Jean Degottex

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Jean Degottex du signe à l’écriture, de l’écriture à la ligne from the sign to writing, from writing to the line Préface de Pierre Wat

GALERIE BERTHET–AITTOUARÈS PARIS


I. S. II 12/62 encre de Chine sur papier 108 x 75 cm (dĂŠtail)


…On ne craindra pas de parler d’expérience cruciale. Elle s’imposera pour telle au petit nombre de ceux qui savent que la peinture – comme la poésie – vaut non seulement par l’effet qu’elle produit mais par la qualité, la pureté des moyens qu’elle met en œuvre…

…One will not be afraid to speak of crucial experience. It will impose itself as such to the few who know that the importance of painting, like poetry, is not only in the effect it produces, but also in the quality and the purity of the means used for its creation…

André Breton, préface de l’exposition Degottex à la galerie A l’Etoile Scellée,1955



Jean Degottex

du signe à l’écriture, de l’écriture à la ligne peintures papiers bois briques

from the sign to writing, from writing to the line paintings papers woods bricks

Préface de Pierre Wat

GALERIE BERTHET–AITTOUARÈS PARIS 29, r ue de Seine - 75006 Par is - +33(0) 1 43 26 53 09 - contact@galer ie-ba.com


Photo Guy de Rougemont

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Degottex, le sourcier Du signe à la trace, de la ligne dessinée à l’empreinte incisée, Jean Degottex prend possession de tout matériau qui s’offre à lui autant qu’il se laisse posséder. Comme si le temps de la création était celui d’un échange : rencontre dont chacun – le support comme le peintre – sortira transformé. Comment tenter de saisir ce qu’est le geste de Degottex, si ce n’est en essayant de dire en même temps une pulsion qui est de l’ordre de l’attaque et une autre qui est cette capacité à ouvrir, et à s’ouvrir à ce que l’on ne connaît pas ? Il faut regarder ce que l’artiste fait au papier pour comprendre cela. Cette façon qu’il a d’en attaquer la planéité pour mieux le rendre fécond. Ainsi dans la série intitulée Brève, où c’est par un geste d’incision qu’il vient donner vie au noir qui envahit la feuille. Ainsi, plus encore, dans les travaux dits Gaufrage blanc, et dans Papier plein, où un simple jeu d’estampage de la feuille, qui tantôt creuse tantôt fait de la page le lieu d’un relief, suffit à faire œuvre. Incroyable économie de moyens que le peintre vit telle une jubilation. Papier “ plein ” : façon de dire cette plénitude de ce qui parvient totalement à être soi. Façon, aussi, de faire ressentir que ce papier est plein d’autres papiers, fécond, telle une matrice, d’autres œuvres qui naîtront de lui comme d’une terre ensemencée par ces quelques gestes, rares mais suffisants, qui ont creusé des sillons. Dans le fond, si une image s’impose pour tenter de ramasser en quelques mots la pratique de Degottex, c’est sans doute celle du sourcier : cet homme qui, à l’aide d’un outil rudimentaire – un simple bout de bois – est capable de trouver ou vient se cacher l’eau, même dans le désert le plus apparemment sec. Il faut donc commencer par chercher la faille, ou bien, quand il n’y a pas le choix, la créer soi-même. L’artiste, toute sa pratique en atteste, a horreur des surfaces planes. Alors il incise, ou il estampe, ou il humidifie afin que le papier, devenu poreux, bascule du plan vers une forme inconnue de