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16/04/2024, 10:18 À Cartoon Next, Arthur Delabays, Nicolas Athané et Gabrielle d’Andrimont parlent de leur travail au sein de Bobbypills - Cineuropa
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À Cartoon Next, Arthur Delabays, Nicolas Athané et Gabrielle d’Andrimont parlent de leur travail au sein de Bobbypills
par DAVIDE ABBATESCIANNI10/04/2024 - En quelques années, le studio, le premier d'Europe consacré à l'animation pour adultes, a passé le cap du registre indé au grand public, tout en restant fidèle à ses valeurs fondamentales
(g-d): Arthur Delabays, Gabrielle d'Andrimont et Nicolas Athané lors de la conférence (© Cartoon)
Au deuxième jour de Cartoon Next (9-12 avril) à Marseille, Arthur Delabays, Nicolas Athané et Gabrielle d’Andrimont étaient invités à présenter sur scène leur travail pour le studio parisien Bobbypills, le premier studio européen entièrement dédié aux films d’animation pour adulte. La session fut modérée par Lisette Looman
Fondé par David Alric, Bobbypills fut construit autour d’artistes tels qu’Athané, qui avait travaillé trop longtemps dans l’industrie de l’animation pour enfant, où il se sentait “censuré” et pris au piège créativement, désirant se concentrer sur “des histoires plus matures”, Delabays expliqua-t-il.
La mission du studio est de “donner une voix aux talents qui façonneront le future de la culture pop”, dit-il, ajoutant que le studio grandit rapidement et se mit à accueillir une main d’oeuvre plus grande et plus expérimentée, ce qui “aida les artistes à créer les meilleurs versions de leurs séries”.
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Canal+, Netflix back preschool toon Cloudy & Stormy from Polish prodco Laniakea
The show follows two dog influencers as they capture the world from their unique canine perspective while their owners are out of the picture.
Described as a “micro-series” by Laniakea, the 90-second episodes are already present on YouTube and Canal+ will broadcast them this June.
Laniakea is seeking partners to help expand the project into a full series with episode of around five minutes in length, aiming for 52 episodes initially before extending to 104. Netflix Poland has shown an interested in the full series, according to the prodco.
Cloudy & Stormy is aimed at a preschool audience, but since its animation style is inspired by the Japanese pop culture of kawaii, which emphasises childlike, shy and cute character traits, the show is intended to also target kawaii fans of all ages.
Laniakea Pictures, which was formed two years ago, pitched Cloudy & Stormy at Cartoon Next in Marseille this week. CEO Mateusz Kowalczyk and Zofia Jaroszuk are producing the series, which follows the successful launch of ice creams based on the brand.
Other shows in development at Laniakea include sci-fi toon Mechozaurs (8×28’), fairytale with a twist The Grimmsons (13×22’) and period dramedy Helena Wiktoria (8×48’), about a revolutionary woman who inherits a fortune.
Laniakea is part of Polish media partnership Ekipa Holding.
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Accueil Animation Cartoon Next 2024 : l'Afriq...
Cartoon Next 2024 : l'Afrique, une future terre pour l'animation ?
Il y a 21 heures
Article rédigé par:
À l'occasion du Cartoon Next, ce mardi 9 avril, deux intervenants, Ariane Suveg (Celestine Blue) et Sébastien Onomo (Spécial Touch Studios) ont vanté le dynamisme croissant du marché de l'animation en Afrique... même si le chemin s'annonce encore long.
Cartoon Next
Au Cartoon Next, qui se déroule à Marseille du 9 au 11 avril, la place du cinéma d’animation africain est au cœur des débats. Continent le plus jeune, l’Afrique dispose d’un très fort segment jeune public, mais il est pour l’heure largement sousexploité. “Jusqu’à peu, il n’y avait pas, ou très peu, de dessins animés qui re8étaient la culture africaine, déplore Ariane Suveg, la fondatrice de Celestine Blue. C’est pourquoi l’Afrique est un territoire très stimulant.”
En se spécialisant progressivement sur ledit continent, Ariane Suveg s’est rendu compte qu’il y avait peu de studios d’animation et de réseau sur le territoire. Après un appel à projets, elle et son équipe ont sélectionné et participé au développement de trois projets, venant d’Afrique du Sud, du Kenya et du Nigeria - première série animée du pays.
