LE BULLE TIN DES JEUNES VERTS YOUNG GR EENS NE WSLE T TER * VOL 1 # 3 NOV 0 6 FABRIQUÉ AU C ANADA MADE IN C ANADA CONTAC T * THEUNDER STORY “AT ” GMAIL .COM //GENER ATIONGR EENBLOG . BLOGSP OT.COM
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LES JEUNES VERTS VOIENT GRAND! GENERATION GREEN HAS ARRIVED!
IL E S N O UC D S N O ≥2-3 I T S C N E O L É TI C E L E L I COUNC
CONTENU
CONTENTS
Vous êtes à la bonne place. Un mot de notre chef P4 Élections du conseil de l’Aile jeunesse du Parti Vert P3 L’économie locale : Le coeur d’une politique verte. P7 Rapport des campus P11
You’ve come to the right place A word from the leader P5 Electing the Young Greens Council P2 Localized Economics: the heart of green politics P6 Young Greens of Aotearoa/New Zealand P8 The price of being Aboriginal P9 Campus Report P10
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THE UNDER STORY * BULLE TIN DES JEUENES VERTS YOUNG GR EENS NE WSLE T TER * VOL 1 # 3 NOV 0 6
THE YOUNG BE A , E T A D I D N GREENS A C T S A E L ELECTION OR AT VOTE !
The Young Greens of Canada will be holding their Council election from December 22nd to January 5th. We invite you to go to //www.generationgreen.ca and get involved! THE YOUNG GR EENS COUNCIL
• promotes the core principles of green politics; • works to involve young Canadians within the Green Party; • networks the Green campus clubs; • acts as an advocate for youth within the Green Party and Canadian government. In order to vote in the Young Greens Council election, you need to be a member of the Green Party of Canada and 14 to 29 years old at the election date. All candidates for the Young Greens Council must be members of the Green Party of Canada by December 6, 2006. The following Council positions are up for election: • Chair (Male) • Chair (Female) • Organizing Chair (Male) • Organizing Chair (Female) • Organizing Chair (Teen) • Francophone Communications • Internal Communications • External Communications • Administration and Finance Chair THE UNDER STORY
The Understory is the Young Greens monthly ezine/newsletter. The position of Managing Editor is up for election. ELECTION TIMELINE AND DATES
Applications for Council and Managing Editor candidates are due by December 4th Details on all application requirements as well as Voting registration are available at generationgreen.ca.
JOB DESCRIP TIONS
All members of Council are responsible for developing and implementing a yearly plan, supporting the work of the Council, and working cooperatively with all Young Greens. All members of Council must attend Council meetings (at least 8 times a year) and contribute in a productive way or they may be removed from their position and replaced. 1. Chair The Chairs (male and the female) are responsible for ensuring that Council meetings run smoothly and efficiently and facilitate the involvement of Young Greens in the policy development process of the Green Party. 2. Organizing Chair The Organizing Chairs (male and female) are responsible for developing projects, initiatives, and resource materials to support and build Green campus clubs and other youth members. 3. Organizing Chair (Teen) The Organizing Chair for teens is responsible for developing projects, initiatives, and resource materials to build Green high school clubs and teen members. The teen organizing chair also facilitates mentoring between Young Greens who are under 19 and older Greens. 4. Administration and Finance Chair The Administration and Finance Chair is responsible for developing projects, campaigns, and initiatives to support campus clubs and the Young Greens Council in their fundraising efforts. Also, s/he needs to keep accurate bookkeeping records for Council.
5. Francophone Communications Francophone Communications is responsible for clear, effective, and coordinated French communications within the Young Greens and with the rest of Canada. This involves the writing and translation of projects, initiatives, and resource materials to support Council, Green campus clubs, and Young Greens. 6. Internal Communications Internal Communications is responsible for managing and supporting the development and use of various mediums—e.g. websites, forums, chatrooms, blogs, podcasting—to facilitate communication among the Young Greens. 7. External Communications External Communications is responsible for clear and effective communication between the Young Greens and the rest of Canada. This involves writing press releases, developing federal election messaging, and networking with Greens around the world.
Managing Editor of The Understory The Managing Editor is responsible for overseeing the overall production and publication of The Understory. This includes the formation of an annual plan for the editorial board, the completion of duties on the editorial board that cannot be fulfilled, and the recruitment and appointment of editors and submitters.
***** Please remember the importance of regional, ethnic, and cultural diversity within these positions when you are voting. Please note that this is not the official election information. You are encouraged to view the Constitution of the Young Greens of Canada and the Constitution of The Understory at //generationgreen.ca for the official job descriptions and purposes of Council and The Understory.
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ÉLECTIONS DES JEUNES VERTS Soyez parmi les candidat(e)s lors des élections du Conseil des Jeunes verts qui se tiennent du 22 déc. au 5 jan. LE CONSEIL DES JEUNES VERTS
• fait la promotion des valeurs clées des verts ; • travaille afin d’impliquer un plus grand nombre de jeunes Canadiens au sein du Parti Vert; • aide à la création d’un réseau de clubs universitaires verts; • agit en tant que représentant des jeunes au sein du Parti Vert et du gouvernement canadien. Pour pouvoir voter à l’élection du Conseil des jeunes verts, vous devez être membre du Parti Vert du Canada et avoir entre 14 et 29 ans le jour de l’élection. Tous les candidats pour le Conseil des jeunes verts doivent être membre du Parti Vert du Canada au moins 30 jours avant le jour du scrutin. The following Council positions are up for election: • Président • Présidente • Président à l’organisation • Présidente à l’organisation • Président(e) à l’organisation (Ado) • Communications francophones • Communications internes • Communications externes • Administration et finance THE UNDER STORY
The Understory est le bulletin mensuel des jeunes verts. Il est possible de presenter au poste de rédacteurtrice en chef. DATES LIMITES
Les applications pour être candidat au conseil ou comme éditeur en chef doivent nous parvenir d’ici le 4 décembre 2006. Tous les détails concernant les mises en candidature sont disponibles au //generationgreen.ca.
