BOZAR Magazine Septembre - Octobre 2015

centre for fine arts brussels

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MAGAZINE SEPT. — OCT. ’15 Palais des Beaux-Arts Bruxelles

Bimestriel N°2015/04 - Bureau de dépôt Bruxelles X - P202261

BMW. IN PERFECT HARMONY WITH BOZAR.

BMW

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Sheer Driving Pleasure

welcome

Vous de la demande ? À quelles émotions la musique a-t-elle laissé libre cours tout au long de ces années ? A-t-elle influencé la vie des habitués des concerts ? Combien de couples a-t-elle contribué à former ? Et, à grande échelle, quelles (r)évolutions sociétales, politiques, économiques et technologiques ont eu lieu depuis ce tout premier concert, en 1865 ?

Nous tentons de vous compter. Toutes sortes d'études nous permettent d'en savoir plus sur votre âge, votre niveau d'éducation, votre parcours, vos centres d'intérêts, et de mettre en lumière les évolutions qui se dessinent.

Nous savons plus ou moins d'où vous venez. Mais en réalité, que signifient ces données ? BOZAR veut encore mieux vous connaître. Nos collaborateurs vous questionnent. Vous nous parlez aussi régulièrement de vous, surtout lorsque vous pensez que certaines choses peuvent être améliorées. Nous investissons donc chaque année un budget conséquent dans l'amélioration de votre confort à travers l'installation de portes acoustiques, la réalisation de guides du visiteur, le recours à du personnel d'accueil et l'élargissement de notre équipe d’encadrement des publics. Nous investissons dans l'infrastructure, mais surtout dans l'humain, sur scène et derrière les coulisses.

Ce magazine ouvre la saison 2015-2016. Nos programmateurs ont déterminé le nom des artistes qui fouleront nos scènes, ce qui sera accroché aux murs et apparaîtra sur nos écrans. Leur objectif ? Proposer un programme de qualité tout en prenant des risques, afin d’aller au-delà des valeurs sûres.

Le succès de ce programme se trouve désormais entre vos mains. Les œuvres d'art sont là pour être regardées.

La musique est là pour être écoutée. Que vaut une représentation ou une exposition, si le public n'est pas au rendez-vous ? L'alchimie artistique prend vie dans les salles, dans l'échange entre artiste et public. Et c'est vous qui contribuez à faire la différence.

Si le Palais est devenu ce qu'il est aujourd'hui, c'est grâce Vous êtes aujourd'hui plus critiques que la génération à vous : un lieu de rencontres, une ville au cœur de la ville, de 1865. Bien sûr, l'offre a sensiblement augmenté. La dans un pays complexe et un monde en pleine évolution. première saison des Concerts populaires comptait douze concerts. Cette saison, nous vous en proposons 340.

Le public s'est profondément diversifié, à l'image du Qui êtes-vous ? Cette question, nous nous la posons programme de BOZAR et de la société qui nous entoure. plus que jamais. Nous vous accueillons, jour après jour, Vous ne formez pas un ensemble homogène, loin de là. Et depuis déjà 150 ans ! En 1865, Léopold II montait sur le trône, l'esclavage était aboli en Amérique et l'association répondre à cette diversité, à cette pluralité de singularités, voilà la tâche du monde culturel, lequel se doit de se bruxelloise des Concerts populaires, prédécesseur de réinventer chaque jour. Faire preuve d'ouverture, se laisser notre département musique, voyait le jour. surprendre par les artistes : il s'agit pour moi de la mission Cela me donne presque le vertige de penser à toutes permanente qui anime les institutions culturelles et nous ces personnes qui sont venues écouter nos concerts. incombe aussi à nous - le public.

Tentons d'imaginer ce vaste public et tous les individus qui le forment. Comment l'expérience culturelle a-t-elle Paul Dujardin, CEO & Artistic Director évolué au cours de ces 150 ans ? Qu'en est-il de l'offre, 3

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Sommaire

3 Welcome 6

Les 150 ans des Concerts populaires Un jubilé musical

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Interview de Jean-François Zygel Voyage au cœur de l'orchestre

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Les 150 ans des Concerts populaires Anniversaire et innovation

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Par-delà le concert La musique dans toutes ses dimensions

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Retenez ces dates !

L'automne à BOZAR

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Were You @BOZAR ?

Vernissage des expositions consacrées à la mode

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De BOZAR au Coudenberg Un passage vers le Moyen Âge

Une publication du Département marketing et communication de BOZAR Director of Marketing, Communication & Sales: Filip Stuer Editorial Coordination: Frederic Eelbode Advisor Artistic Policy: Kurt De Boodt Contributors: Tarquin Billiet, Olivier Boruchowitch, Kurt De Boodt, Frederic Eelbode, Alexander Jocqué, Marianne Van Boxelaere, Xavier Verbeke en Luc Vermeulen Graphic Designers: Koenraad Impens, Olivier Rouxhet, Sophie Van den Berghe et Mariana Mejia Suarez Corporate Development: Katrien Desrumaux, Barbara Lefebure et Olivia van der Ghinst Marketing Assistants: Ine De Bock, Joëlle Massau et Muriel Vanderick Régie publicitaire Charlie Mike - Managing Director: Serge De Schryver Chaussée de Waterloo, 870 1180 Bruxelles - 02/241 55 55 info@charliemike.be - www.charliemike.be Date de bouclage : 01.08.2015 - Imprimerie : Roularta Printing

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Europalia Turquie Un pont sur le Bosphore

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Ces artistes qui se tournent vers l’image Écran total

26 Luxembourgeoise et citoyenne du monde

Les nouvelles expérimentations de Tina Gillen 29

Fin des expos estivales Un été indien à la mode

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Prix et distinctions Le Palais des concours

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Nos partenaires

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Informations pratiques

éditeur responsable : Paul Dujardin - rue Ravenstein 23 - 1000 Bruxelles.

Adresse retour : rue Ravenstein 23 - 1000 Bruxelles

Pour les auteurs d’arts plastiques membres d’une société - Cisac, et pour les photographes représentés par la SABAM : © SABAM, Bruxelles, 2005. Pour les photographes et les créateurs représentés par la SOFAM: © SOFAM, Bruxelles, 2005 Couverture : © Sébastien Bonin Photo p.3: Paul Dujardin © Stephen Apandropoulos

Les 150 ans des Concerts populaires

un jubilé musical Comment ça, la 150e saison de concerts ?

Le Palais des Beaux-Arts n'a-t-il pas ouvert ses portes en 1928 ? En effet... mais la construction du bâtiment ne correspond pas à l'agenda artistique.

Notre association de concerts est bien plus ancienne. L'année 1865 voit la fondation des Concerts populaires, l'ancêtre du département musical de BOZAR. Cet anniversaire est une occasion rêvée de célébrer le passé et de se tourner vers l'avenir.

D'envisager de nouvelles formules de concerts et de s'ouvrir au public de demain. Le label 150 vous guidera tout au long de notre saison festive.

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Un visiteur retardataire durant la saison 1994-1995 © BOZAR Archives 02 Adolphe Samuel, fondateur des Concerts populaires en Belgique © BOZAR Archives 03 Dessin de Jean Cocteau sur la couverture du livret du programme d'un spectacle de danse des Ballets de l'Étoile de Jean Laurent et Maurice Béjart au Palais des Beaux-Arts, le 12.02.1955 © BOZAR Archives

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En 1865, le chef d'orchestre et compositeur Adolphe Samuel s'inspire de l'association parisienne du même nom pour fonder les Concerts populaires de musique classique. Cette association est à juste titre l'ancêtre du département musical de BOZAR. Sous l'impulsion du banquier Henry Le Bœuf, le mélomane qui donna son nom à notre salle de concert de forme ovale, les Concerts populaires devinrent l'Association Philharmonique, qui à son tour donna naissance au projet global de BOZAR. Concerts populaires… un nom étrange, déjà au XIXe siècle. Il s'agissait alors plus d'une considération d'ordre sociologique que d'un fait. « Populaires », un grand mot !

L'association visait un double objectif : d'une part « faire

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connaître de nouvelles œuvres inconnues et d'autres, plus anciennes, mais oubliées », d'autre part, « les rendre accessibles aux bourses modestes ». En d'autres termes, il s'agissait d'élargir tant le répertoire que le public. Un orchestre symphonique fut mis en place, et l'on faisait régulièrement appel à des solistes renommés, dont Clara Schumann.

Dans un premier temps, le répertoire était principalement composé des grands classiques. Au fur et à mesure, les choix se firent plus aventureux, avec une prédilection pour les maîtres allemands (Richard Wagner), les compositeurs belges (César Franck), puis, après la Première Guerre mondiale, l'avant-garde : Igor Stravinski, Serge Prokofiev, Maurice Ravel ou Albert Roussel. Les concerts eurent d'abord lieu au Théâtre du Cirque – rebaptisé ensuite Alhambra – puis, dès 1873, au Théâtre de la Monnaie.

Élever le peuple

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À l'époque, les Concerts populaires poursuivaient encore un idéal de « formation » du peuple. Aujourd'hui, nous n'avons bien entendu plus cette prétention. L'ouverture musicale vient des deux côtés : de celui de l'organisateur/ du musicien comme de celui du public. Notre principale mission culturelle est d'offrir un programme de qualité au public le plus large possible. Notre stratégie est totalement inclusive, tant au niveau de l'offre que de l'approche et de la politique de prix : nous voulons toucher un vaste public diversifié. Et toutes nos activités ont un point commun : elles sont d'une qualité irréprochable. Appelez ça notre côté exclusif.

En 150 ans de concerts, beaucoup de choses se sont passées. De nombreuses salles, de multiples organisateurs, orchestres et ensembles ont vu le jour en Belgique et à Bruxelles. Le public s'est diversifié, tant du point de vue de l'âge que de l'origine sociale et identitaire.

