Brandlift | Design for watchmaking

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graphic design : horology


JOURNAL SUISSE D’HORLOGERIE 137 année e

sous la loupe:

Spero Lucem

EPHJ-EPMT-SMT

Expresso avec Xavier Perrenoud Designer Propos recueillis par Joël A. Grandjean Dans le cadre d’un travail de recherche qu’il effectue, en mars 2013, pour l’ECAL, haute école d’art et de design à Lausanne, le fondateur de l’Atelier XJC, à La Chaux-de-Fonds, se penche sur les origines de son métier. En prime, trois images inédites.

Du 11 au 14 juin 2013, dans le cadre de ses programmes événementiels et de conférences, le plus important salon professionnel annuel de Suisse orchestrera une série d’animations mêlant les designers et les créateurs de l’horlogerie et de la joaillerie. Tables rondes, expositions de travaux de designers, participation des écoles de design…

du temps. Cela explique certainement pourquoi, à ma connaissance, aucun ouvrage n’existe sur les designers horlogers contemporains, ni sur leurs méthodes de recherche ou de travail». n

www.ephj.ch

Bio express

Exemple de montres de trois marques différentes dont le design est identique à part le cadran et les aiguilles: modèles «Avant les années 1960, le designer Longines, Milber et horloger – dans le sens contemporain Clebar, années 60. du terme – n’existait quasiment pas. Alors que dans d’autres domaines du design – Charles et Ray Eames en Californie étaient au sommet de leur art –, l’horlogerie confiait la création de ses modèles aux fabricants eux-mêmes. Avec comme corollaire que bien souvent, les mêmes parties de montres étaient vendues à des marques concurrentes. Les marques ne ressentaient pas le besoin de créer, pour leurs produits, une réelle identité qui s’inscrirait dans le temps. Elles s’employaient avant tout à répondre à une demande ou à la tendance du marché. Rares étaient les marques

«Dans un monde qui valorise avant tout les prouesses techniques et les belles mécaniques, les designers ne sont que rarement reconnus.» de montres qui pensaient alors à leur identité authentique et à la cohérence entre celle-ci et leurs produits». «Si, aujourd’hui, le designer est devenu un maillon incontournable du processus de création d’une montre, l’horlogerie entretient toujours une relation bien à part avec ses designers. Dans un monde qui valorise avant tout les prouesses techniques et les belles mécaniques, les designers ne sont que rarement reconnus, peu d’entreprises en parlent. Les qualités et performances du mouvement passent bien avant. C’est là tout le paradoxe puisque celui-ci reste caché aux yeux du consommateur la plupart

Professeur titulaire du Master of Advanced Studies en design de luxe à l’ECAL, Lausanne, Xavier Perrenoud fonde son atelier en 2001. De projets d’art contemporain en expositions nationales et internationales, il se spécialise dans la conception de produits de luxe, en particulier pour l’horlogerie et la joaillerie. Il collabore durant de nombreuses années avec des marques prestigieuses pour qui il enfante ou revisite quelques modèles iconiques. Il acquiert ainsi un haut niveau de savoir-faire et offre une palette de prestations: conception de produits, de bijoux, mise en place de collections, façonnage d’emballages et lancement de produits vedettes. Du prototypage au suivi des fournisseurs. Ainsi peut-il assurer le développement complet d’un concept de marque, sur le mode du conseil. www.xjc.ch

JOURNAL SUISSE D’HORLOGERIE Printemps 2013

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L’ÉCHO

DES FABRIQUES

Quilvest investit dans le groupe Acrotec Active dans le décolletage de composants pour l’industrie électronique depuis plus de vingt-cinq ans, Vardeco SA est partenaire d’Acrotec, groupe indépendant composé de professionnels complémentaires des domaines de la micromécanique et de l’horlogerie. L’entreprise produit un volume supérieur à un milliard de pièces par an, dont 95% sont destinées à l’exportation. Le 2 juillet dernier, le groupe familial Quilvest est entré dans le capital d’Acrotec, comme actionnaire de référence. Le groupe et son équipe de direction s’en félicitent, puisque ce nouvel appui conforte son développement sur le long terme. Acrotec est un groupe indépendant de plus de 300 salariés qui génère un chiffre d’affaires de plus de 70 millions de francs suisses. n BR www.vardeco.com

PRINTEMPS 2013 EDITION INTERNATIONAL SPÉCIAL SALONS BASELWORLD EPHJ-EPMT-SMT

Matériaux du futur

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Créée en 1988, Composites Busch SA, du groupe mondial Busch, entraîne ses 45 employés sur la voie de la conception et de la fabrication de produits en composites carbone hautes performances et de pièces de prototypage rapide, selon la technologie «Direct Laser Sintering». Active pour le médical, la mécanique, le sport, le luxe, l’automobile et l’aéronautique, l’entreprise fabrique, par exemple, des barres et des fixations externes transparentes aux rayons X. Les qualités des

matériaux composites – légèreté alliée à des propriétés de hautes performances mécaniques – en font des matériaux du futur. Depuis longtemps, l’entreprise jurassienne, certifiée ISO 13485, développe des technologies pour la réalisation d’éléments d’habillage en carbone pour la haute horlogerie et le luxe: boîtes, cadrans, lunettes, fonds, éléments de mouvements... Elle maîtrise également le surmoulage, l’usinage, la gravure et la sérigraphie. n BR www.compositesbusch.ch

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Client: Journal suisse d’horlogerie | Mise en page

Installée à Bienne depuis 2003, TechnoFinish œuvre principalement pour l’horlogerie et la bijouterie. De la préparation à la finition, elle offre ses fournitures pour le traitement de surfaces mécaniques et cultive des savoir-faire aux noms évocateurs: ébavurage, émérissage, polissage ou domaine du thermoformage. D’ailleurs, elle crée, en 2005, TechnoFormage SA, une société sœur spécialisée dans le développement et la fabrication d’emballages thermoformés sur mesure. La société a aussi développé une gamme de machines de polissage et de satinage hautes performances. Soucieuse de respecter l’environnement, TechnoFinish s’entoure en partenariat de spécialistes reconnus dans de nouveaux produits les plus écologiques possible. Ainsi naissent des pâtes à polir sans graisse animale ou des sprays nettoyants végétaux. n BR www.technofinish.ch

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Haute performance et écologie

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DOSSIER La course aux

Moteur

indépendances

Existe-t-il d’autres solutions au monopole d’ETA, quand le Swatch Group fermera – c’est programmé –, partiellement ou définitivement, le robinet de l’approvisionnement d’ébauches et de mouvements? Parmi les foyers indépendantistes qui se sont créés, ici et là, la perspective Soprod surgit comme la plus sérieuse. Etat des lieux non exhaustif d’un univers en effervescence, qu’une glace saphir du plus bel effet ne parvient pas à contenir…

Calibre Minerva.

