maurizio Cattelan. Installation

En 2009 également s’est poursuivie l’exposition rétrospective NICHE consacrée au travail de jeunes architectes en Belgique. Lors de chaque conférence et micro-exposition, un guide du visiteur en 16 pages a été publié. Le premier retenu fut Jan Mannaerts du bureau 360 Architecten (15.01) dont la première commande importante fut la Vlerickhogeschool à Louvain, réalisée avec Stéphane Beel.

20.02 > 17.05.2009 Maurizio Cattelan est un artiste contemporain très en vue, qui a fait du dérapage et de la provocation sa marque de fabrique. Ici, son installation monumentale jette un regard ironique et presque surréaliste sur l’institution culturelle. Un olivier et la grande motte de terre qui abrite ses racines constituent l’installation Senza titolo (Sans titre). L’olivier, traditionnellement associé à la divinité, symbolise dans la culture chrétienne la nouvelle alliance entre Dieu et les hommes. Dans un contexte artistique, l’arbre fait référence à l’usage de matériaux naturels et d’énergies primaires, propres au langage de l’Arte Povera.

Coordinateur: Iwan Strauven. Production: BOZAR ARCHITECTURE, Ordre des Architectes, A+ Revue belge d’architecture. Lieu: Studio. Entrée: € 3,00.

Coordinatrice: Léonore Branche. Production: BOZAR EXPO. En collaboration avec: Castello di Rivoli Museo d’Arte Contemporanea, Rivoli-Torino. Lieu: Hall Horta. Entrée: gratuite.

NICHE – Jeune architecture belge à BOZAR

DANSE

Festival. Un Printemps italien EXPO. De Van Dyck à Bellotto. Splendeurs à la Cour de Savoie 20.02 > 24.05.2009 Après le succès de l’exposition D’Ensor à Bosch en 2005 le Palais des Beaux-Arts et la Vlaamse Kunstcollectie ont de nouveau fait alliance. Cette fois avec un troisième partenaire, la Galleria Sabauda de Turin, détentrice de la magnifique collection d’art de la Cour de Savoie. Cet accord de collaboration remarquable a mis en lumière la force d’attraction que les maîtres flamands ont exercé sur cette famille qui a donné son premier roi à l’Italie. Avec les chefs-d’œuvre de Brueghel de Velours, Peter Paul Rubens, Antoon van Dyck ainsi que leurs collègues italiens du XVe au XVIIIe siècle, tels Andrea Mantegna, Orazio Gentileschi et Bernardo Bellotto. Ce dernier, héritier du regard photographique de son maître Canaletto, était présent avec une œuvre superbe : Vue de Turin depuis le jardin royal. Quelques chefs-d’œuvre étaient présentées pour la première fois en Belgique dont quatre tableaux de Rubens, quatre tapisseries bruxelloises et des manuscrits en provenance des archives de la Ville de Turin. En outre, en prévision de leur déménagement en 2011 vers le Palais royal de Turin, les œuvres avaient été soigneusement restaurées avant leur arrivée à Bruxelles. Commissaire: Carla Enrica Spantigati. Coordinatrice: Alberta Sessa. Production: BOZAR EXPO, Ministero per i Beni e le Attività Culturali, Direzione Regionale per i Beni Culturali e Paesaggistici del Piemonte, Soprintendenza per i Beni Storici, Artistici ed Etnoantropologici del Piemonte. Scénographie: Jan Thomaes. Catalogue: De Van Dyck à Bellotto. Splendeurs à la cour de Savoie. BOZAR BOOKS by UMBERTO ALLEMANDI & C., Palais des Beaux-Arts, Bruxelles, 2009. Avec la collaboration de:

Turin est le port d’attache des sœurs Caterina et Carlotta Sagna, chorégraphes. Le 12.03 Caterina Sagna était invitée à présenter son nouveau projet P.o.m.p.e.i., un travail collectif sur l’immortalité, dans lequel elle attire l’attention sur les vestiges archéologiques et la mémoire du corps. Sa sœur Carlotta Sagna a dansé autrefois chez Rosas et Needcompany. Elle revenait à Bruxelles avec le solo Ad Vitam. Tourlourou, un solo également créé par elle en 2004 pour Avignon, fut dansé ici par Lucy Nightingale. Teodora et Agata Castellucci, deux autres sœurs chorégraphes, présentèrent le spectacle À Elle vide. Sonia Brunelli, tout comme Dewey Dell, fait partie de Fies Factory One, un atelier destiné aux jeunes artistes. Elle clôtura la soirée avec A NN A, une séquence pour trois danseurs.

THÉÂTRE Le volet théâtral d’Un Printemps italien nous emmenait à Bologne avec le Teatrino Clandestino. Celui-ci présenta le spectacle « électrostatique » L’Idealista Magico (28.03), dans lequel le protagoniste personnifie l’électricité. Pippo Delbono, pour sa part, revenait pour la troisième fois. Il présenta Récits de juin, un monologue intimiste sur son éducation archicatholique, son premier amour, son homosexualité, sa maladie, son isolement et finalement sa découverte du théâtre.

LITTÉRATURE Cesare Pavese, Mania di Solitudine, en coproduction avec ‘Behoud de Begeerte’, mettait en scène, en texte et en (vidéo)images le monde de Cesare Pavese. Avec Alessandro Baricco, nous avons reçu l’auteur turinois le plus connu actuellement (17.03). D’une manière extrêmement décontractée, l’auteur de Soie est venu nous entretenir d’un nouvelle espèce humaine qui zappe et qui clique : I Barbari, les barbares.

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GASTRONOMIE Carlo Petrini œnologue réputé et fondateur de Slow Food a fait le 06.03 une conférence accompagnée d’une large dégustation de produits typiquement piémontais.

Les 80 ans du Palais des Beaux-Arts EXPO. Portraits d’artistes

CINÉMA Cabiria, le film spectacle de Giovanni Pastrone a été projeté le 02.03 en présence d’Alberto Barbera, directeur du Museo Nazionale del Cinema de Torino. Le film a été accompagné pendant la projection par le pianiste Stefano Maccagno.

STUDIOS Un Printemps italien proposait aussi un large programme destiné aux écoles, aux familles, aux enfants, adultes et seniors dans le cadre de l’exposition De Van Dyck à Bellotto. Avec des visites guidées dans les expositions, une expédition ludique en famille en compagnie du duc Charles-Emmanuel qui vous emmenait vers le Turin ancien et vous guidait au milieu de ses chefs-d’œuvre préférés. Des visites découvertes pour les élèves de l’enseignement primaire, des stages d’une journée ainsi que les BOZARPLUSDAYS, populaires auprès des seniors : une combinaison d’une visite à l’exposition et d’un concert ou un spectacle. Les journées en famille du dimanche avec BOZARSUNDAYS GOOD MORNING et GOOD AFTERNOON avec un atelier de cuisine pour les enfants et un atelier de restauration pour les adultes, ainsi qu’une conclusion festive lors de la Fête au Palais le 17.05. Tout au long de celle-ci, 2.069 visiteurs ont pu savourer une Italie joyeuse, baroque et tentatrice au cours de représentations (Piccoli Principi), concerts (Scherzi Musicali, Roberto Giordano, L’Arpeggiata), ateliers (musique, cuisine, dessin autour de Pinocchio,...) et animation.

EXPO. United Artists of Italy. Collection Massimo Minini 20.03 > 17.05.2009 Vingt-deux photographes italiens ont présenté les célébrités de la scène artistique en Italie au cours de la deuxième moitié du XXe siècle. Il s’agissait de Claudio Abate, Aurelio Amendola, Gabriele Basilico, Sandro Becchetti, Gianni Berengo Gardin, Elisabetta Catalano, Giorgio Colombo, Mario Cresci, Mario Dondero, Federico Garolla, Luigi Ghirri, Mario Giacomelli, Gianfranco Gorgoni, Mimmo Jodice, Nanda Lanfranco, Uliano Lucas, Attilio Marazano, Nino Migliori, Ugo Mulas, Paolo Mussat Sartor, Paolo Pellion, Ferdinando Scianna. Collection: Massimo Minini. Coordinateur: Frank Vanhaecke. Production: BOZAR EXPO, Galleria Minini. Catalogue: United Artists of Italy, Massimo Minini. Soutien/sponsoring: Région de Bruxelles-Capitale, Loterie Nationale, Léon Eeckman Fine Arts Insurance s.a. Lieu: Foyers 1, 2, 3, 4, 5. Entrée: gratuite.

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En 80 ans d’existence, le Palais des Beaux-Arts a invité des milliers d’artistes de la forme, du son ou de la parole, qui seuls ou groupés sont venus apporter leur travail dans le bâtiment aux multiples facettes de Victor Horta. Chaque prestation artistique, chaque intervention impliquait une « liaison dangereuse » entre l’artiste et le Palais des Beaux-Arts, une relation éphémère incluant un risque pour chacun. Les photos d’archives en sont le témoin le plus expressif. Ce sont des documents pris dans les coulisses du Palais des Beaux-Arts pendant la préparation des évènements ou à l’occasion d’un vernissage ou d’une première dans les salles. Coordinateur: Frank Vanhaecke. Assistants: Anne Wauters, Bruno Roelants. Production: BOZAR EXPO. Soutien/sponsoring: Région de Bruxelles-Capitale, Loterie Nationale. Lieu: Dégagements de la salle Henry Le Bœuf. Entrée: gratuite. Visiteurs: 9.000.

MUSIQUE En mars, dans la salle Henry Le Bœuf, on a pu applaudir à deux reprises le Russian National Orchestra sous la direction de Vladimir Jurowski, dans un programme consacré aux maîtres russes du XXe siècle, de Prokofiev à Stravinsky. Jurowski était en résidence à BOZAR MUSIC durant la saison 2008-2009. Le Concertgebouworkest d’Amsterdam fut invité avec son directeur Mariss Jansons. Les Musiciens du Louvre, sous la direction de Marc Minkowski, ont fait honneur à la musique baroque dans un concert consacré à Haydn, Purcell et Haendel. Après une résidence en 2007-2008, Lorenzo Ghielmi était à nouveau invité avec son ensemble La Divina Armonia dans un programme Haendel. De célèbres solistes, chouchous du public bruxellois, sont également venus au Palais des Beaux-Arts tels Nikolai Lugansky, Murray Perahia, Andras Schiff, Nelson Freire et Elisso Wirssaladze. Gustav Leonhardt, une autorité dans le domaine de la musique ancienne, a donné un concert de clavecin. Au Conservatoire de Musique, le Quatuor Ébène fut invité pour trois soirées consacrées à Haydn et à des compositeurs français. Dans le cadre des European Galas, en coproduction avec le Festival van Vlaanderen, le Berliner Philharmoniker donna un concert avec Simon Rattle. L’Orchestre National de Belgique (ONB) acheva en février l’intégrale des symphonies de Schubert sous la direction de Walter Weller. L’ensemble Les Agrémens, qui joue sur instruments anciens, a proposé au Conservatoire une soirée originale sous le titre Une soirée à l’opéra avec notamment la participation de Pierre-Yves Pruvot, lauréat du Concours Reine Elisabeth en 2000. La Chapelle musicale Reine Elisabeth, un autre partenaire, a présenté en janvier son concert de gala au Palais des Beaux-Arts. Mars est traditionnellement le mois d’Ars Musica. Divers concerts ont été coproduits avec le festival qui fêtait son vingtième anniversaire : un hommage au compositeur Henri Pousseur, un programme Luciano Berio - Mark André et un double récital d’orgue avec Benoît Mernier et Joris Verdin.


EXPO. A 4. Louise Herlemont. Sans objet 27.03 > 03.05.2009 Louise Herlemont met en évidence ce qu’un espace camoufle ou dévoile, notamment ce qui y vit. Elle est à la recherche de traces qui soulignent une présence ou ravivent le passé. Chacune de ses interventions est indissociablement liée à l’espace. Herlemont accepte la fugacité des choses, elle s’y introduit elle-même pour une bonne part. C’est ainsi qu’elle ouvre la voie vers une œuvre cohérente quoique formellement divergente. Commissaire: Anaël Lejeune. Coordinatrice: Alberta Sessa. Production: BOZAR EXPO, BPS22 Charleroi. Soutien/sponsoring: Province de Hainaut, Ministère de la Communauté française. Lieu: Salles BN. Entrée: gratuite. Visiteurs: 1.653.

fêter le trentième anniversaire de la revue Alternatives Théâtrales en collaboration avec AFRICALIA. Avec Fear of Darkness, l’auteur et actrice turque Sahika Tekand, déjà présente au festival Turquie de BOZAR en 2005, fit jouer cinq acteurs racontant leur joie, leur chagrin, leurs obsessions, mais surtout leur peur du noir (16.02). Mustafa Kaplan, l’un des membres fondateurs de la Taldans Company, fut à nouveau l’invité (18.02) de BOZAR DANCE. Dans sa création Dokuman, la résonance du son sur le textile et l’usage du texte sont des éléments nouveaux.

Avril, mai, juin

Littérature: Festival Passa Porta

ARCHITECTURE

29.03.2009 La deuxième édition du Festival Passa Porta a ouvert les portes du monde et de l’histoire du monde, de la littérature et de la littérature du monde. Thème de cette édition : Le monde est un chantier. Le Palais des Beaux-Arts, avec onze programmes différents, était la plaque tournante du dimanche de clôture dont l’écrivain mexicain Carlos Fuentes fut la tête d’affiche. Il a annoncé le Festival ¡Mexico! en 2010. Devant une assistance nombreuse, Fuentes a mis un point final au Festival Passa Porta avec une conférence sur la génération des écrivains latino-américains d’après le boom. Aux côtés de Fuentes et de Baricco, Harry Mulisch, Catherine Millet, Péter Nádas et Ingo Schulze ont également rejoint le Palais pour un échange de vues.

Jan De Vylder était le quatrième jeune architecte de la saison à présenter une maquette de son travail dans la série NICHE (01.04). À l’occcasion du vernissage de la micro-exposition, il a fait une conférence et présenté un texte et un commentaire à propos de son projet le plus récent : les salles de production des réputés Ballets C de la B (Alain Platel) et Muziek LOD sur le site Bijloke à Gand.

CINÉMA

Coordinateur: Iwan Strauven. Production: BOZAR ARCHITECTURE, Ordre des Architectes, A+ Revue belge d’architecture. Lieu: Salle de Musique de Chambre. Entrée: € 3,00.

Le 06.05 Alexander Dierendonck était le cinquième architecte à présenter sa maquette. Dans sa conférence il a expliqué l’approche de son bureau Dierendonckblancke architecten à la lumière d’un projet récent : le centre communautaire Spikkerelle à Avelgem. Celui-ci se présente comme un volume industriel complètement blanc, dialoguant avec l’église et le château d’Avelgem. Le bâtiment fait partie de la sélection belge pour le prestigieux Prix Mies van der Rohe de l’Union européenne.

Trois films ont été projetés dans la série des avant-premières: Pandora’s Box de Yesim Ustaoglu (06.02) en présence de son interprète principal Tsilla Chelton, Les Plages d’Agnès d’Agnès Varda (25.02) en présence de la réalisatrice et Katanga Business de Thierry Michel en présence du cinéaste (24.03). Dans la série documentaires, on relève un week-end « Strip Tease, 50 films cultes de télévision qui ont déshabillé la Belgique » en coproduction avec la RTBf. (24 et 25.01.2009) La série Expanding Cinema a proposé les nouvelles réalisations de Guy Marc Hinant et Dominique Lohlé (Fuck You), Pierre Hébert et Bob Ostertag (Special Forces) (30.10), Alan Courtis (Argentine Home-Movie Cavalcade) (28.02) et Radúz Činčer (Kino Automat) (07.03). L’Orchestre National de Belgique a accompagné La Chute de la Maison Usher ( Jean Epstein, France, 1928) (23.03). Le 18.01 ont eu lieu les projections, destinées à un public familial, de Modern Times de Charlie Chaplin et de 20.000 Lieues sous les Mers de Richard Fleischer (USA,1954).

Coordinateur: Iwan Strauven. Production: BOZAR ARCHITECTURE, Ordre des Architectes, A+ Revue belge d’architecture. Lieu: Studio. Entrée: ¤ 3,00.

DANSE ET THÉÂTRE

Coordinatrice: Léonore Branche. Production: BOZAR EXPO. En collaboration avec: Ambassade de France en Belgique. Soutien/sponsoring: Région de Bruxelles-Capitale, CulturesFrance et Thalys. Léon Eeckman Fine Arts Insurance s.a. Lieu: Circuit rue Royale. Entrée: € 8,00. Visiteurs: 21.347.

Dans Germes de Folie, la Compagnie les Empreintes trouve espoir dans la solidarité manifestée pendant le génocide rwandais (30.01). Cette production s’inscrit dans les activités d’AFRICALIA pour

EXPO. CALLE SOPHIE 27.05 > 13.09.2009 Pour sa première exposition rétrospective en Belgique, Sophie Calle a fait choix d’une présentation a-chronologique et sélective de son travail. Suivant une méthode éprouvée, elle se propose de raconter une histoire – sa propre histoire – telle qu’elle se dévoile dans une série d’œuvres dont la première remonte aux années 70. Sophie Calle se place elle-même au centre de ses productions artistiques qui peuvent être tout autant littéraires que cinématographiques ou plastiques. Le visiteur accède ainsi à la partie « publique » de sa vie privée, mise en scène dans une succession de situations où Sophie Calle est personnellement impliquée.

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EXPO. Bernar Venet et Jacques Charlier. Disorder 27.05 > 30.08.2009 Depuis près de cinquante ans Bernar Venet réfléchit à l’identité de l’art dans une œuvre qui relie la peinture et la sculpture à l’art conceptuel. Venet utilise des données scientifiques. Son travail prend sa source dans l’incertitude et le désordre mais avec une justification scientifique. Dans l’exposition qui comporte une œuvre inédite de 2009, on pouvait voir des Effondrements d’arcs en acier Corten, la série de peintures Saturations ainsi que le résultat d’une performance picturale réalisée à l’aide d’une barre d’acier. Le plasticien Jacques Charlier montrait des planches inédites d’une bande dessinée intitulée La Courbure de l’Art, montrant Bernar Venet et le monde de l’art sous un jour humoristique. Commissaire: Claude Lorent. Production: BOZAR EXPO. Coordinatrice: Léonore Branche. Catalogue: Bernar Venet, Order & disorder, BOZAR BOOKS, Bruxelles, 2009, 28 p. et Jacques Charlier, La Courbure de l’Art, BOZAR BOOKS, 2004, 80 p. En collaboration avec: Guy Pieters Gallery. Lieu: Hall Horta. Entrée: gratuite. Visiteurs: 5.966.

FÊTE Le 17 mai a eu lieu une nouvelle édition de la Fête au Palais, en étroite collaboration avec la RTBF (Musiq’3). Le thème en était l’Italie.

CINÉMA ET MUSIQUE L’Orchestre National de Belgique a créé la nouvelle composition de Peter Swinnen pour le film muet La Chute de la maison Usher. C’était une coproduction de BOZAR MUSIC, de l’ONB et d’Ars Musica. On entendit encore de la musique de film pendant le concert de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie. Celui-ci était précédé de la projection du film que Gérard Corbiau a consacré au violoniste Augustin Dumay, soliste et chef d’orchestre de ce concert. Le Palais des Beaux-Arts a également collaboré avec la Médiathèque pour une soirée cinéma et musique le 11.05 avec des improvisations de Kris Defoort pour L’Hirondelle et la mésange d’André Antoine.

Concert des Nations avec Jordi Savall. La Philharmonie Tchèque, un des meilleurs orchestres d’Europe centrale, a donné un concert en juin à Bruxelles à l’occasion de la présidence tchèque de l’Union européenne. Le concert s’inscrivait dans la série European Galas, une coproduction de BOZAR MUSIC avec le Festival van Vlaanderen. Du côté des grands solistes aussi, ce fut un printemps extraordinaire avec la venue des pianistes Grigory Sokolov, Radu Lupu et Arcadi Volodos, la mezzo Angelika Kirchschlager accompagnée au piano par Helmut Deutsch, ou encore un duo inédit qui se retrouvait en concert pour la première fois : le violoniste allemand Frank Peter Zimmermann et le pianiste polonais Piotr Anderszewski. L’Orchestre Philharmonique de Liège s’est présenté en mai sous la baguette du jeune chef russe Dmitri Jurowski. deFilharmonie a joué Mozart et Bruckner sous la direction de Jaap van Zweden. Au Conservatoire également sont passées des étoiles tel le pianiste Elisso Wirssaladze, la jeune violoniste allemande Julia Fischer ou le flamboyant trio Dmitri Makhtin, Alexandre Kniazev et Boris Berezovsky. La saison devait se clôturer avec le violoncelliste norvégien Truls Mørk, mais il dut annuler sa tournée et fut remplacé par Pieter Wispelwey. Dans le cycle musique baroque, on a pu découvrir le flûtiste français Alexis Kossenko tandis que le Ricercar Consort offrait un programme Bach. L’œuvre de Lassus était mise à l’honneur par le Huelgas Ensemble ainsi que par La Fenice avec le Chœur de chambre de Namur. Le claveciniste Christophe Rousset fut invité à la Chapelle protestante. Dans l’église des Minimes, c’est le Collegium Vocale sous la direction de Philippe Herreweghe qui a clos la saison avec un concert à la découverte de Morales.

