V E R A PAG AVA
Matthieu Poirier
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VERA PAGAVA
Corps cĂŠlestes / Celestial Bodies Commissaire : Matthieu Poirier
53 rue de Seine 75006 Paris
2 rue des Beaux-Arts 75006 Paris
19 rue Mazarine 75006 Paris
Couverture : Formes oblongues, 1972, huile sur toile, 92 x 73 cm 1
Vera Pagava dans son salon Ă Montrouge, 1983. CrĂŠdit Michel Nitabah
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VERA PAGAVA Corps célestes Matthieu Poirier
Du début des années 1930 aux années 1980, Vera Pagava déploya avec obstination son univers pictural premièrement par le biais de genres classiques, tels que la nature morte ou le paysage, avant de se tourner, en 1960 et ceci jusqu’à sa mort, vers un autre genre en soi : l’abstraction. Tout au long d’une carrière discrète, vécue en retrait du marché de l’art et des mondanités, elle conserva un lien constant avec l’avant-garde artistique de son temps tout en se cantonnant sciemment à une technique et à un support antédiluviens : la peinture à l’huile, appliquée au pinceau sur un tableau, que ce dernier soit une toile tendue sur un châssis ou, plus rarement, un panneau de bois. Avec le recul que permet l’histoire, l’univers mystérieux de ses tableaux et leur épure vibrante et lumineuse montrent une singularité remarquable. À l’exception d’une réalisation murale monumentale pour l’exposition universelle de Bruxelles en 1958 et d’un ensemble de vitraux et de mobilier pour l’église Saint-Joseph à Dijon en 1986, cet ensemble de tableaux se déploya volontairement à rebours de pratiques qui, attachées idéologiquement à rendre vie à cette peinture que la modernité déclarait morte et enterrée, versèrent volontiers dans le spectaculaire, fût-ce par l’emploi de nouveaux médiums ou supports, par l’emphase des formats ou encore par la surenchère des motifs. Exilée de Georgie où elle naquit en 1907, Vera Pagava s’installa à Paris en 1923. Après y avoir suivi plusieurs formations en arts appliqués, elle peaufina son éducation artistique à la très élitiste Académie Ranson. Elle fréquenta celle-ci de 1931 à 1939 et se rapprocha alors d’artistes comme Etienne-Martin ou François Stahly, et se lia d’une amitié indéfectible avec Vieira da Silva. Pagava, issue d’une famille aisée et cultivée, mais que l’exil plongea dans la précarité, enchaîna, du moins à ses débuts, nombre d’activités alimentaires telles que le tissage ou le dessin de motifs ornementaux. Elle se forgea un langage pictural aux résonances post-cubistes ou surréalistes, déjà palpable dans ses premières réalisations sur toile des années 1930 comme Perroquet (c. 1935) [ill. p.19] ou Forme abstraite avec guitare (1938) [ill. p.21]. Leur schématisation, que l’on pourrait déjà qualifier de « biomorphique » comme chez Calder ou Miró, emprunte au vivant ses courbes, et mène subtilement le sujet aux limites de l’identification - « elle met à la question les limites de l’oeil », dira d’elle Guy Weelen.
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Séjour à Montrouge, 1983. Crédit M.Nitabah
Détail de son bureau, 1983. Crédit M.Nitabah
D’emblée, son langage est marqué par un goût prononcé pour certains artistes : Giotto, Cimabue ou encore Fra Angelico. Les ciels, mais aussi la perspective et le modelé schématiques, pré-renaissants pourrait-on dire, lui apparurent également à même de rendre une forme dans l’espace, certes, mais de façon non illusionniste. C’est par exemple le cas de Campanile (1957) [ill. p.40]. Sa façon de représenter le vide et le volume, par exemple dans ses natures mortes, comme Nature morte sur table, c. 1945-1950) [ill. p.28], répond même à une volonté que l’on pourrait qualifier de sculpturale et primitiviste, qui permet de la lier à Constantin Brancusi : tranches de pastèque, verres, assiettes ou table ne sont plus, sous son pinceau, que des aplats de couleur. Au sein de ces espaces épurés, nul effet de modelé, nul jeu d’ombre ne vient creuser une profondeur ou offrir une perspective mimétique - du moins vraisemblable pour l’oeil. Des primitifs italiens, elle retint également les espaces feuilletés, que l’on retrouve dans des tableaux aux sujets premièrement architecturaux comme La cathédrale de Barcelone (1955) [ill. p.37], puis pleinement abstraits comme Sur la ville (Ville lumière) (1963) [ill. p.46]. Elle comprit également la beauté du vieillissement de leurs fresques à travers les siècles, et en intégra, par exemple dans Lagune II (1964) [ill. p.60], Vespéral (c. 1965) [ill. p.67] ou Saint-Malo (1971) [ill. p.105] la palette aux tons légèrement assourdis, cette luminosité voilée et ces aplats de couleur rongés par le temps. Lors de sa première exposition à la Galerie Jeanne Bucher en 1944, aux côtés de Dora Maar, elle reçut les encouragements de Pablo Picasso et de Georges Braque, qui goûtèrent peut-être sa schématisation raffinée et sa palette simplifiée. Toutefois, pour ce qui est de ses contemporains, l’influence et l’amitié d’artistes comme Max Ernst, Giorgio De Chirico ou Yves Tanguy est peut-être encore plus significative, cette fois dans la volonté de Pagava de faire naître un univers étrange, toujours privé de narration ou de signification évidentes. Au sein de ces mondes,
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l’artiste interroge constamment le lien de chaque forme peinte à l’objet et à l’image, mais aussi à la réalité physique et tangible, voire géographique, ceci progressivement jusqu’à la fin des années 1950, lorsque la qualité spirituelle de son art semble enfin pleinement se libérer de l’objet pour atteindre une certaine intériorité. Comme elle en formula le souhait précocement, le 15 avril 1936 dans une lettre à son ami Roger Hilton, « la peinture nous reflète, c’est un miroir miraculeux dans lequel le monde extérieur voit notre monde intérieur ». Les natures mortes épurées de Pagava relèvent en somme d’un purisme de la pénombre ce qui la distingue du purisme d’Amédée Ozenfant ou des ensembles baignés de lumière de Giorgio Morandi. La Dame aux étoiles (1946) [ill. p.31] nous permet de mieux appréhender la singularité de l’artiste géorgienne, notamment par les références qui s’y croisent : un personnage féminin, Vera Pagava dans son salon à Montrouge, 1983. Crédit Michel Nitabah repris de la Femme sous le soleil couchant (1818) de Caspar David Friedrich mais au corps traité en aplats géométriques à la façon d’un paysan de Malevitch, nous tourne le dos, absorbé qu’il est dans la contemplation nocturne d’un ciel bleu nuit, où seules trois étoiles scintillantes génèrent un halo légèrement bleuté. Événement étrange, l’un d’eux se projette sur le sol, juste à côté du personnage, comme une poursuite de théâtre qui aurait manqué son objectif — une manifestation lumineuse alors étonnamment proche des spéculations de László Moholy-Nagy sur la lumière et l’espace multidimensionnel. Notons que cette modalité connait chez Pagava quelques précédents, dans certaines natures mortes. Elle se développera largement et sous différents contours, plus ou moins géométriques du milieu des années 1960 jusqu’à la fin des années 1980. Cette orientation esthétique prévalut également chez Pagava après 1960, lorsque la figuration devint à ses yeux une « béquille » dont son art pouvait désormais se passer ; la rupture fut alors pleinement consommée avec le sujet de référence, après avoir été initiée de longue date (la même année, Jacques Lassaigne, qui lui apporta par ailleurs un soutien considérable, pointa ainsi la « réalité dépouillée » de ses précédents « paysages imaginaires »). À cet égard, les titres qu’elle donna alors à ses tableaux, souvent liés à des lieux réels, géographiques, ne subsistèrent qu’à titre indiciel. Non sans rappeler, pêle-mêle, les Rythmes colorés de Léopold Survage ou encore certaines formes épurées du suprématisme russe, de Kasimir Malevitch à Ivan Klioune, toutes aériennes, voire cosmiques, et empreintes de spiritualité, l’oeuvre de Pagava oscille ainsi entre la structure mentale de la géométrie et l’entropie courbe du vivant. Au-delà de ses liens,
