Rapport de Projet de Fin d'Etude by Camille Deslandes

CENTRE CULINAIRE Saint Denis - Confluence

Camille Deslandes et Dominika Muszynska sous la direction de Arnaud Sompairac et Dominique Brard Rapport de Projet de Fin d’Etude - Juin 2015 Domaine d’étude : Matérialité de l’édifice : forme, usages et techniques Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris Val de Seine

PREAMBULE

Saint-Denis / Plaine-Commune

états des lieux

Zone d’intervention

constats et repérages

Territoire en déshérence

problématiques et enjeux

Territoire de la culture et de la création

proposition urbaine

Centre culinoculturel

esquisse architecturale

Architecture / Culture et Création références

CONCLUSION

“la cuisine peut-elle nous apporter un plaisir esthétique comme la peinture ou la musique ?”

citation de Milan Kundera pour la préface de l’ouvrage Alexandre Gauthier, cuisinier : la Grenouillère éditions de la Martinière, janvier 2015

PREAMBULE Le projet de fin d’étude est un travail élaboré dans le cadre de la dernière année du Master d’architecture à l’école Paris Val de Seine. Ce travail consiste au développement et à la concrétisation des acquis et savoirs des étudiants en architecture. Le projet est un travail soutenu sur deux semestres, développant un projet urbain, puis un projet architectural dans un souci de détails et de fonctionnalités architecturales et urbaines. Le travail a été réalisé en binôme, profitant des expériences et de la diversité d’enseignement que chacune d’entre nous a reçu au long de son parcours étudiant. Le choix de travailler en groupe s’est vite imposé de manière à pouvoir développer le projet vers des détails techniques et de croiser nos regards sur son contenu. De-même il nous parait important de savoir élaborer un travail de groupe et non individuel dans un souci de préparation à notre futur milieu professionnel. Le sujet proposé par les enseignants pour ce projet est un lieu et un édifice de culture au sein d’une ville limitrophe de Paris et ainsi connectée aux grandes actualités culturelles de la capitale. Nous considérons que la culture se caractérise par la diversité des savoirs autour d’espaces et d’édifices accessibles au grand public et dont la préoccupation première est le partage. Grâce à la démarche analytique sur le site, mais aussi, et beaucoup, via notre intéret pour la culture culinaire et potagère, il nous a semblé pertinent de lier “Lieux de culture” et “Histoire maraichère” au sein d’un projet urbain réintégrant la culture jardinière et d’un projet architectural développant un édifice pédagogique culinaire. Dans ce rapport de projet de fin d’étude, nous proposons, comme suit, un parcours du site, du sujet et des problématiques, ainsi que la présentation du projet urbain et architectural proposé. Rythmé par une démarche de travail précise et choisie lors du premier semestre, le parcours est axé vers notre travail final : un centre culinaire et son espace public pédagogique situé à la Confluence de la Seine, du canal de Saint-Denis et de la Vieille-Mer dans la ville de Saint-Denis.

SAINT-DENIS / PLAINE COMMUNE état des lieux Saint-Denis est une commune limitrophe de Paris, située dans le département de la Seine-Saint-Denis, au Nord de la capitale. La ville est intégrée à la communauté d’agglomération Plaine Commune, au même titre que huit autres villes que sont Aubervilliers, Epinay-sur-Seine, L’Île-SaintDenis, La Courneuve, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Ouen, Stains et Villetaneuse.

Première communauté d’agglomération située en milieu urbain dense, Plaine Commune est l’un des dix pôles de développement du projet du Grand Paris et a pour objectif de considérer la culture et la création comme fil conducteur du développement de son territoire. Elle est, à ce titre, identifiée comme le « Territoire de la culture et de la création ». La communauté de Plaine Commune regroupe 408 000 habitants répartis sur un territoire de presque 5 hectares. Avec plus de 106 000 habitants et une surface de 12 km2, la ville de Saint-Denis, située au cœur de Plaine Commune, est la plus importante et la plus peuplée de la communauté, jouant ainsi un rôle majeur dans le développement de l’agglomération francilienne.

Le territoire de Plaine Commune se situe géographiquement au cœur des grands pôles d’attractions du Nord de Paris, que le projet Grand Paris Express prévoit de relier à la capitale grâce à un système de réseau de transports en commun. Ainsi le territoire de Saint-Denis tend à devenir l’acteur central de la communauté d’agglomération Plaine Commune.

