Surface hab. d’env. 217 m² + env. 58 m² de balcons. Situation exceptionnelle, les pieds dans l’eau, avec accès direct sur le fameux Quai des Fleurs. Magnifique vue imprenable sur le lac et les montagnes. Arrêt de bus à 150 m.
Living space of approx. 217 sqm + approx. 58 sqm of balconies. Exceptional location, right on the water, with direct access to the famous Quai des Fleurs. Magnificent breathtaking views of the lake and mountains. Bus stop 150 m away.
CHF5’800’000.-
Magnifique propriété de 10,5 pièces
Magnificent property with 10.5 rooms
Réf. 3423
Surface hab. d’env. 245 m². Charmante maison individuelle à vendre à Corseaux ! Sa situation exceptionnelle et rare « les pieds dans l’eau » vous séduira. 7 chambres. Finitions de qualité. Espace de vie spacieux et chaleureux. Cadre de vie idyllique et prestations de qualité supérieure. Quartier ensoleillé. Parcelle de 714 m². À proximité immédiate du siège de Nestlé et à 15 minutes de Lausanne.
Living space of approx. 245 sqm. Charming individual house for sale in Corseaux! Its exceptional and rare “feet in the water” location will charm you. 7 bedrooms. Quality finishes. Spacious, welcoming living space. Idyllic setting and top-quality amenities. Sunny neighborhood. Plot of 714 sqm. Close to Nestlé headquarters and 15 minutes from Lausanne.
Réf. 3412LA
montreux@furer.ch +41 (0)21 966
SOMMAIRE
4-11 Actualité
Les brèves immobilières
Logements étudiants: le troc comme solution
Retour sur la Rentrée des entreprises 2024
Un quartier durable au Mont-sur-Lausanne sur la sellette
12-15 Dossier
À qui appartient Genève?
16-26 Immobilier
Les métiers techniques du bâtiment peinent à trouver repreneurs
La chronique de Martina Chyba
La chronique de CGI Conseils
Zoom sur le Label Vert de l’USPI Genève
La chronique de l’USPI Vaud
27 Commerce
La 109e boutique Salt
28 Formation
Arev Salamolard candidate à la Cour des Comptes
DR
LA VILLA ATYPIQUE DE LA FAMILLE DE SAVOIE VA ÊTRE DÉTRUITE
Retrouvez tous nos articles sur immobilier.ch
Editeur: immobilier.ch SA
Directeur de la publication: Claude-Alain Paschoud
Rédacteur en chef: Serge Guertchakoff
Rédactrice en chef adjointe: Julie Müller
Directeur artistique: Pierre Broquet
Tirage: 105'000 exemplaires / 20 fois par an Envoi emails: 80'000 exemplaires
Toutes les éditions sont disponibles sur immobilier.ch
L’excentrique maison de la famille de Savoie située sur la commune de Collonge-Bellerive (GE) est sur le point d’être démolie pour être remplacée par cinq villas de luxe avec piscine. La villa dite «Villa Savoia» avait été construite au début des années 1970 pour l’héritier du trône d’Italie, Victor-Emmanuel de Savoie et son épouse, par l’architecte genevois Michel Baillif et le décorateur Jacques-Martin Lopez. Cet objet, dont l’édifice présente un aspect de ruines, s’est démarqué par sa singularité et son unicité, aucun autre exemple de ce type n’existant à Genève ou même en Suisse.
DE LA RÉDACTION
CRANS-MONTANA INAUGURERA UN NOUVEAU 4 ÉTOILES DÉBUT 2026
L’offre hôtelière dans la station valaisanne continue de s’étoffer. Cette fois-ci, c’est du côté du centre de Montana que le futur boutique hôtel nommé Luciole verra le jour d’ici février 2026. L’établissement qui remplacera l’actuel hôtel Mirabaud a fait appel à la société française Paris Society (qui détient plus de 60 restaurants, clubs et hôtels, dont le Piaf, Maxim’s et Raspoutine). Il proposera un restaurant italien doté d’un speakeasy festif.
DIANA OBLAK QUITTE LA DIRECTION DE STONEWEG
C’était en 2020 que Diana Oblak reprenait la direction générale de la société Stoneweg basée à Genève. Elle avait alors à peine 30 ans. Elle développe le portefeuille de la société d’investissement immobilier à travers le véhicule Varia qui est alors valorisé à 400 millions, auxquels il faut ajouter 500 millions en développement. La Slovène d’origine, qui a un diplôme de l’EHL, souhaite donner une nouvelle orientation à sa carrière. On lui souhaite bonne chance!
IMMO BRÈVES
LES VEVEYSANS PLANCHENT SUR LEUR FUTURE PLACE DE LA GARE
La démarche participative pour le réaménagement du secteur gare de Vevey a permis de recueillir les avis de plus de 500 personnes domiciliées à Vevey ou pendulaires. Cette analyse constituera l’une des bases pour le concours de projets qui sera lancé en 2025. Une présentation publique de la démarche participative aura lieu lorsque l’image directrice de cette porte d’entrée de la ville aura été consolidée et validée par tous les partenaires. JM
PRIX DES TRANSACTIONS: VARIATIONS
Maisons individuelles Appartements
5 dernières années +23,9%
10 dernières années +40,7%
Source: Wüest Partner
NOUVELLE HAUSSE DES PRIX DES VILLAS ET PPE
D’après les analyses du cabinet Wüest Partner, les prix des transactions des logements en propriété ont augmenté au 2e trimestre 2024. Les appartements en PPE enregistrent une hausse de 1,3% par rapport au trimestre précédent et une progression de 3,5% sur un an. Pour les maisons individuelles, les hausses des prix ont été plus modérées, avec +0,7% par rapport au trimestre précédent et une croissance annuelle de +2,5%. JM
UNE LAURÉATE POUR LE PRIX TEO 2024
Depuis une quinzaine d’années, teo jakob, la référence suisse en mobilier et design, décerne le Prix teo au meilleur projet de Bachelor de la Haute École d’Art et de Design à Genève (HEAD). Dans le domaine de l’architecture d’intérieur, le «Pavillon Éphémère» d’Axelle Joyau s’est largement démarqué par son immersion réaliste et sa qualité narrative, sa réflexion pertinente sur les intérieurs publics, et ce, en réinventant l’atmosphère historique des anciens bateaux-lavoirs de Genève. JM
Ville de Vevey
IMMO BRÈVES
«MORGES RÉNOVE» REMET LES BOUCHÉES DOUBLES
La première phase du programme «Morges Rénove», vouée à accélérer la transition énergétique des grands immeubles locatifs de la commune vaudoise, a rencontré un grand succès. Au total, 26 audits énergétiques ont été réalisés et des projets de rénovation ont été étudiés pour une surface de 65’000 m2 . La Municipalité de Morges lance donc aujourd’hui une deuxième phase destinée à intégrer les propriétaires d’immeubles locatifs de taille moyenne cette fois-ci, incluant un accompagnement gratuit et personnalisé des propriétaires disposant d’une surface de référence énergétique (SRE) de 500 m2 ou plus. JM
LA DEMANDE DE PPE RESTE INTACTE
Selon le «SWX IAZI Private Real Estate Price Index», au deuxième trimestre 2024, le marché immobilier suisse affiche des tendances divergentes. Alors que la propension à payer pour les logements en propriété continue d’augmenter, l’évolution des prix des immeubles de rapport stagne. Les conditions-cadres actuelles laissent toutefois penser que la dynamique des prix pour les placements immobiliers pourrait de nouveau s’accélérer à moyen terme. JM
Le chiffre +51%
CONSTRUCTIONS ALPINES SUISSES PRIMÉES
Selon la «Statistique de l’énergie solaire» publiée cet été pour l’année 2023, le développement du photovoltaïque en Suisse a augmenté de 51% pour atteindre 1641 mégawatts. Cette année, l’énergie solaire fournira pour la première fois plus de 10% des besoins annuels du pays, soit plus que la centrale nucléaire de Beznau.
La vente
250 appartements aux enchères
Prévue pour mars 2025, une vente aux enchères de 250 appartements dans le quartier de Champel (GE) est estimée à près de 260 millions de francs. Ces biens appartenaient à une société immobilière faisant face à des difficultés financières.
Lors de sa sixième édition, le 16 septembre dernier, le prix d’architecture Constructive Alps, décerné par la Suisse et le Liechtenstein, a de nouveau récompensé les rénovations et constructions durables des Alpes. Parmi les quelque 240 projets en lice, issus de sept pays, le jury a retenu cette foisci onze ouvrages remarquables ayant su allier esthétisme et durabilité. Par le biais notamment d’une utilisation parcimonieuse du sol, le recours au bois comme matériau de construction et l’autoproduction de leur électricité. Le premier prix a été remis au bâtiment scolaire Feld construit en 2020 à Azmoos (SG) qui remplace l’ancien bâtiment que fréquentaient 80 écoliers. Un immeuble d’habitation Ghiringhelli à Bellinzone (TI) s’est hissé à la deuxième place (photo).