MUSIQUE DU MONDE De grands moments dont l’un consacré spécialement au tango en mars, une nouvelle édition de Balkan Trafik ! en avril et des soirées flamenco en mai et juin. Mars vit également la première édition du Brussels Electronic Music Festival (BEMF) en collaboration avec Livefestival. BOZAR s’est associé à Greenhouse Talent pour un concert du chanteur et guitariste légendaire Ry Cooder (22.06), et ce en compagnie du guitariste Nick Lowe et du batteur Joachim Cooder.

MUSIQUE ET POÉSIE

DANSE

Une soirée consacrée à Baudelaire a eu lieu en avril au Théâtre Marni, avec une œuvre nouvelle du compositeur Benoît Mernier, en coproduction avec le Rideau de Bruxelles. En mai suivait une soirée autour de Leopold Sedar Senghor, en coproduction avec le Théâtre Marni.

Steve Paxton est venu à Bruxelles le 22.04 pour donner une conférence à propos de son DVD Material for the Spine. Il était présent au vernissage de son exposition reprenant l’installation vidéo Phantom Exhibition (22.04 – 08.05), un partenariat avec Contredanse, La Bellone, Charleroi/Danses et BOZAR DANCE.

MUSIQUE La salle Henry Le Bœuf a accueilli une pléiade de prestigieux orchestres : Philharmonia Orchestra avec Esa-Pekka Salonen, le Rotterdams Philharmonisch Orkest avec Yannick Nézet-Seguin, le

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LITERATUUR OP DE MIDDAG On y a retrouvé quelques temps forts du Moyen-Âge et du Siècle d’or hollandais. Le 27.01 Elvis


Peeters fit revivre Hendrik van Veldeke. Peter Holvoet-Hanssen (03.03) glissa de Vondel à Bredero. Lucienne Stassaert fit partager sa prédilection pour Hadewych (27.02) ; Klaas Verplancke (17.03) proclama sa passion d’illustrateur pour Reynaert et Josse De Pauw clôtura la série avec Adam in Ballingschap de Vondel. C’était une coproduction avec de Middagen van Poëzie en Proza.

JEUDIS LIRE Les rencontres du jeudi avec des auteurs de langue française ont attiré un public fidèle et nombreux. Promotion des Lettres, Rideau de Bruxelles et BOZAR LITERATURE coproduisent annuellement une dizaine de rencontres. En 2009, on a entendu notamment Jean-Philippe Toussaint (15.10), Pierre Mertens et Jean-Marie Piemme (22.01). Il faut souligner les jeudis consacrés au livre d’artiste et la série Architexto – architecture meets literature (19.02). Deux soirées furent particulièrement remarquées : l’une était consacrée à une anthologie de la littérature européenne et l’autre accueillit de jeunes poètes. C’est avec le Rideau de Bruxelles que fut organisé Au Bar Mimosa, un hommage à Hugo Claus à l’occasion de la représentation de Mort de Chien (09.05).

CINÉMA Dans la série des avant-premières : Coco avant Chanel d’Anne Fontaine (en présence d’Anne Fontaine, Audrey Tautou et Marie Gillain) le 11.04, Turneja - La Tournée de Goran Markovic avec Goran Markovic (16.04) et Soeur Sourire de Stijn Coninx (en présence de Stijn Coninx, Cécile de France, Jan Decleir et toute l’équipe, le 30.04). Parmi les documentaires : Carmen Meets Borat de Mercedes Stalenhoef (17.04), présenté dans le cadre de Balkan Trafik !, Burma VJ – Reporting from a Closed Country d’Anders Ostergaard et Looking for Dragone de Manu Bonmariage le 27.04. Dans la série Expanding Cinema : Here’s To Love! de Scott Foust avec un concert de The Tobacconists le 24.04; At 6am We Become the Police d’Adam Egypt Mortimer, avec un concert de No Neck Blues Band (05.05); The Black Album de Michael Morley, avec un concert et vidéoprojection de Gate. Deux séances ont été programmées pour un public familial : Le Roi et l’Oiseau de Paul Grimault (19.04) et 20.000 Lieues sous les Mers de Richard Fleischer (22.03).

Conférences sur l’architecture La série de conférences de BOZAR ARCHITECTURE s’est terminée le 11.06 avec une conférence de Roger Diener. Le bureau Diener & Diener, établi à Bâle, est l’un des piliers de la scène architecturale suisse actuelle. Sous le titre Du bloc de construction à l’architecture, il vint commenter certains de ses projets. Coordinateur: Iwan Strauven. Production: BOZAR ARCHITECTURE, Ordre des Architectes, A+ Revue belge d’architecture. Lieu: Salle de Musique de Chambre. Entrée: € 7,00|€ 4,00 (-25|60+).

JUILLET, AOÛT, SEPTEMBRE EXPO. 100 Sexes d’Artistes 16.06 > 13.09.2009 Tant la Biennale de Venise que la Ville de Venise avaient refusé 100 Sexes d’Artistes, un projet de Jacques Charlier. BOZAR EXPO a décidé de montrer l’ensemble des cent affiches durant l’été. Ces affiches - portraits fictifs d’attributs sexuels d’artistes connus – témoignent d’un regard humoristique sur l’art du XXe siècle. En censurant le projet, la Biennale avait enlevé au public l’occasion d’en juger par lui-même. L’organisation avait en outre adopté une attitude protectrice à l’égard des artistes concernés et porté atteinte à la liberté artistique de Jacques Charlier. C’est la raison pour laquelle le Palais des Beaux-Arts souhaitait soutenir ce projet artistique. Charlier avait commencé en 1973 à travailler à la série 100 Sexes d’Artistes qui est devenue un florilège humoristique et satirique de l’art moderne. Coordinatrice: Léonore Branche. Production BOZAR EXPO. Lieu: Foyer 3. Entrée: gratuite. Visiteurs: 4.127.

EXPO. Prix de la Jeune Peinture Belge 2009 25.06 > 13.09.2009 En 2009, le Prix de la Jeune Peinture Belge a connu sa 59e édition. Ce prix prestigieux est devenu l’un des évènements les plus importants de l’art contemporain en Belgique. Le concours est ouvert aux artistes de toutes disciplines en arts plastiques, de nationalité belge ou résidant en Belgique depuis au moins un an, et qui n’avaient pas atteint l’âge de 35 ans au 1er janvier 2009. Les envois sont appréciés par un jury international, composé de professionnels du monde de l’art. Parmi pas moins de 200 dossiers envoyés, le jury a sélectionné le travail de sept artistes particulièrement prometteurs. La cartographie imaginaire des villes et de leurs réseaux mis en images par Jeroen Hollander, les photos de paysage d’une grande force intrinsèque de Robert Kot, le château de cartes et autres œuvres interrogeant le concept de déplacement chez Caroline Pekle, ou les sculptures cinétiques interactives de Els Vermang|LAb[au]… Tour à tour, celles-ci représentent des trajectoires artistiques particulières qui touchent à l’architecture, à l’urbanisme ou à la technologie. La mémoire est à nouveau au centre des œuvres de Nico Dockx et Helena Sidiropoulos qui ont cherché l’inspiration dans les archives du Palais des Beaux-Arts, mais elle est aussi présente dans les photos d’une citéjardin à Genk de Lara Mennes. Leon Vranken transforme les objets de notre vie quotidienne en leur attribuant une fonction nouvelle. Quatre prix ont été décernés : le Prix de la Jeune Peinture Belge – Crowet (¤ 25.000) à Lara Mennes; le Prix de la Jeune Peinture Belge – Emile et Stéphy Langui (¤ 12.500) à Nico Dockx; le Prix Palais des Beaux-Arts (¤ 12.500) à Leon Vranken et le Prix ING (¤ 12.500) à Jeroen Hollander. Coordinatrice: Maïté Smeyers. Production: BOZAR EXPO et la Fondation Jeune Peinture Belge. Catalogue: Prix de la Jeune Peinture Belge. Prijs Jonge Belgische Schilderkunst. Young Belgian Painters Award, BOZAR BOOKS, Bruxelles, 2009, s.p. Soutien/sponsoring: Région de Bruxelles-Capitale, ING,

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Swift, Fondation Magritte Stichting. Lieu: Salles BN, Rotonde Bertouille, Salon de Réception. Entrée: gratuite. Visiteurs: 5.662.

EXPO. Jan De Cock. Repromotion 09.07 > 13.09.2009 Jan De Cock, l’un des acteurs principaux de la jeune scène artistique belge, a présenté un nouveau projet de grande envergure à Bruxelles. Âgé de 32 ans, cet artiste a déjà accompli un parcours plus qu’exceptionnel. On a pu admirer son travail à la Tate Modern de Londres et au MoMA à New York. Une série de sculptures et de photos, réalisées spécialement pour cette exposition, ont pris possession pendant tout l’été de l’un des grands circuits d’exposition du Palais des Beaux-Arts. Chaque salle, chaque partie de l’exposition pouvait être abordée comme une séquence d’un film imaginaire. De Cock sculpte l’espace et dénonce l’évidence de notre perception. Il puise aux sources du cinéma et joue sur le mouvement, la répétition et la reproduction. Après sa célèbre série Denkmal, ceci marque un tournant dans son travail. Repromotion a été reproduit en photos et exposé au Magasin de Grenoble pendant le premier semestre 2010. En raison de travaux imprévus dans le circuit Ravenstein, le vernissage de l’exposition, planifié pour le 24 juin, a été reporté au 8 juillet. Commissaire: Yves Aupetitallot, directeur de Le Magasin, Grenoble. Coordinatrice: Ann Flas. Production: BOZAR EXPO et Atelier Jan De Cock. Soutien/sponsoring: Vlaamse regering, Léon Eeckman Fine Arts Insurance s.a. Lieu: Circuit Ravenstein. Entrée: € 8,00. Visiteurs: 9.425.

Un été contemporain STUDIOS Les installations dans l’exposition Repromotion de Jan De Cock, les récits inhabituels de Sophie Calle et les jeunes artistes de la Jeune Peinture Belge constituaient un support idéal pour les artistes en herbe à partir de 6 ans. Pendant six semaines, ils ont pu suivre des stages (quasi complets avec 216 participants) ou se munir d’un Family Kit de détective accompagné d’une mission : détecter les traces de Sophie Calle pendant une visite incognito à l’exposition (316 Family Kits distribués équivalant à 1.264 jeunes visiteurs accompagnés de leurs parents). Le Finissage Club ConTempo (11.09) fut un mémorable mot de la fin pour les expositions d’été, dans le cadre du Klarafestival et en collaboration avec le Festival van Vlaanderen et Red Bull. Les artistes du Prix de la Jeune Peinture Belge y reçurent carte blanche. Des performances eurent lieu et des visites ludiques furent organisées avec la collaboration des étudiants du Lemmensinstituut. Le brassband allemand The Dorf donna un concert dans le Hall Horta en afterparty avec Frères Deluxe & Zohra !

EXPO. L’union fait la forme 21.07 > 30.08.2009 En 2006, 2007, 2008, l’exposition L’union fait la forme s’était ouverte chaque fois le jour de la Fête Nationale. S’interrogeant sur la fonction du drapeau tricolore belge dans l’art, elle avait pris place à

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l’Office d’Art contemporain, rue de Laeken à Bruxelles. L’exposition rétrospective de ces trois éditions au Palais des Beaux-Arts a eu pour conséquence une médiatisation beaucoup plus importante. Les artistes suivants y participaient : Manuel Alves Pereira, Élodie Antoine, Isabel Baraona, Marcus Bering, Pascal Bernier, Anthony Berthaud, Jean-Pierre Bredo, David Clément, Michel Clerbois, Jacques Charlier, Dany Danino, Marco Dessardo, Jacques Dujardin, Benoît Felix, Gérard Alsteens (Gal), Bernard Gaube, Bernard Gilcozar, Paul Gonze, Patrick Guaffi, Félix Hannaert, Bénédicte Henderick, Delphine Joly, Babis Kandilaptis, Nicolas Kozakis, Jacques Lennep, François Liénard, Daniel Locus, Jean-Georges Massart, MMC Octave, Mikko Paakkola, Juan Paparella, Dominique Rappez, Marc Rossignol, Kurt Ryslavy, Jean-Marie Stroobants, Camiel Van Breedam, Johan Van Geluwe, Sofi Van Saltbommel, Herman Vanderhulst, Jonas Wille. Commissaire: Jean-Marie Stroobants. Production: BOZAR EXPO et Office d’Art contemporain (Bruxelles). Soutien/sponsoring: Communauté française de Belgique, Service Culture de la Ville de Bruxelles, Communauté Wallonie-Bruxelles, klet & ko, Léon Eeckman Fine Arts Insurance s.a. Lieu: Terarken 2 et 3. Entrée: € 5,00. Visiteurs: 1.377.

MUSIQUE L’Orchestre National a donné deux concerts gratuits, le 20.06 à l’occasion de la Fête de la Musique et le 20.07 à l’occasion de la Fête Nationale. La famille royale a assisté à ce dernier concert.


Octobre, novembre, décembre

europalia.china

EXPO. Sexties. Crepax – Cuvelier – Forest – Peellaert

EXPO. Fils du ciel

25.09. 2009 > 03.01.2010 Cette exposition met sous le feu des projecteurs quatre auteurs qui par leur audace graphique et narrative ont été déterminants pour l’évolution de la bande dessinée. Au milieu des années 60, ces artistes ont trouvé leur inspiration dans la musique (rock mais aussi le yéyé français), la peinture (entre autres dans le pop art), le dessin animé (Yellow Submarine, etc.), le cinéma, la littérature et la photographie. Par le biais du regard de ces quatre artistes importants s’esquisse l’image d’une période qui a été caractérisée par de rapides changements. C’est en 1965 que l’italien Guido Crepax (1933-2003) crée Valentina, largement inspirée du personnage de Louise Brooks, pour le magazine Linus. L’éditeur Eric Losfeld publie l’album en 1968. Dès ses débuts, Crepax se fait un nom comme maître incontesté de l’érotisme intellectuel. Dans la décennie suivante, ce dessinateur d’exception sera l’auteur d’une série inégalée, en noir et blanc, d’adaptations des grands classiques de la littérature érotique : Histoire d’O, Emmanuelle ou encore Justine. Le Belge Paul Cuvelier (1923-1978) est un artiste important de la bande dessinée d’après-guerre. Jean Van Hamme, à l’époque scénariste débutant, lui fournit la trame d’Epoxy (1968). Dans ce récit mythologique, Cuvelier peut enfin se livrer à sa passion pour le corps humain, en particulier celui de la femme. Le Français Jean-Claude Forest (1930-1988) provoque une onde de choc en 1968 avec Barbarella, publiée dans V Magazine. Avec un physique inspiré de celui de Brigitte Bardot, le personnage principal incarne la femme moderne au temps de la libération sexuelle. L’album suit en 1964 et fait véritablement scandale. Le Belge Guy Peellaert (né en 1934) connut une carrière courte mais légendaire dans le monde de la bande dessinée. Les aventures de Jodelle (une réplique de Sylvie Vartan) paraît d’abord dans HaraKiri, avant de sortir en album en 1966. Deux ans plus tard, Peellaert, en quelques coups de crayon, crée une nouvelle héroïne, non moins psychédélique : Pravda, la survireuse (avec cette fois Françoise Hardy pour modèle). Par la suite, il dessinera entre autres des affiches et des jaquettes de livres.

10.10.2009 > 24.01.2010 Fils du ciel fut la grande exposition historique d’europalia.china. Près de la moitié des objets exposés n’avaient encore jamais quitté le territoire chinois. Les musées de Beijing – parmi lesquels celui de la Cité interdite – et de six autres provinces ont collaboré à ce projet exceptionnel. 5000 ans d’un glorieux passé chinois ont brillé grâce à des ensembles jamais vus : de la vaisselle sacrificielle en bronze, de prestigieux objets de jade parmi lesquels un linceul, des objets du culte en métal précieux, de la porcelaine impériale, des brocarts de soie, de la céramique, des habits impériaux et la vaisselle utilisée pour les offrandes au ciel, à la terre, au soleil et à la lune, des instruments astronomiques, des rouleaux peints offrant une vision de la vie des empereurs ainsi qu’un ensemble de portraits impériaux.

Commissaire: Pierre Sterckx. Coordinatrice: Léonore Branche. Production: BOZAR EXPO et BGE département BITC asbl. Scénographie: Expo Duo / Véronique Carlier, Pascale Jeandrain Catalogue: Sexties. Crepax|Cuvelier|Forest|Peellaert, BITC, Bruxelles, 2009, 48 p. Soutien/sponsoring: CINEMATEK, Focus Knack, Le Vif Focus, Le Soir, Office de Promotion du Tourisme Wallonie-Bruxelles, Région de Bruxelles-Capitale|Brussels Hoofdstedelijk Gewest, La Première, La Deux, Thalys, Toerisme Vlaanderen, Ville de Bruxelles, Commission Communautaire française, Vlaamse Gemeenschapscommissie, Brussels International-Tourism & Congress. Lieu: Terarken 2 en 3. Entrée : € 5,00. Visiteurs : 17.883.

Commissaires: Qian Wei, Art Exhibitions, China, Jean-Paul Desroches, Conservateur Général, Musée Guimet. Co-commissaire: Ilse Timperman. Coordinateur: Europalia. Catalogue: Fils du Ciel, Fonds Mercator, Bruxelles, 232 p. Production: europalia.china et BOZAR EXPO. Soutien/sponsoring: BEKAERT, GDF-SUEZ, Loterie Nationale - Hainon Airlines. Lieu: Circuit Ravenstein. Entrée: € 10,00. Visiteurs: 110.783.

EXPO. The State of Things.Brussels/Beijing. 18.10.2009 > 10.01.2010 Considérer la création contemporaine, tant chinoise que belge, à travers le regard de deux artistes mondialement connus : c’était le point de vue adopté dans The State of Things. Brussels/Beijing. C’était aussi la grande exposition d’art contemporain organisée par le Palais des Beaux-Arts dans le cadre d’europalia.china. Luc Tuymans, artiste belge renommé, et Ai Weiwei, son homologue chinois, ont placé côte à côte une cinquantaine d’artistes belges et chinois et comparé, en filigrane, le contexte de leur travail créatif. Depuis le début, le but était de présenter l’exposition tant en Belgique qu’en Chine, dans un esprit d’échange entre les deux pays et afin d’établir une véritable réciprocité culturelle. Après pas mal de tractations, l’exposition de Ai Weiwei et Luc Tuymans ira bien à Beijing en 2010. The State of Things a jeté un pont entre Bruxelles et Beijing. Entre deux scènes artistiques et entre deux institutions culturelles: le Palais des Beaux-Arts et le National Art Museum of China. L’exposition et le débat dont elle a fait l’objet le 19.10 ont suscité un dialogue entre des visions divergentes de l’art et du succès commercial. En Chine, la culture, l’industrie, l’économie de marché et l’identité artistique entretiennent un rapport harmonieux. En Belgique, la relation est plus tendue entre l’art et le marché de l’art. Commissaires: Ai Weiwei, Fan Di’an, Luc Tuymans. Co-commissaire: Philippe Pirotte. Coordinatrice: Maïté Smeyers. Coproduction: BOZAR EXPO, NAMOC, europalia.china. Catalogue: The State of Things. Brussels/Beijing, LANNOO Publishers et BOZAR BOOKS, Brussels, 228 pp. Anglais. Soutien/ sponsoring: GDF-SUEZ, Gouvernement Flamand, europalia.china. Lieu: Circuit rue Royale. Entrée: € 8,00. Visiteurs: 27.403.

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EXPO. Still Life. Photographie chinoise contemporaine

STUDIOS. La Chine sous toutes ses facettes

18.10.2009 > 24.01.2010 Still Life ne signifie pas, comme habituellement, la vie inerte des objets mais bien la représentation conceptuelle de la réalité chinoise d’aujourd’hui. Dans cette exposition, le concept “nature morte” doit être compris comme une sélection d’images méditatives de cette réalité. Les objets paisibles de Huang Lei, les compositions surréalistes de Hong Lei accompagnées de citations de l’art classique chinois ou le symbolisme à la manière d’un dessin de Ling Hua ressemblent encore formellement à la nature morte telle que nous la connaissons. Mais les photos de maquettes de Xing Danwen doivent aussi être vues sous cet angle : dans un monde réduit immobilisé se déroulent des récits subtils qui concernent la vie quotidienne, jeu, amour et drames, un micro-univers qui propose un regard théâtralisé sur la vie de tous les jours dans la Chine d’aujourd’hui. Pour ses photos de paysage et ses portraits dans la série Samalada sur la minorité ethnique Yi, Adou emploie des pellicules dont la date de péremption est dépassée. Il montre donc des images tachées et plutôt sales du combat des Yi.

Nombre d’activités et des programmes adaptés dans le cadre d’europalia.china. Une ouverture festive et un vernissage (pour les enfants) de The State of Things. Brussels/Beijing agrémenté d’ateliers le 17.10. Des visites guidées ou de découverte active, des ateliers, deux parcours de recherche en famille, des stages de jour, un conte musical L’Empereur et le Rossignol en collaboration avec l’Orchestre National de Belgique, Jeugd en Muziek Brussel, Jeunesses Musicales de Bruxelles, le théâtre d’ombres chinois de la Chinese Shadow Puppet Company et les journées en famille du dimanche. Les adultes se sont plongés dans un atelier d’art contemporain: expérimentation des techniques de quelques artistes belges et chinois (en collaboration avec Jeunesse et Arts plastiques. Pendant le week-end des 05-06.12 – Traditional Voices – divers ateliers, représentations et animations familiales étaient au programme : ateliers de découpages artistiques de légumes, calligraphie, papiers découpés, maquillage avec les artistes de l’opéra Kunqu, théâtre de marionnettes, maison de thé et cérémonie du thé, danse du lion chinoise, atelier de chant avec Eastern Voices et le jeu des sons chinois pour les petits à partir de 3 ans.