Z E Y O S ) E ( T A D I D N A C S N I O M U A U O ! Z E T VO
DESCRIP TIONS DES P OSTES
Tous les membres du conseil ont pour responsabilité de développer et mettre en place un plan annuel qui supporte le travail du conseil et à travailler en coopération avec les jeunes verts. Tous les membres du conseil doivent être présent aux réunions du conseil (au moins 8 fois par année) et contribuer de manière positive ou ils risquent d’être relever de leur fonction et d’être remplacer. 1. Président(e) Les president (homme et femme) ont pour responsabilité de s’assurer que les réunions du conseil aient lieu dans le respect et avec efficacité. Ils facilitent aussi l’implication des jeunes verts au sein du développement des politiques du Parti Vert. 2. Président(e) de l’organisation Les présidents de l’organisation (homme et femme) ont pour responsabilité de développer des projets, initiatives et matériels qui visent à supporter les jeunes membres et à bâtir les clubs universitaires verts. 3. Président(e) de l’organisation (adolescent) Le président de l’organisation (adolescent) a pour responsabilité de développer des projets, initiatives et matériels qui visent à bâtir des clubs verts dans les écoles secondaires et à supporter les membres adolescents. Le président de l’organisation (adolescent) facilite également l’interaction entre les jeunes membres qui ont moins de 19 ans et les verts plus âgés (mentoring). 4. Administration et finance Le président à l’administration et aux finances a pour responsabilité de développer des projets, campagnes et initiatives qui visent à supporter les
clubs universitaires et le conseil des jeunes verts dans leurs efforts de levée de fonds. Également, il ou elle a besoin de tenir les livres comptables pour le Conseil.
et efficace avec les jeunes verts et le reste du Canada. Cela inclut écrire des communiqués de presse, développer le message au cours des élections et communiquer avec les Verts de par le monde.
5. Communications francophones Le responsable des communications avec les francophones a pour responsabilité de communiquer de façon claire et efficace avec les jeunes verts et le reste du Canada. Cela inclut la traduction des projets, initiatives et matériels qui visent à supporter le conseil, les clubs universitaires, et les jeunes verts.
Rédacteur en chef du The Understory L’éditeur en chef a pour responsabilité de superviser la production et la publication de The Understory. Cela inclut la rédaction d’un plan annuel pour le conseil éditorial, la finalisation de tâches qui ne peuvent être remplies, et le recrutement et la nomination d’éditeurs et rédacteurs.
6. Communications internes Le responsable de la communication interne a pour responsabilité de gérer et supporter le développement et l’utilisation de différents moyens de communication interne—tel que sites web, forums, salles de chat, blogs, podcast— afin de faciliter la communication entre les jeunes verts.
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7. Communications externes Le responsable de la communication Externe a pour responsabilité de communiquer de façon claire
Veuillez vous souvenir de l’im-portance de la diversité régionale, ethnique et culturelle parmi ces postes lorsque vous votez. Veuillez noter que ce n’est pas l’information officielle regardant l’élection. Vous êtes encouragés à lire la constitution des jeunes verts canadiens et celle du Understory au //generationgreen.ca pour mieux connaître les postes officielles et le mandat des Jeunes verts.
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Vous êtes à la bonne place
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MOT DE LA CHEF ELIZ ABE TH MAY * CHEF “À” PARTIVERT.C A
e suis tellement content que le Parti Vert du Canada ait enfin une aile jeunesse—et pas une seconde trop tard. Nous avons toujours été un parti politique avec beaucoup de jeunes candidats aux élections. Nous avons aussi beaucoup de jeunes activistes mais jusqu’à l’Assemblée générale 2006 nous n’avions pas une aile jeunesse. Grâce à l’enthousiasme de beaucoup de jeunes Verts, maintenant nous l’avons! Bienvenus à tous le monde! Notre mouvement et notre parti sont concernés en premier lieu par l’élaboration et la mise en place de politiques sur les enjeux de véritable importance. La survie sur cette planète est en haut de la liste, mais il y a aussi l’encouragement d’une culture de non-violence, la démocratie et la paix construites sur une fondation de justice sociale et économique. Dans les mots du Forum Social Mondial, « un meilleur monde est possible ». Le Parti Vert du Canada va encore plus loin: « Un meilleur monde est non seulement possible, c’est le seul monde qui l’est ». Nos modèles économiques actuels nous dirigent vers l’équivalent d’un suicide global. L’humanité pourrait survivre mais l’héritage de la civilisation humaine et les milliers d’années d’érudition culturelle et artistique ainsi que l’éducation institutionnelle pourraient être éliminés pendant que le monde subit les mers montantes, sécheresses, événements météorologiques extrêmes et l’instabilité politique. C’est difficile de ne pas sembler apocalyptique face à l’avenir qui nous attend si les façons actuelles qui exploitent le système de soutien de la vie sur terre ne sont pas changées radicalement. Nous ne pouvons pas
risquer de se résigner parce que ce dont l’on a besoin c’est de se mobiliser! Ça ne fait pas avancer les choses quand des scientifiques comme James Lovelock prononcent sagement que c’est trop tard. Ceux qui me connaissent savent que je suis optimiste. Pourquoi ? Parce que c’est dans notre pouvoir de faire des changements. Les tendances ne sont pas des prédictions. Comme je l’ai écrit dans mon livre, Comment sauver le monde durant vos temps libres?: « John Gray, un dramaturge, a parlé à une conférence écologique à Vancouver il y a quelques années et il a parlé des écologistes énervants qui déplorent notre destin et demande si c’est déjà trop tard. “Personne peut savoir. Pensez-vous que la génération de nos parents a su que Hitler allait perdre ? Est-ce qu’ils sont restés assis et se sont inquiétés qu’il ne valait pas la peine d’affronter le fascisme parce que c’était déjà trop tard ? ... Nous ne savons pas si nous allons gagner ou perdre et c’est une question absurde”. Nous devons faire ce qu’il faut. Les miracles arrivent. La force de la vie de cette planète est très forte. Les pissenlits poussent entre les trottoirs. Nous n’en savons pas assez pour tout renoncer. Nous en savons seulement assez pour savoir que nous devons essayer de changer le cours des événements humains. » Je crois fermement que c’est maintenant le temps pour le Parti Vert de changer le cours des événements humains. Vous faites partis d’une vaste révolution sociale et politique. Nous serons dans un mouvement de transformation de l’évolution humaine quand nous comprendrons en fait que nous ne sommes pas en charge. Nous devons faire la transition vers devenir des gérants de notre propre comportement - pas par la prétention et l’ignorance, décidant que nous