profondeur. Et quand il n’est pas possible d’inciser, il instaure le relief : poudre de brique, encre, gaufrage. Rien ne pousse sur le trop plat. Il faut donc commencer par faire naître du pli, afin qu’en lui, peu à peu, surgisse de la vie, à l’image de la couleur qui, dans certaines pièces, semble ne devoir sa présence qu’à ces rares reliefs sur lesquels elle a pu s’accrocher. Sans doute est-ce là ce qui fait l’extraordinaire force poétique du travail de Jean Degottex : cette capacité à donner le sentiment qu’il a seulement suscité les œuvres que nous voyons. Suscité plus que créé. Comme s’il s’était contenté de rendre le support fécond, par quelques incisions, la suite s’étant faite toute seule, naturellement. Ainsi, dans cette œuvre sans titre, de 1984, faite avec le carton d’une boîte à sucre, dont on se laisse aller à imaginer que l’artiste s’est contenté de le déployer, afin que son potentiel d’œuvre d’art trouve, tout seul, à s’accomplir. Rêverie, certes, mais qui dit à sa façon la grâce de ce travail où, justement, tout le “ travail ” s’efface au profit de la présence de la peinture et du support, comme une double évidence. Ainsi, également, de ces travaux qui prennent la brique comme support, les Bris Signes, et les Débris, qui s’offrent à nous tels de faux objets trouvés, tant l’intervention de l’artiste y est discrète : incision, peinture à peine étalée dont on ne peut savoir si elle fut trouvée telle quelle ou bien posée dans un souci non pas d’ajouter au support mais bien d’en affirmer seulement la présence. Et ces titres eux-mêmes : Débris, Bris Signes, qui donnent à croire que leur auteur n’est auteur que parce qu’il a glané ce qui était perdu, constatant la présence d’un signe là où il n’y avait que du rebut. Degottex, disais-je pour commencer, possède et se laisse posséder. On mesure cette dualité dans cette glane émerveillée : façon ô combien délicate de nous faire croire qu’il n’est que celui qui a trouvé, et à peine celui qui a fait. Le sourcier ne crée pas la source, il l’indique. A regarder les œuvres de l’artiste sur la longue durée, des grandes toiles gestuelles des années 1950 aux Bois fendus de la fin de sa vie, on comprend à quel point cette grâce ne fut pas donnée, mais conquise par un long chemin de dépossession de soi. Chemin de désapprentissage de tout ce qui confère à l’artiste sa souveraineté : savoir-faire, domination du créateur sur sa création, sacralisation du geste et de l’outil. Degottex a connu tout cela, et il s’en est défait. Parce que c’était la condition pour se laisser atteindre par l’inconnu. Parce que, précisément, pour lui la pratique de l’art n’avait d’autre but que de se laisser atteindre par l’inconnu. La grâce est donc le fruit d’un renoncement. On la nomme aussi parfois par un autre nom : celui de “ sprezzatura ” que lui donna Baldassare Castiglione dans le Livre du Courtisan (1528), où il vantait cette façon « de fuir le plus que l'on peut, comme une très âpre périlleuse roche, l'affectation : et pour dire, peut-être, une parole neuve, d'user en toutes choses d'une certaine nonchalance, qui cache l'artifice, et qui montre ce qu'on fait comme s'il était venu sans peine et quasi sans y penser », car « le vrai art est celui qui ne semble être art ». A l’image du sourcier qui prétend qu’un simple bâton tordu lui indique où se cache l’eau, même là où règne le stérile.

