GRETA - Magazine institutionnel | Editorial

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RUBRIQUE A RT I C L E

TITRE

Chapeau

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, r e m r o f e S r e u l o v é t s c’e

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Formez-vous à demain

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ÉDITO 40 ans, l’ âge de la maturité et des bilans ? Inévitablement. C’est le moment de prendre un temps pour constater l’évolution de nos pratiques et de nos organisations. Celui aussi d’ évaluer les différents projets de formation réalisés avec les acteurs économiques et institutionnels du territoire et de capitaliser ces expériences au fil du temps au profit des 22000 personnes formées et accompagnées chaque année. Ce regard introspectif nous a donné l’envie de mettre en lumière les témoignages de nos formateurs, de nos stagiaires, de nos partenaires qui contribuent à faire de la formation continue un facteur de croissance économique du territoire et un enjeu sociétal. L’ édition de ce 1er numéro du GRETA MAG a été dictée par notre désir de vous faire partager des tranches de vie, plonger dans le quotidien de nos formations, montrer la diversité de nos plateaux techniques… Nous vous dévoilons aussi les desseins professionnels de nos stagiaires à l’ image de Renaud qui a trouvé son premier emploi grâce à son diplôme obtenu en alternance ou de Sandrine qui a décidé de changer de métier à plus de … 40 ans. 40 ans, l’ âge de l’audace ? Certainement. L’ audace de se remettre en question et de construire des projets intégrant les défis de demain telles les mutations numériques qui

impactent le monde du travail et le système éducatif. Lors de la célébration des 40 ans du GRETA, Daniel Kaplan, délégué général de la FING - Fondation Internet Nouvelle Génération - nous a apporté un éclairage captivant sur les enjeux du numérique dans les domaines du savoir et du travail*. Les moments forts de sa conférence font l’ objet du dossier central de ce premier numéro. Le numérique libérateur ou aliénant ? La nature des nouveaux liens entre travail, formation, réseaux, compétences ? Comment enseigner et apprendre quand toute l’information est en ligne ? Autant de questions à prendre en considération dans les nouvelles méthodes pédagogiques et les actions de formation à mettre en œuvre.

LE GRETA VIENT DE CÉLÉBRER SES 40 ANS !

L’opportunité de fêter l’événement avec vous tous

À l’ heure où les parcours professionnels sont de moins en moins linéaires, où les fonctions d’ apprendre, travailler, se former sont décloisonnées, la formation tout au long de la vie prend tout son sens et doit répondre à de nouveaux enjeux. Ceux sont ces enjeux qui nous animent au quotidien et qui confortent notre ambition de poursuivre et renforcer notre engagement aux cotés de Renaud, Sandrine et de tous nos stagiaires et partenaires. Alors, 40 ans, l’ âge des nouveaux défis ? Assurément. Claude Garnier Délégué académique à la formation professionnelle initiale et continue

L’envie de mettre en lumière les témoignages de nos formateurs, de nos stagiaires, de nos partenaires

* Retrouvez l’intégralité de la conférence de Daniel Kaplan « Savoirs et travail à l’ère numérique : quels scénarios pour demain ? » sur YouTube/GRETA-formations-aixmarseille.

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SOMMAIRE ÉDITO PA R C O U R S 03 Ukulélé Orchestra of Garlaban, ou les maths en musique ! 04 Quand les stagiaires prennent de l’altitude 05 Se préparer pour changer de métier : une posture et un positionnement à adopter 06 Se former aux métiers de l’artisanat

MOBILITÉ EUROPE 08 De Madrid à Hambourg en passant par Dublin : le GRETA se tourne vers l’Europe

DOSSIER 09 Savoirs et travail à l’ère numérique : quels scénarios pour demain ? Entretien avec Daniel Kaplan

IN SITU DES formations à déguster : formations pâtisserie, boulangerie et cuisine Campus aéronautique PACA : des formations aéro… dynamiques ! Formation BTS banque en alternance : un pari gagnant Opération recrutement 20 Formations FLE sur mesure 13 16 19

D É C R Y P TA G E 21 22 23

Tests de positionnement : s’évaluer, c’est déjà se former VAE, de nouvelles opportunités pour tous La Réforme de la formation professionnelle Halte aux idées reçues !

G R E TA & V O U S 24 25

Formez-vous à demain La force d’un réseau

N°01 I HIVER 2015

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Le magazine du GRETA. Date de parution : janvier 2015. Directeur de la publication : Claude Garnier. Rédactrice en chef : Candice Nguyen. Direction artistique : Pierre Moulin. Éditeur : DAFPIC - Rectorat de l’Académie d’Aix-Marseille Ont collaboré à ce numéro : Agnès Jesupret, France Lane, Candice Nguyen, Sabine Rossetti, Héloïse Leloup Remerciements : Mireille Chabert, Joëlle Ktorza, Florent Voiret, Sophie Thomas, Denise Ricardi, Frédérique Sardou, Muriel Bianco, Marie-Paule Zobiri, Catherine Tramond, Laurent Renaux, Isabelle Rossi-Carignano, Janick Robert, Maguy Giraud, Jeanine Chalabi, Annie Sevat, Geneviève Novero, Alain Vals Photographie : Renaud Marco (Exmagina), Thinkstock. Imprimeur : Public Imprim. Tiré à 8 000 exemplaires (France) GRETAMAG, une publication Marsatwork - 53, Cours Pierre Puget - 13006 Marseille. Tél. 04 91 31 14 94 - www.marsatwork.fr Tous droits réservés. La reproduction même partielle des textes, photographies et illustrations publiés dans ce numéro est strictement interdite sans autorisation préalable de l’éditeur.


PA R C O U R S

UKULÉLÉ ORCHESTRA OF GARLABAN,

OU LES MATHS EN MUSIQUE !

La première fois que Patrick Ortega, formateur dans les métiers industriels au GRETA, est arrivé en cours avec son ukulélé, il a surpris. Il expérimentait pourtant une modalité pédagogique innovante, qui a vite fait ses preuves, et ses adeptes ! Portrait d’un enseignant pas comme les autres. a formation, Patrick Ortega l’ avait dans la peau. Déjà, chez Baudouin (fabricant de moteurs de bateaux), où il a passé 15 ans de sa vie en tant que responsable du développement électrique, cet expert en génie industriel aimait encadrer et accompagner ses stagiaires. “Pourquoi n’es-tu pas dans l’enseignement ? ”, lui demandait-on souvent… Alors, en plus de son travail, il commence à donner des cours en lecture de plans industriels, dans un organisme de formation. Pour le plaisir. Plus tard, il se lance dans l’aéronautique, chez EADS où après avoir passé sa qualification de pilote de drone, il prend en charge l’ organisation des formations des clients… Lorsque, las des années de déplacements permanents à l’ étranger, il décide d’ arrêter pour tenter sa chance comme formateur, il n’ aura pas de mal à trouver un public ! Au GRETA, on a vite compris toute la richesse que cet intervenant extérieur pourrait apporter aux formations, par son expertise et son expérience, mais aussi pour sa personnalité, à la fois rigoureuse et engagée, et sa vision innovante de la pédagogie.