« JE CROIS FERMEMENT QUE C’EST MAINTENANT LE TEMPS POUR LE PARTI VERT DE CHANGER LE COURS DES ÉVÉNEMENTS HUMAINS. VOUS FAITES PARTIS D’UNE VASTE RÉVOLUTION SOCIALE ET POLITIQUE. » pouvons « gérer » le mystère vaste et miraculeux des forêts et des océans ou même des ruisseaux. Je me présente à l’heure actuelle dans l’élection partielle de CentreLondres-du-Nord. Je suis encouragé par le fait que le comté inclut plusieurs campus (Université de Western Ontario et les communautés du collège Fanshawe sont dans le comté et aux alentours). J’aurai besoin d’un niveau incroyable et sans précédent d’engagement des jeunes dans ces jours finaux de la campagne pour être le premier député élu pour le Parti Vert du Canada. S’il vous plaît, faites ce que vous pouvez pour faire du 27 novembre un jour historique! ¬ P OUR EN SAVOIR PLUS, VISITE Z : // BLOG .GR EENPART Y.C A / EN/ BLOG/29 // W W W. ELIZ ABE THMAY.C A À PROPOS DE L’AUTEURE * Elizabeth May est la nou velle chef du Par ti Ver t du Canada.
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You’ve come to the “I FIRMLY BELIEVE THE right place RIGHT PLACE TO BE NOW TO CHANGE THE COURSE
FROM THE LEADER
ELIZ ABE TH MAY * LE ADER “AT” GR EENPART Y.C A
am so thrilled that the youth movement has arrived in the Green Party – and not a moment too soon. We have always been a political party with a lot of young candidates. We have a lot of young activists, but until the 2006 AGM, we did not actually have a youth wing. Thanks to the leadership of many young Greens, now we do! Welcome to you all! Our movement and our party is about focusing and acting on things that matter. Survival on this planet is at the top of the list, but so also are achieving a peaceful world, promoting a culture of non-violence, democracy and peace, built on a foundation of social and economic justice. In the words of the World Social Forum, “a better world is possible.” The Green Party of Canada takes it further: “A better world is not only possible, it is the only world that is.” Our current patterns of economic activity are heading us on a course to global suicide. Humanity could survive, but the heritage of human civilization, thousands of years of cultural and artistic and institutional learning could be wiped out as the world lurches through rising seas, droughts, extreme weather events and the political instability that go with it. It is hard not to sound apocalyptic about the kind of future we would experience if current ways of being and exploiting the planet’s life support system were not to change radically. We cannot risk giving in to despair (not a good mobilizer!) It doesn’t help when scientists like James Lovelock pronounce sagely that it is too late. Those of you who know me, know I am an optimist. Why? Because it is in our power to make the change. Trends are not predictions. As I
wrote in my book, How to Save the World in your Spare Time: “Playwright John Gray spoke at a Vancouver environmental conference a number of years ago and ranted about whiny environmentalists who bemoan our fate and ask whether it is already too late. ‘No one can know. Do you think our parents’ generation knew that Hitler was slated to lose? Did they sit around and worry that there was no point in confronting fascism because it was already too late? ... We don’t know if we are winning or losing and it is pointless to ask.’ “We have to do what we have to do. Miracles happen. The life force of this planet is very strong. Dandelions poke through sidewalks. We don’t know enough to give up. We only know enough to know we have to try to change the course of human events.” I firmly believe the right place to be NOW to change the course of human events is the Green Party. You are part of a vast social and political revolution. We are in a transformative moment in human evolution when we will actually understand that we are not in charge. We must make the transition to becoming managers of our own behaviour - not through hubris and ignorance, deciding we can “manage” the vast and miraculous mystery of forests and oceans or even individual streams. I am now running in the by-election in London North Centre. I am encouraged just knowing that the riding includes several campuses (Western and Fanshawe College communities are in and around the riding.) I will need an amazing and unprecedented level of youth engagement in these final days of the campaign to be the first elected Member of Parliament for the Green Party of Canada. Please do whatever you can to help make history on November 27! ¬
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OF HUMAN EVENTS IS THE GREEN PARTY. YOU ARE PART OF A VAST SOCIAL AND POLITICAL REVOLUTION.” Elizabeth May in... Almonte? K ELLE Y SCOT T
On the evening of Wednesday, October 25 Elizabeth May came to Almonte, Ontario (a small town west of Ottawa) for a Meet and Greet. The evening was organized by Almonte resident, and friend of Elizabeth’s and held in The Ironworks pub, an old mill set on the banks of the Mississippi. Elizabeth garnered quite a crowd; those who arrived early snagged the few chairs that were set up close to the microphone, the rest of us crammed into what space we could find at the back, craning our necks for a better view. There was a great mix of people: Green Party members, curious folks - some older, some younger - even the high school football team (jackets and all) was represented. It’s not often you see a group of jocks at a Green Party event and they even received a round of applause! There was not one specific issue on which Elizabeth spoke that evening; she touched on many of