Naissance de réseaux et festivals
Malgré la frilosité du secteur à l’échelle mondiale, Ariane Suveg estime que le marché de l’animation se développe peu à peu en Afrique. Les réseaux et les festivals sur l’animation Weurissent peu à peu, comme le Cape Town International Animation Festival. Même les plateformes commencent à diffuser des contenus animés réalisés par des Africains, comme Kizazi Moto (Disney+), Iwájú (Disney+) ou Iyanu (HBO Max).
Des signaux verts appuyés par Sébastien Onomo, de Special Touch Studios, qui a créé le “Panafrican Animation workshop” en 2023 pour soutenir les talents africains, les former, leur offrir un réseau et une visibilisation. Et renforcer in _ne la professionnalisation et le dynamisme de l’ensemble du secteur sur le continent.
Estelle Aubin
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Cartoon Next 2024 : l’animé, un genre de plus en plus mondialisé
Il y a 22 heures
Article rédigé par:
Ce mardi 9 avril, le Cartoon Next s'est ouvert à Marseille, avec notamment une conférence sur la globalisation croissante de l'animé, initialement issu du Japon. Cartoon Next
Ce mardi 9 avril, entre les quatre murs blancs du World Trade Center marseillais, deux intervenants ont vanté la place croissante de l’animé dans l’industrie cinématographique, à l’occasion du Cartoon Next 2024 - qui se déroule du 9 au 11 avril. Le poids du genre devrait passer de 34,22 milliards de dollars en 2024 à 60,7 milliards en 2030, selon Grand View Research.
Surtout, l’animé traverse aujourd’hui les frontières, se mondialise, et ne reste plus cantonné au Japon - pays où le genre est né et où il est très largement répondu. Le Japon recherche de plus en plus des partenaires internationaux aWn de toucher un public plus large, venant des quatre coins du monde. Parallèlement, l’Europe et les États-Unis s’ouvrent de plus en plus.
Coproductions étrangères
Pour preuve, le distributeur et producteur américain Gkids, l’un des leaders du secteur, créé en 2008, gère actuellement plus de 130 longs métrages et séries d’animation du monde entier, parfois primés, destinés à un public adulte et familialincluant des titres du Cartoon Saloon, Mamoru Hosoda, Makoto Shinkai, Neon Genesis Evangelion… “Nous avons intensi,é notre travail de développement et de production a,n d’obtenir des titres plus tôt, d’augmenter nos soutiens aux ,lms”, détaille Rodney Uhler, directeur des acquisitions et développement à Gkids. Il distribue outre-atlantique Ghost Cat Anzu (actuellement en post-production), une adaptation du manga Takashi Imashiro, réalisée par Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita, et coproduite par le Japon (Shin-Ei Animation) et par la France (Miyu Productions).
En outre, il distribue et coproduit le premier afro-animé, M,nda (actuellement en préproduction), créé par Patience Lekien et Christiano Terry et réalisé par Gisaburo Sugii et Arthell Isom. L’animé, également coproduit avec le Congo (N LITE) et le Japon (Studio M2), raconte l’histoire d'une jeune Wlle congolaise transportée dans le passé où elle rejoint une autre Wllette.
Aussi, le célèbre producteur espagnol Manuel Cristobal (Sygnatia) coproduit le premier animé pakistanais, The Glassworker d’Usman Riaz, avec la société de production pakistanaise Mano Animation Studios. Une œuvre présentée au prestigieux festival d’Annecy en 2022. De quoi faire de l’animé un genre largement globalisé, et non plus de niche.
Estelle Aubin
Article rédigé par:
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annick.maes@cartoon-media.eu
Dossiers
Cartoon Next 2024 : Parrot Analytics détaille les futurs enjeux de l’animation
Ce jeudi 11 avril, l'un des leaders de l'analyse statistique de l'animation, Parrot Analytics, a dévoilé les principales dynamiques du secteur lors du Cartoon Next. Et mis en avant les apports de YouTube et des jeux vidéo.
À l’occasion de la troisième journée du Cartoon Next, qui se déroule du 9 au 11 avril dans le quartier du Vieux-Port à Marseille, Parrot Analytics, l’un des principaux analystes du secteur, a dévoilé plusieurs résultats de ses études - basées sur un large échantillon international. Ceux-ci dessinent à la fois les dynamiques actuelles et les futures tendances et opportunités de croissance du marché.
