Toutes les éditions sont disponibles sur immobilier.ch
LA FERME SAINTAMOUR À CRANSMONTANA ET GSTAAD
Déjà présent à Megève et Courchevel 1850, le groupe créé par l’ancienne championne de ski française Annie Famose va très prochainement ouvrir deux établissements en Suisse: à la célèbre rue du Prado, au centre de Crans, et à quelques minutes du centre de Gstaad dans les anciens locaux de la brasserie Chlösterli (Gsteigstrasse 173). Le concept qui cartonne est celui d’un restaurant festif. Outre ses implantations en montagne, le groupe français a aussi des restaurants à Saint-Tropez, Biarritz et Saint-Barthélemy.
CESSION D’UN IMMEUBLE À 19 MIOS
C’est un immeuble discret, situé à deux pas des HUG à Genève, à la rue Prévost-Martin. Il vient d’être cédé pour 19 millions de francs par une société d’investissement administrée par Jean-Bernard Buchs à une nouvelle entité, créée et administrée par Arnaud Andrieu, le CEO d’Edmond de Rothschild Real Estate Investment Management. Sa particularité? Outre ses étages de logements, il abrite aussi 140 box gérés par Flexbox Self Storage, un groupe détenu par deux associés, Stephen Vann (USA) et Gian Matteo Lo Faro (I).
PATEK PHILIPPE:
ADRIEN STERN ARRIVE
Adrien Stern, 23 ans, fils de Thierry, le président de Patek Philippe, va rejoindre début 2025 l’entreprise détenue par la famille depuis 1932. Une société qui a produit 72’000 gardetemps en 2023 avec plus de 2400 employés en Suisse, majoritairement à Plan-les-Ouates (GE). Son père a pris la présidence en 2009, succédant à son père Philippe qui fut lui-même président dès 1993. Si tout se passe bien, Adrien pourrait devenir d’ici quelques années le 5e président de Patek Philippe depuis que sa famille a racheté la célèbre marque.
Ferme Saint-Amour
LA PIÈCE CENTRALE DU PAV
A SON PROJET PAYSAGER
Le quartier de l’Etoile est l’un des neuf quartiers du projet Praille-Acacias-Vernets (PAV) à Genève. Stratégiquement situé à proximité de la gare de Lancy Pont-Rouge, il est appelé à devenir un lieu emblématique avec à terme environ 5200 habitants et 5400 emplois, faisant de lui un lieu phare de l’agglomération, attractif et vivant 24h sur 24. Pour cela, une procédure de mandats d’étude parallèles a été organisée au terme de laquelle le projet «Intensité alluviale» (piloté par l’Atelier Roberta) a été désigné lauréat à l’unanimité le 12 novembre dernier. Le public est donc invité à le découvrir, ainsi que les neuf autres projets ayant participé à la procédure, à Carouge, jusqu’au 30 novembre et les premiers travaux d’aménagement sont envisagés pour 2028. JM
AUTORISATIONS DE CONSTRUIRE: DÉLAIS ET PROCÉDURES OPTIMISÉS
À Lausanne, depuis 2021, un effort important de réorganisation interne a été réalisé pour optimiser le traitement des dossiers d’autorisations de construire. Les procédures ont été accélérées et simplifiées pour une large majorité des demandes. L’Office des permis de construire de la Ville peut désormais se dispenser d’autorisation de construire pour une grande partie des projets et répondre dans un délai de moins de 10 jours. Pour les cas nécessitant l’obtention d’un permis de construire, 80% des demandes reçues et finalisées en 2023 ont été traitées en moins de 6 mois. JM
FIN NOVEMBRE, JOURNÉES PORTES OUVERTES AU MONT-BLANC CENTRE
Ce bâtiment emblématique érigé au-dessus du cinéma genevois Le Plaza en 1952 par l’architecte Marc J. Saugey sera accessible librement les vendredi 29 et samedi 30 novembre prochains, offrant un programme varié au public d’amateurs. Bien que la salle de cinéma historique soit encore en travaux, cet événement sera l’occasion d’explorer les étages du futur complexe culturel et de découvrir les coulisses des multiples structures liées à la culture et au cinéma qui y sont déjà installées. Pour rappel, la brasserie Europe et l’hôtel Plaza Cinéma seront inaugurés à l’automne 2025 et le Plaza Centre Cinéma un an plus tard. JM
Raphaelle Mueller
Atelier Roberta
Freepik
DURÉE DE SÉJOUR DANS LES ÉTABLISSEMENTS MÉDICO-SOCIAUX EN 2023
EMS ET AIDE À DOMICILE: FORTE HAUSSE DES COÛTS
Selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), en 2023, les coûts des établissements médico-sociaux (EMS) ont augmenté de 5% par rapport à 2022 et ceux des services d’aide et de soins à domicile de 7%, pour s’établir ensemble à 15 milliards de francs. Ces hausses sont les plus fortes enregistrées au cours de la décennie écoulée. Aussi, les personnes hébergées en EMS n’ont jamais nécessité autant de soins qu’en 2023: chaque résident ayant requis en moyenne 110 minutes de soins par jour (+4% par rapport à 2022). La même tendance a été observée pour les soins à domicile: chaque client a bénéficié en moyenne de 56 heures de soins au cours de 2023 (+6,3% par rapport à 2022). JM
LE FUTUR PÔLE GARE SE DESSINE À LAUSANNE
La Municipalité lausannoise vient de mettre à l’enquête publique le réaménagement du Pôle Gare du 20 novembre au 19 décembre. Ce projet majeur renouvellera entièrement la place de la Gare qui accueillera une vaste esplanade devant le bâtiment voyageurs, dotée de deux terrasses en gradins. Elle sera pourvue de mobilier urbain et d’une riche arborisation (70 arbres plantés). La chaussée, aménagée côté Petit-Chêne, permettra la circulation à 30 km/h de tous les modes de transports. Les rues connexes (avenues de la Gare et Louis-Ruchonnet) seront quant à elles dédiées au stationnement (vélos, motos, taxis, livraisons, cars) et aux pistes cyclables sécurisées. Début des travaux envisagé: horizon 2027-2028. JM
CAP SUR LE STOCKAGE DE CO 2 DANS DU BÉTON RECYCLÉ
Les SIG (Services industriels de Genève) et Neustark se sont associés pour un projet pilote unique en Suisse romande visant à capter et stocker durablement du CO2 dans du béton recyclé. Ce procédé innovant repose sur une technologie qui transforme le CO2 capté en calcaire intégré dans des granulats de béton. Ce projet contribuera ainsi à la transition énergétique du canton en évitant l’émission de 1500 tonnes de CO2 par an sur le site de la STEP d’Aïre (GE). JM
Archigraphie
L’entrée de Vevey ouest concentre des enjeux complexes et importants pour le futur de la commune. Il comprend, en particulier, le dernier grand terrain non construit de la ville à la «Cour-aux-Marchandises» (propriété des CFF), dont la future affectation devra répondre aux besoins de la population. Le secteur est par ailleurs traversé par de nombreuses infrastructures de transports (routes, rail, funiculaire, bus, future voie
GENÈVE SOUTIENT LE DÉVELOPPEMENT DE L’HYDROGÈNE
Début novembre, le Conseil d’État genevois a annoncé vouloir renforcer le dynamisme régional dans le domaine novateur de l’hydrogène. À cet effet, les modalités d’attribution des aides financières prévues par la loi ont été fixées dans un règlement prévoyant une enveloppe budgétaire de 10 millions de francs en faveur du développement du plan hydrogène cantonal. Ces fonds seront ainsi versés sous forme de subventions pour financer des projets collaboratifs. Ils pourront être affectés à des projets ciblant toute la chaîne de valeur de l’hydrogène, de la production au stockage et de la distribution à l’usage, tout particulièrement pour des applications en lien avec la mobilité. JM
verte cyclable Vevey-Villeneuve) dont l’agencement pourrait être amélioré. Alors afin de réfléchir de manière globale aux différentes problématiques, la Municipalité organise un atelier-balade public visant à explorer le quartier et à partager les envies de la population le samedi 30 novembre de 9h30 à 12h30. Informations et inscriptions sur le site internet Vevey Demain. JM
LANCY DÉVOILE SA POLITIQUE POUR LES SENIORS
