Le monde devancé par le surgissement de la peinture
En hommage à Pierre Bazin À Luc Tuymans, en toute amitié
Une relation entre l'être humain et le monde Blaise Pascal dans ses célèbres Pensées formule ceci : « Car enfin qu’est-ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout. Infiniment éloigné de comprendre les extrêmes, la fin des choses et leur principe sont pour lui invinciblement cachés dans le secret impénétrable, également incapable de voir le néant d’où il est tiré, et l’infini où il est englouti. » Fils de marin pêcheur, apprenti forgeron, infatigable marcheur des côtes bretonnes ou des collines de l’Île-de-France, ensuite des pentes de la Sainte-Victoire, et enfin des paysages du Vexin normand, Pierre Tal Coat semble avoir toujours considéré l’espace du tableau comme le lieu même de l’émergence de cette relation perdue entre l’être humain et le monde ; de ce “ milieu entre rien et tout ” qu’évoque Pascal ; de ce secret impénétrable entre soi et le paysage qu’il lui faudra “ invinciblement ” exprimer ; de ce néant d’où tout a surgi et de cet infini où tout finira par être englouti, mais dont chaque tableau peut, envers et contre tout, témoigner. Et cela qu’il s’agisse d’un “ Quartier de viande ” peint dans les années 1928-1930 ; d’un Autoportrait daté 1936 ; d’un Massacres daté 1937 ; des paysages de rochers des années 1950 ; du majestueux Surgissant daté 1978 ; des derniers Autoportrait des années 1980-1985, tous réunis exceptionnellement à l’occasion de cette exposition d’anthologie. Qu’elle s’attache à la figure humaine, au paysage naturel ou au geste pictural en lui-même, toute son œuvre se définit à travers une approche spécifique du projet pictural, ou plutôt des approches successives qui seront pour l’artiste, à chaque occurrence, des permissions qu’il se donne à aller encore plus loin, encore plus juste, au plus près. « C’est cela vivre, être attentionné au monde et non essayer de plier le monde à ses complaisances. Par exemple, cette chose ici, on a l’impression qu’elle est en train de jaillir, en train d’être, en train de se faire, mais aussi, se faisant, il y a le disparaître. Il n’y a pas quelque chose qui ne se fasse sans aussi se défaire1. » Tal Coat a dès lors passé toute sa vie d’homme et de peintre à observer, à ressentir, à apprendre et à comprendre. Il a regardé la nature et le monde autour de lui avec les yeux de la nature et ceux du monde autour de lui. Il a voulu voir, voulu entendre, voulu croire. Et le réel devant lui s’est ouvert à son regard, est venu à sa rencontre. « J’ai regardé, observé dans la mesure de mes moyens, comment procédait mon regard. Comment le monde venait à moi2 » Il l’a reconnu, l’a accueilli et l’a laissé se révéler à travers chaque coup de pinceau. « Il y a Moi et le monde, Moi avec le monde, Moi au monde3 », déclare le philosophe et ami Henri Maldiney. Maintenant, c’est là, dans son œuvre. Sans effet. D’une simplicité désarmante et presque désarmée. Dépouillé, presque dénudé, « l’homme n’est qu’une transparence superposée à la transparence de la nature4 », en dira son autre et proche ami le poète André du Bouchet.
Ce que c'est qu'être
peintre
Pierre Louis Corentin Jacob est né en 1905 en Bretagne, à Clohars-Carnoët. Il devient pupille de la Nation après le décès de son père sur le front d’Argonne, ce qui lui permet de poursuivre des études primaires à Quimperlé. Au milieu des années 1920, il s’installe à Paris, fréquente l’Académie de la Grande-Chaumière et travaille comme mouleur à la manufacture de Sèvres. Dans ses tableaux d’alors, il semble s’attacher principalement à la nature humaine, sa présence, son ancrage au sol, son rapport au travail, sa relation aux autres. Les figures y sont massives et remplissent le cadre, ce qui n’est pas sans nous rappeler l’œuvre de ses aînés Constant Permeke ou Jean Fautrier - soit autant de peintres qui, à des époques toutefois différentes, ont admiré le Bœuf écorché de Rembrandt, à l’instar d’un pèlerinage pictural.
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1 Pierre Tal Coat cité par Florian Rodari, in Pierre Tal Coat, op. cit., p. 131
2 Pierre Tal Coat cité par Jean Leymarie, in Tal Coat, éditions Skira, 1992, p. 7
3 In Henri Maldiney, L’Art, l’éclair de l’être, éditions Comp’Act, 1993, p. 269
4 André du Bouchet cité par Florian Rodari, in Pierre Tal Coat, op. cit., p. 94
À l’occasion de sa première exposition parisienne à la galerie Fabre, dirigée par Henri Bénézit, il prend le pseudonyme de Tal Coat - “ front de bois ” en breton. Au début des années 1930, il fréquente tout à la fois Paul-Émile Victor, Ernest Hemingway, Balthus, Francis Picabia, Tristan Tzara, Gertrude Stein - dont il fera plusieurs portraits - et, surtout, Antonin Artaud, Francis Gruber et Alberto Giacometti - dont il fera également plusieurs portraits et une rare tête sculptée. Il peint des paysages presque métaphysiques - Les Arbres daté 1933 - et des portraits hiératiques - Autoportrait daté 1936 -, ou à l’inverse des figures basées des contrastes de couleurs presque stridents. En 1936, à l’occasion d’un voyage dans le sud de la France, il rencontre Pablo Picasso, et regarde attentivement son œuvre. Après la série dite des Vanité, Tal Coat s’engage, en réaction à la guerre civile espagnole, dans la série dite des Massacres aux lignes de plus en plus aiguisées et enchevêtrées. Comme si chaque personnage était entouré d’un fin réseau entrecroisé dont on ne peut savoir s’il est protecteur ou, au contraire, représentatif des lignes de tir et des tracés de balles qui pourraient l’anéantir. Pendant l’occupation, démobilisé, il gagne avec André Marchand Aix-en-Provence, où Charles-Albert Cingria et Blaise Cendrars se sont installés. Il en résulte des paysages presque torturés qui ne sont pas sans rappeler l’expressionisme d’un Chaïm Soutine et des intérieurs aux couleurs vives qui revisitent à leur manière le cubisme ; sans oublier un rare autoportrait daté 1943 qui doit autant à Vincent Van Gogh qu’à Picasso.
En 1946, après un court séjour à Paris, il reprend la route du sud et s’installe à Château Noir, atelier de Paul Cézanne quand il peignait au Tholonet. Il y côtoie le philosophe Henri Maldiney, son épouse la peintre belge Elza Vervaene et le poète André du Bouchet. Mais s’il s’agissait alors pour Maldiney de comprendre « ce que c’est qu’être homme », pour Tal Coat il s’agit maintenant de comprendre véritablement « ce que c’est qu’être peintre ».