Depuis les années soixante, le mot « populaire » est plutôt associé à la musique pop, peut-être le seul genre que BOZAR ne met qu'exceptionnellement à l'affiche. Quant au jazz, à la musique du monde et à la musique électronique, ils font intégralement partie de notre ADN musical.

Cent cinquante ans de création musicale plus tard et grâce au mouvement authentique du HIP (historically informed performance practice), qui s'est développé dans les

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Wilhelm Furtwängler sur la scène du Palais des Beaux-Arts en 1931 avec l'Orchestre Philharmonique de Berlin © BOZAR Archives L'Orchestre Philharmonique de New York sous la direction d'Arturo Toscanini © BOZAR Archives 01

années 70, notamment sous l'impulsion de La Petite Bande, du Collegium Vocale et du Ricercar Consort, les répertoires baroques, de la Renaissance et du Moyen-Âge ont petit à petit pris leur place dans les programmes de concert. Somme toute, on peut dire qu'indépendamment de l'époque où elle a été écrite, toute musique a sa place, ici et maintenant. La musique classique n'a jamais été aussi actuelle !

Zone de confort

C'est vrai, le cadre d'un concert classique n'a pas fondamentalement évolué au cours des 150 dernières années : l'orchestre se trouve sur scène, à bonne distance du public, lui-même installé dans une salle rouge velours où le silence est roi, à l'exception des applaudissements marquant la fin d'une œuvre. De quoi déstabiliser le profane lors d'une première visite. Il s'agit cependant d'une formule bien rôdée qui fait largement partie du charme de l'expérience classique.

En parallèle, il y a du mouvement. Paul Van Nevel dispose par exemple son ensemble en cercle fermé afin de mieux mettre en valeur la polyphonie de la musique. Des ensembles de musique contemporaine comme Ictus et Musiques Nouvelles jouent avec l'espace et accordent beaucoup d'attention à la mise en scène. Certains orchestres classiques symphoniques aiment aussi sortir de leur zone de confort : ils accompagnent des films (comme lors de nos UFA Film Nights) ou se produisent hors des salles de concert.

Cette année, l'Orchestre du Concertgebouw s'est notamment produit au festival de rock Lowlands, et l'Orchestre National de Belgique (ONB), au festival de danse Tomorrowland. Les mélanges les plus divers ont parcouru nos programmes, dont une collaboration entre 8

l'ONB et le musicien de pop Ozark Henry ou le joueur de oud Marcel Khalife. Nos mini-concerts, dans le cadre des expositions Zurbarán, Watteau et Rubens, ont également ouvert le dialogue avec d'autres disciplines. Depuis les années septante, l'électronique et l'ère digitale ont amené leur lot de nouveautés. Notre festival annuel BOZAR Electronic Arts Festival (BEAF) offre un podium aux pionniers de la musique électronique, en relation avec des installations à découvrir dans tout le bâtiment.

Une constante : la musique part activement à la recherche de son public, et ce dernier est de plus en plus impliqué dans la musique. Les frontières entre la scène et l'espace réservé au public disparaissent.

Nous sommes vraiment très curieux du résultat que ces évolutions généreront durant les 150 prochaines années !

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Quelques événements marquants de l'histoire culturelle bruxelloise : 26.11.1865

1947

Fondation de l'Alliance pour l'Art et la Culture

Premier spectacle des Concerts populaires

1876

Ouverture du Conservatoire de Bruxelles

1880

1951

Ouverture du Palais des Beaux-Arts par l'architecte Alphonse Balat, rue de la Régence

1962

1926

1968

Fondation du ciné-club

04.05.1928

uverture de l'exposition du Palais des O Beaux-Arts signé par l'architecte Victor Horta

18.11.1928

I nauguration de la Salle de musique de chambre

19.10.1929

Concert d'inauguration de la Salle Henry Le Bœuf Au cours des premières années, le Palais a accueilli des artistes comme Serge Prokofiev, Igor Stravinski, Paul Hindemith et Louis Armstrong.

1929

Le banquet Ensor pendant la première rétrospective consacrée à l'artiste 1936

F ondation de l'Orchestre National de Belgique

1937

Lancement du Concours Eugène Ysaÿe

1941

Fondation des Jeunesses Musicales

Ouverture du Musée du Film

Occupation du hall central et consultations

populaires 1969

Création d'Europalia

1972 > 1980

Le hall central est transformé en hall d'animation avec une programmation culturelle propre

1975

24 heures de communication musique électronique live, musique d'Inde et d'Afrique 1981

Festival international de musique électronique, d'art vidéo et informatique Festival rebaptisé BOZAR Electronic Arts Festival en 2012

1985

Fondation de l'asbl Palais

1989

Ars Musica

2003

Lancement de la marque BOZAR

2006

Première Sufi Night

2007

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Le Concours Eugène Ysaÿe devient le Concours Reine Elisabeth

Première édition du festival Balkan Trafik!

Jean-François Zygel

Voyage au cœur de l’orchestre Rares sont les artistes alliant volontiers création, analyse et transmission auprès d’un large public. Jean-François Zygel est maître en l’exercice. Novateur, il mêle dans ses spectacles musique classique, improvisation, jazz, musique du monde, théâtre et danse.

Il trouve ainsi sa place au sein de cette 150e saison de concerts durant laquelle BOZAR veut être un acteur du renouveau.

01 & 02 Jean François Zygel © Frank Juery / Naïve

« Lorsque j’ai terminé mes études de musique, j’ai eu l’impression que la musique classique était vouée à la mise en valeur d’un patrimoine extraordinaire, mais uniquement sous une forme bien définie : le récital livré par l’interprète.

J’ai donc consacré ma vie à imaginer d’autres formes de concerts, plus originales. » C’est par ces mots que JeanFrançois Zygel explique comment, à partir d’un constat, sa soif de création et d’originalité a vu le jour.

Quand on considère l’ensemble de la production de l’artiste français, on est frappé par son étendue et sa diversité. Zygel est actif tant sur scène qu’à la télévision. Dans l’émission à succès La boîte à musique qu’il a créée sur France 2, il présente, en faisant appel à l’improvisation, mais aussi à des interprètes de talent, les chefs-d’œuvre et les grands compositeurs de l’histoire de la musique occidentale.

Artiste complet, Zygel est compositeur, pianiste et improvisateur et conçoit pour la scène des spectacles mêlant la musique aux différentes disciplines artistiques.

L’une de ses premières expériences en matière de nouveaux formats de concerts fut le développement du ciné-concert. Celui-ci lui permit, par la suite, de multiplier les collaborations avec les artistes d’autres univers artistiques. La série de spectacles Enigma, actuellement à l’affiche du Théâtre du Châtelet à Paris où Zygel est artiste en résidence depuis près d’une décennie, allie ainsi musique, littérature, cinéma, danse et traitement particulier de la scénographie.

Créer, transmettre, partager

Outre ses spectacles relativement éloignés du concert de musique classique traditionnel, Jean-François Zygel s’est

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appliqué à redynamiser ce dernier à travers un autre format, visant à donner la parole à l’artiste en scène. Une idée qui puise son inspiration dans deux émissions télévisées créées par Leonard Bernstein dans les années 1950 : Omnibus et les Young People's Concerts. Sur scène, depuis son piano, Zygel explique au public l’œuvre exécutée par un orchestre et illustre son propos à l’aide de son instrument. « On parle souvent de la vie des compositeurs et de leur contexte historique, mais si peu des œuvres ellesmêmes ! », selon notre musicien. Phrase musicale par phrase musicale, succession d’accords après succession d’accords, l’artiste met en mots l’évolution du discours musical, rendant palpable, à l’aide du matériau musical luimême, les effets dramatiques et les couleurs orchestrales mis en œuvre par le compositeur. « Cette musique n’est pas nécessairement familière à nos oreilles. Pour pouvoir l’apprécier, il faut avoir passé du temps avec elle. » Ainsi, d’après Zygel, c’est à l’artiste qu’il revient d’assurer la transmission de son art auprès d’un large public. « Créer, transmettre, partager : tout cela procède du même mouvement. L’artiste est un créateur, mais aussi un passeur.

Il faut que les artistes investissent les médias pour défendre une musique classique vivante et renouvelée. »

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L’art de l’improvisation

Aux yeux de notre musicien, la musique n’est jamais aussi vivante que lorsqu’elle fait appel à l’improvisation.

Celle-ci occupe une place importante au sein de son activité artistique : il enseigne cette pratique musicale au Conservatoire de Paris et a créé la Nuit de l’improvisation, qui se tient chaque année depuis huit ans au Théâtre du Châtelet. Cet événement repose sur l’idée selon laquelle la rencontre d’artistes issus d’univers différents peut faire jaillir une création spontanée singulière. Il propose notamment une série de duels instrumentaux : une version actuelle des célèbres joutes pianistiques des grandes figures de l’histoire de la musique, telles celles qui opposèrent Liszt à Thalberg, ou encore Mozart à Clementi.

En outre, Zygel intègre l’improvisation au sein même de ses compositions. Son Concerto pour piano mêle ainsi musique écrite et passages improvisés par le soliste ; un procédé auquel Beethoven recourut en 1808, lors du concert au cours duquel furent créées ses Symphonies n° 5 et n° 6.

Lors de sa venue à BOZAR, le pianiste vous invite, aux côtés de l’Orchestre National de Belgique placé sous la direction de Damian Iorio, à un Voyage au cœur de l’orchestre à travers la Symphonie n° 40 de Mozart. « Je ferai une nouvelle fois appel à l’improvisation, explique le musicien. Celle-ci constitue, pour moi, l’une des manières les plus directes de s’approprier le matériau musical. Jadis il arrivait qu’après avoir joué leurs œuvres en concert, les compositeurs improvisent sur leurs propres thèmes. » Un concert laissant donc la place à la musique écrite et à l’improvisation, et où artiste et public partent ensemble à la conquête de l’œuvre musicale. Voici une expérience ouverte à tous, un voyage au cœur de la musique qui vous attend en février au Palais des Beaux-Arts.