FORÊT DOMANIALE DE MONTMORENCY

Pierreﬁtte s/ Seine Epinay s/ Seine

Villetaneuse

Stains

PARC DE LA COURNEUVE

LʼÎle-Saint-Denis SAINT-DENIS

Saint-Ouen

La Courneuve

Aubervilliers

AEROPORT PARIS CHARLES DE GAULLE

AEROPORT PARIS LE BOURGET

PARC DES EXPOSITIONS PARIS VILLEPINTE

Université Paris 13 23 000 étudiants temps passé en moyenne : 8H

Université Paris 8 22 000 étudiants temps passé en moyenne : 8H

CHEMIN DE HALAGE DʼEPINAY S/ SEINE

PARC DEPARTEMENTAL DE LʼÎLE SAINT DENIS PARC DES CHANTERRAINES

La Briche

Théâtre Gérard Philippe

PARC DE LA LEGION DʼHONNEUR

6B + FAR > 2 000 personnes Conservatoire

Théâtre de lʼîle Saint Denis

Basilique Saint Denis 175 000 visiteurs en 2013 temps passé en moyenne : 2H

SQUARE MARCEL SEMBAT

Cité du Cinéma 2 500 personnes temps passé en moyenne: 2H

Stade de France 90 000 visiteurs par an capacité de 80 000 supporters temps passé en moyenne : 3H

Au centre du territoire de Plaine Commune, la ville de Saint-Denis possède des équipements culturels de renommée et à influence nationale : le Stade de France, la Basilique de Saint Denis, la Cité du Cinéma ou encore les Universités Paris 13 et 8.

De même, la ville est à la confluence d’une diversité paysagère intéressante : la Seine longe la ville à l’Est, le canal Saint-Denis rejoint son centre vers le cœur de Paris et les parcs départementaux de la Courneuve, Villetaneuse, l’Île Saint Denis, et Villeneuve la Garenne entourent la commune de Saint-Denis.

plaine industrielle plaine maraîchère

CONSTRUCTION DES MOULINS DE SAINT-DENIS

OUVERTURE DU CANAL DE SAINT-DENIS

OUVERTURE DE LA GARE DE LA PLAINE

INSTALLATION DES PREMIERES USINES

1er HBM

1750

1821

1846

1850ʻs

1899

G EN

désindustrialisation

GRANDS NSEMBLES

1950ʻs

CONSTRUCTION DE LʼA1

1965

CRISE INDUSTRIELLE

1970ʻs

réécriture de la friche

EMERGENCE DE LA TOUR PLEYEL

AMENAGEMENT “PLAINE RENAISSANCE”

1973

1998

CONSTRUCTION DU STADE DE FRANCE

NAISSANCE DE LA ZAC CONFLUENCE

2012

1800

1930

2015

Dès le XIVe siècle, des cultures légumières voient le jour dans la région de Seine-Saint-Denis, appelée pour cause la « plaine des Vertus » et réputée pour ses gros légumes poussés en plein champs et fumés à l’aide d’engrais urbain, qu’étaient les boues et gadoues de Paris et de Saint-Denis. Les premiers maraichers s’installent au début de la seconde moitié du XIXe siècle et ne cesseront de croître jusqu’à l’entre-deux-guerres. La région devient rapidement une terre de production agricole et attire de nombreuses communautés afin d’approvisionner la capitale en denrées alimentaires. La Plaine de Saint-Denis est alors considérée comme « le Grenier de Paris ».

Après la première guerre mondiale, la population maraîchère se réduit petit à petit. En 1929, 20 maraîchers exercent leur métier à Saint-Denis contre 47 à Stains. C’est au tournant des années 1960 avec les opérations d’aménagement urbain que le nombre de maraichers dans la région va diminuer fortement jusqu’à pratiquement disparaître. Aujourd’hui, sur l’ensemble de la Seine-Saint-Denis, ils ne sont plus que 3 maraîchers encore en activité. Nous citerons René Kersanté, petit-fils d’une paysanne bretonne venue approvisionner la capitale et dont le terrain à Saint-Denis a été racheté par la ville et classé au patrimoine municipal.

Dès le milieu du XIXe siècle, le paysage de la Seine-Saint-Denis se transforme d’une vaste plaine agricole et maraichère à un territoire industriel, passant ainsi d’une production à une autre. La construction, puis la rénovation des canaux Saint-Denis, de l’Ourcq et Saint Martin, permet, en 1884, de fournir en conséquence une eau plus saine pour les parisiens ainsi que d’éviter la traversée de Paris et de faciliter les transports de marchandises par les voies fluviales en amont et en aval de la Seine. Parallèlement, la ville de Saint-Denis voit se développer le chemin de fer sur son territoire, développant ainsi des voies ferrées à travers la ville de Saint-Denis.

De nombreuses usines chimiques et métallurgiques s’implantent le long des canaux et sur le territoire de Saint-Denis favorisant ainsi la position importante en Europe que prend la zone industrielle de la Plaine. Les opérations urbaines achèvent de séparer la ville de Saint-Denis de Paris par la construction d’infrastructures routières définissant ainsi de nouvelles frontières entre la capitale et sa proche banlieue. Depuis les années 1990, Saint-Denis connaît une forte désindustrialisation, laissant des entrepôts à l’abandon et des friches industrielles, pour certaines polluées. Le canal Saint-Denis connaît, lui, quelques opérations de réaménagement sans homogénéité apparente.