Alors que le marché de l’animation apparaît fragilisé, se confrontant à une complexiOcation de la consommation du divertissement, partagée notamment entre les réseaux sociaux, les chaînes linéaires ou non, les jeux vidéo, et une fragmentation de l’attention, Alex Cameron de Parrot Analytics se montre conOant pour l’avenir du secteur. Selon lui, la demande de contenus animés est aujourd’hui plus forte que l’offre. Et d’autant plus sur le linéaire que sur le digital.
Au niveau mondial, les séries d’animation qui fonctionnent le mieux sont Hazbin Hotel (surtout auprès de la Gen Z), Jujutsu Kaisen Bob l’éponge (notamment auprès d’un public féminin), L’Attaque des Titans, Les Gri>n, Peppa Pig, Les Simpsons ou encore Pat’Patrouille. Côté séries non-anglaises, c’est l’Espagnole La Granja qui remporte la mise et prouve qu’il y a "une demande pour les nouvelles IP", aXrme Alex Cameron.
YouTube et jeux vidéo
Parrot Analytics note la place croissante de contenus animés adaptés de jeux vidéo (18 %), devançant les jouets (8 %) et les contenus télévisés ou cinématographiques. “Les jeux vidéo permettent de cibler la Gen Z et une audience plutôt masculine”, précise Alex Cameron. Mais la littérature (36 %) et les bandes-dessinées (31 %) restent les deux sources principales d’adaptation.
Autre dynamique observée par la société : la place accrue de Youtube. “Même si NetKix reste le streamer le plus regardé, Youtube demeure un endroit incroyable pour lancer un contenu et obtenir une fan base locale, analyse Alex Cameron À l’instar de Miraculous : Les Aventures de Ladybug et Chat noir, qui est passé du statut de programme préféré d’un public très localisé à celui de franchise mondialisée.
Mais les programmes animés, qui attirent aujourd’hui un public plutôt masculin et enfantin, doivent réussir à toucher plus de femmes et de jeunes adultes pour élargir leur audience et gagner des parts de marché. Cela passe peut-être, estime Alex Cameron, par le développement de l’animé ou des thèmes de plus en plus porteurs, comme l’horreur.
Estelle Aubin
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Kids business will struggle beyond 2025 as it ‘haemorrhages money,’ execs warn
Children’s executives have dismissed the mantra of ‘survive to 25,’ which has been echoing around the content industry this year, arguing it will take longer for the sector to rebound from the financial difficulties it faces.
Funding for kids’ content and animation has long been an issue, but the current global economic slowdown, resulting in budget cuts and commissioning freezes, has made for an even tougher climate.
Speaking to C21 at Cartoon Next in Marseille, John Rice, CEO of Irish animation studio Jam Media, said things are going well for his company but he acknowledged the difficulties some of his peers are experiencing.
“‘Survive to 25’ is what they’re saying, but it’s probably ‘survive to 26,’ in all likelihood. The industry is haemorrhaging money and yet the competition has never been greater, because Covid allowed for strong development to happen and those projects are now being pitched,” he said.
“Platforms and TV companies are risk averse; there’s a real trend towards existing IP and not taking chances on new IP, which is tough. We’re optioning and developing more third-party IP and we’re doing movies and service work. So we’re diversifying as a way to keep on top of it.
“You hear stories [of animation studios collapsing under the pressure]. A lot of companies are finding it really hard. But, one production could just see a company through this. It is all cyclical at the end of the day; it’ll all come back around. Kids are always going to want content.”
Japhet Asher, director of cross-tech IP creation and consulting company Polarity Reversal, urged those working in the kids’ sector to rethink and adapt in order to survive the pressures facing the industry.
He said: “A lot of independent producers are really, really struggling, and they need to rethink. I don’t think it is just about surviving to 25. I don’t think things are just suddenly going to get better, because the nature of the game has changed, the value propositions have changed. So if you’re not thinking about IP in the context of other touchpoints like Roblox and YouTube, you’re going to have issues monetising your content and gaining a real audience for it. A lot of producers have not really made the mental shift to accomplish that.