Coordinateur: Frank Vanhaecke. Production: Three Shadows Photography Art Centre (Beijing), europalia. china, BOZAR EXPO. Soutien/sponsoring: Gouvernement Flamand, GDF-SUEZ, Leon Eeckman Fine Arts Insurance s.a. Lieu: Foyers 1, 2, 3, 4, 5. Entrée: gratuite.

EXPO. L’autre monde. Théâtre de marionnettes en Chine 27.10.2009 > 24.01.2010 Le théâtre de marionnette chinois ne connaît pas Polichinelle mais bien le Roi Singe. Il ne critique pas la société comme dans les théâtres occidentaux, mais est encore étroitement lié à la vie rurale et aux traditions populaires en Chine. Cette exposition originale et interactive ne montre pas seulement une grande diversité de marionnettes et de genres, mais elle permet aussi d’entrevoir les innombrables scènes mystérieuses ou somptueuses qui se cachent derrière tout cela. L’exposition a été l’occasion de plusieurs représentations de théâtre de marionnettes que le département BOZAR THEATRE et europalia.china ont programmées ensemble dans la salle M du Palais des Beaux-Arts. Commissaires: Yi E, National Art Museum of China (NAMOC); Frank Kouwenhoven, European Foundation for Chinese Music Research. Production: China International Exhibitions Agency, europalia.china, BOZAR EXPO. Lieu: salles BN. Entrée: € 4,00. Visiteurs: 2.983.

Conférences sur l’architecture Wang Shu (Amateur Architecture Studio) Comment s’y retrouver au milieu des démolitions et de la reconstruction massive des villes chinoises? L’architecte chinois Wang Shu nous a donné un aperçu de ses projets les plus importants et expliqué comment son bureau Amateur Architecture Studio traite ces problèmes depuis déjà douze ans (20.10). Coordinateur: Iwan Strauven. Production: BOZAR ARCHITECTUR, Ordre des Architectes, A+ Revue belge d’architecture. Lieu : Salle de Musique de Chambre. Entrée: € 7,00|€ 4,00 (-25|60+).

DANSE. (Un)silenced Voices. Chinese insights and witnesses 14.11 > 15.11.09 Des cinéastes, hommes de théâtre et écrivains non-officiels ont donné une image de la vie quotidienne en Chine. Ils ont vécu de près les séquelles de la Révolution culturelle et l’insurrection estudiantine de Tiananmen. Dans une combinaison unique d’interviews de rue, de mouvement, de vidéo et de musique, la chorégraphe Wen Hui a offert une représentation qui brisait les tabous liés à la vie quotidienne en Chine. Huit heures durant, elle a opéré un retour sur sa propre jeunesse au cours de son spectacle Memory.

THÉÂTRE/MUSIQUE. Traditional voices 04.12 > 06.12.2009 Un parcours de trois jours à travers un paysage musical chinois diversifié. Allant d’un éventail de voix orientales à l’opéra raffiné Kunqu, en passant par un quatuor et un orchestre de Hong Kong. Théâtre de marionnettes, cérémonies du thé et films ont plongé les visiteurs dans les ambiances orientales et leur ont fait apprécier la richesse de la culture chinoise. Les enfants n’étaient pas oubliés : des ateliers sur mesure les attendaient.

MUSIQUE En prélude à europalia.china, le violoncelliste Yo-Yo Ma et son Silk Road Ensemble avaient donné une série de concerts au Palais des Beaux-Arts. Le concert d’ouverture (14.09) dut son éclat au Guangzhou Symphony Orchestra. L’Orchestre National de Belgique ne fut pas oublié grâce à un concert donné sous la direction de Tan Lihua, chef d’orchestre de l’orchestre symphonique de Beijing, qui proposa de la musique occidentale et orientale.

LITTÉRATURE Mo Yan (22.10) est considéré en Chine comme le plus grand écrivain encore en vie. Le film tiré de son

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récit Le champ de blé rouge lui a donné une notoriété internationale. Après la Frankfurter Buchmesse où la Chine était le pays invité, il est venu au Palais des Beaux-Arts. À l’occasion de la « Journée de l’écrivain en prison » (15.11) internationale, nous nous sommes penchés, en compagnie de deux éminents écrivains chinois, sur la liberté d’expression, la censure et la détention en Chine. L’auteur de théâtre Sha Yexin a signé la célèbre Charte 08, un appel à plus de démocratie, de liberté et au respect des droits de l’homme universels. L’écrivain Ma Jian vit en exil à Londres. Son roman Beijing Coma aborde un épisode interdit, la révolte estudiantine d’il y a 20 ans. Dans le cadre du week-end (Un)silenced Voices, il y eut le 17.12 une rencontre avec Gao Xingjian, prix Nobel de littérature en 2000 pour son “oeuvre de portée universelle, marquée d’une amère prise de conscience et d’une ingéniosité langagière qui a ouvert des voies nouvelles à l’art du roman et du théâtre chinois”. Ce soir-là également a été jouée la pièce de théâtre Au bord de la vie du même écrivain, qui est aussi peintre, cinéaste et auteur de théâtre.

CINÉMA Une série de documentaires ont été projetés parmi lesquels Paul Dujardin, La Longue Marche de Manu Riche (18.10), My Village 2006 de Wu Wenguang (15.11) et Shangai Women de Peng Xialing (23.11).

LITERATUUR OP DE MIDDAG Terrestre mais inspirée. Littérature moderne chinoise. À l’occasion d’europalia.china, Literatuur op de middag a pris la Chine pour thème, cinq mardis d’affilée. Avec des conférences sur le père de la littérature moderne chinoise Lu Xun (par Marcel Van Nieuwenborgh, 06.10), la prose chinoise aujourd’hui (par Marc Leenhouts, 20.11), liberté et censure (par Catherine Vuylsteke, 17.11) et le regard d’un autre (par Ruddy Doom, 27.10). Pour conclure, Iege Vanwalle, de la revue Het trage vuur, a présenté deux poètes : Wang Jiaxin et Lan Lan.

BOZAR MUSIC : l’automne La saison a débuté, comme de coutume, par le Klarafestival dans la première moitié de septembre. On a particulièrement remarqué les trois concerts du Sveriges Radios Symfoniorchester, dont l’un sous la direction du chef d’orchestre finlandais Esa-Pekka Salonen et un autre sous la baguette du chef russe Valery Gergiev. Le Royal Philharmonic était présent avec son nouveau chef Charles Dutoit et la soliste Anna Vinnitskaya en remplacement de Martha Argerich. Le Klarafestival a confronté Orient et Occident avec des orchestres de Séoul et de Hong Kong, le Symfonieorkest Vlaanderen, Musiques Nouvelles et TIMF, un ensemble coréen de musique contemporaine. Le vétéran du piano Aldo Ciccolini fut aussi l’invité de la salle Henry Le Bœuf.

Andromaque, dans la version donnée par le Concert Spirituel et Hervé Niquet. Une coproduction remarquable avec le Centre de musique baroque de Versailles et le Palazetto Bru Zane. BOZAR MUSIC a aussi accueilli le 09.10 le pianiste de jazz Keith Jarrett, en collaboration avec Jazztronaut et le musicien brésilien Gilberto Gil en collaboration avec Greenhouse Talent (14.11). Le cycle des orchestres internationaux a proposé une belle affiche à l’automne avec le chef vénézuélien Gustavo Dudamel à la tête de l’orchestre symphonique de Göteborg. Fin novembre, c’était l’un des meilleurs orchestres russes, l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg qui se produisait sous la baguette de Yuri Temirkanov avec la jeune violoniste allemande Julia Fischer. Le Concertgebouworkest a donné un concert sous la direction de Mariss Jansons. L’ensemble Ictus a rendu un hommage à Steve Reich. BOZAR MUSIC a accueilli le 24.11 la première européenne de Pictures Reframed, un projet pour lequel le pianiste norvégien Leif Ove Andsnes a collaboré avec l’artiste vidéo sud-africain Robin Rhode dans une exécution des Tableaux d’une exposition de Moussorgsky. Du côté de la musique baroque, les Musiciens du Louvre sont venus à Bruxelles avec un programme Haydn. Le jeune Raphaël Pichon a fait ses débuts à Bruxelles à la tête de son ensemble Pygmalion (15.10). Les amateurs de musique de chambre ont entendu les quatuors Parkanyi, Danel, Prazak et Kopelman. Ce dernier ensemble s’est également produit comme quintette. Jordi Savall a ouvert sa résidence au Conservatoire, dans un programme intime avec Philippe Pierlot à la viole de gambe, Pierre Hantaï au clavecin et Rolf Lislevand au théorbe. La superstar Cecilia Bartoli est venue deux fois au Palais des Beaux-Arts avec un programme consacré aux castrats napolitains. Elle était accompagnée de l’ensemble Il Giardino Armonico.

THÉÂTRE Ariane Loze étudie, à l’aide de sa caméra, comment un récit peut naître à partir d’images apparemment sans liens entre elles. Dans ses sept court métrages, elle joue elle-même tous les rôles, à la fois actrice, réalisatrice et cadreuse. Pendant le Theaterfestival, on a pu assister aux prises de vue de son huitième film de la série, qui sont ajoutées chaque jour à l’exposition (02, 03 et 04.05).

BXL BRAVO/NUIT BLANCHE Eric Joris (Crew) a invité le public à participer à son installation technologique interactive (03 et 04.10)

BOZAR MUSIC présente, réparties sur deux saisons, toutes les symphonies de Mahler et ce à l’occasion du 150e anniversaire de sa naissance en 2010 et du 100e anniversaire de sa mort en 2011. L’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre de la Monnaie et l’Orchestre Philharmonique de Liège ont pris les devants en 2009. Pour le 80e anniversaire de la salle Henry Le Bœuf (18.10), le public a pu découvrir l’opéra de Grétry,

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FESTIVAL. Moussem 10.11 > 28.11.2009 Après les succès engrangés en 2005 et 2007, le festival Moussem a apporté cette fois encore au Palais des Beaux-Arts un mélange de culture arabe et berbère. Au programme : film en avant-première, performances contemporaines, rencontres littéraires, conférences et naturellement concerts de musique traditionnelle et contemporaine, parmi lesquels celui du chanteur berbère Idir ou du chansonnier iraquien Kadim Al Sahir. Le poète syrien Adonis a conquis le public dans la salle de Musique de Chambre tandis que les acteurs Steven Van Watermeulen et Nathalie Cornet ont lu des traductions. En conclusion, l’écrivain octogénaire et Geert Van Istendael ont parlé du fossé et surtout des passerelles entre Orient et Occident. Dans Shining Sound, le danseur Saïd Garbi a introduit le public dans son monde de non-voyant. Crying of My Mother a dressé le portrait de la tragédie d’aujourd’hui en Irak. Made in Paradise, des artistes Yan Duyvendak et Omar Ghayatt, a aidé à la compréhension d’un monde différent.

FILM Parmi les avant-premières de l’automne, quelques titres remarquables tel Casanegra de NourEddine Lakhmari (10.11), en présence du réalisateur et de l’acteur Anas El Baz. La projection a eu lieu dans le cadre du festival Moussem. Pour suivre, El Grido de Pippo Delbono, en présence du metteur en scène et cinéaste le 28.11 et Altiplano de Peter Brosens et Jessica Woodworth le 30.10. La série documentaires était particulièrement fournie avec Prater de Ulrike Ottinger au Goethe Institut, la série des avant-premières de la maison de production Michigan Films les 17, 18 et 19.11, La Domination Masculine de Patric Jean (27.11), La Paura de Pippo Delbono (28 et 29.11) et The Choir de Michael Davie (10.12). Dans la série Expanding Cinema, un programme fut consacré à Boris Lehman avec Mes 7 lieux, Films ontologiques, Choses qui me rattachent aux êtres, Album 1 (17.10). Le studio parisien H5 fut également invité avec son court-métrage Logorama (18.11). Post-Flux a proposé pendant trois jours un Interactivity and Creativity Forum (06, 07 et 08.11) en collaboration avec le Stangerfestival, le Centre Pompidou et le Pocket Film Festival de Paris.

Conférences sur l’architecture Valerio Olgiati est l’un des architectes les plus importants de cette époque. Il a donné le 25.11 une conférence suivie par un très nombreux public. Parmi ses œuvres les plus importantes, on compte l’école de Paspels, das Gelbe Haus à Flims, la maison K+N à Wollerau, la nouvelle université de Lucerne, une maison à Sari d’Orcino en Corse, une petite habitation à Rotterburg (Allemagne), la maison du musicien Bardill à Scharans et le musée du Parc national suisse à Zernez. Ses créations sont régulièrement couronnées de prix prestigieux. Coordinateur: Iwan Strauven. Production: BOZAR ARCHITECTURE, Ordre des Architectes, A+ Revue belge d’architecture. Lieu: Salle Henry Le Bœuf. Entrée: € 7,00|€ 4,00 (-25|60+).

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À l’occasion de la nomination d’Olivier Bastin en qualité d’architecte de la Région de BruxellesCapitale, BOZAR ARCHITECTURE l’a invité le 01.12 à donner une conférence au Palais des Beaux-Arts. Il y a présenté les réalisations de son bureau l’Escaut. L’Escaut pratique une approche pluridisciplinaire et attache beaucoup d’importance à la participation du citoyen dans l’élaboration d’un projet. Cette démarche se fait par exemple par le biais de consultations ou par la participation à des ateliers d’architecture. Olivier Bastin, puisant dans ses vingt années d’expérience, a détaillé sa manière de travailler centrée sur une interaction entre divers intervenants. Coordinateur : Iwan Strauven. Production : BOZAR ARCHITECTURE, Ordre des Architectes, A+ Revue belge d’architecture. Lieu : Salle de Musique de Chambre. Entrée : € 7,00|€ 4,00 (-25|60+).

Jeunes Architectes An Fonteyn et Philipppe Viérin – noAarchitecten - ont donné le 01.10 le coup d’envoi de la nouvelle saison artistique de la série NICHE. Ils sont venus présenter la cabine à haute tension Petrol à Antwerpen-Zuid: une mission architecturale exceptionnelle pour un programme utilitaire de haute technicité. Coordinateur : Iwan Strauven. Production : BOZAR ARCHITECTURE, Ordre des Architectes, A+ Revue belge d’architecture. Lieu : Salle de Musique de Chambre. Entrée : € 4,00.

Le 17.12 c’était le tour d’une nouvelle réalisation d’Aqwa. Dans un quartier bruxellois traditionnel, un ancien atelier de montage de pneus des années 50 a été transformé et agrandi, dans un style moderniste, par Harold Fallon et Benoît Vandenbulcke. Coordinateur : Iwan Strauven. Production : BOZAR ARCHITECTURE, Ordre des Architectes, A+ Revue belge d’architecture. Lieu : Studio. Entrée : € 4,00.


Maurizio Cattelan. Senza Titolo (Sans titre). Installation dans le Hall Horta

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Portrait de l’empereur Qing Kangxi (1662-1722) (EXPO. Fils du Ciel, europalia.china) © Palace Museum

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EXPO. Repromotion ŠJan De Cock.

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EXPO. De Van Dyck à Bellotto. Splendeurs à la cour de Savoie

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Ariane Loze, MÔWN [movies on my own]

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1. Bernardo Bellotto, Vue sur Turin depuis les jardins royaux. © Galleria Sabauda (EXPO. De Van Dyck à Bellotto. Splendeurs à la cour de Savoie | 2. Marcel Broodthaers et Paul Willems pendant l’occupation du Palais des BeauxArts en 1968. (EXPO. Portraits d’artistes. 80 ans du palais des Beaux-Arts) | 3. EXPO. Calle Sophie | 4. Steve Paxton, Phantom Exhibition. Installation vidéo | 5. Ai Weiwei et Luc Tuymans dans Paul Dujardin, La longue Marche de Manu Riche © Tim Dirven | 6. Leon Vranken (EXPO. Prix de la Jeune Peinture Belge 2009) | 7. Forest, Barbarella. (EXPO. Sexties. Crepax – Cuvelier – Forest – Peellaert) | 8. EXPO. Le sourire de Bouddha. | 9. Fête au Palais 2009 | 10. María Pagés (Son Del Sur. Flamenco Festival) | 11. The Hundredand-Eight Torments of Mankind, Coll. Gyeongju Foundation World Culture Expo © Nam June Paik 1.

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EXPO. Robbrecht & Daem. Pacing through Architecture. Architectes du nouveau Musée du Cinéma (CINEMATEK).

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1. RongRong & Inri, Untitled, Beijing, n°25, 2008 (EXPO. Still Life. Photographie contemporaine en Chine. europalia.china) | 2. Manuel Alves Pereira, Meer Lumière, 2007 (EXPO. L’union fait la forme) | 3. China, Traditional Voices-weekend. europalia.china | 4. Olivier Rouxhet, Fresque en marche. (weekend BXL BRAVO) | 5. Anton Van Dyck, Il principe Tommaso di Savoia Carignano, 1634 © Galleria Sabauda (EXPO. De Van Dyck à Bellotto. Splendeurs à la cour de Savoie) | 6. P.o.m.p.e.i, le récent projet de Caterina Sagna © Laurent Philippe | 7. L’auteur turinois Alessandro Baricco © Lydie Nesvadba | 8. Li Zhanyang, Rent, 2007. (EXPO. The State of Things.Brussels/Beijing. europalia.china) | 9. L’architecte chinois Wang Shu invité au Palais des Beaux-Arts. 2.

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Robin Rhode, Chalk Piano, 2009. Projet original pour ‘Pictures At An Exhibition’ de Leif Ove Andsnes et Robin Rhode © Robin Rhode 2009

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Le chef d’orchestre finlandais Esa-Pekka Salonen, invité dans le cadre de la Présidence Suédoise de l’Union Européenne, est aux commandes du Sveriges Radios Symfoniorkester © Stina Gullander


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1. Le violoniste Franck Peter Zimmermann © Franz Hamm | 2. Boban I Marko Markovic, 2007 © Strange Milena. (Balkan Trafik!) | 3. Gilberto Gil | 4. évènement Strip Tease | 5. Buenos Aires Tango | 6. Ry Cooder | 7. Le musicien de jazz Kris Defoort © Michiel Hendryckx | 8. Soirée Statik Dancin’ © Benjamin Brolet | 9. Blanche neige et les sept nains

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Sophie Calle au milieu de sa rétrospective Calle Sophie © Lydie Nesvadba


L’ écrivain mexicain Carlos Fuentes, invité du Festival Passa Porta. © Lydie Nesvadba

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2. 1. Fête au Palais 2009 | 2. Liu Xiaodong, Newly displaced population, 2004 ©Liu Xiaodong. (EXPO. The State of Things. Brussels/Beijing. europalia.china). | 3. Construction dans le Hall Horta (EXPO. Bernar Venet et Jacques Charlier. Disorder) | 4. Installation de Jan Fabre, Ik spuw op mijn eigen graf. (EXPO. The State of Things.Brussels/Beijing. europalia.china). | 5. Le chef d’orchestre russe Valery Gergiev | 6. C Zuni Icosahedron - Ke Jun & Shi Xiaomei pendant le weekend Traditional Voices. europalia.china © SK

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Le violoncelliste Yo-Yo Ma et le Silk Road Ensemble Š Andrew Wong

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Adrien Verschuere. EXPO. 3 Cities


PARTENAIRES CULTURELS En Belgique Année après année, le nombre de partenaires culturels du Palais des Beaux-Arts ne cesse d’augmenter. Il s’agit de partenariats occasionnels tout autant que de collaborations structurelles. Les partenaires culturels avec lesquels on travaille de manière constante, chacun gardant cependant son identité propre, sont pour la plupart installés dans les mêmes espaces administratifs que l’équipe du Palais des Beaux-Arts. Ils proposent de façon régulière une programmation variée que le Palais des Beaux-Arts ne pourrait assumer seul. Leurs activités garantissent un meilleur équilibre général et attirent un public diversifié. Les contrats existants, en particulier avec la CINEMATEK, Jeunesse et Arts Plastiques, le Centre d’information de l’architecture, de l’urbanisme et du design (CIAUD), A+ Revue belge d’Architecture, Exploration du Monde et le Rideau de Bruxelles, ont été exécutés à la satisfaction générale. Les espaces entièrement renouvelés de la CINEMATEK ont été occupés et sont utilisés de manière intensive. Le Rideau de Bruxelles, dans le cadre de sa résidence au Palais des Beaux-Arts, a joué dans diverses salles dont l’auditorium Paul Willems et le Studio. Enfin, Europalia International, dans le cadre d’europalia.china, a déployé une série d’activités dans diverses disciplines en coproduction ou en coprésentation avec le Palais des Beaux-Arts. Les principaux partenaires culturels sont : - ( K)nowart - 0090 - 1001 Valises - A+ Revue belge d’Architecture - A marant - A MAZONE - A mbassade de la République de Serbie - A mbassade de Turquie - A mbassade des États-Unis - A mnesty International - A museeVous - A ngelos/Jan Fabre - A rcadia - A rgos - A rs Musica - A rtexis - Association des éditeurs flamands - Bureau Grands Évènements (Département BITC) - B.P.S.22 Project - Belgacom - BIFFF

