Elizabeth May, O.C. Votre députée de Saanich-Gulf Islands
Bulletin — mars 2012 Information aux citoyens au sujet des politiques régissant les pétroliers, les pipelines et l’énergie Nous avons organisé, en janvier, une assemblée publique dans chacune des huit circonscriptions de la partie sud de Gulf Islands et trois dans la péninsule de Saanich. Je veux exprimer ma plus vive reconnaissance à tous les citoyens de Saanich-Gulf Islands qui se sont déplacés (parfois en dépit du mauvais temps) pour participer à cette toute première occurrence de « Rencontrez votre députée » jamais organisée. En tout, environ 600 personnes ont profité de l’occasion. La démocratie se porte comme un charme dans notre collectivité! Même si les enjeux abordés ont varié d’un endroit à l’autre, c’est la question du super pétrolier Enbridge qui a pris la vedette dans chaque collectivité. Les résidents de la Colombie-Britannique, dans une proportion de 70 à 80 % se sont opposés à la levée de l’interdiction imposée depuis 40 ans aux pétroliers de naviguer le long des côtes de la province. Viennent ensuite les préoccupations relatives à notre système de soins de santé et, particulièrement, la dernière offre de notre premier ministre, « à prendre ou à laisser », présentée aux provinces. Dans le cadre de chacune de ces rencontres, quelqu’un a présenté notre système de santé comme une source de préoccupation. De plus, les questions suivantes ont été abordées fréquemment, sinon à chaque séance :
la menace que fait peser l’élevage du saumon sur la pêche au saumon sauvage et les preuves de l’élimination de certains renseignements révélés par la Commission Cohen;
les questions relatives aux droits des Premières nations et à la nature inacceptable du logement, des soins de santé et du niveau de scolarisation dans ces collectivités;
le Protocole de Kyoto et les interventions du Canada à la Conférence des parties COP17 à Durban;
le projet de loi omnibus sur la criminalité et l’imposition de peines minimales obligatoires;
les défis que doivent relever les fermiers locaux;
les avions de chasse à réaction F-35;
la montée sans cesse croissante du militarisme contre l’Iran;
le traitement équitable de nos anciens combattants et la fin des dispositions de récupération de leur pension;
d’autres enjeux liés aux pensions et une réflexion sur les mesures à prendre pour augmenter la pension du citoyen ordinaire (y compris en approuvant une réduction de la pension des députés!);
9711 Fourth Street, bureau 1 Sidney (C.-B.) V8L 2Y8 Téléphone : 250-657-2000 Télécopieur : 250-657-2004 Courriel : elizabeth.may.c1a@parl.gc.ca
Bureau d’Ottawa Édifice de la Confédération, pièce 518 Chambre des communes Ottawa (Ontario) K1A 0A6 Téléphone 613-996-1119 Télécopieur : 613-996-0850 Courriel : elizabeth.may@parl.gc.ca
et, bien entendu, des préoccupations de portée strictement locale, telles que la perturbation du service offert par Postes Canada à Mayne Island.
Bureau de circonscription
En ligne www.elizabethmaymp.ca @ElizabethMay facebook.com/ElizabethMayGreenLeader
J’ai décidé d’axer le présent bulletin sur un examen approfondi des préoccupations liées aux menaces de fuite des pétroliers, en posant quelques-unes des questions qui sont au cœur du débat : 1.
L’expansion rapide de l’exploitation des sables bitumineux accompagnée d’un plan d’exportation hâtive du bitume naturel sert-elle l’intérêt national?
2. Pourquoi le Canada exporte-t-il du pétrole alors que 55 % du pétrole consommé est importé dans l’Est du Canada en provenance de l’Angola, du Nigeria, du Venezuela et de l’Arabie saoudite? 3. Pourquoi le Canada est-il le seul pays de l’OCDE à n’avoir aucune stratégie en matière énergétique ni aucune réserve pétrolière stratégique? 4. Est-ce dans l’intérêt national que le Canada permet à l’État chinois de s’approprier une partie significative de nos sables bitumineux en autorisant par exemple la Chine à appuyer la construction du pipeline Enbridge pour alimenter des pétroliers géants croisant au large de nos côtes? 5. Pourquoi exportons-nous du bitume à partir de Burrard Inlet à Vancouver, au risque d’être obligé de fermer la seule raffinerie qui nous reste dans la vallée du Bas-Fraser?