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Un encadrement dynamique Laissez libre cours à votre curiosité et venez vivre de riches expériences grâce aux projets d’encadrement de BOZAR. Cette saison, en guise de célébration de 150 ans de musique classique pour tous à Bruxelles, nos projets sont dotés d’une nouvelle dynamique. Les introductions aux concerts épousent les thématiques et cycles de la programmation musicale, parmi lesquels : le festival Bach Heritage, le cycle Bruckner ou encore une série de concerts de musique du monde vous entraînant sur la route de la soie.

Nous donnons la parole aux artistes lors de conférences musicales, rencontres et autres tables rondes. Enfin, l’art et la culture étant des piliers de l’éducation, nous poursuivons nos projets à destination des plus jeunes à travers La Musique, c’est Classe. Pour plus d’infos concernant nos activités, consultez notre site internet.

04.02.2016 Voyage au cœur de l’orchestre Jean-François Zygel, compositeur et pianiste Damian Iorio, direction

Les 150 ans des Concerts populaires (I)

Anniversaire et innovation 01

Rencontre musicale au Conservatoire de Bruxelles © BOZAR Archives 02 Affiche du concert de Ray Charles au Palais des Beaux-Arts, le 08.05.1963 © BOZAR Archives 03 Ravi Shankar et Alla Rakha dans un récital de musique indienne au Palais des Beaux-Arts le 24.10.1968 © BOZAR Archives

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Le Palais des Beaux-Arts est synonyme d'événements artistiques originaux. Ses fondateurs le considéraient comme un « laboratoire artistique ». Une vision que nous prolongerons tout au long de cette nouvelle saison, qui sera déjà la 150e.

Vous pourrez fouler nos scènes, faire vous-même de la musique et éveiller tous vos sens. En guise d'ouverture : place à la BOZAR Opening Night.

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La nouvelle saison musicale débute le 19 septembre, lors d'un mini festival proposant une foule d'événements intrigants, audacieux et expérimentaux, de quoi titiller vos sens. Nous brisons les formules traditionnelles de concert pour garantir tant aux amateurs de musique classique qu'aux clubbers une audition encore plus intense et complète.

Du début de la soirée jusqu'à l'aube, le Hall Horta vibrera et se métamorphosera au fil des heures. D'abord en espace « lounge », dans lequel vous pourrez vous détendre, verre à la main, tandis que DJ Raphaël sera aux commandes, musique classique au programme ; puis club, où DJ Fady One mettra le feu avec son concept Zukunft — terme allemand signifiant « futur ». Un concept qui inspire son créateur et fait référence à l'espoir et à la mélancolie de la musique et de l'art. Dans les salles et couloirs entourant le Hall Horta, faites l'expérience du classique, du jazz ou de l'électro d'une façon innovante. Quant aux autres disciplines artistiques, elles ne seront pas en reste.

Dedans et dehors

Il s'agit peut-être du rêve de nombreux amateurs de musique : se retrouver au cœur de la musique, entouré de toutes parts de riches sonorités. Une expérience que vous pourrez vivre dans la salle Terarken grâce à une installation sonore composée de dizaines de haut-parleurs qui feront résonner le Via crucis de Liszt, œuvre à la fois impressionnante et intime.

La BOZAR Opening Night part du principe qu'un concert ne doit pas toujours durer deux heures. Ces concerts d'environ trente minutes ne vous laisseront pas le temps d'être distrait. Deux compositions extrêmement longues questionneront quant à elles la dimension temporelle de la musique. Trente pianistes interprèteront les Vexations d'Erik Satie, dont la partition ne compte qu'une page, répétée 840 fois pour une durée totale de minimum vingt heures... Nous vous proposons une version « courte » d'environ six heures. Le Deuxième Quatuor à cordes de Morton Feldman n'est pas mal non plus dans son genre : il mettra les musiciens du Quatuor Tana au défi de « tenir » cinq heures durant. Écoutez donc cette magnifique musique qui se transforme par la même occasion en un fascinant exercice de méditation. Ne vous inquiétez pas : vous n'êtes pas obligé d'assister à la totalité du concert !

Dans la Rotonde Bertouille, les cordes des BOHO Players et des solistes de la Chapelle musicale Reine Elisabeth interprèteront notamment « Ich bin der Welt abhanden gekommen », tiré des Rückert-Lieder de Mahler, ainsi que des œuvres d'Arvo Pärt. Ces compositions spirituelles se rapportent à la question de l'essence de la vie.

Concert au lit

À toutes ces grandes questions existentielles, l'abandon est peut-être la meilleure réponse. Un état d’esprit dont l’accès est renforcé et facilité par une position couchée.

Dans d'autres salles du Palais, vous pourrez écouter de la musique via un casque, tandis que celle-ci sera déformée par un ingénieur du son pour vous plonger dans une expérience encore plus intense. C'est cependant dans le corridor de la Rotonde que le concept d'abandon prendra littéralement tout son sens. Les yeux bandés, vous serez 13

installés dans un « lit » vertical, qui s'incline vers l'arrière en réaction à la musique. Vous ressentirez physiquement les vibrations du son qui, amplifiées, parcourront votre corps.

Une chose est certaine : cette expérience sensorielle ne laissera personne indifférent.

L'objectif d'un concert traditionnel est clair. Les musiciens jouent sur scène, le public est assis dans la salle. Que se passe-t-il si le public manque à l'appel, ou si les musiciens ne tiennent pas compte du public ? Nous ferons le test en plaçant des musiciens de jazz dans les vitrines du BOZAR-shop.

Pour vous remettre de vos émotions, rendez-vous dans le lounge Horta, un verre à la main, au rythme du DJ. Les musiciens du Secession Orchestra ponctueront la soirée d'interventions musicales. La musique vient à vous, réduisant la distance entre artiste et public. N'hésitez surtout pas à engager la conversation avec les musiciens !

19.09.2015 BOZAR Opening Night

Une tradition vieille de plus de 150 ans Un anniversaire — en l'occurrence, 150 ans de musique classique dans notre capitale —, cela se fête. Mais c'est aussi l'occasion de s'attarder sur un riche passé. Ce feuilleton aborde notre 150e saison sous de multiples angles : dans ce numéro, nous nous intéressons à la nouvelle approche des concerts, en novembredécembre, nous nous pencherons sur la diversification de l'offre, en janvier-février, sur la musique comme miroir de la ville, en marsavril, sur les jeunes talents, et en mai-juin, sur la participation. Nous vous proposerons de découvrir à chaque fois des photos d'époque.

Par-delà le concert

La musique dans toutes ses dimensions Le Palais des BeauxArts est un espace où les différentes disciplines artistiques se croisent et parfois même fusionnent. Il en résulte des formes d’art donnant au spectateur à vivre une expérience unique, que celle-ci soit d’ordres intellectuel, émotionnel, ou même spirituel.

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Il est une forme d’art qui repose tout particulièrement sur l’association de types d’expression distincts. Né de la rencontre entre image et mouvement, le cinéma a rapidement vu dans la musique un allié de premier choix. Celle-ci permettait de souligner le déroulement dramatique du film, tout en étant un vecteur d’émotions supplémentaire. Voilà qui ne pouvait qu’enrichir la première forme du cinéma : le cinéma muet. En outre, aux premiers jours du septième art, la musique – composée ou improvisée – était interprétée par un ou plusieurs musiciens dans la salle de projection elle-même, ajoutant ainsi à l’expérience de la projection celle d’une présence : l’élément sonore jaillissait directement du lieu de l’expérience cinématographique.

Cette attention portée à la présence physique des musiciens dans le lieu de la projection est la grande caractéristique de la troisième édition des UFA Film Nights.

L’espace de trois soirées, des chefs-d’œuvre de l’âge d’or du cinéma muet (Loulou, 1928, Berlin, symphonie d’une grande ville, 1927, et trois courts métrages de Charlie Chaplin) sont présentés, tandis que successivement, le Brussels Philharmonic, orchestre symphonique belge excellant en la matière, le DJ de Detroit Jeff Mills et le trio Becker-Wölk-Macelli se font les accompagnateurs de ces projections. Trois univers musicaux stylistiquement éloignés sont ainsi sollicités, témoignant de la richesse offerte par le grand écran et de sa capacité à survivre sans encombre à l’épreuve du temps, des styles et des modes.

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Cette expérience du ciné-concert est également à vivre en famille au fil de la saison grâce aux Family-friendly Films.

Cette sélection de films allie de façon unique son et image, musique et cinéma. La première combine chefs-d’œuvre du cinéma muet ou burlesque et œuvres musicales de compositeurs français du début du XXe siècle comme Debussy, Saint-Saëns ou Fauré. La musique est également interprétée en live par un pianiste ou encore par l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège. En outre, la série de films Visual Voices met en présence l’image et le son à travers des courts-métrages expérimentaux accessibles aux grands comme aux plus petits. Expériences synesthésiques garanties.