Joël A. Grandjean

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JOURNAL SUISSE D’HORLOGERIE N o 1/2009 – MAI 2009

JOURNAL SUISSE D’HORLOGERIE N o 1/2009 – MAI 2009

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MOUVEMENTHORLOGER

JOURNAL SUISSE D’HORLOGERIE

Marc Aeschbacher, l’âme de BorgeauD

SEPTAGRAPH: LE TEMPS RESTITUÉ

A ceux qui trouveraient cette complication-là bien inutile, ce rescapé de la finance à hauts risques, reconverti dans le concret d’une production horlogère tangible, argue qu’un possesseur de chronographe ne joue, en moyenne, avec ses poussoirs que six à dix minutes durant la première année de son achat. Originaire de Fleurier, celui qui passait son enfance entre odeurs de fabriques et légendes horlogères fait revivre un nom mythique de l’horlogerie comtoise au XIXe siècle. Sans pour autant abattre la carte historique, il crée un pont entre deux vallées gorgées d’histoire horlogère et entraîne l’amateur mondial sur la voie jamais explorée du temps initiatique… www.borgeaudwatches.com

Uniquement pour les initiés? BorgeauD célèbre, grâce à une nouvelle complication horlogère, les tranches horaires qui vous appartiennent chaque journée. Vos prochaines semaines ne seront plus jamais les mêmes… Trois millénaires d’observation céleste l’attestent. Par Joël A. Grandjean | Rédacteur en chef JSH – Journal Suisse d’Horlogerie

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tonnant. Tandis que l’ère du «Time is money» n’en finit plus de

dicter sa rigueur, l’heure continue de se donner, gratuitement, à qui la demande. Pour la première fois, un garde-temps s’applique à vous donner du temps, ou plutôt, à vous en rendre une parcelle. Ainsi, le Septagraph de BorgeauD vous restitue ce qui vous appartient: entre le lever et le coucher du soleil, soit entre 7 h 30 et

18 h, chaque jour, il existe 90 minutes qui ne devraient plus vous échapper. Selon trois-mille ans d’observation des cycles planétaires, ce huitième de jour est à vous. Utilisez-le pour vous recentrer, pour vous autoriser une pause salutaire et le respect des rythmes naturels, invisibles. Vous n’en serez que plus efficace lorsque, au sortir de cet œil du cyclone temporel, la folie du temps qui passe reprendra ses droits…

NOUVELLE COMPLICATION:

L’INDICATEUR DE RÉSERVE TEMPORELLE Sur un plan manufacturier, l’indication de cette restitution quotidienne passe par la création d’un mécanisme compliqué inédit. Tout d’abord un compteur spécifique, indiquant le moment de la journée qui vous revient – jamais aux mêmes heures dans une semaine –, puis un indi-

BORGEAUD CODE?

Sept planètes et non huit? Oui, puisque depuis 2006, lors du 26e

Esthétiquement sublime, posée sur un cadran dont la profondeur

congrès de l’Union astronomique internationale à Prague, Pluton a été

extrême découle de l’assemblage de sept pièces en trois dimensions, la flèche évidée, porteuse de cette indication, est de celles qui vont droit au cœur. La complexité naît du fait que ces plages de 90 minutes ne sont jamais consécutives. Ainsi, si pour le lundi, ces 90 minutes

destituée jusqu’à nouvel avis de son titre de planète. Ce renvoi à ses

se situent entre 7 h 30 et 9 h, il faudra attendre le samedi pour qu’elles surviennent de 9 h à 10 h 30. Passée l’approche chronométrique, dotée de fascinations microtechniques, le Septagraph est un concentré de valeurs subliminales. Ces non-dits s’apparentent à la recherche initiatique d’un Graal humain qui commence par l’envie de s’extraire de la spirale du temps pour taquiner les symboliques «over-culturelles» des chiffres 7 et 8. Nos sept jours hebdomadaires ne sont-ils pas dédiés aux sept planètes qui, en plus de la Terre, constituent le système solaire? Lundi – Monday, le jour dédié à la Lune; mardi, celui qui revient à Mars; samedi – Saturday, le jour de Saturne… 90

Marc Aeschbacher, rescapé de la finance à hauts risques, est devenu l’âme de BorgeauD.

SYMBOLES DU SEPT ET DU HUIT

cateur de réserve temporelle qui, à la manière d’un sablier, se vide de sa substance colorée au fur et à mesure que les 90 minutes s’écoulent.

Particulièrement vivace en Asie, la symbolique du chiffre 8, symbole d’infini, d’harmonie,

origines astéroïdales, les astronomes d’antan semblaient l’avoir déjà

voire d’opulence, est inscrite dans les anales

découvert, puisque aucun jour de la semaine ne lui correspond. Intéressant. De la même manière, la symbolique entourant le chiffre 8 trouve dans le Septagraph une singulière résonance. Nos douze heures

temporelles. Le Septagraph s’en réclame jusque dans son originelle expression. Einstein disait: «Tout homme qui prétend pouvoir interpréter et enseigner les choses de l’au-delà doit être la risée des dieux…» La paternité même de la citation interpelle. L’homme de science aurait donc à la fois émis

de jour, selon une définition tempérée âgée de trois-mille ans, se comprennent entre 6 h du matin et 6 h du soir et se divisent en huit tranches de 90 minutes. Alors pourquoi faudrait-il ne s’en réapproprier que sept fois une part? Simplement parce que les jours de la semaine ne sont qu’au nombre de sept et que la huitième manquante surviendrait, n’en déplaise à ceux qui se lèvent tôt pour mieux posséder le monde, durant un laps de temps où il fait encore nuit, de 6 h à 7 h 30 du matin. Le sort récemment réservé à Pluton semble donc admis depuis la nuit des temps. Les Jeux olympiques de Pékin ont été déclarés officiellement ouverts le 8 août 2008 à 20 h 08 et huit secondes.

la supposition de l’existence d’un au-delà tout en lui attribuant quelque divine origine… Muni de sa complication inédite, autant que visuellement empli de poésie, le Septagraph ouvre les portes d’un temps initiatique. ■

Du haut de ses 46 mm de diamètre, le Septagraph de BorgeauD célèbre les héritages horlogers suisses des vallées. Appliques en or sur cadran gravé et azuré, chiffres romains et, pour le 7 et le 8, chiffres arabes. Initiatiques initiales «SP». Calibre BRG 11501 (réserve de marche: 42 h; 25 rubis). Boîte en or rose ou blanc, étanche à 5 atm. Boucle déployante, verre saphir convexe, aiguilles facettées main, cabochon monogrammé B.

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watchmaking

THE PHASE DE LUNE BRAND CELEBRATES LEATHER WITH ITS WATCH AND JEWELLERY TRAVEL CASES.

LA MARQUE PHASE DE LUNE CÉLÈBRE LE CUIR À TRAVERS DES ÉCRINS DE VOYAGE POUR MONTRES ET BIJOUX.

