EDF - EQUILIBRES NOCTURNES | Editorial, Rédaction en chef & Production de contenu

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Equilibres nocturnes Illuminations de la CathĂŠdrale de la Major et du Palais Longchamp Marseille - 2013

Equilibres nocturnes À Guy Philip

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2013, année avec de grandes ambitions pour Marseille.

La mobilisation des forces culturelles, politiques, économiques du territoire a permis la transformation de notre cité, devenue réalité. De nouveaux lieux se sont révélés pour faire rayonner Marseille.

L’engagement des mécènes a permis d’aller plus vite, plus loin.

Comment rayonner, sans mise en lumière ? EDF a mis en valeur des lieux prestigieux, et l’a réalisé en réduisant la consommation d’énergie. Merci.

Les mises en lumière de la Cathédrale de la Major et du Palais Longchamp témoignent de l’engagement d’EDF à contribuer au rayonnement de Marseille dont nous sommes un partenaire de longue date, mais aussi à satisfaire ses besoins énergétiques en tenant compte des spécificités et des ressources de son territoire. La « signature » d’EDF dans la mise en valeur de ce patrimoine repose sur notre savoir-faire dans l’éclairage que nous concevons pour être économe, performant, innovant et respectueux de l’architecture.

Eclairer un monument, emblématique par nature, c’est d’abord le recevoir et le comprendre, un peu. Sans nécessité de convoquer le spectaculaire flamboyant et la surenchère, la lumière propose la découverte nocturne de l’architecture, sa composition, ses volumes, pleins et vides, ses décors, sa matière.

L’éclairage révèle, avec naturel, sens et tact. Tantôt clair de lune, ombre, contre-jour, tantôt directe, chaude, froide, la lumière sublime dans sa nuit le monument.

Jean-Claude Gaudin

Jean-Pierre Frémont

Robert Jourdan

Maire de Marseille Sénateur des Bouches-du-Rhône

Directeur EDF Collectivités Territoires et Solidarité

Conservateur régional des monuments historiques

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Dans le cadre du rayonnement de Marseille en 2013 et de la restauration de son patrimoine immobilier, EDF a souhaité rendre à la mémoire collective deux monuments emblématiques de la ville et les réinscrire dans le paysage nocturne.

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D’un côté, la cathédrale Sainte-MarieMajeure qui représente l’entrée dans la ville par la mer, en même temps qu’elle s’a ncre en plein cœur de ville entre les nouveaux centres urbains et les quartiers authentiques. De l’a utre, le Palais Longchamp qui abrite le Musée des Beaux-Arts, le Muséum d’Histoire Naturelle ainsi que l’Observatoire de Marseille. Depuis tout temps, EDF accorde une importance notoire à l’eau, magistralement mise en valeur ici par l’a rchitecture du site. C’est donc dans un climat enthousiaste qu’un travail collégial s’est naturellement instauré afin de proposer des illuminations valorisant subtilement l’a rchitecture des deux monuments.

Les illuminations ont été conçues par Huguette Annas, Architecte DPLG EDF, Expert en éclairage, qui a notamment participé à la mise en lumière de la cour Napoléon du Louvre, la cathédrale de Mexico, le pont Krimski à Moscou…

Son travail s’est effectué en collaboration avec la Direction régionale des Affaires Culturelles, la Ville de Marseille et l’Architecte en Chef des Monuments Historiques, et fait appel aux technologies les plus innovantes, en tenant compte des critères de durabilité et d’économies d’énergie.

Avec pour fil conducteur la sobriété énergétique et le respect du patrimoine, la valorisation architecturale de ces deux réalisations intègre une réflexion sur les contraintes d’exploitation et de maintenance.

Les illuminations proposées ici sont pérennes avec la mise en œuvre de 70 % de LEDs de dernière génération et reposent sur des techniques de poses préservant l’intégrité des édifices.

Une nouvelle mise en lumière du patrimoine marseillais est alors à l’œuvre pour créer durablement des équilibres nocturnes.