Quand la fusion opère

Si la musique constitue un réel soutien à l’image, l’inverse est tout aussi réel. Le BOZAR ELECTRONIC ARTS FESTIVAL est une preuve vivante de la richesse de l’interpénétration des arts visuels et sonores. Riche de ses trois premières éditions, ce festival poursuit sa quête visant à encourager la rencontre des formes artistiques, en proposant notamment des projets où image et son vont jusqu’à revêtir une importance comparable. La collaboration entre ATOMTM, alias Uwe Schmidt, producteur de musique électronique allemand, et l’artiste visuel australien Robin Fox, qui a développé un langage singulier centré sur la lumière, représente à merveille cette approche. Ainsi, dans Double Vision, les mouvements des lasers et images projetées suivent les nombreuses

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péripéties d’une musique pop triturée et déconstruite. La fusion y est totale... D’autres performances et installations audio-visuelles inviteront également le public à mettre leurs sens en éveil : celles des artistes du label Subtext notamment. James Ginzburg interprète en live la partie sonore de Blueprint, une performance audiovisuelle réalisée avec l’artiste vidéo Joanie Lemercier. Elle présente une animation graphique composée de réseaux de lignes et de points évoluant au gré du discours musical et des ambiances sonores. Quant à la musique d’Eric Holm, soutenue par le visuel de James Ginzburg au sein du projet Andøya, elle vous plonge dans un monde désolé, où l’homme se trouve confronté à sa propre expérience sonore : une invitation à la méditation, sur l’homme, la nature et l’isolement.

Élévation

Outre un lieu d’expérimentation, BOZAR est également un écrin où l’expérience artistique peut revêtir une dimension spirituelle. Lors de la neuvième édition de la Sufi Night, le Hall Horta sera plongé dans une ambiance tamisée favorisant l’élévation mystique. Dans un premier temps Ahmet Sahin au chant, Özer Özel au tanbur et Ali Tan à la flûte ney ouvriront ce concert aux allures de cérémonie religieuse. Suivront alors des musiciens sufi tunisiens rejoints par Nur Artiran de l’école mevlevi turque et par Cheikh Bentounès de la confrérie Alawiyya d’Algérie. Grâce à leurs chants interprétés a cappella, ils inviteront des derviches tourneurs présents dans la salle à s’abandonner à leurs danses fulgurantes, lorsque le moment leur semblera opportun. Un espace d’expression sera donc donné à tous ces artistes pour que, soudain, puisse survenir l’imprévisible : cet instant unique où la frontière entre expressions artistique et spirituelle se montre des plus perméables et où l’art délivre toute sa puissance émotionnelle.

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Bozar Electronic Arts Festival, 2014 © Caroline Lessire UFA FILM NIGHTS, 2014 © www.didier-vandenbosch.be

Une note littéraire Space Between the Notes offre une tribune à plusieurs auteurs que notre programmation a inspirés.

Cette saison, Nathalie Skowronek, Alain Berenboom, Philippe Claudel et Ali Bader sont parmi les écrivains qui ont accepté d’exercer leurs plumes dans nos colonnes. Ils rendent ainsi un hommage littéraire à de grands compositeurs comme Mozart, Bruckner et Fauré, ou à des stars plus contemporaines comme Sufjan Stevens ou Billie Holiday.

Vous trouverez leurs textes dans nos programmes de concert, que nous regrouperons en cours de saison dans une édition spéciale. Ne perdez pas de vue notre site Internet pour les rencontres entre écrivains et musiciens avant les concerts.

• 24 — 26.09.2015 UFA Film Nights • 04.10.2015 Family-friendly Films: Le Voyage dans la Lune (6+) • 30.10.2015 Sufi Night • 08 — 11.10.2015 BOZAR ELECTRONIC ARTS FESTIVAL

Voulez-vous jouer du piano ?

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Venez et partagez notre expérience du piano !

Retenez ces dates !

Jeff Mills © GR/DR

bruitage et la musique, et donnent à voir un cinéma à la fois poétique, humaniste et expérimental.

20.09.2015

Cafard de Jan Bultheel En présence du réalisateur

Cafard © DR/GR

CINEMA 01.09.2015 — 20:00

Galloping Mind de Wim Vandekeybus Première, Galloping Mind © Danny Willems

Le danseur, chorégraphe, photographe et cinéaste Wim Vandekeybus propose un film de fiction autour du lien très particulier qui unit des jumeaux, un frère et une sœur, dont les chemins se recroisent après dix ans de séparation.

Artavazd Pelechian 16.09.2015 — 19:00

Masterclass & screenings 17.09.2015 — 20:00

Pelechian Films En présence du réalisateur Le cinéaste arménien Artavazd Pelechian (°1938), génie du montage, est à Bruxelles pour la première fois et présente ses œuvres les plus représentatives. Ses films, mélangent l’archive, le documentaire, le

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highlights

CLASSICAL MUSIC 19.09.2015

en présence du réalisateur

regisseur

Lors des UFA FILM NIGHTS, découvrez les films de l’âge d’or du cinéma muet projetés dans des conditions technologiques optimales. Cerise sur le gâteau : des musiciens et ensembles de réputation internationale accompagnent ces projections en live.

Première, en présence du réalisateur 1914. Après le viol de sa fille par les Allemands, Jean Mordant, champion du monde de lutte, s’engage dans le bataillon ACM. C’est le début d’une odyssée dramatique qui va remodeler sa vision du monde.

21.09.2015

Life d'Anton Corbijn Première, en présence du réalisateur La rencontre entre le photographe Dennis Stock et James Dean, vue par Anton Corbijn. Plus que la vie de l’idole, ce qui intéresse le réalisateur, c’est le rôle qu’ont joué les célèbres portraits de Stock dans la création du mythe de James Dean.

24.09 — 26.09.2015

UFA FILM NIGHTS 24.09 Die Büchse der Pandora de G.W. Pabst (1928) 25.09 Berlin, Symphonie einer Grosstadt de W. Ruttmann (1927) 26.09 Behind the Screen (1916), The Rink (1916), The Adventurer (1917) de Charlie Chaplin

BOZAR Opening Night Pour ouvrir notre 150e saison, nous vous avons réservé un festival de performances musicales inattendues, brouillant les frontières des genres et disciplines. Une expérience à vivre au gré des nombreux espaces du Palais des Beaux-Arts, où s’allieront sans complexe expérimentations électroniques et classiques, installation, vidéo... avec en point d’orgue, l’électro de Zukunft, jusqu’aux petites heures.

22.09.2015

Quatuor Ébène & Stacey Kent Copyright photo : © Julien Mignot

highlights

Les jeunes membres du Quatuor Ébène interprètent avec la même aisance Haydn et Schumann ou Sting et les Beatles. Ils ont ainsi enregistré avec la chanteuse de jazz Stacey Kent un CD consacré à la samba. La voix de l’interprète américaine se fond complètement aux sonorités chaudes des quatre instruments à cordes.

Ils restituent sur notre scène cette combinaison étonnante dont le résultat est étincelant.

Ce nouveau festival mis sur pied par Philippe Herreweghe confronte la musique de Bach à celle de compositeurs romantiques et modernes qui revendiquent l’héritage musical du maître allemand. Outre le chef gantois, de grands interprètes, tels qu’Alexandre Tharaud, Bernard Foccroulle ou Daniel MüllerSchott, joignent notamment aux chefsd’œuvre du Cantor de superbes pages de Schumann et de Britten.

JAZZ, ELECTRO & WORLD MUSIC

Anouar Brahem L’oudiste et compositeur tunisien Anouar Brahem mêle avec bonheur jazz, folk et musique du monde. Son dernier projet combine oud, piano, clarinette, basse et un ensemble de cordes. Il le présente à BOZAR, entouré de son quartette et, pour l’occasion, de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, placé sous la direction de Frank Braley.

EXPO Les Belges.

Une histoire de mode inattendue

Apparat © Earth Agency

Le BEAF, version 2015

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Jusqu'au 13.09.2015

Art on Paper Le dessin occupe une place de choix dans le monde de l’art contemporain. Figuratif, abstrait, monumental, minimaliste, chatoyant, discret, performatif ou narratif, ses potentialités sans cesse renouvelées témoignent de sa richesse et de sa pertinence. Pour cette cinquième édition, Art on Paper met en scène une vingtaine de solo shows sélectionnés auprès de galeries belges et internationales.

Jusqu'au 20.09.2015

Jusqu'au 13.09.2015

08 > 11.10.2015

Le BOZAR Electronic Arts Festival vous invite à découvrir le nec plus ultra de la culture digitale. La grande Salle « Henry Le Bœuf » accueille pour l’occasion les têtes d’affiche de l’électro, dont le Berlinois Apparat. L'exposition « Arts numériques » se déploiera dans différents espaces du Palais. Le Hall Horta accueillera la « pièce maîtresse ». L'artiste suisse Zimoun investit les lieux avec une pièce monumentale baptisée « 64 ventilators, 98m² polyethylene foil 0.08mm ».

vous pouvez voter pour votre artiste favori sur www.youngbelgianartprize.com et ainsi augmenter ses chances de remporter l'ING Public Prize !

Cette exposition offre un regard unique sur l’ADN de la mode belge, du légendaire Groupe des Six d’Anvers, dont Dries van Noten, Ann Demeulemeester et Walter Van Beirendonck, aux créations originales de Martin Margiela, A.F. Vandevorst, Jean-Paul Lespagnard, Christian Wijnants et Raf Simons. Venez découvrir à BOZAR pourquoi la mode belge, c’est bien plus que le vêtement qui l’incarne.

Jusqu'au 13.09.2015

Young Belgian Art Prize 2015 Parmi les 250 dossiers introduits, un jury international a sélectionné dix artistes de moins de 35 ans travaillant en Belgique qui exposent leur travail à BOZAR. Ce jury se réunira en septembre pour annoncer les lauréats du Young Belgian Art Prize.

N’oubliez pas que pendant l'exposition,

BOOMERANG. Pascale Marthine Tayou Laissez-vous emporter par l’univers peuplé d'animaux fabuleux et d'apparitions mystérieuses de l'artiste belgocamerounais Pascale Marthine Tayou.

L’exposition BOOMERANG révèle l’œuvre monumentale de Tayou, qui propose une réflexion sur le concept d'identité à l'époque de la consommation de masse.