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ce qui caractérise avant tout la pratique de l’artiste géorgienne, tout particulièrement après 1960, demeure la suspension silencieuse d’entités énigmatiques, de formes dont les surfaces et les contours, palpitants et vaporeux, en font assurément des corps célestes qui se détachent du régime terrestre et du monde signifiant. Déployées par l’artiste dans un espace à la fois frontalisé et sans limites tel que celui, d’un noir presqu’absolu, de La nuit bois de Céré IV (1964) [ill. p.57] ou celui, explicitement « montagneux », de Vertige (1979) [ill. p.115], ces éléments sont à même de susciter, comme chez Mark Rothko, deux sentiments opposés : le sublime et l’intime. Alors que William Turner transcrivait la lumière aveuglante du soleil et que Robert Delaunay ou encore Giacomo Balla traduisaient le rayonnement d’un éclairage électrique par des couleurs vives et des rayons acérés, Vera Pagava privilégie quant à elle un rayonnement sourd, indirect ou sous-jacent, comme filtré ou tamisé, le plus souvent par des couches successives de peinture à l’huile ou, dans le cas d’une remarquable série d’aquarelles résultant d’une immersion complète du papier, comme par exemple Lagune II (1966) [ill. p.60] mais dont la luminosité se retrouve dans Douce, une huile sur toile de 1973 [ill. p.109]. L’aquarelle, par ailleurs exposée au sein d’un ensemble d’œuvres de l’artiste dans le pavillon français de la Biennale de Venise en 1966, n’est qu’une douce transition entre le bleu clair de l’eau et le jaune lumineux du soleil. La surface n’y est plus qu’une atmosphère, un halo pur, affranchi de son noyau formel. Mais ce tropisme de la pure lumière et de l’immatériel ne proscrit pas pour autant chez l’artiste un ancrage dans la matérialité du support. À ce titre, un tableau comme Un rêve (1970) [ill. p.98] voit sa composition en partie tributaire d’une irrégularité dans le tissage de la toile, qui détermine l’emplacement et le milieu d’une silhouette abstraite et polychrome. Le silence éloquent d’œuvres comme Ascension (1976) [ill. p.111] ou Orage sur la plaine (1963) [ill. p.51] est ainsi de l’ordre d’une communication intime, intérieure, donc, située au-delà du langage, sans le secours du signifiant. Les titres, le plus souvent descriptifs, évoquent une action, un événement atmosphérique, une lagune, une ville, une cathédrale, une nature morte, une simple pierre ou encore une bataille. Ils ne sont que des fausses pistes. Car c’est face à un tableau que le spectateur se tient, et l’expérience qu’il procure est pleinement autonome. Paul Sérusier, avec les pyramides flottantes de son énigmatique série de tableaux Les Origines, autour de 1910, cherchait à atteindre « un équilibre pouvant être ressenti par toute personne contemplant l’oeuvre […] quels que soient sa culture ou son époque ». Ainsi les triangles en suspension et autres formes primitives de Vera Pagava auront développé en une riche arborescence cette idée simple : la forme peinte n’est par le support d’une narration, mais l’expression d’une tension formelle, détachée de l’anecdote, à la portée universelle.
Matthieu Poirier Né en 1976, Matthieu Poirier est historien de l’art. Docteur de l’Université Paris-Sorbonne, où il a enseigné, il est l’auteur de nombreuses publications et d’une thèse (à paraître) sur l’art optique et cinétique. Ancien chercheur invité du Centre allemand d’histoire de l’art, il a récemment été commissaire des expositions « Mack. Spectrum, 1950-2016 », « Soto. Une rétrospective » (Musée Soulages, Rodez, 2015), « Kazuko Miyamoto » (Centre d’art Circuit, Lausanne, 2015), « PostOp. Perceptual gone painterly » et « Soto. Chronochrome » (Galerie Perrotin, Paris et New York, 2014 et 2015), « Spectres. Abstração e Fantasmas » (Roesler Hotel, Sâo Paulo, 2014), « Dynamo. Un siècle de lumière et de mouvement dans l’art, 19132013 » (Galeries nationales du Grand Palais, 2013) et Conseiller scientifique de la rétrospective Julio Le Parc (Palais de Tokyo, 2013). Il est le commissaire de l’exposition «Un être flottant», consacrée aux environnements historiques de Carlos Cruz-Diez au Palais d’Iéna (nov.-déc. 2016).
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Galerie Darial, 1974, de gauche à droite, Vano, un ami, Thamar Tsouladzé-Taly, Denise Lioté (de dos).
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Vera Pagava à Paris, années 30
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VERA PAGAVA Celestial Bodies Matthieu Poirier
From the early 1930s to the 1980s, Vera Pagava deployed her pictorial universe first in classic genres such as the still life and the landscape before turning, in 1960, to another genre, abstraction, that would occupy her for the rest of her life. Throughout her discreet career, shunning the art world and its social round, she maintained a constant link with the avant-garde of the day while deliberately sticking to her “ancient” medium and support: oil paint, applied by brush to a canvas on a stretcher or, more seldom, a wooden panel. With the detachment afforded by history, the mysterious world of her paintings, with their vibrant, luminous purity, can be seen as truly remarkable. Apart from a monumental wall piece made for Expo 58 in Brussels and a series of stained-glass windows and furniture for the church of Saint-Joseph in Dijon in 1986, Pagava’s oeuvre consists of a corpus of paintings that deliberately ran counter to those pictorial practices that were ideologically bent on restoring life to a form of painting that modernity had declared dead and buried and that, to do so, deliberately indulged in the spectacular, if only in the use of new mediums and supports or emphatic large formats, or again in the boldness of the motifs. Exiled from Georgia, where she was born in 1907, Pagava moved to Paris in 1923. After several courses in applied arts she completed her artistic education at the very elitist Académie Ranson from 1931 to 1939, frequenting artists such as Etienne-Martin and François Stahly, and forging un unshakeable friendship with Vieira da Silva. Though born into an affluent and cultivated family, Pagava’s life in exile was precarious and in her early days she took on work such as weaving and designing ornamental motifs in order to keep body and soul together. She was also developing a pictorial language with post-Cubist and Surrealist overtones. These were already manifest in her first works on canvas of the 1930s, such as Perroquet (Parrot, c. 1935) [ill. p.19] and Forme abstraite avec guitare (Abstract form with guitar, 1938) [ill. p.21]. Their schematisation, which could already be described as “biomorphic,” as in Calder and Miró, evoked the curves of life forms and subtly led its subject to the limits of identifiability: “she questions the limits of the eye,” wrote Guy Weelen.