Pierre Wat

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Degottex, the water-diviner From the sign to the trace, from the drawn line to the incisive imprint, was like Jean Degottex takes possession of any material that presents itself, exactly as he allows himself to be possessed. It is as if the period of creation was the time for an exchange: a meeting, from which each party – canvas and painter – shall exit transformed. But how does one even begin to comprehend the movement and gestural style of Degottex, if only through a meagre attempt at describing two simultaneous impulses, one of which manifests itself as an attack and the other as a capacity for opening, and opening oneself up to, the unfamiliar? One need only look at what the artist does to paper, to understand this. His way of attacking its very flatness, only to make it more prolific... Hence, in the series entitled Brève, a single incision appears to give life to the blackness that invades the page. Thus, in the works known as Gaufrage blanc and Papier plein, the simple act of stamping the sheet of paper, which, hollow here and protruding into relief there, becomes the art itself. The painter lives this incredible economy of means as jubilation. Papier “plein”: a way of describing the “fullness”, the fulfilment of becoming totally and completely oneself. Also a way of saying, that this paper is full of other papers, creativity, like a matrix from which other works shall be born, like a land sown by these few simple strokes, scarce but sufficient, whose rippling furrows are now carved. In essence, if there is one image that comes to mind which captures the creativity of Degottex in a few words, it is doubtless that of a water-diviner: a man who, with only a rudimentary tool – a simple piece of wood – is capable of finding the hidden spring of water in what may seem the most arid of deserts. So we must therefore begin by seeking the weakness, the flaw, or if left with no choice, invent one, ourselves. The artist, as his work will attest, abhors flat surfaces. So he carves, or stamps, or humidifies until the paper, now porous, undergoes the metamorphosis from the flat to some unknown form, rich with depth. And should incision be impossible, he establishes relief: brick dust, ink, embossing. Nothing grows on a too flat surface. So he must begin by sprouting a tiny fold, so that little by little it trembles with life, much like the colours, which in some pieces seem to owe their very presence to the rare reliefs to which they were able to cling. No doubt therein lies the extraordinary poetic strength of Jean Degottex: his ability to make it seem as if he merely revealed, gave life to the works we see. Instigated, rather than created. As though he contented himself with making the medium fertile, through a few brief incisions, and that which followed, developed on its own, naturally... This explains why, in this untitled 1984 work made of the cardboard from a sugar-box, one might suppose that the artist was perfectly happy to simply release it, letting its potential as a work of art realise itself, by itself. Reverie, to be sure, which is but another way to herald the grace of this work, where, incidentally, the real “work” is subjugated to the existence of the painting and its medium, doubly evident. This is true as well of the works using a brick as the medium, the Bris Signes and the Débris, which present themselves as imposter lost-and-found objects, so discrete is the artist’s involvement: incision, paint so scarcely applied that it is difficult to tell whether it was found as-is, or applied that way so as not to interfere with the medium but rather to simply underscore its presence. And the titles themselves: Débris, Bris Signes, give the impression that their author was an author only in the sense that he gleaned what had been lost, observing the presence of a sign or symbol where previously there was only rubbish. Degottex, as I said at the start, possesses and allows himself to be possessed. We can measure this duality in his amazement at discovery: an oh-so-delicate way of having us believe that he is merely the one who found it, hardly the one who created it. The water-diviner does not create the spring, he only divines it. To look at the artist’s work over the duration of his long career, from the large gestual canvases of the 1950s to the Bois fendus near the end of his life, it is easy to understand to what extent this grace was neither innate nor given; it was conquered and earned, through a lengthy journey of self-dispossession. A journey of the un-learning of everything that gives an artist his sovereignty: know-how, domination of the creator over his creation, sacralisation of the stroke and the tool. Degottex was familiar with all of this, and was able to extract himself from it, undo it. Such was the condition for letting oneself be conquered by the unknown. Because precisely, for Degottex, the practice of art has no other mean than to let oneself be conquered by the unknown. Grace is thus the fruit of self-abnegation. We call it sometimes by another name: Baldassare Castiglione called it “sprezzatura” in his Livre du Courtisan (1528), in which he praised this manner of “fleeing as far as one can, as if from a rough, perilous rock, affectation: to speak, perhaps, in new ways, to adopt a certain nonchalance in all things, which masks the artifice and reveals what one does, as if it came without pain and without hardly thinking about it”, for “true art is what seems not to be art”. As a water-diviner who claims a simple twisted stick points to him the hidden spring, even where barrenness prevales.

Pierre Wat

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Vague 1954 Bretagne encre de Chine sur papier 64.5 x 47.5 cm 7


Sans Titre 1954 Bretagne 1954 encre de Chine sur papier 26.5 x 33.5 cm / Sans Titre 1954 Bretagne encre de Chine sur papier 26.5 x 33.5 cm 8


Le Bec 1954 Bretagne aquarelle et encre de Chine sur papier 64 x 49 cm 9


Le Bec 1954 Bretagne encre de Chine sur papier 49 x 32.5 cm 10


Le Bec 1954 Bretagne encre de Chine sur papier 65 x 50 cm 11


Suite Jaune Ashkenazi I 03/57 encre de Chine sur papier 64 x 48 cm 12


Suite Serto 18/03/57 encre de Chine sur papier 62.5 x 48 cm 13


…du signe je suis passé à l’écriture, de l’écriture à la ligne d’écriture, de la ligne d’écriture à la ligne. Vous savez mes curiosités pour les philosophies de l’Extrême-Orient. Mais je ne suis pas et je ne serai jamais un extrême-oriental. On ne peut être véritablement un calligraphe si l’on n’a pas baigné dans cette tradition et je ne pouvais continuer sans tomber dans le risque d’une pratique vidée, privée de vraie substance. Il s’agissait surtout de rompre : avec le geste je me séparais de ce qui pouvait représenter l’école de Paris ; avec l’écriture je me séparais de l’abstraction lyrique, tout en essayant de dégager dans l’écriture occidentale un sens graphique qui était perdu. Je voudrais remonter à la source, mais avec les moyens qui me sont propres, qui appartiennent à notre culture, à mon immédiat entourage. Alors peut-être l’occidental et l’oriental se retrouvent-ils…