En 2023, Lancy (GE) comptait près de 5500 seniors âgés de plus de 65 ans et, selon l’OCSTAT, ce chiffre atteindra les 9000 en 2050. Alors le 14 novembre dernier, la Ville de Lancy a levé le voile sur sa toute première politique publique dédiée aux seniors, prévue pour la période 2025-2030. Fruit de la démarche participative et novatrice «Demain seniors: trois jours pour co-construire le bien vieillir à Lancy» lancée en janvier dernier, cette politique établit donc désormais un cadre commun pour tous les acteurs qui œuvreront à améliorer la qualité de vie des seniors sur le territoire. JM
Freepik
Alexey M./Wikipedia
Ville de Vevey
IMMO BRÈVES
LA SUISSE PROGRESSE, LE DÉFI DE SÉCURITÉ ÉNERGÉTIQUE
DEMEURE
Dans la nouvelle étude de Colombus Consulting est dressé un bilan éclairant sur l’état de santé des producteurs d’électricité suisses qui investissent massivement dans le renouvelable tout en gérant des enjeux de volatilité des prix et de long terme. En 2023, la Suisse a par ailleurs franchi un cap avec une augmentation significative de ses capacités solaires et éoliennes, suivant une dynamique européenne en faveur des énergies renouvelables. Cependant, la question de l’approvisionnement à long terme reste critique. Baptiste Leflaive, Consultant Senior chez Colombus Consulting, déclare: «En Suisse, un accord avec l’Union Européenne serait un pas décisif pour assurer la stabilité de cet approvisionnement.» JM
DE LA CONSOMMATION EN EUROPE
gaz (TWh) électricité (TWh)
Source: Colombus Consulting
GENÈVE SE DOTE DU 1 ER CADASTRE CANTONAL DES SITES POLLUÉS
Les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) considérées comme «polluants éternels», constituent un problème environnemental et de santé publique majeur, et ce, au niveau mondial. Leurs impacts, notamment toxicologique, cancérigène et de perturbateur endocrinien sur l’être humain sont étudiés depuis une dizaine d’années. Afin d’obtenir un état des lieux précis des secteurs concernés par ce nouvel enjeu, le Conseil d’État genevois a soumis mi-novembre au Grand Conseil un projet de loi ouvrant un crédit d’investissement de 4,145 millions de francs. Celui-ci permettra la révision du cadastre des sites pollués du canton en incluant toutes les activités ayant pu conduire à une pollution du terrain. L’objectif final est d’exiger l’assainissement des sites contaminés. JM
Source: OFS
EDMOND DE ROTHSCHILD S’INSTALLE
AU QUARTIER DE L’ÉTANG
C’est officiel, l’emménagement a débuté le 11 novembre dernier dans l’écoquartier de l’Étang pour rassembler les 700 collaborateurs d’Edmond de Rothschild basés à Genève dans un lieu unique. En passant de six sites à un seul édifice commun, Edmond de Rothschild renforce ainsi sa vision d’une organisation propice à la collaboration. Cette étape vient en outre concrétiser un grand projet conçu et mené avec un calendrier tenu en moins de 24 mois. JM
Edmond de Rothschild
Freepik
Logements
LE SYNDROME DE LA PÉNURIE
Face à une situation de plus en plus tendue entre l’offre et la demande de résidentiel, les mesures se multiplient mais rien ne change concrètement. Un panel d’experts a dressé le «bilan» romand lors du 4e Congrès immobilier et financier CIFI.
Plus de 210 acteurs de la branche se sont rassemblés mi-novembre à Lausanne pour le 4e Congrès immobilier et financier CIFI. Plein à craquer, l’auditorium du Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) a déplacé les foules avec une thématique centrale qui ne cesse de préoccuper tout un chacun: la pénurie de logements. L’espace d’une matinée, une poignée de spécialistes s’est donc succédé afin de faire le point sur ce mal qui frappe notre pays et tenter d’entrevoir le bout du tunnel. Résumé.
Un double défi à relever
Le premier à avoir mis les pieds dans le plat n’est autre que Fabien Nussbaum,
consultant associé senior et responsable du Congrès CIFI: «Soyons clairs, si vous avez connu moins d’obstacles que certains grands projets immobiliers du canton de Vaud et vécu la même croissance que Bulle, c’est que votre année 2024 aura été prospère.» Deux enjeux de taille auxquels les professionnels du secteur ont dû se confronter cette année et qui risquent de perdurer encore un moment d’après l’orateur. Puisqu’en effet, outre les questions de rénovations énergétiques du bâti et celles du réemploi qui sont désormais omniprésentes dans nos discussions, deux enjeux majeurs bousculent plus que jamais le marché, freinant le développement du parc immobilier suisse (et a fortiori romand).
Tout d’abord l’acceptation de la densification, voulue par la Loi sur l’aménagement du territoire (LAT) et votée par le peuple lui-même, mais qui peine à être acceptée. Ce qui se traduit par des rejets de projets pourtant modèles et durables, à l’image du refus du quartier de Valleyre au Mont-surLausanne en septembre dernier. «Le marché de la construction se heurte de plus en plus à ce qu’on appelle le phénomène du NIMBY (acronyme tiré de l’anglais Not in my backyard, se traduisant par «pas dans mon jardin»). Des oppositions récurrentes et quasi automatiques aux développements alors que l’on manque cruellement de logements», souligne Fabien Nussbaum. Ce qui nous mène à notre deuxième enjeu actuel: la tension sur le
Zermatt a un taux de vacance encore plus bas que ceux de Genève ou Lausanne.
Joachim Kohler/Wikicommons
Évolution des prix des logements en propriété
Indice des prix des transactions par canton (Indice 100 = année 1998)
depuis
Fribourg
Source: CIFI
marché résidentiel, dont la ville de Bulle (FR) se veut la parfaite illustration au passage. Ayant connu une explosion de son attractivité et de sa population (qui a plus que doublé ces vingt dernières années), Bulle affichait un taux de logements vacants de 6,5% en 2021 contre 0,6% il y a quelques mois...Une situation que l’activité de construction n’arrive pas à désengorger et qui entraîne une hausse des loyers, avec les conséquences que l’on imagine. Alors que faire?
Des réponses multiples et variées
Sommes-nous fichus? En tout cas, «nous avons toujours eu des changements sur le marché du logement, avec des pics de pénurie mais depuis 2020, l’évolution rapide du manque d’offre est préoccupante», confirme Martin Tschirren, directeur de l’Office fédéral du logement. Une crise que toute personne en recherche d’un bien à la location, à l’achat ou pour de l’investissement voit et vit tous les jours selon Jessica Jaccoud, avocate membre de l’Asloca et conseillère nationale socialiste. «Pas besoin de chiffres pour s’en rendre compte. Cette pénurie est systémique et plus les années passent, plus l’éclatement familial (ménages d’une personne) et l’absence
de mobilité résidentielle des seniors (les locataires de longue date n’ayant aucun intérêt à déménager car ils paieront plus cher pour plus petit), font que le nombre de m2 par habitant augmente alors que l’offre diminue. L’équation est forcément mauvaise», poursuit-elle.
Pire encore, le contexte devient critique pour certaines villes comme Genève où le taux de vacance s’élève à 0,46%... Alors en clair, il faut prendre des dispositions. Mais à nouveau, les experts sont unanimes: peu importe la solution choisie, il faut agir vite. «Il faut impérativement des actions
qui vont se répartir dans le temps car si on se limite à l’unique option de la construction de logements, nous nous dirigerons vers un exercice périlleux», ajoute Jessica Jaccoud. Cette dernière cite par ailleurs le projet pilote mené par la Ville de Lausanne, consistant à mettre en relation des locataires au sein de son parc immobilier pour échanger des appartements devenus respectivement trop petits ou trop grands.
Mais il y a un écueil omniprésent: les loyers. Cécile Berger Meyer, avocate et vice-présidente du SVIT Suisse, croit pour sa part
Genève
Vaud
Suisse
Valais
Fribourg
Neuchâtel
Jura
Impact de l’altitude sur le prix
Plus l'on se rapproche de la plaine, plus les loyers sont abordables.