Une rupture fondatrice fait ainsi jour : il ne s’agit plus de figurer une chose mais de faire advenir la nature même de cette chose donnée dans la peinture. Eugène Leroy ne voulait-il pas dans son œuvre « fixer de la lumière vraie dans de la couleur peinte » ? À l’inverse de Leroy, Tal Coat renonce, lui, aux pouvoirs de la couleur afin de ne fixer que cet enjeu d’un double rapport du peintre à la peinture et de l’être humain au monde. Dès lors, ni illustration, ni expression d’un sujet ou d’un motif, mais la seule recherche d’une incarnation avec/à travers/par la matière peinte. « Il y a quand même une logique puisque le tableau doit donner une impression de surgissement. Ce surgissement implique des profondeurs, des effacements. Ne peut surgir que ce qui fut effacé. On ne peut surgir de nulle part5. » Aussi, tout juste au sortir de la Seconde Guerre mondiale, pour la série dite des Profil sous l’eau, des suites de traits sombres balafrent-elles en obliques serrées la surface d’un profil quasi ruisselant. La tête y est réduite à un spectre sans face ; l’ombre n’est qu’un trait noir qui pèse comme un fardeau ; l’eau comme l’époque est battante, stridente, en débâcle. Pour les séries suivantes des Rocher, des Failles et des Mouvement d’eau des années 1946-1954, il n’y aura plus que des lignes et des ponctuations réduites à l’état de traces mais parfaitement justes, et quelques aplats d’ombres au cœur du tableau précisément positionnés. « En regardant, il ne faut pas s’obstiner à ce que l’on pourrait faire de ce que l’on voit. Il faut voir ce qui est. », professait son contemporain, le peintre Wols.
Vivre le réel
« Ma démarche va toujours le plus possible vers le réel. Mais comme nous ignorons le réel, nous sommes toujours en position d’attente ou de poussée vers le réel, mais jamais de plain-pied avec lui. Le réel n’est pas l’idée. C’est le fait de vivre6. » À l’expérience vécue de la marche de plain-pied dans les paysages cézanniens, en particulier la montagne Sainte-Victoire, ne répond plus que la marche agissante du pinceau dans la peinture et rien d’autre : des sillons et des points d’appuis ; des cassures dans les rochers et quelques éclats d’ombres et de lumières qui en éclairent les failles ; des présences dans l’espace et de la lumière entre ces présences. « Toute sensation est pleine de
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5 Pierre Tal Coat cité par
in Pierre Tal Coat, op. cit., p. 138 6 Pierre Tal Coat cité par Florian Rodari, in Pierre Tal Coat, op. cit., p. 113
Florian Rodari,
sens pour qui habite le monde en elle7. », précise Henri Maldiney. Ce qu’il lui faut ouvrir, déplier, déployer, amplifier c’est donc le territoire de la peinture face à celui du monde. « Surgissement dans la rencontre, l’aigu du point d’avancée extrême, la déchirure dévoilant. Cette tension ne peut être accordée qu’à une même tension perceptible dans les éléments constitutifs du tableau, tous liés8 […] »
Tal Coat expose l’aboutissement de ses nouvelles recherches Galerie de France et déconcerte la critique comme le public.
À partir de 1954, il rejoint la Galerie Maeght, et connaît enfin une audience plus internationale. Il y rencontre Raoul Ubac. Sa peinture devient de plus en plus rupestre, retrouvant les gestes premiers et fondateurs qui ont donné naissance à l’idée même de représentation, de figuration de soi et du monde autour de soi. En témoigne, entre autres, au sein de l’exposition, Foyer daté 1968 et ayant appartenu à André du Bouchet. « Émergences des profonds […] de cette énergie qui se prolonge hors le visible de l’action, cette force expansive qui n’est limitée9 […] » Autrement dit, la poursuite de cette recherche encore et toujours recommencée, sans relâche, sans compromission, de ce néant pascalien d’où l’être humain est tiré, et cet infini où il est englouti…
En 1961, nouveau lieu d’élection : Tal Coat s’installe en Normandie, dans l’Eure, à la Chartreuse de Dormont, près de Saint-Pierre-de-Bailleul, non loin de Vernon. Il ne le quittera plus jusqu’à son décès en 1985, mis à part ses allers-retours réguliers en Suisse. La couleur pure revient en force, mais profondément imprégnée dans la masse de la peinture comme si elle en irradiait. La lumière y est ainsi portée par la matière peinte, et vient vers nous comme une phosphorescence qui atteint et vient presque toucher notre rétine. « Ce n’est pas la couleur qu’il faut regarder mais la courbure qui vous relance constamment de la même manière que, dans le ricochet, l’eau relance le galet sur son plan10. » Tout provient donc des qualités et des propriétés inhérentes à la peinture, et se réalise avec elles, entre elles, par elles. En témoignent ici autant les formats plus importants des Escaliers de vignes daté 1971-1972 ou de Surgissant daté 1978, que les toutes petites formes juste brossées sur des couvercles de boîtes de couleur, la peinture y retrouvant symboliquement son origine même. Pour les uns comme pour les autres, tout est traversé non seulement par des états successifs de nature, mais surtout par la physicalité même de ces états de nature : leurs présences, leurs masses, leurs densités, leurs reliefs, leurs mouvements, leurs textures, leurs contrastes, leurs tensions… « Il est de regarder le monde, de s’approcher au plus près dans le faire quant aux phénomènes perçus, l’expression étant liée à la structure intime des matériaux, au-delà des lignes, tons, couleurs11. » Sans oublier leurs sensations, leurs sens et leurs sensualités, que ceux-ci soit du domaine de la vue ou du toucher, mais également de l’ouïe - leur stridence de couleur -, de l’odorat - leur densité de terre mouillée, de mousse sur écorce ou d’écume solidifiée - ou le goût - leur singulière douceur ou amertume…
Exister, c'est d'être le là du monde
Entre vivre et agir, faire et peindre, ce qui surgit donc des pleins, des creux et des sillons du paysage ressurgit dans l’épaisseur des pleins, des creux et des sillons du tableau - mémoires de ces tranchées de l’Argonne où tant de soldats, dont son père, ont été fauchés par les balles et dont les corps abandonnés ont ensuite nourri paradoxalement la terre ? Et ce que le pied a touché du sol ou ce que la main a touché du rocher nous touche en retour - expériences des marches de Tal Coat en Bretagne, en Provence ou dans le Vexin normand, des escalades de montagne d’Henri Maldiney, des explorations des confins de Paul-Émile Victor ? Et ce que le paysage contient de phénomènes la peinture les réalise dans sa corporéité... Toute l’œuvre de Tal Coat se tient et demeure dès lors dans cette pensée concise mais ouverte sur l’infini d’Henri Maldiney : « Exister, c’est être le là du monde12 » Autrement dit, pour un peintre : exister, c’est faire être en peinture des là du monde. En cela, Maldiney comme Tal Coat se démarquent de la pensée de Martin Heidegger : l’homme peut avoir vis-à-vis de sa propre existence le même rapport que la pierre a avec elle-même. Ce qui le fait “ exister ”, ce qu’il le fait “ être ”, c’est l’expérience que
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7 In Henri Maldiney, Regard Parole Espace, L’Âge d’Homme, 1973, p. 70
8 Pierre Tal Coat cité par Jean Leymarie, in Tal Coat, op. cit., p. 129
9 Pierre Tal Coat cité par Florian Rodari, in Pierre Tal Coat, op. cit., p. 141
10 Pierre Tal Coat cité par Florian Rodari, in Pierre Tal Coat, op. cit., p. 175
11 Pierre Tal Coat cité par Jean Leymarie, in Tal Coat, op. cit., p. 130
12 In Henri Maldiney, Ouvrir le rien, l’art nu, Encre Marine, 2000
l’homme peut avoir avec cette pierre qui lui préexiste, c’est ce que cette pierre lui dit, ou ne lui dit pas, ou le dit sans lui, hors de lui. « Vous savez les rochers ont toujours été pas seulement refuge mais ont toujours attiré les hommes non pas seulement comme abri mais comme entité et comme réserve… Entité comme vous et moi. C’étaient des lieux doués d’âme, de conscience13. » Encore et toujours ce défi pascalien que nous évoquions en introduction à déchiffrer le secret impénétrable de la présence de l’être humain dans le monde. Ce que Tal Coat résume d’un trait : « Nous croyons appréhender le monde, nous ne sommes que visités par lui14 »
« Je ne peins pas l’estre, je peins le passage », nous dit Montaigne dans ses célèbres Essais. Durant les cinq dernières années de sa vie, Tal Coat réalise également des faces nues, des visages à peine esquissés - parfois titrés Portrait, parfois titrés Autoportrait - où tout ce qui surgit semble là encore s’effacer dans le même moment de peinture, au cœur du même mouvement de pinceau. Et ceux-ci ne sont pas sans rappeler le principe pictural des Otages de Jean Fautrier : exprimer une impossible résolution entre l’humain et le monde, un être et une pensée de soi, un individu et son corps, une forme et son contour, une matière et sa nature au moment où tout va leur être enlevé, où tout va être désintégré. « Un visage ?