C’ est dans le cadre d’ une Préparation Opérationnelle à l’ Emploi (POE), destinée à de futurs opérateurs en salle blanche pour l’entreprise Sartorius, fabricant d’ instruments de laboratoires, que Patrick a mis au point sa méthode originale. Pour donner un peu de relief à des cours au contenu parfois fastidieux (communication écrite professionnelle, lecture de plans techniques…), Patrick Ortega, musicien à ses heures perdues, propose d’ utiliser des ukulélés. Le rapport entre un ukulélé et la fabrication high tech ? Aucun. Sauf que la pratique du ukulélé forge de manière ludique les qualités fondamentales pour exercer le métier enseigné : la finesse du geste, la concentration, le respect des consignes… “La mémoire se fixe avec l’émotion, explique Patrick. Or ce qui est ludique déclenche des émotions.” Patrick attribue une “note de musique” à chacun, à jouer sur une seule corde. De la synchronisation de l’ ensemble du groupe sortira un accord, support d’ une mélodie. Grâce à des sessions ukulélé de 10 minutes plusieurs fois par jour, il parvient à ancrer chez ses stagiaires des notions de savoir-être qui vont les aider grandement dans le travail d’ équipe très particulier en salle blanche : l’ harmonie, le soutien mutuel, l’ assiduité…

La mémoire se fixe avec l’émotion, ce qui est ludique déclenche des émotions. “Pour des jeunes, se confronter à une tâche qu’ on ne connaît pas du tout, avec tout ce que cela implique de stress, est une excellente préparation, poursuit Patrick Ortega. Je les accompagne vers le succès de cet apprentissage, qui se termine par une petite production sonore. La cerise sur le gâteau, c’est que c’est un outil de cohésion d’ équipe fantastique “, dit-il en souriant, heureux des fruits de sa démarche. On saluera l’ audace de Nathalie Lévy, conseillère en formation continue au GRETA Marseille Méditerranée, et de l’ entreprise Sartorius, qui ont accueilli avec un esprit ouvert ce projet, et accepté d’ acquérir 12 ukulélés comme outils pédagogiques ! Dans un contexte où l’ on développe de plus en plus la formation à distance ou dématérialisée, de telles initiatives donnent du sens à la formation en face à face en créant des ressources originales ou in-numérisables ! Patrick envisage de faire évoluer ce dispositif pédagogique ; nous lui souhaitons d’autres et nombreux succès dans ses projets ! Retrouvez les formations aux métiers de l’ industrie sur www.gretanet.com

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(…) il ne faut pas se reposer sur ses acquis (…)

QUAND LES STAGIAIRES PRENNENT DE L’ALTITUDE En 2011, Renaud Mutel était skiman en hiver, technicien cycles en été. Depuis, il a pris de la hauteur. Il est désormais agent d ’exploitation et de maintenance de remontées mécaniques de niveau 4.

e souhait de départ de Renaud Mutel ? Faire un métier qui lui permette de rester toute l’ année à la montagne mais aussi d’ évoluer. En décembre 2011, Renaud commence donc une formation, financée par Pôle Emploi, au Lycée d’ altitude de Briançon. Avec 7 autres stagiaires, pendant 8 mois, il alterne cours théoriques et pratiques. “Nous avions des cours de mécanique, de maintenance des remontées, d’’ électricité, d’ italien et d’ anglais ; et nous avons eu la chance de pratiquer des via ferrata et de pouvoir démonter le téléski du Champ de Mars de Briançon pour le remettre à neuf ! Cette formation nous a donné des bases solides. Après, il ne faut pas se reposer sur ses acquis, pour compléter mon diplôme, j’ai passé deux permis du Domaine Skiable de France : Télésièges à pinces débrayables et Télésièges à pinces fixes.”

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Renaud estime que sa formation lui a “ouvert des portes”, celles de la station de Val d’ Isère, où il travaille depuis qu’ il a obtenu son Titre professionnel. “Les autres stagiaires de sa promotion ont également tous trouvé un emploi ”, précise Sophie Thomas, conseillère en formation continue au GRETA des Pays Hauts-Alpins. “La dynamique de groupe est importante. Se connaître, connaître les comportements de chacun, cela prépare à travailler en équipe.” En octobre dernier, Renaud a reçu à Val d’ Isère, la nouvelle promotion de stagiaires pour 2 jours d’ observations, dont la formation était financée cette fois-ci par le Conseil Régional. La transmission du savoir est assurée !

Retrouvez nos formations sur

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SE PRÉPARER POUR CHANGER DE MÉTIER :

PA R C O U R S

UNE POSTURE ET UN POSITIONNEMENT À ADOPTER À la fin de l’été 2014, un projet expérimental a débuté, visant à augmenter les chances de réussite des aides-soignants qui s’engagent dans des études d’ infirmier. UN ACCOMPAGNEMENT POUR RÉUSSIR Une enquête qualitative lancée par l’ ANFH* PACA en 2010-2011 sur les études promotionnelles de la fonction publique hospitalière - auxquelles l’ OPCA consacre chaque année un important budget - a mis en évidence le fait que 10% des personnes qui suivent une formation d’ infirmier (étude promotionnelle la plus longue de la fonction publique hospitalière) abandonnent avant la fin ou redoublent leur première année. L’ ANFH PACA a décidé de tester un dispositif expérimental d’ accompagnement inédit pour les aides-soignants entrant en 1ère année d’ Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI). Ce dernier s’ adresse aux aides-soignants qui ont réussi les épreuves de sélection dans les IFSI du Groupement de Coopération Sanitaire des sites de Salon-de-Provence et d’Aix-en-Provence, volontaires pour participer à l’expérimentation. ACTION… INTÉGRATION ! Ces futurs étudiants se préparent à développer des compétences, à se projeter vers un métier qui nécessite de nouvelles responsabilités à intégrer. Pour que ce nouveau départ soit abordé avec sérénité, le projet s’ appuie sur 2 temps d’ accompagnement pendant toute la durée de la première année d’ études : une semaine de formation dite “d’ intégration” juste avant le début du cursus et par la suite un suivi personnalisé effectué lors d’ entretiens individualisés. 13 personnes âgées de 26 à 52 ans - 12 femmes et 1 homme - ont donc participé à cette semaine de formation organisée par le GRETA

UNE TRIPLE IMPLICATION ESSENTIELLE

Le projet d’ accompagnement des aides-soignants initié par l’ ANFH PACA a été élaboré par le GRETA et rendu réalisable grâce à l’ implication de la Directrice des deux IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers). C’est grâce à un partenariat actif entre ces trois entités et à l’ implication de tous les acteurs que la mise en place a pu se faire dans les meilleures conditions, comme le précise Véronique Duret, conseillère en formation à l’ ANFH PACA.

Provence-Arbois au Lycée Émile Zola d’Aix-en-Provence. Un premier regroupement avec tous les stagiaires a ensuite eu lieu afin d’ organiser les entretiens personnalisés. Deux formatrices référentes du GRETA, les référents des deux IFSI et Danielle Orsini, directrice des Instituts, proposeront par la suite un calendrier individuel en fonction des besoins repérés pour chaque étudiant. De plus, afin de partager les expériences et travaux, une plate-forme collaborative est ouverte depuis le mois d’ août. BIEN PRÉPARÉS POUR LE SUCCÈS… L’ objectif de ce dispositif est “d’ accompagner les aides-soignants dans leur démarche de formation et de leur apporter un appui pour réussir leur parcours” explique Joëlle Ktorza, référente académique pour la filière Santé Médico-Social. “Décomplexer, mettre de côté les a priori, apprendre à apprendre, gagner en autonomie, maîtriser les outils informatiques incontournables sont des priorités, afin que ces futurs étudiants ne se sentent pas trop en décalage avec l’ environnement universitaire. Pendant cette semaine d’ intégration, ils ont appris à se positionner comme étudiants, à travailler leur posture et leur place dans la perspective des stages professionnels qui vont suivre, ils ont également pu acquérir des méthodes et des outils d’ apprentissage, autant de facteurs essentiels à la réussite de leur première année.”

Retrouvez les formations aux métiers du secteur Santé-Médico-Social sur

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Comment les deux IFSI sont-ils devenus partenaires de cette expérimentation ?

Le projet a demandé plusieurs années de préparation et de communication envers les directeurs des IFSI de la région. Il a fallu convaincre sur la pertinence, les objectifs et le rôle de chacun dans un tel dispositif. Nous avons étudié par la suite la meilleure façon de collaborer avec les différents acteurs : l’ objectif étant la réussite des stagiaires. L’ intégralité du projet est financé par l’ ANFH PACA, au bénéfice à la fois des étudiants et de leur établissement employeur.

Après ces premiers mois, quels sont les retours ?