Zermatt: 1620m
Loyer: 3270 CHF
Stalden: 795m
Loyer: 1690 CHF
Source: CIFI
davantage à la transformation de bureaux en logements, bien que pour elle, le seul et unique levier efficace reste d’agir sur l’offre en construisant. «Il va falloir trouver un moyen de conjuguer la LAT qui nous pousse à bâtir dans les centres, à densifier en hauteur, et la volonté des Suisses qui ne souhaitent pas que cela se passe derrière chez eux. Pour cela, il faut de la qualité et améliorer drastiquement la concertation en amont des projets», argumente-t-elle.
Qui, quand, quoi, où, comment
Or, développer sur l’existant, vers le ciel, de la qualité, à bas coût, ce n’est pas facile. Sur fond de raréfaction des terrains à bâtir, de renchérissement des matériaux de construction, d’adaptation des plans financiers accusant des retards de l’ordre de 9 à 15 mois, d’incertitude face aux fluctuations des taux d’intérêt et d’une contestation populaire... rien ne sera simple et tout s’annonce compliqué.
L’avocate Jessica Jaccoud relève malgré tout un point important: «J’ai constaté en pratique que dans les petites à moyennes communes, les pouvoirs publics se sont réjouis ces dernières décennies d’accueillir de nouveaux habitants mais n’ont pour la plupart pas su adapter les infrastructures en fonction de ce flux. Ce qui fait
Täsch: 1450m
Loyer: 2040 CHF
Viège: 658m
Loyer: 1850 CHF
qu’aujourd’hui, les écoles, les transports publics et les crèches sont saturés et lorsque l’on doit voter pour accepter 1500 nouveaux résidents, la population se montre méfiante.» Dans la même veine, l’idée de limiter la population à 10 millions d’habitants (objet sur lequel les citoyens seront amenés à se positionner) a été posée sur la table.
Et tout comme le Conseil fédéral, les panelistes se sont montrés peu convaincus par cette solution qui «aurait des répercussions sur le développement économique et politique du pays». En l’occurrence, le fait que la génération des baby-boomers soit prochainement vouée à quitter le marché du travail et que les jeunes suisses ne soient de toute évidence pas assez nombreux obligera, selon eux, à maintenir une certaine migration et à garder de bonnes relations avec nos voisins européens.
Coup de chaud en altitude
D’autant qu’un autre phénomène a été pointé du doigt lors du Congrès CIFI, celui d’une pénurie de logements qui touche également dorénavant les régions de montagne alors que l’on pensait les grandes stations touristiques à l’abri... Roxane Montagner, responsable Suisse romande du CIFI est rentrée dans le dé-
tail: «En effet, on voit que le Val de Bagnes, Crans-Montana ou encore Zermatt ont des taux de vacance encore plus bas que ceux de Genève ou Lausanne et que le prix des logements en propriété (appartements et villas) subit une forte tendance à la hausse, plus élevée que la moyenne suisse (+3,8% au niveau suisse contre +10% à Zermatt).»
Ces stations, majoritairement composées de résidences secondaires (75% pour le Val d’Anniviers) sont de ce fait les zones qui ont observé l’augmentation de prix la plus marquée, soit un renchérissement de 20% du prix entre leurs logements secondaires et les principaux en 2024. Au sein d’une même commune, Roxane Montagner a de plus constaté une valse des écarts de prix. «Pour une PPE standard évaluée à 800’000 francs, qui serait d’ailleurs affichée à 677’000 francs à Martigny (l’une des régions les plus chères du canton), on voit le prix monter à 883’000 francs dans le Val de Bagnes ou 2 millions à Verbier, obligeant les locaux et les saisonniers à descendre dans les villages pour trouver à se loger», décrypte-t-elle. Les loyers de ces stations ayant eux aussi gonflé l’an dernier (exemple à Rougemont +26%).
En cause: l’évolution du tourisme postcovid, notamment en 2023 où la Suisse a enregistré plus de 41 millions de nuitées, un record absolu. Le déplacement des résidents helvétiques en périphérie dû principalement à l’essor du télétravail y est aussi pour quelque chose. Enfin, les restrictions de construction (Lex Weber) favorisent également ce déséquilibre entre offre et demande. Fort heureusement, les stations réagissent déjà pour certaines. Le Val d’Anniviers a vu fleurir des projets de crowdfunding (financement participatif) afin de financer des logements pour saisonniers. Ailleurs, des subventions ou réductions fiscales ont été instaurées pour attirer les familles, tandis que Zermatt vient d’imposer à chaque nouvel hôtel de prévoir un toit pour 60% de ses futurs employés. Dernière (r)évolution, mais pas des moindres, un assouplissement de la Lex Weber est entré en vigueur au 1er octobre. Reste à voir si ces mesures auront des retombées plus fructueuses qu’en plaine.
Julie Müller
EN DIX ANS, LA PETITE PRAIRIE EST DEVENUE GRANDE
Au nord de la ville, 135 appartements viennent compléter un quartier dont les premières constructions datent de 2015. Dans quelques semaines, le total de ses habitants se montera à plus de 2500 personnes.
Un Nyonnais parti travailler dix ans à l’étranger ne s’y retrouverait pas: là où il n’y a pas si longtemps se trouvaient des champs et un petit squat’, se dresse aujourd’hui un immense quartier où se mêlent logements, commerces, écoles, restaurants et même un hôtel. Les 500 premiers habitants y sont arrivés en 2015 et, dans quelques semaines, à la faveur de trois nouveaux bâtiments, ce sont 400 nouvelles âmes qui vont s’y installer.
Cette dernière partie, propriété d’Avadis Fondation d’Investissement, principal maître d’ouvrage, est quasiment terminée. Le 1er novembre, 24 appartements ont été remis à des locataires. En février prochain, les 111 autres logements seront à disposition. Et tout est déjà loué. «C’est un très gros succès puisque nous avons entamé la location en août dernier seulement. L’offre a été très vite absorbée par le marché», détaille Maxime Pommaz, directeur associé de «move im», entreprise chargée de la commercialisation de ces biens.
Classe moyenne
Des appartements pour la classe moyenne, serait-on tenté de dire à la vue de leur configuration et des montants articulés. En effet, la gamme s’étend du studio au 3 pièces, pour des loyers mensuels allant de 1200 francs à 2500 francs. La construction, elle, avait débuté en 2022. «Ce succès s’explique évidemment par la forte demande du marché, notamment pour des biens abordables pour les étudiants, céli-
400 âmes supplémentaires vont s’installer à la Petite Prairie. DR
bataires et jeunes familles. Les constructeurs ont également choisi de ne pas lésiner sur les finitions des appartements, ce qui a convaincu les visiteurs de déposer leur dossier», poursuit Maxime Pommaz. Un autre atout: si les constructions ont pris la place des champs, il reste encore beaucoup de nature à proximité. De quoi s’évader de la cité en quelques foulées.
Les autres avantages de s’installer dans cette Petite Prairie sont plus connus: l’autoroute se situe à quelques centaines de mètres (sans en avoir les nuisances), la gare se trouve à 5 minutes et Nyon est assurément reconnue comme une ville offrant de nombreuses infrastructures publiques pour les amateurs de sport et de culture, notamment. Sans oublier, bien sûr, le grand nombre d’entreprises installées à Nyon et dans la région proche. D’ailleurs, chez «move im», on constate une forte demande de ressortissants français travaillant sur le bassin lémanique, entre Ge-
nève et Lausanne. Et qui ont choisi d’en finir avec le «statut» souvent avantageux de frontalier? La question reste ouverte.
Avec cette Petite Prairie, c’est le dernier gros chantier de ces dernières années qui se termine à Nyon. Jusqu’au prochain. Et le prochain sera encore la Petite Prairie. En effet, à l’horizon 2027, le Conseil communal de Nyon aura à valider le Plan d’affectation des dernières parcelles, en mains privées, qui constituent cette vaste zone d’habitations. Si tout va bien, les quelque 300 nouveaux appartements prévus, poussant le chiffre total des habitants du quartier à 3000, pourraient voir le jour en 2030.