C’est une sensation que j’avais, d’aller vers moi-même, de courir après moi-même. Finalement quand on va, on ne va que vers soi-même. C’est à dire : il y a toujours une partie de soi qui vous a devancé, c’est la partie la plus prompte et c’est cette partie là que j’essaye de mettre en route15 […] », proclame Tal Coat, fidèle en cela à la pensée d’Henri Maldiney : « Être présent, c’est être à l’avant de soi16 » Et ce qui nous a devancé nous regarde en retour courir vers elle. C’est ce qu’a tenté durant toute son existence Tal Coat, c’est le projet qu’il a “ tenu ” toute sa vie au sens de “ tenir debout ” : faire face à cette part de lui-même qui l’a devancé, faire face à cette clairvoyance qu’elle porte comme un flambeau afin de l’éclairer dans sa course.
Regard pour regard
« La poésie n'est que le signe de ce qui fait vivre, un écho, et vraiment l'ombre de l'homme, et il se trouvera toujours quelqu'un d'assez insensé pour ne vouloir vivre que pour ces signes, cette ombre. Dire par ces signes17 […] », souligne André du Bouchet. La peinture, et celle de Tal Coat tout particulièrement, également. Aussi, nous invite-t-elle à être - ou à devenir - ce « quelqu’un d’assez insensé ». Écoutons donc ce que la peinture nous dit “ par [ses] signes17 ”, dans sa matière. Selon Bachelard, « Les choses nous rendent regard pour regard. Elles nous paraissent indifférentes parce que nous les regardons d’un regard indifférent ? Mais pour un œil clair, tout est miroir ; pour un regard sincère et grave, tout est profondeur18. » Debout devant cette œuvre qui se tient elle aussi debout devant nous, faisons face à ce qui nous fait face, et rendons lui “ regard pour regard ” afin d’en percer toutes les nécessaires profondeurs.
Marc Donnadieu
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17 André du Bouchet, Banalité, in Aveuglante ou banale.
17 Essais sur la poésie, 1949-1959,
17 éditions Le Bruit du temps, 2011
18 In Gaston Bachelard, Le Droit de rêver, Puf, 2001
13 Pierre Tal Coat cité par Jean Leymarie, in Tal Coat, op. cit., p. 77
14 Pierre Tal Coat cité par Jean Leymarie, in Tal Coat, op. cit., p. 53
15 Pierre Tal Coat cité par Florian Rodari, in Pierre Tal Coat, op. cit., p. 176
16 In Henri Maldiney, Penser l’homme et la folie, op. cit., p. 81
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Tal Coat à Dormont photographié par Claude Gaspari
The world turns a step behind the emergence in painting
In homage to Pierre Bazin
To Luc Tuymans, with heartfelt friendship
A relation between man and the world
In his famous works called Pensées, Blaise Pascal opined the following: “After all, what is Man’s place in Nature? A nothing in relation to infinity, all in relation to nothing, a central point between nothing and all things, and infinitely far from understanding either. The end of things and their underlying principle are infallibly concealed from him in an impenetrable secret. He is equally incapable of seeing the nothingness out of which he was drawn and the infinite in which he is engulfed.” Son of a fisherman and an apprentice silversmith, tirelessly hiking the Brittany coastline or the hills in and around Paris, as a warmup for the Sainte-Victoire slopes and the landscapes of Normandy’s Vexin region, Pierre Tal Coat has seemingly always assigned the space on his canvas to embody the emergence of this lost relation between humankind and the world. Here’s what Pascal termed “the space between nothing and all things”, this impenetrable secret between oneself and one’s surroundings that needs to be infallibly expressed; from this nothingness where everything emanates and from this boundlessness where everything winds up engulfed, yet each painting regardless of its circumstances still bears witness. Should the subject be a “Slab of meat” painted in the years 1928-30, a Autoportrait dated 1936, Massacres from 1937, rocky landscapes circa 1950’s, the majestic Surgissant signed in 1978, or even the last of the Autoportrait produced during the period 1980-85, all these works have been gracefully and exceptionally assembled for the occasion of this anthological and highly retrospective exhibition. In drawing inspiration from the human form, the natural landscape or an actual pictorial depiction, Pierre Tal Coat’s entire portfolio is characterized through the lens of a dedication to pictorial undertaking, or rather a series of successive steps with each one procuring for the artist the license to zero in and exhaustively pursue the subject. “That’s what life’s all about, focusing on the world as it is and avoiding efforts to reshape the world to suit one’s preconceptions. As an example, this piece here gives the impression of gushing forth, of establishing existence, becoming something, yet in coming to be, it disappears. Nothing takes on life without decomposing at the same time1.” Tal Coat spent his entire existence as a living being and painter observing, feeling, learning and understanding. He looked at nature and the world around him from the standpoint of nature itself and the world around. His mission was to see, hear, believe. And the reality placed on his path availed itself to him, reached out to greet him. “I’ve looked and observed to the best of my ability how best to orient my view, ascertain how the world views me2.” He recognized this view, embraced it and exposed it through each brushstroke. “There’s Me and there’s the world, Me with the world, Me in the world3”, stated his friend and philosopher Henri Maldiney. Now it’s inscribed in his work. Unadorned. With a simplicity that’s striking by its lack of dramatic impact. Streamlined to the fullest. Practically undressed. “Man is merely a transparency superimposed on nature’s transparency4”, according to his other close confidant the poet André du Bouchet.