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From the outset, her language was marked by a pronounced taste for certain artists, particularly Giotto, Cimabue and Fra Angelico. Their skies but also their perspective and schematic modelling, which could be described as preRenaissance, also struck her as being suited to rendering forms that were in space but not illusionistic. This is the case, for example, in Campanile (Bell Tower, 1957) [ill. p.40]. Her way of representing emptiness and volume, for example, in still lifes such as Nature morte sur table (c. 1945-1950) [Still life on table] [ill. p.28] stemmed from what one could call a primitivist, sculptural approach, by virtue of which she could be compared to Constantin Brancusi. Under Pagava’s brush, slices of watermelon, glasses, plates and table are no more than zones of colour. In these pared down spaces there is no effect of modelling, no play of shadows to create depth or offer a mimetic perspective, or at least some illusion the eye Vera Pagava, années 30 can believe. Another thing she took from the Italian protoRenaissance artists was the layering of space. This is found in the paintings with subjects that are primarily architectural, such as La cathédrale de Barcelone (Barcelona’s Cathedral, 1955) [ill. p.37], then fully abstract, as in Sur la ville (Ville lumière) (On the City or City of Lights, 1963) [ill. p.46]. She also understood the beauty of the way their frescoes had aged over the centuries and, in works like Lagune II (Lagoon II, 1964) [ill. p.60], Vespéral (c. 1965) [ill. p.67] and Saint-Malo (1971) [ill. p.105] she integrated their slightly muted palette, that veiled luminosity and the flat patches of colour corroded by time. At her first exhibition at Galerie Jeanne Bucher in 1944, alongside Dora Maar, she received encouragement from Pablo Picasso and Georges Braque, who no doubt appreciated her refined schematisation and sober palette. As to other contemporaries, the influence and friendship of artists like Max Ernst, Giorgio De Chirico and Yves Tanguy may also be significant, reflecting Pagava’s efforts to bring forth a strange universe, devoid as ever of any obvious narrative or meaning. Within these worlds, the artist constantly questioned the link between each painted form and the object or image, but also their physical, tangible, even geographical reality, and did so progressively through to the 1950s, when the spiritual quality of her art seems to have truly broken free of the object and attained a certain interiority. As she wrote very early in her career, in a letter to her friend Roger Hilton, “painting reflects us, it is a miraculous mirror in which the outside world sees our inner world.” Pagava’s still lifes have a kind of purism of penumbra, which distinguishes them from the purism of Amédée Ozenfant or the light-bathed ensembles of Giorgio Morandi. La Dame aux étoiles (Woman and Stars, 1946) [ill. p.31] gives us a better sense of this Georgian artist’s singularity, notably by virtue of the references that come together here: a female figure, taken from Woman before the Rising Sun (1818) by Caspar David Friedrich, but with her body now broken up into geometrical zones of colour like a Malevich peasant, has her back to us, being absorbed in the contemplation of a midnight-blue sky where three glowing stars (no more) create a slightly bluish halo. By a strange twist, one of them shines its light onto the ground, just next to the figure, like a theatrical tracking spot that has missed its object. This strange luminous manifestation is in fact surprisingly close to the speculations of László Moholy-Nagy regarding light and multidimensional space. There are a number of precedents for this modality in Pagava’s earlier work, including still lifes and it would develop extensively if in different, more or less geometrical forms from the mid- 1960s to the end of the 1980s.
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Vera Pagava dans son atelier, fin 40
This aesthetic orientation also prevailed in Pagava’s work after 1960, when figuration became, in her eyes, a “crutch” that her art could now do without. The break with the referenced subject, which had been long coming, was finally consummated (that same year, Jacques Lassaigne, who was a great support for the artist, spoke of the “bare reality” of her earlier “imaginary landscapes”). In this respect, the titles she gave her paintings, often referencing actual geographical places, were now only an indexical presence. Reminiscent, here and there, of the Rythmes colorés by Léopold Survage or certain simplified forms in Russian Suprematism, from Kazimir Malevich to Ivan Klyun, all of them airy, even cosmic, and steeped in spirituality, Pagava’s work oscillated between the mental structure of geometry and the curved entropy of life forms. Beyond these connections, the chief characteristic of this Georgian artist’s work, especially after 1960, was the silent suspension of enigmatic entities, of forms whose surfaces and contours, palpitating and vaporous, surely make them celestial bodies floating free of both the terrestrial regime and of the signifying world. Deployed by the artist in a space that is at once frontalised and without limits, like the deep, almost absolutely black one of La nuit bois de Céré IV (Night, Céré Wood, 1964) [ill. p.57] or the explicitly “alpine” one Détail du mur du bureau, c. 1950
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Vera Pagava dans son atelier, Montrouge, c.1950
Vera Pagava dans son atelier, Montrouge, c. 1950
of Vertige (Vertigo, 1979) [ill. p.115], these elements conjure up the opposing feelings of sublimity and intimacy, as in Mark Rothko’s most atmospheric compositions.. Where William Turner transcribed the dazzling light of the sun. Where Robert Delaunay and Giacomo Balla painted the radiance of electric light with its bright colours and sharp rays, Vera Pagava preferred an indirect, almost subjacent light, as if filtered, in most cases by several layers of oil paint or, in the case of a remarkable series of watercolours, resulting from the complete immersion of the paper, as in Lagune II (Laguna II, 1966) [ill. p.60], the luminosity of which recalls Douce, an oil on canvas from 1973 [ill. p.109]. The watercolour, which in fact was exhibited amidst a set of works by the artist in the French Pavilion at the 1966 Venice Biennale, is simply a gentle transition from the clear blue of the water to the luminous yellow of the sun. The surface is now merely an atmosphere, a pure halo, freed from its formal core. But this attraction to pure light and immateriality did not keep her from being grounded in the real. In this respect, the composition of the painting Un rêve (A Dream, 1970) [ill. p.98] was determined in part by an irregularity in the weave of the canvas, which determined the position and the center of an abstract, polychrome silhouette. The eloquent silence of works like Ascension (1976) [ill. p.111] or Orage sur la plaine (Storm on the Plain, 1963) [ill. p.51] thus partakes of an internal communication, one positioned beyond language, without the help of the signifier. The titles, which are mostly descriptive, evoke an action, an atmospheric event, a city, a cathedral, a still life, a simple stone or even a battle. But these are false leads. The viewer’s relation is strictly to the painting, and the experience that ensues is perfectly autonomous. With the floating pyramids of his enigmatic Les Origines series, made in around 1910, Paul Sérusier was trying to attain “an equilibrium that anyone looking at the work can
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Vera Pagava devant sa maison à Montrouge, 1960. Crédit N. Ellermann
feel […] in any culture or period.” In the same way, the rich arborescence of the primitive forms made by Vera Pagava developed this simple idea: the painted form is not the support of a narrative, but the expression of a simple formal tension free of anecdote, and universal in its scope. Matthieu Poirier
Art historian Matthieu Poirier (b. 1976) holds a PhD in art history from Paris-Sorbonne University, where has worked as a lecturer and researcher. He is the author of numerous publications and his thesis on optical and kinetic art is to be published soon. Formerly guest researcher at the Centre Allemand d’Histoire de l’Art, he has curated the following exhibitions: “Mack. Spectrum, 1950-2016,” “Soto. Une retrospective” (Musée Soulages, Rodez, 2015), “Kazuko Miyamoto” (Centre d’Art Circuit, Lausanne, 2015), “Post-Op. Perceptual Gone Painterly” and “Soto. Chronochrome” (Galerie Perrotin, Paris and New York, 2014 and 2015), “Spectres. Abstração e Fantasmas” (Roesler Hotel, Sâo Paulo, 2014), “DYNAMO. Un siècle de lumière et de mouvement dans l’art, 1913-2013” (Galeries Nationales du Grand Palais with Serge Lemoine, 2013), and he was scientific advisor for the Julio Le Parc retrospective at the Palais de Tokyo in 2013. His latest exhibition is “Un être flottant,” about the historic environments of Carlos Cruz-Diez, at the Palais d’Iéna (Nov.-Dec. 2016).