6. Quelle stratégie permettrait de créer un maximum d’emplois tout en réduisant la pollution?
Quelle est l’importance des émissions de gaz à effet de serre des sables bitumineux? La confusion est aisée sur ce point. Le ministre des Ressources naturelles, Joe Oliver, prétend que les sables bitumineux ne représentent qu’un millième d’un pour cent des émissions mondiales. Les adversaires de l’exploitation des sables bitumineux affirment pour leur part que les émissions dans ce secteur augmentent le plus rapidement au pays. Qui a raison? Les deux parties. (Même si le ministre Oliver exagère, il a raison dans l’ensemble.) Au niveau actuel d’émanation, les sables bitumineux émettent environ 49 millions de tonnes de gaz à effet de serre. Les émissions mondiales en 2010 ont atteint un plafond de 30 gigatonnes de GES (30 milliards de tonnes), le plus haut niveau jamais atteint (statistiques d’Environnement Canada). Donc, les calculs de M. Oliver sont quelque peu biaisés, mais qu’il s’agisse d’un dixième d’un pour cent (plus exact) ou d’un millième d’un pour cent des émissions mondiales (comme le prétend M. Oliver), ce n’est pas vraiment déterminant. Chaque nation sur Terre doit réduire ses émissions. Les émissions du Canada sont en hausse et cette hausse est attribuable, en grande partie, aux sables bitumineux. Le processus des mines à ciel ouvert (ou même le http://flickr.com/howlcollective processus d’extraction in situ qui est moins dommageable) suivi d’un procédé d’extraction du bitume à base d’eau et d’électricité (environ 10 % par volume de sable) consomme beaucoup d’énergie. C’est la raison pour laquelle le bitume naturel — le pétrole sale — a une plus forte teneur en carbone. Selon les prévisions actuelles, les quantités de gaz à effet de serre produites par les sables bitumineux devraient passer de 49 à 92 millions de tonnes d’ici 2020. Il s’agit là d’une quantité de GES plus importante que celle que produisent tous les véhicules de promenade au Canada.
Elizabeth May, O.C., députée
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Saanich—Gulf Islands - www.elizabethmaymp.ca
Information pour les citoyens : politiques régissant les pétroliers, les pipelines et l’énergie Les pétroliers géants (ou superpétroliers) : la principale raison vouant le « Plan Enbridge » à l’échec Le plan Enbridge nécessite de la Colombie-Britannique qu’elle lève l’interdiction de navigation visant les pétroliers. Le plan Enbridge est fondé sur le flux aller-retour de produits dans les pipelines proposés : le bitume brut transporté vers l’Ouest pour être pompé dans les pétroliers — géants ou autres — et les diluants toxiques et corrosifs amenés dans ces mêmes pétroliers pour être pompés vers l’Est et être ajoutés au bitume albertain, le rendre fluide et propre au transport par pipeline. Dans l’ensemble, cela équivaut au passage de 225 pétroliers par an. Tous les mois, quatre ou cinq de ces pétroliers seront des pétroliers géants capables de transporter deux millions de barils de pétrole ou davantage. Ces navires ont une longueur d’environ 1 155 pieds de long — la longueur de trois terrains et demi de football — et 200 pieds de large. Ces mastodontes, équivalant en volume à l’Empire State Building, doivent franchir les fjords étroits de Kitimat pour affronter les eaux les plus traîtresses de la Terre, notamment celles du détroit d’Hécate. Selon certains, cette interdiction de naviguer a été imposée aux pétroliers en 1972 et nous disposons aujourd’hui d’une technologie plus avancée qu’à l’époque. http://flickr.com/wheatfields Mais en décembre 2010, le Commissaire à l’environnement et au développement durable, qui relève du Bureau du vérificateur général, a estimé que le Canada ne disposait pas des instruments de base lui permettant de réagir à une fuite de pétrole. La navigation de ces pétroliers géants dans ces eaux dangereuses augmente la probabilité d’une fuite de pétrole jusqu’à en faire une quasi-certitude, et nous ne pourrons pas empêcher un tel incident de prendre des proportions catastrophiques. .