Rodolphe Haener
La poussée au Nord
Pendant des siècles, Nyon se trouvait... à Nyon, à savoir un grand village articulé entre le bord du lac et le quartier romain puis médiéval, lui-même entourant le château historique. Il y eut ensuite l’arrivée du chemin de fer en 1848. À cette époque, petit à petit, les industries se sont déplacées des rives vers la gare quand il s’est agi de transporter les marchandises par train et non plus par bateau. En 1964, l’avènement de l’autoroute A1 a ouvert la conquête du nord. Depuis cette époque, la ville s’étend en direction de l’autoroute, où logements et industries se sont implantés. Aujourd’hui, deux-tiers des 25’000 habitants vivent au nord de la voie CFF.
LE POINT SUR LA SITUATION
Regain de l’inflation, tensions géopolitiques diverses ou encore croissance économique ralentie... Face aux turbulences internationales, le marché immobilier suisse a su garder le cap cette année, mais qu’en sera-t-il de 2025?
Lors d’un récent webinaire portant sur les évolutions du marché immobilier helvétique, le cabinet Wüest Partner et notamment l’une de ses expertes économistes, Corinne Dubois, a pu donner son éclairage sur l’état actuel économique du pays. Un facteur décisif pour le secteur de l’immobilier et de la construction. Il en ressort qu’au cours des derniers mois l’inflation a baissé de manière forte et n’atteignait plus que 0,6% en octobre 2024. Aujourd’hui, dans une situation où le risque d’une inflation trop élevée s’éloigne progressivement, celui d’une inflation trop basse voire d’une déflation paraît donc de nouveau réaliste. «On s’attend à ce que l’inflation ne se monte plus qu’à 0,6% ou 0,7% en 2025», indique la spécialiste.
Cette baisse des pressions inflationnistes en Suisse a déjà permis à la Banque nationale suisse (BNS) d’abaisser son taux directeur, passant de 1,75% à 1% cette année. Ainsi, ces baisses de taux se poursuivront en 2025 pour plusieurs raisons. D’une part, le risque d’inflation trop faible. Deuxièmement, car les autres grandes banques centrales, la Banque centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale des États-Unis (Fed), risquent encore d’abaisser leur taux, ce qui incitera la BNS à faire de même. Et finalement, le risque de surévaluation du franc qui serait nuisible aux efforts nationaux.
«Le taux directeur pourrait de ce fait être abaissé jusqu’à 0,5% en Suisse d’ici
mi-2025», confirme Corinne Dubois. Du côté de l’économie réelle, le marché de l’emploi continue de bien se porter: entre le 2e trimestre 2023 et le 2e trimestre 2024, près de 60’000 nouveaux emplois équivalents temps plein ont été créés, ce qui représente un taux de croissance supérieur à la moyenne des dix dernières années.
Des prévisions de bon augure
Pour 2025, il est estimé que la Suisse accueillera encore environ 80’000 nouveaux résidents supplémentaires. Le solde migratoire restera très important et permettra de compenser la baisse de la natalité observée à l’échelle nationale au cours des deux dernières années. Globalement, l’année 2025 se présente finalement plutôt sous de bons auspices économiques et démographiques avec des prévisions favorables. «La baisse que l’on prévoit des taux d’intérêts devrait stimuler la consommation et l’investissement», ajoute l’économiste. La confiance des ménages en hausse et l’inflation en baisse devraient ainsi, en théorie, stimuler le pouvoir d’achat et la consommation.
Enfin, une croissance économique de l’ordre de +1,6% est attendue pour l’année prochaine. Bien entendu, cette prévision reste sujette à des risques et des incertitudes, en particulier à cause des développements à l’étranger. Parmi eux, la récession en Allemagne, les politiques d’austérité en France, les conflits en cours au Proche-Orient et en Ukraine, tout comme le degré d’incertitude supplémentaire découlant de l’élection de Donald Trump aux États-Unis.
Julie Müller
La baisse du taux directeur
L'an prochain la Suisse devrait accueillir 80'000 résidents supplémentaires. Freepik
APPEL D’OFFRES POUR LE CAMPUS PICTET DE ROCHEMONT
Le futur Campus Pictet de Rochemont au cœur du PAV devrait être achevé fin 2025.
GRANGE Immobilier lance un appel d’offres pour les futures surfaces commerciales. Les 750 m2 concernés pourront accueillir jusqu’à six commerces.
Situé en plein centre du nouveau pôle urbain de Genève, le Campus Pictet de Rochemont va venir s’insérer dans le quartier de l’Etoile, partie intégrante du PAV (Praille-Acacias-Vernets), situé à deux pas du nouveau quartier des affaires de Genève, Pont-Rouge. Plus globalement, le PAV devrait voir surgir en tout 12'400 appartements, soit près du dixième de la population de la Ville de Genève.
Dans le quartier de l’Etoile, outre les milliers de collaborateurs de la banque Pictet, signalons l’arrivée du nouveau Palais de Justice. L’Etoile va rassembler près de 1500 logements, de l’appartement standard à la PPE de standing, garantissant ainsi une grande mixité sociale.
GRANGE Immobilier vient de lancer la commercialisation des arcades commerciales. Celles-ci se situeront dans le quadrilatère du Campus Pictet de Rochemont, donnant à la fois côté rue des Noirettes et longeant une large esplanade en bordure de la Drize remise à ciel ouvert. En collaboration avec le Maître d’ouvrage,
GRANGE Immobilier a réfléchi aux types de commerces souhaités afin d’apporter une grande valeur ajoutée au Campus et au quartier dans son ensemble: restaurant, café, épicerie, coiffeur/onglerie, santé (ostéopathe, physiothérapeute, pilate, fitness, etc.), fleuriste, boulangerie-pâtisserie, pharmacie. «Si vous ne faites pas partie de cette liste, ne baissez pas les bras. Nous sommes ouverts à toutes les bonnes idées», relève Alexandre Fernandez, responsable gérance à l’agence de Grange-Canal et personne de contact pour ce projet. Précisons encore que deux terrasses sont prévues devant les arcades. Comme c’est désormais la règle lorsque l’on parle de grands projets, le choix des futurs locataires des arcades commerciales passe par un appel d’offres. Les éventuelles questions doivent être adressées d’ici au 6 décembre 2024 à l’adresse suivante: campus-pictet@grange.ch. Les participants recevront une réponse à leurs questions dans le courant du mois de décembre déjà.
Enfin, la date de remise des dossiers de candidature a été fixée au plus tard au 31 janvier 2025 à midi. Les critères d’évaluation sont variés: démonstration de la plus-value pour les habitants et utilisateurs du bâtiment ainsi que pour le quartier dans son ensemble; attrait du concept; durabilité et responsabilité environnementale, économie locale et circulaire; références, etc. Les adjudications des arcades sont prévues fin février 2025 et la signature des contrats de baux entre mars et la mi-avril. De quoi permettre le temps de déposer et obtenir une autorisation de construire par procédure accélérée afin de pouvoir ouvrir début 2026. Rappelons que le chantier du Campus Pictet de Rochemont devrait s’achever à la fin de 2025, tandis que les commerces ouvriront leurs portes début 2026.
Serge Guertchakoff
Pour plus d’infos: campus-pictet.grange.ch
Troinex (GE)
LE PARC DES CRÊTS: UN PARC HABITÉ
Après quatre ans de travaux, ce nouveau quartier composé de quelque 370 logements, y compris une résidence pour seniors, a été livré. Implanté sur 8,7 hectares, dont 79% sont végétalisés, l’ensemble est au standard THPE. Retour sur un succès.
Les constructions ont toutes été livrées. Il reste encore à finaliser les aménagements extérieurs. Capvest
«C’est un grand plaisir d’être avec vous ce soir (...) Ce bel événement célèbre à la fois notre collaboration réussie avec Swiss Finance & Property Group, ainsi que la vente d’un des derniers bâtiments du Parc des Crêts.
Il marque en effet la conclusion d’un cycle de dix années (lire notre historique page 17)», a déclaré le 11 novembre dernier Magid Khoury, le CEO de Capvest, qui a piloté ce projet hors du commun en intervenant à chaque étape du processus. De la stratégie d’acquisition jusqu’à la commercialisation, en passant par la conception et l’activation du site. Les promoteurs ont
mis les moyens pour faire de ce nouveau quartier un exemple. Le chiffre global de 400 millions de francs a déjà été mentionné.