LES TAXES DE SÉJOUR DE 80 COMMUNES À LA LOUPE
Lorsqu’ils passent une nuit dans un hôtel ou un appartement de vacances, les touristes doivent s’acquitter d’une taxe de séjour en Suisse mais celle-ci varie fortement selon le lieu ou le type de logement, décrypte un sondage de Comparis publié début juillet. Saas-Fee (VS) et Montreux (VD) sont celles qui prélèvent les taxes de séjour les plus élevées du pays, soit 7 francs par nuit et par personne tandis que Lausanne demande 6 francs et Genève se contente de 3,75 francs. JM
Source: Comparis
Les 10 communes appliquant les taxes de séjour les plus élevées
Les 10 communes appliquant les taxes de séjour les moins élevées
Lotfi Soouissi
Freepik
IMMO BRÈVES
UNE ÉTAPE IMPORTANTE FRANCHIE POUR LA «CASERNE DES VERNETS»
Mi-juillet, les contrats et conventions nécessaires à la construction du bâtiment C, le seul bâtiment non résidentiel du périmètre de la «Caserne des Vernets» (dans le PAV, à Genève), ont été signés. Ainsi, la dernière partie du total de quelque 160’000 m2 de production brute standard du périmètre, dont environ 50’000 m2 pour les bâtiments C et D de Swiss Life, a été entamée. Le début des travaux est prévu pour 2025. En parallèle, la tour résidentielle (deuxième bâtiment de Swiss Life) a bien avancé et atteint désormais environ la moitié de sa hauteur future. JM
VAUD TOUJOURS EN SITUATION DE PÉNURIE DE LOGEMENTS
Depuis 2021, l’USPI Vaud réalise une enquête parallèle (sur 130’541 logements) à celle de Statistique Vaud et parvient à un résultat plus optimiste pour le taux de logements vacants au 1er juin 2024. L’offre de logements augmente, ce qui est réjouissant, même si elle reste insuffisante dans un certain nombre de districts. L’Union suisse des professionnels de l’immobilier Vaud en a donc profité pour rappeler que l’offre de logements peine à suivre en raison notamment de la lenteur des procédures administratives couplée au manque de main-d’œuvre et de matières premières ainsi qu’au rejet des projets de construction par la population. JM
TAUX DE LOGEMENTS VACANTS SUR LE MARCHÉ
LOCATIF PAR DISTRICT EN % EN 2024
District
SPGI ET PARTNER REAL ESTATE S’UNISSENT
Le groupe Cushman & Wakefield a conclu un accord d’exclusivité avec la nouvelle société SPG Partner, fruit de l’union entre SPGI Geneva et Partner Real Estate. Précisons que la structure SPGI Lausanne rejoint aussi la nouvelle société SPG Partner, société qui va proposer ses services à l’échelle suisse à partir d’octobre prochain. Ainsi cette nouvelle structure interviendra par le biais de quatre bureaux: Zurich, Bâle, Lausanne et Genève, avec au total environ 40 professionnels. SG
UN EXEMPLE DE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ
Située entre la rue du Stand et le quai de la Poste, la place de Hollande est actuellement un des îlots de chaleur les plus importants du centre-ville de Genève. C’est également une place sous-exploitée et peu connue des Genevois. Ainsi dans le cadre de la rénovation du bâtiment «BNP» (construit à la fin des années 70 par l’architecte Pierre Braillard), la société Place de Hollande SA, contrôlée par la banque Safra Sarasin, a proposé à la Ville de financer le réaménagement de cette place pour la rendre plus accueillante au public. Un montant privé qui se chiffre à plusieurs centaines de milliers de francs. JM
Losinger Marazzi
CAMPAGNE : «DEMAIN BATISSEUR»
Assurer la relève professionnelle, valoriser et faire découvrir les métiers de la construction aux plus jeunes. C’est pour répondre à ces défis que la Société Suisse des Entrepreneurs (SSE) Genève lance une campagne de promotion. «Dans un canton où les métiers de services sont survalorisés, il était temps de présenter nos métiers et de les mettre en valeur», explique Eric Biesel, directeur général de la SSE Genève. Une quinzaine de témoignages de jeunes apprentis et collaborateurs sont mis en avant via des vidéos sur Snapchat, TikTok et Instagram. SG
IMMO BRÈVES
11,7 MILLIONS POUR LA VENTE DU SIÈGE HISTORIQUE DE L’ÉGLISE
L’annonce a été faite le 19 juillet dernier: l’Église catholique romaine de Genève (ECR) a vendu son siège administratif et pastoral situé en Vieille-Ville de Genève à la Fondation Coromandel qui soutient des projets dans les domaines médical, humanitaire et culturel. La transaction qui s’élève à 11,7 millions de francs ne servira pas à éponger le déficit de l’ECR, qui a été de 1,4 million de francs en 2023 mais les gains seront investis dans des projets immobiliers. Ainsi, l’ECR a quitté en mai l’immeuble de la rue des Granges (construit dans les années 1740 à 1744) pour s’installer dans l’église du Sacré-Cœur à Plainpalais, entièrement rénovée après l’incendie qui l’a ravagée en 2018. JM
LAUSANNE RENONCE
À LA PATINOIRE AU CENTRE DE BEAULIEU
Bien que la Ville de Lausanne manque de surfaces de glace, le centre multisports de Beaulieu n’aura finalement pas sa patinoire. La transformation de sa halle 7 en aire de glace est abandonnée pour des raisons techniques et de coûts (les contraintes d’un chantier de transformation sont venues contrecarrer le projet). Et ce, malgré le cautionnement accordé par le Conseil communal de la capitale vaudoise. Lausanne ne renonce pas pour autant à se doter de patinoires en complément de la Vaudoise Aréna, La Pontaise ou les Plaines-du-Loup étant des pistes à explorer. JM
Aba Partenaires et Boco
ECR Genève
LOGEMENTS ÉTUDIANTS: LE TROC COMME SOLUTION
À l’approche de la rentrée universitaire, trouver un toit lorsque l’on vient étudier dans la Cité de Calvin s’assimile à un parcours du combattant. Le programme «1h par m2» espère à terme soulager la tension qui règne sur ce marché de niche.
Fêtards, flemmards, contestataires et sans revenus... les étudiants sont souvent mal perçus par le reste de la population. À tort ou à raison, cette étiquette devient alors un réel handicap au moment de chercher un logement. Or, l’an dernier par exemple, 17’681 personnes étudiaient à l’Université de Genève (UNIGE), dont 21% provenaient d’autres cantons et 38% de l’étranger. Autrement dit: plus de la moitié des étudiants nécessitait un toit pour suivre son cursus.
Un total d’environ 10’000 estudiantins (sans compter les HES) répartis sur un marché immobilier déjà très concurrentiel pour la population, qui doit alors se disputer les 4000 lits pour étudiants proposés par le canton de Genève (850 à la Cité Universitaire, 180 à la résidence universitaire internationale, 104 au foyer Georges William, etc.).
Une quête du Graal qui se perpétue à l’approche de chaque rentrée, plongeant ainsi certains jeunes dans une réelle précarité.
Petit projet mais grand impact
Partant de ce constat préoccupant, un programme novateur est né. Une solution gagnante/gagnante pour tous du doux nom de «1h par m2». L’idée étant qu’en échange de quelques heures de coup de main par mois, une chambre soit mise à disposition d’un étudiant. Ce concept, tout droit inspiré par l’Allemagne, a été initié en 2016 par Sabine Estier, une ex-journaliste ayant rassemblé divers partenaires tels que la fondation BNP Paribas, Pro Senectute ou encore l’UNIGE pour mettre en place ce dispositif d’un nouveau genre.
Le programme «1h par m2» existe depuis 2016 à Genève.
Photos Niels Ackermann.
Un accompagnement personnalisé et gratuit sert de garantie tant pour les hôtes que les étudiants.
En échange de quelques heures de coup de main par mois, une chambre est mise à disposition d’un étudiant.
«Le but est de proposer une structure très petite et souple qui favorise le logement intergénérationnel tout en répondant à de multiples enjeux sociétaux», précise la responsable du programme, Virginie Keller. Entre autres: le soutien aux personnes âgées à domicile (pour retarder l’entrée en EMS), l’aide aux étudiants (financement et intégration) mais aussi la sous-occupation du bâti. «Puisque de peur de payer plus cher et d’avoir moins bien, les gens ne quittent pas leur maison/appartement, même lorsque les enfants ne sont plus dans le foyer familial, ce qui débouche sur une sous-utilisation de 35% des logements à Genève. C’est un potentiel extraordinaire pour notre programme», souligne Virginie Keller.
Plus concrètement, «1h par m2» joue les intermédiaires entre des propriétaires ou locataires qui ont une chambre de libre et des étudiants qui paieront 120 francs par mois
(pour compenser les charges d’électricité, d’eau, d’internet...) et rendront service en aidant un peu au ménage, en tenant compagnie de temps en temps à leur colocataire ou tout simplement en scannant les factures d’un senior pour les proches qui ne sont pas sur place. «Contrairement à une annonce en ligne, nous rencontrons chaque personne plusieurs fois, nous formons les «duos» selon les affinités (un passionné de musique accueillera un étudiant du domaine ou quelqu’un d’origine italienne recevra un Tessinois). C’est un engagement de six mois renouvelables ou pas et nous avons des hôtes de secours en cas de désistement. Nous proposons des formations et un suivi psychologique en cas de besoin. En bref, c’est un vrai accompagnement personnalisé, gratuit et une garantie de sécurité pour les deux parties», décrit Virginie Keller.
Vers un soutien des régies
Un suivi avant, pendant et après la période d’accueil assorti par ailleurs d’un appui administratif comme l’assure la responsable: «Le séjour est chapeauté par une simple convention (qui ne fait pas office de contrat de bail) entre l’étudiant et l’hôte, ce qui reste très léger tout en étant rassurant car nous restons les garants du processus du début à la fin». Véritable porte d’entrée dans une certaine intimité, le partage de son logement pouvant en effet susciter des craintes légitimes, surtout chez les personnes âgées ou les familles monoparentales, «1h par m2» lève donc de nombreux freins (en opposition à certaines plateformes ou à de la sous-location).
Résultat: la demande est bien au rendez-vous mais l’offre se déploie encore lentement. «Nous aimerions dès cet automne appeler les régies à nous soutenir en encourageant notre programme car les locataires n’osent souvent pas demander ce genre d’exception à leur régie. Pourtant cet engagement se veut cadré sans être contraignant donc bénéfique à tous», conclut Virginie Keller. L’objectif à moyen terme étant de constituer 100 à 140 tandems par an (contre 60-70 actuellement), l’appel auprès des professionnels de l’immobilier est lancé.
Julie Müller
Soirée de la FER
APPEL À DES RÉFORMES INTELLIGENTES
Près de 3000 personnes ont assisté le 20 août à la Rentrée des entreprises 2024 qu’organise la Fédération des Entreprises Romandes à Palexpo. L’occasion pour son président Ivan Slatkine de dénoncer certaines décisions prises en catimini.
Le public était attentif lors du discours
Le succès était à nouveau au rendez-vous pour la dernière Rentrée des Entreprises organisée pour les membres de la FER-Genève. Près de 3000 personnes, soit environ 10% de ses membres, avaient fait le déplacement. Ce fut l’occasion d’entendre trois discours, avant la partie récréative. Ivan Slatkine, président de la FER, en a profité pour rappeler quelques-unes des prochaines votations particulièrement importantes. Que ce soit la réforme de la LPP qui devrait «renforcer le financement du deuxième pilier, maintenir globalement le niveau des rentes et améliorer la couverture des personnes à temps partiels et à bas revenus». Ou encore les deux concernant la fiscalité, celle qui permettra de réduire la pression fiscale sur les petits et grands patrons via une baisse de l’imposition de l’outil de travail, ou, en novembre, avec la baisse de la fiscalité des personnes physiques (entre 5 et 11% ciblant la classe moyenne). «Après les surplus fiscaux historiques que notre canton a enre-
gistrés au cours des deux dernières années, il est légitime que cette prospérité revienne à tous», a relevé le président de la FER.