-B ig Bang distribution -B ruxelles International – Tourisme & Congrès (BITC) -B oek.be -B ritish Council -B RONKS Jeugdtheater -B roodje Brussel/OPB -B RUn BRO -B russels Choral Society -B russelse Museumraad -B RXLBRAVO - Canvas - Capricorn TV - Carte S - Cathédrale Saints-Michel et Gudule - Centre culturel ING - Centre de Musique baroque de Versailles -C entre international de formation en arts du spectacle/ Bruxelles (CIFAS) - Centre régional d’information des Nations Unies pour l’Europe occidentale (UNRIC)

- Centre Tchèque de Bruxelles - Centrum basiseducatie - Centrum voor Beeldexpressie - Chanel - Chapelle Musicale Reine Élisabeth - Charleroi/Danses - Chœur de Chambre de Namur - Ciné Pocket - Cinéart - CINEMATEK - Cinémathèque Royale de Belgique - Concours Musical International Reine Élisabeth - Conseil bruxellois des Musées - Conservatoire royal de Musique de Bruxelles - Culture et Tourisme - Cultuurnet Vlaanderen -D aarkom -D avidsfonds -d eFilharmonie - Design September

-D J DARKO -D KO - École de Recherche Graphique -E migrative Art -E xploration du Monde -E yework -E ntertainment Retail Group - f ABULEUS - Federatie Organisatie Kunsteducatie - Festival Africa Taille XL Bruxelles - Festival de Wallonie - Festival du Cinéma Africain de Louvain - Festival du court métrage de Bruxelles - Festival van Vlaanderen Brussel – Europa - Flagey - Fondation Europalia International - Fondation Magritte - Fonds Mercator - Fonds Vrijetijdsparticipatie - FotoMuseum Provincie Antwerpen - Gezinsbond - Goethe Institut - Graphoui - Greenhouse Talent - Guy Pieters Gallery -H et Beschrijf -H uis van het Nederlands - I CASD – CIAUD - I ctus - I KOB (Museum für Zeitgenössische Kunst Eupen) - I nstituto Cervantes - I nternationaal Filmfestival van Vlaanderen/Gent - I nternational Film Festival Rotterdam - I stituto Italiano di cultura - Italians On Line - J ES - J eugd en Muziek Brussel - J eunesse et Arts Plastiques - J eunesses Musicales de Bruxelles -K aaitheater

- K FD - K inepolis - K lara - K laraFestival - K lasse - Koninklijk Muziekconservatorium van Brussel - Korei - Kunstenfestivaldesarts - Kunstenplatform - KUNSTWERK(t) - La Médiathèque de la Communauté française de Belgique - L ASSO - L e Botanique - L e Caméléon Bavard - L es Agrémens - L es Films du Présent - L es Halles de Schaerbeek - Ligue des familles - M iddagen van Poëzie en Proza - Mont des Arts - Moussem – Nomadisch Kunstencentrum - Musée de la Photographie à Charleroi - Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique - Museo Nazionale del Cinema de Torino - Museum Night Fever - Musiques Nouvelles - Needcompany - N ICC Antwerpen - Off World - Office d’Art Contemporain - Office de Promotion du Tourisme de Wallonie et de Bruxelles - Offscreen Film Festival - Onthaal en Promotie Brussel - Opéra de Wallonie - Opvoeden in Brussel vzw - Orchestre National de Belgique - Orchestre Philharmonique de Liège - Orchestre symphonique de la Monnaie

- Orpheus Instituut - Palazzo Bru Zane – Centre de musique romantique française - Passa Porta - Patrick De Brock Gallery - Piola Libri - Place aux enfants - Plantin Genootschap - Printemps Baroque du Sablon - Prix de la Jeune Peinture Belge - Project2 - Promotion des Lettres belges de langue française - Radiophonic Festival - Recyclart - ReMuA - Réseau de Musiciens intervenants en Ateliers - R icercar Consort - R ideau de Bruxelles - Rokerz - RTBF - RTBF Musiq’3 - SACD - Scope Invest - Semaine Internationale d’Orgue - Service de la Promotion des Lettres - Stromboli - STUDIO ORKA - Télé Bruxelles - T he Brussels Philharmonic Vlaams Radio Orkest - T héâtre Marni - T héâtre royal de la Monnaie - Toerisme Vlaanderen - Troubleyn/Jan Fabre - T V Brussel - Union Européenne - Vaartkapoen - Villanella - vlaamsekunstcollectie - Vlaams-Nederlands Huis de Buren - VRT - Wiels - Z33

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PARTENAIRES CULTURELS À l’étranger ECHO (European Concert Hall Orgnisation) est une association regroupant les directeurs des plus prestigieuses salles de concert en Europe. Cet organisme ambitionne des échanges culturels plus intensifs et la programmation de créations dans diverses salles. En 2009, ECHO rassemblait dix-huit salles, parmi lesquelles le Palais des Beaux-Arts. L’association soutient les jeunes artistes à travers le programme de concerts Rising Stars que le Palais des Beaux-Arts programme le dimanche matin. ECHO passe aussi commande d’œuvres à des compositeurs qui collaborent avec d’autres artistes de manière interdisciplinaire. En novembre 2009 eut lieu au Palais des Beaux-Arts la première européenne d’un projet ECHO tout à fait exceptionnel : Pictures at an Exhibition – Reframed. Le pianiste norvégien Leif Ove Andsnes a joué les Tableaux d’une exposition de Mussorgsky devant une vidéo de l’artiste plasticien sud-africain Robin Rhode. Le Palais des Beaux-Arts a aussi participé à une réunion annuelle des responsables de l’éducation artistique et des actions concernant le public, ECHO on education and outreach. Dans le domaine des arts plastiques, des contrats de collaboration temporaire ont été établis avec des musées étrangers ou des centres d’art, ce qui donne au Palais des Beaux-Arts sa place dans un réseau international.

Membres ECHO en 2009 : - Athens Concert Hall Organization - Barbican Centre London - Cité de la Musique – Salle Pleyel Paris - Elbphilharmonie & Laeiszhalle Hamburg - Festspielhaus Baden-Baden - Gesellschaft der Musikfreunde in Wien - Het Concertgebouw Amsterdam - Kölner Philharmonie - Konserthuset Stockholm - L’Auditori de Barcelona - Palace of Arts Budapest - Palais des Beaux-Arts de Bruxelles - Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte de Luxembourg - South Bank Centre London - Symphony Hall Birmingham - T héâtre des Champs-Elysées Paris - T he Sage Gateshead - Wiener Konzerthausgesellschaft

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Parmi les autres partenaires internationaux avec lesquels le Palais des Beaux-Arts a réalisé des coproductions, on peut citer: -A l Ma’mal Foundation, Jeruzalem -A mour Fou -A T-Production -B : OM Festival, Seoul -B MEP - British Music Education Project -C astello di Rivoli Museo d’Arte Contemporanea, Rivoli-Torino -C hina International Exhibitions Agency -C ivita -C ollegi d’Arquitectes de Catalunya, Barcelona -C ompagna di San Paolo -D ancetheatre Chang, Seoul - Festival One World de Prague - Festival Shadows, Paris - Festival Temps d’Images (UE) - Fies Factory One - Galleria Sabauda - Galleria Minini - Ganesa, Seoul - I nstituto de Cinematografia y de Arte Audiovisual (ICAA), Espagne - I nternational Film festival Rotterdam (IFFR) -K langforum, Wien -L e Centre Pompidou, Paris -L e Forum des Images à Paris/Pocket Film Festival, Paris -L ondon Symphony Orchestra -L unwerg Editores, Madrid -M agyar Film Unio, Hongrie - Museo del Cinema, Milan - NAMOC - Open Society Institute and Soros Foundation Network - The Korea Foundation - The Ministry of Culture, Sports and Tourism of the Republic of Korea - Three Shadows Photography Art Centre - W hitechapel Art Gallery, London


Candida Hรถfer - The Brussels Series

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BOZAR FUNDING L’économie et la culture ont développé de solides liens réciproques. Le secteur de la culture fait son profit d’une ambiance favorable à l’innovation et à la technologie de pointe. De son côté, la vie d’entreprise est en quête d’une créativité que le secteur artistique peut lui offrir. BOZAR FUNDING développe des partenariats dans lesquels la créativité en art et les affaires, la transmission de la connaissance, les community relations et la Corporate Social Responsibility sont en tête des préoccupations. Ce soutien des entreprises, des fondations et des mécènes est d’une valeur inestimable pour la réalisation du programme artistique et pour la rénovation du bâtiment qui appartient au patrimoine national. Le Palais des Beaux-Arts doit en grande partie son rayonnement exceptionnel, tant national qu’international, à des donateurs enthousiastes et généreux avec en tête le légendaire Henry Le Bœuf. Nous pouvons compter sur le soutien intellectuel et financier des BOZAR PATRONS et des BOZAR YOUNG PATRONS, et sur celui de partenaires de choix parmi les entreprises qui adhèrent à notre philosophie et à notre projet artistique dans une vision à long terme. Le sponsoring de la culture s’accorde particulièrement bien avec l’image d’entreprise (image shift), l’esprit de corps, le réseau de relations, la rencontre de diplômés de haut niveau (recrutement) et le corporate citizenship.

Advertising La qualité de la programmation reste la priorité essentielle au Palais et est indiscutablement le moteur de la politique combative pratiquée par BOZAR FUNDING en matière de publications. Nos annonceurs sont des entreprises conscientes de la force de la communication lorsqu’elle fait référence à la culture. Ils utilisent volontiers les possibilités de branding qui leur sont offertes dans le cadre des projets de BOZAR. Nous ne pouvons cependant nier l’impact d’une conjoncture économique défavorable sur les revenus générés par BOZAR dans ses propres publications. Les revenus des annonces représentent 1,6% du chiffre d’affaires de BOZAR FUNDING. Les annonces paraissent dans les publications suivantes : BOZARMAGAZINE, magazine mensuel paraissant dix fois par an (85.000 exemplaires par mois) ; Programmes de concert avec un tirage annuel de 200.000 exemplaires) ; Brochures annuelles : BOZAR MUSIC (32.000 exemplaires), BOZAR EXPO (20.000 exemplaires). La collaboration que BOZAR FUNDING a entamée en 2007 avec la régie externe Media Selling Place pour le BOZARMAGAZINE n’a pas encore porté ses fruits. En comparaison avec 2007 et 2008, les recettes d’annonces n’ont pas progressé. Ces résultats démontrent combien cette quête de revenus est aléatoire et combien la collaboration avec des régies spécialisées s’avère nécessaire.

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Sponsoring Environ la moitié du chiffre d’affaires de BOZAR FUNDING consiste en sponsoring et en partenariats. En 2009, les partenaires structurels étaient Belgacom, BMW, SONY, GDF-SUEZ et la Loterie Nationale. En outre, il existe naturellement une éventualité de sponsoring ponctuel pour des projets spécifiques. Pour l’exposition De Van Dyck à Bellotto, BOZAR a pu compter sur un soutien financier important de Eni-Distrigas. GDF-SUEZ a fourni un apport complémentaire pour l’exposition The State of Things. Dans le cas des expositions, les visites privées et le sponsoring représentent 11,5% du montant total des recettes. En 2009, le sponsoring des concerts a représenté 3,5% des recettes. Diverses activités ont été organisées autour des business seats tandis que le concert de Leiv Ove Andsnes a été sponsorisé par Statoil. La Deutsche Bank a accordé un soutien financier au Berliner Philharmoniker et Belgacom a fourni une aide supplémentaire lors du concert de Cecilia Bartoli.

Corporate events À côté des offres globales habituelles, telles les nocturnes et les concerts, la demande de location d’un ou plusieurs espaces pour un évènement privé, un séminaire ou un congrès au Palais des Beaux-Arts, est en augmentation. La réunion quinquennale stakeholders meeting de la SNCB/NMBS (2 octobre) en est un exemple. Au cours de l’année 2009, le Palais des Beaux-Arts a accueilli une soixantaine d’entreprises pour des fêtes du personnel, des conférences, des réceptions, des concerts privés, des dîners de gala, des remises de prix, etc. Au total, une centaine d’évènements y ont été organisés, représentant 11% du chiffre d’affaires de BOZAR FUNDING. L’organisation de ces évènements se fait toujours dans le respect de la programmation artistique. L’ouverture du Palais des Congrès SQUARE ouvre des possibilités nouvelles pour accueillir de grands congrès pour lesquels également on fait appel à l’infrastructure du Palais des Beaux-Arts.

Membership et mécénat Le groupe des « patrons » du Palais des Beaux-Arts est un atout essentiel du projet artistique. On y trouve trois catégories : les BOZAR PATRONS, les BOZAR CORPORATE PATRONS et les BOZAR YOUNG PATRONS. En septembre 2009, les trois groupes ont été invités à un dîner dans le Hall Horta en présence du président et de l’équipe de direction.


BOZAR PATRONS Les BOZAR PATRONS peuvent assister à tous les concerts, aux nocturnes privées, aux vernissages et à toutes les séances de cinéma et les représentations de théâtre ou de ballet. Ils ont l’accès gratuit aux expositions. Un avantage supplémentaire leur est donné pour la réservation de places à la Monnaie ou dans les salles qui font partie du réseau ECHO (European Concert Hall Organisation). Par ailleurs, ils ont la possibilité de participer à des voyages culturels exclusifs. À la fin de 2009, ils étaient 250 BOZAR PATRONS. BOZAR CORPORATE PATRONS. Cette formule a connu sa première saison en 2008. Elle est destinée aux entreprises et veut créer un lien privilégié entre le secteur économique et le monde culturel. Les cadres de l’entreprise jouissent des mêmes avantages que les BOZAR PATRONS. Ils sont invités avec les partenaires structurels à découvrir en avant-première la nouvelle saison. Ils peuvent inviter leurs clients aux concerts ou aux nocturnes exclusives des expositions. Ils sont également bénéficiaires de ristournes pour la corporate hospitality. À la fin 2009, l’on comptait 15 BOZAR CORPORATE PATRONS. BOZAR YOUNG PATRONS a été créé pour les jeunes chefs d’entreprise. Quarante tickets leur sont offerts qu’ils peuvent utiliser librement au cours de la saison ; ils ont un accès illimité aux expositions et peuvent faire leur choix parmi les visites guidées exclusives. Cette formule est très appréciée par les membres en raison de la flexibilité du système de réservations. Les BOZAR YOUNG PATRONS ont apprécié cette occasion de relations sociales et leur nombre s’est élevé à 78 membres en 2009. En outre, le Palais des Beaux-Arts peut compter, depuis plusieurs années, sur le soutien de la Fondation Bernheim qui est un partenaire important dans le cadre du masterplan (rénovation du bâtiment d’Horta). La Fondation Bernheim a financé les études préliminaires des architectes. La Porticus Foundation quant à elle soutient depuis plusieurs années le projet éducatif BOZAR STUDIOS.

BOZAR FUNDING a réalisé un chiffre d’affaires de près de 4 millions ¤ en 2009. Nombre de visiteurs via corporate events et hospitalities : 21.841.

Nocturne pour Eni-Distrigas, sponsor de l’ EXPO. De Van Dyck à Bellotto ©Simply Better

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LE PALAIS DES BEAUX-ARTS DANS LA PRESSE À PROPOS DE Robbrecht & Daem. Pacing through Architecture “Het oeuvre van het Gentse architectenbureau Robbrecht & Daem is divers en internationaal. In de Brusselse BOZAR loopt een intrigerend overzicht van 20 jaar ontwerpen in tekeningen, foto’s en vijf speciaal gemaakte films.” (‘Aanrader’ de De Morgen, 06.03.2009)

AU SUJET DE Murray Perahia « Il est venu, il a joué, il a conquis, légitimant parfaitement la prédiction du programme qui assimilait ce retour à “une victoire de l’esprit”. Le public du Palais des Beaux-Arts a fait lundi soir à Perahia un triomphe instinctif avec une gradation dans la chaleur qui explose après les sublimes « impromptus » de Schubert donnés en bis d’une soirée exemplaire. » (Serge Martin dans Le Soir, 04.02.2009)

À PROPOS DE Mariss Jansons « Avant le concert, Paul Dujardin et Jan Raes avaient signé une convention de résidence de l’orchestre amstellodamois à Bozar Musique pour les trois prochaines saisons. Bruxelles se retrouve donc sur la carte européenne de l’orchestre aux côtés de Londres et Paris. » (Serge Martin dans Le Soir, 23.12.2009)

au sujet de CALLE SOPHIE et JAN DE COCK. REPROMOTION

À PROPOS DE Cecilia Bartoli

« À Bruxelles, toujours énergique et bouillonnant, le Palais des Beaux-Arts propose un programme chargé cet été : Sophie Calle fait son show jusqu’au 13 septembre exposant une rétrospective de sa vie, qui devient ainsi une fiction … c’est au Palais des Beaux-Arts que Jan De Cock, artiste de la nouvelle scène artistique belge, proposera un parcours inédit de sculptures et photographies. »

« Habillée en mousquetaire, vocalement souveraine, l’Italienne enflamme le Bozar.»

(Art Actuel, 07-08.2009)

« Wij hadden het nog nooit gezien: een Paleis voor Schone Kunsten dat zo tot de nok gevuld was, dat gewone stervelingen zelfs in de koninklijke loges mochten zitten. Op het programma stond dan ook een fenomeen.»

À PROPOS DU Berlin Philharmonic “The Berlin Philharmonic Orchestra, arguably the best in the world, is a rare visitor here. No wonder, then, that Bozar’s Henry Le Bœuf Hall was packed for the Berliner’s performance under chief conductor Simon Rattle.” (Partice Lieberman dans The Bulletin, 26.02.2009)

À PROPOS DE L’ Orchestre philharmonique de Liège « Mozart, Widmann et Mahler au programme, le trompettiste russe Sergei Nakariakov en soliste, le Français François-Xavier Roth à la tête de l’Orchestre philharmonique de Liège : jeudi soir, au Bozar, avant même que les musiciens n’entrent en scène, la fièvre des grands soirs avait saisi la salle. » (MDM dans La Libre Belgique, 28.11.2009)

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(Nicolas Blanmont dans La Libre Belgique, 17.11.2009)

« La chanteuse s’exalte, la salle exulte » (Serge Martin dans Le Soir, 17.11.2009)

(Stefan Grondelaers dans De Standaard, 17.11.2009)

AU SUJET DE DE Van Dyck À Bellotto. SPLENDEURS À LA COUR DE SAVOIE « On y retrouve quelques chefs-d’œuvre admirables qu’on ne se lasse pas de voir et de détailler longuement (on rêve parfois d’une exposition où il n’y aurait qu’un tableau !) mais on fait aussi de vraies découvertes qui valent le détour. Et pour le reste, on peut suivre une véritable et passionnante histoire du goût à travers les achats des princes de Savoie, qui sont le fil conducteur de l’exposition. La scénographie est audacieuse par le choix de ses couleurs : des murs très rouges, verts ou bleus (pour les Flamands) et en général fort réussie. »

prachtige werken van Van Dyck, drie schilderijen van Rubens, een tafereel van de fluwelen Brueghel en zelfs een panel waarop de ‘Maagdenprocessie’ op de Zavel in Brussel vereeuwigd is.” ( Jan Van Hove dans De Standaard, 21.02.2009)

« Une sélection des chefs-d’œuvre “sabaudiens”, flamands et italiens, est présentée à Bruxelles. Et pour que la fête soit vraiment parfaite, on y a joint des peintures de même provenance royale, mais conservées au Palazzo Madama de Turin, à la Pinacothèque de l’Académie Albertine des beaux-arts et au Château de Stupinigi. » ( J.C.dans Connaissance des Arts, maart 2009)

À PROPOS DE The State of Things. Brussels/Beijing. « Elle jettera un pont entre Bruxelles et Pékin, et un regard critique sur l‘image de l‘Europe comme sur l‘art contemporain dans une Chine qui le transforme en denrée à haute valeur économique. » ( Jean-Pierre Stroobants dans Le Monde, 11.10.2009)

“Cutting-edge cultural exchange … ‘I’ve told him to watch his back’ said the Flemish superstar artist Luc Tuymans who, together with Ai, has co-curated The State of Things, Brussels/ Beijing, an intriguing exhibition at the Palais des Beaux-Arts in Brussels.”

(Guy Duplat dans La Libre Belgique, 20.02.2009)

(Brigid Grauman dans Financial Times Europe, 28.10.2009)

“De tentoonstelling heet Van Van Dyck tot Bellotto en pakt vooral uit met schilderijen van Italiaanse meesters. Maar je vindt er ook

« Certes, la contestation chinoise n’était pas vraiment présente, même si il y eut quelques évènements alternatifs : l’écrivain Ma Jian et le


réalisateur Wu Wenguang ont été présentés au Bozar et on eut la venue du prix Nobel contestataire Gao Xinjiang. » (Guy Duplat dans La Libre Belgique, 20.02.2009)

“ Bozar zorgt voor een eigen, maatschappelijk sterkere programmatie tijdens Europalia, dat voor alles het fiat van Peking moet krijgen” (Catherine Vuylsteke dans De Morgen, 12.09.2009)

AU SUJET DE Calle Sophie « Sans être une rétrospective dans le sens classique du terme, l’expo montre des œuvres jamais vues, remonte jusqu’à l’enfance de la dame, et constitue une formidable vitrine d’un univers aussi inclassable que fascinant. » (A.N. dans Mosquito, 03.06.2009)

« Sophie Calle à Bruxelles : un évènement ! Au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, vingt projets dont trois en première mondiale.» (Roger Pierre Turine dans La Libre Belgique, 28.05.2009)

a propos de CALLE SOPHIE « Ne manquez pas non plus l’exposition Sophie Calle au BOZAR face à la gare … » (L’Est Républicain, 07.06. 2009)

À PROPOS DE Carlo Petrini « Les plaisirs du palais au palais des BeauxArts ! Une fois n’est pas coutume, le « Bozar » met en effet la gastronomie à l’honneur en invitant Carlo Petrini, initiateur du mouvement Slow food. » (Bio-info, 01.03.2009)

À PROPOS DE Jan De Cock. Repromotion “Het zijn mooie beelden die verspringen in de tijd, waarin en waartussen schoonheid schuilt. De bezoeker kan het allemaal zelf ontdekken door met open ogen te kijken en behendig te bewegen in de tentoonstellingszalen, en soms … nog eens op zijn passen terug te keren en met hart en ziel te blijven kijken.” (Luk Lambrecht dans Knack, 12.08.2009)

Over STATE OF THINGS “ Mit Ai Wei Wei und Luc Tuymans konnten die prominentesten Vertreter der zeitgenössischen chinesischen und belgischen Kunst als Kuratoren für die zweite grosse Schau im Palast der Schönen Künste gewonnen werden.” (Hanna Styrie dans Kölnische Rundschau, 24.12.2009)


BOZAR COMMUNICATION Ce département a pour mission d’informer le public de toutes les activités du Palais des Beaux-Arts, d’accroître le nombre de visiteurs et de renforcer la présence de BOZAR dans les médias.