07.10.2015 — 17.01.2016

EUROPALIA Anatolia. Home of Eternity Silver Rhyton- Achaemenid period 5th/4th century BC –Sadberk Hanim Museum, Istanbul.

Alexandre Tharaud © Marco Borggreve - Virgin Classics

Bach Heritage Festival

21.10.2015

Veronique Branquinho AW 200607 © Alex Salinas 2006

21.10 — 25.10.2015

L'exposition Anatolia. Home of Eternity part à la recherche des racines communes de l'Europe et de l'Asie et donne à voir le résultat de ces échanges culturels féconds depuis des siècles. Deux cents des plus belles pièces de trente musées turcs sont exposées pour la première fois à Bruxelles pour vous permettre de mieux connaître

©Ali Taptik, from the series nothing surprising 2009

EUROPALIA Imagine Istanbul

Depuis des siècles, Istanbul attire les artistes qui contribuent, par le biais de plusieurs formes d'expression, au développement d'une tradition culturelle riche et ancestrale. Venez admirer ce patrimoine inestimable restitué par des représentations de Constantinople datant du XIXe siècle, des photographies, des extraits vidéo, mais aussi des interventions littéraires et musicales exceptionnelles.

07.10.2015 > 24.01.2016

Archive

Cette année, Europalia souffle également ses 45 bougies et présente sa 25e édition.

De quoi mettre sur pied une exposition d'archives fascinante, où se croisent articles de presse, affiches, photographies, films et reportages télévisés pour se remémorer les expositions les plus impressionnantes organisées entre 1969 et 2013.

vous trouverez le programme complet de nos activités sur www.bozar.be

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highlights

THéATRE

Families & Kids

07 & 08.09.2015 — 20:00 09.09.2015 — 10:00

04.10.2015 — 11:00

Post de Solange Nebenzahl Post pose la difficile question de la mémoire après la Shoah en donnant la parole aux délateurs, aux victimes et aux simples témoins à partir des lettres qu’ils ont laissées. Ces documents exceptionnels, revisités par l’auteure, sont portés à la connaissance des jeunes générations grâce à la scène pour éviter de retomber dans les erreurs du passé et pour construire une société fondée sur le dialogue et la solidarité.

Dès les 13.10.2015 – 12:40

théâtre belge

Comme chaque année, BOZAR reprend ses cycles de théâtre belge. LES MIDIS DU THÉÂTRE vous propose dès le 13 octobre le meilleur de la scène francophone avec un texte passionnant de Thomas Gunzig, Et avec sa queue, il frappe. Le comédien Alexandre Trocki évoque sous la pluie ses souvenirs de jeunesse, ses angoisses et déboires scolaires devant la grille de l’école. La mise en scène est signée David Strosberg, directeur du Théâtre Les Tanneurs.

Family-friendly Films: Ciné-concert Le Voyage dans la Lune Redécouvrez en famille sur grand écran quelques chefs-d’œuvre des débuts du cinéma, accompagnés en direct par l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège dirigé par Mélanie Levy Thiébaut.

Au programme notamment, le féérique Voyage dans la Lune de Georges Méliès projeté sur les Jeux d'enfants de Georges Bizet. Un moment de de lyrisme et d’enchantement pour petits et grands.

LITTÉRATURE 18.10.2015 – 20:00

Jonathan Franzen Jonathan Franzen © Andy Ryan

16.10.2015 — 24.01.2016

Het Hamiltoncomplex © Diego Franssens

le patrimoine culturel turc.

L'écrivain américain Jonathan Franzen vient en Belgique à l'occasion de la sortie très attendue de son roman Purity.

Après le succès mondial de Freedom et des Corrections, Purity est une nouvelle étape dans l'œuvre de Franzen. Le roman raconte l'histoire de Pip-Purity-Tyler, qui part à la recherche de sa véritable identité.

Une épopée magnifique sur l’idéalisme de la jeunesse, la loyauté et la mort.

Franzen sera interviewé par l'écrivaine flamande Saskia De Coster, commissaire du KultuurKaffee@Bozar Festival.

Were You @ BOZAR Un large public s'est donné rendez-vous au Palais des BeauxArts à l'occasion de l'ouverture des Belges. Une histoire de mode inattendue et des autres expositions que nous présentons sur la mode. La fine fleur de la mode belge a elle aussi répondu à l'appel. L'invitée d'honneur de la soirée était Diane von Furstenberg, la styliste new-yorkaise aux racines bruxelloises, célèbre pour son indémodable wrap dress, ou robe portefeuille.

Les nombreux visiteurs présents au vernissage ont pu profiter de la mode, de l'art et de la musique.

Vernissage The Belgians. An Unexpected Fasion Story ©Yannick Sas

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d'un palais à l'autre

Un passage vers le Moyen Âge Détail du plan de ville de Bruxelles (Blaeu, 1649) avec la désignation de la rue Isabelle © Barbara Van Der Wee

Le Palais des Beaux-Arts, une véritable porte vers le passé ?

Depuis cet été, un passage relie le Palais au site archéologique du Coudenberg par la rue Isabelle.

Le Palais du Coudenberg était le lieu bruxellois de prédilection des ducs du Brabant. Dès le XIIe siècle, il était considéré comme l'un des plus beaux palais d'Europe et fut l'une des résidences principales de l'empereur Charles Quint, puis de sa petite-fille, l'archiduchesse Isabelle. Le bâtiment fut cependant détruit par les flammes en 1731. Quarante ans plus tard, les ruines furent évacuées pour l'édification de la Place Royale, de style néoclassique.

Les vestiges du Palais du Coudenberg forment aujourd'hui un site archéologique ouvert au public. La rue Isabelle, qui reliait la résidence royale à la collégiale de Saint Michel et Sainte Gudule, fut recouverte lors de l'aménagement de la Place Royale et servit de cave à un hôtel.

Une petite tour de guet

« Sur d'anciennes photographies du puits de fondation du Palais des Beaux-Arts, on aperçoit non seulement les vestiges des enceintes de la ville construites au XIIIe siècle, mais aussi l'accès à la rue Isabelle recouverte, datant du XVIIIe », explique Sam Deckmyn, conseiller en investissement à BOZAR. « Victor Horta a conservé ces vestiges, choisissant d’y accoler sa construction. » « En 2009, une partie des enceintes du Moyen Âge a été intégrée à l'aménagement intérieur de CINEMATEK. La même année, des fouilles archéologiques ont débuté au niveau du puits 21

de lumière situé entre le Palais des BeauxArts et le Coudenberg. Les archéologues ont alors également mis au jour les vestiges de la chapelle de la cour. » « L'une des trois arcades formant le passage vers le site archéologique est désormais ouverte. Nous installerons prochainement des panneaux de verre devant les trois arcades : cela permettra à la lumière du jour d'atteindre le site archéologique. La rue Isabelle retrouvera en quelque sorte son atmosphère d'autrefois, à ciel ouvert. À hauteur des foyers, nous souhaitons également mettre au jour une partie des enceintes de la ville datant du XIIIe siècle. On y trouve une petite tour de guet parfaitement conservée. » Si vous avez visité l'exposition The Elephants: Chinese Utopia’s Revisited, vous avez déjà pu passer d'un palais à l'autre. À l'avenir, BOZAR espère pouvoir encore nouer de nouvelles collaborations sur et sous le Mont des Arts.

Vous trouverez un petit film et les photos des travaux sur notre site www.bozar.be/fr/ coudenberg

Europalia turquie

Un pont sur le Bosphore

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Cette année, Europalia rapproche les Belges et les Turcs. Outre les projets traditionnellement liés au patrimoine et les thématiques contemporaines, ce festival, qui fête cette année sa 25e édition, accorde beaucoup d’importance à la création et à l’échange. Cette fois encore, un programme étoffé a lieu à BOZAR. Europalia fête à la fois son 45e anniversaire et sa 25e édition. « Au début, nous mettions surtout les pays européens en avant », explique Kristine De Mulder, directrice générale d’Europalia. « Ces dernières années, nous avons élargi nos horizons et nous sommes ouverts à des cultures telles que celles de la Russie, du Brésil, de la Chine ou de l’Inde. La Turquie, pays dont la tradition culturelle est vaste et qui connaît l’une des croissances 22

économiques les plus fortes à l'échelle européenne — en grande partie grâce au tourisme —, était logiquement la prochaine sur la liste. » « La Turquie est considérée comme le berceau de plusieurs cultures. Depuis la préhistoire, l’Anatolie fait office de charnière entre l’Europe et l’Asie. Un grand nombre de cultures s’y sont succédé, ou y ont cohabité.

La Turquie, en tant que carrefour culturel dont la scène artistique contemporaine est en plein essor, était la candidate idéale pour cette édition anniversaire. » Un heureux hasard du calendrier qui, après notre exposition du printemps 2015 L’Empire du Sultan. Le monde ottoman dans l’art de la Renaissance, nous plonge à nouveau cet automne dans le patrimoine turc.

Une source d’inspiration

« Le patrimoine est essentiel pour donner un aperçu de l’histoire artistique d’un pays. En parallèle, Europalia souhaite évoluer vers une plate-forme ouverte à des artistes de toutes disciplines, aux commissaires, aux chorégraphes… dans l’optique de créer de nouvelles œuvres et d’entrer en dialogue avec la scène artistique

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du pays d’accueil. L’Europalia Residency Award est une récompense biannuelle décernée à trois jeunes artistes.

Ceux-ci sont invités, toujours en compagnie de jeunes commissaires, à prendre part à une résidence et à exposer ensuite les œuvres créées », explique De Mulder.

Istanbul est la ville turque qui stimule le plus l’imaginaire.