Un sauvetage à 5 milliards
Enfin, relevons son «coup de gueule» à l’encontre «des décisions prises en catimini», après la votation populaire de fin 2019 où les Genevois ont accepté une recapitalisation importante de la caisse de pension des employés de l’Etat (plus de 3 milliards de francs). «Dans ce contexte, le comité de la CPEG a décidé en catimini de baisser le taux technique d’une part et a changé la table de mortalité d’autre part. Cela a conduit à une augmentation des charges de 2 milliards de francs supplémentaires, supportée elle aussi par le contribuable. Ce n’est pas acceptable».
Place ensuite à Philippe Fleury, directeur général de la FER: «La principale de vos préoccupations est l’accès à la main-
d’œuvre. A l’horizon de 2030, 500’000 emplois aujourd’hui occupés ne le seront plus. Viennent ensuite les relations économiques avec l’Union Européenne, et à cela s’ajoute la question de la durabilité. Or, notre objectif premier est de vous être utile. Les professionnels veulent un trafic plus fluide, les commerçants veulent un accès au centre-ville libéré de toute manifestation le samedi, les paysagistes veulent des espaces où s’installer puisque la zone agricole leur est désormais interdite».
Enfin, Delphine Bachmann, conseillère d’Etat en charge de l’économie a rappelé que l’économie genevoise se porte bien, avec notamment 7.6% de nuitées supplémentaires lors du premier semestre 2024. Elle s’est attelée, notamment, au renforcement du volet financement de l’innovation au sein des entreprises et présentera un projet d’ici à la fin de l’année.
Serge Guertchakoff
d'Ivan Slatkine, président de la FER-GE. Serge Guertchakoff
Le Mont-sur-Lausanne
UN PROJET RÉSIDENTIEL QUI RESPECTE L’ENVIRONNEMENT
Les Montains se prononceront le 22 septembre sur une initiative qui souhaite rendre inconstructible la Valleyre, un périmètre de 5 hectares au bénéfice d’un plan de quartier en force. Ceci au détriment d’un projet architectural de 93 logements.
Il devient nettement difficile aujourd’hui de satisfaire les attentes de la population en matière de logement. Dans le cas qui nous intéresse, il est proposé différents petits bâtiments répartis sur un terrain en pente, tenant compte des couloirs biologiques existants, de quoi permettre la construction de 93 appartements, dont 89 prévus pour des personnes à mobilité réduite.
Ce projet porté par Gefiswiss, qui effectue des développements immobiliers principalement pour des caisses de pensions, est pour ainsi dire «modèle» du fait qu’on y a inversé les priorités. En effet, c’est d’abord, un écologue qui a déterminé quels éléments environnementaux devaient primer sur toute autre considération architecturale. Ensuite seulement, les architectes du bureau Architram ont créé un projet sur la base des contraintes fixées par l’écologue.
Privilégier la nature
A la base, il faut savoir que ce périmètre de près de 55’000 m2 se trouve non seulement en zone constructible, mais qu’un plan de quartier est en force depuis plusieurs années. Après avoir acheté en 2021 la quasi-totalité des parcelles concernées, Gefiswiss a souhaité rafraîchir les éléments de ce plan de quartier qui avait été élaboré il y a plus de 25 ans, ceci en collaboration avec la commune. «Dans le plan de quartier, la priorité avait été essentiellement donnée à la voiture, laissant peu de place aux aspects environnementaux. Aucune proposition n’avait été émise concernant
Revêtu de bois, l'un des bâtiments projetés. Uzufly x Acube
l’aménagement des espaces verts», résume Vincent Mavilia, architecte associé d’Architram.
Parmi les éléments qui ont été modifiés avec le projet de Gefiswiss, les murs de soutènement en béton, parfois hauts de 9 m, ont été supprimés afin de limiter les obstacles aux couloirs à faune. En effet, ce site contient un bosquet au centre, lequel sera maintenu sur 1200 m2, tout comme la lisière boisée au sud-est du site.
«Notre objectif est de permettre l’installation d’un maximum de biodiversité et d’assurer le meilleur fonctionnement possible des liaisons biologiques. Pour ce faire, nous prévoyons de reconstituer des milieux naturels partout où cela est possible (prairies
maigres, pierriers, tas de bois mort, murs en pierre sèche, haies vives). Nous souhaitons aussi réduire les effets de pièges pour la faune (rampes d’escaliers, vitres, trottoirs) et intégrer des aménagements pour la biodiversité (nichoirs à oiseaux, nichoirs à chauves-souris, hôtels à insectes, etc.)», ajoute Valentin Pisa, directeur adjoint chez Gefiswiss. Ce travail d’analyse très poussée a été mené par le bureau valaisan d’écologie appliquée Drosera, spécialiste des salamandres, une espèce que l’on trouve justement dans le cours d’eau de la Valleyre.
Revêtement en bois
Outre des toitures où cohabiteront des panneaux photovoltaïques et une couverture végétalisée, les façades et structures secondaires des futures habitations seront en bois. Les parkings habitants ont été intégrés sous les habitations, ceci afin de rendre perméables les surfaces initialement prévues pour le stationnement.
«Notre objectif est de parvenir à proposer des logements de qualité au prix moyen du marché dans la région, soit aux alentours de CHF 9000.- le m2», indique Valentin Pisa. Il va de soi que les habitants du Montsur-Lausanne seront prioritaires pour l’acquisition de ces appartements. Les typologies sont variées, puisque cela ira d’un 2,5 pièces à des triplex de 4,5 pièces de 130 m2, entre autres. Aux Montains de se prononcer le 22 septembre en connaissance de cause.
Serge Guertchakoff
A QUI APPARTIENT GENÈVE?
Voici 14 ans, feu le magazine l’Hebdo publiait un dossier zoomant sur les principaux propriétaires terriens du canton de Genève. immobilier.ch, avec l’aide de PilierPublic.com, a cherché à connaître comment la situation avait évolué depuis. Notre enquête.
Aqui appartient Genève? Le 21 octobre 2010, feu le magazine romand l’Hebdo publiait un vaste dossier afin de tenter d’y répondre. Nous avons souhaité faire le point de la situation près de 15 ans plus tard. Voici nos principaux résultats en exclusivité, obtenus avec l’aide de la société PilierPublic.com.
Comme l’indique notre grand tableau présentant les 50 plus gros propriétaires du canton, ce dernier reste principalement détenu par les entités publiques, soit l’Etat de Genève, les villes de Genève, Plan-lesOuates, Meyrin ou encore Lancy, mais aussi la Confédération, les CFF, les SIG, la Fondation pour les terrains industriels, l’Hospice Général ou encore la Fondation immobilière de la ville de Carouge. Ensemble, ces dix acteurs «publics» possèdent 1219 des 3167 parcelles retenues pour cette enquête, soit 38,5% du total. Précisons que le canton comprend environ 22’000 parcelles (ne sont comptabilisées que celles où il y a au moins un bâtiment d’habitation et/ou d’activités, en dehors de l’activité agricole et avec un seul propriétaire).
L’Etat champion
Si l’on prend l’Etat de Genève uniquement, il maîtrise directement plus de 3,2 millions de m2 de surfaces hors sol, ce qui en fait le plus gros propriétaire de Genève. Citons bien évidemment les immeubles situés 1, 2, 2bis, 6, 9 et 14 rue de l’Hôtel-de-Ville, les 7, 8 et 11 rue JeanCalvin ou les 2 et 7 rue des Granges, pour ne prendre que les plus beaux fleurons de la Vieille-Ville. La liste est très longue et comprend plus de 400 bâtiments.
Notre enquête prouve que la majorité des bâtiments reste en mains publiques
Creative Commons Lightofire
A ces biens détenus directement par l’Etat de Genève, il convient d’ajouter ceux qui sont détenus par la CPEG (la Caisse de prévoyance de l’Etat de Genève, fruit de la fusion en 2014 entre la CIA et la CEH). Or la CPEG possède presque autant de biens immobiliers que l’Etat (394), cela en fait le second plus gros propriétaire immobilier du canton. Mentionnons notamment que la CPEG possède une grande partie du nouveau quartier des Charmilles. Enfin, citons aussi, au 14e rang, la Caisse de prévoyance des fonctionnaires de po-
Les 50 plus gros propriétaires en m2
Nom
ETAT DE GENEVE
Nombre de Surface Surface Surface avec parcelles au sol bâtie les étages hors sol
420 8'428'229 737'164 3'215'993
CAISSE DE PREVOYANCE DE L'ETAT DE GENEVE (CPEG) 394 524'450 184'936 1'261'142
VILLE DE GENEVE 378 2'743'403 212'439 1'044'576
FONDATION POUR LES TERRAINS INDUSTRIELS DE GENEVE 133 812'939 190'681 696'884
SWISS LIFE 95 185'869 67'232 501'665
CAP FONDATION DE PREVOYANCE DE LA VILLE DE GENEVE 151 149'775 59'030 416'610
CONFEDERATION SUISSE 52 366'212 44'480 264'659
SWISS PRIME SITE IMMOBILIEN 21 63'162 29'213 253'414
ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL
lice et des établissements pénitentiaires (77 biens immobiliers sur Genève).
La Ville bien placée
Un peu plus surprenant, la présence de la Ville de Genève à la troisième place avec 378 parcelles, équivalant généralement à un bâtiment à chaque fois. Cependant, ce qui compte dans notre classement, c’est la surface en m2 hors sol des bâtiments en question (les étages étant comptés, mais pas les sous-sols). Dès lors, on constate qu’en termes de surfaces, la Ville de Genève ne possède que le tiers des biens de l’Etat.
Rares sont les acteurs privés à émerger aux premières places de ce classement : l’assureur Swiss Life (5e), la société immobilière cotée Swiss Prime Site (8e) et un second assureur vie, Allianz Suisse (11e). En ce qui concerne Swiss Life, sur ses 95 «possessions», 24 concernent sa propre caisse de pensions. Relevons que sur ces 95 immeubles, la moitié se situe en Ville de Genève. Mais signalons les sept
bâtiments Minergie formant le nouveau quartier résidentiel Jean-Jacques Rigaud à Chêne-Bougeries (140 logements livrés en 2017-2018). Ou encore douze immeubles de logements au sein du nouveau quartier du Vélodrome à Plan-les-Ouates. A propos de Swiss Prime Site (SPS), on ne parle «que» de 21 parcelles/immeubles, mais il s’agit souvent d’immeubles de bureaux extrêmement bien situés: place du Molard, rue du Rhône, rue Neuve-duMolard ou encore rue des Alpes. Sur ce nombre, quatre sont en fait en mains de la caisse de pensions de SPS Immobilien.