WATCHMAKING AND LEATHER: COMBINED DESTINIES THE HISTORY OF WATCHMAKING BECAME ASSOCIATED WITH LEATHER AS SOON AS THE TIMEKEEPER LEFT THE POCKET FOR THE WRIST. APART FROM TEMPUS COMPUTARE, THE ONLY WATCH BRAND INVOLVED WITH VEGANISM, OTHER BRANDS HAVE USED IT…

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n 1571 or 1572, the Earl of Leicester offered Queen Elizabeth 1st of England a round watch set with diamonds suspended from an armlet. For Dominique Fléchon, first historian of the Fondation de la Haute Horlogerie in Geneva, “historians believe this watch to be the ancestor of the wristwatch. Almost a century later, in his History of Port Royal, M. Gazier indicates that Pascal (1623-1662) wore his watch on his wrist.” Finally, and it’s by then the great time of the arrival of the wrist watch, in May 1927, the Revue Horlogère published an engraving, in which one of the four horse riders is apparently wearing a watch on his wrist. Little by little, from the twenties on, the pocket watch emerged from its hiding place. In order to show itself off and be seen on the wrist, it left the waistcoat of the elegantly dressed men and the female accessories, where it had been hidden away in a highly

miniaturised form. Such a revolution greatly favoured the leather bracelet, as this material was available in many different finishes and from various sources. Moreover, its processing, as part of the art of watchmaking, involves many craftsman skills and practical know-how. It was in fact during this period that the Hermès brand, originally a master craftsman in harness-making and saddlery, became interested in watchmaking. Firmly believing in a strategy of involvement aiming to establish itself everywhere that expertise was present in its most concentrated form, the brand acted as precursors and established itself already in 1978, in Brügg near Biel. Quite recently, the knot has been fully tied: La Montre Hermès has now started producing leather bracelets. “Since 2006, our factory in Brügg has integrated the leather bracelet workshop, thus combining its saddlery know-how with its watchmaking creativity. Thanks to the Hermès heritage, our leather

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Client: HorsLigne Magazine | Mise en page


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watchmaking

OPPOSITE, ABOVE: H. MOSER & CIE INCARNATES TODAY’S CLASSICISM. OPPOSITE, BELOW: BLACKSAND GENÈVE AND ITS UNIFORMITY MODEL. BELOW: VACHERON CONSTANTIN: THE ART OF THE SLIMLINE.

CI-CONTRE, HAUT: H. MOSER & CIE INCARNE LE CLASSICISME D’AUJOURD’HUI. CI-CONTRE, BAS: BLACKSAND GENÈVE ET SON MODÈLE UNIFORMITY. CI-DESSOUS: VACHERON CONSTANTIN, L’ART DES EXTRAPLATES.

THE BIG COMEBACK

OF THE CLASSIC

HAVING EATEN ITS FILL OF THE UNUSUAL AND THE TECHNOLOGICAL, AND RECOVERED FROM AN UNCOMFORTABLE CRISIS IN 2009, WATCHMAKING HAS COME BACK TO ITS FUNDAMENTALS. A RETURN TO THE SAFE VALUES, TO WATCHES THAT FINALLY JUST TELL THE TIME!

T

he time is on display everywhere, and there’s no need to wear a mechanical timekeeper on one’s wrist, equipped with many complications, each no doubt more justifiable than the other. Said more simply, the smartphone, touch screens and computers, all synchronized via their operating systems, take it upon themselves to record how precisely the time is passing, and sometimes without being asked to. Before the nth crisis that shook the watch industry at the beginning of 2009, a certain sector of luxury watchmaking that was different began to reinterpret the reactions to the reading of time, with a stream of bold innovations, often so visible that they made the dial redundant. This niche phenomenon, born thanks to the arrival of independent watchmakers who were bursting with creativity and an impressive mastery of the art of manufacturing, even attracted the large brands, for whom a rich heritage and historic background should have already been enough. All phenomena are heralded by precursors. To put it in terms that country people would understand, watchmaker Roger Dubuis calls them “snowploughs”. Thus, in the world of those producers of watchmaking UFOs, who are to watchmaking what strip cartoons or caricatures are to literature, the Urwerk brand played the role of the precursor. Finally, if the worst deviations were allowed to surface, it was because the highly skilled watchmaker, Felix Baumgartner, and the designer, Martin Frei, had already opened the way in 1995. They were followed by brands such as Ladoire, Hautlence—an anagram of Neuchâtel—, AK Genève, no longer in existence today, Cabestan, Les Maîtres du Temps, Manufacture Royale and, another of the most creative and timeless snowploughs, the MB&F brand, alias Maximilian Büsser & Friends. Through his Horological Machines, this man, whom history will record as being the author of the Opus saga at Harry Winston—in

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RETOUR EN GRÂCE:

LE PLASTIQUE, C’EST FANTASTIQUE! Souvent décrié alors qu’il est à la base de profonds changements dans le milieu horloger, le plastique revient

RSW

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48-49 mouvance:maquette base heure_05 21.10.11 20:16 Page48

Wonderland Ce garde-temps démontre le courage de prendre des risques, de persévérer et de résister, une philosophie que RSW a depuis longtemps fait sienne. Avec un design sculpté de veines et vallées comme creusées par de la lave brûlante, la Wonderland offre la vision spectaculaire d’une dévastation troublante et belle comme la terre meurtrie par un tremblement. Déclinée dans une

en force avec deux marques qui cartonnent: Bill’s Technologies et Ice Watch. Par Fabio Bonavita

version classique ou glamour avec d’audacieux sertissages, elle écrit d’ores et déjà une nouvelle page de la marque. ■

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eux marques, comme deux nouveaux emblèmes pour la matière

plastique dans l’horlogerie. La première, Bill’s Technologies, est suisse et a été imaginée par deux jeunes étudiants en commerce, désireux de

Philip Stein

lancer une marque de produits innovants et originaux. Le modèle Bill’s Slap Watch cartonne un peu partout dans le monde. Il faut dire qu’il a de quoi séduire

Prestige Titanium Cette nouveauté Philip Stein, dotée de l’exclusive Technologie des fréquences naturelles visant à améliorer le bien-être, présente un design en forme de 8, emblématique de la marque grâce au contraste entre l’extérieur du cadran en fibre de carbone noire et son intérieur argenté.

les amateurs d’horlogerie fun et ludique, mais aus si les adeptes de nouvelles tendances. Cette montre caméléon dispose

Outre l’heure et la date, le cadran supérieur est équipé d’une fonction chronomètre qui mesure les durées au dixième de seconde près. Les deux fuseaux horaires sont mis en mouvement par un mouvement à quartz indépendant. ■

de deux cadrans interchangeables et pouvant se marier avec quinze coloris différents. En achetant deux montres, il est donc possible d’en avoir trente. Une

Eterna KonTiki Date

idée simple qui rencontre un énorme succès. Etanche à dix mètres, la Bill’s Slap Watch dispose d’un mouvement japonais, d’un bracelet en silicone et d’une fermeture de bracelet origin ale puisqu’il suffit de la faire «claquer» sur

Commémorant l’épopée de Thor Heyerdahl et ses compagnons, qui, en 1947, naviguèrent en radeau de la côte péruvienne à l’atoll de Raroia, en Polynésie, pour démontrer la possibilité d’une colonisation de celle-ci par des Amérindiens, la montre KonTiki, lancée il y a un demi-siècle, renoue avec ses racines pour sa collection 2011. En témoigne ce modèle arborant les célèbres triangles cardinaux de la toute première KonTiki de 1958 et affichant, au centre de son cadran, les contours de l’atoll de Raroia. ■

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son poignet pour qu’elle se referme d’ellemême. Un modèle adapté aux enfants et à la gent féminine est également dispo32-41 femmes:maquette base heure_05 21.10.11 19:08 Page35

La société suisse Bill’s Technologies propose des montres en plastique avec cadrans interchangeables.

nible; il a été baptisé Bill’s Slap Watch Mini et ressemble au précédent, mais est doté d’une taille réduite. Par son côté original et ludique, la marque Bill’s Technologies a encore de beaux jours

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nature, la surprise, l’amour… – selon la fonctionnalité choisie et érigée en rôle principal. Les visions poétiques des joailliers de la

devant elle. D’autant que son marketing, principalement basé sur les réseaux sociaux, colle au plus près de son public.

maison sont transcrites par les horlogers-concepteurs des manufactures suisses de renom. Ou alors, elles sont le fruit d’associations avec des horlogers avant-gardistes. Chaque métier a sa juste valeur, comme c’était d’ailleurs le cas dans la pratique, entre les ateliers genevois d’horlogers, émailleurs et joailliers.