La plus grande parcelle
De quoi parle-t-on? 267 appartements, majoritairement en PPE; 40 villas mitoyennes et contiguës; et 65 appartements dans la Résidence du Parc des Crêts gérée par Vitae et destinée aux retraités autonomes. Ouverte le 4 novembre, cette résidence accueille déjà une vingtaine de seniors. À terme, on parle donc d’un ajout d’environ un millier
d’habitants, dont 700 y ont déjà déménagé progressivement, dans une commune (Troinex) qui jusqu’alors en abritait environ 2600. Surtout il faut se souvenir que le Parc des Crêts a vu le jour sur la plus grande parcelle qui existe en zone villas dans le canton de Genève. Avant l’ouverture du chantier, le terrain était un simple champ où pâturaient des vaches.
Autre particularité: il ne se sera écoulé que 14 mois à peine entre le dépôt de la demande définitive et l’entrée en force de l’autorisation de construire. Comment est-ce possible à Genève? Comme l’avait rappelé Bruno Mégevand, de la société 3 N Investissements, le maître d’ouvrage, lors du bouquet de chantier en 2022: «Nous avons tenu avec les voisins de notre parcelle quatre séances pour leur présenter le projet, auxquelles se sont ajoutées deux présentations publiques à l’ensemble de la population troinésienne, sans oublier les ateliers de travail avec les voisins. D’innombrables séances ont aussi eu lieu avec les différents services de l’Etat de Genève et avec le magistrat en charge de l’aménagement, Antonio Hodgers.
Un véritable parc habité
Dès les prémices du projet, conçu avec le bureau Cerutti Architectes, le souhait de minimiser l’impact du bâti sur son environnement s’est imposé et le concept de parc habité a été développé. De cette volonté est née l’idée de créer des îlots, formés de trois ou quatre bâtiments de faible hauteur (rez +2 ou rez +3), organisés autour d’un patio végétalisé.
Rappelons que le quartier est fermé aux véhicules motorisés qui sont cantonnés dans un vaste parking souterrain de 665 places sur un seul niveau, dont 55 places visiteurs, ainsi que 102 places pour les deux roues motorisés. Outre les lignes de bus 44 et 45, une nouvelle ligne sera déployée fin 2025 (la ligne 49), qui permettra de relier ce nouveau quartier à la gare du Léman Express de Lancy-Bachet).
Surtout, le Parc des Crêts est le premier projet immobilier à mettre en place dans les aménagements extérieurs la méthode
de biodiversité, proposée par SEED et le WWF. SEED apporte une certification pour des quartiers durables avec l’objectif de réduire notre empreinte écologique et nos émissions de CO2, ainsi que de favoriser et régénérer la biodiversité. Elle garantit enfin des cadres de vie solidaires, de qualité et adaptés aux conditions climatiques futures.
Favoriser la biodiversité
L’entreprise Boccard Parcs et Jardins est le concepteur paysager du Parc des Crêts ainsi que l’entreprise ayant réalisé les aménagements extérieurs. Les quelque 450 arbres et arbustes ont été plantés aux Pépinières Genevoises à Bernex pour qu’ils aient le temps de s’acclimater et pour minimiser le stress du transport et de la plantation. Les surfaces ont été pensées pour être gérées de manière extensive pour limiter l’entretien. Un plan de gestion des espaces verts a été créé. Il prévoit une fauche alternée par étapes échelonnées dans le temps (5 à 7 tontes par an pour les gazons et 1 à 2 fauches par an pour les prairies). Différents abris ont été prévus pour favoriser la petite faune: murs de pierres sèches, tas et fagots de bois, bordures de tuiles creuses, dunes de sables, gîtes pour hérissons, nichoirs ou encore hôtels à insectes.
Vie de quartier
Afin de rendre ce quartier vivant, également pour ses humains, chaque îlot est équipé d’une salle communautaire, pourvue d’une cuisine équipée. Son utilisation est soumise à réservation via l’application du Parc des Crêts: Crêts App. Cette dernière contient un blog avec les dernières nouvelles, un helpdesk géré par la société Urbagestion (qui gère aussi les trois concierges du site, entre autres), des petites annonces, le prêt d’objets et les réservations. On y gère aussi l’utilisation des jardins potagers. Un restaurant va prochainement ouvrir ses portes, lequel sera ouvert à toutes et tous.
À cela s’ajoute la création d’une maison de quartier, équipée d’une salle communautaire à disposition des habitants et un espace de coworking. Une animation de quartier est en train d’être élaborée avec
Les différents îlots ont été conçus comme des «jardins de pluie». Capvest
Urbagestion. Deux groupes ont déjà vu le jour: celui dédié à la biodiversité et un second relatif au potager. «Nous allons favoriser la création de groupes par thématique», précise Rafael Pinto, COO d’Urbagestion.
Des fêtes de quartier seront organisées et des apéros d’accueil pour les nouveaux arrivants ont déjà eu lieu tous les 4 mois entre avril 2023 et l’automne 2024. Mentionnons encore la mise en place d’une boîte à colis permettant de se faire livrer des colis directement et en toute sécurité. Le destinataire reçoit un e-mail et/ou un message SMS en cas de livraison.
Une animation de quartier est en train d’être élaborée. Deux groupes ont déjà vu le jour.
Outre les appartements, des villas contiguës ont été réalisées. Capvest
Volet énergétique
Le Parc des Crêts s’est donné comme objectif d’être alimenté à 100% par de l’énergie renouvelable et locale. Romande Energie Services a mis en place via un contracting un chauffage à distance alimenté à mi-saison et en hiver par du pellet de bois. Et en été, ce sont des pompes à chaleur qui récupèrent l’excédent de chaleur des logements pour chauffer l’eau chaude sanitaire. Afin de répondre à la volonté du Maître d’ouvrage, SIG a été retenu pour installer et exploiter des centrales solaires photovoltaïques, ainsi que pour mettre en place onze «communautés
d’autoconsommation» permettant d’améliorer la qualité de l’énergie électrique consommée par les habitants.
Enfin, un système subtil a été créé pour la gestion des eaux à ciel ouvert. Les cœurs des îlots sont conçus comme des «jardins de pluie» et adaptés pour se remplir d’eau pendant quelques heures. Les eaux de pluie sont ralenties et régulées en cascade pour assurer un débit au ruisseau pendant quelques heures. On le voit, le Parc des Crêts se veut ambitieux en matière d’écologie et de biodiversité.
Serge Guertchakoff
Les principales dates
Juillet 2014 Achat des terrains de 87’000 m2 pour 85 millions. Décembre 2018 Dépôt de la demande définitive. Janvier 2020 Obtention du permis de construire en force. Eté 2022 Fin de la commercialisation. Septembre 2022 Bouquet de chantier. Automne 2024 Livraison complète du Parc des Crêts.
Chronique chez soi
par Martina Chyba, journaliste à la RTS
VIVE LE DIVORCE DE SOMMEIL!
Vivre ensemble mais ne pas dormir ensemble, c’est bien ou c’est pas bien? Vaste débat, mais la tendance est là. Et pas que chez les seniors.
Les anglais ont évidemment trouvé une expression punchy pour ça: le sleeping divorce. Autrement dit le divorce de sommeil. Oui, avant on appelait ça basiquement «faire chambres séparées» ou «faire chambre à part» et c’était connoté papi et mamie en pyjama, qui ont officialisé la paix des sens parce qu’à un certain âge on n’a plus trop envie de rapprochements corporels et d’échanges de fluides, donc on cohabite (on ne rigole pas sur ce mot, merci) dans une relation de bon compagnonnage et de nuits paisibles. Ce qui n’est évidemment pas vrai, enfin... pas toujours. Il y a des tas d’autres raisons pour dire un jour, quand le petit dernier quitte le nid: «Oh ben je vais prendre sa chambre, comme Monsieur ronfle et que moi j’ai la vessie paresseuse, c’est plus simple». Bon, on peut cumuler hein, ronfler ET avoir la vessie paresseuse ET avoir envie de dormir tranquille ou plutôt ne pas dormir tranquille, car avec l’âge, le sommeil est de moins en moins bon. Ce qui n’empêche en rien les câlins chez l’un ou chez l’autre.