Les étudiants ont noué des relations de confiance avec les cinq formateurs de l’ équipe du GRETA Provence-Arbois et apprécié la qualité des supports pédagogiques et des outils conçus. Danielle Orsini, la directrice de l’ IFSI, s’est également déclarée satisfaite par les résultats encourageants de cette 1ère étape d’accompagnement. La 2ème phase, à savoir la mise en place des entretiens individualisés prévus jusqu’en avril 2015, est en cours de programmation. Après les résultats de l’ évaluation globale du projet qui seront communiqués par le GRETA fin mai, les Instances Régionales de l’ ANFH PACA auront à se prononcer sur la faisabilité d’une généralisation du dispositif.

* Association Nationale pour la Formation permanente du personnel Hospitalier

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P O RT FO L I O

SE FORMER AUX MÉTIERS DE L’ARTISANAT

CAP CHARPENTIER DE MARINE

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Photos réalisées avec les stagiaires du GRETA Marseille Méditerranée au Lycée Poinso Chapuis, Marseille 8ème


PA R C O U R S CAP ÉBÉNISTE

TÉMOIGNAGE À 34 ans, Julien Capron a franchi le cap de la reconversion. Après sept années dans le secteur bancaire, cet ancien conseiller clientèle entreprises a choisi la voie de l’ébénisterie. Julien, comment vous est venue l’envie de vous reconvertir ?

Après toutes ces années derrière un bureau, j’ avais le sentiment d’ être arrivé au bout de ma carrière et de mes compétences… J’ avais besoin de m’ épanouir et de faire quelque chose de mes mains.

Qu’est-ce qu’il vous manquait pour être plus épanoui ?

Le plaisir de réaliser quelque chose, de voir son travail aboutir. J’ ai longtemps réfléchi à cette reconversion, pesé le pour et le contre. Puis j’ ai décidé de sauter le pas !

CAP ART DU BOIS - MARQUETEUR

Pourquoi avoir choisi l’artisanat et plus précisément l’ébénisterie ?

J’ ai toujours admiré le travail des artisans, ils sont l’ avenir parce que leur savoir-faire se raréfie. J’ aime le travail du bois, les gestes pointus et précis nécessaires en ébénisterie. Je me sens en progrès perpétuel, c’est très valorisant !

Est-ce que cette formation correspond à ce que vous aviez imaginé ?

Oui. Nous réalisons des projets complets auprès d’un formateur professionnel de l’ ébénisterie et de la marqueterie. Grâce aux stages, je mets en application mon apprentissage et je rencontre des chefs d’entreprise.

Et quels sont vos projets après la formation ?

Je voudrais être embauché dans un atelier pour finir de me former auprès d’ un professionnel. Dans quelques années, quand je me sentirai prêt, je voudrais me lancer à mon compte.

CAP TAPISSIER D’AMEUBLEMENT

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MOBILITÉ EUROPE DE MADRID À HAMBOURG EN PASSANT PAR DUBLIN :

LE GRETA SE TOURNE VERS L’EUROPE

Cette année, pour la deuxième fois, le GRETA a permis à des stagiaires de partir à l’étranger. Une action qui va dans le sens de l’un des objectifs de l’Académie : favoriser la mobilité européenne dans le cadre de la formation continue. Rendue possible grâce au programme européen Léonardo Da Vinci et par le Conseil régional PACA, elle s’est concrétisée dans trois villes, Madrid, Hambourg et Dublin.

Dessiner un horizon différent (…)

u CAP au Bac Pro, de la comptabilité à la menuiserie, tous les profils de stagiaires (33 au total) ont bénéficié de cette opportunité : effectuer un stage de 3 semaines en entreprise, accompagné par un conseiller en formation continue du GRETA et un formateur de leur spécialité. Partout, l’accueil, soigneusement préparé par les conseillers GRETA, a été très positif. Une merveilleuse façon de se confronter à une vision et des pratiques différentes de leur futur métier ! Telles ces deux aides soignantes stagiaires accueillies au Lycée français de Madrid. “Elles ont eu l’ opportunité de travailler avec des enfants, ce qui n’est pas forcément leur cœur de métier, raconte Laurence Duvouldy, coordinatrice pédagogique au GRETA Alpes-deHaute-Provence. Elles ont également bénéficié d’une formation en réanimation cardio-pulmonaire en espagnol ! ”.

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La langue est une barrière parfois difficile à surmonter, comme pour les stagiaires en Service à la personne, plongés en “immersion totale” dans une maison de retraite. Mais quel plaisir de découvrir un univers où l’ approche du soin est différente, plus individualisée que chez nous. Quelle stimulation d’ observer des méthodes différentes ! Tous sont repartis avec un bagage linguistique, l’ esprit ouvert par leurs échanges professionnels et, parfois aussi, des étoiles d’or dans les yeux : parlez-en à ces stagiaires en CAP menuiserie, qui ont travaillé à l’ Opéra de Madrid, sur la conception et l’ assemblage du décor de Lohengrin de Wagner… ! Dessiner un horizon différent (…)


DOSSIER

SAVOIRS ET TRAVAIL À L’ÈRE NUMÉRIQUE :

QUELS SCÉNARIOS POUR DEMAIN ?

Où en est-on du numérique en France ? Dans quelle mesure et dans quel sens le monde du travail et notre système éducatif sont-ils en mutation ? Daniel Kaplan, délégué général de la FING (Fondation internet nouvelle génération), tord le cou à beaucoup d’idées reçues, analyse les peurs liées à ces pratiques et imagine les nouveaux modes de relation employeur-employé, professeurapprenant qui pourraient structurer notre société à l’avenir.


DES PRATIQUES NUMÉRIQUES MASSIVES ET ENRACINÉES “Il faut cesser de présenter le numérique comme une pratique nouvelle et émergente en France ”, annonce Daniel Kaplan pour ouvrir le propos. Contrairement à ce que l’ on croit, la France n’ est pas au-dessous

(…) une société globalement en ligne qui a transféré sur les pratiques en ligne toutes les inégalités de la société existante.

des moyennes européennes à cet égard, même légèrement au-dessus. Les pratiques numériques sont aujourd’hui des pratiques normales, massivement disséminées dans la population, quel que soit l’ âge et le niveau social. La preuve en quelques chiffres : 85% des Français sont équipés d’ ordinateurs et utilisent internet, chiffre qui ne tombe qu’à 75% pour les 60-69 ans. Et la moitié de la population fréquente les réseaux sociaux. En revanche, les inégalités se situent dans la nature des usages, la diversité des pratiques. Plus on a de moyens, de temps et d’ éducation, plus on utilise le numérique de

façon élaborée et libératrice. Tandis que les populations pourvues de moins de moyens, de “capital social”, montrent des pratiques plus limitées. Et, à l’ inverse de ce que l’on pourrait penser, les personnes qui ont le plus d’ échanges en ligne sont aussi celles qui, dans la vraie vie, nourrissent le plus de relations avec l’autre. “On n’est pas face à une division société en ligne vs société hors-ligne, mais à une société globalement en ligne qui a transféré sur les pratiques en ligne toutes les inégalités de la société existante.”

UN MONDE DU TRAVAIL FACE À LA MÉTAMORPHOSE NUMÉRIQUE Le constat : aujourd’hui la plupart des métiers ont été transformés : métamorphose des moyens de communication, modification des délais de réactivité et par là même de l’ organisation du travail. Et tout le monde est concerné, du cadre supérieur à l’ ouvrier. Mais ce qui fragilise l’ entreprise, démontre Daniel Kaplan, c’est la tension entre deux effets opposés du numérique. D’un côté, un numérique qui “formalise et contrôle ” : avec l’ informatisation généralisée, tout se normalise, tout est surveillé, ce qui est mal vécu par certains travailleurs. De l’ autre, un numérique qui “ouvre le champ, casse les barrières ” : appel aux initiatives, aux nouvelles formes d’ échanges, aux forums… Selon Daniel Kaplan, “ce qu’ il faudrait, c’ est étendre la proportion de gens pour qui le numérique est un outil formidable et libérateur. ” “La réalité du marché du travail, poursuit-il, c’est un monde qui n’est plus linéaire,

où les passages dans les entreprises se font de plus en plus courts. Même si cela a un côté dynamique et permet d’ explorer de multiples univers tout au long d’une carrière, c’est quelque chose qu’on assume très mal, particulièrement en bas de l’ échelle sociale.” D’un turnover de plus en plus rapide résultent la disparition de l’ engagement, une mentalité opportuniste et une perte de la communauté professionnelle de chacun. Or “la plupart des gens préfèrent s’engager dans une mission plutôt que simplement faire leurs heures ”.