the issues that will be key in the next election like climate change, proportional representation, the mission in Afghanistan and honesty in democracy. She spoke of her campaign leading up to the November 27 by-election in London NorthCentre and of the true meaning of politics and government: the service of citizens. There were many interesting questions raised by the crowd including the Green Party’s stance on the war in Afghanistan, and whether the party is left-leaning when it comes to issues of social justice, to which Elizabeth responded that the label is neither right or left but right or wrong when discussing social justice. The evening accomplished what it set out to do, provide a comfortable, intimate space in which to meet and engage the new leader of the Green Party of Canada, spread the word and get new people involved and interested in the Greens. ¬
TO FIND OUT HOW TO HELP, CHECK : // BLOG .GR EENPART Y.C A / EN/ BLOG/29 // W W W. ELIZ ABE THMAY.C A ABOUT THE AUTHOR * Elizabeth May is the newly elec ted leader of the Green Par t y of Canada. She is cur rently contes ting a by-elec tion in London Nor thCentre with the suppor t of Greens from across the countr y.
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Localized Economics: the heart of green politics JAR ED GIESBR ECHT * THEUNDER STORY “AT” GMAIL.COM
hen I am working the Queen’s Greens information/campaign booth on campus people usually ask me one of two questions: “How are you guys different from the NDP?” and “Aren’t you guys just like the Conservatives, only environmentalists?” In response, (after a clearly worded negative) I answer by describing how we are committed to localized, small-scale economics. Our belief in the bankruptcy of industrial capitalism and global markets makes us very different from all the old political parties dedicated to the expansion of trade and global commerce. In my understanding, at a basic level small-scale economics means that there is production from local resources for local consumption—a re-connection of the production and the consumption. Industrial capitalism, with its exclusive focus upon monetary measurement and its intoxicating visions of endless growth has driven production and consumption farther and father apart. Here are just a couple examples... World Watch has reported that the ingredients of an average American meal—and we can suppose that the average Canadian
meal is comparable—usually travel between 2,500 and 4,000 kilometers to be on our kitchen tables. Or, we could note that Wal Mart has moved its worldwide purchasing headquarters to China where, as the largest importer of Chinese-made products in the world, it purchases $10 billion worth of merchandise from thousands of Chinese factories and ships these products around the globe. (And, remember that many of the workers who produce these items are living in squatter shacks and work 13-16 hours a day for pennies an hour). The disconnect between our production and our consumption is not only harming our ecosystems, but is disenfranchising and degrading humans. Green political theorists have targeted the cause of this disconnect—economies that become so huge that they are beyond the human scale. Greens provide us with the only strategic solution—localized, small-scale economies. Greens understand that the problem is the scale of the production facilities, the corporate structures,
“BE CAREFUL NOT TO DREAM OF A POLITICAL SYSTEM SO PERFECT THAT NO ONE WILL NEED TO BE GOOD.” —MAHATMA GANDHI
THOSE ON THE POLITICAL FRONTIER WANT TO REDUCE THE SIZE OF OUR ECONOMIC STRUCTURES AND, IN THIS WAY, HALT OUR ECONOMIC GROWTH. and the global financial institutions rather than simply the character of their operations. Green political theorists point out that economic structures beyond the human scale are structures and socio-economic organizations that are unresponsive to democratic initiatives as well as disruptive to ecosystems. Largescale manufacturing and retailing produces large-scale ecological disturbances. Large-scale socio-economic institutions foster neo-colonialist economic activity, north-south disparities, and militarization. On the other hand, a conscious shift to supporting more localized, small-scale economic activity (and this is not an all or nothing decision—it is a matter of degree) comes from an understanding that economic growth is not a laudable goal. Those on the old political right want economic growth and expansion through free trade and deregulation. Those on the old political left want economic growth and expansion through workers’ rights and collective agreements. Those on the cutting edge of politics—the Greens—want
to reduce the size of our economic structures and, in this way, halt our economic growth. This really is the only effective way to remedy both the socio-economic and the environmental ailings in our world. The great Mahatma Gandhi used to warn people not to dream of a political system so perfect that no one would need to be good. However, this is exactly what the dream of economic growth and trade on a global scale is all about. Implicitly, and sometimes explicitly, we are told that the bigger and bigger economic structures of the rich countries will drive the economic development of the poor countries until one day we will all be rich. Greens know better than this. Green politics is therefore much more than environmentalism. Green political theory is a critical analysis of industrialization and global capitalism; it is a re-evaluation of the old systems of large-scale economics. When it comes down to it, ecological and humanitarian protection is the goal of green politics, but localized, small-scale economics is the means—it is the heart of green politics. ¬
R ELE VANT LINK S // W W W.WOR LDWATCH .ORG/ NODE/ 1749 // W W W.COR PWATCH .ORG/ARTICLE . PHP ?ID = 6 8 4 8 ABOUT THE AUTHOR * Jared Giesbrecht is managing Editor of The Understor y, Chair of Queen’s Greens & Law student, Queen’s Universit y.