Piola Libri, les associations de guides Arkadia et Korei, ainsi que des foires d’antiquaires telles que la TEFAF à Maastricht, Eurantica Brussels et Antica Namur.

BOZAR EXPO – AUDIENCE DEVELOPMENT

Jeunes

Depuis l’automne 2009, il est à nouveau possible d’utiliser simultanément les deux grands circuits d’exposition. Les plus petites expositions ont souvent eu un lien avec les grands thèmes de manière à bénéficier de l’intérêt général. Déjà en 2008 était née la formule des « ambassadeurs », un groupe de bénévoles qui s’engagent pour plusieurs saisons. Ceux-ci ont reçu pour tâche de promouvoir les expositions d’été (Calle Sophie, Jan De Cock, Prix de la Jeune Peinture Belge) suivant leur approche personnelle, auprès de différents groupes-cibles. Les ambassadeurs jouent également un rôle important dans la mise en place de blogs sur le site web. En 2009, ils se sont chargés de la distribution de tracts dans les écoles, les galeries et les cafés ; ils ont aussi organisé un Girl Geek Dinner, une visite à l’exposition Jeune Peinture Belge au sujet de laquelle ils ont communiqué sur toutes les plateformes multimédia, blogs et réseaux sociaux. Il y eut encore d’autres activités autour des expositions d’été. D’abord et surtout une campagne globale portée par un dépliant largement diffusé. Pour Calle Sophie et Jan De Cock on a conçu des étiquettes à bagages qui furent principalement distribuées dans les environs de la Grand-Place et du Mont des Arts. Utilisant les œuvres de Sophie Calle (notamment Les Dormeurs) comme source d’inspiration, le Palais des Beaux-Arts a organisé un bed-in le soir d’un des concerts du Brussels Summer Festival. Dans le prolongement de l’after-work des fonctionnaires européens à Bruxelles, on a organisé un « BOZAR@7 ». MEET THE ARTISTS a eu lieu trois soirs de suite et une collaboration a été engagée sur le Mont des Arts avec URBAN BBQ.

Cette année, les expositions ont attiré un peu moins de jeunes que précédemment, exception faite des mois d’été. Le nombre des -26 ans y est d’environ 17% plus élevé que pendant les mois d’hiver ou au printemps. De plus, ainsi qu’il résulte d’une enquête, environ 24% des visiteurs des expositions d’été pénétraient pour la première fois dans le Palais des Beaux-Arts.

Partenariats La collaboration avec les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique et le nouveau Musée Magritte a été poursuivie, notamment avec l’édition en commun de deux publications et un ticket combiné pour les visites de l’exposition De Van Dyck à Bellotto et de la collection permanente du musée. La collaboration avec Square, le Palais des Congrès rénové, a été renforcée. C’est aux partenaires touristiques qu’il revient d’assurer notre promotion à l’étranger. Par suite d’une diminution du nombre des visiteurs allemands, un nouvel accord a été conclu avec le bureau de communication Projekt 2508, spécialiste de la communication culturelle sur le marché allemand. Renonçant à une collaboration purement ponctuelle, BOZAR COMMUNICATION a choisi de se tourner vers une entente structurelle avec deux hôtels : Le Méridien et NH Hoteles. Il y eut des actions spéciales avec Thalys pour De Van Dyck à Bellotto et Calle Sophie. Grâce à l’exposition De Van Dyck à Bellotto et la collaboration avec les musées de la vlaamsekunstcollectie, de nouveaux partenaires se sont ajoutés : Istituto Italiano di Cultura, Italiansonline et

48

BOZAR a vendu 983.873 tickets (visiteurs projets bozar à l’étranger non compris)

COMPARAISON DU NOMBRE DE VISITEURS -26

Saison

Exposition

%

2007

Printemps

L‘Empire Interdit

4,51%

Regards sur l’Europe

Été

Ingenium

Prix de la Jeune Peinture Belge

Automne

4,30% 29,44% N.C.

europalia.europa. Le grand atelier Autour du globe. Le Portugal dans le monde aux XVIe et XVIIe siècles

13,00%

2008

Printemps

Trésors anciens et nouveaux de Wallonie

Paul Klee

17,83%

Été

It’s not only Rock ‘n’ Roll, Baby!

42,55%

Mapas Abiertos

20,78%

Automne

Le Sourire de Bouddha

9,46%

Never-Part (petit circuit)

29,30%

14,00% 7,54%

2009

Printemps

De Van Dyck à Bellotto

Robbrecht & Daem. Pacing through Architecture (petit circuit)

28,62%

Été

Calle Sophie

24,52%

Jan De Cock

20,04%

Automne

Fils du Ciel

8,10%

The State of Things

9,88%

8,30%


BOZAR STUDIOS - Audience Development Département d’éducation à l’art, BOZAR STUDIOS propose des formules sur mesure aux groupes les plus diversifiés. Les BOZAR SUNDAYS ou dimanches en famille ont été annoncés via deux dépliants. La collaboration avec De Gezinsbond, le partenaire national d’expression flamande le plus important, a été poursuivie. On n’a plus travaillé avec la Ligue des Familles qui a confié à une société commerciale la gestion des avantages à ses membres, avec pour conséquence des conditions très défavorables. Cette situation sera reconsidérée en 2010. L’information autour de la Fête au Palais (17.05) a été largement diffusée : au moyen du dépliant général, directement vers le public au moyen de publipostages et de distribution de tracts, par l’organisation de concours et grâce à la collaboration avec Musiq’3. On a poursuivi la promotion des laissez-passer de découverte ou BOZARPASSPORT, délivrés exclusivement aux enfants âgés de 6 à 12 ans. En automne, une nouvelle collaboration a été entamée avec les Jeunesses Musicales de Bruxelles, Jeugd en Muziek Brussel et l’Orchestre National de Belgique pour des spectacles en famille. Les « Contes musicaux » ont été organisés trois fois cette année et ont été annoncés dans les dépliants des BOZAR SUNDAYS. Il n’y a pas eu de brochure 2009-2010 pour les écoles car il n’y avait pas d’information disponible au sujet des expositions de printemps de la nouvelle saison. Tous les professeurs ont cependant reçu en mai un dépliant « Musique pour les écoles » et une lettre d’accompagnement. Europalia a diffusé en juin le livre-programme europalia.china. Début octobre, une deuxième lettre annonçait l’ensemble du programme de BOZAR destiné aux écoles jusqu’à fin juin 2010. En 2009, on a travaillé pour la première fois avec le Festival du court-métrage. Début mai, deux représentations ont eu lieu pour les écoles, destinées aux enseignements primaire et secondaire. Elles ont touché 500 élèves. La représentation en famille a attiré 171 peronnnes. Pour BOZARSTART, c’est une nouvelle campagne qui a été mise sur pied autour du thème “voyages”. Le message Check out your culture trip @bozar.be/tickets en référence au blog china@bozar a été diffusé au moyen de 100.000 porte-clés. La vente a doublé. 1.149 livres START ont été vendus et 5.725 coupons d’échange ont été utilisés. Les finissages Club Korea et Club ConTempo ont attiré environ 200 visiteurs. Pour chaque évènement, un plan de communication spécifique a été élaboré en collaboration avec les partenaires des jeunes et les médias les plus appréciés par ceux-ci tels FM Brussel, AmuseeVous, CJP ou De Kaart ( JES Vzw). BOZARPLUSDAYS. Le public néerlandophone a été, en général, plus fourni que le public francophone. Du côté francophone, la collaboration a été poursuivie avec le Rideau de Bruxelles.

BOZAR THEATRE/DANCE/LITERATURE/CINEMA – Audience Development Le programme élaboré autour des arts de la scène et de la littérature a mieux correspondu que précédemment aux grands et petits festivals organisés au Palais des Beaux-Arts. C’est, entre autres, pour cette raison qu’il n’y a pas eu de brochure STAGE & SCREEN 2009-2010. Le public des arts de la scène et du cinéma reçut le programme par la poste et fut approché, par projet et si possible de manière ciblée, au moyen de tracts et de lettres d’information (digitales).

Le budget de communication a été entièrement consacré au programme du festival china@bozar. Après s’être concentrée sur la musique (Silk Road Music) et les expositions (Fils du Ciel et The State of Things), l’attention s’est portée sur la Chine contemporaine, quelque peu rebelle et critique, en faisant la promotion de la littérature (avec e.a. Mo-Yan, Prix Nobel proscrit), cela pendant le week-end (Un)silenced Voices. La Chine classique et traditionnelle (théâtre d’ombres de marionnettes, week-end Traditional Voices) ne fut pas oubliée. Environ 12.000 visiteurs ont suivi un ou plusieurs de ces évènements pendant le China-festival. Les douze représentations théâtrales de midi ont pu compter sur un public fidèle. Pour la première fois, elles ont été mises en valeur dans un dépliant reprenant, outre les représentations de l’automne, celles du printemps 2010, ceci afin d’encourager les réservations. BOZAR CINEMA existe depuis cinq ans. Le BOZARSCREENPASS a été supprimé. Une formule d’abonnement est toujours à l’étude, mais en 2009 le visiteur avait surtout besoin d’une communication claire. Celle-ci se fait le plus souvent suivant le type de films : avant-premières, documentaires, cinéma en famille, hommages, films de festivals, Expanding Cinema (musique + concert) et New Media. Une lettre d’information bimestrielle à destination du public cinéphile a été conçue afin d’assurer la continuité de l’information et permettre de réagir rapidement aux évènements. Les avant-premières et les documentaires ont permis de viser de nouvelles cibles et de s’adresser à de nouveaux partenaires de communication. Pour BOZAR CINEMA, celle-ci se fait souvent via des e-mailings et les réseaux internet. Les évènements dans la salle Henry Le Bœuf font l’objet d’un plan de communication plus classique avec tracts, spots radio, annonces et affiches. En 2009, BOZAR CINEMA a attiré 13.500 cinéphiles. Dans les années à venir, on misera plus encore sur la vente et sur le potentiel de cette discipline.

BOZAR MUSIC Audience Development La 144e saison de musique classique fut lancée dès mai 2008. Chaque année se pose le défi de communiquer de la manière la plus simple possible sur une offre de concerts tellement étendue. La navigation sur le site web a été facilitée et un certain nombre de thèmes ou de résidences ont été adaptés. Le nombre total d’auditeurs ne cesse d’augmenter. En 2009, il a gagné 3% par rapport à 2008, 13% par rapport à 2007. Par contre la vente de tickets à l’avance ne cesse de diminuer. Si les décisions tardives sont devenues un phénomène de société, lors de la prochaine saison, il faudra accorder encore plus d’attention à la fidélisation du public. Et cela, à côté de formules consacrées tels les abonnements, la Classicarte et les abonnements découverte. En ce qui concerne la musique non-classique, on a pu attirer un nouveau public venant de la communauté turque (16.02 avec Candan Erçetin), marocaine et d’autres communautés arabes (10>28.11 Moussem Festival). Une communication très ciblée leur a été adressée. Les succès retentissants des représentations de tango et de flamenco (Son del Sur, 14.05 et 16.05) et le passage de Gilberto Gil (14.11) ont ouvert le chemin du Palais des Beaux-Arts à la communauté hispanophone. Des accords promotionnels ont été établis avec des dizaines de nouveaux partenaires de communication grâce auxquels nous avons attiré plus de 6.000 visiteurs pour la troisième édition de Balkan

49


Trafik ! (16>18.04). C’est une augmentation de 30% par rapport à l’année précédente. Pour la première édition du Brussels Electronic Music Festival (20>22.03), nous avons compté environ 4.000 visiteurs.

MEDIAPLANNING La collaboration avec les sponsors médias structurels a été prolongée. Il s’agit de Roularta Media Group, RTBF, VRT, TV Brussel, Télé Bruxelles, Brussel deze Week et Le Soir. Un nouveau partenariat avec le magazine français Connaissance des Arts a été discuté. On a fait appel à une nouvelle équipe de jeunes cinéastes pour les spots TV. Ceux-ci ont été montrés en télévision, sur BOZAR.be, YouTube et MySpace.

SERVICE DE PRESSE Le service presse a été élargi afin de répondre mieux encore aux nombreuses demandes des médias locaux, nationaux et internationaux. C’est une politique qui porte ses fruits. Il est de plus en plus évident que le Palais des Beaux-Arts et son directeur Paul Dujardin jouent un rôle clé dans le secteur culturel en Belgique. Plus de 300 communiqués de presse ont été rédigés, en français, néerlandais mais aussi en anglais. Le service presse a organisé une trentaine de conférences de presse et près de 150 interviews. Il en est résulté pas moins de 3.000 articles et de nombreux reportages à la radio et à la télévision. Les efforts ont été intensifiés en direction de la presse internationale. À notre ambassade à Paris, une trentaine de journalistes a assisté à la présentation de la nouvelle saison. Plusieurs voyages de presse ont été organisés et deux rencontres exceptionnelles ont eu lieu avec les grands médias européens : pour la présentation du livre BOZAR LXXX en janvier et à l’occasion de l’exposition State of Things avec Luc Tuymans et Ai Weiwei.

SITE WEB ET NOUVEAUX MÉDIAS Parallèlement au festival china@bozar, le social site china@bozar.be a été lancé. Ce dernier était fondé sur une drupal platform et avait toutes les caractéristiques sociales et web 2.0. Le site web a permis à Audience Development d’organiser des concours ludiques et de focaliser l’attention sur la Chine d’une manière originale. china@bozar.be travaillait de manière extrêmement simple. Les visiteurs étaient priés de s’enregistrer sur la page d’accueil. Ensuite, ils pouvaient faire parvenir leurs commentaires, composer un top-cinq, échanger à propos de leurs évènements favoris ou inviter de nouveaux utilisateurs. Le concours « Bozar cherche Chinois(e)» a récompensé trois social addicts (deux francophones et un néerlandophone) en leur donnant un blackberry grâce auquel ils ont pu mettre sur internet leurs reportages photo et vidéo. La présence de BOZAR sur Facebook, Twitter, Flickr et YouTube a été poursuivie, professionnalisée et renforcée. BOZAR BROADCAST, une nouvelle stratégie de communication, a été lancé avec déjà une vingtaine de reportages pendant Europalia. On a ainsi pu rendre compte des activités d’une

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manière plus dynamique, disons plus centrée sur l’image. Après quatre mois, le projet china@bozar a été évalué. Après deux mois, il comptait déjà 9.325 visiteurs, parmi lesquels 2.564 sont revenus. Les 1.748 pages ont été consultées 43.376 fois, avec une préférence pour l’information sur les grandes expositions. Pour 49% des visiteurs, c’était www.bozar.be qui les orientait vers les blogs. Les visiteurs provenaient de 57 pays. En conclusion, il s’avère que BOZAR doit absolument être présent sur les grandes plateformes sociales, qu’un upgrade de www.bozar.be est nécessaire vers plus de social features et que BOZAR BROADCAST offre clairement une valeur ajoutée.

Statistiques www.bozar.be • Nombre moyen journalier de visiteurs individuels : 3.500 (+25% par rapport à 2008) • Origine géographique: Belgique: . . . . . . . . . . . . . 78,72% Pays-Bas: . . . . . . . . . . . . . . 6,14% France: . . . . . . . . . . . . . . . . 5,71% Allemagne: . . . . . . . . . . . 2,19% Royaume-Uni: . . . . . . . . . 1,20% Espagne: . . . . . . . . . . . . . . 0,66% États-Unis: . . . . . . . . . . . . 0,64% Luxembourg: . . . . . . . . . . 0,56% Italie: . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,54% Mexique: . . . . . . . . . . . . . . 0,50% • Top 10 des communes/villes : Bruxelles, Louvain, Gand, Louvain-la-Neuve, Anvers, Amsterdam, Namur, Londres, Liège, Paris • Durée moyenne de la visite : 3 minutes • Top 5 referrers Sources Nombre de visites % des visites www.google.be 73.338 42,26% www.bozar.be 72.057 41,52% www.facebook.com 3.770 2,17% www.bing.be 1.696 0,98% www.quefaire.be 1.618 0,93% • Pages les plus consultées: 1. page activités (via moteurs de recherche et liens sur d’autres sites) 2. page agenda (recherche sur calendrier) 3. page d’accueil par discipline 4. pages d’information • Proportion des langues : NL 32% FR 28% ENG 27% • Nombre d’abonnés à la lettre d’information : 15.100 (augmentation de 10%) Proportion FR/NL: 52%/48% Proportion homme/femme: 52/48 %.


1.

3.

5. 1. Le BOZARMAGAZINE, année 2009 | 2. 3. 4. Affiches BOZAR à Bruxelles | 5. Promotion de l’exposition De van Dyck à Bellotto, à Paris, Gare du Nord. | 6. Promotion de l’offre artistique sur les nouveaux écrans plasma du vestibule.

2.

4.

6.

51


BOZAR TICKETS En 2009, le bureau de location du Palais des Beaux-Arts a franchi allègrement le cap des 700.000 tickets, dont une part importante concerne les expositions; europalia.china fut un moment d’intense activité. BOZARTICKETS opère depuis le bureau installé à l’entrée de la Galerie Ravenstein et au Palais des Beaux-Arts même. Un nouveau point de vente a été installé à l’entrée rue Royale, ce qui facilite l’accès aux expositions. Le contact center est au cœur même de la vente et des réservations pour les diverses activités. Cette entité gère également les demandes de visites guidées et les réservations des groupes, et assure la promotion de produits tels que les cartes de membre MYBOZAR et BOZARGIFT. Cette année, une campagne a été lancée pour la vente d’abonnements BOZAR MUSIC. BOZARTICKETS prend aussi en charge la vente de tickets pour compte de tiers. La collaboration avec Flagey, Le Rideau de Bruxelles, Exploration du Monde, Ars Musica et les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique fut à nouveau un succès en 2009. Les trois canaux – bureau de location, contact center et internet – ont rendu ce service attractif pour beaucoup d’acteurs culturels. À cela s’ajoute une grande visibilité. C’est pourquoi ces collaborations et partenariats seront développés en 2010. BOZARTICKETS propose également l’achat de tickets d’entrée à la FNAC ou auprès d’Arsène 50. Cette occasion d’atteindre un public différent stimule la vente. La vente par internet ne cesse de croître. Beaucoup de visiteurs choisissent cette option qui leur évite de faire la file aux caisses. L’un des grands défis de 2010 sera de développer l’offre online, sans pour autant pénaliser l’accueil ni en diminuer la qualité.

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BOZAR PLANNING En 2009, il y eut au Palais des Beaux-Arts un total de 5.950 activités publiques, soit une augmentation considérable par rapport à 2008. On peut l’imputer à l’ouverture du circuit sud, circuit rue Royale, des expositions. Si nous ajoutons à ce nombre les expositions et les activités sans public (comme les répétitions, le montage et le démontage des expositions, les enregistrements, les accords d’instruments, les auditions et les réunions), on atteint un total de 8.957 activités. Les activités qui sont qualifiées de publiques sont extrêmement variées. Il s’agit d’activités où le public est présent et qui sont encadrées par le personnel d’accueil. Au-delà des vernissages, nocturnes et finissages des expositions, il faut donc y inclure les colloques, les concerts, les conférences, les spectacles de danse, les introductions aux concerts, les performances, les séances académiques, les séances de cinéma. Le nombre total des réceptions, drinks et walking dinners qui font également partie des activités publiques s’est élevé à 620.