Mais il paraît... oui je sais, le mot «paraît» ne fait pas très scientifique. Disons que selon les études/sondages/témoignages, il ressort que de plus en plus de jeunes
optent pour des chambres à part. 25 % des Américains dormiraient déjà séparément. Seulement voilà, cela ne se crie pas sur les toits. Il existe encore une symbolique très forte autour du lit commun: quand on s’aime on dort ensemble, et si on ne dort plus ensemble mmmh c’est suspect, il y a du désamour dans l’air, un cadavre dans le tiroir ou un amant dans l’armoire. Dans un
récent reportage de la RTS, un architecte racontait que la tendance se retrouve dans les choix immobiliers. Mais moyennement assumée. Les clients coincent parfois sur la grande chambre parentale et en demandent deux petites, sans vraiment dire pourquoi, et puis le promoteur finit par comprendre qu’ils ne dorment plus ensemble. L’aspect immobilier est évidem-
ment un obstacle à ce choix de vie. Deux personnes, quatre pièces? Et plus avec des enfants? Dans les faits, le divorce de sommeil est réservé aux mariages privilégiés. Entre crise de couple et crise du logement, il va falloir choisir.
Au-delà des aspects pratiques, cette évolution pose une vraie question. La géné -
ration qui arrive sur le marché de l’amour déconstruit (c’est marrant ce terme du bâtiment pour des sentiments) a des parents divorcés recomposés et décomposés, et a peut-être compris que pour durer, il peut être sain de se défusionner un peu, de garder des moments d’intimité, et de sortir du concept de «moitié», y compris dans le lit. Et ça, on ne peut qu’approuver.
Mais je soupçonne, et je ne suis pas la seule, qu’il y a un autre argument un peu plus flippant: les gens veulent désormais être peinards avec leurs écrans. Regarder ce qu’ils veulent quand ils veulent. Et préfèrent donc dormir avec leurs smartphones qu’avec leurs amoureux. Si c’est ça les amis, on ne va pas forcément vers le beau.
Enfin, une copine m’a soumis une théorie intéressante: «Ceux qui font comptes séparés font lits séparés». Euh... pardon, mais ce n’est pas très scientifique non plus ça. C’est comme ça chez vous? Moi pas, j’ai toujours fait comptes séparés (faut pas déconner) et lit commun. Mais là, sur le tard, j’ai trouvé la martingale. Non seulement je fais lits séparés, mais appartements séparés, villes séparées, et même pays séparés! Ouiii, lorsque vous avez dormi pendant 20 ans avec un conjoint, et que tout à coup pouf, divorce, vous vous retrouvez à dormir seule, vous vous retrouvez avec sur la table de nuit la lampe, le réveil, les livres, les médicaments, le verre d’eau, les crèmes diverses, le chargeur et les lunettes de lecture... Et de l’ex-côté de l’ex-mari, les journaux, l’ordinateur, le téléphone, le chat, le chocolat noir, voire un Monsieur de passage si ça se présente. On s’habitue bien à cette situation, et si on se remet en couple après, il n’est pas évident de redormir avec quelqu’un. Alors la relation à distance, c’est plein de problèmes, mais cela permet d’alterner les moments avec et les moments sans, d’avoir le beurre, l’argent du beurre et le cul non pas de la crémière mais d’un parisien sexy qui travaille... dans l’immobilier.
CGI CONSEILS
par Elena Boluda, avocate
LA COMMUNAUTÉ DES PROPRIÉTAIRES
D’ÉTAGES DOIT-ELLE FINANCER
LES TRAVAUX PORTANT SUR
UNE
PARTIE
COMMUNE FAISANT L’OBJET
D’UN DROIT D’USAGE PARTICULIER?
Je suis propriétaire d’un lot au dernier étage d’une propriété par étages (PPE) et je dispose d’un droit d’usage particulier concernant la terrasse qui se trouve en toiture, que je suis le seul à pouvoir utiliser. En raison de problèmes d’étanchéité, d’importants travaux doivent intervenir sur la terrasse. Le règlement d’utilisation de la PPE ne prévoit rien concernant la prise en charge des travaux sur la terrasse. Sont-ils à ma charge? (Martin T, Bernex)
La propriété par étages implique une distinction fondamentale entre les parties communes et les parties exclusives. La distinction est primordiale puisque la communauté des propriétaires d’étages se répartit les charges relatives aux parties communes, chacun demeurant tributaire des charges concernant son lot exclusif.
La loi mentionne, de manière exhaustive, les éléments qui doivent demeurer des parties communes et qui ne peuvent donc pas être constitués en droit ex-
Freepik
clusif. Parmi ces éléments figurent les parties importantes pour l’existence, la disposition et la solidité du bâtiment. Il est communément admis que la toiture est toujours une partie élémentaire du bâtiment et qu’elle constitue donc par définition une partie commune.
La répartition des coûts liés à un espace commun dont seul l’un des propriétaires d’étages dispose d’un droit particulier peut être prévue dans le règlement d’utilisation de la PPE, sous réserve des règles impératives imposées par la loi. Dans ce registre, la loi impose notamment qu’il ne peut pas être convenu qu’un ou plusieurs propriétaires d’étages soient déchargés de la prise en charge des frais d’entretien d’une partie du bâtiment dont la fonction est indispensable au sein de la PPE, telle que la terrasse sur le toit, en raison du fait que le toit est une partie indispensable de la structure du bâtiment.
Si les travaux envisagés n’apportent aucun avantage aux autres propriétaires d’étages et qu’ils ne relèvent pas de l’entretien d’une partie élémentaire du bâtiment, leur prise en charge revient au propriétaire d’étages jouissant du droit d’usage particulier. Tel sera le cas du propriétaire d’étages qui souhaite installer un potager sur sa terrasse en toiture. À noter que des travaux rendus nécessaires des suites d’un usage inadéquat par le propriétaire d’étages bénéficiaire du droit d’usage particulier ne seront en principe pas supportés par la communauté mais par le propriétaire d’étages négligent.
Notre lecteur nous rapporte des travaux liés à l’étanchéité du bâtiment, soit une partie obligatoirement commune de la communauté des propriétaires d’étages puisqu’elle revêt une importance déterminante pour son ensemble. Les coûts liés auxdits travaux devront être mis à la
charge de l’ensemble de la communauté des propriétaires d’étages et non exclusivement de notre lecteur.
À noter également que si les travaux portant sur l’étanchéité du bâtiment entraînent une intervention sur les parties exclusives de notre lecteur, il appartiendra a priori à la PPE d’assumer les frais consécutifs à l’intervention sur ses parties exclusives.
Pour tout complément d’information, CGI Conseils est à votre disposition le matin de 8h30 à 11h30 au tél. 022 715 02 10 ou sur rendez-vous.
Conseils juridiques en droit immobilier
Géraldine Schmidt et Elena Boluda sont toutes deux titulaires du brevet d’avocat et spécialisées en droit immobilier (droit du bail, de la construction, droit foncier et droit de la PPE). Elles vous reçoivent sur rendez-vous pour des conseils personnalisés dans les bureaux de CGI Conseils. Elles sont en mesure de vous conseiller, de vous assister et de vous représenter devant les juridictions en matière administrative (construction, LDTR, etc.) et en matière de baux et loyers.
Région lausannoise
POUR DES IMMEUBLES MOINS ÉNERGIVORES
Dans le cadre de leur programme «équiwatt», les Services industriels de Lausanne offrent des visites-conseils visant à réduire la consommation de chauffage et d’électricité des ménages. Une action rapide mais surtout efficace depuis 2016.
De la collectivité aux propriétaires et régies, en passant par les locataires, réduire la consommation de chauffage et d’électricité du pays est l’affaire de tous. En d’autres termes: pour atteindre la neutralité carbone de 2050, tout le monde devra tôt ou tard agir à son échelle... Alors afin d’accompagner cette transition, les Services industriels de Lausanne (SiL) mènent depuis 2016 toute une série d’opérations auprès de ces différents publics via le programme régional «équiwatt».
Parmi elles, le projet éco-logements a déjà permis l’économie de 450 MWh/ an d’électricité (ce qui équivaut à la consommation de 190 ménages), de 5000 MWh/an de chaleur (ce qui équivaut à la consommation de 500 ménages), et de 160’000 m3 d’eau/an (ce qui équivaut à la consommation de 3000 personnes) sur cinq ans. «Il s’agit de visites-conseils chez les locataires d’immeubles non subventionnés (contrairement à l’initiative éco-social), où l’on sensibilise sur les solutions de sobriété énergétique et l’on remplace du matériel gratuitement tel que des vieux halogènes ou des douchettes à débit important», décrit Damien Pilloud, expert en économies d’énergie aux SiL.