Chopard, Genève, 2009, L.U.C Tourbillon Lady. Mouvement à remontage manuel, tourbillon et petite seconde, cal. L.U.C 4T.

A-t-on atteint le sommet? Tant que le moteur sera la quête du complexe, le défi et la nouveauté, le sommet ne fera que s’éloigner de plus en plus.

POÉSIE, UNE AUTRE LECTURE DU TEMPS Dans le premier épisode de ce dossier «La montre compliquée: à la conquête du cœur des dames», il était question des messages et des versets codés dans les montres émaillées genevoises du XVIIIe siècle. La montre était alors un messager; le commanditaire faisait part de ses joies, espoirs, souhaits du moment en les «inscrivant» pour de longues années dans des garde-temps précieux. Cette valeur symbolique et intime a été transcrite en un conte enchanteur que le joaillier parisien Van Cleef & Arpels a su animer à travers les garde-temps à complications.

IDERRIÈRE LA POÉSIE, LA COMPLEXITÉ

Client: Heure Magazine | Mise en page

La liberté d’esprit des créateurs joailliers, qui peuvent recréer la nature, s’est approprié la formidable scène que leur présentait l’horlogerie. Comme dans une pièce de théâtre, chacune des Complications Poétiques fait vivre et revivre son thème – la

Audemars Piguet, Le Brassus, 2007. Millenary Ciel Etoilé. Mouvement à remontage automatique 3123/3908, seconde au centre, phases de lune, date et réserve de marche.

MÉTIERS D’ART ET SOPHISTICATION TECHNIQUE La complication féminine exprime, en cette fin de décennie, des valeurs suprêmes, fruits de la synthèse des savoir-faire séculaires, des métiers d’art, de la maîtrise des hautes technologies, aussi bien horlogères que de taille de diamants et pierres précieuses de couleur et du sertissage. Pas étonnant que la taille baguette prime, s’adressant aussi bien aux femmes qu’aux hommes. La haute performance est le résultat d’une volonté de dépassement des contraintes, de conceptions ingénieuses et d’un outil technique de pointe, plus le fait d’oser. La plus grande fierté est de maîtriser la totalité de ces opérations à l’interne. Ce type de produits renforce l’identité de manufacture. Ce sont des emblèmes. ■ 35


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IWC SCHAFFHAUSEN: L’ASTRONOMIQUE PORTUGAISE

Il aura fallu dix ans de recherche et une poignée d’éminences horlogères de haut vol pour parvenir à glisser dans une montre-bracelet, outre un concentré de complications, le temps sidéral et le temps solaire combinés. Par Joël A. Grandjean / TàG Press +41

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ette sidérante montre-bracelet, répondant au nom de Portugaise Sidérale Scafusia, ne sera produite qu’à la demande. Son diamètre atteint

46 mm, même si elle donne l’impression, galbes et classicisme aidant, d’en faire moins. Quel meilleur diamètre que celui de cette ligne iconique pour accueillir, en ses entrailles, autant de complexités, même miniaturisées à l’extrême? La collection Portugaise, devenue mythe, fêtait, en 2009, son 70 e anniversaire. Elle voit le jour en 1939 lorsque deux marchands portugais, des clients exigeants, de passage à Schaffhouse, passent commande directement à la manufacture, née en 1868, d’une montre-bracelet ultraprécise, disposant des mêmes fonctionnalités que celles dont se servaient les grands navigateurs de leur nation. Elle a ainsi été la première à formaliser le format géant au poignet – devenu ces quinze dernières années un standard communément plébiscité. Avant de s’impose r en légende dans l’univers des aviateurs, elle était aussi la première montre-gousset à être portée en bout de bras. Il était temps que la manufacture schaffhousoise, embarquée ces derniers temps dans une communication dont on aurait pu retenir, à tort, que le flonflon facile de tapis rouges foulés par les pieds de celebrities, renoue avec son ADN manufacturier et tape un grand coup. A force de feuilleter

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les pages people, on oublierait presque la profondeur historique de ce grand vaisseau horloger, disposant à l’interne des capacités pour produire ses propres calibres, comme le 51011, et, surtout, maîtrisant les

IWC Schaffhouse a mis, durant dix ans, ses meilleurs éléments sur le développement de ce garde-temps qui sera produit à la demande, n’hésitant pas à faire appel à des compétences externes. Comme au Locle, le concepteur indépendant Jean-François Mojon.

arts horlogers les plus aboutis. A l’interne? Ou, comme la tradition horlogère séculaire l’autorise en matière de quête de l’absolu, en puisant dans le vivier scientifique de haut vol alentours et en s’arrogeant les compétences des plus grands esprits. Ainsi, preuve que le style «and friends» lancé par Maximilian Büsser fait des émules au pays de la transparence convenue, le professeur Ben Moore et le concepteur indépendant Jean-François Mojon, respectivement directeur de l’Institute for Theoretical Physics de Zurich et fondateur de Chronode SA, côtoient, sur la documentation luxueuse, Stefan Ihnen, Thomas Gäumann et Mario Klein, les plus grandes compétences internes d’IWC en matière de recherche et de mouvements. Sans oublier le maître horloger Stefan Brass. De cette jonction d’excellences naît une pièce hors norme, réunissant un panel d’indications astronomiques affichées avec,

selon la formule, une précision absolue. Un défi pétri d’ambition, dont l’histoire méritait largement deux méga events, à Schaffhouse et au Chili, ainsi qu’une pluie d’attentions imprimées ou filmées. ■ www.iwc.com

Ci-dessus: Ici, le module astronomique ajouté au calibre 94900. Dans un espace minuscule sont indiqués la voûte céleste, la ligne d’horizon, les coordonnées géographiques, le temps solaire, le temps sidéral, l’indication du lever et du coucher du soleil, ainsi qu’un affichage des phases diurnes et nocturnes, et du crépuscule. Derrière l’affichage du rang du jour se trouve un quantième perpétuel entièrement intégré. Ci-contre: La face de la Portugaise Sidérale Scafusia concentre les indications d’usage – heures et minutes –, un temps sidéral lisible sur son sous-cadran placé à 12 h, une jauge de réserve de marche, ainsi qu’un tourbillon une minute à force constante. A relever, l’aiguille bleuie des secondes, arrimée à même la cage tournante du tourbillon.

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1998 | 2005 | 2012 | 2013 | 2014 |

Repère chrono. 1 Reprèe chrono. 2 Reprèe chrono. 3 Reprèe chrono. 4 Reprèe chrono. 5


NOEL

Bleu intense

Par ODILE HABEL

Hermès s’est inspirée de la beauté du bleu de Malte pour sa nouvelle montre Cape Cod. Sur un bracelet en veau lisse bleu de Malte vient s’attacher le boîtier de ce garde-temps, dont les formes douces, évocatrices d’un maillon de chaîne d’ancre, s’arrondissent dans une version tonneau. Le cadran blanc est orné d’aiguilles argentées et de chiffres arabes stylisés, dont le contour se dessine également en bleu. Montre Cape Cod d’Hermès.