800

Taux d’occupation par salle (2007 à 2009)

700 600

Répétitions Activités publiques

500 400

241

La salle Henry Le Bœuf © Mikaël Falke

240 243

300 62

65

69 86

200

65 67 72

319

293

272

221

239

265

215

196

227

100

30

131

56

0 2007

2008

2009

Salle Henry Le Bœuf

2007

2008

Salle M

2009

2007

2008

Studio

2009

2008

2009

Auditorium Paul Willems

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BOZARSHOP BOZARSHOP est une librairie internationale et multidisciplinaire, orientée vers les livres d’art. L’offre se conforme à la programmation artistique du Palais des Beaux-Arts. Les catalogues de toutes les expositions y sont proposés. À l’occasion des grands festivals, on y monte des comptoirs et étalages emplis d’affiches, de catalogues, d’objets, de tee-shirts, de gadgets et autres. Le choix musical s’inspire de la saison artistique du Palais. On y trouve une variété exceptionnelle de CD et DVD de musique classique, de jazz et de musique du monde. La présence de la CINEMATEK joue aussi un rôle dans la sélection, qui couvre également la mode, les arts graphiques, le design et la photographie. Un grand choix de jouets sympas peut combler les plus petits qui disposent d’une très grande table de lecture : en sirotant une boisson, ils s’y sentent comme chez eux. Activités en 2009 : • L’ouverture de la CINEMATEK a inauguré une importante collaboration. BOZARSHOP présente désormais une offre remarquable de films de qualité sur DVD. • Action « Saint-Valentin » avec présentation de photos à l’étalage et exposition-vente de bijoux de la galerie anversoise Beyond Fashion. • Présentation par Ann Veronica Janssens de son dernier livre. • Participation à Art Brussels, avec BOZAR EXPO. • Atypyk, deux créateurs parisiens, se sont vu offrir une exposition PLEASE (do it yourself ). Leurs créations design ont été proposées à la vente, accompagnées du slogan « soyez inventif en temps de crise ». • Évènement autour de Sophie Calle. • Vente de livres pour enfants dans le cadre de la Kinderboekenfeest le 10.05. • La maison d’édition suisse JRPRingier a présenté pendant deux semaines ses célèbres livres d’art. • Séances de signatures par de grands noms, tels la mezzo-soprano Cecilia Bartoli ou le duo d’artistes Gilbert & George. •D urant europalia.china, BOZARSHOP était un partenaire important pour la vente de catalogues et de gadgets chinois. •B OZARSHOP a aussi organisé au Conservatoire la séance de signatures avec Jordi Savall.

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Interview et séance de dédicaces avec Jordi Savall


HUMAN RESOURCES

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Pyramide des âges du personnel fixe

20

Étant la plus grande maison de culture de Belgique, notre ambition est de devenir également une référence en matière de gestion du personnel et d’organisation. Le service Human Resources veut élaborer des conditions favorables à une plus grande participation des travailleurs et créer un environnement tel que les collaborateurs considèrent leur entreprise avec satisfaction et fierté. Sans porter atteinte aux tâches et responsabilités essentielles (administration des salaires et sélection/recrutement), Human Resources met l’accent, depuis 2008, sur une gestion intégrée des ressources humaines et sur la communication interne. Ce nouveau cap a sans aucun doute contribué à ce que notre service figure parmi ceux que le HR-Tribune a nominés en vue de l’élection du ‘HR-team of the year’.

15 10 5 0

20-24 ans

25-29 ans

30-34 35-39 40-44 ans ans ans

45-49 ans

50-54 55-59 ans ans

+60 ans

Données chiffrées 35

Au 31.12.2009, le Palais des Beaux-Arts comptait 199 travailleurs, en équivalents temps plein, personnel temporaire non compris. L’ensemble du personnel comptait, à la fin décembre, 339 travailleurs. 91% des travailleurs sont des contractuels, 9% sont sous régime statutaire. 15% des travailleurs sont occupés à temps partiel, soit qu’ils aient opté pour une interruption de carrière, soit bénéficié de crédit-temps ou décidé de prester moins d’heures.

Pyramide des âges du personnel temporaire

30 25 20

Il y a, au Palais des Beaux-Arts, un parfait équilibre entre le nombre de travailleurs masculins et féminins : la répartition est de 50/50 au sein du personnel fixe. Le Management Team est composé à 33% de femmes et 67% d’hommes. Parmi les temporaires, la proportion est de 57% pour les femmes et 43% pour les hommes.

15 10 5 0 20-24 ans

25-29 ans

30-34 35-39 40-44 ans ans ans

45-49 ans

50-54 55-59 ans ans

+60 ans

Ancien person

Statut

statutaires contractuels

Régime de travail temps partiel temps plein

Pays d’origine Belgique autres pays UE autres pays hors UE

H/F Personnnel fixe hommes femmes

H/F Management Team hommes femmes

0 5 1 1 2 2 3 3

H/F Personnel temporaire homme femme

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Le Palais des Beaux-Arts mène une politique délibérée de non-discrimination. Le pays d’origine démontre la diversité culturelle des travailleurs : 84,8% sont nés en Belgique, 6,6% viennent d’un autre pays d’Europe et 8,5 % sont originaires de pays non-européens. L’âge moyen du personnel fixe est en légère augmentation : le nombre des 35-44 ans a décru de 34% en 2008 à 30,8% en 2009, tandis que le groupe des 45-65 ans a augmenté de 3% et atteint actuellement 36,9%. Au sein du personnel temporaire, la tendance de l’année dernière se maintient : 53% a entre 18 et 34 ans. 9% a plus de 60 ans. Ancienneté du personnel fixe 2009

Ancienneté du personnel fixe 0 > 4 ans 5 > 9 ans 10 > 14 ans 15 > 19 ans 20 > 24 ans 25 > 29 ans 30 > 34 ans 35 > 39 ans

nel temporaire

mme mme

En ce qui concerne le personnel temporaire, l’on constate une légère diminution (de 53% à 51%) chez les travailleurs dont l’ancienneté ne dépasse pas 4 ans. Le nombre de travailleurs comptant de 5 à 9 années de service augmente de 3%, ce qui indique une moins grande rotation. Nous constatons qu’en 2009 peu de travailleurs ont souhaité mettre fin à leur contrat. Ce progrès peut être attribué à une bonne gestion des ressources humaines. Effectifs et recrutement Le nombre total de candidatures est monté à 2.669 (sollicitations spontanées ou pour un poste à pourvoir). Les 325 entretiens de recrutement ont débouché sur 116 nouveaux contrats (à durée déterminée ou indéterminée). Le nombre de CV, d’interviews et de candidats engagés dans des contrats à durée indéterminée est resté stable. Nous constatons donc que le choix de la promotion interne à porté ses fruits. Bénévoles Le lancement en 2008 d’une stratégie intégrée concernant les travailleurs bénévoles nous a permis cette année de compter sur la collaboration enthousiaste d’environ 20 bénévoles chaque mois. Ils ont traduit les descriptions de fonctions et introduit les CV dans la base de données HR-Optimizer. Ils ont également assuré l’accueil des visiteurs et veillé à la distribution des audio-guides. Les tra-

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vailleurs bénévoles n’assurent donc pas uniquement des tâches administratives. Description de fonctions Ce projet s’est achevé en 2009. Il consistait en l’identification, la description, la validation et la traduction de 105 descriptions de fonctions. Les descriptions pourront être modifiées tous les deux ans par le biais d’une procédure d’entretien, à l’initiative, soit du responsable, soit du tenant de la fonction. De cette manière, on peut aborder de manière flexible l’évolution des structures et des processus de travail. Les entretiens en question, concernant la fonction et le planning, sont le premier chaînon du système concernant la performance BOZARPRO, lancé cette année. Il a été prévu comme outil de management et veut promouvoir la communication entre travailleurs et cadres et développer les compétences. Il permettra d’approcher de manière efficace les objectifs individuels et collectifs. Après accord de la commission paritaire (juin 2009), des formations BOZARPRO ont eu lieu en novembre pour tous les travailleurs. Pour le personnel temporaire également, un système d’évaluation a été élaboré qui permet de suivre de plus près les travailleurs de cette catégorie. L’évaluation prend en compte 11 compétences et 4 tâches liées à la fonction. Formation Une fois terminé le projet de descriptions de fonctions, le responsable de la formation a pu mieux se consacrer à l’importante stratégie de la formation. Ce qui a eu pour résultat une augmentation du nombre d’heures consacrées à la formation qui sont passées de 5.309 à 5.486 (en 2007, il n’y en avait que 262). 44% du quota a été réservé aux services Box Office et Technics (portant notamment sur l’accueil du client et, pour les électriciens, sur les niveaux BA4 et BA5). Il y eut également des formations en langues, en informatique, en secourisme et en management. Malgré une période budgétaire difficile, le Palais des Beaux-Arts a pu présenter un budget pour la formation. Communication interne Il a fallu faire également des économies sur la communication interne. La plus grande réalisation de 2009 fut l’implémentation du nouveau système intranet pour tous les collaborateurs du Palais. Tant le personnel fixe que le personnel temporaire peut désormais se connecter sur www.bozarpeople. be. Juin fut le mois de la santé. Nous avons montré aux collaborateurs la voie d’une vie plus saine et plus sportive. Le dialogue social et le plan de prévention global En application de l’Arrêté Royal du 14 novembre 2008, la composition de la Commission paritaire a été modifiée au cours de l’année 2009. Le nombre de membres a été porté de 12 à 14 : 7 membres de la direction et 7 membres des organisations syndicales représentatives. Dans cette nouvelle composition, chaque syndicat a droit à un siège. Les autres sièges sont répartis entre les syndicats suivant la procédure prévue à l’Arrêté Royal. Le 9 juin 2009, la Commission paritaire s’est réunie pour la première fois dans sa nouvelle composition. Il y eut en tout quatre réunions. Des informations y ont été données au sujet des perspectives financières de l’institution et de l’état d’avancement du


projet concernant les descriptions de fonctions. L’introduction du système relatif à la performance BOZARPRO a été discutée dans un groupe de travail. Au cours de la réunion de juin, il a été décidé d’informer le personnel, de la manière la plus complète, de ce nouveau système au moyen d’une session de formation et d’une brochure.

Le Sous-comité pour la Prévention et la Protection au Travail Le comité s’est réuni sept fois en 2009. Parmi d’autres sujets ont été discutés : le développement des plans d’évacuation, la mise en conformité des installations électriques et les formations du personnel sur le plan de la sécurité.

L’administration sociale et salariale En 2009, l’automatisation et l’optimisation des tâches ont été poursuivies. Le système de paiement des salaires a dû être revu en fonction de l’introduction des chèques-repas. L’introduction d’un nouveau système de badges, prévu pour en accroître l’efficacité et renforcer la sécurité, a débouché sur un badge unique qui, outre le fait de donner accès, sert également de carte de pointage. La demande croissante de congés parentaux et d’interruptions de carrière a exigé une adaptation de la part de l’administration. Enfin, l’introduction des candidats dans une base de données a débuté correctement (HR Optimizer) ; elle a traité au total plus de 2.000 candidats.

L’avenir Le fait d’avoir été nominé au concours HR Team of the Year, organisé par le magazine professionnel HR Tribune, a donné au service Human Resources une confiance accrue dans ses capacités et lui a insufflé une nouvelle dynamique pour aller de l’avant. En 2010, nous essaierons de former le middle management à plus d’autonomie. Si on leur donne conscience de leur rôle de leader et leur octroie plus de responsabilités, ces personnes pourront mieux soutenir leurs collaborateurs dans leur développement professionnel et personnel. En outre, le HR Office soutiendra activement les membres du management en développant et en optimisant leur manière de travailler dans leurs propres services et, de manière réciproque, entre les différents services. La formation et le développement des collaborateurs, leur entente mutuelle et leur bien-être resteront une priorité. En engageant des personnes ayant acquis leur expérience dans d’autres secteurs, nous pouvons encore renforcer le caractère transversal et multidisciplinaire de l’ institution.

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ORGANIGRAMME L’organigramme a été modifié en 2009. En avril, le service IT a été transféré vers la section Technics, Investments, Safety & Security. Désormais, tous les services techniques ont une direction commune. D’autre part, le BOX OFFICE relève depuis juin 2009 du département FINANCE.

P. Dujardin CEO - Artistic Director

BUSINESS DEVELOPMENT

GENERAL ADMINISTRATION

FINANCE

HUMAN RESOURCES

FUNDING

Administration Office & Supplies

Accountancy

Payroll Administration

Corporate Development

Archives

Financial Control & Internal Audits

Internal Communication

Membership & Planned Giving

Box Office

Legal-Social Affairs

Legal Affairs Mail

HR Development

Subventions

COMMUNICATION & MARKETING

ARTISTIC COORDINATION

EXHIBITIONS

GUEST SERVICES

TECHNICS, INVESTMENTS, SAFETY/SECURITY & IT

Audience Development

Studios

Architecture

Front of House & Production

Investments, Safety & Security

Press

Cinema

Publications

Dance & Theatre

MUSIC

Literature

Cleaning Maintenance & Repairs Stock Exhibitions & Performing Arts IT

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10. 12. 11. 1 & 2. Guest Services 3. Technics 4. Funding 5. General Administration 6. Box Office 7. Music 8. Expo 9. Communication 10. Human Resources 11. Technics 12. Finance 13. Guest Services 14. Performing Arts 15. Business Development Š RaphaÍl Carette

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ICT – Service technique - Sécurité ICT L’année a été placée sous le signe de la virtualisation qui permet à différents systèmes d’exploitation de fonctionner en même temps. La plupart des serveurs de production ont été virtualisés et hébergés dans un Blade Center. Divers avantages sont liés à cette opération de centralisation. La répartition de la charge sur les différents serveurs est rationalisée et réglée de façon optimale, la sécurité et la disponibilité de la capacité de stockage sont augmentées, les frais liés au nouveau matériel sont limités et, de manière générale, l’on diminue la consommation d’énergie du système informatique. Les données hébergées sur les différents serveurs sont consolidées sur un SAN (Storage Area Network). La capacité de stockage permet de faire face à la croissance annuelle des données. L’un des volumes de stockage disponible a été immédiatement utilisé pour les données d’archives qui, depuis dix ans, étaient conservées dans un autre site. Un autre volume de stockage devrait servir à la constitution d’archives digitales centralisées et structurées pour les images, l’audio et la vidéo. La première étape vers un Disaster Recovery Plan, qui sera opérationnel en 2010, est ainsi accomplie. En 2010 également, la téléphonie du Palais des Beaux-Arts sera renouvelée. Au deuxième semestre on installera un système IP entièrement intégré à l’informatique. Il améliorera la qualité de la communication et permettra une uniformisation et une automatisation.

Service technique En 2009, les cinquante collaborateurs du service technique ont été confrontés aux demandes les plus diverses en relation avec les activités artistiques ou la maintenance du bâtiment. Ils ont également été impliqués dans certains travaux de rénovation. Le service technique a assuré le montage et le démontage des productions propres dans les différentes salles. Ces travaux couvrent autant l’installation de podiums, le réglage des installations son et lumière que le chargement et déchargement du matériel. Dans certains cas, il est fait appel à des entreprises externes spécialisées. Le nombre croissant d’évènements a de nouveau exigé cette année un planning précis afin de garantir la qualité des prestations et d’atteindre un équilibre entre la disponibilité du personnel et le timing de la programmation. Le service technique a accompagné environ 500 évènements et spectacles dans toutes les disciplines : théâtre, danse, littérature, cinéma et surtout musique. Le service économat a assuré le nettoyage des salles dans le bâtiment Horta et le complexe de bureaux, incluant les salles de réunion dans la Galerie Ravenstein. Il s’est également chargé de l’arrivage et de l’expédition du matériel. Le service a veillé à ce que, durant les travaux, les visiteurs puissent participer aux activités dans les meilleures conditions. Une équipe composée d’un menuisier, d’un plombier, d’un monteur, de peintres et d’électriciens a effectué les petites réparations, assuré le montage des vitrines pour les expositions et l’entretien journalier des installations techniques. L’équipe des peintres a rafraîchi le bâtiment tandis que les électriciens veillaient à l’entretien des installations électriques et de la téléphonie.

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Depuis 2005, la gestion des installations techniques (chauffage, climatisation, élévateurs et haute tension) a été confiée à une firme externe spécialisée. Celle-ci est atteignable sept jours sur sept. Le service technique affecté aux expositions s’est occupé des montages et démontages de celles-ci. Il a été assisté par des entreprises externes spécialisées. Le service technique a suivi de près quelques dossiers : l’installation du système de climatisation dans les salles d’exposition, la préparation de la rénovation des bureaux de la Galerie Ravenstein, les travaux d’entretien du bâtiment d’Horta et l’achat de matériel technique pour les salles.

Sécurité L’une des préoccupations essentielles du service a été d’augmenter la sécurité des visiteurs, du personnel, du bâtiment et de ce qui y était exposé. Le Palais des Beaux-Arts a donc fait l’acquisition de nouveau matériel d’élévation pour être à la pointe du progrès. Le système BIS (Building Information System) qui permet de traiter tous les appareils d’alarme de manière centralisée a été instauré. Le service a aussi été en quête d’un nouveau partenaire pour le contrôle technique des installations de sécurité. Un plan d’intervention a été mis sur pied, en étroite collaboration avec le gouverneur de la province. Des contacts ont eu lieu avec les pouvoirs publics, les services incendie, les autres institutions du Mont des Arts et Bruxelles Environnement. Le conseiller en prévention du Palais des Beaux-Arts a participé à la préparation et à la mise en œuvre du chantier de rénovation du circuit des expositions situé rue Royale, de même qu’à celui du futur restaurant. En 2009, le service technique a également dirigé un certain nombre de chantiers : la rénovation des sanitaires de la Salle Henry Le Bœuf, l’installation d’un nouveau vestiaire pour les musiciens, divers travaux ayant pour but d’adapter le bâtiment aux normes environnementales actuelles ainsi que la rénovation de l’escalier de la salle de conférences. Pour deux chantiers importants, le service technique a aussi collaboré avec des bureaux externes (Barbara Van der Wee et son équipe, le bureau d’études Ney & Partners, pour la stabilité, Ingenium pour les techniques particulières et Daidalos pour l’ingénierie). Ces chantiers s’inscrivaient dans le masterplan grâce auquel, depuis 2003, une rénovation systématique du Palais a pu être entreprise suivant une stratégie bien établie. C’est l’architecte Luc Dubrulle qui a pris en charge la coordination technique et budgétaire. Il s’agissait de : • la rénovation de la toiture du circuit sud des expositions (circuit rue Royale) comptant une surface totale de 5.000 m² ; • la rénovation du restaurant pour qu’il corresponde aux exigences artistiques du bâtiment d’Horta. Mentionnons encore le début des travaux de la percée vers le site archéologique, le passage souterrain vers le Palais des Congrès (financé par Beliris) et le ravalement de la façade (Régie des Bâtiments).


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Redécouvrir Horta La restauration d’un monument vivant est un exercice complexe. De plus, les normes qui y sont d’application correspondent à celles d’une construction nouvelle. Comment réconcilier l’architecture d’un bâtiment classé et les exigences de sa nouvelle destination ? Il est regrettable que, jusqu’à présent, on ait peu débattu ce problème au niveau international. Un centre d’art dynamique tel que le Palais des Beaux-Arts, avec plus d’un million de visiteurs annuellement, a d’énormes exigences au plan de la climatisation, des techniques de scène, des techniques de projection, de la sécurité des visiteurs, du personnel et des œuvres d’art, de l’accessibilité, du confort des visiteurs et des artistes, de la logistique, de la capacité énergétique, etc.

Il est parfois judicieux de refaire à l’identique des éléments disparus de l’architecture d’Horta. C’est ainsi que la coupole de la rotonde à la rue Royale a été à nouveau entièrement couverte d’or en feuilles. Aujourd’hui cette salle resplendit à nouveau comme en 1928. Dans la salle d’accord, située entre le Musée du Cinéma, le Hall Horta et le futur restaurant, les très hautes fenêtres aux châssis métalliques sont à nouveau pourvues de verre martelé reconstitué sur base de photos anciennes. En ce moment, la salle sert d’issue aux salles de projection de la CINEMATEK. Dans les prochaines années, d’autres restaurations importantes sont encore programmées, telles que le marbre dans le Hall Horta, les parquets autour de la salle Henry Le Bœuf ou les fenêtres à vitraux.

Affronter ces questions signifie inévitablement porter atteinte à l’architecture de Victor Horta. D’ailleurs, dans les années 70, la restauration du Palais a été considérée sous un angle totalement différent. L’objectif principal était, à l’époque, de rendre le Palais fonctionnel. Aujourd’hui, l’attention se porte davantage sur la construction spatiale et la cohésion architecturale. Les choix restent toutefois principalement déterminés par le contexte muséal et culturel à l’étranger et les normes qu’il impose.

Il n’est pas toujours souhaitable de revenir à l’architecture originale de Victor Horta. Pour améliorer l’accessibilité et la logistique du bâtiment, une nouvelle entrée sera nécessaire à la rue Royale. La construction actuelle sera donc démolie et remplacée par un projet architectural contemporain qui aura un retentissement international. Ici, on a résolument choisi pour une échelle réduite en lieu et place de monumentalité. La nouvelle entrée facilitera grandement la circulation des groupes et des personnes à mobilité réduite. Si la nouvelle construction peut s’accoler directement aux arrières de la salle Henry Le Bœuf et des salles d’exposition, le transport des instruments et des œuvres d’art en sera du même coup considérablement facilité.

Le masterplan identifie ces choix et détermine les grandes lignes de la restauration. Aujourd’hui on a parcouru la moitié du chemin. En 2009, la restauration de la toiture et des salles d’exposition qu’elle couvrait a été achevée. C’est donc une des phases les plus complexes du masterplan qui a été menée à bien avec succès. En cinq ans, ce ne sont pas moins de 4.100 m² de toiture qui ont été renouvelés, dont 2.800 m² en vitrages extérieurs et 1.750 m² de verrières aux plafonds des salles. Plus de quarante salles d’exposition ont été rénovées complètement. Vingt-deux box techniques, répartis sur le toit, procurent une climatisation constante dans les salles. Ces interventions ont abouti à un circuit d’exposition exceptionnel, parfaitement conforme aux normes muséales internationales (les normes ICOM) et qui, en même temps, respecte l’architecture d’Horta. Le masterplan concilie souci du patrimoine, techniques de restauration durables et efficacité énergétique. À l’extérieur, l’ensemble de la toiture a été pourvu d’une isolation thermique et les murs ont été recouverts d’un plâtrage de béton cellulaire. Sans cette isolation, maintenir une atmosphère stable à l’intérieur des salles aurait dévoré quantité d’énergie. Il y aura cependant encore des investissements à faire pour optimaliser la performance énergétique.