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Maison aux deux arbres, 1932, huile sur toile marouflĂŠe sur bois, 28 x 35 cm
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Coupe et formes sur table, c.1935, huile sur toile, 54 x 80,5 cm
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Perroquet, c. 1935, huile sur toile, 41 x 33 cm
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Forme abstraite avec guitare, 1937, huile sur toile, 65 x 50 cm
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Les maisons, c. 1940, huile sur toile, 45,5 x 54,5 cm
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L’arbre au paysage, 1940, huile sur toile, 44,5 x 53,5 cm
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Nature morte sur table, c. 1945-1950, huile sur toile, 60 x 72,5 cm
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Pastèque, c. 1940, huile sur toile, 24 x 35 cm
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La Dame aux étoiles, 1946, huile sur toile, 130 x 97 cm
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Nature morte aux poissons, 1952, huile sur toile, 119 x 150 cm
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La bataille d’Anabase, 1952, huile sur toile, 97 x 130 cm
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La chute des anges, 1953, huile sur toile, 146 x 116 cm
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La cathĂŠdrale de Barcelone, 1955, huile sur toile, 161 x 80 cm 37
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Ville, 1956, huile sur bois, 47 x 56 cm
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Le Campanile, 1957, huile sur contreplaquĂŠ, 78 x 93 cm
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Paysage ensoleillĂŠ, 1958, huile sur bois, 24 x 52 cm
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Nature morte, 1958, huile sur toile, 27,5 x 37 cm
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Nature morte aux melons, 1959, huile sur toile, 61 x 46 cm
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Sur la ville ou Ville lumière, 1963, huile sur toile, 100 x 81 cm 46
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Pierre dans le dĂŠsert, 1963, huile sur toile, 73 x 92 cm
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cm
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Orage sur la plaine, 1963, huile sur toile, 33 x 41 cm
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Horizon, 1963, aquarelle sur papier, 31,5 x 47,5 cm
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PrĂŠsence, 1963, huile sur toile, 92 x 73 cm
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La nuit du bois de Céré IV, 1964, huile sur toile, 100 x 81 cm
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Lagune II, 1964, huile sur toile, 54 x 65 cm
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Géometrique, 1964, huile sur toile, 73 x 92 cm
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Composition de formes, 1964, huile sur toile, 73 x 92 cm
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Forme trapèze orange, 1965, huile sur toile, 24 x 33 cm
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VespĂŠral, 1965, huile sur toile, 92 x 73 cm
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Composition aux trois formes, 1965, huile sur toile, 92 x 73 cm
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Le rythme argentĂŠ, 1966, huile sur toile, 18,7 x 24 cm
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Soleil rayonnant, c. 1966, aquarelle sur papier, 63,5 x 49,5 cm
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Paysage, 1966, huile sur toile, 92 x 73 cm
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La nuit claire ou Vision, 1966-69, huile sur toile, 130 x 97 cm
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Mer rose, 1967, huile sur toile, 100 x 81 cm
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Quelque part, 1968, huile sur toile, 116 x 73 cm 81
Rivages, 1968, huile sur toile, 60 x 73 cm
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Glissade, 1969, huile sur toile, 73 x 60 cm
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Grisaille, 1969, huile sur toile, 73 x 60 cm
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Vagues, 1969, huile sur toile, 65 x 81 cm
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Petit grand toit du monde, 1969, huile sur toile, 18 x 14 cm
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Grand toit du monde, 1969, huile sur toile, 130 x 97 cm
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IntĂŠrieur, 1970, huile sur toile, 92 x 73 cm
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La ville sans fin, 1970, huile sur toile, 130 x 97 cm
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Pierre de lune, 1970, huile sur toile, 92 x 73 cm
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Composition abstraite trois couleurs, 1970, huile sur toile, 38 x 46 cm
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Rivage, 1970, huile sur toile, 92 x 73 cm
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Un rĂŞve, 1970, huile sur toile, 89 x 116 cm
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Saint-Malo, 1970, huile sur toile, 92 x 73 cm
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Saint-Malo II, 1971, huile sur toile, 89 x 116 cm
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Le monde parallèle, 1971, huile sur toile, 73,5 x 73,5 cm
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Douce, 1973, huile sur toile, 116 x 89 cm
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Ascension, 1976, huile sur toile, 146 x 116 cm
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Ascension fond orange, 1977, huile sur toile, 41 x 41 cm
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Espace II, 1978, huile sur toile, 73 x 92 cm
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Vesperal, 1978, huile sur toile, 116 x 89 cm
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Vertige, 1979, huile sur toile, 60 x 60 cm
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Hiver, 1980, huile sur toile, 73 x 73 cm
116
Composition géométrique, c.1980, huile sur toile, 60 x 60 cm
117
Trois couleurs, 1982, huile sur toile, 60 x 73 cm
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Deux triangles et lune ou Soleil gris, 1985, huile sur toile, 195 x 97 cm 121