Mini

La J12 de Chanel, qui fête ses dix ans, se présente dans une version nano, dotée d’un cadran de 29 mm. Cette nouvelle taille accentue le graphisme du boîtier rond à lunette crantée et exacerbe la force des lignes profilées. Le modèle existe en céramique noire ou blanche, sertie ou non de diamants. Montre J12 de Chanel.

Racé

La Royal Oak Offshore d’Audemars Piguet affirme son caractère avec un mariage entre acier et caoutchouc et un boîtier de 37 mm de diamètre. Les cadrans jouent des contraires: chiffres arabes et index blancs s’inscrivent sur le cadran noir, tandis que, sur le cadran argenté, les heures et la trotteuse, noires, se détachent visiblement. Montre Royal Oak Offshore d’Audemars Piguet.

Glamour La nouvelle Lovely de Tissot porte bien

son nom. Petite et précieuse, elle se pare de 37 diamants, entourant son boîtier rond et lisse d’un diamètre d’à peine 19 mm. Le modèle se décline en six variantes distinctes, en différentes couleurs et matières pour créer différents looks «haute couture». Les cadrans sont argentés ou nacrés. Montre Lovely de Tissot.

Années 30 Cocktail de sophistication et de virtuosité, la 883 Extravaganza de Bedat & Co affiche l’heure sur une sobre rosace de nacre, autour de laquelle les cercles d’or blanc sertis semblent former une spirale. Le bracelet est inspiré des bijoux des années trente. Montre 883 Extravaganza de Bedat & Co.

TrendyCraquante! C’est l’adjectif qui définit, sans doute, le mieux la nouvelle collection Ladymatic d’Omega. Les montres affichent des boîtiers polis de 34 mm, avec une bague en céramique. Elles existent avec des biseaux polis ou pavés de diamants, donnant un effet enneigé. Montre Ladymatic d’Omega.

XVIII

Client: ELLE Magazine | Mise en page

Féminine

TAG Heuer joue la féminité extrême avec la montre Carrera Calibre 5 Lady. Le boîtier de 36 mm, ultrachic, dispose d’une lunette richement sertie de 60 diamants, tandis que le cadran s’orne de 13 diamants avec effet spiral. Elle se porte sur un bracelet cuir ou acier. Montre Carrera Calibre 5 Lady de TAG Heuer.


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Patek Philippe

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Salons privés

Rue du Rhône, les salons Patek Philippe La marque se sert de mots familiers qu’elle érige en repères. Derrière la façade séculaire, une vision d’avenir

Sommaire Patek Philippe dans Le Temps Au cœur de son histoire

Visionnaire, Antoine Norbert de Patek est l’un des premiers acteurs de l’économie locale à quitter la rive droite et les Bergues pour élire domicile à la Rue du Rhône. Son acte signe le début de l’essor de cette partie de Genève.

Page 1

Les Salons: quintessence d’un mot ordinaire

Page 2 & 3 Une bâtisse historique si accueillante Patrick Cremers, motivations horlogères Antoine Norbert de Patek, voyages obligés

Page 5, 6 & 7 Agapes chaleureuses sur le coup de midi Les thèmes des Midis Horlogers Petra de Castro, bâtisseuse ès relations Partages prolongés en vitrine La Nautilus révolution Quantièmes Perpétuels, symphonie en battements d’ailes

Entrée principale Les Salons Patek Philippe, 41 Rue du Rhône, Genève.

Tribulations sur le coup de midi

Antoine Norbert de Patek, voyageur malgré lui TàG Press +41, bureau d’écritures | Design: www.Brandlift.ch

Les Salons Patek Philippe, vue du Quai du Général- Guisan, Genève, vers 1907.

Philippe dispose également, à Paris et à Londres, de ses propres Salons de vente, tous frappés de ce sens de l’accueil si particulier. Reste que Genève, il s’agit d’un investissement majeur pour la marque, est le seul endroit au monde où se trouve exposée toute la collection. Une autre manière d’exprimer, de la part de la famille Stern, à quel point ce haut lieu compte à ses yeux. Et quand bien même une importante équipe y officie, c’est toujours comme si les maîtres des lieux vous recevaient en personne. Ce qui d’ailleurs se produit régulièrement.

Dans Les Salons, le garde-temps Patek Philippe travaille pour les équipes. Il est à la fois prétexte de la rencontre et cœur de la relation. Qui s’attendrait à tant de jouvence venant d’une marque créée en 1839, enracinée dans le terroir local au point de disposer d’un musée horloger qui embrase bien plus que son unique histoire, ainsi que de sa propre Manufacture intégrant l’ensemble des métiers et des savoirs dont elle se réclame ? Lorsque l’enseigne historique se met en mouvement, c’est toujours en éclaireuse, en baliseuse de terrain. Souvenez-vous, c’était en 1996, dans un contexte de morosité communicationnelle et d’uniformité corporatiste, la marque adoptait déjà un concept publicitaire qui osait taquiner la notion d’éternité. Aujourd’hui encore, sous l’appellation campagne générations, une récente déclinaison de visuels continue de prôner la transmission qui relègue l’objet à un prêt passager, au fruit d’un gardiennage. Qui d’autre aurait pu ainsi jouer avec l’éternité sans être soupçonné de suffisance ? N’empêche que la formule a pris l’avantage sur toute dimension patrimoniale dont un garde-temps d’exception se voudrait chargé. Cet héritage-là se nourrit avant tout de valeurs.

En matière de commerce de détail, l’horlogerie n’a de cesse de se réinventer. Historiquement, cet univers est construit sur un savant dosage entre relations fidèles avec des détaillants et implantation de boutiques dites monomarques, puisqu’elles ne sont le temple que d’une seule enseigne. Tandis que tous rivalisent d’ingéniosité et de discours disruptifs, les uns multipliant les happenings, les corners vip, les autres les opérations de séduction, la visite médiatisée de célébrités ou l’orchestration d’events, la marque Patek Philippe, qui dispose de temps et de vision, ose et impose une terminologie nouvelle, bien plus innovante qu’il n’y paraît: Les Salons.

Les Salons, des espaces habités Le mot ne paie pas de mine, de prime abord, il est simple et semble ordinaire. Il pourrait même produire une certaine confusion pour peu que l’actualité traverse une période d’expositions, de foires. Seulement voilà, ce mot s’installe, se fraie un chemin dans les échanges entre amis ou connaisseurs. Peu à peu il dévoile l’immensité de ses territoires d’exploration. Il est comme cette lumineuse auberge espagnole

dans laquelle chacun peut accrocher son vécu et ses souvenirs. Les Salons sont chargés d’une symbolique profonde où entrent en résonance des notions telles que chaleur, intimité, confiance, ouverture d’espaces exclusifs, réservés. Et surtout habités.