Le Canada est-il une superpuissance énergétique Les Canadiens consomment une grande quantité de pétrole. Nous en exportons une grande quantité, mais nous en importons beaucoup aussi. Nous avons importé presque 780 000 barils de pétrole par jour en 2010, et en avons exporté 1,94 million (Statistique Canada, Guide statistique de l’énergie, 2e trimestre, 2011, tableau 4.1, http://www.statcan.gc.ca/pub/57601-x/57-601-x2011002-fra.htm). En théorie, nous semblons jouir d’une certaine sécurité en matière énergétique, mais le pétrole n’est pas distribué également. Le pétrole Hibernia sur la côte Est est exporté tout comme le bitume naturel d’Athabasca. L’Ontario, le Québec et les provinces de l’Atlantique dépendent du pétrole de l’Angola, du Nigeria, du Venezuela, de la Norvège, du Kazakhstan et de l’Arabie Saoudite. En fait, tout le pétrole utilisé au Québec et dans les quatre provinces de l’Atlantique est importé. Dans le cadre des audiences du Comité des ressources naturelles de la Chambre des communes, j’ai entendu des dirigeants de l’industrie pétrolière affirmer que si l’approvisionnement en pétrole à destination de l’Est était interrompu, ils pourraient envoyer des pétroliers vers ces provinces en passant par le canal de Panama. Les États-Unis disposent d’une réserve de pétrole stratégique qui assure la sécurité de l’approvisionnement. Personne ne trouve-t-il étrange que le Canada n’a pas de telle réserve? J’estime que nous devrions disposer d’un plan pour assurer la sécurité énergétique du Canada. À cette fin, nous devrions inverser les flux de pétrole de certains pipelines et investir dans la modernisation de certaines de nos infrastructures actuelles de transport par pipeline.
Serons-nous pris au dépourvu si nous refusons les projets de transport par pipelines jumelés d’Enbridge vers Kitimat et par les superpétroliers? Si l’on en croit l’ancien géologue du gouvernement, J. David Hughes, s’appuyant sur les prévisions de croissance de l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP), Le réseau de pipelines servant aujourd’hui à l’exportation a une capacité suffisante pour couvrir un scénario de croissance fondé sur une augmentation de production des sables bitumineux de 50 % entre 2010 et 2025. Même si on tient compte du scénario de croissance de l’ACPP, selon lequel l’augmentation de la production des sables bitumineux aurait une croissance de 250 % entre 2010 et 2025, les pipelines servant à l’exportation qui sont en place devraient, à court terme, avoir une capacité suffisante.
« Une étude d’Enbridge a calculé qu’une fuite de 36 000 mètres cubes de bitume — même quantité de pétrole que le déversement de l’Exxon Valdez — dans le détroit de Wright contaminerait 240 kilomètres de côte en 15 jours. »
Larry Pynn, Vancouver Sun, 8 janvier 2012 Pour en savoir plus : http://bit.ly/z52WjU.
Pourquoi les pétroliers naviguent-ils au-delà des îles du golfe en dépit de l’interdiction en vigueur? En 1972, année d’imposition de l’interdiction de navigation aux pétroliers, les expéditions en provenance du port de Vancouver ont été exemptées. Au début, le transport par pétrolier était minime, mais une récente décision de l’Office national de l’énergie a relevé considérablement le niveau du trafic des pétroliers (cinq fois plus). De plus, l’Office a décrété que le bitume du pipeline Kinder-Morgan serait offert au plus offrant. La dernière raffinerie en activité dans la vallée du Bas-Fraser, Chevron à Burnaby, a vu son accès aux sources d’approvisionnement diminuer. En conséquence, la raffinerie Chevron a annoncé qu’elle comptait faire passer sa production de 60 000 barils de pétrole par jour jusqu’à un seuil de 20 000 barils par jour. Les observateurs de l’industrie craignent que la décision d’autoriser l’exportation du bitume hors du Canada au lieu d’assurer son raffinage dans la province ne précipite la fermeture définitive de la raffinerie. De plus, en nolisant ces superpétroliers en provenance de Burrard Inlet et d’autres détroits situés plus loin que Stanley Park et les îles Gulf, nous risquons de compromettre notre écosystème côtier (parce que le bitume et ses condensés sont plus dangereux que le pétrole brut).
« Le renforcement de la productivité qui résulte de la liquidation hâtive de ces ressources au nom de la croissance économique est une politique à très courte vue pratiquée par l’Alberta et le gouvernement fédéral aux dépens de la sécurité énergétique à long terme des Canadiens. » - Témoignage de J. David Hughes, ancien géologue du gouvernement fédéral, livré le 22 novembre 2011 devant l’Office national de l’énergie « The Northern Gateway Pipeline: An Affront to the Public Interest and Long Term Energy Security of Canadians »
Et les emplois, eux? Emplois en Colombie-Britannique qui dépendent d’un littoral prospère et à l’abri des fuites de pétrole.
Emplois créés par la mise en œuvre du Plan Enbridge.