BIBLIOGRAPHIE (sélective) CATALOGUES D’EXPOSITION - Rythmes et couleurs, (cat., Lausanne, Musée cantonal des Beaux-Arts, 20 juin - 14 septembre 1952) - Levende Farver, (cat., Copenhague, Palais de Charlottenborg, septembre 1950) - Fra Renoir til Villon, (cat., Copenhague, NY Carlsberg Glyptotek, 27 juin - 1er août 1956) - Première exposition Vera Pagava, (cat. Paris, Galerie Alex Maguy, 23 novembre - 8 décembre 1956), Paris, Edition Alex Maguy, 1956 - Galerie Jeanne Bucher 1925 - 1960, (cat., Paris, Galerie Jeanne Bucher, mai - juin 1960) - La peinture française d’aujourd’hui, (cat., Israël, Associaton des Musées d’Israël, 1960 - 1961) - Intergroup 62, (cat., Essen, Essener forum bildender künstler, novembre 1962) - Werke der Ecole de Paris, (cat., Cologne, Dom Galerie, décembre 1962 - janvier 1963) - 30 peintres et 6 sculpteurs de l’Ecole de Paris, (cat., Nantes, Musée des Beaux-Arts, 10 juillet - 15 septembre 1963) - Vera Pagava, dessins extraits de carnets de route édités à l’occasion de la présentation de ses oeuvres, « Sous les toits de Paris », (cat., Paris, chez Pierre Granville, mai - juin 1965) - 33e Biennale Internazionale d’Arte, (cat., Venise, 18 juin - 16 octobre 1966), Venise, Terza edizione, 1966 - Comparaisons, (cat., Paris, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 27 février - 26 mars 1967) - Premio Internazionale Biella per l’Incisione, (cat., Biella, Circolo degli artisti, Museo Civico, avril - mai 1971) - Ve Biennale de Villeneuve-sur-Lot, (cat., Villeneuve-sur-Lot, 26 juin - 12 septembre 1971) - 25 ans de peinture en France, 1945 - 1970, (cat., Seoul, Musée National d’Art Moderne, 21 août - 26 septembre 1971) - Ida Karskaya, Maria Manton, Vera Pagava, (cat. Villeneuve-sur-Lot, Tour de Paris, 28 juin - 8 septembre 1974) - Groupe Témoignage 1936 - 1943, (cat., Lyon, Musée des Beaux-Arts, Palais Saint-Pierre, 1976) - Donation Granville, Musée des Beaux-Arts de Dijon, Tome 2, Serge Lemoine, Dijon, Musée des Beaux-Arts, 1976 - Les appels du silence, (cat., Paris, Galerie Art Yomiuri, 5 mai - 4 juin 1977) - Bücher von Pierre Lecuire, (cat., Munich, Bayerische Staatsbibliothek, 14 septembre - 13 octobre 1978), Munich, Bayerische Staatsbibliothek, 1978 - Vera Pagava, parcours d’un peintre, 1932 - 1982, (cat., Dijon, Musée des Beaux-Arts, 3 avril - 31 mai 1982 ; Beauvais, Musée Départemental de l’Oise, 17 juin - 30 août 1982 ; Reims, Musée Saint Denis, 13 novembre - 31 décembre 1982 ; Montrouge, Centre Culturel et Artistique, 2 mars - 31 mars 1983) Troyes, Cahiers Bleus, supplément n°1, printemps 1982 - Sainte Thérèse d’Avilla dans l’Art Contemporain, (cat., Paris, Musée du Luxembourg, 7 juillet - 31 juillet 1983), Paris, Espace église, arts, architecture, 1983 - Sur Invitation, (cat., Paris, Musée des Arts Décoratifs, 6 juin - 17 septembre 1984), Paris, Union Centrale des Arts Décoratifs, 1984 - Mouvement dans le mouvement, autour de Paul Arma, (cat., Paris, Centre Georges Pompidou, 11 décembre 1985 - 6 janvier 1986), Paris, Centre Georges Pompidou, 1985 - L’Art et le Sacré aujourd’hui, (cat., Yvré-L’Evêque, Abbaye de l’Epau, 4 juillet - 14 septembre 1986), Le Mans, Comité Départemental d’Animation Culturelle, 1986 - UFPS 86, (cat., Paris, Grand Palais des Champs Elysées, 23 septembre - 13 octobre 1986) - Véra Pagava, (cat. Pontoise, Musée de Pontoise, 7 mars - 19 avril 1987), Pontoise, Musée de Pontoise, 1987 - Pagava, (cat., Saint-Dié-des-Vosges, Musée Pierre Noël, 7 juillet - 16 septembre 2001), Saint-Dié-desVosges, Musée Pierre Noël, 2000
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- Paris, Montparnasse, Tbilissi, Hélène Akhvlédiani & Véra Pagava, leurs années 20 parisiennes, (cat., Paris, Musée du Montparnasse, 27 juin - 12 octobre 2008) - L’art selon elles. Un regard sur les artistes femmes de 1850 à nos jours, (cat., Pont-L’Évêque, Espace culturel Les Dominicaines, 5 juin - 19 septembre 2010), Pont-L’Évêque, Les Dominicaines - Espace Culturel, 2010 - Vera Pagava, Nicolas Wacker : compagnons d’atelier de l’Académie Ranson années 30, (cat., Paris, Galerie Chauvy, 15 décembre 2011 - 20 janvier 2012), Paris, Galerie Chauvy, 2011 - Montparnasse années 30, éclosions à l’Académie Ranson, (cat., Rambouillet, Palais du Roi de Rome, 16 octobre 2010 - 16 janvier 2011), Heule, Editions Snoeck, 2010 - Véra Pagava, Tbilissi, (cat., Tbilissi, Galerie Nationale Dimitri Shevardnadze du Musée National de Géorgie, 2012 - De l’impressionnisme à l’abstraction, une immersion dans la peinture, (cat., Saint-Lô, Musée des BeauxArts, 26 juin - 29 septembre 2013), Bayeux, Orep éditions, 2013 - Autour de Juana Muller, sculptrices et peintres à Paris 1940-1960, (cat. Maison des Arts Antony, 15 avril 12 juin 2016), Antony, Maison des Arts, 2016 Salon Art Sacré et Réalités spirituelles, 13e, au 20e, 26e au 33e, (1963 - 1971, 1978 - 1982) Salon de Montrouge, Catalogues 10e au 27e et 33e (1965 - 1988) Salon des Réalités Nouvelles, Paris, Catalogues 14e,, 16e au 39e et 50e
PÉRIODIQUES - LASSAIGNE, Jacques, « Les Arts : Vera Pagava », La Bataille n°156, 17 décembre 1947 - LASSAIGNE, Jacques, « La Peinture de demain », La Bataille, 27 octobre 1949 - MARTINIE, A., H., « Les Surindépendants n’abusent pas de l’indépendance », Le Paris, 15 octobre 1949 - DESCARGUES, Pierre, « Expositions : Les Surindépendants », Arts, 14 octobre 1949 - LASSAIGNE, Jacques, « Il faut se battre pour l’art vivant », Combat n°1696, 17-18 décembre 1949 - « Pagava (Galerie Jeanne Bucher) », Combat, 15 mai 1950 - REWALD, John, « L’exposition française à Copenhague », 22 septembre 1950 - LASSAIGNE, Jacques, « Le Salon de Mai », 11 mai 1951 - Frankfurter Allgemeine Zeintung, 28 juillet 1951 - Die Neue Zeitung n°81, 06 avril 1951 - « Les trois prix Buhrle », Les Lettres Françaises, 11-18 décembre 1952 - GORDON, René, « François Jaeger présente la peinture moderne aux parisiens », Dernière Nouvelle d’Alsace, 28 juillet 1952 - SOSSET, L.L., « Les expositions à Bruxelles », Beaux-Arts, 04 décembre 1953 - L., M-C., « Les Arts / Aux Surindépendants », Le Monde, 12 octobre 1956 - BAROTTE, René, « La pureté de Vera Pagava, révélation de la semaine », L’Intransigeant, décembre 1956 - COGNIAT, Raymond, « Vera Pagava : Un monde bien à elle » ; Le Figaro, 1er - 02 décembre 1956 - M.C.L., Le Monde, 14 décembre 1956 - « Peinture féminine », La Croix, 6 décembre 1956 - GOBETCHIA, J., « Vera Pagava », La Nation Géorgienne n°9, janvier 1957 - A., K., « A Lausanne : Vera Pagava », juillet 1957 - WEELEN, Guy, « Vera Pagava et le sens du sacré », Prisme des Arts n°8, janvier 1957, p.32-33 - PAGAVA, Vera, « Vera Pagava se souvient », Les Lettres Françaises n°792, 07 octobre 1959 - C., R., « Vera Pagava à la Galerie Meltzer », France-Amérique, 26 avril 1959
