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La résurrection des
–patrimoine
valaisan Plusieurs fois centenaires, ils tombent parfois en ruine, mais une seconde vie attend leurs propriétaires.
Rénover un mazot, c’est aussi de l’économie durable.
«Là-haut sur la montagne, l’était un vieux chalet» répète la chanson de l’abbé Bovet. Ils sont des dizaines de milliers à survivre aux assauts du temps dans les alpes valaisannes, mais leurs jours sont comptés. Parmi eux, bien des mazots commencent à prendre du gite et, faute de cadastre, plus personne ne sait très bien à qui ils appartiennent, tant les successions ont multiplié les propriétaires. S’ils abritaient encore au début du siècle passé des porcs, des chèvres et des moutons dans leur soubassement et du grain dans la partie supérieure protégée des souris par de grandes meules de pierre, ils font peut-être partie du paysage, mais restent inoccupés quand ils ne sont pas transformés en hangar de matériel. Avec quelques exceptions. A Winkelmatten, sur les hauts de Zermatt, Patric Julen, 37 ans, a redonné vie à un mazot vieux de 300 à 400 ans: «Quand j’étais petit, je venais jouer avec mes copains dans ce mazot qui appartenait à mes aïeux, se souvient Patric Julen. Je suis heureux de me retrouver là sur mon terrain de jeu».
L’idée a germé il y a trois ans dans la tête du propriétaire, un ingénieur en automate qui a étudié à Sion. Il a fallu obtenir
ETAPE 1
Pour déplacer le mazot sur ses nouvelles bases, il a fallu le découper en deux parties vu le poids de la structure.
ETAPE 2
Tout le vieux bois n’a pu être réutilisé. Un artisancharpentier a redécoupé de nouvelles structures sur mesure.
ETAPE 3 Outre le bois de mélèze plusieurs fois centenaire, le chantier a pu réutiliser les grandes meules de pierre qui protégeaient le grain des souris.
ETAPE 4
Une fenêtre a pu être percée pour donner de la lumière à la salle de séjour.