Des fondations «armées»
A Genève, il existe cinq fondations immobilières de droit public, dont les quatre plus grandes apparaissent dans notre tableau : la Fondation HBM Camille Martin (12e avec 64 parcelles représentant 40 immeubles contenant 1808 logements), la Fondation HBM Emma Kammacher (13e avec 45 parcelles, soit 40 immeubles abritant 1965 appartements), la Fondation
HBM Jean Dutoit (17e avec 68 parcelles, généralement plus réduites, soit 70 immeubles comprenant 1864 logements) et la Fondation HBM Emile Dupont (29e avec 56 parcelles, soit 34 bâtiments et 1708 appartements). La 5ème fondation immobilière de droit public, René et Kate Block, n’apparaît juste pas dans notre Top 50. Elle contrôle néanmoins 847 logements, répartis dans 12 immeubles.
Nous avons aussi relevé la présence de quelques coopératives: la Société coopérative d’habitation Genève (SCHG), fondée en 1919 et qui gère près de 2000 logements répartis dans plus de 80 allées (14e dans notre tableau); la Fondation pour la promotion du logement bon marché et de l’habitat coopératif (FPLC), créée en 2001 par l’Etat de Genève et qui contribue à développer le parc de logements d’utilité publique (LUP) et à favoriser l’habitat coopératif. La FPLC a réalisé 1437 logements depuis 2006 et possède des surfaces en cours de développement qui permettront de passer à près de 2700
logements. Pas étonnant dès lors de la voir surgir au 18e rang. Enfin, mentionnons la Fondation Parloca Genève, créée en 1993, qui possède 17 immeubles sur le canton, représentant 1400 logements (44e dans notre classement, avec 29 parcelles). En effet, celle-ci propose des logements à des prix modérés.
Répartition entre les acteurs
Si l’on prend la peine de récapituler la répartition des biens immobiliers entre les différentes catégories de propriétaires, voici ce que cela indique: 45.4% des surfaces résidentielles et de bureaux sont en mains d’entités publiques ; les caisses de pensions en contrôlent près de 20% (19.8%); les principales fondations et coopératives en faveur du logement social gèrent 8.3% des surfaces; les «privés» possèdent «seulement» 9.2% des surfaces résidentielles et de bureaux à Genève (y compris la société du groupe Rolex, Marconi); les cinq principales assurances vie n’arrivent qu’à 8%; et enfin,
De gauche à droite:
La place du Molard attire des investisseurs d'Asie, notamment.
Pierre Broquet
Le quartier de l'Étang (Vernier) a vu la SICAV Edmond de Rothschild y investir.
Urban Project
Enfin la VieilleVille reste dans les mains, soit des collectivités publiques, soit de quelques familles.
Broquet
les sept principaux fonds de placements immobiliers juste 6.5%. A ce propos, la part détenue par ces fonds a néanmoins doublé depuis 2010.
Concernant les fonds de placements, ceux qui apparaissent dans notre enquête sont : Swisscanto (qui gère près de 20 milliards, dont plus de 40% placés dans la pierre, soit 8500 appartements en Suisse); la Foncière (qui détient plus de 120 immeubles, généralement résidentiels, quasiment tous en Suisse romande, dont 45 sur Genève); le groupe Investis (un portefeuille presque exclusivement composé d’immeubles d’habitation situés dans la région lémanique, et plus précisément 72% à Genève et 22% sur Vaud); Edmond de Rothschild Real Estate SICAV (qui possède notamment 76 allées d’immeubles sur le territoire genevois et 35 sur Vaud, entre autres) ; Realstone (une société qui gère quatre fonds cotés : Realstone Swiss Property, Realstone Development Fund, Realstone Immobilier Résidentiel Suisse et Solvalor 61); Zurich Fondation de
Placement (qui gère un patrimoine sous gestion de plus de 22 milliards de francs); et, encore le vaudois Patrimonium Asset Management (sa classe d’actifs dédiée à l’immobilier détient 183 biens en Suisse, représentant 5900 «unités de location»): Cette dernière gère notamment le Patrimonium Swiss Real Estate Fund dont la valeur du portofolio au 16 août s’élève à plus de 1,2 milliard de francs, Genève représentant 35% des immeubles, lesquels sont très majoritairement résidentiels. Il possède notamment deux allées dans la Cité du Lignon (Vernier).
En conclusion, il est à relever qu’il y a de moins en moins d’immeubles de bureaux et/ou résidentiels qui sont encore détenus par des personnes privées. Ainsi, dans notre classement, apparaît Oscar Weber (un entrepreneur défunt dont les principaux actifs avaient été acquis par Rentenanstalt en 2001, soit Swiss Life), Patek Philippe (le célèbre horloger appartient à la famille Stern), Rosetabor IV (famille Latsis), Caran d’Ache (contrôlé par trois familles) et enfin RI REALIM (famille Ohayon).
Serge Guertchakoff
«Et la consommation?
«La Ville de Genève possède l’un des plus vieux parcs immobiliers (80 ans en moyenne) avec une consommation d’énergie (IDC = 460 MJ) légèrement supérieure à la moyenne (394 MJ) mais bien en deçà de Firmenich SA (713 MJ)... la lanterne rouge du Top 50 », observe Guilhem Tardy, fondateur de PilierPublic. com. «Un centre de loisirs détenu par l'Etat de Genève (à Vernier) est encore bien plus énergivore (IDC = 2'351 MJ).»
Et de relever que paradoxalement ce sont «les fonds de placements et les assurances qui prêtent une plus grande attention au potentiel solaire de leurs parcelles (p. ex. Patrimonium Asset Management SA, avec 724 kWh de rendement électrique par m2 construit), ainsi que quelques acteurs publics (p. ex. la fondation Parloca Genève, avec 687 kWh).» SG
Pierre
Techniques du bâtiment
«NOS ENTREPRISES PEINENT À TROUVER REPRENEUR»
Le nouveau président du groupement MBG, Guillaume Ruedin, fait le point sur les défis qui touchent les branches de la construction métallique, du chauffage, de la ventilation, de l’électricité ou encore des sanitaires à Genève.
Spécialiste de la construction métallique dans l’agencement intérieur, Guillaume Ruedin s’active depuis plus de vingt ans au sein de l’entreprise familiale. Une passion pour un métier peu commun qui l’a poussé à se battre pour sa profession, en devenant notamment le nouveau président du groupement MBG cet été. À l’occasion de cette nomination, le Genevois nous en apprend davantage sur son association. Interview.
MBG, qu’est-ce donc?
Il s’agit du groupement des métiers techniques du bâtiment Genève. Il réunit quatre caisses de compensation ainsi que cinq associations patronales (453 entreprises membres, employant 5000 collaborateurs et 350 apprentis) et représente, comme son nom l’indique, les intérêts des métiers techniques du bâtiment: chauffage, climatisation et ventilation, construction métallique, serrurerie et store métallique, électricité, domotique et télécommunication ainsi que sanitaire, ferblanterie et toiture.
Quelles sont ses principales missions?
Nous concourons à la défense des intérêts de notre branche, notamment auprès des autorités et entretenons des relations avec d’autres organisations professionnelles. Le groupement MBG s’investit dans la formation professionnelle initiale et continue. À cet égard, mentionnons la création d’un centre de formation flambant neuf, à la pointe de la technologie, dans l’espace Tourbillon de Plan-les-Ouates afin d’attirer des jeunes
Celui qui sort de l’école à 19 ans aura du travail toute sa vie
Guillaume Ruedin, nouveau président du groupement MBG. Loris von Siebenthal
et de leur offrir des conditions d’apprentissage optimales. Enfin, nous collaborons avec la partie syndicale pour la gestion de la convention collective de travail dont nos associations sont signataires et qui s’applique à l’ensemble de nos métiers, ce qui est plutôt inédit.
Pourquoi avoir voulu adopter cette casquette de président?
Le canton de Genève bouge très vite et si nous ne prenons pas le virage maintenant, que l’on ne propose pas des solutions pour nos entreprises, nous risquons de passer à côté de quelque chose. Pour cela, il faut s’engager. Personnellement, j’aime mon métier, je me suis bien formé, je souhaite ainsi montrer l’exemple pour donner envie à la relève de nous rejoindre.
Quels seront vos engagements durant ce mandat de deux ans?
Les principaux axes sur lesquels je souhaite nous mobiliser rejoignent les défis auxquels nos métiers sont confrontés.
Autrement dit:
1. LA DISPONIBILITÉ
DE LA ZONE INDUSTRIELLE
La raréfaction des zones industrielles et la tendance consistant à les repousser toujours plus en périphérie de la ville me questionnent. Certes, le territoire genevois est exigu et il faut pouvoir créer des logements, de l’administratif, du tertiaire mais n’oublions pas que nos métiers ne peuvent pas s’exercer au 4e étage d’un immeuble, nous avons besoin le plus souvent d’être de plain-pied. Pour continuer à construire Genève, nous avons besoin de surfaces adaptées.
2. CONTINUER À BÂTIR
Construire est important, à condition de le faire bien, en densifiant. Même si le marché de la rénovation est intéressant et donne du travail, il faut néanmoins continuer à avoir un marché du neuf, surtout au regard des projections de croissance démographique.
3. LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE
Ce point est essentiel pour nos métiers touchés de plein fouet par ces bouleversements. Que ce soient les chauffagistes avec les pompes à chaleur, les électriciens avec les panneaux solaires ou prochainement les installateurs sanitaires avec la raréfaction de l’eau...
Le centre de formation flambant neuf du MBG à Plan-les-Ouates. MBG
nous sommes en première ligne de cette transition. C’est pourquoi le groupement MBG propose des formations et s’active au niveau politique, comme récemment en faisant partie des quinze membres signataires de l’accord historique pour la rénovation énergétique du parc bâti.
4. LA RELÈVE
Le manque d’apprentis dans nos branches est un problème. Nous devons impérativement réussir à redorer le blason de nos métiers qui sont créatifs, passionnants et pour lesquels il n’y a pas de chômage. Celui qui sort de l’école à 19 ans aura du travail toute sa vie, le niveau de rémunération est bon et l’apprentissage est une première clé qui ouvre toutes les portes. On peut ensuite faire des études supérieures, faire une maturité professionnelle, un brevet, une HES etc. C’est d’ailleurs le parcours que j’ai moi-même suivi.