L’exposition Imagine Istanbul propose de découvrir cette ville légendaire à travers l’objectif de photographes. « Au XIXe siècle déjà, les pionniers étaient attirés par Constantinople, et cette ville continue de fasciner et d’inspirer, notamment les plus célèbres photographes turcs et parmi eux le plus renommé, Ara Güler, que l’on ne surnomme pas sans raison l’œil d’Istanbul. » Le talent de Güler n’est pas passé inaperçu auprès des photographes français Henri Cartier-Bresson et Marc Riboud. Ils l’ont convaincu de devenir membre de Magnum, un collectif de photographes légendaires. La jeune Flamande Bieke Depoorter a d’ailleurs aussi été sélectionnée pour rejoindre ce collectif, une première étape vers l'adhésion officielle. « Elle est l’une des trois artistes que nous envoyons à Istanbul afin d’y réaliser de nouvelles œuvres pour l’exposition, tout comme l’artiste Débruit. À l'issue de la résidence, ce dernier présentera un nouvel album lors de l’exposition. » Vous aurez l’occasion de découvrir son électro aux accents turcs lors de la BOZAR Night. Le plasticien Kasper Bosmans proposera également de nouvelles créations pour cette expo.

Recherche scientifique

Le lancement du festival a lieu début octobre, avec Anatolie. Terre de rituels, notre exposition principale consacrée au patrimoine de la péninsule. « Nous aurions pu nous faciliter la tâche en proposant une exposition sur les trésors de l’un ou l’autre site archéologique ou musée, mais nous avons plus d’ambition que cela », confie De Mulder. « Nous voulons présenter le pays dans toute sa diversité, stimuler la recherche. C’est pourquoi nous cherchons toujours un angle d’approche original afin de faire connaître la culture du pays que nous 23

mettons à l’honneur. Dans le cas de l’Inde, il s’agissait de l’importance du corps dans l’art indien. L’exposition Corps de l’Inde présentée à BOZAR est d’ailleurs considérée comme une étape importante pour l’art indien. Son catalogue est même devenu une référence en la matière.

Cette année, nous nous concentrons sur l’importance du rituel sur une période d’environ 12.000 ans, depuis les plus anciennes civilisations jusqu’à l’Empire Ottoman. » « Par le biais des rituels, un patrimoine somptueux et varié a été transmis d’une culture à l’autre à travers l’histoire. Des trésors archéologiques, des sculptures, des miniatures, du textile, de la porcelaine : nous avons structuré ces éléments selon trois thèmes qui se retrouvent dans chaque culture de l’histoire turque, c’est-à-dire le cosmos, le monde de la nature, ainsi que le monde des dieux et l’interaction entre les dieux, les souverains et le peuple. »

Influence musicale réciproque

La musique turque aura elle aussi sa place sur la scène du Palais des Beaux-Arts. Accompagné par son ensemble Hesperion XXI, le spécialiste de la musique ancienne Jordi Savall rend hommage à Dimitrie Cantemir (1673-1723). Cet aristocrate à la fois scientifique, compositeur et joueur de tanbour (sorte de luth à long manche), originaire de la Roumanie actuelle, s’est retrouvé à la cour du sultan à l’époque où Istanbul, cœur du monde musulman, avait atteint son apogée. Cantemir est l’auteur de l’ouvrage De la science de la musique, qu’il a dédié au sultan. Savall et les siens confrontent le répertoire courtois de Cantemir à la musique populaire des Arméniens et Juifs séfarades installés alors à Istanbul.

Tout comme le tanbour, le ney est un instrument turc typique. Cet instrument à vent est l’un des ancêtres de la flûte, et sa sonorité s’apparente à celle de la flûte traversière, bien qu’un peu plus rauque. Kudsi Ergüner en est l’un des interprètes et professeurs les plus expérimentés. Il s’intéresse depuis des années à la musique classique ottomane. Son ensemble est spécialisé

locales pour dégager des perspectives communes. « La seule façon de collaborer – comme c’est le cas de tous les festivals –, c’est de privilégier un dialogue ouvert.

Chose parfois plus aisée, parfois moins, tant pour nous que pour le pays représenté : certaines thématiques sont sensibles. Cependant, nous allons jusqu’au bout et ne nous arrêtons que lorsque nous sommes convaincus par la qualité de notre programmation. C’était donc le cas pour le programme de la Turquie, qui est très diversifié et représente toutes les communautés du pays. C’est pourquoi nous collaborons tant avec le gouvernement turc qu’avec des commissaires indépendants, tant du côté turc que du côté européen », conclut De Mulder.

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dans l’improvisation, conformément aux pratiques d’interprétation d’origine. Il présente à BOZAR de la musique de Cour des XVIe et XVIIe siècles à l’occasion d’un concert intitulé Ottoman Drums qui réunit un chœur, un ensemble ottoman complet et une série de musiciens invités utilisant des instruments à percussion traditionnels comme le Nakkare, le Halile, le Kös et le Davul. Le percussionniste Burhan Öçal est lui aussi un « transgresseur » de cultures musicales. Il combine la tradition avec le jazz et la musique classique occidentale.

Dans Trakya All Stars, lui et ses musiciens renommés replongent dans l’univers de son lieu de naissance, Kirklareli en Thrace, où vivent de nombreux Roms. Ce n’est donc pas un hasard s’il a invité l’Aka Balkan Moon pour ce double concert. Ce trio de jazz innovant incorpore du funk et du rock à de la musique traditionnel. Il est accompagné par le musicien tzigane aveugle Tcha Limberger, très aimé du public. Ils ont cherché à créer ensemble des liens musicaux avec un groupe d’excellents musiciens bulgares.

• 07.10.2015 > 17.01.2016 Anatolia. Land van rituelen • 15.10.2015 > 24.01.2016 Imagine Istanbul • 24.10.2015 Istanbul. Dimitrie Cantemir Jordi Savall en Hespèrion XXI • 01.11.2015 Sezen ‘Li Yillar Sezen Aksu • 28.11.2015 Burhan Öcal & Trakya All Stars

Europalia et la BOZAR STREET Cette année, Europalia fête deux anniversaires – ses 45 ans et sa 25e édition. Une occasion de jeter un regard vers le passé et vers l’avenir. La BOZAR STREET expose d’anciennes affiches, des images d’archives et des photographies inédites prises dans les coulisses. Découvrez notre vocation future au fil d’une série d’interviews sur la création et les échanges réalisés auprès de commissaires et d’artistes, ainsi qu’un film de Marie-Françoise Plissart et Jacques André sur le thème du « pont ».

Rencontres interculturelles

Sezen Aksu est une artiste à succès. Au cours de ces quarante dernières années, cette singer-songwriter a enchaîné les albums et les tubes, et a vendu pas moins de 40 millions d’albums. « Pour les Turcs, elle est une personne très importante. Sa musique touche tout le monde et joue un rôle social essentiel, par exemple lors de mariages ou d’autres fêtes. Ce concert est pour nous une occasion de créer des liens avec la communauté turque dans notre pays. » « Europalia, c’est toujours le résultat de toute une série de rencontres. Nous nous plongeons profondément dans la culture, l’histoire et la communauté d’un nouveau pays, et cela nous enrichit. Notre pays d’accueil nous apprend comment travailler, nous organiser et observer la société.

C’est cela qui fait la force d’Europalia et qui nous distingue de tous les autres festivals. Cela nous apprend aussi le respect, au-delà des différences d’opinion. » La complexité et la richesse du patrimoine turc ont nécessité une étroite collaboration avec les autorités 24

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Old Galata bridge and new mosque, Ara Güler Burhan Öcal & Trakya All Stars © DR/GR Expo Imagine Istanbul, Ahmet Polat, Smoking girl, Osmanbey Istanbul 2014

Ces artistes qui se tournent vers l’image

Écran total

« L’esprit de Galloping Mind provient d’obsessions qui me sont très personnelles » écrit le chorégraphe belge Wim Vandekeybus. « Selon une sagesse indienne, les jumeaux ont des liens plus forts entre eux. C’est un thème inépuisable que je développe depuis des années dans ce scénario par le biais d’une histoire de jumeaux séparés à la naissance. Et qui, après une histoire mouvementée, se retrouvent finalement réunis. » Le fondateur de la compagnie Ultima Vez ne parle pas de son prochain spectacle à la scène, mais de son premier long-métrage.

On reconnaît dans l’aspect visuel du film son aptitude à élaborer un langage signifiant. Est-ce le cinéma qui lui permet de projeter sur écran un regard construit par la scène ou est-ce la lumière des salles de spectacle qui éclaire sa grammaire cinématographique ? Un peu des deux, sûrement car l’interpénétration des disciplines et média artistiques pollinise aujourd’hui l’inventivité et l’imaginaire des créateurs. Comme le montre également le dernier opus de l’écrivain belge Jean-Philippe Toussaint, qui avec son film The Honey Dress, donne une forme visuelle à la robe en miel créée par son personnage fétiche, la styliste Marie de Montalte. Ce faisant, il la fait pénétrer dans notre champ de perception aux côtés des autres créateurs, bien réels ceux-là, de notre exposition Les Belges. Une histoire de mode inattendue.

Les territoires du regard

Le cinéaste néerlandais Anton Corbijn, dont nous avions présenté les portraits de Luc Tuymans, d’Isabella Rossellini ou de Marianne Faithfull dans notre exposition Faces Now (printemps 2015) revient dans son film Life sur la rencontre en 1955 entre le photographe du magazine Life, Dennis Stock, et le jeune James Dean. Corbijn s’interroge 25

Life, Anton Corbijn © DR/GR

Le film n’est pas l’apanage des cinéastes.