What it means to be a painter
Pierre Louis Corentin Jacob was born in 1905 in Brittany, at Clohars-Carnoët. He would become a ward of the State following his father’s death on the battlefield of Argonne, which gave him the opportunity to continue his studies in Quimperlé. Around the mid-1920’s, he moved to Paris, attended the Académie de la Grande-Chaumière Art School and worked as a mold maker at the Sèvres porcelain factory. In his paintings from that period, his attention seems primarily directed toward the nature of Man, his presence, his attachment to the land, relationship to work and how he interacts with his fellow human beings.
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1 Pierre Tal Coat cited by Florian Rodari, in Pierre Tal Coat, op. cit., p. 131 2 Pierre Tal Coat cited by Jean Leymarie, in Tal Coat, editions Skira, 1992, p. 7
3 In Henri Maldiney, L’Art, l’éclair de l’être, editions Comp’Act, 1993, p. 269 4 André du Bouchet cited by Florian Rodari, in Pierre Tal Coat, op. cit., p.
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The figures are oversized and fill the frame, reminding us of the work of his elders Constant Permeke or Jean Fautrier, painters who, despite careers that didn’t overlap, were both still admirers of Rembrandt’s Slaughtered Ox, derived from a pictorial pilgrimage. During his first Paris show at the Fabre Gallery, under the direction of Henri Bénézit, he adopted the pseudonym Tal Coat, meaning “wooden forehead” in Brittany’s Gaelic dialect. At the beginning of the 1930’s, his circle included Paul-Émile Victor, Ernest Hemingway, Balthus, Francis Picabia, Tristan Tzara, Gertrude Stein (whose portrait he would paint on multiple occasions) and, notably, Antonin Artaud, Francis Gruber and Alberto Giacometti (for whom not only did he produce several portraits, but a rare sculpted head as well). His landscape paintings broached the metaphysical: Trees from 1933, accompanied by sacred portraits, Autoportrait from 1936 or, viewed from another angle, a series of figures delimited through use of a harsher color scheme. In 1936, during a trip to the south of France, he met Pablo Picasso and examined his host’s body of work with great care. Following the series entitled Vanité as a reaction to the Spanish Civil War, Tal Coat undertook a series entitled Massacres featuring intertwined lines drawn with an increasingly finer point. As if each character in the scene was wrapped in a thin lacy mesh that could be portrayed as either a protective shield or a bullseye vulnerable like a shooting range target. During his non-engagement at the time of German Occupation, accompanied by André Marchand he made his way to Aix-en-Provence, where Charles-Albert Cingria and Blaise Cendrars had taken up residence. His resulting work was a chaotic landscape pattern striking a resemblance with the expressionism of a certain Chaïm Soutine, not to mention brightly-colored interior scenes replicating cubism to an extent. And let’s not overlook a rare self-portrait from 1943 inspired jointly by Vincent Van Gogh and Picasso. In 1946, after a short stay in Paris, he again headed southward and settled in at the workshop in Château Noir, when Paul Cézanne was painting in Le Tholonet. He spent time with the philosopher Henri Maldiney, his wife the Belgian painter Elza Vervaene and the poet André du Bouchet. Whereas Maldiney’s prime motivation during this time was to grasp “the meaning of being human”, Tal Coat was more focused on truly understanding “what it means to be a painter”.
A fundamental break from the past had thus surfaced: no longer was the emphasis on depicting something but rather on exposing the actual nature of the actual thing in its painted form. Hadn’t Eugène Leroy sought in his work to “infuse real light into painted color”? In contrast with Leroy, Tal Coat eschewed the power of color so as to concentrate on this conundrum of the painter’s dual relationship with both the painting and Man’s place in the world, hence the absence of illustrations or expressions of any subject or theme, but uniquely the relentless search for an incarnation with/via/by painted matter. “Such an approach does makes sense since the canvas needs to lend this impression of eruption, which implies adding textures in addition to removing substance. Eruption stems from what has been removed; they don’t happen out of thin air5.” Moreover, as the Second World War drew to a close, for the series entitled Profil sous l’eau, bundles of dark lines serve to pierce in adjacent slashes the surface of a gently streaming profile. The head is shrunk to a faceless ghost; shadow is a mere black line with a weighty effect; the water reflective of those times comes crashing, driven and destructive. For the subsequent series of Rocher, Failles and Mouvement d’eau during the years 1946-54, only lines and interruptions would remain, distilled into markings yet with perfect precision, and just a few shaded patches in the middle of the painting positioned with great aplomb. “When looking at the work, no need to dwell on what could be done with the visual impression. Instead, look for what’s there”, insisted his contemporary, the painter Wols.
To live reality
“My approach always sets out to incorporate reality to the greatest extent possible. But since we tend to ignore what’s real, we’re always in the position of anticipating reality or being driven toward it, but we’re never on the same plane with reality, which is not a notion but the actual action of living6.” Having experienced walking side by side with Cézanne’s landscapes, especially Mount Sainte-Victoire,
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5 Pierre Tal Coat cited by Florian Rodari, in Pierre Tal Coat, op. cit., p. 138 6 Pierre Tal Coat cited by Florian Rodari, in Pierre Tal Coat, op. cit., p. 113
what’s left is for the paintbrush to actively make its way through the painting: links and nodes; fissures in the rocks and a few splashes of shadow and light showcasing the fault lines; a multiple presence in the depicted space combined with light darting in and out of each presence. “All sensations abound with meaning for those who draw life from them7.”, noted Henri Maldiney. The need is thus felt to open, expose, implement and magnify the painter’s canvas to incorporate that of the world. “Bursting to make contact, the sharp edge advancing without restraint, the torn perspective proves to be most revealing. This tension can only be accommodated by a countervailing tension perceived in the interconnected elements populating the painting8 […]”. Tal Coat shared the fruit of his latest search in the Galerie de France and won over both critics an the public alike. As of 1954, he partnered with Galerie Maeght, ultimately generating renown among a more international audience. He met Raoul Ubac, and his work became increasingly rupestrian, in replicating the primitive and basic techniques that first gave rise to the very notion of representation, self-figuration amidst the surrounding world. This was acknowledged, for example, in the 1968 exhibition entitled Foyer, overseen by André du Bouchet. “Emerging from the depths […] of this energy that extends beyond the visible scope of action, such an expansive limitless force9 […]” Put otherwise, continuously and tirelessly pursuing this quest, without pause and without cutting corners, leads to Pascal’s abyss, where humans originate and get engulfed by the infinite… In 1961, Tal Coat made a move to inland Normandy, at the Chartreuse de Dormont, near Saint-Pierrede-Bailleul and not far from Vernon. This would be his final residence until his passing in 1985, aside from regular travels to Switzerland. The purity of color came back with a vengeance, but deeply bonded to the paint applied, as if radiating forth. Light is generated by the painted matter and approaches us like a phosphorescence nearly reaching our eyeball. “It’s not the color that merits attention but rather the curvature that is constantly bending you with the same rebound effect as water rippling off of rocks along its path10.” Everything stems from the attributes and properties inherent in the painting and, moreover, is forged using such properties, among them and by them. Testimonials here comprise the monumental formats of Escaliers de vignes from 1971-72 or Surgissant dated 1978, as well as all the small shapes faintly brushed from the color box covers, with paint being symbolically traced to its origin. For both examples, this intersection encompasses not just nature’s successive states, but more importantly the very physicality of these states: their presence, their mass, their density, their irregularities, their motions, their texture, their contrasts, their tensions… “It’s all about looking at the world, to get as close to the action as possible when examining phenomena, given that expression is so closely tied to the structure of materials, beyond just the lines, colors and hues11.” Let’s not neglect their sensations, meanings and sensualities, when addressing sight or touch, but also sound (forceful color tones), smell (the pungency of the wet earth, bark moss or solidified sea foam they bring) or even taste (a penchant for sweetness vs. bitterness).