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L’économie locale : le coeur d’une politique verte JAR ED GIESBR ECHT * THEUNDER STORY “AT” GMAIL.COM
uand je travaille pour la campagne d’information pour Queen’s Greens, les gens me demandent souvent deux questions: « Comment êtes-vous différents du NDP ? » et «N’êtes-vous pas comme les Conservateurs, mais plus environnementalistes ? » En guise de réponse, je vais décrire comment la politique verte est une tentative de rendre l’économie plus locale. Notre croyance dans la faillite du capitalisme industriel et des marchés mondiaux nous rend vraiment différent des partis politiques précédents qui sont dévoués à l’expansion du commerce international. À ma connaissance, dans l’économie à petite échelle, la production est surtout locale, à partir de ressources locales et pour la consommation locale. C’est la reconnexion de la production et de la consommation. Le capitalisme industriel, avec son accent sur les mesures monétaires et ses visions enivrantes de croissance illimitée, a contribué à l’éloignement de la production et de la consommation. Par exemple, World Watch a rapporté que les ingrédients d’un repas américan quotidien—et nous pouvons supposer que le repas canadien quotidien est comparable—fait un voyage entre 2 500 et 4000 kilomètres pour se
retrouver sur nos tables. Il faut aussi noter que Wal-Mart, le plus gros importateur de produits chinois, a déménagé ses principaux sièges d’achats mondiaux en Chine. WalMart a aussi acheté 10 milliards de dollars de marchandises provenant des millions d’usines Chinoises pour distribuer ses produits autour du globe. (En plus, plusieurs des travailleurs qui produisent ces articles vivent dans des quartiers pitoyables et travaillent 13-16 heurs par jour pour quelques sous par heure). La coupure entre notre production et notre consommation est non seulement dommageable pour nos écosystèmes mais est dégradant pour l’humanité. Les théoriciens verts ont ciblé la cause de ce détachement—des économies qui deviennent si énorme qu’elles sont au delà de l’échelle humaine. Les Verts nous donnent la seule solution stratégique—les économies locales et à petite échelle. Les Verts comprennent que le problème est principalement l’échelle des facilités de production, les structures d’entreprise et les institutions financières internationales au lieu du caractère de leurs opérations.
« SOYEZ PRUDENT DE NE PAS RÊVER D’UN SYSTÈME POLITIQUE SI PARFAIT QUE PERSONNE N’AURAIT BESOIN DE FAIRE DU BIEN. » —MAHATMA GANDHI
LES VERTS VEULENT RÉDUIRE LA TAILLE DE NOS STRUCTURES ÉCONOMIQUES ET, DE CETTE FAÇON, ARRÊTER NOTRE CROISSANCE ÉCONOMIQUE. Les théoriciens verts remarquent que les structures économiques au delà de l’échelle humaine sont des structures et des organisations socio-économiques qui ne sont pas réceptives aux initiatives démocratiques et perturbations écologiques. La production et la distribution à grande échelle produisent des perturbations écologiques à grande échelle. Les institutions socioéconomiques à grande échelle encouragent l’activité économique néocolonialiste, les bouleversements nord-sud et la militarisation. Par contre, un changement conscient pour soutenir l’activité économique locale et à petite échelle (et ceci n’est pas une décision tout ou rien—c’est une question de degré) vient d’une compréhension que cette croissance économique sans fin n’est pas un but louable. Ceux qui se situent plus à droite veulent de la croissance économique générer par le libre-échange et la déréglementation. Ceux qui se situent à gauche veulent de la croissance économique via les droits des ouvriers et les conventions collectives. Ceux qui sont sur la frontière politique—les Verts—veulent réduire la taille de nos structures économiques et, de cette façon, arrêter notre croissance
économique. Ceci est vraiment la seule façon efficace pour résoudre les problèmes socio-économiques et écologiques de notre monde. Mahatma Gandhi avertissait les gens de ne pas rêver d’un système politique si parfait que personne n’aurait besoin d’être chaleureux. Cependant, ceci est exactement sur lequel le rêve de la croissance économique et le commerce sur une échelle globale est basé. Implicitement, et parfois explicitement, on nous dit que les grosses structures économiques des pays riches stimuleront le développement économique des pays pauvres jusqu’à ce qu’un jour tout le monde sera riche. La politique verte est beaucoup plus sage. La politique verte est donc beaucoup plus que l’écologisme. La théorie politique verte est une analyse critique de l’industrialisation et du capitalisme global; c’est une nouvelle évaluation des vieux systèmes de science économique à grande échelle. La protection environnementale et humanitaire est l’objectif des politiques vertes mais la science économique locale et à petite échelle est le moyen d’y arriver—c’est le coeur de la politique verte. ¬
LIENS // W W W.WOR LDWATCH .ORG/ NODE/ 1749 // W W W.COR PWATCH .ORG/ARTICLE . PHP ?ID = 6 8 4 8 À PROPOS DE L’AUTEUR * Jared Giesbrecht est direc teur de la rédcation du Understory, Président des Queen’s Greens & étudiant en droit à l’ Université Queen’s.