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- R. V. G., « Pagava (Galerie Jeanne Bucher) », 1960 - WEELEN, Guy, « Vera Pagava », Cahiers pour l’Art n°72, mai-juin 1960, p.29-31 - BOUDAILLE, Georges, « De Christian Bérard à Véra Pagava », Les Lettres Françaises n°813, 25 février 1960 - CHEVALIER, Denis, « Véra Pagava (Galerie Jeanne Bucher) », France Observateur, 25 février 1960 - BOUDAILLE, Georges, « Venise 66 », Les Lettres Françaises n°1137, 23 juin 1966 - J., M., « Pagava graveur », 27 janvier 1967 - BAROTTE, René, « Le ciel et la mer, l’âme de Dieu : les dialogues de Vera Pagava », L’Intransigeant, 31 janvier 1967 - PICHARD, Joseph, « Les peintres du Silence », La Croix, 20 février 1967 - PICHARD, Joseph, « Vera Pagava peintre de la vie silencieuse (Ratilly) », La Croix, 22-23 septembre 1968 - R.Barotte., « Vera Pagava au château de Ratilly », 1968 - CHANTELOU, « Les Tours d’Ivoire », Le Monde, 09 février 1972 - BREERETTE, G., Le Monde n°8526, 14 juin 1972 - BOURET, Jean, « La chronique de Jean Bouret / Mardi », Les Lettres Françaises n°1435, 10-16 mai 1972 - DUCHEIN, Paul, « Vera Pagava de silence et de lumière », Arts, 23 février 1972 - DUNOYER, J.M., « Transparences », Le Monde, 15 mai 1976 - CURZI, Lucien, « A. Szenes et V. Pagava, Juvénilité du dessin », L’Humanité n°10124, 05 mars 1977 - WARNOD, Jeanine, « Le réseau urbain de Vera Pagava », Le Figaro, 29 mars 1977 - DUNOYER, J.M., « Les grands ainés », Le Monde, mars 1977 - GRANDVILLE, Léone, de la, « Vera Pagava Arpad Sznes Galerie Jacob », Nouvelles Littéraires, 31 mars 1977 - DUNOYER, J.M., « Dans les hauts lieux de la méditation », Le Monde, 28 avril 1980 - WARNOD, Jeanine, « Arts / Signes et géométrie », Le Figaro, 25 avril 1980 - « Vera Pagava », Des femmes en mouvements hebdo n°46, 19-26 juin 1981, p. 29 - SALECK, Maurice, « Rétrospective Vera Pagava au musée Saint Denis : le plain-chant de l’espace et de l’esprit », 1982 - « Vera Pagava au musée : l’absolu de la peinture », Le Parisien Libéré, 23 juin 1982 - « Avec Vera Pagava, un parcours de 1932 à 1982 », L’Oise Libérée Dimanche, 20 juin 1982 - FAUCHER, Michel, « La génération de l’abstraction », Arts n°68, 04 juin 1982, p.14-15 - DUNOYER, J.M., « Exposition : Vera Pagava au musée de Dijon », Le Monde, 13 avril 1982 - DUNOYER, J.M., « Vera Pagava au Musée de Dijon : “une chasse spirituelle “ », Le Monde, 13 avril 1982 - « Un événement considérable : Dijon inaugure la première exposition itinérante de Vera Pagava », Les Dépêches, 03 avril 1982 - DUCHEIN, Paul, « Quand la ferveur transcende la vision des choses : Vera Pagava au musée de Dijon », Pharmacien de France, juillet 1982 - DUNOYER, J.M., « Les jours et les nuits / Pagava », Le Monde, 17 mars 1983 - RAYNAL, Henri, « V. Pagava : Ascétique retour à la douceur du commencement », Arts PTT n°101, novembre 1983 - LE MOGNE, Gil, « A Dijon, Vera Pagava demeure vivante... », Le Bien Public, 23-24 avril 1988 - LA BARDONNIE, Mathilde, « Vera Pagava, complice de l’indicible », Libération, 2001 - HARAMBOURG, Lydia, « De Musées en Galeries », La Gazette de Drouot n°30, juillet-août 2001 - WIDEMANN, Dominique, « Pierre Lecuire, architecte du livre », L’Humanité, 10 novembre 2001 - « 7 juillet au 16 septembre : exposition de peinture “Rétrospective“ par Vera Pagava », Saint-Dié-desVosges Magazine n°108, juillet 2001 - DESCARGUES, Pierre, « L’actualité et ses retards », La Nouvelle Revue Française n°560, janvier 2002, p.302-312 - LAMOTHE, Nicole, « Paris-Montparnasse-Tbilissi », Petites Affiches n°203, 9 octobre 2008
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- « Artistes géorgiens dans le Paris des années 1920 », Artscape, 12 août 2008 - TARASSACHVILI, Anna, « Vera Pagava, Tbilissi-Montparnasse-Paris », Area Revue n°21, printemps 2010 - Marine Deffrennes, L’Art selon Elles, les femmes débarquent en Normandie, Terra Femina, 28 juillet 2010
OUVRAGES GÉNÉRAUX - CHARVIER, Alexandra, DESCARGUES, Pierre, TARASSACHVILI, Elisso, Vera Pagava, vers l’indicible, Paris, Area, Descartes & cie, 2010 - BERTRAND DORLEAC, Laurence, Histoire de l’art : Paris 1940 - 1944, Paris, Publications de la Sorbonne, 1986 - J.L, « Trois expériences », Panorama des Arts 1947, Paris, Aimery Somogy Editeur, 1948 - HARAMBOURG, Lydia, L’Ecole de Paris, 1945-1965, dictionnaire des peintres, Neuchâtel, éditions Ides et Calendes, 1993 - A-L ROSENFELD : Master I et II : Vera Pagava à Dijon, 2008, 2009 - PIGUET, Philippe, « Vera Pagava », Encyclopedie Universalie, Paris, Encyclopedie Universalis SA, 1988
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EXPOSITIONS COLLECTIVES 2016 - Maison des Arts, Antony : Autour de Juana Muller, sculptrices et peintres à Paris 1940/1960 - Palais Présidentiel de Géorgie, Tbilissi (Géorgie) : As a metal yarn - Galerie Jeanne Bucher Jaeger, Paris : Question de peinture (des années 40 à nos jours) 2015 - Galerie Chauvy, Paris : Prisme, Couleur, Lumière : Paul Jenkins, Marcel Barbeau, Vera Pagava - Galerie Gimpel & Muller, Paris : Denise Lioté, quête de lumière - Salon Paris Beaux-arts, Galerie Chauvy, Paris - Musée Valcreuse, Eguzon et la Galerie Chauvy, Paris : Liberté, peinture et paysage 2014 - Musée de Gajac, Villeneuve sur Lot, Galerie Jeanne Bucher : parcours et mémoire d’une passion de l’art - Le Générateur, Gentilly, En quatre temps, trois mouvements. Coll. FRAC - Galerie Chauvy, Paris, La Semaine du Dessin 2013 - Musée des Beaux Arts de Saint-Lô, Saint-Lô, De l’impressionnisme à l’abstraction, une immersion dans la peinture - Galerie Artemper, Paris, Venues d’ailleurs (1945 – 1970) - Théâtre National de la colline, Paris, Premier mouvement : John Frum. Avec Romain Bernini. Coll. FRAC 2012 - Bibliothèque jeunesse crimée (FRAC), Paris, Exposition à la bibliothèque jeunesse crimée 2011-12 - Galerie Chauvy, Paris, Vera Pagava et Nicolas Wacker, dessins et modèles 2011 - Galerie Chauvy, Paris, Peintres ukrainien et géorgien de l’Ecole de Paris, Vera Pagava et Nicolas Wacker - Opéra de Dijon, Dijon, Abstractions. Sept œuvres de la collection d’art contemporain de France Télécom Orange Dijon 2010 - Palais du Roi de Rome, Rambouillet, L’Académie Ranson 1930 – 1940 - Galerie Chauvy, Paris, De l’Académie Ranson au Salon de Mai 1935 – 1945 - Espace culturel Les Dominicaines, Pont L’Evêque, « L’art selon Elles » Un regard sur les artistes femmes de 1850 à nos jours 2009 - Salon Art Paris, Galerie Bernard Bouche, Paris - Château de Saint-Auvent, Saint-Auvent, XIIIème Rencontres d’art contemporain. « La Géorgie au château de Saint-Auvent » - Espace culturel Les Dominicaines, Pont L’Evêque, 30 ans de passion – collection de l’Hôtel Bedford - Art Elysées, Galerie Philippe Samuel