Il est investi par des artistes qui viennent d’autres disciplines et cherchent en lui le moyen de prolonger leur mode d’expression de prédilection.

sur la contribution des célèbres clichés de Stock au culte qui sera voué à l’acteur américain, tragiquement disparu à 24 ans, et esquisse une réflexion sur l’histoire instantanée résumée par une image grâce au développement narratif que permet son film. Un cheminement que suit également l’artiste français Daniel Buren, qui réalise une œuvre d’art audiovisuelle consacrée à son parcours professionnel. En replaçant ses créations dans le contexte de leur histoire et du lieu où elles ont pris vie à un moment singulier, son installation est une première synthèse qui tente de totaliser son geste esthétique dans le cadre d’Une Fresque, sa nouvelle exposition qui sera présentée à BOZAR au printemps 2016.

Le film n’en finit donc pas aujourd’hui de jeter des ponts avec les autres arts, comme c’était déjà le cas hier, de Dali à Auster, en passant par Cocteau, Duras ou Claus.

• 01.09.2015 – 20:00 Galloping Mind de Wim Vandekeybus • Jusqu'au 13.09.2015 The Honey Dress de Jean-Philippe Toussaint • 21.09.2015 – 20:00 Life d'Anton Corbijn En présence du réalisateur

• 19.02.2016 > 22.05.2016 Une Fresque

Exposition sur l’œuvre de Daniel Buren

Luxemburgeoise et citoyenne du monde

Les nouvelles expérimentations de Tina Gillen Où qu’ils se trouvent dans le monde, quelque chose relie un Luxembourgeois à un autre, bien audelà des frontières nationales du Grand-Duché.

Ce lien est profondément présent dans les œuvres récentes de l’artiste Tina Gillen.

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En juillet dernier, le picnic européen sur la Plëss d’Arem (Place d’Armes) a marqué l’ouverture officielle de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union Européenne. Le bourgmestre de la Ville de Luxembourg en a profité pour annoncer ces chiffres surprenants : « Luxembourg est une ville profondément européenne, puisque 69% de ses habitants sont d’origine nonluxembourgeoise ». Si les Européens s’installent massivement au Luxembourg, les Luxembourgeois ont une forte tendance à s’expatrier, que ce soit pour étudier 26

ou pour se destiner à une carrière internationale. C’est le cas de l’artiste Tina Gillen.

Née au Luxembourg, elle a d’abord étudié à Vienne, Anvers et Amsterdam. Après avoir obtenu son master, elle a rencontré un couple belge à Budapest qui lui a recommandé l’Institut Supérieur des Beaux-Arts d’Anvers.

Elle s’est installée à Anvers, puis a déménagé à Bruxelles.

Depuis 2009, elle habite à Alsemberg. « Mes enfants sont inscrits dans une école néerlandophone, mais à la maison, je leur parle luxembourgeois. C’est une façon de

leur transmettre une partie de moi. Personnellement, j’ai grandi baignée dans trois langues, comme la plupart de mes compatriotes. » Un état d’esprit ouvert sur l’Europe, voilà l’une des valeurs essentielles transmises aux Luxembourgeois dès leur plus jeune âge. Non seulement à la maison, mais aussi à l’école. « Lorsque j’étais jeune, il n’existait pas de manuel scolaire rédigé en luxembourgeois. Nous utilisions pour nos études des livres français, allemands et belges. Après les humanités, nous partions étudier en Belgique, en France, en Allemagne, en Autriche ou en Angleterre, faute d’universités et de hautes-écoles au Grand-Duché. » Partout en Europe, on trouve des Luxembourgeois occupant des fonctions à haute responsabilité. Jean-Claude Juncker est président de la Commission européenne.

Le couple d’artistes Nadine Hilbert et Gast Bouschet s’est lui aussi installé à Bruxelles. Ils ont représenté leur pays d’origine lors de la Biennale de Venise en 2009 et présenteront le 10 octobre une performance interactive combinant musique, photographie et film au Palais des Beaux-Arts. La compositrice Catherine Kontz habite à Londres. Le 12 octobre, sa compatriote et star montante Cathy Krier interprétera l’une de ses partitions dans notre grande salle.

Une nouvelle organisation de l’espace

Tina Gillen s’inspire d’un thème ou d’une idée de base pour réaliser des œuvres d’art sur des supports tels que la toile, le papier et les murs. Elle prend pour point de départ des cartes postales, des instantanés de films, des photographies qu’elle a prises elle-même ou encore le sentiment que provoque en elle un lieu spécifique, parfois imaginaire. Elle sélectionne ensuite des fragments qu’elle isole en les plaçant devant un arrière-plan neutre.

Des endroits de picnic abandonnés, un téléphérique, un terrain de tennis inerte ou encore une autoroute se transforment en images énigmatiques, flottant entre réalité et fiction. « En épurant les images jusqu’à les rendre abstraites et universelles, j’offre au spectateur la possibilité de créer librement ses propres associations avec l’œuvre. » L’artiste poursuit : « Le moment est venu de réinventer mon travail. Cette exposition à BOZAR tombe à pic. Je pense y exposer un mélange de peintures murales, ainsi que de nouvelles œuvres sur toile et papier, des objets, sculptures, peintures, sans cadre ou vitrine, appuyés contre le mur, ainsi que des images devant un décor de bois. » Et d’ajouter : « Cette fois, je voudrais exploiter l’espace d’une façon plus poussée.

Concrètement, j’envisage par exemple de faire ressurgir dans la salle d’exposition une forme présente dans une peinture ou un dessin. Le public pourra ainsi non seulement la regarder, mais en faire le tour. Il s’agit pour moi de faire du spectateur passif un participant actif. La grande salle dans laquelle j’exposerai à BOZAR invite à travailler et à penser à grande échelle. Ses murs sont à la fois attirants et intimidants. Ils me rappellent les espaces sacrés de la Renaissance et le vide immense auquel l’insignifiance de l’homme est confrontée. La durée de vie d’une œuvre est cepedant sensiblement différente.

Les artistes qui décoraient une chapelle italienne d’une fresque au XVe siècle peignaient pour l’éternité. La mienne disparaîtra après l’exposition. Je trouve cela incroyable, la façon dont une peinture murale peut changer de statut au fil des siècles. De l’éternel à l’éphémère. De l’intemporel au provisoire. » 27

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Focus on Luxembourg À l'âge de dix-huit ans, Tina Gillen a remporté l'Edward Steichen Award, du nom du célèbre photographe américain d'origine luxembourgeoise (1879-1973). Né au Luxembourg, le photographe, peintre, galeriste et commissaire du MoMA s’est ensuite installé à New York.

En guise d’introduction à son œuvre, BOZAR expose une sélection d’imprimés, de panneaux informatifs, de vidéos et de clichés. En parallèle, huit autres lauréats du Edward Steichen Award présentent leurs créations. À l'automne 2015, un ciné-concert est également au programme « luxembourgeois » de BOZAR. Le film Die Frau nach der man nicht sehnt (1929) du réalisateur allemand Kurt Bernhardt met en scène l’actrice Marlene Dietrich et sera accompagné par le musicien de jazz luxembourgeois Pascal Schumacher. Enfin, vous pourrez découvrir l’acteur luxembourgeois Luc Schiltz dans la pièce Monocle de la compagnie Stéphane Roussel. Cette pièce s’inspire d’un portrait de la journaliste Sylvia von Harden, peint par l’artiste allemand Otto Dix et exposé aujourd’hui au Musée national d’art moderne de Paris.

• 26.09.2015 > 03.01.2016 Tina Gillen • 10.10.2015 Tempestarii: Gast Bouschet & Nadine Hilbert + Stephen O’Malley • 29.09.2015 Die Frau nach der man nicht sehnt • 12.10.2015 Cathy Krier, piano Catherine Kontz, compositrice • 27.10.2015 Monocle, Portrait de S. von Harden

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Tina Gillen, Rain Or Shine, 2013, Courtesy the artist Tina Gillen, courtesy Nosbaum Reding, Luxembourg

LET ART BE PART OF YOUR EVENT CENTRE FOR FINE ARTS BRUSSELS

BOZAR.BE

L’ART EST SOURCE ET RESSOURCE D’ÉMOTIONS ET D’INSPIRATIONS. Partagez cette expérience avec vos clients ou collègues lors d’un concert, d’une performance, d’un débat ou d’une visite privée de nos expositions incontournables. Vous comprendrez pourquoi Bozar, au cœur de Bruxelles et au cœur de l’Europe, fera battre aussi le cœur de votre entreprise.

PALAIS DES BEAUX-ARTS BRUXELLES PALEIS VOOR SCHONE KUNSTEN BRUSSEL CENTRE FOR FINE ARTS BRUSSELS

Rue Ravensteinstraat 23 1000 Brussels +32 2 507 84 45 / b2b.events@bozar.be

Rencontres culturelles

Un été indien à la mode Lizard in a Woman’s Skin

À la rentrée, c’est toujours l’été à BOZAR. Les expositions consacrées à la mode et à l’art contemporain se prolongent, tandis que nous proposons une exposition sur les produits high-tech portables et un florilège de courts-métrages expérimentaux. Entretemps, notre bar estival reste l’endroit idéal pour rencontrer artistes, commissaires et designers.

BOZAR poursuit son hommage à la mode avec la Nordic Night. Neuf jeunes créateurs de mode finlandais ont habillé sept mannequins de tissus lumineux, de matières qui changent de forme, de haute couture imprimée en 3D, et ont réalisé une jupe qui réagit aux mouvements d’un enfant qui court, saute et joue.

Trois jours avant la clôture de l’exposition Les Belges, Fashion on Film nous invite à plonger dans la nuit. Cet événement présente une série de courts-métrages, de clips vidéo et de cinéma expérimental où le film, la mode et la musique se mélangent. Avant la projection, un jury international dévoile le lauréat du Young Belgian Art Prize. Vous pourrez aisément combiner cette remise des prix avec une visite nocturne des expositions consacrées à Mekhitar Garabedian et Pascale Marthine Tayou.