CHÔMAGE NATIONALITES

NATIONALITES

EDUCATION

29% ETRANGERS

71% FRANCAIS

17% 25 - 54

36% 55 - 64 ans

17% 25 - 54

47% 15 - 24 ans 18% ASIATES

22% études supérieures

22% AUTRES

18% ASIATIQUES

22% AUTRES

36% 55 - 64 ans

47% 15 - 24 ans

60% AFRICAINS

49% études secondaires

29% aucun

60% AFRICAI

Carrefour commercial et industriel, la ville de Saint-Denis a toujours accueilli diverses populations venues de plusieurs régions et pays du monde. Attachés à ce brassage culturel et social les dyonisiens constituent un élément important dans l’identité de leur ville. Saint-Denis, derrière Aubervilliers, est la deuxième ville de Plaine Commune dont la part de la population étrangère est la plus élevée. Les nationalités africaines sont dominantes sur le territoire, avec, par ordre, les populations maghrébines, devant les populations de l’Afrique de l’Ouest (Mali, Côte d’Ivoire, Sénégal). Enfin les populations asiatiques sont également présentes (Chine, Turquie, Sri-Lanka, ...).

La population dyonisienne connait un fort taux de chômage (29% de la population), notamment chez les jeunes de 15 à 24 ans, affichant un taux de chômage écrasant de 73% en 2011. De plus, on note que 37% de la population de 15 ans et plus n’est en possession d’aucun diplôme, quand 50% des 18-24 ans arrêtent leurs études.

ZONE D’INTERVENTION constats et repérages Situé à la confluence de la Seine et du canal Saint-Denis, aux limites d’Epinay-sur-Seine et de L’Île-SaintDenis, et à 1 km de la gare RER de Saint-Denis, le site est un territoire essentiellement industriel. Le canal Saint-Denis et sa confluence avec la Seine présentent une forte potentialité d’aménagement pour la population, mais il est actuellement obstrué par de nombreuses infrastructures routières et urbaines rendant ainsi la fluidité du cheminement piéton et cycliste délicate

Tram / Ligne 8

TRANSILIEN LIGNE H

RER D LGV Métro / Ligne 13

Tram / Ligne 8

Tram / Ligne 1

Tram / Ligne 8

Métro / Ligne 13

TRANSILIEN LGV / RER

Si le territoire de Plaine Commune semble bien desservi par les réseaux de transports existants et ceux à venir, on ne peut pas en dire autant du site de projet sur lequel nous travaillons. La ville de Saint-Denis semble profiter des connexions de réseaux de transports existants que sont la gare RER ainsi que le centre de la ville. La construction de la ligne du tram s’achève reliant ainsi le sud de Saint-Denis au autres villes au Nord de Saint-Denis. Le site bénéficie au Sud et au Nord de 2 connexions importantes, mais semble tout de même évité par les transports en communs.

RESAU FERRE

TRAME BATI

TRAME VIAIRE

TRAME BLEUE

SITE

Le site est traversé du Nord au Sud ainsi que de l’Est à l’Ouest par deux fois deux voies dont le trafic semble relativement important. Cette présence routière est trop envahissante et empêche les parcelles arrières de profiter de la proximité de la Seine. De même les voies ferrées reliant Paris au Nord de la France longent l’est du site, créant ainsi une frontière avec le reste de la ville. Le site bénéficie au Sud d’un projet de construction de logements, la ZAC Alstom, ainsi que de l’aménagement d’un chemin de halage le long de la Seine au Nord, à Epinay-sur-Seine.

La partie du canal Saint-Denis, à l’intérieur du site, propose un paysage agréable pour les promeneurs, d’autant qu’elle peut être directement reliée aux berges de la Seine, à la Confluence. L’existence de la Vieille Mer est également remarquable. Busée et couverte jusqu’aux voies ferrées traversant le site, la Vieille Mer reprend son lit naturel pour longer le canal Saint-Denis, offrant ainsi une biodiversité et un paysage exceptionnel au sein même d’un site en déshérence.

DECHETTERIE

EXOLAND LA BRICHE

LE 6B

ZAC ALSTOM

entrep么ts associations bureaux logements

GARE RER

Le site comprend de nombreux entrepôts encore en activité, une fourrière et quelques immeubles de logements au Nord dans un état insalubre. Une salle polyvalente et salle de fêtes est également présente, ainsi qu’un marché exotique couvert (Exoland) dont l’accès n’est pas bien indiqué et mériterait plus d’attention dans un potentiel réaménagement. On note la présence influente de deux pôles de culture au cœur du site, que sont le 6B et la Briche. Le 6B est un espace de création et de diffusion installé dans un ancien immeuble de 6 étages au cœur de la future ZAC Alstom.