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2008 - Musée du Montparnasse, Paris, Paris – Montparnasse – Tbilissi. Hélène Akhvlédiani et Vera Pagava leur années 20 parisiennes 2007 - FIAC, Galerie Bernard Bouche, Paris - Galerie Charlotte Norberg, Paris, Les escaliers : la verticale du possible 1997 - Musée de Pontoise, Pontoise, Natures mortes du Xxème siècle 1996 - Musée d’Art Moderne, Troyes, Hommage à Geneviève Thevenot - Galerie Jacob, Paris, Trentre ans de la Galerie Jacob 1994 - Galerie Philip, Paris, Miroir de l’autre - Grollier Club, New-York, Etats-Unis, Présentation « The Books of Pierre Lecuire » 1992 - Galerie Jacob, Paris, Dessins : Pagava / Szenes / Da Silva - Galerie Philip, Paris, Karskaya – Pagava – Sima – Szenes 1990 - FIAC / Anna Paterno, Paris, Saga (Salon d’Arts graphiques actuels) / FIAC éditions 1987 - Chez R. Moineau, Paris, D. Liote / V. Pagava / G. Lardeur / I. Zack - Centre Culturel Sportif, Le Perreux-sur-Marne, Fonds Régional d’Art Contemporain 1986 - Musée promenade Marly le Roi, Marly le Roi, Un regard sur l’art d’aujourd’hui - Abbaye de l’Epau, Epau, L’art et le sacré aujourd’hui - Grand Palais, Paris, 102 ème Salon Union des Femmes peintres, sculpteurs, décorateurs 1985 - Musée du Luxembourg, Paris, FRAC IDF - Maison André Derain, Chambourcy, La célébration des fruits - Parc Floral (Pavillon des Arts), Paris, 101ème Salon de l’Union des Femmes Peintres, Sculpteurs, Graveurs, Décorateurs 1984 - Centre Culturel, Boulogne-Billancourt, 92 du 92 - Galerie Municipale, Vitry-sur-Seine, La part des femmes dans l’art contemporain - Musée des Arts Décoratifs, Paris, Sur Invitation 1983 - Musée du Luxembourg, Paris, Sainte Thérèse d’Avilla dans l’Art Contemporain
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1982 - Prieuré d’Ambierle, Troyes, 28ème Confrontation d’Ambierle - Galerie Darial, Paris, Vera Pagava / Hommage à Karl Longuet - Goethe-Institut Paris, Paris, Musée du Berry, Bourges, Goethe-Institut Londres, Londres, Galerie Parnass Wuppertal – Carrefour de recherches 1981 - Galerie Darial, Paris, Petits Formats - Galerie Darial, Vera Pagava – Paysages et Natures Mortes 1979 - Musée du Luxembourg, Paris, 95ème Salon Union des Femmes Peintres Sculpteurs Graveurs Décorateurs - Château de la ville de Paris, Paris, Art Sacré. Art et matière 1978 - Bayerische Staatsbibliothek Munchen, Munich, Allemagne, Bucher von Pierre Lecuire 1977 - Galerie Darial, Paris, Vera Pagava et Arpad Szenes – Dessins - Galerie Art Yomiuri, Paris, Les Appels du Slience. Chan Kin Chung. Iwata. Maggiani. Vera Pagava. Sacksick. Xavier Valls - Eglise Saint Philibert, Dijon, Signes du sacré au XXème siècle 1976 - Galerie Darial, Paris, Nus - Galerie Jacob, Paris, Les 10 ans de la Galerie Jacob - Galerie Ariel et Bucher, Paris, 65 peintres, Roger Van Gindertael - Musée des Arts Décoratifs, Paris, Ratilly au Musée des Arts Décoratifs - Galerie Geneviève Thévenot / Association Le Temps de Voir, Maillot, Yonne, Le Silence - Musée des Beaux Arts, Palais Saint-Pierre, Lyon, Groupe Témoignage 1936 – 1943 1975 - Galerie Jacob, Liens du Regard - Club WIZO, Paris, Exposition des œuvres de Bergman, Cahn, Cattan, Fayol, Forgeois 1974 - Iris Clert-Christofle, Paris, Micro-salon 1974. 99 exposantes iris clert-christofle - Valenciennes, M. et M. Delcourt, Henri Nouveau et Vera Pagava - Tour de Paris, Villeneuve-sur-Lot, Ida Karskaya, Maria Manton, Vera Pagava 1973 - Bibliothèque Nationale, Paris, L’Estampe contemporaine à la Bibliothèque Nationale 1972 - Galerie Darial, Paris, Charchoune, Magnelli, G.Van Velde, Henri Nouveau, Vano, Pagava
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1971 - Italie, Premio internazionale biella per l’incisione - Galerie Jacob, Paris, Les cinq ans de la Galerie Jacob - Villeneuve-sur-Lot, 5ème Biennale de Villeneuve sur Lot. Section : « Réalités Nouvelles » - Musée National d’Art Moderne, Séoul, Corée du Sud, 25 ans de Peintures en France 1945 – 1970 - Romainville, Vitrail 1970 - Foyer du Théâtre / Mairie, Bayonne, Entretiens de Bayonne - Théâtre municipal d’Issy, Issy-les-Moulineaux, Salon sud 92 - Musée des Beaux Arts, Caen, Peintures Contemporaines, collection de la Baronne Alix de Rothschild 1969 - Galerie Messine / Ed Tortue, Paris, Gravures des Editions de la Tortue - Villeneuve sur Lot, 5ème Biennale de Villeneuve sur Lot, Bissière et ses amis 1968 - Musée d’Art Moderne, Paris, Comparaisons 68 - Galerie Messine, Paris, Jusqu’à fin Avril, dessins, gouaches, peintures - Galerie At Home, Toulouse, Visages de la peinture 1968 1967 - Foyer du Théâtre / Mairie, Bayonne, Entretiens de Bayonne - Italie, Premio internazionale biella per l’incisione - Viroflay, Quinze ans ou l’essor d’un salon - Galerie Jacob, Paris, La Galerie Jacob - Musée d’Art Moderne, Paris, Comparaisons - Galerie Jacob / Ed Tortue, Paris, Présentation d’un livre illustré par Pagava 1966 - Académie Beaux-arts, Paris, Aspects non figuratif de la peinture depuis 1910 - Galerie Lutèce, Paris, Cinq siècles de dessins - Académie Beaux-arts, Paris, Un groupe de l’école de Paris 1965-1974/1976-1980/1982/1986/1988 - Montrouge, Salon de Montrouge 1965 - Galerie La Hune, Paris, Aquarelles Gouaches Grimm, Pagava… - Bohmans Konstgallerei, Stockholm, Suède, Galerie Suzanne de Coninck Paris, Ecole de Paris 1964 - Palais des Congrès, Royan, Exposition Internationale d’Art Sacré 1963 - Galerie Max Kaganovitch, Paris, 3 critiques présentent : un groupe de peintres - Chapelle de la Paix, Monaco, Festival des Arts Plastiques 1963 - Musée des Beaux Arts, Nantes, Suzanne de Coninck : 30 peintres et 6 sculpteurs de l’Ecole de Paris
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1962 / 1963 - Dom Galerie Koln, Cologne, Allemagne, Werke der Ecole de Paris 1962 - Haus industrieform (forum bildender kunstler), Essen, Allemagne, Intergroup 62. malerei, grafik, plastik aus paris, warschau, essen und nordrhein-westfalen - Galerie Jacques Massol, Paris, La Forme de l’impression - Centre administratif, Montrouge, Ligne 4 1960 / 61 - Musée de Tel-Aviv, Tel-Aviv, Musée d’Israël, Jérusalem, Israël, Les Peintures Françaises 1960 - Galerie Jeanne Bucher, Paris, Exposition rétrospective 1925-1960, hommage à Jeanne Bucher - Galerie Charpentier, Paris, Ecole de Paris, 1960 1959/1961/1963-1969/1971-1985/1996 - Paris, Salon des Réalités Nouvelles 1959 - Musée de Grenoble, Grenoble, Peintres d’aujourd’hui - Meltzer Gallery, New-York, Etats-Unis, Gallery Group : Paintings and sculpture 1957 - Galerie Saint-Placide, Paris, Prix de la critique - Palazzo delle arti/ Parco del Valentino, Turin, Italie, 5ème Mostra. Peintres d’aujourd’hui France – Italie 1956 - Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague, Danemark, Fra Renoir til Villon 1955 - Galerie De Beaune, Paris, Dessin Valeur - Pittsburgh International, Pittsburgh, Etats-Unis - Galerie Palmes, Paris, De la ressemblance à l’Image-40 dessin 1954 - Cognac, Exposition d’art sacré - Galerie Charpentier, Paris, Une vente exceptionnelle aux enchères d’objets d’art et de tableaux - Oslo – Bergen – Trondheim, Norvège, « Tre Pariserkunstnere » : Janice Biala,Vera Pagava, Maria Helena Vieira da Silva 1952 - Musée Cantonnal des Beaux Arts, Lausanne, Suisse, Rythmes et Couleurs - Kunsthaus, Zurich, Suisse - Pittsburgh International, Pittsburg, Etats-Unis 1951 - Yale University Art Gallery, Yale, Etats-Unis, Art Sacré. An exhibition of French Modern Religious Art and Architecture - Palazzo Belle Arti, Turin, Italie 130