La CathĂŠdrale de la Major Un dialogue intemporel avec le ciel et la mer

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La cathédrale Sainte-Marie-Majeure, dite de la Major, se dresse sur une esplanade un peu en retrait du centre-ville de Marseille, entre le Vieux-Port et le port de la Joliette.

Point d’entrée dans la cité portuaire et surprenant depuis la mer par ses dimensions et son architecture exceptionnelles, elle constitue l’un des plus grands édifices religieux au monde.

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Son illumination relève d’une valse autour du bâtiment qui installe la cathédrale au sein d’un tissu urbain hétéroclite.

C’est donc une illumination à l’échelle de la ville, en vision éloignée, que l’a rchitecte a réalisée ici. La Major s’inscrit ainsi dans le paysage nocturne, entre mer et ville, entre quartiers authentiques et nouvelles zones urbaines.

La fonction cultuelle de l’édifice a également été respectée.

Les éclairages posent une atmosphère mystérieuse et spirituelle afin d’être en accord avec les fonctions religieuses du monument, et proposent une illumination sans ostentation et intemporelle.

Cathédrale ouverte sur la mer, la Major se démarque par son style néo-oriental et ses volumes imposants.

L’illumination prend place dans un dialogue identitaire avec les autres monuments phare de la ville, notamment Notre-Dame de la Garde.

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Ancrer la cathédrale dans le tissu urbain nocturne Aux lignes disparates de la ville, flashs discordants de voirie et modulations rythmiques venues de la mer, la Major amène calme et silence. C’est un sillage ouvert, entre les ferries de haute mer et les bateaux de plaisance, qui invite au recueillement et à la méditation.

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Surgissant au dÊtour d’un virage, la façade sud de la Major sort de la nuit et impressionne par sa hauteur.

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Le travail de la lumière insiste sur l’appel à la méditation, en accord avec la fonction cultuelle de l’édifice. En contrepoint aux éclairages publics soutenus, c’est une lumière douce qui accompagne les fidèles et les invite à entrer.

Ainsi, à mesure que l’on se rapproche, l’éclairage est accentué pour révéler les éléments architecturaux. La lumière incite à s’attarder sur la statuaire, les mosaïques de la voûte centrale, les porches, le tympan…

L’o mbre est tout autant conviée et plonge l’entrée dans une atmosphère sobre et mystérieuse, reprenant ainsi la fonction du sacré.

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La mise en valeur d’une architecture grandiose dans le respect du sacré

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La Major présente une singularité tant dans sa forme que dans les matériaux qui la composent.

Pierres vertes de Florence, marbre blanc de Carrare, pierres de Calissane et du Gard, onyx d’Italie et de Tunisie, mosaïques de Venise… autant d’éléments qui en font un monument exceptionnel et que l’éclairage s’a ttache à révéler.

Sans ostentation et jouant des volumes, les températures de lumière couleur platine, évoquent les paysages lunaires et dessinent des profils dans la nuit.

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Dotée d’une autorité naturelle, la Major n’a pas besoin de surenchère lumineuse pour se révéler pleinement dans son environnement nocturne.

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Le tour d’horizon de la Major nous amène rue Mazenod, avec sa façade nord. Ici, la mise en scène est théâtrale et présente un fort contraste entre les éclairages public et lunaire.

La rupture des températures de couleurs et des intensités lumineuses souligne la succession des différents plans, cœur, chapelles, absides, et suggèrent les volumes majestueux de la cathédrale.

Des lunes en suspension dans le ciel L’éclairage incite l’imaginaire à courir le long de sa silhouette.

La lumière démarre franchement au bas des tambours puis suit la courbe des dômes, avant de s’évanouir vers le sommet dans un halo de mystère.

La Major se dote alors d’une cinquième façade : celle qui la relie au ciel.