Emplois perdus pour le Canada en raison du transfert des activités de raffinage du bitume vers le Texas si le projet de pipeline transcanadien Keystone XL va de l’avant.
Emplois perdus si le bitume est exporté en Chine.
45 000 emplois permanents en C.-B. dans les industries de mise en marché des fruits de mer et des sports et loisirs nautiques (selon un rapport du gouvernement de la C.-B.).
560 emplois à long terme (il y en aurait bien davantage lors de la construction).
40 500 emplois directs et indirects (estimation du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier, qui représente les travailleurs des sables bitumineux).
50 000 emplois (selon l’Alberta Federation of Labour).
Elizabeth May, députée
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Information pour les citoyens : politiques régissant les pétroliers, les pipelines et l’énergie Que devrait faire le Canada, dans l’intérêt national? 1.
Retirer sa mise. Aujourd’hui, le gouvernement canadien vit avec l’argent du pétrole. L’ancien premier ministre de l’Alberta, Peter Lougheed avait un plan (annulé par l’ex-premier ministre Klein ) : placer les revenus que le gouvernement tire du pétrole dans un fonds du patrimoine. La Norvège a suivi le plan Lougheed et dispose aujourd’hui d’un fonds patrimonial d’environ 500 milliards de dollars. Le fonds de l’Alberta est de 14 milliards de dollars et le Canada n’a rien économisé du tout. Le Fonds monétaire international et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sont d’avis qu’il faut épargner le « loyer du pétrole » (revenus gouvernementaux provenant du pétrole) si on veut assurer la stabilité de l’économie.
2.
Mettre fin aux subventions fédérales pour l’exploitation des combustibles fossiles — une promesse faite par le premier ministre au Sommet du G-20 de 2010 à Cincinnati, qu’il n’a jamais honorée depuis.
3.
Interdire les nouvelles installations d’exploitation des sables bitumineux. En 1996, quand le gouvernement fédéral a commencé à subventionner les sables bitumineux en adoptant un traitement fiscal favorable – une déduction pour amortissement accéléré – et que le premier ministre Klein a fixé les taux de redevance de l’Alberta au plus bas niveau à l’échelle internationale (1 %), les sables bitumineux produisaient 500 000 barils de pétrole par jour. En l’an 2000, la production avait doublé pour atteindre un million de barils de pétrole par jour. Aujourd’hui, la production a doublé de nouveau pour atteindre 1,9 million de barils de pétrole par jour. Le premier ministre a déclaré qu’il veut porter la production jusqu’à six millions de barils de pétrole par jour. Cette expansion, menée à un train d’enfer, a créé une bulle hyperinflationniste incontrôlable dans le nord de l’Alberta. L’emploi et le capital en souffrent. La région est devenue un territoire où les coûts de construction atteignent des sommes inégalées sur la planète. Il n’est pas étonnant que les compagnies pétrolières préfèrent construire un pipeline de six milliards de dollars menant aux raffineries du golfe du Mexique plutôt que de raffiner le pétrole sur place. En limitant la multiplication des exploitations de sables bitumineux, nous pouvons éradiquer le syndrome hollandais (voir en page 4), diversifier notre économie, favoriser l’expansion des manufactures partout au pays et procéder au raffinage du pétrole brut sur notre territoire. Selon le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier, le pipeline XL de Keystone vers le Texas coûtera au Canada 40 500 emplois directs et indirects. Conservons ces emplois ici. http://wikipedia.org/wiki/User:SeanMack
4.
Assurer la stabilité de l’approvisionnement. Le Canada atlantique, l’Ontario et le Québec sont vulnérables à tout événement mondial qui peut empêcher le pétrole d’atteindre les ports de l’Est du pays. Des pipelines allant de l’Alberta en Ontario et au Québec sont déjà en place. Un grand nombre sont désuets et doivent être remis en état, mais ils existent. Certains transportent du pétrole d'est en ouest et leur flux devrait être inversé. Si nous n’adoptons pas les mesures qui conviennent, il est fort probable que nous n’aurons plus aucune raffinerie au Canada.
5.
Diversifier nos sources d’énergie. Nous devons investir dans l’efficacité énergétique, le transport ferroviaire et le transport en commun. Il faut multiplier les options : énergie géothermique, photovoltaïque et solaire passive, énergie marémotrice, biocombustibles de sources non alimentaires. Il faut moderniser notre économie si nous voulons nous assurer un avenir prospère dans un environnement à faible teneur en carbone.