“You have to keep adapting. I don’t think ‘survive to 25’ is a safe idea, because I don’t think most places will survive until 25 if they’re not adapting and thinking differently about the content they make and their audience. This is the most important thing. People hope money will come back into the system and we’ll all go back to making 13 episodes of this for that channel, but it’s not going to be like that. Money may come back, good times may return to the economy, but that doesn’t solve the issue of the changing audience and the changing technologies to reach the audience. So you have to be learning and evolving. And if you’re in a time of retrenchment, this is a time to learn new skills.”
At BBC Children’s & Education, head of content and programming strategy Anna Taganov said those investing in content are making decisions more cautiously, while animation studios are focusing on
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back, good times may return to the economy, but that doesn’t solve the issue of the changing audience and the changing technologies to reach the audience. So you have to be learning and evolving. And if you’re in a time of retrenchment, this is a time to learn new skills.”
At BBC Children’s & Education, head of content and programming strategy Anna Taganov said those investing in content are making decisions more cautiously, while animation studios are focusing on fewer projects at one time because they have fewer shots at getting a commission.
“In this situation you see that smaller players are folding. That’s very sad because you lose creative diversity in the market,” she said.
“For content creators, if you have several ideas on the back-burner, pick the one that you know will stick and put your efforts behind it. Investment is not going to come back to the wonderful heyday of kids’ television and the level it was in the 2010s. It’s scary because you will be putting in big bids. It’s win or lose. If you win, you will win as Bluey did. But there are always public broadcasters who will be creating a certain amount of content every year. So stick with public broadcasters, hone your best ideas and combine your efforts with other studios or with distribution partners.
“What’s going to happen is this industry is going to go through another skin change, like a snake. [It will] shed its skin and emerge into something that will be very graspable. But we’re at least two years from that.”
Chrystel Poncet, who spent 25 years in broadcasting before founding French studio MaGic C, criticised the streamers for not taking animation “seriously.”
“We had so much hope from the big streamers because we thought they could be the new voice, the place where animation could be a medium where you could tell every story you want for every audience. It was the case at the very beginning but then they decided to cut their investment and now we are going back to the linear channels. We thought there could have been more commissioning, and some companies grew a lot [in response], but because of the cuts, they have to reduce [in size] again,” she said.
Stephen Fagan, MD of Ireland’s Studio Meala, was less concerned, arguing that animation is “always in chaos and that’s the way this industry is.”
“Since I started working in the animation industry, it’s always been in crisis. I think we create the crisis in our heads more than the crisis actually is. It’s really about staying positive,” he said.
“The financial crisis is a thing, but we’ll figure out ways to create content more cost-effectively. I’m not going to deny that there are pressures, but there are always pressures. There are companies that are collapsing, but I think that’s any industry. The coproduction model in Europe and the UK is the superpower. We’re all going to be working together and helping each other make our projects.”
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Événements Animation
Cartoon Next retient 8 projets innovants
Les producteurs des projets viendront les défendre devant un panel d’experts internationaux.
David MiraillesDECO'S RECORDS
Article rédigé par:
14 février 2024
Cartoon Next propose trois jours dédiés à l’évolution des industries créatives et numériques du 9 au 11 avril à Marseille. Des professionnels expérimentés viendront y apporter leur vision de l’avenir de leur entreprise, de leur métier et de leur travail quotidien. D’autre part, des producteurs venus de toute l’Europe présenteront des projets innovants sélectionnés, exposant leur stratégie multiplate-forme, et recevront un retour direct et réIéchi de la part d’experts internationaux de l’animation ayant des antécédents variés.
La sélection de huit projets multiplates-formes qui seront présentés reIète l’innovation créative actuelle de l’animation européenne. La sélection comprend des projets ciblant tous les publics, des enfants aux adultes, à différents stades : trois sont en concept, quatre en développement et un en production. Deux projets en développement sont portés par des sociétés française : Sidi Kaba – Guardians of the 1000 Kingdoms, produit par Special Touch Studios, et The Broos, produit par Bobby Prod.
La description détaillées des huit projets est disponible en ligne sur le site de Cartoon.