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Š B. Van der Wee Architects

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1. 2. Rénovation des toitures du circuit sud © B. Van der Wee Architects | 3. Une des nouvelles salles de la CINEMATEK © All rights reserved | 4. Les travaux d’entretien de la façade du Palais des Beaux-Arts | 5. La situation des toitures en 2008, rotonde rue Royale © B. Van der Wee Architects | 6. La situation des toitures en 2009, rotonde rue Royale et le bâtiment années '30 © B. Van der Wee Architects | 7. La rénovation de la rotonde rue Royale © B. Van der Wee Architects

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6.

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ARCHIVES du palais des beaux-arts Les archives du Palais des Beaux-Arts renferment un véritable trésor de documents et d’objets qui sont les témoins silencieux de 80 ans de programmation artistique. L’ensemble compte plus de 1.100 mètres courants d’archives et de livres. Après plusieurs déménagements, ces collections sont maintenant conservées en deux endroits centraux. L’ensemble, très varié, peut être consulté après avoir pris rendez-vous. Ainsi, il existe un fonds “Palais des Beaux-Arts” qui rassemble notamment la correspondance de Henry Le Bœuf, Charles Leirens, Pierre Janlet, Paul Willems et d’autres, ainsi que les archives de la Société des Expositions qui exigent 150 mètres courants. Elles contiennent les dossiers des grandes expositions internationales depuis L’ Art Russe | Russische Kunst de 1928 jusqu’aux dossiers les plus récents des expositions The Forbidden Empire ou Paul Klee. Theatre Here, There and Everywhere (2008). Tant Suzanne Bertouille, organisatrice des expositions pendant un demi-siècle, que Karel Geirlandt, directeur de la Société des Expositions de 1974 à 1986, ont laissé des souvenirs marquants, en compagnie d’artistes belges tels René Magritte ou Marcel Broodthaers, voire de figures contemporaines comme Harald Szeeman ou Lili Dujourie. Outre les dossiers de production, les coupures de presse et les programmes des concerts, la Société Philharmonique a conservé les affiches de ses concerts les plus célèbres, ainsi que des partitions (Fonds Henry Le Bœuf ) et des rapports de voyages à l’étranger, notamment de Marcel Cuvelier, qui succéda en 1935 à Henry Le Bœuf. Les archives de vzw Paleis recèlent des trésors d’information artistique sur le théâtre et la danse : The Living Theatre (1962), le Théâtre-Laboratoire de Grotowski (1967), la Batsheva Dance Company (1955), ... Les archives comprennent aussi des documents audio-visuels tels qu’affiches, photos, vidéos et enregistrements sonores. Les 3.500 plans inventarisés, parmi lesquels les premiers plans de la main de Victor Horta, peuvent être consultés moyennant une demande écrite motivée. La bibliothèque est riche de plus de 10.000 ouvrages de référence concernant les artistes plasticiens qui ont été accueillis au Palais des Beaux-Arts. Elle permet au visiteur d’avoir une vue d’ensemble, aussi passionnante que diversifiée, de la vie artistique en Belgique et à l’étranger. Le travail actuel consiste à en établir le catalogue afin que la collection puisse être accessible en consultation. Dans le cadre de l’actuelle gestion dynamique des archives, la digitalisation, mission essentielle, représente l’un des grands défis. Les documents et/ou les images rares et précieux seront digitalisés et conservés sur un serveur réservé aux archives. D’ici là, des documents très significatifs sont mis à la disposition d’un public plus large. Les archives du Palais des Beaux-Arts ont été une source inépuisable pour la publication de BOZAR LXXX, publié en 2008 et pour l’exposition Portraits d’artistes. 80 ans du Palais des Beaux-Arts en images, aussi en 2008. Le Palais des Beaux-Arts met également ses archives au service de nombreux projets artistiques.

© D. Vandenbilcke

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Organisation juridique

Pour la nouvelle société du Palais des Beaux-Arts, la réalisation de ce schéma a été rendu possible par le transfert des activités des principaux utilisateurs du Palais des Beaux-Arts, la Société Philharmonique de Bruxelles et la Société des Expositions, l’apport de la valeur nette comptable du parastatal et enfin la valeur nette de l’usufruit de l’immeuble.

Le statut juridique

La nouvelle société commencera ses activités à partir du 1er janvier 2002. L’année 2009 constitue donc le huitième exercice social du nouveau Palais des Beaux-Arts.

C’est à partir de 1920 qu’a véritablement commencé le débat politique au sujet de la création d’un Palais des Beaux-Arts à Bruxelles. Il y avait les opposants au projet - dont le coût était estimé à l’époque à 9 millions de francs - en raison de l’incertitude financière et des difficultés liées à l’immédiat après-guerre. Face à eux, le Ministre des Travaux Publics, qui argumenta que la réalisation d’un Palais des Beaux-Arts répondait à deux besoins essentiels : l’amélioration de la condition des artistes et l’éducation artistique de la classe ouvrière. S’y ajoutait aussi le prestige de la nation. Quant à l’argument de la dépense, le Ministre avança l’attrait du futur palais auprès du public étranger. Face aux lenteurs parlementaires, l’idée germa de la constitution d’une société de caractère privé mais d’utilité publique. Pour gérer cette société, on fit appel à Henry Le Bœuf, banquier et mélomane. En 1922, le Parlement adopta enfin le principe de la garantie d’État à l’emprunt que l’Asbl « Palais des BeauxArts de Bruxelles », constituée entre-temps, devait contracter pour la construction de l’édifice. En 1984, l’État doit sauver l’institution d’un naufrage financier et transforme l’Asbl en un organisme de droit public, un parastatal de type B, dont l’unique tâche consistait à gérer les locaux du Palais des Beaux-Arts : location, soutien technique aux utilisateurs, entretien et réparation. L’organisation des activités relevait d’une série d’institutions indépendantes affiliées. Le parastatal et les sociétés affiliées vivaient cependant dans des logiques de fonctionnement différentes, sans gestion intégrée. La réflexion autour d’un nouveau statut est née au début des années 1990 au sein de la Société Philharmonique, une des principales sociétés affiliées occupant le Palais des Beaux-Arts. Il est alors apparu que la gestion du bâtiment et celle des activités devait être rapprochées, sur le modèle d’institutions culturelles internationales. C’est par une loi du 7 mai 1999 que fut créé le Palais des Beaux-Arts sous forme d’une société anonyme de droit public à finalité sociale1. Un arrêté royal du 19 décembre 2001 établira ses statuts qui mettent en place une institution culturelle globale, qui assure à la fois la gestion des locaux et la production d’évènements. Le choix d’un statut de société anonyme de droit public à finalité sociale est venu de la tendance des autorités à moderniser leurs entreprises publiques en les dotant d’une forme et de statuts leur conférant une plus grande autonomie dans la réalisation des missions qui leur sont confiées. Le document de référence est le contrat de gestion passé entre l’autorité actionnaire et l’entreprise publique qui définit les missions de service public à réaliser et les moyens octroyés pour y parvenir, et détermine les autres objectifs à réaliser.

1 Loi du 7 mai 1999 portant création du Palais des Beaux-Arts sous la forme d’une société anonyme de droit public à finalité sociale et ses arrêtés d’exécution du 19 décembre 2001.

Au cours de cet exercice, la société a poursuivi l’exécution des deux missions principales que lui assigne le contrat de gestion : la gestion du bâtiment (plus de 30.000 m²), oeuvre extraordinaire de Victor Horta, et la mise en place d’une politique culturelle pluridisciplinaire qui souligne le rayonnement international de Bruxelles et de l’Europe. À l’occasion du changement de statut, l’objet social du Palais des Beaux-Arts a été considérablement élargi faisant de lui un acteur culturel de premier ordre, pour la musique et les expositions, mais aussi pour la danse, le théâtre, la littérature, le cinéma et l’architecture. Avec l’Orchestre National de Belgique et le Théâtre Royal de la Monnaie, le Palais des Beaux-Arts est l’une des trois institutions culturelles fédérales2. En 2009, la tutelle sur ces trois institutions repasse à nouveau sous la compétence du Premier Ministre3. En juillet 2009, à la suite d’un remaniement ministériel, le Secrétaire d’état au Budget, adjoint au Premier Ministre, obtient la tutelle sur les institutions fédérales.

Le capital social À la constitution de la société anonyme, en 2002, le capital social a été fixé à 17.500.000 ¤ et assorti d’une prime d’émission de 109.106,34 ¤. Il était représenté par 17.500 actions sans désignation de valeur nominale, détenues par l’État fédéral. Ce capital représentait essentiellement la valeur nette de l’usufruit du bâtiment et n’apportait aucune liquidité à la société. En 2003, pour assurer la croissance de la société, les autorités de tutelle ont décidé de procéder à une augmentation de capital. Lors d’une Assemblée Générale extraordinaire des actionnaires du 11 avril 2003, la Société fédérale de Participations et d’Investissement (SFPI)4 a souscrit à une augmentation de capital de 5 millions ¤ et reçu en échange 6.481 actions nominatives sans désignation de valeur nominale. Le capital est aujourd’hui fixé à 22.500.000 ¤ et est représenté par 23.981 actions.

2 Article 150 de la loi-programme du 8 avril 2003 et article 1er, 1° de l’Arrêté Royal du 21 juillet 2003. 3 Article 1 de l’Arrêté Royal du 14 janvier 2009 (M.B. 26 janvier 2009, 2ème Éd.). 4 Dénomination de l’ancienne “Société fédérale de Participations”, absorbée (fusion par absorption) par la Société fédérale de Participations et d’Investissement (loi du 26 août 2006, M.B.30 août 2006, vig. 30 août 2006).

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L’actionnariat Comme précisé ci-dessus, le Palais des Beaux-Arts a deux actionnaires : - l’État fédéral, pour 17.500 actions (73 %); il est représenté par le Ministre qui a la tutelle des trois institutions culturelles fédérales, à savoir, depuis 2003 et jusqu’en décembre 2007, le Premier Ministre en vertu de l’Arrêté Royal du 21 juillet 2003, ensuite le Ministre de l’Intérieur, suivant l’Arrêté Royal du 27 décembre 2007 pour revenir chez le Premier Ministre depuis le début de l’année 2009.5 En juillet 2009 les institutions passent sous la tutelle du Secrétaire d’État au Budget, adjoint au Premier Ministre ; - la Société fédérale de Participations et d’Investissement, pour 6.481 actions (27 %).

Le Conseil d’Administration Le Conseil d’Administration est le gardien de l’autonomie du Palais des Beaux-Arts. Il approuve les budgets nécessaires à la réalisation de l’activité artistique définie par la direction générale du Palais des Beaux-Arts et élabore les comptes annuels à approuver par ses actionnaires, dont l’État Fédéral, réunis en Assemblée Générale. Le Conseil d’Administration est composé d’un nombre égal de membres d’expression française et de membres d’expression néerlandaise. Les administrateurs, ainsi que le président et le vice-président du Conseil d’Administration, sont nommés par le Roi, par Arrêté Royal délibéré en Conseil des Ministres. Leur mandat est exercé à titre gratuit. Le premier Conseil d’Administration de la société a été désigné par Arrêté Royal du 19 décembre 2001, la moitié de ses membres pour six ans et l’autre moitié pour trois ans. La durée du mandat d’administrateur est de six ans ; pour la moitié d’entre eux il expire le 31 décembre 2010 et pour l’autre moitié, le 31 décembre 2013. Par Arrêté Royal du 27 décembre 2004, le Roi a prolongé pour six ans le mandat de six administrateurs. Un Arrêté Royal du 15 février 20086 a procédé à la nomination des six autres mandats et de deux mandats d’administrateurs avec voix consultative.

Le Conseil d’Administration est composé des 12 membres suivants qui ont voix délibérative : Président : M. Étienne Davignon Vice-président : M. Michel Praet Administrateurs : M. Eric Antonis M. Jean Courtin M. John Crombez M. Jean-Pierre de Bandt M. Jean-Pierre de Launoit M. Frédéric Delcor M. Antoine Drzymala Mme Marleen Van Waeyenberge Mme Isabelle Verhaegen. Mme Geertrui Windels Deux administrateurs ont également été désignés avec voix consultative : M. Marc-Yves Blanpain et Mme Marie-Paule Quix. Assistent également aux réunions du Conseil d’Administration : le directeur général, le secrétaire général, le directeur financier et les commissaires du gouvernement (voir infra). En 2009, le Conseil d’Administration s’est réuni à six reprises. Lors de ses réunions, le Conseil a notamment approuvé le nouveau contrat de gestion (voir infra), débattu de la situation financière de la société (comptes de l’exercice 2008, budget 2009, situations trimestrielles et semestrielles), modalités du financement des travaux en cours, et de la programmation culturelle présentée par le directeur général. Un comité d’audit réunit Mme Windels, MM. Blanpain, Courtin et Praet en vue d’examiner tous les documents financiers présentés par la direction.

Le directeur général et le comité de direction M. Paul Dujardin a été nommé directeur général du Palais des Beaux-Arts par Arrêté Royal du 19 décembre 2001 pour un terme de six ans du 1er janvier 2002 au 31 décembre 2007. Son mandat a été renouvelé par Arrêté Royal du 30 avril 2007 pour un terme de six ans allant du 1 janvier 2008 au 31 décembre 2013. Il est chargé de la gestion journalière de la société et est assisté d’un comité de direction qu’il préside.

5 Article 1 de l’Arrêté Royal du 14 janvier 2009 (M.B. 26 janvier 2009, 2ème Éd.). 6 Arrêté Royal du 15 février 2008 portant nomination des membres du Conseil d’Administration du Palais des BeauxArts (M.B. 22 février 2008, p. 11634).

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Le comité de direction est composé de quatre membres dont le directeur général. Les trois autres membres ont été nommés par le Conseil d’Administration pour un terme de six ans ayant pris cours en même temps que le renouvellement de mandat du directeur général.


©  Simply Better

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Le secrétaire général en assure le secrétariat. En 2009, le comité de direction s’est réuni huit fois. Il peut inviter à ses réunions différents conseillers ou responsables de département. Le comité discute des projets culturels et artistiques et des questions de gestion journalière. Enfin, chaque semaine se tient une réunion, appelée «Management Team Meeting», qui rassemble l’ensemble des responsables des départements du Palais des Beaux-Arts et le directeur général, qui assure la coordination de l’ensemble des activités.

Les commissaires du gouvernement Le Palais des Beaux-Arts est soumis au contrôle des Ministres suivants: - le Ministre fédéral qui a les institutions culturelles fédérales dans ses attributions, à savoir le Premier Ministre et le Secrétaire d’État au Budget adjoint au Premier Ministre ; - l e Ministre du Budget.

Le collège des commissaires Le contrôle de la situation financière, des comptes annuels et de la régularité des opérations à constater dans les comptes annuels, est confié à un collège de quatre commissaires. Deux commissaires sont nommés par l’Assemblée Générale parmi les membres, personnes physiques ou morales, de l’Institut des Réviseurs d’Entreprises. Lors de l’Assemblée Générale statutaire du 25 avril 2006 les deux réviseurs suivants ont vu leur mandat renouvelé pour une durée de 4 ans: - T.C.L.M.-Toelen, Cats, Morlie & Co SCRL, représentée légalement par M. Bernard de Grand Ry ; - KPMG BCV, représentée légalement par M. William Van Aerde. Deux commissaires ont été nommés par l’Assemblée Générale de la Cour des Comptes pour 4 ans à partir du 1 mars 2006 comme membres du collège des commissaires, étant : - M. Jan Debucquoy, conseiller ; - M. Franz Wascotte, conseiller.

Ce contrôle est exercé à l’intervention de trois commissaires du gouvernement nommés par le Roi.

Le contrat de gestion

Deux commissaires du gouvernement, l’un du rôle linguistique français et l’autre du rôle linguistique néerlandais, ont été nommés sur proposition du Premier Ministre: il s’agit de MM. Renaud Bellen et Marc Boeykens qui ont été nommés par Arrêté Royal du 31 mars 2004, à la suite l’entrée en vigueur de la loi-programme du 8 avril 2003, qui a renforcé le contrôle des institutions culturelles fédérales.

Le premier contrat de gestion du Palais des Beaux-Arts a été signé avec l’État belge le 18 novembre 2002 et approuvé par un Arrêté Royal du 2 décembre 2002. Il est entré en vigueur le jour de sa publication au Moniteur belge, soit le 21 décembre 2002, et a été conclu pour une période de cinq ans. Il a été prorogé de plein droit jusqu’à l’entrée en vigueur du nouveau contrat de gestion. En effet, à l’expiration de la période initiale, le gouvernement fédéral était en affaires courantes depuis les élections du 10 juin 2007. Le Palais des Beaux-Arts était alors sous la tutelle du Premier Ministre. Le 20 mars 2008, un nouveau gouvernement prête serment. La tutelle sur les institutions culturelles passe alors du Premier Ministre au Ministère de l’Intérieur. Le 22 décembre 2008, ce gouvernement démissionne. Le 30 décembre 2008, le nouveau gouvernement est constitué. La tutelle sur les institutions culturelles fédérales retourne à la Chancellerie. En juillet 2009, à la suite du remaniement ministériel, le secrétaire d’État au Budget obtient la tutelle sur les institutions fédérales, adjoint au Premier Ministre. Le 24 novembre 2009, le projet est finalement accepté par le groupe de travail inter cabinets et est soumis à l’approbation des signataires. Le contrat de gestion pour la période 2009-2013 a été publié en annexe à l’Arrêté Royal du 22 décembre 2009 (M.B. du 28.12.2009, Éd. 3).

Le troisième commissaire du gouvernement est nommé sur proposition du Ministre du Budget7: il s’agit de Mme Rika Denduyver qui a été nommée par Arrêté Royal du 4 avril 20038. Les commissaires du gouvernement sont invités à toutes les réunions du Conseil d’Administration du Palais des Beaux-Arts et y ont voix consultative9. Ils sont nommés pour la durée du gouvernement et leur mandat est renouvelable10.

7 Article 151 de la loi-programme du 8 avril 2003, entré en vigueur le 19 avril 2004 par application de l’Arrêté Royal du 31 mars 2004. 8 Article 14, §1er de la loi du 7 mai 1999 portant création du Palais des Beaux-Arts sous la forme d’une société anonyme de droit public à finalité sociale (…), tel que modifié par l’article 156, 1° de la loi-programme du 8 avril 2003. 9 Article 14, §3 de la loi du 7 mai 1999 portant création du Palais des Beaux-Arts sous la forme d’une société anonyme de droit public à finalité sociale (…), tel que modifié par l’article 156, 2° de la loi-programme du 8 avril 2003. 10 Article 5 de l’Arrêté Royal du 31 mars 2004 réglant le statut des deux commissaires du gouvernement auprès des institutions culturelles fédérales.

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Dans ce contrat, le Palais des Beaux-Arts s’engage à assurer une cohérence dans sa programmation culturelle, à poursuivre une politique active de démocratisation de la culture et à être une référence en matière culturelle, artistique, professionnelle et technique. La subdivision est restée la même que celle du contrat de 2002.


La modification essentielle concerne le Titre VI – Financement : il s’agit des montants de base de la subvention (2009 et 2010) et de son évolution pour les années ultérieures. Le montant accordé en 2010 est inférieur à celui de 2009, à la suite des mesures d’austérité prises par le gouvernement. Une autre modification importante concerne le Titre V – Bâtiment : les obligations de l’État sont étendues aux investissements techniques et de sécurité (art. 25). La répartition des rôles entre le Palais des Beaux-Arts et l’État fédéral est définie plus précisément. Enfin, les autres modifications sont des adaptations moins fondamentales, mais néanmoins importantes à préciser et issues de l’expérience des 5 années précédentes. Ce contrat de gestion règle notamment les matières suivantes, imposées par la loi : - les modalités de réalisation de la mission de service public de la société, à savoir une programmation culturelle pluridisciplinaire et intégrée, qui contribue au rayonnement européen et international de la Belgique fédérale, des Communautés et de la Région de Bruxelles-Capitale ; - les modalités relatives au bâtiment, c’est-à-dire, d’une part, sa gestion et son entretien qui sont à la charge du Palais des Beaux-Arts et, d’autre part, les gros travaux de réparation et la rénovation qui sont à la charge de l’État ; - les modalités de collaboration avec d’autres institutions, en particulier avec celles qui sont des utilisateurs réguliers du Palais des Beaux-Arts ; - les modalités relatives à la dotation de l’État Fédéral ; - les obligations en matière de contrôles interne et externe.

La commission paritaire La commission paritaire a été créée par un Arrêté Royal du 19 décembre 2001. Outre son président, M. Étienne Davignon, elle est composée de douze membres effectifs : six représentants de la direction et six représentants du personnel (avec six suppléants). En 2009, la commission paritaire s’est réunie 9 fois. Au cours de ses réunions elle a traité, entre autres, les points suivants: - la nouvelle composition de la commission paritaire ; - l’introduction du nouveau système d’évaluation BOZARPRO ; - le suivi du sous-comité pour la Prévention et la Protection au Travail (CPPT) - les jours fériés de 2010

Dans ce contrat le Palais des Beaux-Arts s’engage à assurer une cohérence dans sa programmation culturelle, à poursuivre une politique active de démocratisation de la culture et à être une référence en matière culturelle, artistique, professionnelle et technique. Le contrat prévoit cependant que ces engagements restent directement liés aux moyens financiers dont le Palais dispose et en particulier aux dotations qui lui sont attribuées pour remplir ses missions.