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Young Greens
INTERNATIONAL UPDATE
of Aotearoa & New Zealand MARCEL P ODSTOL SKI * THEUNDER STORY “AT” GMAIL.COM
n the wild and rugged West Coast of the South Island of New Zealand, deep in the rainforest, and high up in the Southern Alps, there is a valley. A unique, untouched, and profoundly beautiful landscape, home to fragile alpine wetlands and a thriving ecosystem, home to carnivorous giant land snails, and New Zealand’s iconic kiwi, as well as a great range of other animals, birds and plants. This is Happy Valley. This is a battleground for the Young Greens. In December 2003, the stateowned enterprise Solid Energy submitted consent applications for an opencast coal mine at Happy Valley. These resource consents were granted in June, 2004. The mine would comprise of two opencast pits covering 105ha of a total 256ha site. The pits would be up to 95m in depth. Solid Energy would extract 500,000 tonnes of coal from the mine each year for 10 years, mostly for export to Chinese and Japanese markets. This would require the removal of 29 million cubic metres of overburden (the rock and soil covering the coal), approximately half of which would be potentially
acid-forming. Needless to say, the damage caused by this mine would be immense, taking at least 100 years to return to something comparable to its current state, with ground water pollution not appearing for perhaps longer. Solid Energy’s environmental record is poor at best, the nearby Stockton coal mine has poisoned rivers and has left a giant scar on the face of the mountains. Since 2004, the Save Happy Valley Coalition - made up of environmentalists, Green Party members, anarchists, and concerned New Zealanders - has been fighting Solid Energy on all fronts, from the activists on the ground, to the lawyers in the Environment Court, to the Green MPs in Parliament. Since January 2006, an occupation of the valley has carried on indefinitely, starting with 75 supporters camping there in the summer. Throughout the year, the occupation has stayed strong, even through one of the coldest winters in years (it takes a lot of guts to be 1km up a mountain in a tent in the middle of winter). In addition, a series of stunts (including “mining” the lawn of the Solid Energy headquarters, breaking into the HQ, activists barricading
SINCE 2004, THE SAVE HAPPY VALLEY COALITION HAS BEEN FIGHTING SOLID ENERGY ON ALL FRONTS....
themselves on Solid Energy’s roof) have continued throughout the year. It is believed that Solid Energy has lost up to $3 million fighting the Save Happy Valley campaign, and have pushed back the start date several times. With the summer holidays approaching, the campaign will get a huge boost from students taking a break from the cities to enjoy some of our really unique landscapes. Optimistically, Solid Energy will be forced to abandon its campaign by mid-2007, as the political climate changes, and the campaign continues. Another key issue for the Young Greens this year has been minimum wage laws. In New Zealand, workers under the age of 18 get paid less; the “youth rate” is set about $2 less than the minimum wage. It makes no real sense for a 17 year old, doing the same work, next to an 18 year old, to be earning only 80% that
of the 18 year old. The campaign was just in its early planning stages when, by pure chance, Green MP Sue Bradford’s Minimum Wage (Abolition of Age Discrimination) Amendment Bill was drawn from the ballot for debate. A campaign of Young Greens, in coordination with other groups such as Radical Youth, and the youth union Unite!, started to bring this issue to the forefront of social-justice discussion, and put pressure on the MPs of other parties. With a series of lively protests, a large high school student walkout, the movement and bill soon gained the support of other unions, and may pass into law, having completed some early stages with good support. However, support from the ruling Labour Party, and the Christian-democrat party United Future is still uncertain, so lobbying continues. ¬
R ELE VANT LINK S : // W W W.GR EENS.ORG . NZ // W W W. SAVEHAPPY VALLE Y.ORG . NZ // W W W.YOUNGGR EENS.ORG . NZ ABOUT THE AUTHOR * Marcel Pods tolski is an organizer with the Aotearao & New Zealand Young Greens and the Global Young Greens.
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The price of being Aboriginal
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MICHAEL FR ANK * THEUNDER STORY “AT” GMAIL.COM
BY IMPOSING CAPITALIST VALUES, THE CANADIAN GOVERNMENT HAS BEEN FORCING A CULTURE THAT IGNORES OUR DEPENDENCE UPON THE NATURAL WORLD. he Canadian Government’s expansionary policies of economic assimilation, as written into the Indian Act, shape the lives of aboriginal peoples in Canada in many ways. In order to understand the social conditions present in Indian reserves, it is helpful to explore the economic reasoning behind the Indian Act in an attempt to capture the logic behind this kind of policy. Once contact between aboriginals and Europeans took place, adopting the European economy became a fundamental requirement. This involves giving up core economic values related to cultures, traditions, and rights to land and adopting capitalism and wealth accumulation as the values by which we are to live. Contact meant that survival and economic prosperity, required that you adopt the new value system. The “God given environment” was privately appropriated and the Western land frontier was divided up, labeled, and given to settlers for a small price. Reservations were created and Aboriginals forced to live
within these social and economic borders. Indian leaders attempted to take account of spiritual values and understand that priceless natural resources now held a price. “Newly discovered land” now had an economic value, and Indians had to adopt the use of Canadian currency. It was only natural that Aboriginal political values clashed with European capitalist power. The most significant conflict, however, stemmed from the difference in economic values. Based on the Aboriginal religions, man is a portion of the universe, not the center of it. This challenges the fundamentals of classic industrial economics, where the consumer is extra-territorial. For the first time ever in the new world, Indians had to accept and recognize that goods were dealt with according to their “market value” and not in accordance with what they really were. For example, the Hudson Bay Company’s reliance on animal furs transformed them from living beings into primary goods. They were now something to be won from nature. When an animal’s fur takes on a significant monetary value, the cost of protecting it and caring for its longterm needs is “uneconomic”. The short term capital far outweighs its
long term potential and fashionable mink fur caps and coats in Europe become the ultimate end. The greatest blow to a culture is either the destruction of their language or a fundamental change in their economy. Both have been widespread since European contact. By attending residential schools, traditional languages were erased and replaced by fear, intimidation, and the trust of the Christian church. After all, Indians’ savage ways were “uneconomic.” For if they were good, why did Indians have nothing material to show for their efforts? Where were the grandiose churches, coffers of gold, and donations to further the expansion of religious beliefs around the world? By imposing capitalist values, the Canadian Government has been forcing a culture that ignores our dependence upon the natural world. Buyers and sellers have replaced the time honored sustenance trade. Wisdoms that were created over generations are overlooked as “uneconomic”. For, to put it bluntly, how can caring for Mother Earth possibly support your family within an
economy driven by the accumulation of monetary wealth? However, Aboriginals did accumulate wealth, just in a different manner—motives and means are essential to supply and demand. There are instances where wealth is acquired through Indian economics but it is in a different way, not simply in the accumulation of monetary wealth. An individual’s wealth is measured by sharing his assets, not simply giving away, but realizing that donating to the existing marketplace, as members of the local community, is a sound economic decision. Sooner or later, you will require the services of your neighbour at a time of scarcity and who better to invest your accumulated savings into that these people? As I learned from a brother Indian and dedicated soul named Gandhi, however, when you stabilize the villages and enrich the traditional ways of life, wisdom learned from historical experience will flourish. Economics will be better understood and, as a result, the wise teachings will be honoured.. ¬
ABOUT THE AUTHOR * Michael Frank is a Management student at the Universit y of Lethbridge.