Existing entails being where the world is Between living and acting, doing and painting, what surges forth therefore from the occupied, empty and connecting pieces of the landscape reemerges in the respective thicknesses of these three pieces in the painting, as memories of the Argonne wartime trenches where so many soldiers, including his father, were struck down and where their abandoned corpses would paradoxically serve to nourish the land? And what part of the foot’s contact with the ground or the hand’s touch of the rock actually touches us by ricochet, in the form of feedback from Tal Coat’s walks in Brittany, Provence or the Normandy countryside, Henri Maldiney’s mountaineering expeditions, Paul-Émile Victor’s explorations of the depths? And what the landscape evokes of phenomena, paintings bring them to fruition in embodied form... Tal Coat’s entire work fits nicely into and forever remains within Maldiney’s compact thought that still opens onto the infinite: “Existing entails being where the world is12.” So, for a painter: existing is to infuse into painting the world’s compass. As such, both Maldiney and
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7 In Henri Maldiney, Regard Parole Espace, L’Âge d’Homme, 1973, p. 70
8 Pierre Tal Coat cited by Jean Leymarie, in Tal Coat, op. cit., p. 129
9 Pierre Tal Coat cited by Florian Rodari, in Pierre Tal Coat, op. cit., p. 141
10 Pierre Tal Coat cited by Florian Rodari, in Pierre Tal Coat, op. cit., p. 175
11 Pierre Tal Coat cited by Jean Leymarie, in Tal Coat, op. cit., p. 130
12 In Henri Maldiney, Ouvrir le rien, l’art nu, Encre Marine, 2000
Tal Coat distinguish themselves from Martin Heidegger’s thinking: with respect to his own existence, Man can enjoy the same relationship as that of a stone with itself. What procures “existence” for Man is what brings him into “being”, namely the experience that Man is capable of having with this preexisting stone, it’s what the stone tells him or doesn’t tell him, or what it says without him, away from him. “You know that rocks have not just served as a refuge but have always attracted humankind, not solely as shelter but as their own unique entity and reserve. An entity just like you and me. These were places imbued with a soul, a conscience13.” Pascal’s challenge cited in the introduction returns to help decipher the impenetrable secret of Man’s presence in the world. Tal Coat offers the following synopsis: “We think we grasp the world, but we’re only being visited by it14.” “I’m not painting the here and now, I’m painting the transition”, according to Montaigne in his famous Essays.
For the last five years of his life, Tal Coat also produced uncovered faces, barely drawn - at times entitled Portrait or when appropriate Autoportrait, where all that surges forth again seems to fade at the same painting instant, at the apex of the same brushstroke. And this output reminds us of the pictorial principle of Otages by Jean Fautrier: expressing the impossible resolution between Man and the world, a being and an original thought, an individual and his body, a shape and its contour, a part of matter and its nature at the very moment when everything will be taken away, made to vanish. “A face? It’s a sensation I felt, in search of myself, to chase myself. Ultimately, when one decides to move, the motion is only toward oneself; in other words, there’s always a part of you that has overtaken you, it’s the most punctual part and a part I’ve been trying to engage with15 […]”, asserted Tal Coat, faithful to the stance of Henri Maldiney: “Being present is being able to foretell what happens next16.” And what has surpassed us looks back at us trying to catch up. That’s exactly what Tal Coat had attempted throughout his life; such was the project he devoted his career to under the proviso of “staying upright”: confront this part of himself that had taken charge, cope with this fortunetelling part worn like a torch as a means of illuminating the road that lies ahead.
Return its glance
“Poetry is merely the sign of what stimulates, just an echo, in reality Man’s shadow; there’ll always be someone foolish enough to live a life exclusively for these signs, this shadowy space. Saying things through use of these signs17 […]”, notes André du Bouchet. And this applies to painting, in particular that of Tal Coat, as well. As such, isn’t painting inviting us to be - or rather become - this “rather foolish person”. Let’s listen then to what painting is telling us “by [its] signs”, at its very core. According to Bachelard, “Things have a way of looking back at us. Might they only seem indifferent to us because we look at them with indifference? But to the unobstructed view, everything’s a mirror; for genuine and meaningful observation, it’s all about depth18.” Standing tall before this body of work, which also stands tall before us, let’s face what’s facing us and “return its glance” so as to penetrate all the necessary depths.