1950-1958/1963-1966/1968-1969/1971/1974/1978/1980-1982/1984 - Paris, Salon d’Art Sacré 1950 - Dusseldorf et Berlin, Allemagne, Exposition d’Art français - Palais de Charlottenborg, Copenhague, Danemark, Salon d’art français contemporain 1949 - Musée National de Stockholm, Stockholm, Suède, Salon d’art français contemporain 1948-1950 - Paris, Salon des Surindépendants 1948 - Galerie Saint-Placide, Paris, Prix de la critique 1947 - Galerie Jeanne Bucher, Paris, Bertholle/Martin/Muller/Pagava/Stahly 1945 - Galerie René Drouin, Paris 1944 - Galerie Jeanne Bucher, Paris, Peintures Dora Maar et Vera Pagava 1943/1950-1955 /1967 - Paris, Salon de Mai 1943 - Galeries des 3 quartiers, Paris, Intimité 1939 - Galerie Matières, Paris, Groupe Témoignage 1938 - Galerie Matières, Paris, Groupe Témoignage
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EXPOSITIONS PERSONNELLES 2016 - Galeries Jeanne Bucher Jaeger, Le Minotaure et Alain le Gaillard, Paris, Vera Pagava Corps célestes, peintures, œuvres sur papier. Commissaire : Matthieu Poirier 2012 - Galerie Nationale de Géorgie, Tbilissi, Vera Pagava, Tbilissi 2005 - Galerie Bernard Bouche, Paris, Vera Pagava, 1907-1988 1996 - Dans les ateliers de Vieira da Silva et Arpad Szenes. Yèvre-le-Chatel, Vera Pagava 1987 - Musée de Pontoise, Pontoise, Vera Pagava née en 1907, peintures 1986 – Galerie Gummersons, Stockholm, Vera Pagava 1982 – 1983 - Musée des Beaux-Arts de Dijon, Musée Départemental de l’Oise, Beauvais, Musée Saint-Denis, Reims, Musée des Beaux-Arts de Troyes, Salon de Montrouge, Vera Pagava, parcours d’un peintre, 32 – 82 1972 – 1996 - Galerie Darial, Paris 1972 - Galerie Scribe, Montauban, Vera Pagava, dessins, peintures 1970 - Galerie Jacob, Paris, Vera Pagava, dessins 1968 - Château de Ratilly, Yonne, Vera Pagava 1966 - 33e Biennale de Venise, Pavillon Français : une salle est consacrée aux aquarelles de Vera Pagava 1965 - Chez Granville, Sous les toits de Paris 1963 - Chez Granville, présentation d’un ensemble d’aquarelles, Sous les toits de Paris
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1960 - Galerie Jeanne Bucher, Paris, Vera Pagava 1959 - Galerie Meltzer, New-York, Paintings Vera Pagava 1958 - Exposition Universelle de Bruxelles, pavillon pontifical du Vatican 1957 - Libraire du Grand Chêne, Lausanne, Petits formats 1956 - Galerie Alex Maguy, Paris, Première exposition – Vera Pagava - Amt fur Kunst, Berlin, Tempelhof, Vera Pagava, Paris 1955 - Galerie Parnass, Wuppertal, Vera Pagava 1954 - Galerie Jeanne Bucher, Paris, Les œuvres récentes de Vera Pagava 1953 - Galerie La Licorne, Bruxelles, Vera Pagava, peintures, dessins 1951 - Galerie Jeanne Bucher, Paris, Les peintures de Vera Pagava
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LIVRES ILLUSTRÉS PAR VERA PAGAVA - D’AVILLA, Sainte-Thérèse, Pensées sur l’amour de Dieu, illustré par Vera Pagava (6 pointes sèches), Paris, Editions de la Tortue, 1967 - BUTOR, Michel, Triptyque pour Ania, illustré par Paolo Boni, Cuchi White, Vera Pagava, Esther Hess, Asnières-sur-Seine, Editions Nitabah, 1983 - ARMA, Paul, Petite suite pour quatuor de clarinettes, illustré par Vera Pagava, Paris, éditions Henry Lemoine, 1976 - LECUIRE, Pierre, Livre des Livres, illustré par Aguayo, Asse, César, Charchoune, Etienne-Martin, Garache, Marq, Messagier, Moore, Brigitte Simon, Szenès, Tal Coat, Ubac, Vieira da Silva et Vera Pagava (2 pointes sèches), éditions Pierre Lecuire, Paris, 1974 - LECUIRE, Pierre, Pasargades, illustré par Vera Pagava (4 pointes sèches), éditions Pierre Lecuire, Paris, 1977 - LECUIRE, Pierre, Poèmes métaphysiques, illustré par Vera Pagava (7 pointes sèches), éditions Pierre Lecuire, Paris, 1979 - GAGARINE, Mila, Ame Une, illustré par Brigitte Simon, Vieira da Silva et Vera Pagava (1 pointe sèche), éditions Mila Gagarine, Paris, 1981 - Ouvrage collectif, La correspondance du vin, illustré par Vera Pagava, éditions Guitardes, Paris 1981
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COMMANDES PUBLIQUES 1936 - Ville de Paris, École de la rue de l’Ave-Maria, peinture murale. 1937 - Ville de Paris, École de la rue de Ménilmontant, peinture murale. 1950 - Poitiers, hall de réception du Grand Hôtel de France, peinture murale. 1958 - Bruxelles, Exposition Universelle et Internationale, peinture murale 7 x 7 m pour l’église du Saint-Siège. 1982 - Dijon, Direction Régionale des Télécommunications, peinture murale. 1987 - Dijon, vitraux et mobiliers liturgiques de l’église Saint-Joseph
COLLECTIONS PUBLIQUES - Musée national d’art moderne - Centre Georges Pompidou, Paris - Musée d’Art moderne de la Ville de Paris (MAM), Paris - Musée des Beaux-Arts de Dijon - Donation Granville, Dijon - Musée Unterlinden, Colmar - Musée de Gajac, Villeneuve-sur-Lot - Musée de Grenoble, Grenoble - Musée Pierre Noël de Saint-Dié-des-Vosges, Saint-Dié-des-Vosges - Centre national d’art contemporain (Centre national des arts plastiques), France - Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) d’Ile-de-France - Galerie Nationale Dimitri Shevardnadze, Musée National de Géorgie, Tbilissi, Géorgie - Bibliothèque nationale de France, Paris
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L’Association culturelle Vera Pagava (AC/VP) gère les œuvres et les archives de l’artiste Vera Pagava.
Nous remercions vivement Serge Lemoine et Lydia Harambourg pour leur soutien indéfectible à l’œuvre de Vera Pagava.
Traduction : Charles Penwarden
Crédits photos : Fonds d’archives Jeanne Bucher Jaeger, Paris Archives Galerie Le Minotaure Photo : Alex Krassowski. Courtesy Galerie Jeanne Bucher Jaeger, Paris Photo : J-L. Losi Collections privées, Paris Courtesy Galerie Jeanne Bucher Jaeger Photo : Georges Poncet ISBN : 978-2-916775-34-0
Dos : La nuit du bois de Céré IV, 1964, 100 x 81 cm 136
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V E R A PAG AVA
Matthieu Poirier