Un investissement rentable
Actifs sur Lausanne et certaines communes auxquelles les SiL distribuent de l’électricité (Mont-sur-Lausanne, Prilly, St-Sulpice, Epalinges et Jouxtens-
Mézery), éco-logements se réalise donc en partenariat avec les propriétaires de la région. «C’est une solution clé en main qui s’adapte à chaque logement et qui bénéficie tant au locataire, car il n’a rien à débourser alors qu’il réduit ses charges, qu’au propriétaire qui peut ensuite valoriser ce point ESG, améliorer sa relation avec ses locataires et réduire sa facture d’eau froide (si elle est à sa charge)», complète Damien Pilloud.
En échange, seule une participation financière est demandée (conjointement avec les SiL qui subventionnent l’initiative) ainsi que quelques informations pratiques, dont les coordonnées de la gérance par exemple. Le spécialiste s’explique: «Les régies, quant à elles, doivent envoyer un courrier de notification aux locataires et nous commu-
niquer certaines données techniques/ administratives sur le bâtiment ciblé. Ce projet leur permet par ailleurs de se roder sur une thématique d’actualité et d’être au fait de prestations aujourd’hui très demandées dans la gérance». Une collaboration très peu chronophage donc mais aux multiples avantages...
Des retours positifs
Cette solution d’accompagnement des SiL, plus rapide et concrète à court terme qu’une rénovation, a d’ores et déjà donné lieu à 2000 visites par an (en forte augmentation depuis 2022) et ce n’est qu’un début. Le Régie Braun, qui a déjà tenté l’expérience, se dit ravie. «éco-logements n’a que des aspects positifs donc foncez et appelez l’équipe très professionnelle d’équiwatt! C’est d’ailleurs le conseil que nous allons donner aux propriétaires d’autres logements dont nous avons la gérance», assure une gérante d’immeubles auprès de la Régie Braun.
Julie Müller
Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.equiwatt.ch ou contactez Damien Pilloud au 021.315.92.82 (damien.pilloud@lausanne.ch).
UNE REVUE VAUDOISE PIQUANTE
Écrite par Cuche & Barbezat, la 6e édition de cette revue enchaîne des sketchs qui épinglent notamment William von Stockalper et l’échec de Vibiscum ou encore l’élu montreusien Jean-Baptiste Piemontesi.
Dans notre monde toujours plus anxiogène, il fait bon de rire. En fin d’année, outre le retour des raclettes et fondues, c’est aussi celui des revues. La 6e édition de la Revue Vaudoise se déroule dans un chapiteau à Territet (Montreux), avec pour avantage que le public entoure toute la scène. La configuration des lieux favorise l’économie de moyens. Dès lors, le choix qualitatif de favoriser la musique live tient son pari audacieux grâce au binôme formé du beatboxer Keumart et de la multi-instrumentiste Léa Gamba.
Sketchs
rythmés
Sans transition, la 6e revue démarre avec William von Stockalper, surnommé le «nouveau mendiant de la ville de Vevey» suite au trou de Vibiscum. Ce festival avait été annulé au printemps dernier et il avait pris la décision très controversée de ne pas rembourser les billets. Sur scène, son personnage annonce que l’édition 2025 aura lieu et que «les billets resteront valables jusqu’en 2026», déclenchant les rires du public.
La soirée enchaîne avec Jean-Luc Barbezat déguisé en homme nu en train de brandir un drapeau français sur scène. Son compère Benjamin Cuche le rejoint en affirmant avec insistance que «tous les Français sont nuls». Ce sketch revient en fait sur les JO de Paris et sur les médailles décrochées. «Une flamme dans une montgolfière, il y a des années que l’on fait cela à Château-d’Oex». Sur un rythme soutenu, arrive un excellent sketch sur l’accident du Simplon de la CGN le 30 mars dernier qui a démoli l’embarcadère de Cully et faillit faire couler ce bateau à vapeur historique. Le comique
français Pierre Aucaigne endosse le rôle du capitaine complètement aviné qui constate les dégâts, rejoint par un escadron de policiers, avant que Nuria Gorrite ne survienne...
Vassilis change de nom
Outre les conseillères d’État Valérie Dittli vainement coachée par Christelle Luisier Brodard en matière de règles comptables, celui qui n’est pas épargné c’est Vassilis Venizelos. En fait, ce dernier n’arrive pas à prononcer son nom et souhaite en changer. L’employée à l’état civil ne parvient pas à lui faire épeler son nom. Juste avant le final, c’est au tour du municipal de Montreux Jean-Baptiste Piemontesi d’être à l’honneur. Bref, le menu de cette 6e revue est des plus appétissants.
Serge Guertchakoff
Ménage, repassage, aide aux personnes âgées, garde d’enfants, cuisinier et maître d’hôtel extra
Régie vaudoise
GENDRE & EMONET CÉLÈBRE SES 30 ANS
Pour fêter son anniversaire dans la bonne humeur, l’une des plus importantes régies sur la Riviera a invité sa clientèle à une représentation privée de la Revue Vaudoise.
Petit retour en arrière. Nous sommes en mars 1994, Philippe Gendre, directeur général de la régie Beausire, et Jean-Marc Emonet, sous-directeur, partent pour former leur propre régie à La Tour-de-Peilz. À l’époque, la régie Beausire rencontre des difficultés, une structure qui va s’effondrer. À leur démarrage, les deux cadres ont démarré avec deux secrétaires et quelques clients ayant tenu à les suivre. La société a rencontré un beau développement
Gastronomie
Thomas Steiner, responsable gérance; Céline Brissat, directrice adjointe; Xavier Châtelain, directeur et Constant Salina, responsable PPE. DR
puisqu’actuellement, elle emploie 33 personnes. Son rachat en 2015 par le groupe Comptoir Immobilier n’y est pas étranger. Ce sont plus de 360 immeubles qui sont gérés par Gendre & Emonet. Et la société est dirigée par une nouvelle équipe de di-
rection depuis le début de l’année: Xavier Châtelain, épaulé par une comptable très expérimentée, Céline Brissat. Xavier Châtelain connaît bien la régie vaudoise puisqu’il l’avait rejointe en 2015 déjà. En 2024, suite à différents départs à la retraite, la direction a été entièrement renouvelée.
Gendre & Emonet avait déménagé à Montreux dès 2007 à son adresse actuelle, rue Industrielle. La régie possède une succursale à Lausanne, dans les bureaux du Comptoir Immobilier. Outre l’activité très exigeante de gérance de PPE, elle propose bien entendu des services de gérance traditionnelle et de courtage. Elle exerce ces trois métiers principalement sur la Riviera, tout en ayant quelques mandats ailleurs (Valais, Fribourg, etc.). SG
L’EDELWEISS RENFORCE SON ATTRACTIVITÉ
Transformé, le restaurant propose un véritable voyage au cœur des traditions helvétiques: raclette, fondue, avec en sus de la musique typique, du cor des Alpes et des mélodies yodlées. Katy Perry a déjà succombé à son charme.
Ouvert il y a plus de deux décennies, le restaurant emblématique Edelweiss (situé au rez de l’hôtel éponyme aux Pâquis) vient de s’offrir un lifting réussi. Tout en gardant le vieux chalet intérieur, le bois a été éclairci et les rambardes qui protègent du niveau inférieur sont désor-
mais transparentes. Des tirages XXL de nos Alpes réalisés par le photographe Thomas Crauwels illustrent plusieurs parois. Un nouveau bar a été créé et une scène a été érigée pour accueillir des performances musicales live.