5. PROMOUVOIR
LES ENTREPRISES LOCALES
Le canton de Genève est soumis à une forte concurrence, principalement étrangère. Or, choisir une entreprise affiliée au groupement MBG, c’est déjà s’assurer qu’elle s’est engagée à appliquer notre convention collective de travail, qu’elle ne va pas pratiquer du travail au noir et res-
pecte les salaires minimaux définis dans la branche. Notre rôle consiste donc à mieux informer les maîtres d’ouvrage, publics comme privés, de l’intérêt de recourir à des entreprises locales: que ce soit pour préserver les emplois et le savoir-faire genevois, soutenir la formation professionnelle, favoriser les circuits courts mais aussi pour la qualité du service aprèsvente car il y a beaucoup d’installations qui nécessitent d’avoir un suivi.
6. LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES Ce sujet me tient particulièrement à cœur car j’ai repris l’affaire de mes parents avec ma sœur et c’est une problématique peu médiatisée qui est pourtant urgente voire alarmante aujourd’hui. Nous assistons au départ progressif de la génération des baby-boomers, des entrepreneurs qui ont développé leur business et qui peinent à l’heure qu’il est à le remettre. Mais il y a peu de repreneurs car les conditions sont extrêmement compliquées, notamment d’un point de vue financier. Sans appui de l’État ou des banques (via des conditions raisonnables), nous allons perdre toutes ces entreprises qui offrent un tissu économique diversifié au niveau du canton mais aussi de la Suisse...
Propos recueillis par Julie Müller
LA TOURELLE AU PETITSACONNEX FAIT PEAU NEUVE
Après des travaux de rénovation d’un montant de 18 millions de francs, le centre commercial genevois accueillera à nouveau progressivement ses enseignes, avec une inauguration officielle prévue pour fin 2025.
La Tourelle sera complètement réhabilitée d'ici fin 2025. C Matrix
Situé au chemin de la Tourelle 4, le centre commercial La Tourelle, construit entre 1965 et 1973 par les architectes Georges Brera, Paul Waltenspühl et Georges Berthoud, a entamé d’importants travaux de rénovation en septembre 2023 pour moderniser ses infrastructures. Sur une superficie d’environ 4 000 m2, le centre abrite plusieurs enseignes, notamment La Poste, Migros, Nicolas (vins), une pharmacie, un coiffeur, un kebab et un pressing, dont les espaces nécessitaient une remise au goût du jour. Le centre abrite égale -
ment Luigia qui y réalise, avec plus de 400 couverts par jour, l’un de ses plus importants chiffres d’affaires en Suisse romande (le groupe détient 11 restaurants en Suisse). Le restaurant italien bénéficiera d’une terrasse extérieure plus spacieuse, d’un mobilier flambant neuf, d’un espace pour enfants et d’une cuisine refaite à neuf. Alors qu’une réouverture était envisagée pour la mi-juillet, le restaurant ne rouvrira finalement qu’en septembre en raison de retards dans les travaux et de désaccords avec le propriétaire du centre, la société luxembourgeoise LF Real Estate.
La Migros, dont la surface de vente a pratiquement doublé avec plus de 450m2 supplémentaires, prévoit une réouverture au printemps 2025. Les autres locataires ouvriront au fur et à mesure de la fin des travaux. Un nouveau locataire est attendu au centre: la brasserie Goudale, déjà présente au quartier de l’Étang. Elle proposera une offre culinaire centrée sur les burgers, planches de charcuterie et fromage, accompagnée d’une large sélection de bières, dont certaines figurent parmi les meilleures au monde. «Nous disposerons à terme de plusieurs offres de restauration très complémentaires dans le
centre, avec un kebab, un tearoom, Luigia, et désormais la brasserie Goudale», commente Thibaut Bernard, représentant des propriétaires du centre.
Deux ans de travaux
Pendant les travaux qui ont débuté en septembre 2023, chaque locataire est indemnisé en fonction de son chiffre d’affaires et du nombre de jours de fermeture. La modernisation du centre devrait, cependant, attirer une clientèle plus large, ce qui a justifié des augmentations de loyers. «Les travaux de rénovation comprennent la modernisation de l’enveloppe du bâtiment et des espaces communs», explique Thibaut Bernard. «Nous avons amélioré l’efficacité énergétique du centre en remplaçant les éléments de l’enveloppe thermique et de production d’énergie, afin de répondre aux nouveaux enjeux énergétiques du canton». Le bureau d’architecture genevois Garama supervise les travaux. «Pour les locataires, nous prenons en charge selon une matrice définie en amont, les sols, les points d’eau, l’électricité, le chauffage, les faux plafonds et les vitrines. Ensuite, chaque locataire décide de ses propres finitions à l’intérieur selon un concept validé en amont avec les propriétaires», ajoute-t-il. Certains commerces ont bénéficié d’un prêt, amorti sur la durée du bail, pour financer leurs travaux. Toutefois, les jours de fermeture pour les travaux supervisés par les locataires n’ont pas pu
être indemnisés, car les propriétaires n’ont pas la maîtrise des travaux internes de ces derniers. Néanmoins, les locataires bénéficient d’une réduction de loyer pendant la durée de leurs travaux d’aménagement.
Autre nouveauté: LR Real Estate est désormais propriétaire à 100 % des lieux, ayant racheté les murs de La Poste. Bonne nouvelle pour les habitants : alors que de nombreux bureaux de poste ferment en Suisse, celui de La Tourelle a signé un bail de quinze ans et inaugurera un automate My Post 24, permettant de retirer et d’expédier colis et lettres recommandées 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Pour améliorer l’expérience client, les flux de circulation dans le centre seront optimisés. L’objectif est d’accroître l’attractivité globale sans pénaliser aucun locataire. Désormais, les clients passeront devant toutes les enseignes. La luminosité a été améliorée et l’accessibilité renforcée avec l’installation de travolators, des tapis roulants inclinés, facilitant l’accès des personnes à mobilité réduite et permettant de se déplacer avec un chariot. C’est le bureau d’architectes CCHE qui a été sollicité pour la conception du design intérieur du centre.
Chantal de Senger
Le restaurant Luigia du Petit-Saconnex devrait rouvrir début septembre. DR
Ménage, repassage, aide aux personnes âgées, garde d’enfants, cuisinier et maître d’hôtel extra
Chronique chez soi
par Martina Chyba, journaliste à la RTS
NID VIDE, CŒUR PLEIN
Votre dernier petit oiseau a quitté le nid. Pour la première fois depuis 25 ans, vous vous retrouvez avec une chambre d’enfant impeccablement rangée mais au fond de vous, il y a quelque chose de... dérangé.
Un matin tôt, vous êtes à l’aéroport avec votre cadet qui enregistre ses deux grosses valises pour aller vivre son aventure d’adulte loin de vous. Très loin. Pour 18 mois. Ou plus. «Peut-être qu’il ne reviendra jamais», dit sa sœur aînée, à la fois triste et réjouie pour lui. Je le sais. Ma petite sœur à moi est partie il y a 30 ans aux États-Unis. Elle n’est jamais rentrée et vit désormais à Hawaii. On ne peut pas faire plus loin (c’est où que j’ai merdé moi d’ailleurs, pourquoi ne suis-je pas à Waikiki Beach juste là
maintenant?). Ensuite, ayant ravalé vos larmes et fait bonne figure, vous rentrez chez vous et que faites-vous? Vous mettez de l’ordre dans la chambre de votre ex-bébé, ex-enfant, ex-ado, devenu grand. Et dans votre tête. Difficile de savoir lequel de ces deux rangements est le plus compliqué.
Il y a une quinzaine d’années, j’ai interviewé une brillante psychologue d’enfants parisienne sur l’adolescence, et en particulier sur le désespoir de nombreux parents face au bordel monstre et per-
manent dans les chambres de leurs enfants. Elle avait prononcé cette phrase qui m’est restée: «C’est le reflet de ce qui se passe en eux. En tant que cliniciens, nous sommes plus inquiets pour les enfants qui rangent trop ou qui sont maniaques. Vous, c’est votre rôle de parent de répéter tous les jours qu’il faut ranger. Même s’il est normal qu’ils ne le fassent pas. Oui, c’est épuisant, mais indispensable». Version contemporaine du tonneau des Danaïdes en quelque sorte.
Ranger, ranger, ranger
J’ai fait ça pendant longtemps, j’ai rangé moi-même, souvent (je sais, on ne devrait pas mais bon, à un moment on craint qu’il y ait des bêtes). J’ai viré des trucs cassés ou plus d’actualité en scred (je sais, on ne devrait pas non plus et on ne devrait pas non plus dire la bouche en cœur qu’on ne sait pas où ils sont quand l’enfant, évidemment, s’en aperçoit). J’ai testé une méthode punitive totalement inefficace consistant à mettre sur leur lit tout ce que je trouvais par terre y compris des vieux yaourts, des trognons de pommes, des baskets sales, des chips écrasées (et c’était moi qui finissait par nettoyer le lit, bien entendu). Ces dernières années, avec de jeunes adultes, j’ai beaucoup fermé la porte, j’ai gémi dans mon coin quand le rangement consistait à tout mettre dans le bac à linge, y compris des trucs propres qui étaient dans le tas. Et j’ai tenté désespérément de faire en sorte que l’hydre soit contenue dans 11m2 et ne se propage trop dans les parties communes.
Et puis voilà, un jour je me retrouve à ranger «pour de bon». Je mets l’affreux Télétubbie rouge qui a servi de doudou, sale, maintes fois recousu et dont on n’a jamais retrouvé l’œil droit, dans un tiroir. Je retrouve les premières baskets du bébé
Ces dernières années, avec de jeunes adultes, j’ai beaucoup fermé la porte, j’ai gémi dans mon coin quand le rangement consistait à tout mettre dans le bac à linge, y compris des trucs propres qui étaient dans le tas.
mir, de vieux jeux vidéo sous forme de CD Rom qui ne servent plus à rien, les dossards et les médailles, des dizaines de feuilles remplies de calculs de maths, les fameux trognons de pommes moisis collés au fond de la poubelle et toutes mes tasses à café (ah, elles étaient là).
qui plus tard, est devenu un athlète. Des amendes de parking non payées. Des bons cadeaux inutilisés (ça compense).