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Le Palais Longchamp Un hymne à l’eau, une invitation au voyage

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Édifié entre 1862 et 1869 pour célébrer l’arrivée de la Durance à Marseille qui connaissait des problèmes d’approvisionnement en eau, le Palais Longchamp termine aujourd’hui une longue phase de rénovation. Dans le cadre de cette revalorisation patrimoniale, l’illumination du site met en valeur l’ensemble paysager : son architecture de dentelle, la richesse de ses ornementations et la fontaine monumentale de Jules Cavelier au centre de la composition.

C’est un véritable hymne à l’eau salvatrice qui est offert au promeneur arrivé lentement depuis le boulevard Longchamp.

Cette découverte s’effectue pour lui telle une interruption dans le paysage urbain nocturne et constitue une véritable respiration en plein centre-ville. Les éclairages révèlent ce plan très horizontal et créent des niveaux de profondeur par des jeux de contre-jours. Au centre de l’illumination, l’a llégorie de la nature bénéfique, incarnée par la Durance, est sublimée.

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Les eaux de la Durance au cœur de la composition nocturne

Les portes du palais franchies, on est saisi par la puissance de l’eau et la multitude de détails. Ce premier émoi est renforcé par les dimensions extraordinaires de la fontaine, haute de dix mètres, qui permettent à l’eau de s’écouler avec force en cascades successives.

Tout le travail de mise en lumière est consacré à célébrer le tumulte de l’a rrivée de la Durance.

Les différents éclairages suivent le cheminement vertical de l’eau pour venir s’étendre sous la forme d’un miroir d’eau.

L’illumination dialogue avec la nuit grâce à des jeux d’ouvertures et de mises en lumière des détails sculpturaux.

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Les fleurs de lumière à la surface de l’eau reflètent un bleu d’argent en écho au ciel nocturne et traduisent la fin du tumulte.

L’eau apaisée repose désormais dans les courbes du bassin.

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La conjugaison de l’architecture et de la nuit Le toit des pavillons, éclairé d’une lumière blanche puissante, inscrit le palais dans le ciel nocturne.

Par ce jeu de contrastes, les toits obscurcissent le bleu du ciel et lui donnent plus de profondeur.

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Le travail nocturne de la lumière pour attiser la curiosité Les jeux de lumière soulignent de façon théâtrale et mystérieuse les relations de vides et de pleins entre les colonnes des péristyles. Éclairant les chemins qui mènent vers les jardins situés à l’arrière du palais, l’illumination invite à poursuivre sa promenade au-delà encore.

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La fontaine monumentale de Jules Cavelier au centre de l’illumination L’éclairage des sculptures de la fontaine accentue la liesse qui accompagne l’arrivée salvatrice de l’eau de la Durance. Ainsi sont mis en lumière le char émergeant du château d’eau tiré par les quatre taureaux de Camargue à l’encolure puissante ainsi que les trois personnages féminins centraux.

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La recherche d’une certaine sobriété Un équilibre des intensités lumineuses est créé entre la lumière en blanc-doré consacrée à l’architecture du palais, la lumière diffuse dédiée à la révélation des arrière-plans et l’éclairage soutenu mettant en valeur les détails.

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L’ ombre participe à la conception de l’illumination pour créer une perception plus contrastée entre le ciel nocturne et l’a rchitecture généreuse.

Ici, la divinité marine Triton sonnant de la conque face à la nuit.

L’éclairage souligne l’opulence des détails architecturaux du palais par l’installation de sources lumineuses de part et d’a utres des éléments d’ornementation.

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Plafond de la voûte centrale représentant le Roi Soleil

L’illumination s’a ttache à accompagner la puissance d’évocation du lieu : un palais édifié en hommage à une nature salvatrice qui fait face à la nuit.

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Depuis le haut du palais, c’est une vue imprenable sur le boulevard Longchamp qui surprend. Le palais surplombe en effet toute la ville de Marseille et regarde vers la mer.

Comme un écho envoyé depuis les eaux généreuses de la Durance vers la Méditerranée.