Pour de plus amples renseignements : http://www.elizabethmaymp.ca/pipeline
Résultats du sondage de décembre Dans mon bulletin précédent, je vous ai demandé de prendre le temps de me communiquer, dans l’ordre de vos priorités, les enjeux que vous trouvez importants. Nous avons reçu plus de 400 réponses, un grand nombre par écrit. Vous trouverez les résultats à droite. Je vous remercie infiniment de votre contribution!
Enjeu Soins de santé
4.2
Protection de l’environnement
4.0
Économie et création d’emplois
Dans les mois qui viennent, je continuerai à aborder ces mêmes enjeux, et d’autres qui ont une incidence sur vos activités quotidiennes. Je vous encourage à me communiquer vos questions ou vos sujets de préoccupation. N’hésitez pas à m’appeler à mon bureau de circonscription, au 250-657-2000, ou à m’envoyer un courriel à l’adresse elizabeth.may@parl.gc.ca.
3.9
Changement climatique
3.8
Éducation
3.8
Sécurité alimentaire
3.8
Pétroliers
3.6
Aquaculture
3.5
Coût des médicaments
3.2
Prévention de la criminalité
3.1
Questions fiscales Maintien de la paix Développement international
3.0 2.8 2.7
Votre opinion compte! Ce qui est important pour vous est important pour moi… je veux connaître vos priorités!
Quel est l’enjeu le plus important cité lors des audiences sur les pipelines?
Je vous invite à prendre le temps de répondre aux deux questions formulées dans la colonne de droite. S'il vous plaît, découpez le long du pointillé et renvoyez-moi vos réponses en franchise de port. Vous pouvez également accéder à mon site Web (http://www.elizabethmaymp.ca) et répondre au sondage en ligne.
Le respect des Premières nations
les pensions
La sécurité énergétique du Canada
le système de soins d santé
Le respect de nos ressources naturelles
l’aquaculture et la commission Cohen
L’économie et l’emploi
Si votre ménage compte plus d’une personne, vous pouvez communiquer avec mon bureau de Sidney pour obtenir d’autres exemplaires du sondage; nous vous les enverrons par la poste. Le prochain bulletin rendra compte de votre rétroaction. Merci!
La responsabilité et transparence du gouvernement
s’il vous plaît, revenez au format traditionnel, sans mettre l’accent sur une question en particulier.
Elizabeth May, O.C., députée
Dans le prochain bulletin, je voudrais obtenir des renseignements sur :
S’il vous plaît, tenez-moi au courant de ces enjeux ou d’autres questions.
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Imprimé sur du papier recyclé postconsommation
Information pour les citoyens : politiques régissant les pétroliers, les pipelines et l’énergie Le Canada a-t-il attrapé le syndrome hollandais? J’ai vu pour la première fois l’expression « syndrome hollandais » dans le rapport présenté en 2008 au gouvernement du Canada par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). J’ai trouvé ça fascinant. Voilà le Canada mis en garde par les économistes de pointe de ce prestigieux organisme regroupant tous les pays industrialisés! Selon l’OCDE, le syndrome hollandais était en train de dénaturer notre économie et de faire fondre nos emplois. L’OCDE recommandait que le Canada ralentisse l’expansion de son industrie des sables bitumineux. L’expression « syndrome hollandais » avait été créée en 1977 par la revue The Economist pour décrire ce qui s’était produit lorsque les Pays-Bas avaient entrepris d’accélérer les travaux d’exploitation d’un champ de gaz naturel en 1959. Au fur et à mesure de la hausse des exportations de gaz, le florin hollandais avait grimpé sur le marché des changes et les manufactures de divers produits et d’autres biens d’exportation étaient devenues moins concurrentielles. Le boum, dans le secteur du gaz, avait entraîné l’effondrement du marché de l’emploi dans d’autres secteurs. Au Canada, nous avons contracté le syndrome hollandais en abandonnant le plan économique modèle du premier ministre de l’Alberta, Peter Lougheed, qui devait encadrer l’exploitation des sables bitumineux. Peter Louchheed préconisait un développement planifié. Son successeur, Ralph Klein, se prononçait en faveur d’une expansion galopante, tout comme Stephen Harper. Depuis, le dollar canadien dépasse sporadiquement le dollar américain et reste proche de la parité. Même avant la récession de 2008, nous avions perdu des centaines de milliers d’emplois dans le secteur manufacturier et dans l’industrie des pâtes et papiers. Certains économistes estiment que pour chaque emploi créé dans les champs de sable bitumineux d’Athabasca, un autre emploi disparaît ailleurs au Canada. Nous sommes atteints du syndrome hollandais. Un résumé du rapport de l’OCDE peut être consulté à l’adresse http://bit.ly/yQpDMW, et une évaluation économique du pipeline Northern Gateway publié par Robyn Allan est accessible à l’adresse http://bit.ly/w34ARp.