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Rapport financier Les comptes de l’exercice 2009 peuvent être considérés comme tendant vers l’équilibre. En effet, par rapport au montant du Coût des Ventes et Prestations du Compte de Résultats (28.338.400,77 ¤), la perte de l’exercice de 40.151,22 ¤ ne représente que 0,14 % de ce montant.

Il faut en outre tenir compte du fait que le Palais des Beaux-Arts supporte une part importante du coût de la nue-propriété, c’est-à-dire des charges liées à la maintenance et à l’entretien du bâtiment. Celles-ci ont un impact important sur les comptes.

Dans Coût des Ventes et Prestations, trois postes doivent être mis en exergue : • L es Approvisionnements et marchandises (12,1 millions ¤), qui couvrent les métiers de base du Palais des Beaux-Arts, soit les frais de toute la production artistique (7,4 millions ¤) ou encore les frais de communication (2 millions ¤). • L es Services et biens divers (2,4 millions ¤), qui reprennent les coûts de fonctionnement administratif tels que loyers, assurances. • L es Rémunérations, charges sociales et pensions (11,3 millions ¤) regroupant toutes les charges liées au personnel

Pour une vision globale de l’activité en 2009, il faut adopter une perspective consolidée. De ce fait, il faut tenir compte de l’apport et des charges générés par les activités des partenaires du Palais des Beaux Arts, tant pour le projet culturel que pour les investissements immobiliers consentis. Afin de réaliser son ambitieuse programmation artistique, le Palais privilégie une approche qui maximise les partenariats et les synergies, notamment par le biais de coproductions avec des partenaires structurels (ou non-récurrents), ou par l’accueil de projets bénéficiant de soutiens financiers extérieurs. Ces différents partenariats, par lesquels le Palais des Beaux-Arts renforce son projet culturel global, constituent un apport très significatif dans la perspective d’une consolidation des comptes.

BILAN (en milliers ¤ ) ACTIF

2009

2008

ACTIFS IMMOBILISéS Immobilisations corporelles A. Terrains et constructions B. Installations, machines et outillage C. Mobilier et matériel roulant D. Autres immobilisations corporelles E. Immobilisations corporelles en cours et acomptes versés Immobilisations financières

25.449 25.349 25.376 25.280 17.518 17.518 295 380 585 654 6.021 5.760 957 73

968 69

ACTIFS CIRCULANTS Créances à un an au plus Placements de trésorerie Valeurs disponibles Comptes de régularisation

12.061 5.730 5.274 893 164

9.246 6.279 1.822 627 518

TOTAL DE L’ACTIF

37.510

34.595

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PASSIF CAPITAUX PROPRES Capital Primes d’émission Plus-values de réévaluation Perte reportée Subsides en capital PROVISIONS ET IMPôTS DIFFéRéS Provision pour risques et charges

2009

2008

23.603 23.095 22.500 22.500 109 109 385 385 - 5.263 - 5.223 5.873 5.324 1.057 1.057

399 399

DETTES Dettes à plus d’un an Dettes à un an au plus A. Dettes financières B. Dettes commerciales C. Acomptes reçus sur commandes D. Dettes fiscales, salariales et sociales E. Autres dettes Comptes de régularisation

12.850 1.350 8.812 300 5.453 31 2.711 317 2.687

11.101 600 8.972 500 5.275 22 2.801 373 1.530

TOTAL DU PASSIF

37.510 34.595


Bien entendu, si l’apport financier des différents coproducteurs est très important et permet pour une large part le renforcement de la qualité artistique des projets présentés, il faut également valoriser la charge que représente l’accueil de ces productions externes, tant en terme de mise à disposition d’équipes que de moyens techniques ou d’infrastructures qui justifient l’importance des coûts opérationnels du Palais des Beaux-Arts.

difficile, susceptible de compromettre en partie l’obtention des résultats attendus en sponsoring, mécénat et billetterie.

En ce qui concerne les investissements immobiliers, ils ont pu être réalisés en réunissant les aides des différents intervenants, dont Beliris, la SFPI, la Régie des Bâtiments, la Loterie Nationale ou encore la Région de Bruxelles-Capitale. Or, même si tous ces différents soutiens financiers ne transitent pas par ses comptes, le Palais des Beaux-Arts assure la majeure partie de la gestion et de la direction des travaux effectués grâce à ces aides substantielles.

Le projet culturel du Palais des Beaux-Arts doit évidemment être considéré dans une approche globale.

Enfin, il convient de souligner que le Palais des Beaux-Arts obtient un résultat remarquable, compte tenu des économies qui ont dû être faites au cours de l’année 2009 pour prendre en compte deux facteurs. D’une part, la dotation fédérale, bien que revue à la hausse en 2009, l’a été à un niveau inférieur à ce qui était attendu. D’autre part, le Palais des Beaux-Arts a dû agir dans un contexte économique

Le projet culturel

Il faut, en effet, tenir compte de la part apportée par le Palais des Beaux-Arts dans la production de nos activités mais aussi de la part de nos partenaires tiers dans les coproductions ou productions propres. Un premier volet important est donc constitué par la part investie par le Palais dans la production ou coproduction d’évènements culturels. La musique et les expositions constituent l’essentiel de cette activité. Mais le Palais se veut multidisciplinaire. Le cinéma, le théâtre, la danse, l’architecture et la

COMPTE DE RESULTATS (en milliers ¤ ) COMPTE DE RéSULTATS

2009

2008

VENTES ET PRESTATIONS I. Chiffre d’affaires II. Autres produits d’exploitation

27.524 5.717 21.807

26.175 6.785 19.390

COûT DEs VENTES ET PRESTATIONS III. Approvisionnements et marchandises IV. Services et biens divers V. Rémunérations, charges sociales et pensions VI. Amortissements et réductions de valeur VII. Réductions de valeur sur stocks, commandes et créances commerciales VIII. Provisions pour risques et charges IX. Autres charges d’exploitation

28.338 12.109 2.416 11.327 1.463 338 658 27

27.378 12.953 2.229 11.269 1.420 - 15 - 489 11

-815 875 86 - 27 105 118 - 40 0

-1.202 881 27 -343 318 203 - 228 0

- 40

- 228

PERTE D’EXPLOITATION PRODUITS FINANCIERS CHARGES FINANCIèRES PERTE COURANTE AVANT IMPôTS PRODUITS EXCEPTIONNELS CHARGES EXCEPTIONNELLES PERTE DE L’EXERCICE AVANT IMPôTS IMPôTS SUR LE RéSULTAT PERTE DE L’EXERCICE

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littérature font partie intégrante des activités culturelles qui souvent se rejoignent, par exemple dans l’organisation de festivals à caractère transversal. La part de ce premier volet d’activités financé par les moyens propres du Palais des Beaux-Arts se monte à 7,4 millions ¤. Bien entendu, la vocation du Palais, comme pôle belge et international, est aussi d’accueillir de très nombreuses activités culturelles qui ne figurent pas dans nos comptes puisqu’elles ne sont pas intégralement financées par le Palais des Beaux-Arts même si elles font partie de notre offre culturelle. Il s’agit des coproductions récurrentes ou ponctuelles. Parmi les coproductions récurrentes on peut citer toutes les activités coproduites avec une vingtaine de nos partenaires privilégiés, parmi lesquels l’ONB, Europalia, la Monnaie, Festival van Vlaanderen, la Chapelle Musicale Reine Elisabeth ou le Rideau de Bruxelles. Le concept, le suivi et la réalisation de ces activités sont pris en charge par le Palais des Beaux-Arts, d’une part avec nos partenaires et d’autre part sur nos forces propres exclusivement. C’est notamment le cas pour tout ce qui relève de l’assistance technique mais aussi pour les services généraux (par exemple, la communication au travers de notre site internet ou de nos magazines, mais aussi plus prosaïquement, la sécurité, l’accueil ou les assurances d’exploitation et celles du bâtiment). Nous coproduisons aussi des projets artistiques avec des tiers dans le cadre de partenariats ponctuels. à titre d’exemple, europalia.china, où grâce à un accord bilatéral entre la Chine et la Belgique nous avons pu organiser 5 expositions dont les frais de transport et d’assurance étaient pris en charge par le gouvernement chinois. Tel fut également le cas pour l’exposition De Van Dyck à Bellotto, grâce à un partenariat avec le Région du Piémont, ou l’exposition Sexties co-réalisée par le Palais des BeauxArts et le Bureau des Grands évènements de la Région bruxelloise à l’occasion de l’Année de la Bande dessinée. Comme évoqué par ailleurs, tous les coûts pris en charge par le Palais des Beaux-Arts sont intégralement et fidèlement repris dans ses comptes, mais le budget culturel global des activités accueillies au Palais doit être envisagé dans ce cadre plus large puisque le Palais est aussi une infrastructure d’accueil. La part des partenaires tiers dans les coproductions et productions propres représente le montant considérable de 18,7 millions ¤ 1 qui s’ajoute au montant de 7,4 millions ¤ correspondant à la production artistique propre du Palais des Beaux-Arts. On peut ainsi parler d’un montant total de 22,78 millions ¤ de productions artistiques organisées sur le site du Palais des Beaux-Arts. Au-delà de cette approche consolidée, il faut enfin prendre en compte un dernier type d’activités : les productions des nombreux autres partenaires à des degrés divers, qui se déroulent dans les salles du Palais des Beaux-Arts. Citons par exemple le CMIREB (Concours Musical International Reine Elisabeth de Belgique). Même dans ce cas, la mise à disposition de locaux ne se résume pas à une 1

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Le détail de la production artistique de tiers figure à la page suivante

stricte relation locative. L’accueil, l’intégration de cet évènement parmi les autres, la mise en ordre technique et la garantie du bon déroulement de l’activité, qu’elle soit prestigieuse ou plus simple, sont assurés exclusivement par les équipes du Palais des Beaux-Arts (technique, planning,..). Ces activités génèrent ainsi une importante charge pour le Palais dont l’impact ne se reflète cependant pas dans les comptes de la société. La valorisation de ces activités, dont l’estimation précise est difficile, doit également être prise en considération dans une perspective de consolidation des comptes.

La gestion et les investissements immobiliers Les activités que l’on regroupe sous ce vocable sont tout aussi complexes et variées. Il y a les 33.000 m² du Palais lui-même qui constituent bien plus qu’un ensemble de locaux. Le Palais des Beaux-Arts, c’est aussi l’entretien d’une façade et de superbes et vastes parties communes qui font son prestige (escalier, hall,..) et qui impliquent également une importante charge d’entretien, assumée exclusivement par le personnel du Palais des Beaux-Arts. Ces espaces profitent néanmoins à tous, coproducteurs ou tiers. Il y a aussi les bureaux administratifs qui représentent 4.000 m², avec système de sécurité, salles de réunions, commodités diverses pour le personnel et les visiteurs, pour le Palais des Beaux-Arts lui-même mais dont bénéficient également nos partenaires occupant ces mêmes espaces (ONB, Europalia, Rideau de Bruxelles,..). Ces locaux sont pris en location mais doivent être entretenus par les équipes techniques du Palais des Beaux-Arts. En outre, la réalisation des investissements effectués ces dernières années nécessite elle aussi la mise sur pied d’une structure au sein du Palais des Beaux-Arts, même si les aides finançant ces travaux ne transitent pas par les comptes du Palais des Beaux-Arts. Le Palais des Beaux-Arts fait bien sûr appel à des partenaires, comme la Régie des Bâtiments, ou à des collaborations extérieures (architecte,…) pour l’aider à gérer ces investissements. Mais la recherche de subsides d’investissements, la détermination de ce que nous voulons au cours de la phase de conception, les nécessaires arbitrages pendant l’exécution afin de garder les budgets sous contrôle jusqu’à la réception des travaux et l’apprentissage de nouvelles habitudes par la mise en route de nouvelles techniques, tout cela requiert un suivi juridique, administratif, financier et technique de la part des collaborateurs du Palais. Tous les départements sont d’une manière ou d’une autre impliqués dans la gestion de ces investissements. Depuis le début du premier mandat de Paul Dujardin comme Directeur général, de considérables investissements ont déjà été réalisés. De nouveaux investissements tout aussi importants doivent être effectués dans un futur immédiat, non seulement pour la restauration du bâtiment mais aussi pour des raisons élémentaires de maintien de la sécurité (électricité,..). Ces nouveaux investissements sont décrits dans un Master Plan, document stratégique reprenant de façon exhaustive les investissements devant encore être effectués en vue de consolider la position européenne et internationale de l’institution. Ils demanderont la même concentration d’efforts, avec comme seul avantage supplémentaire, l’expérience acquise et l’existence d’une structure adaptée. Cependant, l’importance de ces investissements nécessite des montages juridiques et financiers de plus en plus complexes,


notamment en faisant appel au secteur privé. De même, l’évolution des techniques pour atteindre les standards européens dignes du bâtiment nécessite une qualification de plus en plus pointue du personnel chargé de les utiliser. Afin de donner un ordre de grandeur, il faut mentionner que les autorités publiques et le secteur privé ont investi, depuis 2000, un montant cumulé de 58.771.000 ¤ sur le site du Palais des BeauxArts, impliquant, dans les différents montages financiers, la Régie des Bâtiments, Beliris, la SFPI, la Loterie Nationale, la Région de Bruxelles-Capitale ou encore la Fondation Bernheim. Comme déjà abordé plus haut, la partie des investissements gérée directement par des tiers comme la Régie des Bâtiments, sans intervention financière directe du Palais des Beaux-Arts, peut être estimée à 6,65 millions ¤ pour l’année 2009 (achèvement du circuit nord, BOZARSHOP, CINEMATEK e.a.).

Conclusion : un budget consolidé de plus de 53 millions ¤ Comme on le voit, les missions traditionnelles du Palais des Beaux-Arts d’organisation d’activités culturelles et de gestion du bâtiment recèlent des réalités multiples et complexes. Ainsi, l’activité culturelle comprend des productions propres, des coproductions, des productions de tiers dans les salles du Palais et des projets artistiques réalisés en collaboration avec des tiers et disposant d’un financement extérieur. L’organisation mise en place au Palais des Beaux-Arts doit soutenir l’ensemble de ces activités dont une partie n’est cependant pas valorisée dans les comptes et budgets de la société. Il en va de même pour la gestion et les investissements immobiliers. Certains subsides à l’investissement sont directement gérés par des tiers (par exemple la Régie des Bâtiments) alors que le Palais des Beaux-Arts, comme exposé plus haut, contribue de façon essentielle à la réalisation de ces investissements. Or, ici aussi, ces investissements bénéficient à tous : le Palais des Beaux-Arts, les coproducteurs, les partenaires et, de manière plus générale, à l’ensemble des visiteurs. Dès lors, on peut affirmer qu’en ajoutant au montant total du Coût des Ventes et Prestations de 28,3 millions ¤, la valeur des activités culturelles non directement produites par le Palais des Beaux-Arts - soit 18,7 millions ¤ - ainsi que les investissements immobiliers - soit 6,65 millions ¤ - l’activité consolidée du Palais des Beaux-Arts s’élève à 53,6 millions ¤ pour l’année 2009.

REMARQUES AU SUJET DE L’ACTIF • L es immobilisations corporelles sont stables par rapport à l’exercice précédent. • Les immobilisations en cours sont constituées des frais occasionnés par la poursuite des travaux de rénovation de l’orgue ainsi que des prestations et études réalisées en vue de la construction du restaurant.

Projet culturel consolidé (en € ) Partenaires 2009 Orchestre National de Belgique : coproduction des coûts artistiques variables 359.556 Orchestre National de Belgique: 27 concerts au Palais des Beaux-Arts x coûts de base de l’orchestre 2 812.500 Festival van Vlaanderen : 50% coproduction sans overhead 516.099 Kaaitheater 3.499 Flagey 16.990 Ars Musica 32.284 1001 Valises/Balkan Trafik! 105.000 Moussem Festival 58.641 Cinémathèque Royale de Belgique (CINEMATEK) 510.000 Prix de la Jeune Peinture Belge 30.500 ECHO 300.000 Le Rideau de Bruxelles 1 500.000 Mont des Arts 142.224 Jeugd en Muziek & Jeunesses Musicales 120.000 Projet Architecture 173.000 Greenhouse Talent 6.139 Théâtre royal de la Monnaie 724.500 The Brussels Philharmonic: 4 concerts 291.880 Orchestre Philharmonique de Liège + deFilharmonie 700.000 Chapelle Musicale Reine Élisabeth 12.500 Musiques Nouvelles 120.000 Anima Eterna 60.000 Klara-dag 40.000 Brussels Choral Society 40.000 Concours Reine Elisabeth: finales 180.000 BOZARSHOP 1 459.000 Fête au Palais 17.500 Projets exceptionnels 2009 Les Archives de l’Imagination 150.000 United Artists of Italy 0 Galleria Sabauda 1 000.000 Maurizio Cattelan 0 A4-Louise Herlemont. Sans Objet 0 Portraits d’Artistes 0 Calle Sophie 0 Bernar Venet 50.000 Jan De Cock 1 500.000 OAC 100.000 Sexties 500.000 europalia.china 5 000.000 Europalia Festival 71.805 TOTAL 18 703.617 75


• L es immobilisations financières sont également stables. • L es créances à un an au plus sont stables par rapport à l’exercice précédent. Les créances commerciales sont en diminution, résultat de notre politique de récupération active de celles-ci. Les autres créances sont constituées des subsides à encaisser et leur volume n’a pas évolué. • L es placements de trésorerie sont en hausse, compte tenu du versement plus tardif de la deuxième tranche du subside de la Loterie Nationale, ainsi que du versement d’un subside exceptionnel de 625.000 ¤ et d’un montant de 1,2 million ¤ pour assurer le financement des études de travaux de la toiture sud.

REMARQUES AU SUJET DU PASSIF • La perte reportée est essentiellement constituée par les exercices 2002 et 2003, c’est-à-dire juste après la fusion, quand un business plan n’était pas encore constitué et que le Palais des Beaux-Arts devait démarrer ses activités en souffrant dès le départ d’un sous-financement structurel. • L es provisions pour risques et charges de 1.057.442 ¤ se décomposent comme suit : - provision de 426.000 ¤ pour les travaux à l’orgue. - provisions pour risques et charges de 328.000 ¤ dont 250.000 ¤ pour éradiquer la présence du Lyctus Brunneus dans une des salles d’exposition; - provision pour restructuration de 302.000 ¤. • L es dettes à plus d’un an sont en hausse, compte tenu de la libération de la seconde tranche de l’emprunt contracté auprès de la SFPI, relatif aux travaux de construction du restaurant. • L es dettes commerciales sont en hausse, en lien avec la politique de coproductions. Cela résulte également de la volonté de maintenir en permanence un niveau de trésorerie qui permet à l’institution de faire face à ses obligations, en recourant notamment à une hausse du crédit fournisseur. • L es dettes fiscales, salariales et sociales sont quant à elles en baisse, grâce à l’appui qui est fourni au Palais des Beaux-Arts par le Secrétariat social. • L es autres dettes à un an au plus comprennent les dettes du bureau de location vis-à-vis des tiers et sont en baisse. • L es comptes de régularisation de passif comprennent 137.000 ¤ de charges à imputer et 2.550.000 ¤ de produits à reporter. Ce poste est en hausse grâce aux meilleures performances du Box Office en fin d’année et à la mise en place d’une politique de facturation d’acomptes pour les clients de BOZAR FUNDING.

REMARQUES AU SUJET DU COMPTE DE RÉSULTATS • L es ventes et prestations représentent le produit opérationnel du Palais des Beaux-Arts et sont en hausse de 5,1%, soit 1.347.833 ¤. • L e Box Office et BOZAR FUNDING sont en légère contraction, résultat du contexte économique difficile. • L es autres produits d’exploitation sont en hausse. Cette hausse est due, pour l’essentiel, à l’augmentation de la dotation fédérale, intervenue au cours de l’exercice 2009 pour permettre à l’institution de compenser partiellement les effets de facteurs externes (en lien notamment avec les ressources humaines).

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• L es achats ont diminué de 844.750 ¤, reflétant ainsi la volonté de l’institution de tendre vers une politique de réduction des coûts. Néanmoins, il faut tenir compte du fait que les achats liés au fonctionnement du Palais des Beaux-Arts ont augmenté et que c’est, en revanche, la baisse des achats dans le domaine artistique qui permet d’atteindre l’équilibre. Cette économie sur les coûts artistiques a dû être opérée, sans renoncer à la qualité du projet, pour permettre de faire face aux charges structurelles du Palais. • L es services et biens divers sont en légère hausse, en lien avec les activités organisées par le Palais des Beaux-Arts. Il est à noter qu’une partie de ces dépenses se font sous la forme d’accords de barters. • L es rémunérations sont restées sous contrôle au cours de l’exercice 2009. • L’augmentation des amortissements est en partie compensée par les autres produits financiers qui reprennent les subsides Beliris et autres. • L es provisions pour risques et charges comprennent principalement la provision pour les travaux de l’orgue, la provision prise pour l’éradication du Lyctus Brunneues et la provision pour restructuration. • L es produits financiers sont stables. • L es autres produits exceptionnels sont constitués des indemnités d’assurances.

L’exercice 2009 se clôture par une perte de 40.151,22 ¤, représentant 0,14 % du coût des ventes et prestations.


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