(…) le numérique est un outil formidable et libérateur. Pour revaloriser le travail et améliorer la qualité des relations employeur-salarié, qui s’est fortement dégradée ces dernières années, Daniel Kaplan imagine un système

où l’ on saurait, dans l’ entreprise, “accueillir un salarié avec ses propres outils, s’intéresser à son outillage collectif et relationnel.” Il fait ici référence à la “musette” du travailleur qualifié du XIXe siècle, contenant tous ses outils et soigneusement entretenue par lui. Les outils du nouveau travailleur, son nouveau “CV”, pourrait-on dire, ce sont “ses compétences mais aussi ses projets, ses réseaux, son environnement de travail, des morceaux d’ équipe”, toute une constellation d’ éléments qui l’identifient auprès d’ un employeur potentiel, au-delà de ses diplômes. À son tour, l’ employeur viendrait nourrir la réputation et l’ employabilité future. En somme il s’ agirait, sans augmenter les durées de contrat, de réintroduire de la reconnaissance, et donc de la motivation et de l’ engagement entre employeurs et employés.

JULES FERRY 3.0 C’est le nom du rapport publié le 9 octobre 2014 par le Conseil national du numérique

Kaplan est un contributeur

Rapport accessible sur www.cnnumerique.fr/education

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DOSSIER APPRENDRE ET ENSEIGNER DEMAIN En France, dans le champ de l’ éducation, le numérique est vécu comme une source de peurs plutôt que comme une opportunité. Alors même que dans les pratiques individuelles, il fait totalement partie de la vie des élèves, au niveau collectif, de la classe, de l’ établissement, on n’ arrive pas à se projeter et à se construire avec le numérique. Les enfants ne sauraient plus se concentrer, ils pourraient accéder à toutes sortes d’ informations dangereuses, ils iraient “tout copier sur Wikipedia”… autant de craintes associées à l’ usage d’internet à l’ école. “On dramatise quelque chose qui devrait être une chance. Le numérique devrait être considéré comme une aventure collective passionnante, un outil formidable de compréhension du monde actuel.” Selon Daniel Kaplan, l’ une des pistes consisterait à déspécialiser le champ du numérique. Autrement dit, arrêter de construire des plans spécifiques à l’ éducation,

ou de réinventer du numérique “aseptisé” avec un contrôle des contenus, spécialement dédié aux écoles. Mais au contraire, utiliser les outils normaux de production, les ressources libres, en un mot : commencer par décloisonner pour dédramatiser…

Aujourd’hui, on a encore dans notre société une suspicion vis-à-vis du travail commun. Autre frontière qui devrait disparaître, explique Daniel Kaplan, celle entre le travail et la formation. Désormais, chacun peut accéder aux connaissances et aux compétences qui lui manquent en les acquérant lui-même ou en collaborant avec ceux qui en disposent. Entre faire évoluer ses connaissances et changer de métier, il n’ y a donc qu’un pas, “une différence de degré, non de nature”,

On dramatise quelque chose qui devrait être une chance. Le numérique devrait être considéré comme une aventure collective passionnante, un outil formidable de compréhension du monde actuel.

précise-t-il, d’ où la place grandissante de la formation continue. Désormais, on sera amené à se former tout au long de la vie, ce qui nécessite d’ avoir, dès le départ, appris à apprendre : “savoir partager nos savoirs, collaborer avec ceux qui savent”… Cela existe déjà, cela s’ appelle l’ expérience. Mais ce processus pourrait “être rendu conscient et visible, pour organiser et valoriser le partage des connaissances dans l’entreprise, voire au-delà de ses frontières .” Se dessine alors une évolution du rôle de l’ enseignant ou plutôt des enseignants, car, selon Daniel Kaplan, “le premier enjeu est qu’ils travaillent en équipe ; chacun mobilisant ce qu’il sait faire de mieux – et qui ne relève qu’occasionnellement de sa discipline .”


Le fait d’apprendre doit être pensé comme un moment social. Le travail collectif devrait du reste, observe-t-il, faire globalement partie du processus d’ apprentissage, y compris côté apprenants. “Aujourd’hui, on a encore dans notre société une suspicion vis-à-vis du travail en commun. Le fait d’ apprendre doit être pensé comme un moment social. ” La relation enseignantapprenant est vouée elle aussi à évoluer, vers celui d’ un coach, d’ un metteur en scène, poursuit notre interlocuteur. Quid des formes instituées de formation ? Sont-elles aujourd’hui mises en concurrence par l’e-learning, les MOOCS et autres nouvelles formes virtuelles d’ enseignement ? L’ école traditionnelle doit se transformer en profondeur, notamment sortir de la “dramaturgie épuisée de la classe faisant face à son prof”, répond Daniel Kaplan. La montée en puissance des MOOCS (Massively Open Online Courses) et de la plate-forme française FUN (France Université Numérique) contribue à modifier notre système éducatif, en posant notamment des questions sur la structure même du rythme d’apprentissage, entre théorie et travaux pratiques. Pourquoi ne pas, comme dans certains pays déjà (le Québec entre autres), imaginer que les cours magistraux, peu interactifs, soient remplacés par des sessions sur MOOCS à la maison, et réserver les moments de classe pour les travaux pratiques, pendant lesquels les élèves

DANIEL KAPLAN, UNE VOIX QUI COMPTE Daniel Kaplan est le délégué général de la Fondation internet nouvelle génération (FING), un think tank qu’ il a cofondé en 2000 et qui se consacre à “produire et partager des idées 1990, il s’ implique dans le développement de l’ internet en France et dans le monde. Au niveau mondial, il a été responsable des adhérents de l’ Internet Society. En Europe, il a fait partie de la

des villes de demain, du développement durable. BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE & LIENS la relation entre les organisations et les individus, Jules Ferry 3.0 : récit d’une convergence Les Moocs, mythe ou réalité ? www.fing.org/BFM-Business-Les-Moocs-mythe-ou-realite

pourraient réagir et solliciter l’enseignant sur ce qu’ils ont visionné ? Cette philosophie appelée la “classe inversée”, permet aussi de libérer du temps en classe pour organiser des activités, des projets de groupe et des échanges. Elle fait basculer un modèle centré sur le professeur à un modèle centré sur l’ élève afin de répondre aux besoins individuels de chacun. Pour Daniel Kaplan, l’ école traditionnelle doit se transformer en

profondeur. Des expériences réussies existent, tant dans l’ enseignement technique que dans la formation continue et pourraient tenir lieu d’ exemple.

Retrouvez l’ intégralité de la conférence de Daniel Kaplan “Savoirs et travail à l’ère numérique : quels scénarios pour demain ?” sur Youtube/greta-formations-aixmarseille

E-GRETA, LA PLATEFORME DES GRETA POUR BOOSTER LA FORMATION Allié numérique des GRETA, e-Greta vient de fêter ses 10 ans dans l’Académie d’Aix-Marseille. Cette plateforme d’ apprentissage en ligne permet d’ accompagner les stagiaires dans leur parcours de formation. Accessible 24h/24 pour les formations à distance et disponible dans les salles multimédia des centres de formation, ce service propose des ressources complémentaires, exercices et évaluations soutenant les enseignements dispensés. E-Greta est une plateforme d’ apprentissage de dernière génération : elle permet le traçage des activités pédagogiques et est capable de fournir des informations sur la participation ou la réussite aux activités de formation. La plateforme met à disposition un casier virtuel, un forum, un chat et des ressources interactives. Dans la lignée du projet national “Pour l’ école numérique”, dans les GRETA, l’ innovation pédagogique est en marche !