Les projets
Cloudy & Stormy, scénario de Kajetan Kusina, réalisé par Piotr Różycki, produit par Laniakea Pictures (Pologne), en production
Deco’s Records, réalisé par Gary Gill, produit par Wiggleywoo (Irlande), en développement
Fonce, produit par Ciné-Litté Productions (Allemagne) en coproduction avec David Houston (États-Unis ), concept Green as Hell, autrice Lucia Malerba, produit par 6X2 (Italie), concept Joy Eternal, de Juha Fiilin et Jan Andersson, scénario d’Adam Cullen, produit par Fiilin Good Films (Finlande), en développement
No Pets ! – Tinies Rule the World, autrice Alice Gambara et Ivana Murianni, produit par Nuvole & Strisce (Italie), concept Sidi Kaba – Guardians of the 1000 Kingdoms, de Fabrice Nzinzi, produit par Special Touch Studios (France), en développement
The Broos, auteur David Mirailles et Youssef El Kouch, réalisé par David Mirailles, produit par Bobby Prod (France), en développement
Emmanuel Bataille
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Cartoon Next 2024 : trois enjeux pour l’animation
u Pour sa troisième édition, le Cartoon Next a de nouveau posé ses valises à Marseille et donné la parole à de multiples professionnels internationaux de l’animation.parEstelleAubin
Du 9 au 11 avril dernier, entre les quatre murs blancs du World Trade Center de Marseille, le Cartoon Next a accueilli des professionnels européens pour réfléchir au futur de l'animation. Au programme, tables-rondes, études de cas et sessions de pitch. Cette année huit projets européens reflétant l’innovation créative de l’animation étaient sélectionnés et projetés dans l’enceinte du salon. Retour sur trois conférences marquantes.
u L’animé, un genre qui se mondialise
Né au Japon et longtemps cantonné à son seul pays d’origine, l’animé traverse de plus en plus les frontières. L'Empire du Soleil levant recherche des partenaires internationaux afin de toucher un public plus large, venant des quatre coins du monde et, parallèlement, l’Europe et les États-Unis s’ouvrent de plus en plus.
Pour preuve, le distributeur et producteur américain Gkids, l’un des leaders du secteur, créé en 2008, gère actuellement plus de 130 longs métrages et séries d’animation du monde entier, parfois primés, destinés à un public adulte et familial. “Nous avons intensifié notre travail de production afin d’obtenir des titres plus tôt et d’augmenter nos soutiens aux animés”, détaille Rodney Uhler, directeur des acquisitions à Gkids, devant l'assemblée.
Gkids distribue notamment outre-atlantique Ghost Cat Anzu (en post-production), une adaptation du manga Takashi Imashiro, réalisée par Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita, et coproduite par le Japon (Shin-Ei Animation) et par la France (Miyu Productions). Gkids distribue et coproduit également le premier afro-animé, Mfinda (en pré-production), créé par Patience Lekien et Christiano Terry et réalisé par Gisaburo Sugii et Arthell Isom (coproduit avec le Congo et le Japon).
Plus novateur encore, le producteur espagnol Manuel Cristobal (Sygnatia) coproduit le premier animé pakistanais, The Glassworker d’Usman Riaz, avec la société de production pakistanaise Mano Animation Studios. Une œuvre présentée au festival d’Annecy en 2022.
u L’animation pour adultes, en croissance
Un marché non plus de niche, mais florissant. L'animation pour adultes trouve de plus en plus son public et des diffuseurs. Le poids croissant de Bobbypills, premier studio européen dédié au genre et cœur battant de la pop culture, en témoigne. Créée en 2017, la société française a peu à peu pris du galon et noué des liens avec des diffuseurs de renom (Warner Bros., Ubisoft ou Netflix). Elle accompagne désormais des projets ambitieux, comme les séries Creature commandos, avec Warner Bros., Les Kassos sur Canal+, ou Les Gros sur Arte. “Nos marques de fabrique, ce sont l'internalisation de la production, le travail d'équipe et le processus d’écriture”, explique Nicolas Athané, directeur de la création à Bobbypills.