…from the sign I went on to writing, from writing to a line of writing, from a line of writing to the line. You know of my curiosity for the Far East's philosophies. But I am not and I will never be a Far-Easterner. One cannot truly be a calligrapher unless he has been bathed in this tradition, and I could not continue without taking the risk of falling into a practice, emptied, devoided of true substance. It was all about making a break: with my strokes I separated myself from what the Paris School represented; with writing I separated myself from lyrical abstraction, all whilst attempting to reveal in Western writing a graphic sensibility which had been lost. I would like to go back to the source, but with the means that belong to me, that belong to our culture, my immediate environment and entourage. So maybe this is a case of West meets East…

Extrait de l’entretien Jean Degottex & Bruno Foucart Beaux-Arts Magazine, novembre 1987

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Suite Jaune Ashkenazi VII 03/57 encre de Chine sur papier 64 x 48 cm 15


Hagakure E VII 1957 peinture sur papier marouflĂŠ sur toile 80 x 106 cm 16


Hagakure E V 1957 peinture sur papier marouflĂŠ sur toile 80 x 106 cm 17


Sans titre 1963 peinture sur papier marouflĂŠ sur bois 106 x 75 cm 18


I. S. II 12/62 encre de Chine sur papier 108 x 75 cm 19


Ecriture sur fond noir 1963 peinture sur papier marouflĂŠ sur toile 76.5 x 56.5 cm 20


Ecriture ET 25/04/62 peinture sur papier marouflĂŠ sur toile 105 x 75 cm 21


Il poussera jusqu’à l’extrême risque l’absolue intégrité d’un geste sans retouche avec lequel il ne compose pas, sur lequel on ne revient pas, et qui ne compromet d’aucun “ remords ” la toute puissante affirmation dynamique et immédiate de la vie.

He will push to extreme risk the absolute integrity of a never touch up stroke, with which he does not compose on which one does not return and which does not expose to remorse the all-powerful immediate and dynamic affirmation of life.

Renée Beslon 20 mai 1961

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Horsphère Rouge 06/12/65 peinture sur papier marouflé sur toile 105 x 75 cm 23


Ecriture-dĂŠchirure 19/04/75 peinture sur papier marouflĂŠ sur toile 42 x 29.5 cm 24


Suite Rouge II 23/07/64 peinture sur papier 106 x 76 cm 25


…Entre 1972 et 1974 avec la série des Médias, l’œuvre s’engage dans une voie de renouvellement. Effacement de plus en plus radical du peintre, attention portée à la vie du matériau travaillé par l’encre et l’acrylique, à l’encre elle-même dans l’imprévisibilité de ses coulures, au son de la goutte sur le sol ou à celui du craquement du papier en cours de séchage… L’œuvre n’obéit plus vraiment au créateur et à sa propre logique de développement/épuisement/réactivation. Il se produit une sorte de germination autonome…

…Between 1972 and 1974 with the Médias series, the work embarks on a path of renewal. The painter disappearing more and more radically behind his work, attention being diverted to the life of the medium, the material as it is transformed by the ink, the acrylics, to the ink itself in the unpredictability of its bleeding, to the sound of the drop of ink on the floor or that of the crackling of paper as it dries... The creation no longer really obeys the creator or his logic of development/ exhaustion/regeneration. It produces a sort of autonomous germination…

Maurice Benhamou Jean Degottex, catalogue d’exposition des musées de Quimper, Evreux, Bourg en Bresse 2008 - 2009

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MĂŠdia 1974 peinture sur papier marouflĂŠ sur toile 240 x 150 cm 27