Le 6B accueille de nombreux résidents sur 4500m2 et organise régulièrement des évènements festifs et artistiques. La Briche se définit comme une zone d’activités artistiques accueillant sculpteurs, plasticiens, artisans, designers sur un ancien site industriel réhabilité en ateliers de créateurs et de constructeurs. Globalement, les parcelles sont privées et inaccessibles, la circulation des piétons et des cyclistes n’est pas fluide au profit de celle des automobilistes. De fait le site n’est pas accueillant et ses atouts semblent l’isoler plutôt que l’intégrer au territoire de Saint-Denis et de Plaine Commune

REPERAGES DEPUIS LE CANAL DE SAINT-DENIS

le 6B

le casse-fonte

la Briche

l’écluse

les voies ferrĂŠes

le 6B

le casse-fonte

la Vieille-Mer

REPERAGES DEPUIS LES AXES MAJEURS DU SITE

la .... traversant le site du Nord au Sud

le pont de la Nationale 14 au dessous de la Confluence

REPERAGES DEPUIS LA CONFLUENCE

l窶凖四e-Saint-Denis

la passerelle et le bassin de la Vieille-Mer

le rivage de la Seine

le pont de la Nationale 14

TERRITOIRE EN DESHERENCE problématiques et enjeux Plaine Commune est un territoire complexe en mutation, dont le passé a marqué le paysage urbain. La ville de Saint-Denis présente aujourd’hui un site hétérogène dont les potentialités sont non-négligeables mais restent peu exploitées par les aménageurs régionaux et départementaux. Dans le contexte du Grand Paris et de Plaine Commune, le projet urbain attendu doit répondre à la demande d’impulsions de nouveaux développements sur le territoire.

35 37

Le quartier de la « Gare Confluence » est l’un des projets urbains proposés par la communauté d’agglomération Plaine Commune et a pour objectif la requalification du site de la gare RER de Saint-Denis via un tissage de liens paysagers et d’usages entre la ville et l’eau. Ainsi, de nouveaux espaces publics, de même qu’un réseau d’espaces verts reliés au canal et à la Seine, seront proposés par les aménageurs afin de révéler le paysage fluvial du site. Parallèlement, et dans le cadre du « Territoire de la culture et de la création », la dimension culturelle du quartier constitue un axe fort du projet.

Le projet de fin d’étude proposé s’inscrit dans le domaine d’étude « Matérialité de l’édifice. Forme, usages, techniques » et répond au sujet « Architecture et lieux de culture ». La méthode de travail permet la dimension opérationnelle du projet urbain et du projet architectural. A ce titre, nous nous sommes interrogées sur l’articulation entre l’édifice et l’espace public dans lequel il s’inscrit, prenant en compte la définition des espaces de transition liés aux flux, aux pratiques architecturales et aux usages du projet.

Dans le contexte du Grand Paris et de la communauté d’agglomération Plaine Commune, le projet urbain attendu en première partie de ce travail doit répondre à la demande d’impulsions de nouveaux développements sur le territoire. Le programme-projet urbain doit être pensé de manière à comprendre la demande réelle sociale du site et de la ville de Saint-Denis. Ainsi, le mélange des populations et la favorisation de nouvelles activités économiques au cœur du projet sont primordiaux.

Le sujet propose, en deuxième partie de travail, l’implantation d’un équipement culturel dans un site en déshérence et susceptible de rebondir grâce à la programmation urbaine et architecturale du projet. Le travail consiste à proposer en finalité un équipement culturel transversal inscrit non-seulement dans le territoire de la ville, mais aussi sur son propre territoire grâce à un espace public connecté. L’accent est porté sur les questions de l’urbanité, des qualités, du rôle et du sens de cet espace public urbain imaginé pour la population dionysienne.

Le site présente des qualités paysagères et urbaines non-exploitées. Les constructions en place et le fonctionnement général du site semblent bloqués à cause d’un trafic routier important et non-canalisé. L’enjeu principal de ce travail est de reconnecter le site aux aménagements existants (ou en cours) au Nord et au Sud du territoire de la Confluence. De même, le trafic routier traversant de part et d’autre le site du projet doit être repensé et restructuré de manière à laisser à nouveau la place aux circulations non-polluantes (piéton, cyclisme). Le second enjeu du projet urbain réside dans les équipements et les constructions proposés.