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THE UNDER STORY * BULLE TIN DES JEUENES VERTS YOUNG GR EENS NE WSLE T TER * VOL 1 # 3 NOV 0 6
THE UNDERSTORY ASKS, WHAT HAS YOUR CAMPUS CLUB BEEN AND SOME UP TO? TIPS FOR YOUR CLUB... UNIVER SIT Y OF OT TAWA GR AEME CUNNINGHAM
We have successfully lobbied the City of Ottawa, through petition, to initiate the construction of a pedestrian bridge over the Rideau Canal that will benefit not only the students of the University of Ottawa, but the community on a whole. The OttawaU Greens have planned a Halloween bake sale as well as a showing of An Inconvenient Truth to be followed with an appearance by Elizabeth May, both to raise funds for an ongoing reusable bag campaign. We will be purchasing reusable bags and distributing them at local grocery stores. UNIVER SIT Y OF WINDSOR JOHN ESP OSITO
We are a new group, but have had several meetings already, brainstorming what we would like to do as a group. There have been talks of concerts where 50% of proceeds go back into our club’s finances, while the other 50% would go to a charity of the group’s choice (e.g. Sierra Club, Students Taking Action Now: Darfur, etc.) Other ideas include a blue/red box distribution here on campus. The U of Windsor campus has a significant proportion of commuting students. We are currently looking into how we can get off-campus and commuter students recycling. We recently participated in an
Enviro-Summit that was held with the various environmental groups here on campus, including OPIRG and the “Green Corridor Project.” We exchanged ideas with how we can help each other out.
UNIVER SIT Y OF WATER LOO DARC Y HIGGINS
At UW, we are getting out the Green Party message and working on environmental education and action at the same time. We’ve hosted speakers David Orchard, Frank de Jong, and Jim Harris. Discussions on how to get local food on campus over several months last winter resulted in the establishment of a weekly farm market this fall. Similar to U of Windsor’s Enviro-Summit, UW Campus Greens helped in the establishment of the UW Environment Network, a group with representatives from all environmental groups and student societies on campus. This non-hierarchal group is actively promoting green events and meetings on campus using a blog, holding monthly meetings, limiting duplication, and allowing for collaboration on projects when appropriate. ¬
QUEEN’ S GR EENS JAR ED GIESBR ECHT
ORGANIZE YOUR GROUP FOR MAXIMUM INVOLVEMENT We believe it is important to organize our campus group so a few exec members do not do all the planning and work while everyone else simply waits to hear about it. We strive to have everyone involved in some way—even if it is only a little. One way to do this is to set up an exec member who will coordinate with students outside the exec to work on the group’s projects and ideas (maybe activist projects or fundraisers). DIFFERENT ACTIVITIES TO INCLUDE EVERYONE It may be a good idea to have a couple people run a book club within your group (see www.aurora. ca/bookclub.php), have an activist campaign committee within your group to coordinate with activist groups on campus, have a couple people in your group set up concerts and movie nights and keggers, get everyone involved in some capacity.