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DES FORMATIONS À DÉGUSTER

IN SITU

Le goût de transmettre un métier à des stagiaires motivés... JEAN-PIERRE SACCO

FORMATION PÂTISSERIE LE COURS DU JOUR : RÉALISATION DE RELIGIEUSES CAFÉ & CHOCOLAT.

JEAN-PIERRE SACCO Propriétaire de sa propre pâtisserie pendant 20 ans à Avignon et professeur de pâtisserie au lycée hôtelier depuis 2006.

SANDRINE GOSSET – 42 ANS Anciennement responsable de boutique. Son projet : proposer des ateliers pâtisserie destinés aux enfants et aux personnes âgées.

JULIEN BOUCHER – 27 ANS Précédemment éducateur sportif en reconversion professionnelle pour devenir pâtissier.

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FORMATION BOULANGERIE

FORMATION CUISINE-TRAITEUR

XAVIER LAQUIEZE Enseignant au lycée hôtelier de Marseille depuis 2000. Lors des cours de pratique de cuisine et du métier de traiteur, il aborde souvent la déclinaison d’un produit sous toutes ses formes, soit en buffet, soit à l’assiette. Ce jour-là, le cours était consacré aux variations autour de la mousseline de truite.

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LA RECETTE DU JOUR :

Turbans de truite soufflés

Ingrédients pour 4 pers : TURBAN DE TRUITE 4 beaux filets de truite avec peau, sel, poivre, 50 g de beurre, 200g de saumon fumé tranché, 4 cercles inox, papier cuisson, papier aluminium FARCE MOUSSELINE 400g de filet de truite sans peau, chutes de saumon fumé, 1 blanc d’œuf, 200 g de crème liquide, sel, poivre, 1 bouquet de ciboulette Pour les chevronnés : écailler, vider et couper les nageoires des truites pour faciliter le retrait des filets et les mettre au frais. Pour les débutants : demander le concours de votre poissonnier ! - Préparer les filets de truite : retirer les arêtes. - Beurrer et disposer sur la plaque de votre four et sur papier cuisson les cercles inox diamètre 7/5 cm H. - Assaisonner les filets et les disposer côté peau contre la paroi du cercle « 1 filet par cercle ». - Tailler le saumon fumé à l’aide d’un emporte-pièce rond diamètre 3cm afin de réaliser une rosace au centre du cercle inox. Tailler en petits morceaux les chutes et réserver pour mélanger à la farce. - Pour la farce mousseline de truite : mixer finement la chair des truites. Ajouter les blancs d’œufs, assaisonner. - Ajouter ensuite la crème liquide (il est possible d’incorporer en partie de la crème fouettée afin d’accentuer l’effet « soufflé ») puis les chutes de saumon fumé et la ciboulette ciselée. - Garnir de farce mousseline les cercles à l’aide d’une cuillère et lisser. - Avant d’enfourner thermostat 6 ou 180°C, préalablement, recouvrir chaque cercle d’un papier alu beurré. - Laisser cuire au four 10mn maximum. - Cette recette peut être accompagnée de purée à l’ancienne et agrémentée d’une sauce au vin blanc ou au vin rouge façon « genevoise ».

Bon appétit ! *Photos réalisées avec les stagiaires du GRETA Marseille Méditerranée au Lycée Hôtelier de Marseille


Actuellement en formation de monteur câbleur, j’aimerais intégrer une grande entreprise comme Airbus ANTHONY PESELLI - 27 ANS

HENRI FABRE : UN PROJET MOTEUR Né en 2011, le Projet Henri Fabre a pour objectif de promouvoir un nouveau modèle de développement industriel en région Provence-Alpes-Côte d’Azur et pour ambition d’ impliquer les grands donneurs d’ordres et les PME dans une démarche commune d’ innovation. Ce vaste projet réunit, sur une zone située autour de Vitrolles, Marignane et Saint-Victoret, les acteurs incontournables de la recherche et de l’ innovation, les entreprises et le monde de la formation. Il s’organise autour de filières industrielles régionales diverses, parmi lesquelles la filière aéronautique. Retrouvez les formations aux métiers de l’ aéronautique sur www.gretanet.com

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Photos réalisées avec les stagiaires du GRETA Provence Arbois au Lycée Pierre Mendès France, Vitrolles


CAMPUS AÉRONAUTIQUE PACA :

DES FORMATIONS AÉRO… DYNAMIQUES !

IN SITU

Depuis 3 ans, l’ ambitieux projet de développement industriel Henri Fabre prend vie autour de l’ étang de Berre. Porté par sa dynamique, le Campus Aéronautique PACA se déploie peu à peu tandis que le GRETA multiplie les formations adaptées. Un objectif commun : répondre aux besoins du secteur aéronautique et spatial en Provence-Alpes-Côte d’Azur. ACCOMPAGNER L’ESSOR DE L’AÉRONAUTIQUE Le déploiement du projet Henri Fabre a amorcé une réelle dynamique dans le secteur aéronautique et spatial local. C’est dans cette lignée que s’est constitué le “Campus aéronautique PACA” entériné le 27 novembre 2014 mais dont le développement a commencé il y a plus d’ un an. Le projet, mené conjointement par l’ Education nationale et le Conseil Régional PACA vise à “constituer un réseau d’ établissements publics et de centres de formations* pour renforcer la cohérence des formations industrielles aéronautiques, mutualiser les compétences et moyens technologiques, et favoriser le lien entre formations et métiers” explique Laurent Renaux, Chargé de mission aéronautique pour le Campus Aéronautique PACA au sein de la DAFPIC**. “Ce réseau, qui va encore s’étoffer, permet de proposer des parcours de formation sécurisés, du CAP au diplôme d’ ingénieur.”

DES QUALIFICATIONS PORTEUSES D’AVENIR “Former des personnes pour répondre aux besoins actuels et futurs des entreprises du secteur de l’ aéronautique, voilà le rôle du GRETA dans le cadre du Campus Aéronautique PACA.” explique Catherine Tramond, conseillère en formation continue au GRETA Provence-Arbois, en charge des formations aéronautiques. Cette année, le Conseil régional finance deux Certificats de Qualification Paritaire de la Métallurgie (CQPM) : “Monteur-câbleur Aéronautique” et “Ajusteur Structure Aéronef” qui correspondent aux besoins d’Airbus Helicopters et de ses sous-traitants. Il finance également un BTS Aéronautique qui démarrera le 15 juin et “permettra à des jeunes ou des adultes en reconversion de devenir chefs d’équipe maintenance ou production ou de travailler en bureau d’ études”.

Les formations ont lieu au lycée Pierre Mendès France de Vitrolles dans lequel le GRETA dispose de trois ateliers et de deux simulateurs. “Parce que le lycée dispose de certifications spécifiques, nous pouvons même proposer une formation à la Licence européenne de maintenance aéronautique (PART 66). Cette formation se déroule dans l’ établissement, mais nous formons aussi les personnels d’Airbus Helicopters dans leurs locaux à Marignane. Pour Dassault Aviation à Istres, c’est une formation d’ anglais technique aéronautique que le GRETA dispense.” Enfin, une formation au logiciel CATIA V5 (Dessin Assisté par Ordinateur dans le domaine de la construction aéronautique) est également proposée. “Nous sommes membres du pôle de compétitivité Pégase et nous participons à des forums et salons organisés par Pôle Emploi et la Mission Locale d’Insertion. Une démarche essentielle pour trouver des entreprises partenaires, faire vivre ces formations, communiquer sur leurs contenus et leurs débouchés.”