Des BD de Schtroumpfs qui l’apaisaient vers 10 ans quand il n’arrivait pas à dor-
J’ai défait le lit. Refait le lit. Je me suis assise dessus. C’est extraordinaire de se dire que l’on a réussi à fabriquer un humain qui se débrouille seul et qui sera, si tout va bien, un citoyen éclairé et responsable, intelligent, aimant et aimé. On est heureux, c’est dans l’ordre des choses. Propre en ordre. Et vide. Déjà des gens empathiques me disent: mais t’inquiète, le nid vide sera bientôt rempli par de nouveaux petits poussins! Alors heu... on va dire non pour le moment. Top, pause, temps mort s’il-vous-plaît. Laissez-moi profiter du nid vide, du frigo vide, du bac à lessive vide, laissez-moi inviter des amis dans la nouvelle chambre d’amis, laissez-moi faire la fête du slip dans la mienne. Et laissez-moi apprivoiser ce petit quelque chose tout au fond du fond du fond de nous qui, au milieu de l’appartement rangé est... dérangé. Et qui nous dit que rien ne sera plus jamais comme avant.
CGI CONSEILS
par Nimah ALI ABUKAR, titulaire du brevet d’avocate
LES SERVITUDES PERSONNELLES: USUFRUIT ET DROIT D’HABITATION
Je suis propriétaire d’un appartement et marié avec trois enfants. Que puis-je mettre en place, pour qu’après mon décès, mon épouse puisse continuer à résider dans ce logement? (René Z., Confignon)
Pour garantir à son conjoint le droit de résider dans le bien immobilier dont on est propriétaire, il est possible de lui accorder l’usage et la jouissance de ce bien par le biais de l’usufruit ou du droit d’habitation. Ces deux institutions juridiques sont très proches, le droit d’habitation étant régulé en partie par les mêmes dispositions légales que celles régissant l’usufruit.
L’usufruit peut s’appliquer à des biens mobiliers, des droits, un patrimoine ou des immeubles, ce dernier cas étant désigné sous le terme d’usufruit immobilier. Ce droit accorde, en principe, au bénéficiaire, appelé usufruitier, une jouissance complète et un droit d’usage total sur le bien. En revanche, le droit d’habitation, qui offre des prérogatives moindres par rapport à l’usufruit, se limite exclusivement au droit de résider dans le bien immobilier ou d’en occuper une partie.
Sur le plan juridique, ces deux droits sont des servitudes personnelles, intrinsèquement attachées à la personne de leur titulaire. En tant que droits strictement personnels, ils sont incessibles et ne se transmettent pas aux héritiers. Tou-
tefois, contrairement à l’usufruit, dans le cadre duquel l’usage du bien peut être transféré à un tiers (l’usufruitier peut donc, sauf convention contraire, mettre le bien à bail), le droit d’habitation est de nature éminemment personnelle et ne peut, en aucun cas, être cédé à un tiers. Seul le bénéficiaire a donc la possibilité de résider dans le bien.
La constitution d’un droit d’usufruit ou d’un droit d’habitation peut résulter d’une convention (contrat, pacte successoral, testament) ou d’une situation prévue par la loi.
Cela étant, pour qu’un contrat constitutif d’usufruit ou de droit d’habitation sur un bien immobilier soit valide, il doit être rédigé sous forme authentique, c’est-àdire sous acte notarié. De plus, afin que ce droit soit correctement constitué, il est nécessaire que le propriétaire en requière l’inscription au Registre foncier. En l’absence de cette inscription, malgré l’accord des parties, il ne prendra pas effet. Lorsque l’usufruit ou le droit d’habitation est contenu dans un testament ou un pacte successoral, il incombe aux héritiers d’en demander l’inscription.
Lorsque rien n’a été prévu dans une convention, le Code civil prévoit par ailleurs, à des conditions légales spécifiques, la possibilité, pour le conjoint survivant de demander, afin d’assurer le maintien de son niveau de vie, qu’un droit d’usufruit lui soit attribué sur l’immeuble où vit le couple.
Ainsi, votre épouse pourrait disposer d’un droit légal à la constitution d’un usufruit sans qu’il soit nécessaire de procéder à une quelconque démarche au préalable. Vous pouvez également prévoir, dans le cadre de dispositions testamentaires, que votre épouse bénéficiera d’un droit d’usufruit ou d’habitation sur l’appartement dont vous êtes propriétaire.
L’usufruitier est libre de modifier l’aménagement du bien immobilier selon ses désirs, à condition que cela n’altère pas la substance de l’immeuble. Il peut également choisir de ne pas résider dans le bien et a, en principe, le droit de le louer en totalité ou en partie. En revanche, le conjoint survivant qui a fait valoir son droit à la constitution d’un usufruit sur la propriété du conjoint décédé ne peut pas louer le bien, car la loi vise à permettre au conjoint survivant d’y résider personnellement. Tel est également le cas du bénéficiaire d’un droit d’habitation qui a la possession du bien, en a la gestion dans les limites de son obligation de l’entretenir et en a l’usage aux fins d’habitation exclusivement pour lui-même.
L’usufruit peut s’appliquer à des biens mobiliers, des droits, un patrimoine ou des immeubles.
Freepik
Habituellement, l’usufruit et le droit d’habitation s’éteignent avec la mort du bénéficiaire en faveur de qui le droit a été constitué. Il peut toutefois avoir été constitué pour un temps prédéterminé qui ne peut dépasser la durée de vie de son bénéficiaire. Enfin, l’usufruitier peut y renoncer unilatéralement ou y mettre fin par contrat avec le nu-propriétaire.
En pratique, attribuer un usufruit ou un droit d’habitation à son conjoint est une démarche fréquemment observée. Tou-
tefois, il est avéré que cette décision peut engendrer des tensions familiales ou financières parmi les héritiers si aucune disposition n’a été prise en amont. Il est donc recommandé d’établir une planification minutieuse à l’avance, impliquant la participation des deux conjoints dans le processus.
Pour tout complément d’information, CGI Conseils est à votre disposition le matin de 8h30 à 11h30 au tél. 022 715 02 10 ou sur rendez-vous.
Séminaire Technique: Rénover aujourd’hui
son patrimoine sous contrôle et en toute sécurité
CGI Conseils organise, conjointement avec l’APGCI, un séminaire dédié à la rénovation qui aura lieu le jeudi 12 septembre 2024 à la FER de Genève (98, rue de Saint-Jean), de 9h à 12h, dont le programme est le suivant:
● Rénovations énergétiques pour les bâtiments patrimoniaux par M. Patrick Mollard & Mme Noémie Sakkal Miville du Service des monuments et des sites
● Rénovations de surfaces commerciales: quels pièges éviter? par M. Diango Spironelli de DS atelier d’architecture SA
● Sécurité et inspections des chantiers: rappel des démarches à entreprendre par M. Nicolas Ungaro de l’Office des autorisations de construire
● Optimisation des chantiers sur le domaine public par M. Jérôme Conne & M. Daniel Gada de l’Office cantonal des transports Réception et garantie : acteurs et procédures par M. Patrice Choudet de Transphère Consult SA
Renseignements et inscriptions sur https://www.cgiconseils.ch
Label Vert de l’USPI Genève
POUR UNE GESTION IMMOBILIÈRE DURABLE
La consommation énergétique des bâtiments représente près de 50% des combustibles fossiles du canton. Pour la réduire, il est impératif d’optimiser les installations en place et de rénover les bâtiments.
L’Union suisse des professionnels de l’immobilier (USPI Genève) l’a compris dès 2009 en mettant en place son «Label Vert», un programme précurseur qui n’a cessé d’évoluer pour répondre toujours plus efficacement aux enjeux de demain. Fruit d’un travail collaboratif, le Label Vert a été conçu comme un guide de bonnes pratiques. «L’idée était de standardiser un sujet extrêmement vaste pour progresser efficacement», explique Alexandre
Molinari, Directeur-Associé chez Realys SA et membre du groupe de travail Label Vert de l’USPI Genève.
Les premières actions ont porté sur la baisse de la consommation électrique grâce à l’installation de systèmes d’éclairage efficients dans les parties communes et l’optimisation des chaufferies. «Nous avons au départ défini des critères quantifiables par toutes les régies participant au programme.
Le but était de mesurer les économies d’énergie réalisées par les membres détenteurs du Label, aussi bien individuellement que collectivement», précise Magali Scholaert, membre du groupe de travail Label Vert de l’USPI Genève et responsable du développement durable du groupe Naef Immobilier.
Valable un an uniquement, le Label est obtenu via un système de notation qui prend en compte l’efficience énergé -
Le Label Vert a été conçu comme un guide de bonnes pratiques pour les professionnels de l’immobilier. Freepik
tique des actions et travaux menés. Bien que chaque geste compte, une isolation de façade ne sera pas comptabilisée de la même façon que l’optimisation des éclairages dans les communs ou que l’installation d’une ventilation double flux par exemple.
Un Label qui s’adapte en continu
En 2014, le Programme Bâtiments a ouvert de nouvelles possibilités pour optimiser la consommation énergétique de parc bâti. Les membres du groupe de travail Label Vert ont alors intensifié leurs efforts de formation et de partage d’expériences. Magali Scholaert précise: «Nous accompagnons nos mandants afin qu’ils soient en mesure de faire face aux obligations légales qui s’imposent à eux. Pour cela, nous nous sommes formés afin d’avoir l’expertise nécessaire pour les conseiller dans la réalisation de projets efficaces et ambitieux». Le groupe de travail du Label a également permis à l’association «d’assumer un
rôle de référent et de maintenir un dialogue constructif avec les autorités sur la base de réflexions mutualisées», souligne Alexandre Molinari.
En 2022, le Label Vert a franchi une nouvelle étape en intégrant des critères liés aux enjeux environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG), comme le réemploi des matériaux de construction et la formation professionnelle. Des modules spécifiques, intitulés «ImmoEnergie», ont été créés en collaboration avec l’OCEN, l’HEPIA, le programme SIG-éco21, l’APGCI et CGI Conseils.
Au-delà de simples rénovations cosmétiques
L’accompagnement des régies apporte une réelle plus-value aux propriétaires en matière de rénovations. Les travaux sont devenus plus complexes, tant sur le plan technique (pompes à chaleur, ventilation, isolation) que sur le plan
stratégique (priorisation des travaux, exonération de l’impôt immobilier complémentaire). De nombreux propriétaires mal conseillés réalisent des travaux ne respectant pas les nouvelles exigences légales en matière énergétique. Une planification stratégique permet pourtant d’optimiser le rapport coût/investissement tout en respectant les nouveaux délais et normes imposés par l’État.