MĂŠdia M3 B6 1973 peinture sur papier marouflĂŠ sur toile 300 x 150 cm 28


Pinceau mĂŠcanique IV 13/03/75 acrylique sur papier 121 x 80 cm 29


Transvers I 14/08/77 peinture sur papier marouflĂŠ sur toile 50 x 65 cm 30


Transvers II 14/08/77 peinture sur papier marouflĂŠ sur toile 50 x 65 cm 31


Sans titre 03/88 papier embossĂŠ 39 x 49 cm 32


Papier plein IV 23/01/77 papier incisĂŠ 25 x 26 cm / Papier plein III 23/01/77 papier incisĂŠ 25 x 26 cm 33


Empreinte 16/08/83 encre de Chine sur papier 24 x 32 cm 34


Sans titre sĂŠrie BBC circa 1975 arrachage sur carton 14 x 48 cm 35


Pli-Report-Bleu 26/08/77 peinture sur papier 37 x 48 cm 36


Pli-Report-Bleu 26/08/77 peinture sur papier 37 x 48 cm 37


Report 22/08/77 peinture sur papier buvard 50 x 64 cm 38


Papier Plein Obliques 11/12/76 peinture sur papier marouflĂŠ sur toile 76 x 56 cm 39


…Ceci n’implique aucune débauche expressive, aucune théâtralité du geste, au contraire une attention infinie à la moindre vie de la substance, aux déplacements infimes, aux irrégularités, à la densité dissimulée sous la surface, aux déchirements les plus discrets, à tout ce qui s’empare de ce qui est passif pour se révéler peuplé d’existences et de principes actifs qui changent et donnent vie…

…This involves no expressive debauchery, no theatrics of gesture or movement, on the contrary it is the infinite attention to the smallest sign of life in a substance, to infinitesimal movement, to irregularities, to the dissimilated density underneath the surface, to the subtlest of shredding, to all that takes hold of the passive, to reveal itself populated with existences and active principles that change and give life…

Olivier Kaeppelin Extrait de Degottex parcours de 1970-1984, juin 1997

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PB II 14/03/81 poudre de brique sur papier 30 x 26 cm / Lavis Brique II 26/01/81 poudre de brique sur papier 30 x 26 cm 41


Sans titre 15/03/81 poudre de brique sur papier 30 x 26 cm / Sans titre 05/09/80 poudre de brique sur papier 30 x 26 cm 42


Sans titre circa 1981 poudre de brique sur papier 30 x 26 cm / Sans titre 14/03/81 poudre de brique sur papier 30 x 26 cm 43


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Carnet report bleu circa 79 peinture sur papier 14 x 16.5 cm 45


Sans titre 103/01/82 encre de Chine sur papier embossĂŠ 64 x 50 cm 46


Sans titre 103/01/82 encre de Chine sur papier embossĂŠ 64 x 50 cm 47


Double Brève II 23/12/85 acrylique sur papier 50 x 64 cm 48


Grande Brève VIII 13/11/85 acrylique sur papier 75 x 109 cm 49


Brève III 12/11/85 acrylique sur papier 75 x 109 cm 50


Grande Brève VI 12/11/85 acrylique sur papier 75 x 109 cm 51


Brève XIX 09/11/85 acrylique sur papier 50 x 64 cm 52


Sans titre 10/05/84 acrylique sur boîte à sucre en carton 27.5 x 22 cm 53


…1984, TRACES-OBLICOLLOR, BOIS FENDU. – 1985, LIGNES-BOIS. – CONTRE-LIGNES-BOIS, BOIS SENSES, BOIS-CONTRE-SENSES, LES MATS, sans sens, FAUX-BOIS, FOND-DE-CAISSE, pas tache, mais touche, BOIS BLANC, PLANCHES-COIN-COGNE, LES DEFORMANTS, A MI-BOIS, LES COLONNES MONTANTES, LES LITEAUX, LAURIERS-CAISSE, quel bois m’a pris ? ...