Marc Donnadieu
18
17 André du Bouchet, Banalité, in Aveuglante ou banale. Essais sur la 17 poésie, 1949-1959, editions Le Bruit du temps, 2011
18 In Gaston Bachelard, Le Droit de rêver, Puf, 2001
13 Pierre Tal Coat cited by Jean Leymarie, in Tal Coat, op. cit., p. 77
14 Pierre Tal Coat cited by Jean Leymarie, in Tal Coat, op. cit., p. 53
15 Pierre Tal Coat cited by Florian Rodari, in Pierre Tal Coat, op. cit., p. 176
16 In Henri Maldiney, Penser l’homme et la folie, op. cit., p. 81
19
Tal Coat à Dormont photographié par Michel Dieuzaide
Arlequin allongé, 1932, huile sur toile, 24 x 50 cm 20
21 Le quartier de viande, 1926, huile sur toile, 55 x 46 cm
Il faut que la couleur soit comme le sang bu par le sable
Color needs to be treated like blood being imbibed by sand
Pierre Tal Coat
22
23 Les Arbres, 1933,
81
110 cm
huile sur carton marouflé sur panneau parqueté,
x
Massacres, 1936 - 1937, huile sur toile, 24 x 33 cm 24
25 Massacres, 1937, huile sur toile, 22 x 27 cm
26
27 Rocher, 1948, huile sur toile, 50 x 149 cm
Sans titre, 1949, huile sur toile, 81 x 100 cm 28
29 Le rocher vert, 1950, huile sur toile, 78 x 78 cm
Foyer, 1968, huile sur toile, 73 x 60 cm 30
31 Grotte, 1949 - 1950, huile sur panneau, 78 x 78 cm
Failles, 1948, huile sur toile, 27 x 35 cm 32
33 Failles, 1954, huile sur toile, 33 x 41 cm
Parcours suspendu, 1978, huile sur toile, 46 x 55 cm 34
35 Sans titre, 1977, huile sur panneau, 16 x 33 cm
Foyer 1, 1973, huile sur toile, 73 x 60 cm 36
37 Vers la droite, 1979, huile sur panneau toile, 30 x 60 cm
Sans titre, 1982, huile sur planche de bois, 35 x 20,5 x 2,5 cm 38
39 Sans titre, 1979, huile sur deux
20,5
60,5 cm
panneaux,
x
Sans titre, 1980,
8
11,5
1980,
cigares, 8
11,5 cm 40
huile sur boite à cigares,
x
cm. / Sans titre,
huile sur boite à
x
41 Tracteur, 1979 - 1980, huile sur
à cigares, 8
11,5 cm / Sans titre, 1980, huile sur
à cigares, 8 x 11 cm
boite
x
boite
Sur le Lac, 1978, huile sur panneau, 13,5 x 14,5 cm 42
43 Sans titre, 1978, huile sur panneau, 18 x 29,5 cm
Sans titre, 1979, huile sur panneau, 10,5 x 23,5 cm 44
45 Sans titre, 1979, huile sur
16 x 12,5 cm
panneau,
Sans titre, 1969, huile sur boîte de tubes de couleurs, 19 x 9,5 cm 46
47 Sans titre, 1968 - 1969, sur boîte de tubes de couleurs, 19 x 9,5 cm
Sans titre, 1976, huile sur panneau, 19 x 30,5 cm 48
49 Sans titre, 1980,
44,5
20 cm
huile sur panneau,
x
Sans titre, 1978, huile sur boite à cigares, 12,6 x 10,2 x 8,5 cm 50
51 Sans titre, 1979, huile sur boite à cigares, 10 x 10 x 3 cm
Sans titre, 1979, huile sur panneau, 8,5 x 18,5 cm 52
53 Sans titre, 1978, huile sur boite à cigares, 10 x 10 x 3,5 cm
Sans titre, 1973 - 1974, huile sur toile, 33 x 33 cm 54
55 Dans les
, 1970,
54
41 cm
vignes
huile sur panneau,
x
Sans titre, 1980, huile sur boite à cigares, 11,5 x 15 x 8,5 cm 56
57 Sans titre, 1983, huile sur toile, 19 x 24 cm
Sans titre, 1979, huile sur panneau boite à cigares, 14,5 x 16 cm 58
59 Sans titre, 1980, huile sur
de
28,5 x 47 x 3 cm
planche
bois,
Sans titre, 1975, huile sur toile, 35,5 x 26 cm 60
61 Sans titre, 1980,
16
24 cm
huile sur panneau,
x
Sans titre, 1979, huile sur panneau, 11,5 x 15,2 cm 62
63 Sans titre, 1978,
28,5
20,5 cm
huile sur panneau,
x
Sans titre, 1978, huile sur panneau, 17,5 x 19,5 cm 64
65 De la route, 1979, huile sur carton, 11 x 14,5 cm
Dans
66
un champ, 1978, huile sur papier marouflé sur panneau, 9,5 x 14,5 cm
67 Tracteur
,
1981, huile sur carton marouflé sur panneau, 9,5 x 14 cm / Sans titre, 1981, huile sur panneau, 11,5 x 15 cm
Sans titre, 1978, huile sur panneau, 13 x 10,5 cm 68
69 Sans titre, 1980, huile sur carton, 17,5 x 23,5 cm
Sans titre, 1980, huile sur panneau, 7,5 x 38 cm 70
71
Surgissant, 1978, huile sur toile marouflée sur panneau, 123 x 93 cm
Sans titre, 1979, huile sur panneau, 8,5 x 36 cm 72
73 Sans titre, 1975, huile sur toile, 61 x 50 cm
Sans titre, 1976, huile sur panneau, 14,5 x 18 cm 74
75 Sans titre, 1980,
8,5
16
huile sur panneau,
x
cm
Sans titre, 1980, huile sur panneau, 9,5 x 20,5 cm 76
77 Sans titre, 1976,
15
25
huile sur panneau,
x
cm
Portrait, 1980, huile sur
30 x 20,5 cm 78
panneau,
79 Portrait, 1982, peinture sur
19,5
16 cm
panneau,
x
Autoportrait, 1980, huile sur panneau, 23,3 x 21,4 cm 80
81 Autoportrait, 1980, huile sur panneau, 41 x 29 cm
82 1 2 3 4 5
83 6 7 8 10 9
Index
Page 5
Autoportrait, 1935, huile sur toile, 89 x 116 cm
Provenance : Galerie Henri Bénézit, Paris
Expositions : Recherche de l’Art Français Contemporain, Musée National de Stockholm, 1949 Tal Coat, Centre
National d’Art et de culture Georges Pompidou, Musée
National d’Art Moderne Paris 1976 Tal Coat devant
l’image, Musée Rath Genève, Musée d’Unterlinden Colmar, Kunstmuseum Winterthur, 1997-1998
Page 21
Le quartier de viande, 1926, huile sur toile, 55 x 46 cm
Provenance : Galerie Henri Bénézit, Paris
Exposition : Tal Coat - Hajdu, Kunsthalle Bern, 1957
Page 23
Les Arbres, 1933, huile sur carton marouflé sur panneau parqueté, 81 x 110 cm
Expositions : Tal Coat, Musée d’Histoire et d’Art
Luxembourg, 1974 Tal Coat, Unéo Royal Museum, Tokyo. Open Air Museum, Hakone, 1975 Forces nouvelles
1935-1939, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 1980
Tal Coat devant l’image, Musée Rath Genève, Musée d’Unterlinden Colmar, Kunstmuseum Winterthur, 1997-1998
Page 24
Massacres, 1936-1937, huile sur toile, 24 x 33 cm
Provenance : Galerie Henri Bénézit, Paris
Expositions: Tal Coat - Hajdu, Kunsthalle Berne, 1957
Tal Coat, Unéo Royal Museum, Tokyo. Open Air Museum
Hakone,1975 L’Écriture Griffée, 1934-1960, Musée d’Art Moderne Saint-Étienne, 1990-1991 Face à l’Histoire 19331996, Musée National d’Art Moderne, Centre de création industrielle, centre Georges Pompidou, Paris 1996-1997