Des questions que les Canadiens devraient poser au sujet de la Chine — par Terry Glavin À première vue, il s’agit d’une controverse bien emballée. On pourrait prétendre qu’elle porte sur l’enthousiasme étrangement surfait du gouvernement pour la proposition de six milliards de dollars d’Enbridge Inc. en vue de construire un pipeline allant des sables bitumineux de l’Alberta à Kitimat (port de mer) en passant par le Nord de la Colombie-Britannique. On pourrait aussi y voir un complot ourdi par les environnementalistes pour empêcher le transport des sables bitumineux de l’Alberta vers la mer, mais l’Association canadienne des producteurs de pétrole elle-même en fait des gorges chaudes. Quoi qu’il en soit, nous reconnaissons tous que la controverse en cause tient à la demande croissante d’énergie de la Chine et à la volonté du Canada de s’affranchir d’une situation qui l’oblige à écouler le pétrole albertain sur le seul marché américain. Mais quelque chose d’autre se trame, et ce n’est plus drôle du tout. Presque la moitié des 100 millions de dollars en argent comptant destinés au projet Enbridge vient directement ou indirectement de la septième corporation multinationale du monde, la société Sinopec, administrée directement par le régime de Beijing et corrompue à un point qui frise l’absurdité. Selon les rumeurs du monde pétrolier, la société Sinochem, appartenant à Beijing, et la China National Petroleum Corp. ont réussi à rassembler l’autre moitié de la somme. Mais bien sûr, c’est un secret (de polichinelle). Le premier ministre, Stephen Harper, ne dit rien, Enbridge non plus. Lisez l’article complet dans The Ottawa Citizen du 26 janvier à l’adresse suivante : http://www.elizabethmaymp.ca/pipeline. Réimprimé avec autorisation.
La médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II Le 6 février, la reine Elizabeth a célébré le 60e anniversaire de son accession au trône. Cet événement n’a été célébré qu’une seule fois auparavant par son arrière-arrière-grand-mère, la reine Victoria. Pour célébrer les 60 ans de règne de Sa Majesté la reine Elizabeth II du Canada, le gouverneur général a annoncé la fabrication de la médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II pour récompenser les Canadiens de tous âges et de tous horizons qui se sont distingués. C’est là l’occasion d’honorer la contribution que certains Canadiens exceptionnels ont apportée à leurs concitoyens, à leurs collectivités et à leur pays. Donnez votre avis sur les personnes de Saanich—Gulf Islands qui devraient recevoir cette médaille commémorative. Prenez quelques minutes pour dresser la liste des personnes de votre communauté qui méritent une telle récompense et remplissez le formulaire en ligne à l’adresse http://www.elizabethmaymp.ca/ diamond-jubilee-medal ou envoyez votre mise en candidature par la poste à notre bureau de circonscription. N’oubliez pas d’expliquer en 40 mots (250 caractères) ou moins votre choix. Pour être admissible, la personne mise en candidature doit être un citoyen canadien ou un résident permanent du Canada, mais elle ne doit pas nécessairement résider au pays. On ne pourra proposer que des personnes qui étaient vivantes en date du 6 février 2012. La médaille peut être octroyée à titre posthume à des récipiendaires qui vivaient encore à cette date. Cette récompense honore ceux et celles qui ont apporté, à leur collectivité ou à leur pays, une contribution exceptionnelle, soit à titre de bénévole ou dans le cadre d’une carrière dans le secteur public ou privé. Parmi les domaines de contribution, on peut citer : l’armée, les arts et la culture, l’agriculture, l’environnement, le multiculturalisme, les soins de santé, l’éducation, le devoir civique, les sports et les loisirs, l’innovation en matière commerciale, le bénévolat communautaire ou le leadership chez les jeunes ou les aînés. Les prix ne sont pas limités aux catégories proposées. Nous octroierons un total de 30 médailles à l’occasion de deux cérémonies, dont 20 en juillet; l’échéance des mises en candidature pour cette cérémonie est le 15 mai 2012. La deuxième cérémonie se tiendra plus tard cette année. D’autres détails seront fournis.
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