Jean Degottex Notes de parcours

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Bois fendu 20/09/1984 acrylique sur bois 103 x 22.5 x 5 cm 55


Bois oblique 04/08/86 acrylique sur bois 59 x 21 x 4.8 cm 56


Grille blanc Collor 26/10/83 acrylique sur bois 22 x 23 x 3 cm / Bois 4 barres II 26/08/84 acrylique sur bois 91 x 10.5 x 7 cm 57


DĂŠbris XXI 18/01/80 acrylique sur brique 35.3 x 30 x 2 cm 58


DĂŠbris VI 06/01/80 acrylique sur brique 38.5 x 20.5 x 2 cm 59


Jean Degottex : Repères Biographiques 1918 1933 1941 1949 1949 1950 1951 1952 1953 1955

1959 1961 1963 1964 1965 1966 1970 1974 1978 1981 1982 1988 1989 1992 1993 1994 1996 1998 2003 2004 2005 2008

Naissance à Sathonay (Ain) Vit désormais principalement à Paris Salon des Moins de Trente Ans, première exposition, Paris Compagnon jusqu’à sa mort de Renée Beslon Galerie Denise Renée, 7 Peintres, exposition collective, Paris Galerie de Beaune, exposition personnelle, Paris Lauréat du Prix Kandinsky Galerie Maeght, Tendances, exposition collective, Paris The Solomon Gugghenheim Museum, Young European Painters, exposition collective, New York Rencontre avec André Breton Galerie A l’Etoile Scellée, présentée par Charles Estienne & André Breton, exposition personnelle, Paris Galerie Kléber, Alice in Wonderland, présentée par Charles Estienne, exposition collective, Paris Début de la collaboration avec Jean Fournier suivie de nombreuses expositions Galerie Aujourd’hui, exposition personnelle, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles Début des expositions chez Maurice d’Arquian, Galerie Internationale d’Art Contemporain, Paris, Bruxelles, Zurich Palais des Beaux-Arts, exposition personnelle, Bruxelles Galerie Centre d’Art Contemporain, exposition personnelle, Beyrouth XXXIIe Biennale de Venise Galerie Paul Facchetti, exposition personnelle, Paris Premier séjour de travail à Gordes, Vaucluse Musée d’Art Moderne, Horspaces, Horslignes, exposition personnelle, Paris Galerie Germain, Suite Médias, exposition personnelle, Paris Musée de la Peinture et de la Sculpture, exposition personnelle, Grenoble Musée d’Art et d’Industrie, Saint-Etienne Grand Prix National de la Peinture Contrat avec la Galerie de France Décès à Paris Musée d’Art Moderne, Salle Jean Degottex, exposition personnelle, Paris Musée d’Art Contemporain, Signes et métasignes, exposition personnelle, Carré d’Art, Nîmes Début des expositions à la galerie Rabouan-Moussion Galerie Dutko, Peintures 1955-1965, exposition personnelle, Paris Arts Center, A quest for Absolute Void, exposition personnelle, Hong Kong Villa Tamaris, exposition personnelle, La Seyne-sur-Mer FRAC Auvergne, Les Gestes Uniques, exposition personnelle, Clermont-Ferrand Galerie de la Maison de la Culture, Œuvres 1978-1983, exposition personnelle, Salle Estève, Bourges Début des expositions à la Galerie Berthet-Aittouarès Début des expositions à la Galerie L’Or du Temps Musée des Beaux-Arts, exposition personnelle, Quimper, Evreux et Brou

Principales collections publiques Musée Pompidou, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Musée de Brou, Musée Cantini à Marseille, Mac Val de Vitry-sur-Seine, Musées Royaux de Belgique, Musée d’Art et d’Histoire de Genève, Musée Guggenheim de New-York, Musée du XXe siècle de Vienne, Musée national de Bezalel, Jérusalem

Bibliographie Degottex, Jean Frémon, éditions du Regard, 1986 Jean Degottex, André Cariou (direction), Maurice Benhamou, Bernard Heidsieck, Renée Mabin, Pierre Wat, Fage éditions, 2008

Filmographie Degottex, peintre, par Michelle Porte, 28 mn, 1992

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Suite 1960 Dessins encre sur papier 19 x 29 cm

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

61


62

IX

X

XI

XII

XIII

XIV

XV

XVI


19 x 13,5 cm

XXIII

XVII

XVIII

XIX

XX

XXI

XXII

XXIV

XXV

XXVI

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Nous remercions pour leur aide précieuse : Christian Angella Dominique Bollinger Claire et Andrew Colvin Thaïs Giordano Alice Hebrard-Lemaire Pauline Rougier