Les gestionnaires d’immeubles, forts de leur connaissance des besoins des locataires et de leur expertise, aident les propriétaires à pérenniser leur patrimoine. Par exemple, dans un immeuble sujet à des dégâts d’eau fréquents, il est crucial d’inclure le remplacement des colonnes dans le cadre d’une rénovation. «Les immeubles suivent des cycles de vie nécessitant une gestion proactive pour viser l’efficacité énergétique et le confort des habitants», conclut Magali Scholaert.
L’Union suisse des professionnels de l’immobilier (USPI) Genève
CONSTRUCTION ET RÉNOVATION
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Fondation des Parkings
A l’attention de Madame Nathalie Nahum Carrefour de l’Etoile 1 Case postale 1775 1211 Genève 26 n.nahum@fondation-parkings.ch
La chronique de l'USPI VAUD
par Robin Crisinel, membre du comité USPI Vaud.
PROJET DE LOI SUR L’ÉNERGIE: MILLIARDS
À CHARGE DE LA POPULATION VAUDOISE
Le projet de révision de la loi cantonale vaudoise sur l’énergie, actuellement discuté au sein du Conseil d’Etat, prévoit en particulier une obligation générale d’assainissement de tous les bâtiments énergivores, soit ceux dont la qualité énergétique de l’enveloppe correspond à la classe G et F du CECB, dans des délais respectivement de 10 et 15 ans dès l’entrée en vigueur de la révision. Par ailleurs, la fin des chauffages fonctionnant aux énergies fossiles est programmée dans un délai prévu de 15 ans. Enfin, il est prévu la pause de panneaux photovoltaïques sur le toit de tous les bâtiments d’ici à 2039.
Si l’USPI Vaud est favorable à l’assainissement énergétique des bâtiments, les mesures pour y parvenir doivent être financièrement supportables et techni-
Un bien immobilier à vendre?
quement réalisables, et ce dans des délais réalistes et raisonnables.
Une question centrale qui se pose est de savoir qui va payer la facture de ces travaux, et dans quelle proportion? Le coût total de tous les travaux prévus dans le projet de loi peut s’évaluer à plusieurs dizaines de milliards de francs suisses. Le Conseil d’Etat annonce des subventions limitées à 120 millions de francs par année, dont au moins 60 millions proviennent de la Confédération. Quant aux dizaines de milliards restants, les propriétaires et les locataires devront les prendre en charge. A l’heure de la stagnation, voire de la baisse des salaires réels, de la hausse des factures d’électricité, la population vaudoise est appelée à passer lourdement à la caisse.
La lutte contre le réchauffement climatique est l’affaire de tous, propriétaires,
collectivités publiques et locataires, chacun devrait en supporter les coûts, à parts égales.
Si le Conseil d’Etat souhaite se doter de la loi la plus ambitieuse de Suisse, il doit se donner les moyens de ses ambitions et non pas se contenter de reporter le coût de ses ambitions sur le dos de la population vaudoise. Par exemple, en lieu et place d’une obligation générale d’assainissement, des mesures incitatives devraient être sérieusement mises en place telles qu’une augmentation massive des subventions, des incitatifs fiscaux attractifs, et la conclusion de conventions par objectifs avec les propriétaires qui tiendraient compte de leur possibilité financière et fixeraient des objectifs de réduction d’émission de CO2 réalistes au vu de l’importance d’émission de CO2 du bâtiment.
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LA 109e BOUTIQUE POUR SALT
L’opérateur a inauguré son deuxième flagship-store à la place Bel-Air (GE), dans un bâtiment récemment rénové. Son CEO, Max Nunziata, nous a rappelé sa stratégie.
Il y avait foule mercredi 14 août en fin de journée pour participer à l’inauguration officielle du second flagship-store du 3e opérateur téléphonique du pays, Salt. «Si nous ouvrons autant de boutiques, c’est parce que nous valorisons le service et le conseil personnalisé», a rappelé, devant la boutique, en pleine rue, Max Nunziata, le nouveau CEO de la marque. Peu après, les quelque 700 ballons verts et noirs ont éclaté, libérant ainsi l’accès à l’entrée principale de ce flagship-store de 207 m2.
Idéalement située là où auparavant s’activaient les employés de la banque TSB Lloyds, l’arcade se situe à l’angle de deux rues passantes où le flux piétonnier dépasse parfois les 50’000 passants/jour.
109 boutiques
Le premier flagship-store avait été ouvert en mai dernier à Zurich, dans la célèbre Bahnhofstrasse. Avec l’inauguration de celle de la rue du Rhône à Genève, il s’agit ainsi de la 109e boutique Salt en Suisse. «Nous voulons récolter les fruits de nos nombreux investissements, d’autant que nous avons un très bon rating (Ndlr. la marque vient de recevoir le trophée de l’internet fixe le plus rapide de Suisse). Nous avons des marges de croissance énormes, d’autant que sur le mobile, notre offre est imbattable», nous confie Max Nunziata, arrivé chez Salt en juin 2023, après une carrière internationale qui a mené ce Genevois à Bruxelles (chez Procter & Gamble), à Londres (General Electric), en Italie, puis à Zurich (chez Sunrise, puis comme CEO de Corner Banque).
La part de marché de Salt sur le marché suisse varie selon les régions entre 15 et 25%. «Pour internet, nous avons misé sur
la fibre optique. Nous serons à une couverture de 60% des foyers rattachés à la fin de l’année», se réjouit-il. Le CEO rappelle que son entreprise, l’ancien Orange Suisse que détient le Français Xavier Niel depuis 2015, entend se développer également dans le segment de la clientèle des entreprises (Salt Business). Au programme de l’opérateur, encore 3 ou 4 ouvertures prochainement. «La prochaine se déroulera au 1er trimestre 2025, normalement en Suisse allemande», nous indique-t-il.
Serge Guertchakoff
En chiffres:
Salt, ce sont plus de 1000 employés en Suisse, dont 75 à Genève (+8 avec l’ouverture du flagship-store) qui se répartissent dans ses 13 points de vente. Sur Zurich, Salt emploie 35 personnes dans ses 8 points de vente.
Portrait d’une alumni de l’IEI
CANDIDATE A LA COUR DES COMPTES
A la fois avocate, administratrice, entrepreneure et co-directrice des programmes de l’Institut d’Etudes
Immobilières, Arev Salamolard se présente aux élections genevoises du 22 septembre pour la Cour des comptes. Portrait d’une candidate atypique.
D’origine arménienne, Arev Salamolard est arrivée en Suisse, en l’occurrence au Grand-Saconnex (GE) à l’âge de 5 ans avec ses parents. Arev Salamolard s’est tout de suite sentie à l’aise. Quand elle était en 5e primaire, une équipe de Médecins du Monde était venue dans sa classe présenter un projet de voyage autour de la Convention des droits de l’enfant qui venait d’être adoptée par l’ONU. L’idée était d’aller sur l’île de Gorée au Sénégal, qui fut l’un des plus grands centres de commerce d’esclaves, avec une cinquantaine d’enfants, venant du monde entier, pour y travailler sur cette Convention et faire une grande campagne de communication afin d’inciter un maximum de pays à la ratifier. Très motivée, Arev parvient à faire partie du voyage en 1989, alors qu’elle n’a que 11 ans. C’est lors de cette aventure qu’elle décide qu’elle veut devenir avocate.
Entrepreneure à 28 ans
Son vœu sera exaucé, cependant Arev se rend compte que la profession d’avocat permet difficilement d’agir préventivement. Dès lors, elle décroche en parallèle un diplôme de conseiller financier. «Je
neure entre parenthèses pendant trois ans. «Cela a été une décision risquée car il n’est pas évident de rebondir ensuite.» C’est à ce moment-là qu’elle a effectué son master à l’IEI en 2015. «J’ai adoré». Au même moment, mandatée par ses sœurs et ses parents, elle dirige le projet familial consistant à créer quatre logements à Pregny-Chambésy. «J’ai également suivi le cursus de l’IEI pour bien cadrer ce projet que j’ai piloté». Une fois celui-ci achevé, elle rejoint tout d’abord la Fondation pour les terrains industriels en tant que cheffe de projet, dépendant directement d’Yves Cretegny.
Administratrice au sein de
fondations
Arev Salamolard
souhaitais amener de la sérénité aux gens qui se lancent dans des projets professionnels et personnels».
Elle co-fonde Willow Services, qui vise à prodiguer du conseil global à monsieur et madame Tout-le-monde. La start-up est sélectionnée par Genilem pour son approche innovante. «Ce qui m’a beaucoup nourri durant mon activité entrepreneuriale, c’est la satisfaction et la gratitude des clients». Devenue mère de deux filles, elle a décidé de mettre sa vie d’entrepre -
Après le départ de ce dernier, elle décide de voler de ses propres ailes en prenant des mandats d’administratrice et de consultante. Elle siège alors déjà au sein du conseil de la Fondation immobilière de droit public Emma Kammacher. «Nous devons être aussi efficace dans le public que dans le privé. C’est ce qui me motive pour la Cour des comptes». Relevons qu’elle est également membre du conseil de la Fondation Terra et Casa.
Vivant depuis cinq ans à Pregny-Chambésy, elle a souhaité s’y impliquer, d’où le lancement d’une section du parti Vert’libéral en novembre 2023. Recevant un appel à candidature pour la Cour des comptes, elle se décide et est choisie comme candidate au poste de magistrate suppléante, aux côtés de Mark Brendow, lors de l’assemblée générale du parti. «Contrairement aux postes de magistrats titulaires, ceux de suppléants ne nécessitent pas de tout arrêter à côté. En effet, cela représente environ 20 à 25% de temps de travail». Son élection est un pari auquel elle croit et y consacre toute son énergie et sa force de conviction, même si elle sait qu’une liste commune réunit le PLR, les Socialistes, le Centre et les Verts avec six candidats pour six postes. A suivre.
Serge Guertchakoff
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Résidentiel
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OFFICE DES POURSUITES DU DISTRICT DE NYON
VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES
Deux appartements PPE, un local et six places de stationnement Villa mitoyenne Commune de Nyon, Route du Boiron 27 et “Aux Tines”
Le 9 octobre 2024, à 9h00, à Nyon, Avenue Reverdil 2, salle des ventes juridiques (3ème étage) de l’Office soussigné, il sera procédé à la vente aux enchères publiques des objets suivants :
A) Parcelle PPE no RF 4814, sise à Nyon
Appartement de 4,5 pièces d’une surface habitable nette d’environ 110 m2, avec balcon d’environ 12 m2, situé au 2ème étage de l’entrée N° 27. Surface pondérée : 116 m2 (demi balcon compris). Au sous-sol, une cave d’environ 5 m2 fait partie intégrante du lot.