MAKE UP SOME BUSINESS CARDS We make business cards or bookmarks to give to students when we are talking to them. This is an easy way to provide good contact information quickly and professionally while we are tabling. We put our name and website address on them – a card with just a logo/name and a web link is nice and simple. DECENTRALIZED ACTIVISM We should be asking every new person who comes to our groups what they want to do. Some students want to work on local organic food issues, some on local renewable energy, and some on global peace and justice issues. You could ask if others and other groups are interested in working on these issues with you. I believe our success will be in our ability to share resources and campaign ideas through a decentralized, inclusive network. In other words we don’t need to wait for the Young Greens to make a common poster for all campus groups, just make one and send it out to the other campus groups, somebody else can use it if there are into it. Green politics is the new politics, it is the new activism. ¬
LINK S //UOT TAWAGR EENS.GOOGLEPAGES.COM //U WENE T.BLOGSPOT.COM //CLUBS.MYAMS.ORG/QUEENSGR EENS/
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THE UNDER STORY * BULLE TIN DES JEUENES VERTS YOUNG GR EENS NE WSLE T TER * VOL 1 # 3 NOV 0 6
THE UNDERSTORY VOUS DEMANDE; QU’EST CE QUI SE PASSE AVEC VOTRE CLUB ? QUELQUES IDÉES POUR VOTRE CLUB... UNIVER SITÉ D’OT TAWA GR AEME CUNNINGHAM
À l’aide d’une pétition comme moyen de pression nous avons persuadé la ville d’Ottawa de commencer la construction d’un pont piétonnier qui traversera le canal Rideau et dont l’inauguration est prévue en printemps 2007. Ce pont bénéficiera non seulement aux étudiants et étudiantes de l’Université d’Ottawa, mais aussi à toute la communauté. Les verts d’UOttawa ont aussi organisé une vente de pâtisserie qui a connu beaucoup de succès. Les fonds récoltés seront utilisés pour l’achat d’une bannière pour le club. De plus, en début de l’année prochaine se tiendra une soirée cinéma : deux films seront présentés, dont End of Suburbia et An Inconvenient Truth , suivit d’un entretien avec Elizabeth May. Les profits de cet événement nous permettront d’acheter des sacs réutilisables qui seront distribués aux épiceries locales. UNIVER SITÉ DE WINDSOR JOHN ESP OSITO
Nous sommes un nouveau groupe, mais nous avons déjà eu plusieurs réunions constructives. Nous avons des projets pour un concert bénéfice dont 50% des revenus iront à notre club et l’autre 50% à une œuvre de charité de notre choix (eg. Sierra Club, Students Taking Action Now: Darfur). Parmi d’autres idées est la distribution de boîtes de recyclage sur le campus. Une grande proportion de la SI VOUS AVEZ UNE IDÉE POUR LES CLUBS DE C AMPUS, SVP ENVOYE Z-L A NOUS. THEUNDER STORY «À» GMAIL.COM
population étudiante de l’UdeW habite à l’extérieur du campus. En ce moment, on se penche sur les différentes façons de promouvoir le recyclage chez ces étudiants-là ainsi que ceux habitant sur le campus. Nous avons récemment participé dans un colloque sur l’environnement « Enviro-Summit » sur notre campus. Ce colloque était organisé par différents groupes écologistes dont GRIPO et le « Green Corridor Project ». Nous avons échangé des idées sur comment s’entraider. UNIVER SITÉ DE WATER LOO DARC Y HIGGINS
À UW, on s’engage à faire plus que la simple promotion des politiques du Parti Vert. On a voulu suscité le débat et la réflection sur de nombreux enjeux en invitant plusieurs conférenciers dont David Orchard, Frank de Jong et Jim Harris. Cet automne, suite à des discussions concernant la consommation de produits locaux sur le campus, nous avons mis en place un marché de producteurs hebdomadaire. Tout comme l’Université de Windsor, qui a organisé le colloque sur l’environnement « EnviroSummit », nous avons participé à la création d’un réseau de tous les groupes environnementaux à UW. Un blogue a été mis en ligne pour promouvoir activement les événements des Verts sur le campus, tenir des réunions mensuelles et faciliter la collaboration entre les groupes pour certains projets. ¬
LES VERTS DE QUEEN’ S JAR ED GIESBR ECHT
ORGANISEZ POUR AVOIR UNE PARTICIPATION MAXIMALE Nous croyons qu’il est important d’organiser notre club pour éviter que seuls les membres du conseil exécutif soient responsables de la majorité du travail. Nous nous efforçons d’engager tout le monde d’une façon ou d’une autre – quelle que soit l’ampleur de la tache. Pour atteindre ce but, un membre du conseil exécutif est responsable de la gestion des projets et du flux de travaux afin d’assurer une meilleure corrélation entre les objectifs collectifs et individuels. Il faut faciliter la participation des gens à votre club au tant que possible. FAITES DES CARTES D’AFFAIRES OU DES SIGNETS À Queen’s, nous distribuons des cartes d’affaires et des signets à chacun de nos événements. C’est une façon efficace et professionnelle de leur fournir nos coordonnées. Mettez le nom/logo de votre club et l’adresse de votre siteweb sur la carte ou le signet, c’est simple et ça fait la job.
LIENS //UOT TAWAGR EENS.GOOGLEPAGES.COM //U WENE T.BLOGSP OT.COM //CLUBS.MYAMS.ORG/QUEENSGR EENS/
// W W W.JEUNESVERTS.ORG // W W W.ECOLOJ.BE
UNE VARIÉTÉ D’ACTIVITÉS Peut-être ça serait une bonne idée de mettre en place un cercle de lecture (jetez un coup d’œil à www.aurora.ca/bookclub.php). Vous pourriez établir un comité d’activisme pour rassembler les groupes activistes de votre campus. Organisez un concert, des soirées de cinéma, une fête avec de la bière en fût....assurez-vous que tout le monde s’y engage et participe. L’ACTIVISME DÉCENTRALISÉ Vous devriez demander chaque personne qui s’inscrit dans votre groupe se qu’ils veulent faire. Certains préfèrent travailler sur différents thèmes, par exemple la nourriture biologique, les énergies renouvelables ou la politque internationale. Ces gens peuvent également collaborer avec d’autres groupes universitaires. Je crois que notre succès dépendra de notre capacité de partager les idées et les ressources par l’entremise d’un réseau décentralisé et inclusif. Alors n’attendons pas que le comité fédéral des Jeunes Verts fassent une affiche commune pour tous les clubs de campus–faites-la vous-même ! C’est le nouvel activisme politique !