De part et d’autre, le respect A l’heure où les réseaux sociaux ont redéfini en l’édulcorant le sens du mot ami, le groupe nominal Les Salons fait office de repère. Il tranche, il s’érige en un formidable rempart contre la flagornerie clientéliste ou contre les proximités trop travaillées. On entre ici avec la conscience qu’on y est sincèrement invité et que l’hôte des lieux, à taille humaine et familiale, s’est employé à tout mettre en œuvre pour que le séjour de quelques minutes ou de plusieurs jours marque le début ou la continuité d’une relation inscrite hors des contingences commerciales. Ici, le produit travaille pour les équipes, il est à la fois le prétexte de la rencontre et le cœur de la relation. Vendeurs et clients baignent ensemble dans une atmosphère bercée de

Dans Les Salons, le gardetemps Patek Philippe travaille pour les équipes. Il est à la fois prétexte de la rencontre et cœur de la relation. passion commune, traversée d’envies de partage, saupoudrée du sel de la connivence. Du hall d’entrée aux pièces les plus privées, le marketing expérientiel selon Patek Philippe – c’est l’appellation donnée à ce nouveau graal par les gourous du genre – ne se la joue pas hôtel particulier en pleine opération portes ouvertes. Il emprunte les espaces et les étages d’une demeure habitée par des êtres de chair et de sang, organisés de manière à pouvoir passer avec l’invité le temps qu’il faut, sans jamais avoir à le compter. Ce vrai luxe est perceptible, il n’a rien de feint ni d’imité. Il est un retour aux fondamentaux, la matérialisation d’une relation. A Genève, berceau historique, à Paris et à Londres, Les Salons se conjuguent aux temps bénis du respect.

Qui pourrait supposer qu’environ 50’000 personnes franchissent annuellement à Genève le seuil des Salons ? La première question est d’ordre mathématique. Comment peut-on recevoir une telle marée humaine, selon les valeurs chères à la maison, comme cette optique de ne jamais compter son temps lorsque l’on est en entretien ? Tout a été pensé ici pour que les 150 à 200 personnes qui s’y rendent chaque jour ouvrable – il s’agit d’une moyenne – puisse vivre un moment intense. Une parenthèse attentionnée qui, selon la passion, peut s’éterniser. Le team compte 10 conseillers de vente ainsi qu’une collaboratrice spécifiquement dédiée à l’accueil, chargée

Appelés à alimenter l’actualité locale, Les Salons Patek Philppe se transforment régulièrement en lieu de conférence et de culture pour les clients et amis de la maison.

d’orienter les hôtes en fonction de leurs besoins et… de leur langue, car celles parlées ici sont au nombre de 27 !

Quelques privilégiés embarqués dans ces échanges culturels eurent l’occasion de suivre les pérégrinations voyageuses du fondateur de la marque. Faut-il rappeler que c’est au cours de l’un de ces voyages, à l’Exposition Universelle de Paris, qu’il rencontre l’horloger Adrien Philippe, père de la première montre à remontoir et mise à l’heure à la couronne ? Il le convaincra de revenir à Genève, de prendre la direction technique de sa fabrique, avant de s’associer avec lui pour créer en 1851 la société Patek Philippe & Cie.

Genevois et Suisses aux premières loges Passée la première exaltation de se trouver en ce lieu, c’est un sentiment de proximité humaine qui domine. Le sentiment d’être admis dans un chez soi, celui d’une famille dont l’âme est présente, jamais envahissante car placée sous le signe du partage. Une présence particulièrement ancrée dans ses racines puisque le lieu vit également par et pour Genève. En effet, le programme des Midis Horlogers se destine à emplir ce bel écrin d’une actualité locale, d’une vie concitoyenne orientée culture et transmission des savoirs horlogers. Y sont conviés, dans la mesure d’un nombre limité de places, confort de la relation oblige, les amis locaux de la marque. Ceux qui, sur place ou en provenance du reste de la Suisse, ont un jour acquis un de ces trésors dont ils ont désiré être les gardiens. Et qui demeurent à demeure, les ambassadeurs privilégiés d’une famille synonyme d’enseigne prestigieuse.

Au fil de ses écrits personnels ou de cartes postées de ses escales, certaines phrases de l’horloger témoignent de ses réticences au voyage. De sa désillusion lorsqu’un navire du nom de Niagara est réquisitionné par le gouvernement anglais, l’empêchant de se rendre à Londres. «Vous savez que je devrais être déjà à Londres. Eh bien, j’ai appris hier soir que Niagara a été pris par le gouvernement anglais pour transporter les troupes en Orient…» Autre confession au détour d’une lettre, qui témoigne de sa concentration sur ses objectifs: «Je ne suis pas allé chez Sleszinski, afin que les compatriotes ne sachent pas mon séjour ici, pour éviter grand nombre de visites.» Ou encore «…Par un temps épouvantable. Dieu seul sait combien j’en ai souffert.»

Sous le titre «Les tribulations d’Antoine Norbert de Patek, Voyageur malgré lui», grâce à l’inestimable travail réalisé par les historiens du Musée et grâce aux archives historiques de la manufacture, l’assistance s’est vu replongée dans une époque où les déplacements transnationaux et intercontinentaux avaient valeur d’épopées. A grands renforts de mappemondes annotées et de citations intimes, ce sont de belles pages de l’histoire de la marque qui ont été lues.

Qui pourrait supposer qu’environ 50’000 personnes franchissent annuellement à Genève le seuil des Salons ? Tout a été pensé pour qu’elles vivent ici un intense moment de partage.

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l’un de ses compatriotes y séjourne. Pêle-mêle, on relit un article de l’édition 179 du Journal de Genève datant du 31 juillet 1851. Antoine Norbert de Patek, au nom du secteur horloger de l’époque, remercie publiquement les commissaires fédéraux en charge de l’exposition de Londres, dont un compte-rendu avait été publié quelques jours plus tôt. Toujours dans le même journal, cette fois en 1854, il est question de la problématique du commerce avec les Etats-Unis, dont l’attitude en matière de contraintes respire le plus arbitraire des protectionnismes. Enfin, on découvre son acte de naturalisation au travers d’un document qui fleure bon les faiseurs de Suisses de l’époque : «En conséquence, nous déclarons que le susdit Norbert Antoine de Patek, ses enfants encore mineurs et ceux à naître, jouiront de tous les droits attachés à la qualité de Citoyen Genevois». Il est ainsi naturalisé le 29 mai 1843 après avoir prêté serment en séance publique et s’être acquitté d’une somme de cinq cents francs…

Pour faire connaître son exceptionnelle production et afin qu’elle rencontre un public d’acheteurs à travers le monde, Antoine Norbert de Patek, qui apparemment aurait sincèrement préféré rester à Quai, n’hésitait jamais à payer de sa personne. Avec lui, on embarque dans des tournées riches en anecdotes. De Varsovie à Versoix, de ses tous premiers voyages à ses tournées aux Etats-Unis et en Europe orientale… Il y est même question d’une fausse tournée en Angleterre. L’histoire permet d’asseoir dans le marbre la trajectoire d’un homme, bien avant que son nom ne s’érige en marque. On le suit de Lublin, ville de la Petite Pologne d’où il s’exile, jusqu’à Versoix où il échoue puisque

«Resserrez-vous car la crise est grande» Il y a aussi ce témoignage d’un brigandage qui démontre que New York était déjà de son temps une mégapole insécure: «Nous sommes arrivés à midi, à 5 heures nous sommes descendus pour dîner. Pendant ce temps, on a crocheté les portes de quatre chambres, dont la mienne, on y a arraché les serrures de nos malles, coupé les sacs, volé tout ce qu’il pouvait y avoir en or ; heureusement que je n’avais pas de bijoux...» - «Jugez donc de la sécurité qui règne ici, on m’a répondu que c’est ainsi dans tous les Etats Unis, le maître de la maison n’est responsable que de ce qu’on lui remet. Enfin à la garde de Dieu, je ferai mon possible, mais je ne présage pas grande chose de cette expédition. Resserrez vous car la crise est grande.» Finalement, c’est en ces termes qu’il exprime son mal du pays lorsqu’il est à l’étranger. «Mes amis, les tribulations du voyage commencent. Quand pourrons-nous fabriquer assez avantageusement pour attendre les acheteurs chez nous, au lieu de courir le monde avec nos produits à grands frais d’argent et de santé ?» Aurait-il imaginé qu’un jour, les acheteurs se déplaceraient du monde entier pour venir chercher leur garde-temps dans Les Salons de Genève ou pour renchérir dans des excès de fièvre acheteuse sous le bruit des marteaux des grandes ventes aux enchères ? Visionnaire, assurément, Antoine Norbert de Patek était un visionnaire.