En effet, trop nombreux sont les entrepôts privés et fermés favorisant les voies routières rapides qui traversent le site, annihilant ainsi toute vie sociale et urbaine au sein du quartier. Enfin, l’enjeu urbain et architectural de ce travail est la perspective programmatique pour le quartier Confluence de Saint-Denis. Le projet, doit permettre à la population l’égalité à l’accès culturel. De même, l’espace public urbain proposé doit assurer aux riverains et aux touristes la conservation du paysage de Saint-Denis et le partage de la culture dionysienne.

PARIS 13

30 ʻ PARIS 8

20 ʻ

GARE RER

BASILIQUE SAINT-DENIS

6ʻ CITE DU CINEMA

STADE DE FRANCE

La première démarche de travail a été réalisée via un parcours cycliste depuis le canal de la Villette à Paris jusqu’au chemin de halage de Epinay-sur-Seine, à la limite Nord-Ouest du site. Equipées d’une caméra frontale, il nous a paru intéressant de filmer notre parcours des 2 côtés du canal Saint-Denis afin d’observer continuellement la fréquentation de celui-ci, l’environnement proche des berges et les obstacles rencontrés. Si l’aménagement des berges du canal n’est pas continu, il offre tout du long des points de vue vers la confluence de la Seine et du canal Saint-Denis. On déplore cependant un grand nombre de ruptures physiques le long du parcours, obligeant les cyclistes et

les piétons à changer de berge ou même s’éloigner du canal pour prendre une autre voie le temps de la difficulté. Les obstacles sont pour la plupart des infrastructures de voies rapides ou des sites industriels encore en activité et installés sur les berges. L’observation du site à travers le parcours cycliste depuis Paris nous a permis de cerner le problème majeur du site : les berges du canal Saint-Denis, dans la continuité des berges des canaux de Paris, sont en cours de réaménagement et mènent à la confluence de la Seine, du canal Saint-Denis et de la Vieille Mer, confluence qui, elle, est obstruée et n’exploite pas les potentialités que le site lui offre.

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

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CAMP DE ROMS

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FRANCHISSEMENT

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ESPACE SPORT

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PAVILLONAIRE

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INDUSTRIES

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SAINT DENIS

SENTIMENT D始INSECURITE

ROMS

CALME, AGREABLE

SDF

PANORAMAS

PECHEURS

CYCLISTES

SAINT DENIS

SENTIMENT D始INSECURITE

ROMS

CALME, AGREABLE

SDF

PANORAMAS

PECHEURS

CYCLISTES

ZONE MIXTE

STADE

ZONE MIXTE

STADE

PARIS

CALME, AGREABLE

PROMENEURS

LOISIRS, ACTIVITES

SPORTIFS

PROMENEURS

PANORAMAS

CYCLISTES

TRAVAILLEURS

PARIS

CALME, AGREABLE

PROMENEURS

LOISIRS, ACTIVITES

SPORTIFS

PROMENEURS

PANORAMAS

CYCLISTES

TRAVAILLEURS

DE FRANCE

ZONE SPORT

ZONE PAVILLONAIRE + DETENTE

ZONE INDUSTRIELLE

DE FRANCE

ZONE SPORT

ZONE PAVILLONAIRE + DETENTE

ZONE INDUSTRIELLE

Université Paris 13 23 000 étudiants temps passé en moyenne : 8H

Université Paris 8 22 000 étudiants temps passé en moyenne : 8H

La Briche

Théâtre Gérard Philippe

6B + FAR > 2 000 personnes Conservatoire

Cité du Cinéma 2 500 personnes temps passé en moyenne: 2H

Basilique Saint Denis 175 000 visiteurs en 2013 temps passé en moyenne : 2H

Théâtre de lʼîle Saint Denis

Stade de France 90 000 visiteurs par an capacité de 80 000 supporters temps passé en moyenne : 3H

La seconde démarche, cette fois analytique et cartographique, a été un retour à une plus grande échelle afin de comprendre le rapport du site « confluence » à la ville de Saint-Denis. Si notre démarche s’oriente vers une fin de parcours attractive et que le sujet énoncé demande la création d’un équipement programmatique attrayant à la Confluence de Saint-Denis, il est intéressant d’observer que la ville de Saint-Denis dispose d’équipements très attractifs à l’échelle nationale et qu’ils semblent tous converger vers la Confluence, où actuellement rien ne s’opère.

De nombreuses écoles de cuisine se sont installées dans toute l’Île de France. On remarque la présence de 2 Institutions de cuisine dans Paris intra-muros.

Ces écoles et institutions sont toutes de culture française et enseignent une pratique culinaire essentiellement française. Il a semblé intéressant de relier la multiculturalité dyonisienne avec un pôle culinaire traitant des diverses cultures de la ville au coeur de la ville de Saint-Denis.