Crédits photographiques Bertrand Michau Guy de Rougemont Conception graphique Christian Scheibling Achevé d’imprimer sur les presses de Stella Arti Grafiche, en mai 2013 contact : stellarte@mac.com ISBN 978-2-9529757-6-6 © 2013 Galerie Berthet-Aittouarès, Paris

Autres publications de la galerie Berthet-Aittouarès Ramon Alejandro, préface de Jean-Jacques Lévêque, 1992 Tal Coat, c’est le vivant qui importe – peintures et dessins, en co-édition avec la Galerie Aittouarès, 1997 Jean-Pierre Corne, Les bornes du silence, textes de Jean-Claude Schneider et Jean-Jacques Lévêque, en co-édition avec la Galerie Aittouarès, 1998 Henri Michaux, Histoires d’encre, texte de Jean-Louis Schefer, en co-édition avec Pagine d’Arte, 1999 Mario Giacomelli, Vintages 1954-1965, texte de Jean-Louis Schefer, 2001 Pierre Tal Coat, Terres levées en ciel, texte d’Yves Peyré, en co-édition avec Pagine d’Arte, 2002 Pierre Bonnard, l’œil du chasseur, texte de Guy Goffette, en co-édition avec la Galerie Aittouarès, 2002 John Craven, 200 millions d’Américains ou l’Amérique des années 60 – photographies, textes d’Edmonde Charles-Roux et I. Kasarska, 2002 Slimane – Peintures et dessins, textes de Jean Lacouture, Pierre Amrouche, Rabah Belamri, Fellag et René Souchaud, 2003 Petit inventaire à l’usage des amateurs – dessins, en co-édition avec la Galerie Aittouarès, 2003 Daniel Frasnay – photographies, textes d’Hervé Le Goff et Iliana Kasarska, 2003 Mario Giacomelli, l’ermite de Senigallia – photographies, textes de Jean Dieuzaide et Véronique Bouruet-Aubertot, 2004 Petit inventaire à l’usage des amateurs – dessins, en co-édition avec la Galerie Aittouarès, 2005 Pierre Bonnard, La volupté du trait - dessins, texte de Guy Goffette, en co-édition avec la Galerie Aittouarès, 2005 John Craven, La beauté terrible, textes de François Nourissier et Christine Mattioli, 2005 Hans Hartung, Hors champ, les années 1970, textes d’Alain Madeleine-Perdrillat et Jean-François Aittouarès, en co-édition avec la Galerie Aittouarès, 2006 Jean Dieuzaide, Corps et Âmes, texte de Guy Goffette et Hervé Le Goff, 2006 Etienne Viard, Sculptures, texte de Laurent Boudier, 2007 Alexandre Trauner, 50 ans de peinture pour l’histoire du cinéma, préface de Bertrand Tavernier, 2008 Jean Pierre Schneider, Peintures, texte d’Itzhak Goldberg, 2008 Marfaing, Peintures de 1970 à 1986, en co-édition avec la galerie Protée, 2008 Antoine Schneck, Photographies, textes de Laurent Boudier et Yaël Pachet, 2010 Jean Pierre Schneider, Le Vif du Sujet, textes de Bernard Chambaz et Alain Meunier en co-édition avec la galerie Sabine Puget, 2011 Journal Art Paris Art Fair “ Le parti-pris de la peinture ”, texte de Pierre Wat, 2012 Journal Art Paris Art Fair “ Présence Italienne – 4 artistes invités – Marisa Albanese, Gianni Dessi, Gregorio Botta, Nunzio ”, texte de Lorand Hégyi, entretien Henri François Debailleux et Odile Aittouares-Inzerillo, mars 2013

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Bris-Signe I 26/08/79 acrylique et pl창tre sur brique 20 x 20.5 x 2 cm


GALERIE 2 9 ,

R U E

BERTHET-AITTOUARES D E

S E I N E

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P A R I S

T É L . + 3 3 ( 0 ) 1 4 3 2 6 5 3 0 9 - FA X . + 3 3 ( 0 ) 1 4 3 2 6 9 5 6 6

c o n t a c t @ g a l e r i e - b a . c o m - w w w. g a l e r i e - b a . c o m


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