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Hans Ulrich Obrist

« Les créations inventives de Tayou sont imprégnées d’une magie étrangement séduisante, qui a le pouvoir de nous relier les uns aux autres », explique Hans Ulrich Obrist à propos de l'œuvre de Pascale Marthine Tayou. Obrist est co-directeur des Serpentine Galleries (Londres), qui a présenté l’exposition BOOMERANG de Tayou. Il est un acteur majeur de la scène artistique contemporaine et fut nommé, il y a quelques années, « l'homme le plus influent du secteur » par le magazine d’art international Art Review. Venez suivre à BOZAR le débat animé entre Tayou et Obrist sur le thème de l’art et de la société.

Si vous passez régulièrement devant le Palais des Beaux-Arts, vous avez très certainement remarqué l’apparition, le jeudi durant l’été, de bancs colorés dans la rue Ravenstein. Ambiance chaleureuse, musique agréable, mais pas seulement : notre bar estival accueille aussi des rencontres entre artistes et designers auxquelles vous pouvez assister, notamment avec l’artiste français Simon Boudvin, qui évoquera sa collaboration avec le bureau V+, ou encore avec les créateurs du bureau de design Rotor. Avec V+, ils ont dessiné les plans du centre bruxellois de la mode et du design (MAD). Vous pouvez en découvrir la maquette à l’occasion de l’exposition consacrée au bureau bruxellois V+ dans l’ancien BOZAR SHOP.

• 18.06 — 20.09.2015 V+ 2014-2015 • 28.08 Nordic Night • 05.09.2015 Hans Ulrich Obrist et Pascale Marthine Tayou • 10.09.2015 Fashion on Film Lors des nocturnes du jeudi, BOZAR organise des drinks, rencontres et autres activités.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet ou sur notre page Facebook.

© J. La t t eu r

GRÂ CE À VOUS

TO UT E ST PO S S IB L E BOZAR

CE P ROJET EXIS T E G RÂCE À VOU S.

Avec la Loterie Nationale, jouer, c’est aussi soutenir de nombreux projets qui profitent à tous.

En 2014, plus de 10 millions d’euros ont été redistribués à des projets culturels comme celui-ci.

Un forum pour jeunes talents

Le Palais des concours

En tant qu’institution culturelle principale du pays, BOZAR offre tout d’abord à des artistes de talent de chez nous l’occasion de briller. Le Palais accueille ainsi le Young Belgian Art Prize, la compétition la plus importante dans le domaine de l’art contemporain en Belgique. Le 10 septembre aura lieu la cérémonie de clôture et de remise des prix.

En automne, BOZAR et Nikon récompenseront l’œuvre d’un photographe résidant en Belgique lors de la remise du Monography Series Award. L’année dernière, celui-ci a été remporté par Titus Simoens. Sa série de clichés Mount Song, prise dans une école de kung-fu de la province chinoise de Henan, a été particulièrement bien reçue en Belgique mais aussi à l'étranger. Le jeune Gantois exposera bientôt en solo au Kunsthal de Rotterdam, tandis que les clichés du lauréat de cette année seront présentés au Palais de la mi-novembre à la mi-janvier.

Victor Horta était à la fois architecte et designer. Son chefd’œuvre rue Ravenstein offre un cadre idéal à la remise d’un prix portant le nom d’un autre grand artiste de l’art nouveau : Henry van de Velde. Design Vlaanderen et BOZAR octroient les Henry van de Velde Awards & Labels aux meilleurs objets design présentés au cours de l’année écoulée. Cette édition sera déjà la 22e.

Rayonnement international

Rendant hommage au concepteur du Palais, BOZAR accorde évidemment une attention toute particulière à l’architecture. Nous vous proposons de découvrir les plus impressionnants modèles réduits, croquis, photographies et vidéos de projets d’architecture islamique et européenne contemporaine. Le Palais présentera ainsi les créations des nominés et lauréats de deux prestigieux concours d’architecture, le Aga Khan Award for Architecture et le Mies Van der Rohe Award.

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Image: Ji Young Lim recevant son prix © CMREB

Les cérémonies des remises de prix, souvent synonymes de glamour et de suspense intense, ne sont pourtant pour les jeunes talents qu’un tremplin vers de nouveaux horizons. D’autres récompenses couronnent quant à elles l’ensemble d’une carrière.

BOZAR apporte son soutien à de multiples concours dans de nombreuses disciplines, tant au niveau national qu’international.

De plus, le Palais présente régulièrement les œuvres d’artistes primés.

Au-delà de nos frontières, si une compétition est indissociable du Palais des Beaux-Arts, il s’agit bien du Concours Reine Elisabeth. Après une magnifique édition 2015 consacrée au violon, les pianistes seront à nouveau à l’honneur l’année prochaine. Si vous n’avez pas la patience d’attendre le mois de mai, venez donc écouter Ji Young Lim en octobre. Première lauréate de l’édition 2015, elle donnera un récital composé notamment d’œuvres de Mozart et de Brahms.

• 10.09.2015 Young Belgian Art Prize 2015 clôture • 16.09 > 01.11.2015 Mies Van der Rohe Award • 14.10.2015 Ji Young Lim, viool • 16.10.2015 > 17.01.2016 Aga Khan Award for Architecture • 13.11.2015 > 10.01.2016 Nikon Monography Series Award • 14.01 > 20.03.2016 Henry Van De Velde Awards & labels

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Gouvernement Fédéral Services du Premier Ministre, Cellule de coordination générale de la politique · Services du Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Emploi, de l’Economie et des Consommateurs, chargé du Commerce extérieur · Services du Vice-Premier Ministre et Ministre de la Sécurité et de l’Intérieur, chargé des Grandes Villes et de la Régie des bâtiments · Services du Vice-Premier Ministre et Ministre de la Coopération au développement, de l’Agenda numérique, des Télécommunications et de la Poste · Services du Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé de Beliris et des Institutions culturelles fédérales · Services du Ministre du Budget, chargé de la Loterie nationale · Services du Ministre des Finances

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Partenaires internationaux European Concert Hall Organisation: Concertgebouw Amsterdam · Gesellschaft der Musikfreunde in Wien · Wiener Konzerthausgesellschaft · Cité de la Musique Paris · Barbican Centre London · Town Hall & Symphony Hall Birmingham · Kölner Philharmonie · The Athens Concert Hall Organization · Konserthuset Stockholm · Festspielhaus Baden-Baden · Théâtre des Champsélysées Paris · Salle de concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte de Luxembourg · The Sage Gateshead · Palace of Art Budapest · L’Auditori Barcelona · Elbphilharmonie Hamburg · Casa da Música Porto · Calouste Gulbenkian Foundation Lisboa · Palau de la Música Catalana Barcelona · Konzerthaus Dortmund

Partenaires privilégiés

Fournisseurs officiels

BOZARTICKETS Rue Ravenstein 18 1000 Bruxelles Mar > Ven 13:00 > 17:00 En dehors des heures indiquées, la billetterie est ouverte 1 heure avant chaque spectacle Expositions Mar > Dim | Zon | Sun 10:00 > 18:00 Jeu: 10:00 > 21:00 La vente des billets est clôturée 30 minutes avant la fermeture des portes.

Call Centre: +32 (0)2 507 82 00 (Mar > Ven 13:00 > 17:00) Groupes Lun > Ven 9:00 > 17:00 + 32 (0)70 344 577 – groups@bozar.be – www.bozar.be Autres points de vente • FNAC Magasins – www.fnac.be • Bureau touristique du Parlement européen +32 (0)2 284 20 80 • Bureau de Théâtres de l’OTAN +32 (0)2 707 49 83 Accès • Métro 1 et 5 Gare Centrale & Parc • Bus: 27, 29, 38, 63, 65, 66, 71, 71N, 95 • Tram: 92, 94 • Train Gare Centrale

Éveillez votre curiosité

Parkings • P1 - PARKING Grand Place Bd de l’Impératrice - Pl. de l’Agora - 1000 Bruxelles • P2 - PARKING Albertine 16 Place de la Justice - Rue des Sols - 1000 Bruxelles • P3 - PARKING Sablon-Poelaert - Place Poelaert - 1000 Bruxelles Personnes moins valides • Accès Salle M, Studio, Salle Henry Le Bœuf : rue Terarken 2. Pour les expositions, merci de prendre rendez-vous : + 32 (0) 479 98 66 12 fieldcoordination@bozar.be. Emplacements de parking à l’extrémité de la rue Terarken et au niveau du n°2, rue Montagne de la Cour

Director of Artistic Policy: Adinda Van Geystelen Director of Operations: Albert Wastiaux Director of Finances: Jérémie Leroy Head of Music: Ulrich Hauschild Head of Exhibitions: Sophie Lauwers Head of Cinema: Juliette Duret Director of Technics, IT, Investments, Safety & Security: Stéphane Vanreppelen Director of Production & Planning: Jean-François D’hondt Director of Marketing, Communication & Sales: Filip Stuer Director of Human Resources: Marleen Spileers Director of General Administration: Didier Verboomen

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praktische info

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The seasonal BOZAR-friends card is only valid for the individual named. It is valid for almost all BOZAR productions; there are certain clearly marked coproductions and events organised by third parties for which it is not valid. For details of the benefits, see www.bozar.be/friends.

Palais des Beaux-Arts Bruxelles PALEIS VOOR SCHONE KUNSTEN BRUSSEL Photo © M.B.- S.K.-14 - 2014 © Dirk Braeckman - Courtesy of Zeno X Gallery, Antwerpen

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MANAGEMENT Chief Executive Officer – Artistic Director: Paul Dujardin

Portrait de Michaël Borremans par Dirk Braeckman pour BOZAR-friends

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