Jardins partagés Villetaneuse

Maraîcher dʼEzanville

Marché Epinay s/ Seine

Maraîchers urbains René Kersanté Association Territoires Fête de Saint Denis 9 octobre

Marché Centre Ville mardi vendredi dimanche

Fête des Tulipes Printemps Miel Béton Saint Denis

LʼUsine espaces de cuisine pour évênements location, ateliers, restauration

Comité des Jardins pour la Plaine

La Ruche qui dit oui Saint Ouen

Plaine de Saveurs incubateur de projets Marché La Plaine samedi

Jardin partagé Cristino Garcia

Comité des Jardins pour la Plaine

La ville de Saint-Denis développe un réseau culturel axé sur le jardin et le culinaire. On note la présence de nombreuses AMAP (Associations pour la Maintien de l’Agriculture Paysanne) sur le territoire fonctionnant parallèlement avec les terres agricoles de Saint-Denis que sont les derniers maraîchers et les jardins partagés et ouvriers. Depuis quelques années, des associations tâchent de maintenir en activité des rûches en Île-de-France proposant des produits d’apiculture urbaine. Enfin, tous les ans a lieu la Fête des tulipes dans le parc de la Légion d’Honneur à Saint-Denis, célébrant ainsi le printemps et la culture jardinière.

TERRITOIRE DE LA CULTURE ET DE LA CREATION proposition urbaine La stratégie urbaine de ce travail s’est concentrée sur le canal Saint-Denis, depuis la gare RER de la ville, vers la confluence avec la Seine. Basées sur l’analyse urbaine du canal et de la ville de Saint-Denis, nous avons fait le choix de nous concentrer sur cette partie du territoire dans la mesure où nous avons considéré qu’elle était le potentiel centre attractif du site, à la fois bien desservie par les voies automobiles trop présentes et intéressante par sa proximité avec la Seine.

LOCALISATION DES PROGRAMMES SUR LE SITE

Le travail urbain s’est divisé en deux parties liées l’une à l’autre. La première a été de réaliser un travail sur l’aménagement des berges du canal Saint-Denis à partir de la gare RER et jusqu’à sa confluence avec la Seine. La seconde a été un travail ciblé sur le quartier de la Confluence depuis les voies ferrées séparant le site du reste de la ville, jusque la déchetterie aux portes d’Epinay-sur-Seine Ainsi, la liaison entre les aménagements existants du canal au Sud de la gare et le chemin de halage est assurée grâce au quartier urbain mixte proposé dans ce travail.

La conﬂuence

Parcelle Chevignon 42 000 m2 au sol

Expo 500m2

Activites industrielles 25 000 m2

Site - espace 23 000 m2 a

Bureaux 30 000 m2

Pole Spectacle 5000 m²

Pole culinaire 3 000 m2

Panorama La Conﬂuence 1350 m²

Pole spectacle 5000m² Pole culinaire 3000m² Pole Quartier 1500m²

Pla 19

Parcelle Fourrière 18 000 m2

e public au sol

Pole Quartier 1500m2

Logements etudiants 6000 m2

Logements 25 000 m2

Espace extérieur 19 000 m2

ace 9000m²

Equipements Commerces 5 000 m2

Bureaux 6 000 m2

Logements 25 000 m²

Espace extérieur 10 000 m2

Bureaux 7 000 m² Espaces extérieures 10 000 m²

Activites 6 000 m²

Afin de reconnecter le canal Saint-Denis au site et à la ville de Saint-Denis, nous proposons des points d’attractions le long du canal et de la Seine. Ces aménagements sont des espaces de transitions ou de détente proposés aux usagers de manière à redévelopper la fréquentation du canal et ainsi créer une connexion entre les aménagements existants au Nord et au Sud du site. Chaque entité fonctionne avec un milieu naturel ou une construction existante du site.

D’autres aménagements mettent en relation le 6B et la Vieille Mer proposant ainsi des espaces de détente et de promenade dans un paysage naturel. Enfin, plus au Nord, les aménagements proposent des accès et vues à la Seine qui n’existent pas actuellement dans le site, notamment l’aménagement de gradins autour du bassin de la Vieille Mer à la Confluence avec la Seine et le canal, ainsi qu’un cheminement le long de la Seine, rejoignant le chemin de halage d’Epinay-sur-Seine.

Le premier aménagement au Sud propose des gradins permettant plus facilement l’accès aux berges du canal dès la sortie du tram et de la gare RER.

LOCALISATION DES PROGRAMMES SUR LE SITE

ALISATION DES PROGRAMMES SUR LE SITE

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

ALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

Le travail urbain s’est appuyé sur le passé historique, maraicher et industriel de la ville de Saint-Denis, aboutissant ainsi vers un programme mixte, axé sur la culture, la création, l’agriculture urbaine et le partage des espaces publics pour les habitants dionysiens. La préoccupation majeure étant de réinsuffler une vie sociale au sein du site, le programme urbain s’est développé autour d’une place publique centrale regroupant divers activités axées sur la culture maraichère et culinaire.