Page 25
Massacres, 1937, huile sur toile, 22 x 27 cm
Préparation pour le Massacre de 1937 (128 x 161 cm) conservé au centre Georges Pompidou
Expositions : Tal Coat, œuvres anciennes, 1927-1939, Galerie de France, Paris, 1949 Toiles anciennes Tal Coat, Gruber, Marchand, Galerie à l’étoile scellée, Paris, 1953-1954 Tal Coat, Centre National d’Art et de culture Georges Pompidou, Musée National d’Art Moderne, Galeries nationales d’exposition du Grand Palais, Paris 1976 Face à l’Histoire 1933-1996, Musée National d’Art Moderne, Centre de création industrielle, Centre Georges Pompidou, Paris 1996-1997
Page 26 - 27
Rocher, 1948, huile sur toile, 50 x 149 cm
Provenance : Galerie Henri Bénézit, Paris
Page 29
Le rocher vert, 1950, huile sur toile, 78 x 78 cm
Provenance : Galerie de France, Paris
11 Pierre Tal Coat, portrait
12 Pierre Tal Coat (à gauche.), Pont Aven, 1926
13 Pierre Tal Coat, portrait, photographie de Claude Gaspari
14 Anne de Staël et Michèle Aittouarès à la Galerie Berthet-Aittouarès, Paris 2017
15 Françoise Simecek, ?, André du Bouchet dans la Drôme, photographie
15 de Pierre Tal Coat
16 Pierre Tal Coat dans l’atelier de Dormont
17 Jacques Prévert, Pierre Tal Coat, Claude Gaspari, Vernissage à la
15 Galerie Maeght, 1962
Exposition : L’école de Paris 1900-1950, Royal Academy of Arts Londres 1951
Page 30
Foyer, 1968, huile sur toile, 73 x 60 cm
Provenance : ancienne Collection André du Bouchet
Expositions : Tal Coat devant l’image, Musée Rath Genève, Musée d’Unterlinden Colmar, Kunstmuseum Winterthur, 1997-98
Page 31
Grotte, 1949-1950, huile sur panneau, 78 x 78 cm
Provenance : ancienne collection André du Bouchet
Expositions : Tal Coat - Hajdu, Kunsthalle, Berne, 1957 Tal Coat Centre National d’Art et de culture Georges Pompidou, Musée National d’Art Moderne, Galeries nationales d’exposition du Grand Palais, Paris 1976 André du Bouchet. Pierre Tal Coat, Château de Ratilly, Treigny, 1979 Pierre Tal Coat, Les années Provence, Galerie d’Art, Espace 13, Aix-en-Provence, 1996
Page 32
Failles, 1948, huile sur toile, 27 x 35 cm
Provenance : Galerie Henri Bénézit, Paris
Page 36
Foyer 1, 1973, huile sur toile, 73 x 60 cm
Expositions : Tal Coat, Galerie de France et Bénélux Bruxelles, 1976 Abstract? De natuur van het schilderij, Roger Raveelmuseum, Machelen-Zulte, Belgique, 2012
Page 41
Tracteur, 1979-1980, huile sur panneau, boite à cigares, 8,5 x 11,5 cm
Exposition : Tal Coat La liberté farouche de peindre, Musée Granet Aix-en-Provence, 2017-2018
Page 54
Sans titre, 1973-1974, huile sur toile, 33 x 33 cm
Exposition : La couleur de Tal Coat, Hôtel des Arts Toulon Provence Méditerranée, Toulon, 2006
Page 71
Surgissant, 1978, huile sur toile marouflée sur panneau, 123 x 93 cm
Expositions : Tal Coat devant l’image, Musée Rath Genève, Musée d’Unterlinden Colmar, Kunstmuseum Winterthur, 1997-1998 Pierre Tal Coat, Domaine de Kerguéhennec, Bignan, 2008-2009 Pierre Tal Coat, Le Carmel, Tarbes, 2009
Page 73
Sans titre, 1975, huile sur toile, 61 x 50 cm
Exposition : Tal Coat devant l’image, Musée Rath Genève, 1997-1998
Page 81
Autoportrait, 1980, huile sur panneau, 41 x 29 cm
Exposition : Tal Coat La liberté farouche de peindre, Musée Granet Aix-en-Provence, 2017-2018
18 Musée Rath, Genève, vernissage de l’exposition Pierre Tal Coat,
15 devant l’image, 1997. De gauche à droite : Rainer Mason, Hervé Eon,
15 Sylvie Eon Balthazar, Benoît Sapiro, Michèle Aittouarès, Jean Leymarie,
15 Pierrette Tal Coat Demolon, Cathy Chambon, Gérard Guillot Chêne,
15 Jean-Pierre Bénézit
19 Pierrette Tal Coat Demolon, Michèle Aittouarès, vernissage à la Galerie
15 Berthet-Aittouarès, 29 rue de Seine, Paris,1995
10 Exposition Tal Coat à la Galerie Berthet Aittouarès, au 29 rue de Seine, 15 Paris, 1995
84
Principales expositions
1969 Trente ans de dessins, Palais de l’Europe, Menton
1975 Royal Museum, Tokyo
1976 Rétrospective Tal Coat - Grand Palais, Paris
1984 Centre culturel Noroit, Arras
1985 New Museum of Contemporary Art, New-York
Musée des Beaux-Arts, Quimper
Musée d’Art et d’Histoire, Genève
1987 Musée de la culture, Bourges
Musée, Arthothèque - médiathèque et Ecole régionale des Beaux-Arts, Valence
1988 Musée des Beaux-Arts, Rennes
1991 Musée Matisse, Le Cateau Cambrésis
1993 Château du Roi René, Tarascon
1994 Hommage, Biennale de Sao Paulo
1995 Centre d’Art Nicolas de Staël, Braine-l’Alleud
1996 Chapelle des Ursulines, Quimperlé
Les Années Provence, Espace 21, Aix-en-Provence
1997 Musée d’Art et d’Histoire, Genève
Musée d’Unterlinder, Colmar
Musée Picasso, Antibes
1998 Kunstmuseum, Winterthur
IVAM, Centre J. Gonzales, Valencia
1999 Tal Coat, L’énergie du blanc, Bibliothèque nationale de France, Paris
2000 Au fil de l’eau, Musées d’Aix en Provence
2002 Centre d’art plastique, Royan
2005 Carré d’art Nîmes
2006 Centre Méditerranéen d’art, Toulon
Artothèque Galerie Pierre Tal Coat, Hennebont
Carré d’art, Nîmes
2008 Musée des Beaux-Arts, Vannes
Première exposition et préfiguration
du centre Pierre Tal Coat,
Domaine de Kerguéhennec, Bignan
2009 Musée Estrine, Saint-Remy-de Provence
Musée des Beaux-Arts, Tarbes
Musée des Beaux-Arts, Vannes
2011 Domaine de Kerguéhennec ,Bignan
Musée des Beaux-Arts, Mons
2015 Hotel de Limur, Vannes, dessins
2017 Pierre Tal Coat et André du Bouchet, Fondation Saint John Perse, Aix en Provence
La liberté farouche de peindre, Musée Granet, Aix en Provence
Tal Coat, regard sans frontières, Musée Quesnel-Morinières, Coutances
2019 Tal Coat 1905-1985, Musée de Pont-Aven
Expositions à la galerie Berthet-Aittouarès
1992 Pierre Tal Coat, Hans Seiler (exposition collective)
1994 Les ruisseaux vont au ciel (exposition collective)
1995 Pierre Tal Coat, dessins, aquarelles, peintures