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Patek Philippe

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Les Midis Horlogers, partages culturels et passionnels

Les Midis Horlogers, partages culturels

La poésie rythmée du temps

La poésie rythmée du temps

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u cœur du splendide écrin que sont Les Salons de Patek Philippe à Genève, une relation très forte avec les habitants n’en finit pas de se tisser. Au travers notamment d’événements qui transcendent l’envie de partage et d’échange. Au fil d’une thématique qui se distancie de la simple volonté commerciale, ces immersions dans la culture horlogère et ses savoirs spécifiques, sur le coup de midi, réjouissent les amoureux de la belle horlogerie. Sur invitation seulement, les Midis Horlogers ont le don d’attiser les passions avérées comme les curiosités naissantes. Le virus horloger, lorsqu’on l’attrape, ne laisse jamais indemne. Il s’agit d’une affection – le mot s’y prête particulièrement – qui, une fois attrapée, n’a de cesse de progresser. Ainsi le novice, soudainement contaminé, ne sera jamais mal à l’aise face au connaisseur patenté, tant cette passion appelle à la communion. En ce genre de petits comités que sont ces agapes horlogères, il ne sera jamais gêné de ce qu’il ne sait pas mais de ce qu’il n’ose pas demander. Quant à celui qui sait, son envie de transmettre supplante toute forme de jugement. Au contraire, pouvoir participer aux explications devient un privilège et le moteur puissant de relations durables.

Salon 5ème étage style Art Déco, Les Salons Patek Philippe, 41 Rue du Rhône, Genève.

Invitations Midi-Horlogers «Chronographe».

Proximités réciproques A Genève, sur les 40 à 50’000 visiteurs qui poussent la porte annuellement des Salons, 65% viennent d’ailleurs. Cette clientèle nationale et internationale, fascinée par cette incursion au cœur d’un univers familial, vit ce moment comme un pèlerinage. Patek Philippe, avant d’être le fleuron d’une horlogerie suisse d’excellence, reste une enseigne chargée d’émotionnel. Pour les 35% restants, la clientèle locale, la proximité n’a jamais été une cause de tiédeur relationnelle. Au contraire, ils perçoivent le privilège teinté de fierté de vivre dans le berceau mondial de l’horlogerie suisse, d’en côtoyer l’un des fleurons, et surtout de pouvoir faire partie d’une famille. D’être aussi

Vitrine d’été, Les Salons Patek Philippe, 41 Rue du Rhône, Genève.

Pour les Genevois et la clientèle locale, un programme taillé sur mesure, propice à s’insérer harmonieusement dans des agendas chargés. à quelques pas du Patek Philippe Museum, un musée dont les trésors historiques dépassent largement l’univers d’une seule marque, de vivre à proximité d’une Manufacture indépendante générant plus d’un millier d’emplois et entretenant des savoir-faire mythiques. Une fierté enfin régulièrement alimentée par des articles dans les médias relatant les vertigineuses performances de pièces anciennes et rares vendues à l’encan.

Client: Patek Philippe | Encart Le Temps Vitrine d’été, Les Salons Patek Philippe, 41 Rue du Rhône, Genève. ***

En retour, la famille Stern a toujours été profondément reconnaissante des témoignages d’affection qui la conforte dans son enracinement local. La maxime qui voudrait que nul ne soit prophète en son pays ne s’applique pas à son histoire. Au contraire, la force de son assise se nourrit de ces connivences exceptionnelles, de ce tissu d’amitiés rapprochées. De ce qu’elle doit aussi à cette ville où Antoine Norbert de Patek avait élu domicile. Philippe Stern n’a-t-il pas choisi d’installer, et de montrer lors de la réouverture des Salons en 2006, sa

collection personnelle de peintures lacustres, toute dédiée à l’étendue du Léman et aux scènes de vie qui s’y jouent. Ces toiles tapissent le feutré d’un des étages les plus privés de cette bâtisse, le cinquième. Sur fond de décors naturels avec vue privilégiée sur la rade, le jet d’eau et les rives du lac.

Construire la relation Les collectionneurs internationaux font l’objet d’attentions multiples, telles ces visites à la Manufacture ou ces réceptions courues à Château Blanc. Elles sont, pour ces inconditionnels, l’occasion de primeurs et d’introductions autorisées dans le saint des saints. Les Genevois ne sont pas en reste. Un programme taillé pour eux, propice à s’insérer harmonieusement dans des agendas chargés, leur est réservé. Ainsi, sur le coup de midi, au rythme des saisons, Les Salons s’ouvrent à eux. Heure Universelle Dames Réf. 7130.

Etincelle historique Rarement produit horloger ne se sera à ce point nourri d’histoire et de culture. Des garde-temps Patek Philippe, qu’il s’agisse de pièces rares et exclusives ou de modèles produits en des volumes plus conséquents, il n’est pas une référence qui n’échappe aux registres ni un registre qui n’aie été soigneusement conservé. Car depuis le début, la marque et ses deux familles propriétaires ont érigé le sens de la consignation par écrit en art de transmission. C’est d’ailleurs cette richesse d’archive qui affole les collectionneurs et les chineurs de trésors, c’est elle qui rassure les acheteurs actuels. Car la

dimension générationnelle, entretenue par une campagne publicitaire en phase avec ce composant d’ADN, entretient le mythe. «La montre constitue physiquement comme philosophiquement, surtout pour les hommes, un objet de transmission à la génération suivante. On lègue ainsi un des rares objets très personnels que l’homme porte sur lui quotidiennement. On lègue son histoire, car au poignet la montre aura vécu toute une histoire, on lègue une certaine responsabilité et une conscience du temps.» explique Petra de Castro, l’âme des Salons, chargée de leurs liens avec l’extérieur et des relations avec leurs clientèles. Cette dimension incarne l’héritage laissé par les huguenots accueillis à Genève, à savoir qu’un être humain doit se garder de se croire puissant et éternel, qu’il doit avec humilité compter les jours que Dieu fait. La démarche relève de la passation de la vie, à la génération d’après.

Invitations Midi-Horlogers «Nautilus».

Les hôtes du lieu se mettent en quatre pour pratiquer l’art d’un accueil exempt de lourdeurs, tout en finesses. Jusque dans leurs accompagnements gastronomiques, ces moments bénis baignent dans la convivialité et l’envie de partage. Et si des programmes similaires, ponctuent l’actualité des autres Salons Patek Philippe, plutôt en soirée, à Paris ou à Londres, ils n’auront jamais autant la saveur de ces Midis réservés aux amis de la marque qui vivent ici, à ces voisinages si précieux. D’ailleurs, faut-il le rappeler, l’ultime marque d’une attention inégalable est le fait que les Salons de la rue du Rhône sont le seul endroit au monde où se trouve exposé l’ensemble de la collection de la marque. ***

Salon d’accueil, Les Salons Patek Philippe, 41 Rue du Rhône, Genève.