Dans le même temps, l’implantation de pôles mixtes de logements, d’activités et universitaire permettra d’accueillir une nouvelle population au cœur de ce territoire en déshérence et ainsi faire vivre l’espace public imaginé pour ce travail. Enfin le travail urbain propose de réimplanter des maraichers urbains sur le site, en imaginant un champ au Nord dédié aux professionnels, ainsi que des aménagements plus petits pour les particuliers sur l’espace public et dans les zones de logements.

CENTRE CULINOCULTUREL esquisse architecturale Le projet architectural que nous proposons se situe sur l’espace public central. Il est l’élément « connecteur » de la Confluence, dialoguant avec les aménagements de l’espace public et l’environnement de la Seine. Ce travail représente un équipement culturel pour la ville de Saint-Denis. L’analyse et le travail urbain nous ont permis de déterminer ce projet comme un pôle culinaire, proposant ainsi une école de cuisine mutliculturelle, un laboratoire de recherche culinaire et une bibliothèque culinaire.

CUISINE 80 M2

RESTAURANT 100 M2

BIBLI 200 M2

SERRE PEDAGOGIQUE 500 M2

AMPHITHEATRE 120 M2 CAFE BOUTIQUE 400 M2

AMPHITHEATRE CAFETERIA 120 M2 80 M2

VESTIAIRES - LOCAUX - ADMIN 200 M2 CLASSE 60 M2

CLASSE 60 M2

HALL 100 M2

LABORATOIRE 200 M2

LABO CUISINE LABO CUISINE 100 M2 100 M2 LABO CUISINE 100 M2

plonge 20 m²

LABO CUISINE 100 M2

plonge 20 m²

STOCKAGE ALIMENTS - VESTIAIRES 200 M2 67

PARCELLES POTAGERES 1100 m2

PARCELLES DE VIGNES 470 m2

PARCELLES DE VERGERS 710 m2

ESPACE PUBLIC MINERAL PARKING VISITEURS TERRASSE CAFETERIA

ESPACE PUBLIC VEGETAL

PARCELLES JARDINS PARTAGES GRADINS DE DETENTE

ESPACE PUBLIC MINERAL EXTENSION MARCHE ZONE DE FOOD TRUCKS

SERRE PEDAGOGIQUE

L’espace public proposé développe une place minérale depuis la Briche, au Sud, jusqu’au chemin de halage d’Epinay-sur-Seine, au Nord du site. Les voies automobiles sont repensées de manière à ralentir le trafic routier le long et au travers de cette place minérale. Imaginé comme une continuité du sol l’aménagement de la place permet d’intégrer la Briche, le marché Exoland et son extension, le projet architectural et son espace public et l’entrée dans la ville d’Epinay-sur-Seine au territoire de la Confluence. Un tracé régulier est dessiné au sol structurant ainsi les futurs espaces de l’aménagement central du site

L’espace attenant au projet architectural s’organise en 3 parties végétales et minérales. Le but de ce travail consiste à réintégrer une culture maraichère oubliée, d’intégrer la population au cœur même du projet et d’introduire le projet architectural mis en place. Les 3 zones correspondent à des parcelles de culture (vignes, vergers, potagers) destinées à des associations de la ville, à l’école de cuisine ou aux chercheurs du laboratoire du projet.

Seine

chemin

ESPACES DE PROMENADE

blés

pelouse

gradins

ESPACES DE REPOS

pelouse

potagers

fougères

vergers

blés

ESPACES DE CULTURE

vignes ESPACES DE CULTURE

ESPACES DE PROMENADE

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L’espace public au coeur du projet urbain a pour qualité sa multifonctionnalité. Grâce à son aménagement à la fois minéral et végétal, les activités peuvent être diverses, allant de la promenade pédagogique au milieu de jardins végétaux, aux projections estivales grâce à un cinéma en plein air installé sur les gradins autour du lac de la Vieille Mer. L’espace du marché et de son extension peuvent accueillir également différentes activités, tel que le rassemblement de food trucks ou d’évênement festifs.

centre-ville d始 Epinay s/ Seine

centre-ville de Saint-Denis

L’implantation du bâtiment se fait dans la continuité du sol de l’espace public profitant des lignes directrices et structurantes. Afin d’assurer une continuité visuelle sur la place, le bâtiment principal se positionne le long de la rue créant ainsi un front bâti. Un second bâtiment, tourné vers la Seine et plus bas, se décale du premier, proposant un passage au cœur du projet.