1997 Pierre Tal Coat, C'est le vivant qui importe
1998 Pierre-Tal Coat, présence
2002 Pierre Tal Coat, lavis, peintures
2005 Pierre Tal Coat aurait 100 ans
2007 Pierre Tal Coat, traverse
2011 Pierre Tal Coat
2016 Pierre Tal Coat
Collections publiques
Allemagne
Sammlung Zimmermann, Cologne
Autriche
Lentos Kunstmuseum, Linz
Belgique
Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles
Fondation Roi Baudouin - Fonds
Thomas Neirynck, Bruxelles
Chili
Muséo de la Solidaridad
Salvador Allende, Santiago
Etats-Unis
The Baltimore Museum of Art, Baltimore
Museum of Modern Art, MoMa, New York
Solomon R. Guggenheim Museum, New York
The Morgan Library & Museum, New York
Carnegie Museum of Art, Pittsburgh
France
Cabinet d’Art Graphique du Musée
National d’Art Moderne, Paris
Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Musée d'Orsay, Paris
Musée Granet, Aix-en-Provence
Musée Picasso, Antibes
Musée des années trente, Boulogne-Billancourt
Musée d’Unterlinden, Colmar
Musée Cantini, Marseille
Musée de la Préhistoire, Solutré
MAC/VAL, Musée d’Art contemporain du Val-de-Marne, Vitry
Musée des Beaux-Arts, La Cohue, Vannes
Fonds National d’Art Contemporain (CNAP)
FRAC Auvergne, Bretagne, Haute-Normandie, Ile-de-France, Poitou-Charentes
Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence
Centre Pierre Tal Coat, Domaine de Kerguéhennec, Conseil général du Morbihan
Bibliothèque Nationale de France, Paris
Musée Les Abattoirs, Toulouse
Suède
Moderna Museet, Stockholm
Suisse
Musée d’Art et d’Histoire, Cabinet des Estampes, Genève, Fondation Gandur pour l'Art, Genève
Fondation William Cuendet & Atelier de Saint-Prex, Vevey
85
Publications de la galerie
Pierre Tal Coat, surgissement de la peinture 1925-1985, textes de Anne de Staël et Marc Donnadieu, 2023
Vera Molnar, Couper, coller, construire, texte de Vincent Baby, 2022
Dans les pas de Hans Hartung, Along Hans Hartung’s path, texte de Pierre Wat, 2020
Eric Antoine, L’usage du temps, The use of time, texte de Pierre Wat, 2018
Henri Michaux, Le dessin est exorcisme, texte de Pierre Wat, 2018
Vera Molnar, 1% de désordre ou la vulnérabilité de l’angle droit, texte de Serge Lemoine, 2016
Pierre Tal Coat, Nous sommes visités par le monde, éditions Galerie Berthet Aittouarès, 2016
Antoine Schneck, du masque à l’âme, textes de Pierre Wat et Jérôme Clément, 2015
Le Journal Ernest Pignon-Ernest - Jean Pierre Schneider, textes de Henri-François Debailleux et Véronique Bouruet Aubertot, 2015
Jean Degottex, Du signe à l’écriture, de l’écriture à la ligne, texte de Pierre Wat, 2013
Le Journal - Présence italienne
Albanese - Dessi - Botta - Nunzio, textes de Henri-François Debailleux et Lorand Heygyi, 2013
Le Journal - Parti pris de la peinture
Degottex - Buraglio - Viallat, texte de Pierre Wat, 2012
Jean Pierre Schneider, Le vif du sujet, textes de Bernard Chambaz et Alain Meunier, en coédition avec la galerie Sabine Puget, 2011
Antoine Schneck, photographies, textes de Laurent Boudier et Yaël Pachet, 2010
Alexandre Trauner, 50 ans de peinture pour l’histoire du cinéma, préface de Bertrand Tavernier, 2009
Marfaing, peintures de 1970 à 1986, en coédition avec la galerie Protée, 2008
Jean Pierre Schneider, peintures, texte d’Itzhak Goldberg, 2008
Étienne Viard, Sculptures, texte de Laurent Boudier, 2007
Jean Dieuzaide, Corps et Âmes, photographies, texte de Guy Goffette et Hervé Le Goff, 2006
Hans Hartung, Hors champ, les années 1970, peintures, textes d’Alain Madeleine Perdrillat et Jean François Aittouarès, en coédition avec la Galerie Aittouarès, 2006
John Craven, La beauté terrible, photographies, textes de François Nourissier et Christine Mattioli, 2005.
Pierre Bonnard, La volupté du trait, dessins, texte de Guy Goffette et Jean-François Aittouarès, 2005
Petit inventaire à l’usage des amateurs, dessins, en coédition avec la Galerie Aittouarès, 2005
Mario Giacomelli, L’ermite de Senigallia, photographies, textes de Jean Dieuzaide et Véronique Bouruet-Aubertot, en coédition avec la Galerie Aittouarès, 2004
Daniel Frasnay, photographies, textes d’Hervé Le Goff et Iliana Kasarska, 2003
Petit inventaire à l’usage des amateurs, dessins, en coédition avec la Galerie Aittouarès, 2003.
Slimane, peintures et dessins, textes de Jean Lacouture, Pierre Amrouche, Rabah Belamri, Fellag et René Souchaud, 2003
John Craven, 200 millions d’Américains ou l’Amérique des années 60, photographies, textes d’Edmonde Charles Roux et Iliana Kasarska, 2002
Pierre Bonnard, L’œil du chasseur, texte de Antoine Terrasse et Guy Goffette, en coédition avec la Galerie Aittouarès, 2002
Pierre Tal Coat, Terres levées en ciel, texte d’Yves Peyré, en coédition avec Pagine d’Arte, 2002
Mario Giacomelli, Vintages 1954-1965, texte de Jean-Louis Schefer, 2001
Henri Michaux, Histoires d’encre, texte de Jean-Louis Schefer, en coédition avec Pagine d’Arte, 1999
Jean-Pierre Corne, Les bornes du silence, textes de Jean-Claude Schneider et Jean-Jacques Lévêque, en coédition avec la Galerie Aittouarès, 1998
Tal Coat, C’est le vivant qui importe, peintures et dessins, en coédition avec la Galerie Aittouarès, 1997.
86
Remerciements à
Anne de Staël
Xavier Demolon
Michel Dieuzaide
Claude Gaspari
Bertrand Hugues
Thomas Popesco
Antoine Combes
Sabine Carion
Pierre-Paul Vander Borght
87
Traduction : Robert Sachs
Photographies des œuvres : ©Bertrand Hugues
Photographies p.6 - p.19 : ©Michel Dieuzaide
Photographie p.13 : ©Claude Gaspari
Pierre Tal Coat ©ADAGP, Paris, 2023
©2023 Galerie Berthet-Aittouarès
ISBN : 978-2-490315-06-2
Première de couverture : Sans titre, 1977, huile sur panneau 16 x 33 cm
Quatrième de couverture : Autoportrait, vers 1975, mine de plomb sur papier 36 x 13 cm