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Les Midis Horlogers: une thématique animée par des gens de l’intérieur. Dès le début, la marque a érigé son sens de la consignation par écrit en art de transmission.


1. Petra de Castro, à l’entrée du salon historique Patek Philippe. 2. En 1850, l’immeuble Patek Philippe abritait la manufacture d’horlogerie 3. Au programme des Midis Horlogers: Les Quantièmes Perpétuels, comme cette première pour dame, la référence 7140 4. Les Salons Patek Philippe, une demeure face au lac: salon VIP au 5ème étage 5. xxxxxxxxxxxx 6. xxxxxxxxxxxxxx

Midis horlogers, quelques thématiques: les chronographes, «diamonds are girl’s best friends», «les Tribulations d’Antoine norbert de patek», les Quantièmes perpétuels, les répétitions Minutes, Anthologie nautilus, World Time, ou le style patek philippe au féminin (en nov. 2012)

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Les saLons Patek PhiLiPPe Genève, sur le coup des Midis HorloGers Programme d’échanges culturels et de transmission des savoirs horlogers, les Midis horlogers contribuent à raffermir les liens privilégiés que la marque entretient avec ses publics locaux. au cœur du berceau qui l’a vu naître, dans un écrin historique, au 41 rue du Rhône.

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Autrefois désignée le Magasin, la bâtisse qui se dresse façon hôtel particulier face au lac, avec vue imprenable sur ses berges naissantes et son célèbre jet d’eau, devient les salons en 2006. elle vient de connaître d’ultimes réaménagements. en matière d’appropriation de concepts novateurs, à l’image de sa fameuse campagne publicitaire générationnelle qui conjugue l’éternité et non le temps, la nouvelle terminologie lancée par patek philippe creuse un sillon avant-gardiste dans l’univers du commerce de détail. Quel meilleur terme pour résumer la quintessence d’un savoir accueillir placée sous le signe du respect mutuel et de la réception dans un chez soi? en ces murs en 1939, la marque signait encore «les Maîtres Joailliers». plus tard, l’actuel président de patek philippe, Thierry stern, y jouera enfant. ici, pas d’uniforme derrière lequel se dissimuler, juste un concentré de personnalités qui se concertent au quotidien pour cultiver des relations durables. un accueil pétri d’une humilité qui ne vire jamais à l’obséquieux, qui cultive sa différence: plus d’une vingtaine de passionnés, dont des horlogers, pour 27 langues parlées. une vraie famille. Connivences exceptionnelles et moments bénis sur les 40 à 50’000 personnes qui franchissent le seuil des salons patek philippe au 41 rue du rhône – 150 à 200 quotidiennement –, 35% sont des locaux. des voisins,

de belle horlogerie puisque ces salons, preuve que le lieu est cher à la famille stern, est le seul endroit au monde où se trouve exposé l’ensemble de la collection patek philippe. comme pour sceller cette présence particulière, afin d’emplir cet écrin unique d’une actualité locale et d’une citoyenneté événementielle, les hôtes des salons ont mis sur antoine norbert de Patek, visionnaire.

3 des amis, des clients et des gens d’ici dont la proximité nourrit l’assise de la marque en sa ville. ces visiteurs particuliers seront toujours aux premières loges. la demeure leur est ouverte, pour un café, un anniversaire, ou pour tout autre témoignage d’amitié. evidemment, aussi pour y parler

Client: Patek Philippe | Encart ELLE Magazine

A son époque, il est l’un des premiers acteurs de la vie locale économique à se déplacer de ce côté-ci de Genève, sur la rive droite, délaissant un Quai des Bergues dont l’attractivité se comparait alors à celle des champs-elysées. en achetant en 1891 l’immeuble dans lequel il a installé son entreprise déjà en 1853, il amorce le phénomène rue du rhône dont l’essor est aujourd’hui connu du monde entier. désireux d’y apporter des modifications, il finit par le reconstruire entièrement. sous la houlette de l’architecte Jacques elysée Goss, sommité à qui l’on doit entre autres le palais Wilson et Grand Théâtre, il le dote des dernières avancées technologiques, comme l’électricité et le chauffage central. Anticipant l’inéluctable industrialisation de son secteur, c’est dans cette demeure qu’il installe ses ateliers. depuis 1932, lorsque la famille stern rachète la marque, ce lieu originel, encore avant la construction de la nouvelle Manufacture en 1996 et l’ouverture du patek philippe Museum en 2001, résonne de toute sa charge historique.

5 pied un programme unique. sur invitation, exclusivement réservés aux gens d’ici, les Midis Horlogers, des agapes d’excellence, offrent une dizaine de fois par année leur concentré de culture à grands renforts d’attentions. Tout y est finesse. les experts de la Manufacture de plan-les-ouates y font régulièrement le déplacement, ils racontent, ils expliquent. ensemble, on apprend, on échange, sur fond d’une gastronomie légère, délicieuse, en phase avec le thème. «l’invité pourra entendre ici des choses qu’il n’entendra ou ne verra nulle par ailleurs», s’enthousiasme petra de castro, en charge de ces Midis Horlogers. entrée en 1982 en ce lieu dont elle connaît tous les recoins, elle en est l’âme et le visage, aux côtés du directeur patrick A. cremers, une figure incontournable de la marque, appréciée des connaisseurs et des inconditionnels. echanges et confidences petra de castro peaufine chaque détail de ces programmes spécifiquement concoctés pour les clients et amis de la marque basés alentours. elle s’appuie sur le savoir des historiens, participe aux recherches, à l’élaboration de la documentation, tant dans sa forme que son fond. les thèmes sont variés, certains reviennent et se complètent au fil des ans. elle se souvient de l’un des premiers, en décembre 2010. sous l’intitulé «diamonds are girl’s best friends», s’étaient retrouvées uniquement des

femmes, fascinées par l’exposé d’un expert venu tout droit du département haute joaillerie de la Manufacture. Magique! en petit comité, toutes s’étaient nourries de brillances et d’éclats. Au cours de ces moments bénis, elle découvre des histoires de vie, des reliefs de voisinages. des histoires de distance si proches pourtant. comme cette lettre d’une cliente genevoise, racontant son parcours de vie et son arrivée à Genève à l’âge de 8 ans. en provenance de varsovie… comme Antoine norbert de patek.

JoëL GRandJean

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Recommandations Hubert Patry, Patrinvest SA

M. Lugaz a effectué une mise en page originale et efficace d’un dossier de vente pour notre société. Toutes les relations de travail ont été faites par e-mail. Son travail a été à notre entière satisfaction.

Patrick Cremers, Directeur Salons Patek Philippe

Un immense merci pour votre aide et participation à concrétiser ce beau publi-reportage. C’était un réel plaisir.


Recommandations Sophie Lavaud, Jetfin Events Gael is a real added value for a company and for the person who choose to work with him ! Don’t hesitate longer.

Adrien Fohrer, Head of communications Nyon Site at Novartis Consumer Health

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