LE POINT DE VUE DE CLAUDE GARNIER, DÉLÉGUÉ À LA FORMATION PROFESSIONNELLE INITIALE ET CONTINUE : “Après un état des lieux des formations existantes et des besoins des entreprises aéronautiques locales, nous avons pu développer ou faire évoluer nos formations ; il nous faut aujourd’hui les faire connaître et les rendre attractives. En tant que prestataires de formation, les GRETA Marseille Méditerranée, Provence-Arbois et Ouest 13 sont pleinement associés au Campus Aéronautique PACA.”

* Lycée Vauvenargues et École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers (Aix-en-Provence), lycée des métiers de l’a éronautique Pierre Mendès France (Vitrolles), lycées du Rempart, Jean Perrin et Léonard de Vinci (Marseille), Aix-Marseille Université, École d’Officiers de l’Armée de l’Air (Salon-de-Provence), lycée Rouvière (Toulon) et École d’ingénieurs SeaTech (La Garde) ** Délégation Académique à la Formation Professionnelle Initiale et Continue


Avec le GRETA s u l o ’ a v l t e z r e n t i a l i nce c a F

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2000

entreprises partenaires

Formez-vous Ă demain

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IN SITU

FORMATION BTS BANQUE EN ALTERNANCE :

UN PARI GAGNANT

Partenaire de longue date du GRETA, la Société Générale recrute chaque année des jeunes en BTS Banque qui effectueront leur cursus en alternance. Une association fructueuse, autant au niveau des résultats du BTS que des embauches post diplôme. e principe de l’ alternance est très ancré dans la culture de la Société Générale. Cela nécessite que l’ entreprise s’ implique largement dans le recrutement des alternants, mais aussi le suivi de leur parcours. Dans la région Sud-Est, dont s’occupe Michel Grollier, responsable Formation et Développement, 37 jeunes se préparent ainsi cette année au métier de Conseiller Clientèle. Un métier à la fois technique et commercial, et qui ne cesse d’évoluer avec les pratiques bancaires. Selon un rythme dans lequel 4 semaines en entreprise succèdent à 4 semaines de cours, leur parcours en entreprise est progressif et accompagné par un tuteur. La première année, ils découvrent les bases du métier, au guichet : accueil des clients, découverte des procédures et outils pour les opérations bancaires courantes. La deuxième année, ils s’initient au métier de Conseiller Clientèle, d’ abord en binôme avec un conseiller aguerri, puis de manière de plus en plus autonome. En fin de cursus, chaque alternant doit présenter un dossier sur quelques actions commerciales qu’il aura mises en place lui-même. Ces promotions affichent de beaux résultats : entre 90 et 100% de réussite à l’examen du BTS, et 40 à 50% en moyenne d’embauche directe à la Société Générale. Sans compter les parcours internes qui ont mené certains vers la direction d’ agence par la suite.

Il faut dire que le GRETA et la Société Générale, partenaires depuis quinze ans, travaillent “dans la transparence et la complicité”, explique Michel Grollier, qui assiste à tous les conseils pédagogiques, des réunions trimestrielles faisant le point sur l’ avancée de chaque stagiaire. “Les qualités professionnelles montrées par l’ alternant doivent être associées à un bon niveau pédagogique.” Si l’ on a les compétences et la motivation, on peut prétendre à une carrière à la Société Générale. “La porte est grande ouverte”, continue-t-il. “Choisir l’ alternance représente un volume de travail conséquent pour le stagiaire qui doit, par rapport à un étudiant classique, assimiler le même programme en deux fois moins de temps”, explique Isabelle Rossi-Carignano, conseillère en formation continue au GRETA Marseille Méditerranée. Mais l’ immense avantage, c’est l’immersion dans la vie professionnelle concrète et, peut-être, la perspective d’un poste dès la sortie des études. L’ entreprise, elle, dispose de deux ans pour observer le comportement et se faire une idée des capacités d’une personne, avant de lui proposer un éventuel CDI. “En 2014, sur les 8 alternants d’Aubagne terminant leur BTS, nous en avons embauché 5”, conclut Michel Grollier. La preuve que le partenariat Société Générale-GRETA est une formule féconde !

OPÉRATION RECRUTEMENT Après une expérience satisfaisante à Vedène, le GRETA Vaucluse a organisé son 2ème jobdating à Pont-Saint-Esprit, en collaboration avec le GRETA Gard, le CFA de Carpentras, la mairie, Pôle Emploi et la Mission Locale. L’ objectif de ce rendez-vous professionnel était double : effectuer une présélection de candidats pour des postes proposés en alternance par de grandes entreprises ainsi que des PME et PMI, et permettre ainsi à des jeunes de 18 à 26 ans de trouver une formation et d’être recrutés par une entreprise. Les postes proposés concernaient les métiers de l’ hôtellerie, des industries graphiques, de la mécanique automobile, du bâtiment, de l’ industrie et du tertiaire. Pour 50 postes (20 contrats de professionnalisation, 30 contrats d’ apprentissage), 35 personnes ont postulé, 18 ont été retenues et seront présentées aux entreprises partenaires. Une fois recrutées, elles commenceront des formations allant du CAP au BTS en passant par des Titres Professionnels. L’ opération devrait être renouvelée à la demande de 3 autres mairies de la région PACA.


IN SITU NTE

ATTE PHOTO EN

FORMATIONS FLE SUR MESURE

Concevoir et mettre en œuvre des cycles de formation adaptés aux besoins d’une entreprise, voilà l’une des forces du GRETA. Illustration avec deux programmes Français Langue Étrangère – FLE – élaborés en réponse à des situations bien particulières. LE FLE POUR SOUDER UNE ÉQUIPE SPORTIVE INTERNATIONALE Les meilleures équipes sportives sont souvent multiculturelles ! Dans les Bouches-du-Rhône, la ville d’ Istres compte une équipe de volley féminin professionnelle, classée en ligue A et qui accueille chaque année plusieurs joueuses étrangères. Depuis deux ans, un partenariat avec le GRETA a permis à ces volleyeuses d’ accéder aux bases de la langue française. Le but est qu’elles se sentent plus à l’ aise dans leurs entraînements et dans leur vie personnelle, tout au long de leur année passée dans notre région.

Se débrouiller en français oral a rendu l’expérience humaine de ces jeunes femmes bien plus enrichissante Le challenge pour l’équipe de formation : faire acquérir à un public de nationalités variées (cette année, deux néerlandaises, deux américaines et une chinoise) le niveau A1 du CECRL*, en développant un vocabulaire en lien avec leur activité professionnelle. Et ceci en 1h30 de cours par semaine, étalée sur 5 mois. Il fallait une langue de partage pour démarrer, aussi un formateur anglophone a-t-il été choisi. “Se débrouiller en français oral a rendu l’ expérience humaine de ces jeunes femmes bien plus enrichissante et leur intégration au sein de l’ équipe s’en est trouvée consolidée ”, remarque Annie Sevat, conseillère en formation continue au GRETA Ouest13.

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LE FLE POUR CRÉER DU LIEN ET AIDER À L’INTÉGRATION DES FAMILLES EXPATRIÉES À Cadarache (PACA), on construit le premier réacteur thermonucléaire expérimental international. Ce projet international de grande envergure, appelé ITER, vaut à la région l’ arrivée de nombreux ingénieurs étrangers. Pour pouvoir communiquer mais aussi pour se créer une vie sociale et culturelle, les épouses de ces collaborateurs ont besoin de s’ approprier la langue française de manière rapide. Le dispositif GRETA dédié à cette population particulière, là encore issue d’ horizons divers (10 nationalités), s’ articule en deux niveaux : débutants (équivalent du niveau A1, 6h/semaine) et niveau avancé (A2, B1 voire B2, 3h/semaine). Dans des familles qui s’ installent pour 1 à 5 ans, les conjointes ont ainsi la possibilité de rester 2 ou 3 ans en formation et d’ approfondir ainsi leur connaissance orale du français. Chaque année, 60 personnes en moyenne, essentiellement des femmes, prennent part à ce programme. Maguy Giraud, conseillère en formation continue au GRETA Alpes de Haute-Provence, constate qu’ au-delà même de la formation, les heures de FLE créent un lien entre toutes ces personnes, les éclairent sur la culture française et dessinent un espace d’échanges et de rencontre dans leur vie d’ expatriées. Au fil des ans, explique Jeanine Chalabi, coordinatrice de formation au GRETA des Alpes de Haute-Provence, la difficulté a été de s’adapter à un public toujours changeant, et à un niveau d’ exigence de plus en plus élevé. Mais en termes de formation FLE, le GRETA a désormais plus d’une corde à son arc !

* Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues


D É C R Y P TA G E

TESTS DE POSITIONNEMENT :

S’ÉVALUER, C’EST DÉJÀ SE FORMER… Le plaisir de se mesurer : qui n’y a pas un jour succombé ? La reconnaissance de soi et de ses propres compétences s’ accompagne souvent de l’ ambition de progresser, et c’est sur cette observation que le GRETA a conçu des tests de positionnement gratuits en ligne destinés aux stagiaires. D’abord limité aux langues, le principe vient d’être étendu à la bureautique, avec un test 100% GRETA, tout juste mis en ligne ! PAS UNIQUEMENT UN OUTIL D’ÉVALUATION Comme l’ explique Mireille Chabert, référente académique pour la filière Langues, “les personnes qui s’engagent dans une démarche de formation se sous-estiment souvent”. Les tests permettent alors de rassurer quelqu’un sur son niveau, et de le placer, d’ emblée, dans un dispositif d’ apprentissage à la fois motivant et ludique. Il a aussi pour vocation d’ inspirer, de donner des idées, de “déclencher une ambition”. POUR UN PARCOURS DE FORMATION LINGUISTIQUE « À LA CARTE » Le GRETA propose une évaluation linguistique pour les principales langues utilisées professionnellement et élabore des formations à la demande pour certaines filières spécifiques, à l’instar de l’ anglais très technique employé dans le secteur aéronautique ou l’ allemand appliqué au monde vitivinicole. Parmi les tests les plus utilisés : “Speed” pour l’anglais, “Viva” pour l’ Italien, “Feria” pour l’ espagnol. Tous ces tests, réalisés à partir de logiciels spécifiques, sont complétés par un entretien individuel, également gratuit et sans engagement, avec un formateur, en face à face ou au téléphone. On vérifie alors plus précisément le niveau et les objectifs visés par l’ apprenant, on valide avec lui la durée et les modalités pédagogiques qui lui sont le plus adaptées. L’ alchimie alors complète, on peut désormais élaborer un parcours de formation adapté, et dans lequel la langue sera appréhendée de manière dynamique, au cœur d’ interactions professionnelles pertinentes et motivantes.

Nous nous piquons au jeu : “Facile ! Tiens, cette fonctionnalité-là me serait bien utile, celle-là plus encore…”. Quinze minutes plus tard, c’est l’ heure du bilan. Un graphique ressemblant étrangement à une araignée analyse nos performances de façon synthétique. Plutôt grassouillette du côté droit, elle affiche un contour filiforme en haut et à gauche… En communiquant nos coordonnées au GRETA, nous obtiendrons gratuitement tous les éclaircissements sur ces distorsions… Cette agréable expérience nous a également paru être, au gré des solutions proposées, déjà professionnalisante. “C’est aussi ce qui se joue dans nos GRETA dès que nous engageons avec les stagiaires un parcours de formation.” nous confie Alain Vals, référent académique de la filière “bureautique” pour le réseau des GRETA.

Les tests permettent alors de rassurer quelqu’un sur son niveau Les tests Anglais et Bureautique sont accessibles sur www.gretanet.com

LE TEST BUREAUTIQUE, UN OUTIL SUR MESURE Nous avons choisi de nous prêter au jeu en nous essayant à l’ un des tests de bureautique, en ligne depuis septembre 2014. Cet outil permet de tester ses connaissances sur les logiciels Word et Excel. Nous y voici en un clic : gretanet-testbureautique.com. Nous sommes accueillis par une galerie de trois portraits-types parmi lesquels nous sommes invités à nous identifier. L’ histoire, notre histoire, est lancée : “Dans lequel vais-je bien pouvoir me reconnaître ? Celui-ci ? Celui-là, qui suggère des compétences professionnelles que je n’ai peut-être pas ? Allez, je me jette à l’ eau ! ”. En route alors pour un voyage au fil de 10 activités avec des scénarios parfois ludiques, parfois plus techniques.

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F I C H E P R AT I Q U E

VAE, DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS POUR TOUS Après plus de 10 ans d’ existence, la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) est aujourd’hui un dispositif connu permettant d’ obtenir un diplôme en faisant valider par un jury des compétences et savoir-faire préalablement acquis. UNE RECONNAISSANCE OFFICIELLE La VAE est un dispositif qui permet de mettre en adéquation les compétences d’ une personne avec un référentiel de diplôme. Pour obtenir ce diplôme, le candidat doit d’ abord présenter un livret de recevabilité (livret 1) puis un livret constitutif de l’expérience (livret 2) mettant en valeur ses compétences, acquises au cours de trois années minimum d’expérience professionnelle. DES ESPACES VAE POUR INFORMER ET ACCOMPAGNER Dans chaque département, des Espaces VAE sont ouverts au public et proposent des réunions d ’informations sur les modalités de la VAE. L’ élaboration parfois délicate du livret peut faire l’ objet d’un accompagnement de 22h, ces accompagnements sont proposés dans les Espaces VAE. Des Conseillers en validation et des experts métier aident alors les candidats à se préparer. “Ils les rassurent, les encouragent, les aident à se valoriser et à valoriser leur parcours” explique Geneviève Novero, référente académique VAE Bilans de compétences. Cet accompagnement permet au candidat d’ être en position de réussite. L ’ accompagnement est payant mais peut être financé, selon les cas, par le Conseil régional ou Pôle Emploi, ou encore entrer dans le cadre d’ un congé VAE, du plan de formation et du Compte Personnel de Formation. TOUS IMPLIQUÉS, TOUS GAGNANTS “Nous travaillons en lien étroit avec les Responsables Ressources Humaines car il est important de les sensibiliser aux avantages de la VAE pour les salariés et l’entreprise” Et, ces avantages sont multiples : faire évoluer son personnel, mieux exploiter les compétences de chacun, rationaliser les parcours et coûts de formation, se mettre en conformité avec la réglementation et les démarches Qualité… Le GRETA propose donc un Diagnostic VAE gratuit de 3h qui permet d’ analyser le parcours professionnel et personnel d’un salarié et d’ étudier la faisabilité du projet de VAE.

LES CHIFFRES-CLÉS DE LA VAE EN 2013 Diplômes de l’Education nationale

1. Accueil, information Accueil et information collective Les experts en VAE réalisent avec vous une étude et un conseil personnalisés gratuits • Réglementation • Procédure • Livret de recevabilité (livret 1) • Modalités de financement (pour la phase 3)

2. Recevabilité Étude de recevabilité du livret 1

77% de validation totale

pour les candidats accompagnés (64% sans accompagnement)

Diplômes du travail social : éducateur spécialisé, éducateur technique spécialisé et moniteur éducateur

260 demandes déclarées recevables

42% de validation totale

pour les candidats accompagnés (36% sans accompagnement)

UN ACCOMPAGNEMENT SUR PLUS DE 750 DIPLÔMES • Ministère de l’Éducation nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche • Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes • Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social.

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1 2

1h

3. Accompagnement (option)

18h

1. Atelier étude personnalisée du projet • Inventaire et repérage des expériences pertinentes 2. Atelier appropriation • Étude du livret 2 (livret constitutif de l’expérience). Définition des objectifs à atteindre et de la méthodologie à mettre en oeuvre. 3. Ateliers métier • Description écrite des activités les plus pertinentes au regard du diplôme ciblé. 4. Ateliers formalisation et préparation à l’entretien avec le jury 5. Suivi à distance tout au long de la démarche | 4 heures • Conseils par mail, téléphone, relecture du dossier.