Mais surtout, l’Edelweiss reste l’unique destination à Genève à offrir un tel mix, chic et authentique. Pas étonnant d’avoir appris grâce à la Tribune de Genève que la chanteuse Katy Perry y avait fêté ses 40 ans fin octobre avec ses invités prestigieux... Disposé sur deux étages, l’Edelweiss peut recevoir jusqu’à 200 convives, quant au chalet, il accueille à la fois les gourmets le temps d’un repas mais aussi des cours de fondue au fromage ou au chocolat donnés par le Chef Stéphane Donche. SG
Un véritable voyage au cœur des traditions
Guillaume Cottancin
NOTRE CAHIER IMMOBILIER DES BIENS À LA VENTE ET À LA LOCATION
Retrouvez toutes les annonces des biens à la vente et à la location des agences immobilières romandes sur immobilier.ch
Petit-Lancy | Bureaux 125 m2
A LOUER
Grandes-Communes 8
CHF 2’605.-/mois
• Lumineux
• Rénovés
• Parkings
• Libres de suite
Marine BONNABAUD 022 839 91 45
Hyper centre | Bureaux 163 m2
A LOUER
Rue de la Pélisserie 16
CHF 7’810.-/mois
• Grand standing
• Récemment rénovés
• Espace modulable
• Beaucoup de cachet
Angela MARTIN 022 839 91 69
RÉPUBLIQUE ET CANTON DE GENÈVE
OFFICE
DES POURSUITES
VENTE IMMOBILIÈRE AUX ENCHÈRES
ENCHÈRES PUBLIQUES
Le mardi 24 septembre 2019 à 14 heures aura lieu à Genève, à la Salle des ventes de l’Office cantonal des Poursuites, rue du Stand 46, 1204 Genève, au 1er étage, la vente aux enchères publiques de la villa de 199 m2 avec garage, piscine, terrrain de 3321 m2, sise chemin de la Châtière 3, de la commune de Plan-les-Ouates.
Elle se compose comme suit:
Le vendredi 13 décembre 2024 à 10 heures 30 aura lieu à Genève, à la salle des ventes de l’Office cantonal des Poursuites, rue du Stand 46, 1204 Genève, au 1er étage, la vente aux enchères publiques de la parcelle 2073 de 146 m2, de la Commune de Pregny-Chambésy, en zone 5 (villa).
Sous-sol: une buanderie, un local chaufferie, une cave à vin, une salle de fitness, un spa avec sauna et hammam.
Rez: entrée, WC invités, une salle à manger, un grand salon, une cuisine, une chambre d’amis avec salle de bains, une grande véranda et une véranda pour l’entrée.
Etage: 4 chambres, 2 salles de bains, une grande terrasse et 2 balcons.
Le bâtiment n° 236 consiste en une maison de petite taille se composant de la manière suivante: Rez-de-chaussée: petit sas d’entrée, cuisine-buanderie, salon avec cheminée et escalier menant à l’étage, une chambrette, WC. 1er étage: grande chambre, salle de bains (baignoire, 2 vasques lavabos, WC), grenier.
Combles: chambre principale avec salle de bains et 2 dressings.
La villa est occupée par le propriétaire.
Une visite unique est organisée par l’Office cantonal des poursuites le mercredi 4 septembre 2019 à 14 heures 30.
Les conditions de vente ainsi que l’expertise sont à disposition à l’Office des Poursuites (rue du Stand 46 – 1204 Genève) au 1er étage et sur le site internet http://ge.ch/opf/ventes.
A noter que la maison manque d’entretien. Des travaux d’installation de chauffage, remise en état de l’installation électrique et réparation de la cheminée sont à prévoir à court terme.
La maison est occupée par la personne au bénéfice d’un droit d’habitation.
Estimation de l’Office: CHF 640’000.-
Une visite unique sans inscription est organisée par l’Office cantonal des poursuites le lundi 25 novembre 2024 à 11 heures. Les personnes intéressées étant attendues directement sur place.
Réf. B-4507
LANCY
• Cuisine ouverte équipée
LOCATION PRESTIGE
Réf. B-4511
CHAMPEL
Magnifique 4 pièces au calme avec vue dégagée
• Appartement au 4ème étage avec balcon
• 3 chambres, salle de douche attenante et salle de bains
• Terrasse, un cabanon de jardin et 2 places de parking
Stéphanie Konikoff
076 399 70 35 Villa mitoyenne de 6 pièces
CHF 5’200.-/mois
Charges individuelles
Réf. B-1049
FOUNEX
Magnifique propriété de 10 pièces
• Rénovée en 2022 avec de beaux matériaux
• Salle à manger, double salon et annexe pour invités
• 4 chambres, 2 salles d’eau et une suite parentale
Ginette Firinu-Gonthier
078 748 25 36
CHF 19’000.-/mois
Charges individuelles + 1’000.- entretien jardin
• 2 belles chambres avec salle de bains et salle de douche
Cet appartement de quatre pièces bénéficie d’un emplacement idéal, à seulement quelques minutes des commodités et des transports en commun, offrant ainsi un cadre de vie à la fois confortable et pratique. Un grenier et une cave complètent ce bien.
Réf. 61008
CHF 3’980’000.-
Magnifique potentiel pour créer l’appartement de vos rêves. Idéalement placé à côté du Parc Bertrand, dans un immeuble de prestige, cet appartement dispose de beaux espaces de réception ainsi que deux chambres à coucher et une chambrette. Une cuisine et deux salles de bains complètent sa disposition. Une cave. A rénover entièrement.
Réf. 60606
Bory & Cie - Agence Immobilière SA - Avenue Rosemont 8 - 1208 Genève t. +41 (0)22 708 12 30 - f. +41 (0)22 321 78 55
Champel
Champel
LAC TOWER
A VENDRE AU CŒUR DU QUARTIER DES EAUX-VIVES :
15 appartements neufs de 4,5 pièces de 138 m2 à 189 m2, avec terrasse, loggia ou balcon. 1 attique exceptionnel de 295 m2 avec terrasse de 180 m2.
Finitions extrêmement luxueuses et de très haut standing.
Vue exceptionnelle et très dégagée tout autour du bâtiment.
Localisation extraordinaire (AAA) à proximité immédiate de la nouvelle gare de Genève EauxVives (Airport) et de ses commerces 7/7 (60m), des lignes de bus et de tramway 12 et 17 (70m) et de la nouvelle Comédie de Genève (100m).
Sans aucune nuisance sonore, accès par une impasse très peu fréquentée.
Grandes hauteurs sous plafond de 2,80m. Équipement domotique haut de gamme.
Ouverture automatique de toutes les portes d’entrées grâce à la reconnaissance faciale.
Construction Minergie, haute performance énergétique HPE.
Bâtiment en phase finale d’achèvement, avec des livraisons déjà en cours.
• ActiveWater Plus • Rajout de linge en cours de cycle
• Multiprogrammes • SpeedPerfect : jusqu’à 3 fois plus rapide • Réduisez les plis sur vêtements secs grâce à la vapeur
• Fin différée jusqu’à 24h • Ecran LCD • Design antivibration, silence extrême 72 dB (A)
• Dimensions (HxLxP) 84,5 x 59,8 x 59 cm
Lave vaisselle SMS21TW43E 12 couverts • Système auto 3 in 1 • Détection lessivielle automatique • 5 programmes de lavage • Démarrage différé 1-24h • Affichage temps restant • Niveau sonore de 48 db • Cuve polinox • Sécurité Aquastop 100% antifuite • Dimensions (HxLxP): 84,5 x 60 x 60 cm
Cuisinière Vitroceram Air pulsé HKS 79R220
Four multifonction • Volume 63 L • Large porte abattante 3 vitres • 8 modes de cuisson
• Préchauffage booster • 4 zones de cuisson HighSpeed • Tiroir de rangement coulissant •
Garantie 24 mois 1 à 8 kg
Garantie 24 mois
Clean class A++ pour un séchage ultra efficace. Avec filtre de condenseur facile à nettoyer • Sèche automatiquement et précisément • Design anti vibration • Ecran LED • Fin différée 24h avec affichage du temps restant
• Dimensions (HxLxP) 84,2 x 60 x 60 cm
Garantie 24 mois
Réfrigérateur congélateur**** KGN 33NWEB
Antibactérien
Dégivrage automatique
Réfrigérateur + congélateur
No Frost
Garantie 24 mois
• Volume total : 282 litres
• Réfrig. : 193 L
• Cong. : 89 L
• Dim.: 176x60x66cm
réserve de modification de prix, de modèles et d’erreur d’impression11-2024 Livraison et mise en service par nos