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Énergie hydraulique

contributeurs au projet

Économies d’énergie

Développement durable

1 an de préparation

3de mois travaux

Illumination

40% d’économies d’énergie pour la Cathédrale de la Major

Marseille Patrimoine 2013-2020

30 ans de durée de vie Technologies innovantes

71% des projecteurs sont en leds

Techniques de fixation non-intrusives

Mise en valeur du patrimoine historique Réduction des émissions de CO 2

Sobriété

218 sources lumineuses

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Conception durable

Consommation d’énergie divisée par

pour le Palais Longchamp

Un projet en collaboration avec la Ville et les responsables du patrimoine

Remerciements à : Marseille patrimoine 2013-2020 : Maître Bernard JACQUIER Ville de Marseille : Mme Hélène VENTURINO, M. Claude BERTRAND, M. Jean Claude GONDARD Mission 2013 : Mme Odile BLANC, Mme Aude EISEINGER Direction des Constructions et de l’Architecture : Mme Valérie GRALL, Mme Marie Laure BERROYER Service EP : M. Bruno FOUCRAS, M. Christian POINT Direction Régionale des Monuments Historiques : M. Robert JOURDAN, M. David KIRCHTHALER Architecte en Chef des Monuments Historiques : M. François BOTTON Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine des Bouches-du-Rhône : M. Gilles BOUILLON, M. Serge MARSOTTI Diocèse de Marseille : Monseigneur Georges PONTIER, Père Alain OTTONELLO Mairie des 2 ème et 3 ème arrondissements : Mme Lisette NARDUCCI Mairie des 4 ème et 5 ème arrondissements : M. Bruno GILLES EPA Euroméditerranée: M. François JALINOT, M. Franck GEILING, Mme Anais CADIER EPM : M. Christophe GIRATI, M. Yves BONDET, M. Xavier BERTHELOT, M. Nadhir RAFRAFI, M. Benjamin CAPIT, M. François ROUBEAUD, M. Smail ARAB, M. Fabrice CASTELLINO, M. Said AQUIL SNEF : M. Laurent ROBERT, M. Fabrice BONETTO, M. Mickaël MAZIZ EDF Optimal Solutions : M. Xavier MICHEL, M. Ludovic LAVARDE, M. Jamel TAYARI EDF : M. Cédric LEWANDOWSKI, M. Dominique DESMOULINS, M. Bernard CASTILLE, M. Pierre GUELMAN, M. Gilles JOLLIVET, M. Luc L’HOSTIS, Mme Dany SCHIANO, M. Ilyesse RAMDANI, M. Franck DELPLACE Direction Départementale de la Sécurité Publique des Bouches-du-Rhône : M. Pascal LALLE, M. Marc VICIDOMINI SGAP Marseille Ecole maternelle Evéché : M. Philippe GOURBIER We-ef : M. Frederic Le TIEC, M. Enrique GONZALES GP Conseils : M. Guy PHILIP PPLC Avocats : Maître Odile MENAGE Auteur Photographe : M. Michel EISENLHOR Images de synthèse : M. Jean-Cécile GAILLOT, M. Nicolas NICOLOPOULOS, M. Jean-Christophe SANKHEISER, Johanne BOIVILLIERS

Direction Commerce Régionale Méditerranée 7 rue André Allar 13015 Marseille Directeurs de publication : Anne VANDAELE et Pascal PERES Photographies : Michel EISENLHOR Conception : MARSATWORK

Aujourd’hui, la conception d’un éclairage doit permettre aux élus de repenser l’espace de leur cité pour répondre aux besoins de leurs citoyens et donner à leur ville une image nocturne respectueuse de l’environnement. Grâce à des technologies innovantes et une gestion intelligente de la lumière, la filière française de l’éclairage se mobilise pour répondre à ces nouveaux défis. Ces notions de performance, d’innovation, de valorisation du patrimoine et de citoyenneté sont optimisées dans les mises en lumière du Palais Longchamp et de la Cathédrale de La Major. Elles contribuent ainsi au développement de la ville.

Michel FRANCONY Président de l’Association Française de l’Eclairage