1200 demandes déclarées recevables

2h

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4. Inscription et jury Dépôt du livret 2 puis jury de certification • Évaluation de l'expérience à partir de l'étude du livret 2 et de l'entretien devant un jury composé de professionnels et d'enseignants ➜ Validation totale : Délivrance du diplôme ➜ Validation partielle : • Délai de 5 ans pour obtenir l'intégralité du diplôme • Possibilité d'obtention des unités manquantes après formation ou expériences complémentaires

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Plus d’infos sur

www.gretanet.com www.ac-aix-marseille.fr Rubrique orientation, formations


ZO O M

LA RÉFORME DE LA FORMATION

PROFESSIONNELLE La réforme de la formation professionnelle (ANI du 14 décembre 2015 et loi du 5 mars 2014) transforme le paysage et les missions des acteurs du secteur. Elle renforce notamment le rôle de l’individu dans la construction de son parcours professionnel. Parmi les différentes mesures mises en place par cette réforme, deux dispositifs sont créés pour favoriser particulièrement les initiatives des personnes dans la construction de leur projet professionnel. Le Conseil en Évolution Professionnelle (CEP) : Toute personne salariée ou non peut bénéficier d’un accompagnement pour favoriser l’ évolution et la sécurisation de son parcours professionnel. Cette prestation gratuite permet de disposer d’un temps d’ écoute et de recul pour élaborer son projet professionnel, cerner les compétences ou les qualifications à faire reconnaître, à acquérir ou à développer. Le Compte Personnel de Formation (CPF) : Toute personne dispose à compter du 1er janvier 2015 d’un CPF dès son entrée sur le marché du travail et jusqu’à son départ à la retraite. Succédant au DIF supprimé au 31 décembre 2014, le CPF permet de bénéficier de formations qualifiantes, et/ou permettant d’ acquérir les connaissances de base et de réaliser un accompagnement VAE. Il est attaché à la personne même en cas de changement de situation professionnelle ou de perte d’ emploi. Ce compte est alimenté chaque année d’un nombre d’ heures dans la limite d’un plafond de 150 heures. Les heures acquises dans le cadre du DIF demeurent mobilisables jusqu’à fin 2020.

D É C R Y P TA G E

HALTE AUX IDÉES REÇUES Souvent critiquée sur son mode de fonctionnement et son iniquité, la formation tout au long de la vie donne lieu à de nombreuses idées reçues. Parlons-en ! La formation c’est essentiellement pour les personnes déjà diplômées

FAUX

En s’ adressant à tous, la formation tout au long de la vie permet d’ accéder à un diplôme soit par une formation, soit par la VAE – Validation des Acquis de l’Expérience. Il est également possible de se remettre à niveau dans les domaines généraux et/ou techniques en amont d’une préparation à une certification.

Un diplôme préparé en alternance, c’est moins reconnu

FAUX

Les diplômes professionnels délivrés par l’Éducation nationale (CAP, BAC PRO, BTS…) sont régis par des dispositions législatives et réglementaires. Leur valeur est identique quelle que soit la voie d’ obtention choisie : initiale, alternance ou VAE. Préparer un diplôme en alternance, c’est avoir la possibilité d’ acquérir une expérience professionnelle significative qui peut s’ avérer être un véritable tremplin pour accéder à un premier emploi. Enfin c’est un moyen pour les entreprises de recruter et de former leurs futurs salariés.

Si je veux suivre une formation, je dois recourir à un financement personnel

VRAI / FAUX

Les formations peuvent être financées à titre individuel mais il existe de nombreuses possibilités de financements. Pour les salariés, d’une part dans le cadre du plan de formation, du CIF, du CPF, de la professionnalisation (contrat et période de professionnalisation) mais également pour les demandeurs d’emploi et les jeunes en insertion grâce aux financements publics (Fond Social Européen, Etat, Pôle Emploi, Conseils régionaux, Conseils généraux, autres collectivités territoriales…).

Plus d’infos sur le site officiel www.travail-emploi.gouv.fr

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FORMEZ-VOUS À DEMAIN Implanté dans les établissements de l’Éducation nationale, le GRETA répond aux besoins de professionnalisation tout au long de la vie des salariés, des demandeurs d’emploi et des jeunes en insertion professionnelle. Le GRETA propose une offre de prestations étendue : • des formations métiers diplômantes et qualifiantes • des formations transversales : bureautique, langues, compétences clés, préparation concours • des prestations d’accompagnement : bilan de compétences, VAE • des prestations de conseil

ÉTAPE

Pour trouver une formation ou une prestation d’accompagnement, deux possibilités : par internet en consultant le site www.gretanet.com par téléphone en appelant le GRETA le plus proche Notre portail

www.gretanet.com

1

3 possibilités de recherche d'une formation : • par zone géographique à sélectionner • par domaine d’activité à sélectionner • par mot clé à renseigner

ÉTAPE

2

Dans la liste des formations, sélectionnez : • la formation • et la ville de votre choix

ÉTAPE

3

La fiche détaillée de la formation : • cette fiche peut être imprimée, téléchargée et permet d’accéder à un formulaire de pré-inscription en ligne • vous pouvez également compléter le formulaire de contact qui sera transmis au responsable de formation

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G R E TA & V O U S

LA FORCE D’UN RÉSEAU

6 GRETA sur 4 départements : 13, 84, 04, 05 134 établissements centres de formations 55 conseillers en formation continue 1500 formations professionnelles 22000 personnes formées en 2014 2500 entreprises partenaires

Briançon

La Batie-Neuve

Gap

Embrun

Veynes

Laragne Sisteron

Valréas Bollène Castel Bevons

Orange

Digne les Bains

Carpentras

Sorgues Vedène

Avignon

Manosque

l’Isle-sur-la-Sorgue

Châteaurenard Cavaillon

Tarascon

Apt

Salon-de-Provence

Pertuis

Aix-en-Provence Arles

Gardanne

Miramas St-Chamas

Istres

Berre L’Etang

Port-de-Bouc Martigues Fos-sur-Mer Port-St-Louis

Vitrolles Marignane Les Pennes-Mirabeau

Marseille Aubagne La Ciotat

GRETA MARSEILLE MÉDITERRANÉE Lycée Jean Perrin 74, rue Verdillon 13010 Marseille Tél. 04 91 96 35 30 • Fax : 04 91 74 01 03 Email : gmm@ac-aix-marseille.fr

GRETA PROVENCE ARBOIS Lycée Vauvenargues 60 bd Carnot-13100 Aix-en-Provence Tél. 04 42 21 52 77 • Fax : 04 42 21 99 91 Email : greta.provence-arbois@ac-aix-marseille.fr

GRETA OUEST 13 Lycée professionnel Latécoère Plateau des Bolles 13800 Istres Tél. 04 42 41 19 60 • Fax : 04 42 56 19 96 Email : greta.ouest-berre@ac-aix-marseille.fr

GRETA VAUCLUSE Lycée Philippe de Girard 138, route de Tarascon BP 848 84082 Avignon Tél. 09 69 39 44 84 • Fax : 04 90 13 16 09 Email : greta.vaucluse@ac-aix-marseille.fr

GRETA DES PAYS HAUTS-ALPINS Lycée Dominique Villars Place de Verdun 05000 Gap Tél. 04 92 52 55 70 • Fax : 04 92 52 55 75 Email : greta.gap@ac-aix-marseille.fr

GRETA DES ALPES DE HAUTE-PROVENCE Lycée Pierre-Gilles de Gennes Espace Saint Christophe 04000 Digne les Bains Tél. 04 92 32 45 72 • Fax : 04 92 32 43 87 Email : greta.digne@ac-aix-marseille.fr

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, r e m r o f e S r e u l o v é t s c’e

Crédit photos : Thinkstock.

chef de chantier

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