Estimation de l’office selon rapport d’expertise : Fr. 1’120’000.00
B) Parcelle PPE no RF 4816, sise à Nyon
Local/cave d’environ 18 m2, situé au sous-sol du bâtiment (entrée N° 27).
Estimation de l’office selon rapport d’expertise : Fr. 12’000.00
C) Parcelle PPE no RF 4846, sise à Nyon
Place de parc intérieure No 20, située dans le parking souterrain de la copropriété.
Estimation de l’office selon rapport d’expertise : Fr. 25’000.00
D) Parcelle PPE no RF 4847, sise à Nyon
Place de parc intérieure No 21, située dans le parking souterrain de la copropriété.
Estimation de l’office selon rapport d’expertise : Fr. 22’000.00
E) Parcelle PPE no RF 4848, sise à Nyon
Place de parc intérieure No 22, située dans le parking souterrain de la copropriété.
Cette place a été fermée et aménagée en dépôt/cave.
Estimation de l’office selon rapport d’expertise : Fr. 27’000.00
F) Parcelle PPE no RF 4815, sise à Nyon
Appartement de 3,5 pièces d’une surface annoncée d’environ 108 m2, avec une terrasse d’environ 68 m2, situé dans les combles de l’entrée N° 27. Au sous-sol, une cave d’environ 6 m2, fait partie intégrante du lot.
Estimation de l’office selon rapport d’expertise : Fr. 1’110’000.00
G) Parcelle PPE no RF 4837, sise à Nyon
Place de parc intérieure N° 11, située dans le parking souterrain de la copropriété
Estimation de l’office selon rapport d’expertise : Fr. 25’000.00
H) Parcelle PPE no RF 4841, sise à Nyon
Place de parc intérieure N° 15, située dans le parking souterrain de la copropriété
Estimation de l’office selon rapport d’expertise : Fr. 25’000.00
I) Parcelle PPE no RF 4827, sise à Nyon
Garage-box (place de parc intérieure N° 1), situé dans le parking souterrain de la copropriété
Estimation de l’office selon rapport d’expertise : Fr. 34’000.00
PPE « Les Portes de Nyon » comprenant 22 lots : 18 appartements, trois locaux et le parking souterrain de 40 places.
Les immeubles sont placés dans un endroit relativement calme et verdoyant, à proximité d’un arrêt de bus pour rejoindre le centre-ville, ainsi que du raccordement autoroutier de Nyon.
Une visite est prévue le 10 septembre 2024 de 14h00 à 16h00. Rendez-vous des amateurs directement sur place (adresse : Route du Boiron 27, 1260 Nyon).
Les conditions de vente, l’état des charges, ainsi que le rapport d’expertise, peuvent être consultés au bureau de l’office ou sur le site www.vd.ch/opf - rubrique vente aux enchères.
557 50 98
Idéalement situé au coeur de Champel, quartier prisé et paisible de Genève, disposant de toutes les commodités, ce bien rare est parfait pour un couple ou une personne célibataire qui recherche un cadre de vie agréable et résidentiel proche du centre. L’appartement se trouve dans un immeuble emblématique des années 50, conçu par l’architecte renommé Marc-Joseph. Il allie charme et confort moderne avec de beaux espaces et des finitions de qualité. Une cave compète ce bien.
Réf. 40036
Bory & Cie - Agence Immobilière SA - Avenue Rosemont 8 - 1208 Genève t. +41 (0)22 708 12 30 - f. +41 (0)22 321 78 55
Cette villa bénéficie d’un ensoleillement optimal toute la journée. Le rez-dechaussée dispose de belles pièces de réception. Une chambre à coucher ainsi qu’une salle de douche complètent ce niveau. A l’étage, quatre chambres à coucher dont une master bedroom avec un dressing et une salle de douche attenante ainsi qu’une salle de bains sont à disposition. Le sous-sol est composé de deux caves, une buanderie et une grande pièce polyvalente. Joli jardin arboré. Cabanon.
Réf. 40015
Bassins
CHF 1’795’000.-
Champel
CHF 1’700’000.-
Office des poursuites du district de Nyon Snezana VOGT, substitute 022
NOUVEAUTÉ
CORSIER
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TROINEX
Réf. BA-122479
Magnique duplex avec vue lac. 328 m² PPE, terrasses totalisant 45 m², env. 140 m² de jardin, 5 chambres, 4 sdb. 2 pl de parc.
Veronica Esposito 0 022 809 00 71
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Prix sur demande
GRAND-SACONNEX
Réf. BA-122505
Magnique 4 pièces traversant, immeuble Minergie de 2010. 108.4 m² PPE + balcon 8 m², 2 chs, 2 sdb. Cave + box en sous-sol.
Veronica Esposito 0 022 809 00 71
CHF 1’590’000.-
LA RIPPE
Réf. BA-121895
Magnique attique neuf de 6 pièces THPE. 191.8 m² PPE, 4 chs, 3 sdb, terrasse d’angle de 100 m² orientée sud. 3 boxes, gde cave.
Sylvia Patella 022 809 00 50
NOUVEAUTÉ
CHF 2’840’000.-
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CHAMPEL
Appartement 3 pièces rénové. 72 m² PPE, 1 chambre, 1 sdb. Cave au sous-sol. Rénové en 2024. Eligible Casatax.
Alessia Estupina 022 809 00 77
1’260’000.-
CHAVANNES-DES-BOIS
Réf. GD-122621
Appartement de charme en duplex. 122 m2 habitables, cuisine, espace repas, terrasse, 3 chambres, 2 salles d’eau. Garage de 30 m 2
Carole Coutaz 022 737 17 36
CHF 995’000.-
LA CROIX-DE-ROZON
Appartement 5 pièces avec jardin. 121 m² PPE, terrasse 12 m², jardin 450 m², 3 chs,
Alessia Estupina 022 809 00 77
CHF 1’300’000.-
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Réf. BA-122654
Villa familiale entièrement rénovée. Env. 190 m² habitables, 285 m² utiles, parcelle env. 750 m², 5 chs, terrasse, jacuzzi, garage.
Sébastien Rohner 022 809 00 86
CHF 3’500’000.-
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Réf. BA-122459
Appartement au cœur de la ville. 134 m2 habitables, rénové en 2024, 3 chambres, terrasse, cave, ascenseur, 1 place de parking.
Yann Batardière 022 365 75 76
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CHF 1'520.-/mois
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Appartement de 3 pièces au 3ème étage
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• Hall d'entrée, séjour lumineux et cuisine agencée
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CHF 1'700.-/mois
CHF 145.- de charges
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EAUX-VIVES
Appartement de 1.5 pièces au 4ème étage
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Denis KADMIRY
022 325 55 42
CHF 1'310.-/mois
CHF 130.- de charges
Réf. 5553.502010
GENÈVE
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CHÊNE-BOURG
Idéalement situé sur la commune de Chêne-Bourg, ce duplex lumineux de 6 pièces est composée de 4 chambres et 3 salles d’eau Il offre une surface PPE de 213 m2 et refait à neuf en 2019
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Cet appartement de 4 pièces et 134m2 PPE, dispose de belles surfaces de vie lumineuses avec deux balcons Une place de parking et une cave complètent le bien
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Au calme absolu, entouré de verdure et sans vis-à-vis, cet appartement en rez-de-jardin, offre une surface PPE pondérée de 103 m2 et est situé dans une résidence au label Minergie.
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APPARTEMENT DE 8 PIÈCES AVEC CACHET
2ème étage, maison ancienne au caractère rural 242 m2 hab. vaste séjour avec cuisine ouverte
OFFICE CANTONAL DES POURSUITES VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES
VENTE IMMOBILIÈRE AUX ENCHÈRES
Le mardi 24 septembre 2019 à 14 heures aura lieu à Genève, à la Salle des ventes de l’Office cantonal des Poursuites, rue du Stand 46, 1204 Genève, au 1er étage, la vente aux enchères publiques de la villa de 199 m2 avec garage, piscine, terrrain de 3321 m2, sise chemin de la Châtière 3, de la commune de Plan-les-Ouates.
Le vendredi 13 septembre 2024 à 10 heures 30 aura lieu à Genève, à la salle des ventes de l’Office cantonal des Poursuites, rue du Stand 46, 1204 Genève, au 1er étage, la vente aux enchères publiques d’un droit de superficie distinct et permanent (DDP) de 286 m2, de la Commune de Genève, section Plainpalais, en 2ème zone de construction. Le droit de superficie n° 4060 constitué à charge de la parcelle n° 505, commune de Genève, section Plainpalais, jusqu’au 31 décembre 2067.
Elle se compose comme suit:
Sous-sol: une buanderie, un local chaufferie, une cave à vin, une salle de fitness, un spa avec sauna et hammam.
Rez: entrée, WC invités, une salle à manger, un grand salon, une cuisine, une chambre d’amis avec salle de bains, une grande véranda et une véranda pour l’entrée.
Etage: 4 chambres, 2 salles de bains, une grande terrasse et 2 balcons.
Combles: chambre principale avec salle de bains et 2 dressings.
Le bâtiment n° 1446 consiste en un immeuble locatif et commercial rénové en 2004. Il se compose d’un sous-sol, caves, abri, dépôts, locaux communs, chaufferies situées au n° 5 et est desservi de la manière suivante: Rez-dechaussée : commerces et dépôt, entrée de l’immeuble, du 1er au 4ème étage : 2 appartements de 5 pièces par étage, Attique : 2 appartements de 4 pièces. Le bâtiment n° 1448 consiste en un souterrain.
La villa est occupée par le propriétaire.
Une visite unique est organisée par l’Office cantonal des poursuites le mercredi 4 septembre 2019 à 14 heures 30.
Estimation de l’Office : CHF 5’980’000.-
Les conditions de vente ainsi que l’expertise sont à disposition à l’Office des Poursuites (rue du Stand 46 – 1204 Genève) au 1er étage et sur le site internet http://ge.ch/opf/ventes.
OFFICE CANTONAL DES POURSUITES
Martine KOHLER, juriste (% 022 388 91 41)
Une visite unique sans inscription est organisée par l’Office cantonal des poursuites et la régie Bordier-Schmidhauser SA le mardi 3 septembre 2024 à 10 heures. Les personnes intéressées étant attendues directement sur place.
Les conditions de vente ainsi que l’expertise ont été déposées le 20 juin 2024 à l’Office cantonal des Poursuites (rue du Stand 46 – 1204 Genève) au 1er étage. Elles peuvent également être consultées sur le site internet : http://ge.ch/opf/ventes