1100 m2 1100 m2

PARCELLESPARCELLES DE VIGNES DE VIGNES 470 m2 470 m2

LIC MINERAL AL

PARCELLESPARCELLES DE VERGERSDE VERGERS 710 m2 710 m2

ARCHE D TRUCKS

ECOLE CULINAIRE ECOLE CULINAIRE LABORATOIRE CULINAIRE LABORATOIRE CULINAIRE

BIBLIOTHEQUE CULINAIRE BIBLIOTHEQUE CULINAIRE

SERRE PEDAGOGIQUE SERRE PEDAGOGIQUE

Le concept architectural du bâtiment propose un soulèvement répondant aux nivellements naturels de l’espace public du site. Trois programmes ont été travaillés et nécessitent une certaine indépendance dans leurs usages. Ainsi, nous proposons de lier les trois entités grâce à une continuité de l’écriture architecturale. Le soulèvement du bâtiment principal permet un accès sous la structure et ainsi oriente les usagers vers la Seine. Ce soulèvement permet d’intégrer l’école de cuisine aux étages. Dans un souci de connecter le laboratoire de recherche à l’école de cuisine, nous proposons de créer une serre pédagogique, assurant ainsi la liaison de la structure et des fonctionnalités du bâtiment.

REFERENCES PAYSAGERES

HighLine, New-York

Passeig Boulevard, Barcelone

TannerSpringsPark, Portland

Parking

Ateliers Dreiseitl GmbH

Lola Domenech

REFERENCES ARCHITECTURALES

Casino, Montreal

House, Zutphen

El Segai,

Lufthansa AvionCenter, Francfort

Provencher Roy Architects

GPY Arquitectos

Ingenhoven Arquitects

REFERENCES ARCHITECTURALES cafĂŠ/boutique

The Commissary Cafe Los Angeles

Hotel Bikini, Berlin SAQ Architects

De Kas Restaurant, Amsterdam Piet Boon & Edwin Santhagens

REFERENCES ARCHITECTURALES bibliothĂ¨que

House, Melbourne

Shop, Tokyo

Distillerie, Moray

Green Wall House Ho Chi Min ville

FMD Architects

Archial Norr

Kengo Kuma

CONCLUSION Au travers d’une démarche d’étude et d’analyse urbaine, puis d’une proposition urbaine et architecturale, notre travail a tenté de déterminer un programme culturel, une implantation et une construction architecturale en lien avec les différents acteurs du site, que sont le territoire de Plaine Commune, son programme, ses perspectives et sa connexion avec Paris ; la ville de Saint-Denis, son histoire, son urbanisme et son développement ; les dyonisiens, leurs cultures et leurs habitudes. A l’échelle nationale, ce projet de fin d’étude propose un lieu de culture dont l’influence devrait dépasser les frontières de la seule ville de Saint-Denis, profitant des connexions futures du Grand Paris Express ainsi que des visiteurs des édifices culturels et touristiques de la ville et du Nord de la capitale. De même, grâce à un programme culinaire, nous proposons une autre forme de lieu de culture qu’une construction dédiée à l’art ou encore la musique, incitant ainsi la ville de Paris à se tourner vers celle de Saint-Denis. A l’échelle régionale, le projet propose un lieu de culture intégré à un paysage et un environnement de qualité, accessible facilement pour les dyonisiens et redéfinissant un territoire de la ville actuellement en déshérence. Le respect de la nature dans le site et de son histoire était une priorité dans ce travail de fin d’étude, afin d’orienter la démarche en faveur des habitants de Saint-Denis, de sorte qu’ils soient les premiers à investir les lieux et ce de façon quotidienne. De plus, la ville de Saint-Denis possède déjà des bâtiments remarquables, de par leur histoire et leur architecture. Citons notamment la Basilique de Saint-Denis, la Tour Pleyel et le Stade de France. Il nous a semblé intéressant de proposer une construction architecturale emblèmatique non seulement pour la ville, mais aussi et surtout, pour le quartier de la Confluence. Cet édifice respecte la dénivellation naturelle du site, de sorte qu’il semble s’intégrer à l’espace public et ancré dans le territoire. Enfin, la ville de Saint-Denis possède de nombreux sites universitaires. Nous proposons un programme pédagogique multiculturel unique, développant ainsi un nouveau pôle d’enseignement et contribuant au développement de nouvelles perspectives professionnelles pour une population jeune et souvent peu diplômée.

Ce projet de fin d’étude nous a permis de développer nos idées urbaines et architecturales de manières précises. Le travail sur un programme architectural culinaire a été important pour deux raisons : la première est la possibilité de concevoir un édifice différent de ceux travaillés au cours de nos études, la seconde est la spécificité des détails techniques que ce travail a demandé. Nous n’oublions pas l’ouverture d’esprit de nos professeurs, ainsi que la diversité de leurs expériences et compétences, qui nous ont encouragées dans notre démarche et nos choix pour ce projet de fin d’étude.