Fort de ses succès, Bobbypills a ouvert son premier studio à Angoulême en 2023 et produit son premier long métrage, Jim Queen qui a déjà reçu le soutien de la région Nouvelle Aquitaine ainsi que l’avance sur recette du CNC. Néanmoins, les chaînes télé et les plateformes restent encore frileuses à l'idée de produire des fictions animées pour adultes. La débrouille est parfois obli-
gatoire, comme lorsque Bobbypills a mis en place un crowdfunding pour financer plusieurs épisodes de la saison 2 de Peepoodo, série traitant de la sexualité - les diffuseurs n'ayant pas voulu accompagner le projet à cause d’un traitement trop cru du thème. Qu’importe, la série diffusée sur leur propre site a été un “vrai succès public”, dixit Arthur Delabays, le directeur du développement. u Le jeu vidéo, un soutien majeur
Le secteur du jeu vidéo est loin d’être incompatible avec celui de l’animation. Au contraire, pour Ben Minall, le Directeur Business UE d’Epic Games, les nouvelles technologies des jeux vidéo participent largement au développement des films d’animation. Pour rappel, Epic Games, studio américain et distributeur de jeux vidéo, connu notamment pour le jeu Fortnite (sorti en 2017), a créé Unreal Engine en 1998, un moteur de jeu vidéo qui fournit des outils pour créer et personnaliser un jeu de haute qualité. Il l’a ensuite commercialisé, l’a fait évoluer au cours des années et l’a rendu très populaire. L’Unreal Engine 5, actuellement sur le marché, est “l’un des moteurs les plus performants et les plus intégrés, associant des graphismes et une conception visuelle haut de gamme à des capacités audio, d’éclairage et d’animation”, affirme Ben Minall.
p AuCartoonNext2024 deMarseille,tableronde surlamondialisation croissantedel'animé.
C’est pourquoi, selon lui, l’ Unreal Engine a grandement transformé le secteur du jeu vidéo et de la réalité virtuelle et augmentée. Mais également celui de l’animation et des productions virtuelles. Preuve en est, l’Unreal Engine a notamment été utilisé pour créer les images du court métrage d’animation américain War is Over ! de Dave Mullins, qui a remporté l’Oscar cette année. n
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OTHERS
22/04/2024, 17:18
Cartoon Next - Métropole Aix-Marseille-Provence
Du 9 au 11 avril 2024
World Trade Center – 2, rue Henri Barbusse - 13001 Marseille
Cartoon Next, qui se tiendra pour la 3e année consécutive au World Trade Center à Marseille, est dédié aux professionnels et jeunes talents de lʼanimation et du transmédia (édition, jeu vidéo, réalité virtuelle, cross-média, application, livre…).
Ce rendez-vous permet ainsi à l écosystème local, national et international de se rencontrer et de collaborer sur di érents projets
Au programme : des rencontres avec des experts internationaux couvrant tous les volets du développement de projets multiplateformes, des études de cas et des conférences sur les enjeux de la filière, afin de cerner les nouvelles tendances du marché. Cartoon Next contribue également à l émergence des nouveaux talents et, pour ce faire, accorde une place importante aux étudiants des écoles d animation et de management de notre région. Les étudiants pourront notamment proposer leur projet à un comité de sélection.
La Métropole Aix-Marseille-Provence accompagne, aux côtés notamment de la Ville de Marseille et de la Région Sud, cet événement La filière d excellence des « industries numériques et créatives », dont l animation et le jeu vidéo, représente, en e et, l un des axes prioritaires de son nouvel Agenda du développement économique métropolitain
Cartoon Next est organisé en partenariat avec l association professionnelle SudAnim Cette dernière programme, en marge de l événement, au cinéma Artplexe, le samedi 13 avril, à 9h30 (entrée gratuite), une présentation des métiers, formations et parcours de l animation à destination des familles et futurs étudiants
Au World Trade Center – 2, rue Henri Barbusse – 13001 Marseille
Plus d infos : www.cartoon-media.eu/next/
à propos nos activités
CartoonNext 2024
Un appel à projets ( https://www.cartoon-media.eu/next/submit-yourproject) est ouvert pour la 3e édition de CartoonNext qui se tiendra à Marseille du 9 au 1 1 avril 2024. Cet appel s’adresse aux producteur·rice · s européen·ne · s qui souhaitent développer un projet ou un IP d'animation vers des œuvres immersives ou interactives ( jeu vidéo, projet VR, contenu pour le web, série T V, etc.).
CartoonNext c'est aussi 3 jours dédiés à l'évolution des industries créatives et numériques avec des keynotes et des kitchs de projets innovants.
Date limite de candidature: 31 janvier 2024
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